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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 20:38
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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 19:43
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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 19:41

Pour un avenir solidaire

La devise républicaine exprime les valeurs qui nous rassemblent : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Aujourd’hui, elle résume nos inquiétudes, nos refus, nos espoirs. Parce que les attaques contre notre bien commun se multiplient, parce que nous refusons la haine, nous, militants associatifs, syndicalistes, étudiants, lycéens, appelons tous les habitants de notre pays au rassemblement pour agir ensemble sur le terrain de l’égalité des droits et des libertés.

Inquiets, nous le sommes devant l’offensive qui s’amplifie contre ces valeurs : l’égalité entre les femmes et les hommes, l’égalité des droits quelle que soit l’orientation sexuelle des personnes, l’égalité des familles dans leur diversité. Inquiets nous le sommes toujours face à la croissance du chômage, des inégalités et des discriminations.

Inquiets, nous le sommes encore face à la spéculation financière qui rythme l’économie, déshumanise la société et la vie quotidienne.

Inquiets, nous le sommes plus que jamais face à l’offensive antirépublicaine qui s’accompagne d’une instrumentalisation de la haine et de la banalisation des idées d’extrême droite.

Cette situation dangereuse est aussi alimentée par des difficultés économiques et sociales croissantes, par des politiques qui nourrissent un sentiment d’injustice et d’abandon et par une succession de gouvernements qui depuis trente ans semblent indifférents et impuissants à résoudre les problèmes d’emploi, de justice sociale et d’urgence écologique. Dans un tel contexte, l’extrême droite multiplie les discours simplificateurs, les promesses abusives, et les solutions aussi illusoires que dangereuses.

C’est pourquoi nous appelons à faire barrage à la haine, à la xénophobie, à toutes les discriminations et à combattre les propos sexistes, homophobes, racistes, antisémites, aux discours anti-Roms, anti-musulmans.

Parce que la République est laïque dans sa constitution, nous refusons de voir banalisées les agressions contre la liberté de création et d’expression qu’elles visent la pédagogie, la littérature, le théâtre, le cinéma, ou Internet, la liberté de la presse et la liberté de pensée.

Nos espoirs naissent d’une conviction partagée. La crise économique, sociale, environnementale et démocratique que nous vivons appelle plus que jamais la solidarité de tous avec tous, la reconnaissance de l’égale dignité des personnes, notamment des plus pauvres, et la confiance dans les capacités de chacun de participer au nécessaire élan d’imagination collective.

Nos espoirs résident dans la construction d’un élan démocratique, au service de l’intérêt général, dans la réhabilitation de la morale publique en politique, dans notre volonté de faire vivre l’égalité et la justice sociale. Nos espoirs se tissent de ce que nous savons produire, créer, inventer et défendre chaque jour pour mieux vivre, pour « faire société », donner corps aux valeurs de la République.

Tous les jours, aux côtés d’une jeunesse engagée, nous avons des raisons d’espérer : elle passe à l’action, invente des solutions pour demain, met son énergie à construire de nouvelles manières de vivre et de faire ensemble.

Nous lançons un appel à la mobilisation pour agir, toutes et tous, sur le terrain de l’égalité des droits. Dans nos villes, dans nos quartiers et nos villages, faisons-nous entendre ! Nous sommes des millions à vouloir porter un coup d’arrêt aux entrepreneurs de haine et de peurs, soyons des millions à le dire.

Organisons les rencontres croisées de celles et ceux qui ont à cœur de faire vivre ces valeurs, de les défendre et de les promouvoir en France et en Europe. Ce printemps, durant l’été, au-delà, mobilisons-nous pour faire vivre nos idées, expériences et propositions autour de débats, de manifestations diverses pour peser dans le débat public et affirmer ensemble que la liberté, l’égalité et la fraternité sont plus que jamais les clés de l’avenir que nous voulons.


