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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 17:59

Claude Goasguen, le maire du XVIe, contre les discriminations envers les bourgeois.

Le "moment Meurice" à 17h40 sur France Inter démasque en quelques minutes savoureuses basé sur l'entretien et son commentaire avec beaucoup d'humour l'absurdité des discours de classe des riches et des pratiques néo-libérales. La chronique du jour est hilarante et en même temps tellement triste dans ce qu'elle dit d'une certaine France.

www.franceinter.fr/emission-le-moment-meurice-claude-goasguen-contr...

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 11:30
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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 21:37
Loi travail: non merci! Pétition à signer.

Loi travail ! Non Merci !

Pétition nationale contre le projet du gouvernement Hollande-Valls-El Khomri-PS

de faire exploser le code du travail

Lancée vendredi soir 19 février

la pétition a déjà recuueilli 185.0000 signature ce lundi matin 9h, 22 février

A signer et à partager

Faites suivre à vos contacts...

https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci

La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail.

Parmi les éléments proposés dans le projet actuel :

  • En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire.
  • Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées.
  • Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
  • Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
  • Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
  • Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
  • Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n’est plus la règle dans la loi.
  • Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins rémunérées.
  • Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats.
  • Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.
  • Après un accord d'entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié.
  • Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.

Vous faites partie des 17 millions de personnes salariées en France ? Vous avez tiré le gros lot !

Interpellez la ministre du travail et demandez lui de renoncer à ce projet !

Signez la pétition et RDV sur http://email.change.org/mpss/c/8gA/3CE/t.1ut/DA3SoMfVRaK39-2gjwcxzQ/h3/8szNduNaG8-2FwpVXMWmUHH4pVQ4sA0PUZ6zzGEJW4j4g-3D

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:58
Christine Lagarde rempile pour 5 ans au FMI: affligeant! (Médiapart)

Christine Lagarde rempile pour cinq ans au FMI: affligeant
"Christine Lagarde rempile pour cinq ans à la tête du FMI. Ni son premier mandat ni surtout la qualification judiciaire de son rôle dans l'affaire Tapie (« incurie ») ne justifient cette reconduction."

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:43
Pierre Laurent: entretien avec Libération, par Rachid Laïreche — 21 février 2016

Le premier secrétaire du PCF parle primaire et revient sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Pierre Laurent: «J’appelle Jean-Luc à revenir dans un processus ­collectif»

Paris, un soir d’hiver. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, discute dans son bureau avec le porte-parole du parti, Olivier Dartigolles. L’actualité est chargée : primaire, crise au Front de gauche après la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Sans oublier le projet de loi El Khomri, qui fait tousser à gauche. Le patron du communisme hexagonal, qui publiera un livre, 99 %, au mois d’avril, a un objectif : «Redonner confiance aux Français.» En attendant, il fait un point sur l’actualité.

L'appel à la primaire a été lancé le mois dernier. Depuis, les initiateurs ont rencontré les partis, les citoyens et un comité d’organisation a vu le jour. Mais des désaccords persistent. Vous y croyez vraiment ?

Oui, j’y crois. La gauche a besoin d’une primaire pour débloquer le système politique actuel et organiser une irruption citoyenne dans le débat. Il y a une double urgence : le risque de victoire de la droite et de l’extrême droite et celui de l’élimination de la gauche. En 2017, la gauche ne peut pas être représentée par la déchéance de nationalité et le dynamitage du code du travail. Donc, pour gagner, il faut un candidat commun sur des engagements de gauche. Si la primaire échoue, on va se retrouver piégés dans un choix entre la droite, le FN ou Hollande. Ce n’est pas possible. Je ne m’y résous pas.

Donc maintenant, vous faites quoi ?

Il faut cesser de tergiverser. Chaque parti doit mettre ses propositions sur la table. Le PCF vient de le faire. Pour nous, ce processus doit démarrer par des grands débats à travers le pays. Il faut redonner la parole aux citoyens, à ceux qui souhaitent une primaire à gauche. Puis, en fonction des attentes, demandes et revendications des citoyens, il faut faire émerger un socle politique partagé, comme le dit l’appel aux primaires que vous avez ­publié. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de définir un programme, mais un socle commun, un chemin à emprunter pour permettre un débat transparent et s’assurer que le vainqueur mènera une politique de gauche. Ensuite, tous ceux qui sont d’accord avec ce socle pourront participer à la primaire, comme électeurs ou comme candidat. Désormais, il faut avancer et éviter le double langage, à l’image du Parti socialiste, qui joue la montre. Avec eux, ça commence toujours pas pour «pourquoi pas», et ça se termine par «sûrement pas».

Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon, lui, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017. Vous avez été surpris ?

Oui, je l’ai été, et je ne m’explique toujours pas cette démarche qui consiste à annoncer seul sa candidature sans en parler avec les forces du Front de gauche. L’incompréhension qui est la mienne est largement partagée au Front de gauche. Ce qui pose problème, ce n’est pas sa candidature, mais qu’il se lance tout seul, en nous ignorant. J’ai toujours en mémoire ce qui a fait la force de notre candidature en 2012 : l’élan collectif, la patience, la persévérance et notre programme, «L’Humain d’abord», vendu à plus de 400 000 exemplaires. En 2017, l’objectif d’une candidature de gauche n’est pas de refaire 10 % au premier tour, mais de construire un projet collectif, capable de gagner l’élection présidentielle face à la droite et à l’extrême droite. On ne peut pas aller à la présidentielle comme on irait à l’abattoir. Nous n’y parviendrons pas si chacun part seul dans son couloir. Donc, j’appelle Jean-Luc à revenir dans un processus ­collectif.

Lire l'interview complet dans le Libération du lundi 22 février 2016

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 15:14


Notre-Dame-des-Landes : l’Etat dissimule des informations défavorables au projet
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/19/notre-dame-des-landes-l-etat-dissimule-des-informations-defavorables-au-projet-de-nouvel-aeroport_4868158_3244.html

Voir le commentaire très juste de Michel Kerninon:

Voir surtout le dossier " NDDL l'Etat a caché des données", en page 7 dans Le Monde du samedi 20 février. Ce dossier apporte de nombreux éléments d'information.

Le document remis au préfet de région en 2014 explique en effet qu'il est préférable d'étendre l'aéroport actuel de Nantes Atlantique plutôt que de construire NDDL. Y compris tant pour des motifs de protection de l'environnement que pour éviter la spéculation qui fait rêver les investisseurs habituels et sans scrupule toujours à l'affût de terrains libérés. Et qui rêvent évidemment de gagner le jackpot en or en mettant la main sur des terres disponibles rares dans l'agglomération nantaise, la seule métropole de l'Ouest en croissance exceptionnelle. CQFD.

Notre-Dame-des-Landes: l'Etat dissimule des informations défavorables au projet  (Le Monde et Le Canard enchaîné)
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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 10:05
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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 17:59

"La violence de classe ne peut s'exercer sans la complicité et la collaboration du personnel politique au pouvoir" (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot)

Cette connivence entre les gouvernants et les dominants est démontrée.

Quand il prononce son discours du 6 mai 2012 où il déclare au Bourget que son véritable adversaire "n'a pas de nom, de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, pourtant il gouverne.

Cet adversaire, c'est le monde de la finance", François Hollande a pour trésorier de campagne Jean-Jacques Augier, alors actionnaire de deux sociétés offshore aux îles Caïman, paradis fiscal des Caraïbes. Quelques jours après son discours du Bourget, Hollande dédramatise la situation pour la presse anglaise: "La gauche a été élu au gouvernement pendant quinze ans, au cours desquels nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations". Sa conclusion est clair: "il n'y a pas à avoir peur".

"Les visages et les noms de la finance lui sont en effet beaucoup moins inconnus qu'il ne l'a laissé entendre. Rappelons quelques-uns de ses amis ou de ses proches.

Jean-Pierre Jouyet, fils de notaire, est inspecteur général des finances après son passage à l'ENA où il a fait partie de la promotion Voltaire, celle de François Hollande.