Un appel lancé à l’initiative de

Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV)
Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active (CEMÉA)
Fédération nationale des FRANCAS
Ligue de l’enseignement
Ligue des Droits de l’Homme

Des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire

Animafac, Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV), Association française pour la lecture (AFL), Association nationale pour les Transports Educatifs de l’Enseignement Public (AnATEEP), ATTAC, Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMÉA), Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France (MJC), Conseil national des Associations Familiales Laïques (CnAFAL), Eclaireuses et Eclaireurs De France (EEDF), L’Economie sociale Partenaire de l’Ecole de la république (L’EsPEr), Fédération des Aroéven (FOEVEn), Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), Fédération des Centres sociaux et socioculturels de France, Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Ecoles Publiques (FCPE), Fédération Française des Maisons de Jeunes et de la Culture (FFMJC), Fédération des Etablissements scolaires Publics Innovants (FEsPI), Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement Public (FGPEP), Fédération Initiatives des Femmes Africaines de France et d’Europe (Fédération IFAFE), Fédération nationale des Centres Musicaux ruraux (FnCMr), Fédération nationale des FrAnCAs, Fondation Copernic, Graines de France, Groupe Français d’Education nouvelle (GFEn), ICEM-Pédagogie Freinet, Itinéraire International, Jeunes Européens-France, Jeunesse au Plein Air (JPA), Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC), Le Mouvement de la Paix, Le Planning Familial, Les petits débrouillards, Ligue de l’enseignement, Mouvement français des réseaux d’échanges réciproques de savoirs FORESCO, Office Central de la Coopération à l’Ecole (OCCE), réseau national des Juniors Associations (rnJA), Union Française des Centres de Vacances et de Loisirs (UFCV), Union nationale Lycéenne (UnL), Union Peuple et Culture, Union nationale pour l’Habitat des Jeunes (UNHAJ)

Des associations de défense des droits et libertés et de solidarite

Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA), Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL), Civisme et Démocratie (CIDEM), Fédération nationale des Associations d’Accueil et de réadaptation sociale (FnArs), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Ligue Internationale contre le racisme et l’Antisémitisme (LICrA), Mouvement contre le racisme et l’Amitié entre les Peuples (MrAP), solidarité Laïque, sOs racisme, Union nationale des Associations Laïques Gestionnaires (UnALG)

Des organisations syndicales

Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Confédération Générale du travail (CGT), Confédération Paysanne, Fédération syndicale Unitaire (FsU), syndicat national des Associations Laïques Employeur du secteur sanitaire, social, médico-éducatif et médico-social (snALEss), Union nationale des Etudiants de France (UnEF), Union nationale des syndicats Autonomes (UnsA), Union nationale des syndicats Autonomes Education (UnsA Education), Union syndicale solidaires

http://avenirsolidaire.org/

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 19:07
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 18:15
Les élections municipales ont bel et bien servi de vote sanction contre la politique d’austérité menée par F. Hollande et Jean-Marc Ayrault en a payé les pots cassés. Si les listes qui apparaissaient détachées de l’alliance PS/EELV s’en sont plutôt bien sorties, c’est toute la gauche qui est affaiblie. Bien que victorieuse, l’UMP ne remporte pas un succès massif, et le F Haine continue son travail d’enfumage des couches populaires.
Mais surtout, en nommant Manuel Valls et en proposant le fameux Pacte de Responsabilité, Hollande apparaît sourd et aveugle au message des électeurs de gauche.
Le président de la République voulait faire de ce Pacte, un « moment de vérité » pour le pays. Ce sera surtout un moment de divorce accru entre le pouvoir qui se réclame de la gauche et les classes populaires. En favorisant aussi clairement les intérêts de la finance et du Medef, il a commencé à scier la branche sur laquelle repose son gouvernement.
Ce plan d’austérité constitue une régression sociale majeure : 18 milliards d’économie sur le budget de l’État, 11 milliards sur les collectivités locales, 10 milliards sur l’assurance maladie et 11 milliards sur les autres dépenses de protection sociale. Ce sont les salariés et notamment les plus modestes, les fonctionnaires, les retraités qui financeront les cadeaux pour les patrons pour un montant de plus de 36 milliards d’euros.
Partout en Europe, le chômage et la précarité explosent, les droits démocratiques des peuples sont bafoués, l’écologie est sacrifiée sur l’autel du profit. Le dogme ultralibéral, les traités européens et ceux qui les défendent encore en sont responsables. En France, le gouvernement de Manuel Valls, allié à Angela Merkel, sert de relais à cette politique d’austérité.
Le 25 mai prochain, pour les élections Européennes, il n’y aura qu’un seul tour pour exprimer notre refus de cette politique. Le risque est fort d'avoir un haut niveau d'abstention, finalement assez confortable pour les partis libéraux au pouvoir, dû au rejet des politiques conduites depuis des années, au nom de l'Europe ou d'un prétendu réalisme économique.
Avec la liste du Front de Gauche, conduite par Myriam Martin, nous pouvons créer la surprise en envoyant à Strasbourg une députée qui refusera le Grand Marché Transatlantique et appellera à désobéir à ces traités mortifères pour notre modèle social, notre démocratie, et même notre dynamisme économique.
Une députée qui se fera l’écho des luttes pour une autre Union Européenne, en rupture avec celle des banques. Une Europe des peuples, solidaire, sociale et écologiste.
François Rippe
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 16:19

Avec qui vont siéger les élus du Front de Gauche?

 

Dossier l'Humanité - 10 et 11 mai 2014 - Le Monde 18-19 mai 

 

Selon les sondages, le Front de Gauche est annoncé à 8-9% pour ces élections européennes du 25 mai. 

La Gauche Unitaire Européenne (GUE), le seul rassemblement à batailler contre l'austérité et le libéralisme en Europe, pourrait devenir le troisième ou le quatrième groupe au Parlement Européen, passant de 35 à 52 députés, ce qui le placerait devant les Verts, qui passeraient de 57 à 38 députés.  

 

Bien sûr, cela dépendra du choix de nos concitoyens européens et français: on devrait logiquement avoir de meilleurs résultats encore, vu l'ampleur des désastres sociaux, économiques, écologiques et démocratiques causés par les politiques pro-capitalistes de la droite et des sociaux-démocrates, et c'est particulièrement vrai dans le sud de l'Europe où les partis et rassemblements de la vraie gauche pourrait faire une poussée.

En Espagne la coalition Gauche Plurielle (Izquierda Unida- Parti Communiste+ divers) est donné à 10% voire 12%, en troisième position. Au Portugal et dans les pays nordiques, la gauche de gauche pourrait aussi progresser. En Irlande, le Sinn Féin est donné à 15%. C'est de Grèce qui viendra sans doute le meilleur résultat de la gauche anti-libérale, Syrisa devant totaliser plus de 27%, son score aux dernières législatives.

 

A noter que quand on met sur le même plan le Front de Gauche et le FN, tous deux qualifiés par les médias au service du système d'euro-sceptiques ou de populistes, il y a une malhonnêté fondamentale: le Front de Gauche ne va pas siéger dans le groupe avec des éléments néo-nazis, néo-fascistes, racistes, traditionnalistes réactionnaires, faut-il le rappeler!   

 

Voici nos alliés en Europe pour l'instant:

 

Danemark

Alliance Rouge Verte - 6,7% en 2011    

 

Pays-Bas

Parti Socialiste - 9,7% en 2012

 

Irlande du Nord

Sinn Féin - 25,5% en 2012

 

Irlande

Sinn Féin - 10% en 2012

 

Belgique

Parti du Travail - 1,5% en 2012 

 

Portugal

Coalition démocratique unitaire (dont Parti Communiste Portugais)-  8% en 2011

 

Espagne

Gauche Unie (Izquierda Unida) - 7% en 2011

 

Luxembourg

La Gauche + Parti Communiste: 5,5% en 2013

 

Suède

Parti de Gauche: 5,6% en 2010

 

Finlande

Alliance de Gauche: 8,1% en 2011

 

Lettonie

Centre Harmonie: 28,3% en 2011

 

Allemagne

Die Linke: 8,6% en 2013

 