Et c'est donc tout naturellement qu'ils ont rédigé ensemble le livre La Gauche bouge avec trois autres socialistes (Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard, Jean-Michel Gaillard) sous le pseudonyme de Jean-François Trans". On y lit: "Finis les rêves, enterrées les illusions, évanouies les chimères. Le réel envahit tout. Les comptes doivent être forcément équilibrés, les prélèvements obligatoires abaissés, les effectifs de la police renforcés, la Défense Nationale préservée, les entreprises modernisées, l'initiative libérée". Ou encore: "Ce n'est pas par calcul ou par malignité que la gauche a accepté de laisser fermer les entreprises ou d'entamer le pouvoir d'achat des Français. C'est par lucidité. Refuser ces évolutions et c'en aurait été fait de la perspective d'une gestion régulière du pays par la gauche". Il s'agit d'oublier "nos frasques égalitaristes". Au passage ces trans-courants de la droite du PS affirment tout de go: "Il n'y a donc plus pour les socialistes de perspective concevable d'union avec le Parti Communiste français". Prolongement naturel de liens nouées antérieurement, les allées du pouvoir sont peuplées de gens appartenant aux milieux d'affaires et au monde de la finance et depuis longtemps, bien des notables socialistes se sont pâmés d'aise à pouvoir frayer avec la "bonne société". François Hollande, 31 ans, est alors conseiller référendaire à la Cour des Comptes et maître de conférence à Sciences Po. Jean-Yves Le Drian, 38 ans, agrégé d'histoire, est député-maire de Lorient. Ces bourgeois de pouvoir disent leur credo libéral tout de go: "Il ne s'agit plus à la fin du XXe siècle d'assurer la représentation politique de la classe ouvrière alors que les catégories sociales perdent en cohésion et que le salariat s'est profondément recomposé, ou de renforcer encore l'Etat-Providence alors que celui-ci parvient de plus en plus difficilement à se financer et que les risques traditionnels sont correctement couverts".

Fini la lutte des classes, vive l'individualisme, la mondialisation économique et financière. Face " au capitalisme salvateur et au marché libérateur, prétendent en 1985 nos rénovateurs du PS, jamais les Français n'ont été aussi frileux devant les mutations, craintifs face à l'avenir, pessimistes sur leur destin, hostiles au changement et à la mobilité". Le travail lui aussi est devenu un "coût" qu'il faut baisser.

Jean-Pierre Jouyet, socialiste, très ami du couple formé alors par François Hollande et Ségolène Royal, n'hésite pas à collaborer avec la droite quand son intérêt l'exige. Directeur du Trésor de 2000 à 2004, il sera nommé par Nicolas Sarkozy, lorsque celui-ci devient ministre de l'Economie, "ambassadeur chargé des questions économiques". Dès l'élection de Sarkozy en 2007, il devient secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes, poste qu'il quitte en 2008 pour la présidence de l'Autorité des marchés financiers.

Son épouse, Brigitte Taittinger, fille de Claude Taittinger et de Catherine de Suarez d'Aulan, est membre, selon le Bottin mondain, de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF). Elle a eu cinq enfants de son premier mariage avec le comte Nicolas de Warren, puis un enfant avec son second mari, Jean-Pierre Jouyet. Elle travaille dans le marketing et le luxe e a coprésidé Baccarat de 1997 à 2005, elle est aujourd'hui PDG des parfums Annick Goutal. Elle organise des dîners auxquels François Hollande est toujours le bienvenu. Autour de la table, son cousin germain, Christophe de Margerie, le P-DG de Total depuis 1974, vient apporter les dernières nouvelles du CAC 40 à ceux qui sont au cœur de la politique et des finances. Jean-Pierre Jouyet a été nommé par Hollande le 19 octobre 2012 à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, le bras financier de l'Etat. Il est également le président de la Banque publique d'investissement (BPI), créée pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises.

Matthieu Pigasse est membre du Parti socialiste et soutien inconditionnel de la candidature de François Hollande à l'Elysée, tout en étant banquier d'affaires à la tête de Lazard France et Europe. Il a travaillé au cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy. Puis il a continué chez Laurent Fabius où il a contribué à quelques privatisations. Il doit son entrée chez Lazard à Alain Minc mais c'est par goût personnel qu'en 2009, il a acheté l'hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles.

De la même promotion Voltaire que François Hollande, on trouve Henri de la Croix de Castries. De sensibilité catholique et conservatrice, ce directeur général du groupe d'assurance AXA, neuvième groupe du monde, après avoir été suffisamment proche de Nicolas Sarkozy pour faire partie des invités de la fameuse fête du Fouquet's le 6 mai 2007, a soutenu la campagne de François Hollande avec une contribution de 7500 euros au cercle animé par Jean-Jacques Augier.