République Tchèque

Parti Communiste de Bohème-Moravie: 15% en 2013

 

Slovaquie

Parti Communiste: 0,7% en 2012

 

Autriche

Parti Communiste: 1% en 2013

 

Croatie

Parti travailliste: 5,1% en 2011

 

Chypre

Parti progressiste des travailleurs (Akel): 32,7% en 2011

 

Grèce

Parti communiste (4,5%) + Syriza (27%) en 2012

 

Italie 

Révolution civile (dont communistes) 2,25% 

 

 

 

 

 

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 13:39

Pour un Mieux-Vivre Partagé,


Rompre et Refonder l’Europe

 

 

L’Union Européenne est une idée magnifique et pourtant, au mieux elle n’intéresse pas, au pire elle suscite méfiance et rejet … et avec raison ! Cette belle idée a été dévoyée. Nous rêvions d’une Europe source de prospérité et de mieux-vivre pour tous ses habitants, nous nous réveillons avec une Europe du libre-échange, terrain de jeux des multinationales et des prédateurs financiers. Nous voulions une Europe des peuples unis dans la paix et la coopération, nous subissons une Europe des rivalités et concurrences économiques organisées entre ces peuples. Nous espérions une Europe respectueuse de la planète et de l’environnement, elle organise la destruction de l’écosystème et le pillage des biens communs de l’humanité.

Au Front de Gauche, nous prétendons que cette évolution n’est pas une fatalité et qu’il est encore possible de rompre avec l’Europe telle qu’elle est pour refonder un autre projet européen, social et solidaire. Pour nous aujourd’hui, l’urgence absolue, c’est de désobéir à tous ces traités qui fondent la politique de l’Union Européenne et ui nous ont été imposés sans la moindre concertation (traité de Lisbonne, TSCG …) Ce sont ces traités qui font de l’Europe un carcan économique qui opprime les peuples et leur impose toujours plus d’austérité et de précarité.

 

Voici l’Europe dont nous rêvons et que nous pouvons construire si nous sommes assez nombreux pour le vouloir :

 

Une Europe libérée des griffes de la finance

L’Europe est actuellement victime des prédations du capital financier et d’un mode d’accumulation du capital au profit de quelques-uns, ce qui détruit toute possibilité de développement justement réparti

  • Soumettons la dette des banques au contrôle des citoyens et du Parlement pour envisager son rééchelonnement ou son annulation totale ou partielle

  • N’admettons plus que la Banque Européenne soit le coffre-fort des marchés qui s’en servent pour alimenter les dettes publiques, remettons la au service des peuples avec obligation pour elle de prêter directement aux Etats et aux collectivités territoriales

  • Luttons efficacement contre la fraude fiscale : transparence bancaire, renforcement des services d’enquête, coopération européenne)

  • Taxons le capital spéculatif par une véritable taxe sur les transactions financières

  • Finissons-en avec le dumping fiscal qui vide les caisses des états, en harmonisant la fiscalité des entreprises, avec bonus pour celles qui créent de l’emploi, investissent, forment, paient correctement leurs salariés, et malus pour celles qui délocalisent, spéculent, polluent

 

Une Europe qui garantisse du travail, des revenus décents, une protection sociale à chacun de ses habitants, dans le respect de l’écosystème

Le développement industriel et agricole n’a aujourd’hui qu’un seul objectif : augmenter les profits des multinationales et acteurs financiers au détriment de la santé économique des pays et des peuples

  • Investissons massivement pour reconstruire les économies européennes et engageons la transition écologique. Parions sur les énergies renouvelables et propres, les économies d’énergie, le développement des transports ferroviaires et de la voie d’eau. Tout cela créera des emplois.

  • Produisons autrement : les modes de production actuels favorisent les délocalisations et l’augmentation inutile des transports routiers. Développons des coopérations et des filières stratégiques entre territoires. Relocalisons les emplois, favorisons les circuits courts de production et de consommation, introduisons des visas écologiques et sociaux sur les importations.