Jean-Hervé Lorenzi, professeur d'économie à Paris Dauphine, président du Cercle des économistes, a participé en tant qu'expert aux réflexions du candidat François Hollande. Il est également conseiller du directoire et banquier-conseil de la Compagnie Edmond de Rotschild Banque, administrateur de BNP Paribas Assurance et membre du Conseil de Surveillance de la compagnie financière Saint-Honoré.

Emmanuel Macron, jeune associé-gérant de la banque Rothschild, est devenu secrétaire général adjoint de l'Elysée puis ministre de l'Economie sans être membre du PS ni s'être présenté une fois devant le suffrage universel.

Cette liste de la finance sans nom et sans visage n'est pas exhaustive et il faudrait y ajouter André Martinez, qui a rencontré François Hollande en 1973 à HEC. Il fut responsable mondial du secteur hôtellerie de la banque américaine Morgan Stanley et c'est lui qui a représenté le candidat Hollande au forum de Davos en janvier 2012. Il y a encore Marc Ladreit de Lacharrière, actionnaire de la troisième agence de notation mondiale, Fich Ratings, qui a été l'un des fondateurs de la fondation Agir contre l'exclusion (FACE), créée par Martine Aubry, alors ministre du travail, en 1993. Nicolas Dufourcq, inspecteur des finances qui a participé à la privatisation d'une filiale de France Télécom, Wanadoo, et qui a été directeur financier de Cap Gemini, est nommé à la tête de la Banque Publique d'Investissement (BPI) censée aider les entreprises en difficulté.

"Comment croire que les socialistes, dans leur grande majorité, pourraient mener une politique plus équitable à l'égard des travailleurs alors qu'ils sont formés dans les mêmes grandes écoles que les patrons et les politiciens de droite: ENA, Sciences Po, HEC et bien entendu Harvard? Coupés du peuple avec le cumul des mandats - sur les 297 députés du groupe socialiste de l'Assemblée Nationale, on compte 207 cumulards - nombre d'élus socialistes, dans le souci de faire progresser leur carrière en politique, ont rejoint les intérêts de la classe dominante dont ils sont devenus les alliés objectifs. L'ensemble de la classe politique française pratique très majoritairement le cumul des mandats. Sur 577 députés, on n'en compte que 109 ne siégeant qu'à l'Assemblée Nationale. Et seuls 84 sénateurs sur 348 sont dans ce cas".

Ouvriers et employés qui constituent 52% de la population active, sont quasiment inexistants à l'Assemblée Nationale et au Sénat.

***

Un ministre socialiste bien introduit dans le monde des affaires: Pierre Moscovici

Le commissaire européen aux affaires économiques Pierre Moscovici, néo-libéral du PS depuis longue date, était avant de devenir le mandataire de la finance à Bruxelles "bien en phase avec les réseaux qui comptent. Membre du cercle de l'Union interalliée, à deux pas de l'Elysée, rue du Faubourg-Saint Honoré, il fréquente aussi le Siècle, dont les célèbres dîners, réunissant l'élite des hommes politiques et des journalistes, ont connu un certain succès médiatique, malgré la discrétion de l'Automobile Club de France qui les accueille place de la Concorde.

Pierre Moscovici fut aussi, de 2004 à 2012, l'un des vice-présidents du Cercle de l'Industrie... A ce poste, il a fréquenté le grand patronat qui constitue l'essentiel de ce cénacle. On y rencontre 41 P-DG ou directeurs généraux, de Christophe de Margerie (Total) à Jean Cyril Spinetta (Air France KLM), de Patrick Kron (Alstom) à Guillaume Pepy (SNCF). Le président de cette puissance assemblée est Philippe Varin, P-DG de PSA Peugeot Citroën... Ce cercle fut fondé en juin 1993 par Raymond H. Lévy, président de Renault, et par Dominique Strauss-Khan, qui avait été ministre délégué à l'Industrie et au Commerce Extérieur dans les gouvernements de Cresson et de Bérégovoy de mai 91 à mars 93...

Pierre Moscovici a été député de la circonscription de Sochaux-Montbéliard, fief de Peugeot, et tout naturellement il est le président de l'ACSIA, qui n'est autre que l'association des collectivités sites d'industrie automobile. La séparation des pouvoirs n'existe plus dans la classe dominante. La collusion des élites va de soi. A travers une intense sociabilité, cette classe sociale est la seule à être aussi mobilisée, au-delà même de certains clivages politiques, avec, pour point commun, l'adhésion au libéralisme économique. Les variantes d'orientation ne sont pas sans importance pour les travailleurs, mais un véritable changement de la condition des plus pauvres ne saurait venir d'agents sociaux englués dans la logique du profit capitaliste".

Première partie de la restitution du chapitre III de La violence des riches (Zones, 2013 - 17€)

L'oligarchie dans la France de François Hollande, enquête de Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot (La violence des riches, 2013)
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:51

Mort des trains de nuit : le rapport « Duron » l’avait préconisé, le gouvernement le fait. (Olivier DARTIGOLLES)

Suivant les préconisations du rapport « DURON » sur l’avenir des trains d’équilibres du territoire, rendues en mai 2015, Alain Vidalies, secrétaire d’état aux transports, a annoncé ce matin la disparition quasi-totale des trains de nuit. Seules les lignes Paris-Austerlitz-Briançon et Paris-Austerlitz-La Tour-de-Carol sont maintenues. Cette annonce sera effective dès l’été prochain.

La volonté de désengagement est justifiée par l’Etat en raison du coût trop élevé que représente les trains de nuits.

Deuxième annonce, ces lignes pourront être cédées à des opérateurs privés. Une fois de plus la logique concurrentielle prônée par l’Union Européenne et soutenue par le gouvernement français met à mal le service public ferroviaire.

Ces annonces, qui concernent des trains qui relèvent de l’intérêt national, remet en cause à la fois l’égalité d’accès au territoire ainsi que l’aménagement du territoire.

Nous ne laisserons pas faire.

Engagé dans « la bataille du rail », nous continuerons à œuvrer au quotidien pour que perdure et se développe un service public ferroviaire de qualité, accessible à tous et quel que soit son lieu sur le territoire.

Mort des trains de nuit: le rapport Duron l'avait préconisé, le gouvernement l'a fait (Olivier Dartigolles, PCF)
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:39

Loi sur le travail: le 49-3 pour assommer la majorité

"Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et Manuel Valls le 18 janvier, au Conseil économique et social © Reuters Manuel Valls innove : avant même que le projet de loi sur la réforme du code du travail ne soit présenté en conseil des ministres, il invente le 49-3 préventif pour faire taire sa majorité. Plus la bête parlementaire regimbe, plus il faut l'assommer tôt. Il n'est pas dit que l'exercice réussisse."

Voir le communiqué du PCF:

Réforme du travail : « la menace du 49-3 est plus qu'une provocation »

Après l'ANI en 2013, la loi Macron en 2015, c'est tout le système de protection des travailleurs contre l'arbitraire patronal qui est dynamité par le projet de réforme de la ministre El Khomri : régulation du temps de travail, indemnités perçues en cas de licenciement abusif, représentation syndicale, protection des mineurs en apprentissage, expertise des CHSCT, tout y passe.

La menace de Myriam El Khomri d'une utilisation du 49-3 est plus qu'une provocation. Elle est une manière de donner raison à Manuel Valls quand il dit que rien, absolument rien, ne peut nous réconcilier avec une telle politique, applaudie et parrainée par le Medef.

Le chômage, dont le Président de la République s'était engagé à inverser la courbe, est la première préoccupation des français. A qui fera-t-on croire que le nombre de chômeurs diminuera si on rallonge la durée du travail des salariés en place et des apprentis ? Qui peut penser que faciliter les licenciements aura une autre conséquences que … faciliter les licenciements et donc précariser les salariés.

Le PCF ne laissera pas détruire le code du travail et tous les acquis des luttes menées pendant des dizaines d'années pour protéger les salariés. Il appelle à la mobilisation de toutes les forces progressiste contre ce projet. Les solutions existent pour réduire le chômage. Le PCF engage dès à présent une campagne publique pour les populariser. Elles passent notamment par la réduction de la durée du travail, la hausse des salaires, les investissements dans le logement et les transports collectifs indispensables pour répondre au défi climatique, le développement des services publics et l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises.

Loi sur le travail: le 49-3, pour assommer la majorité (Médiapart)
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