  • Développons une politique agricole débarrassée des logiques productivistes, qui garantisse des revenus décents pour les agriculteurs, une nourriture de qualité et accessible à tous.

  • Pour en terminer avec le dumping social qui ne sert qu’à alimenter les profits des entreprises et à appauvrir les salariés, alignons progressivement les salaires et les droits sociaux sur le modèle des pays où les droits des salariés sont les plus avancés et mettons en place un salaire minimum européen.

  • Engageons un développement des services publics avec des créations d’emplois utiles au peuple, œuvrant à la reconstruction du lien social, capables de redynamiser les territoires ruraux et les quartiers populaires.

 

Une Europe démocratique à l’écoute de son peuple et au service de l’émancipation humaine

Les outils de décision et d’élaboration des politiques européennes sont aujourd’hui entre les mains des lobbies et d’acteurs politiques sourds, aveugles ou démissionnaires devant leur responsabilité de garant de l’intérêt commun

  • Exigeons une consultation par référendum sur toutes les grandes orientations européennes : il ne faut plus qu’un projet comme le traité transatlantique, qui va impacter la vie de tous les citoyens en les entraînant vers le moins-disant social, environnemental et démocratique, puisse être négocié dans son dos !

  • Développons les outils démocratiques qui vont permettre au peuple de participer à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques européennes.

  • Donnons aux parlements nationaux la possibilité de participer à l’élaboration des lois et règles européennes

  • Elisons Le parlement européen à la proportionnelle sur des listes nationales afin que tous les courants de pensée soient représentés

  • Supprimons la commission européenne, totalement antidémocratique

  • Interdisons le lobbying ou plaçons-le sous étroite surveillance

 

Une Europe des droits et des libertés

Contre l’Europe de l’ordre moral, il faut agir pour les droits des femmes et les LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi, Trans)

  • Défendons l’égalité entre les femmes et les hommes à tous les points de vue et le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps notamment en garantissant l’accès de toutes à l’IVG et à la contraception.

  • Contre la primauté des Etats en matière des droits sexuels, imposons une loi européenne contre toute forme de discrimination et l’égalité des droits quelle que soit l’orientation sexuelle des personnes.

 

Une Europe de la paix et de la solidarité entre les peuples

L’Europe peut être un outil de coopération entre les peuples du monde et un acteur important sur la scène internationale à condition de rompre avec la logique d’ingérence impérialiste et néocolonialiste.

  • Rompons avec les politiques atlantistes, sortons de l’OTAN et restons indépendants des USA !

  • Donnons la priorité aux règlements politiques des conflits et défendons la perspective d’un désarmement multilatéral.

  • Défendons le droit imprescriptible du peuple palestinien à un Etat souverain et démocratique dans les frontières de 1967.

 

 

Tout cela est possible. Nous sommes suffisamment nombreux à souffrir de cette construction européenne anti-démocratique et agressive pour les populations, à souhaiter une vraie coopération entre les peuples sur le chemin de la prospérité pour tous. Notre ambition est de créer en Europe un espace politique et économique qui fasse contrepoids aux logiques et à la puissance du capital globalisé. Nous voulons une Europe solidaire qui fasse passer l’humain d’abord !

 

Le 25 mai, Manifestons clairement cette volonté en votant pour la liste du Front de Gauche conduite par Myriam Martin.

 

Michèle Abramovicz

 

Unknown

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 11:31

L’Europe était une belle promesse d'affirmation de valeurs humanistes, de dépassement des chauvinismes par des échanges internationaux plus réguliers et une meilleure connaissance et compréhension réciproque, de rattrapage des pays européens les moins développés, de coopération à tous les niveaux entre des peuples jadis opposés par l'histoire, d'harmonisation par le haut des législations sociales, de préservation d'un modèle social globalement plus protecteur et égalitaire sur le vieux continent que partout ailleurs, de contrepoids à l'hégémonie américaine et à son modèle économique pro-capitaliste, de construction d'un modèle de transition écologique.

Comme beaucoup, nous y avons cru, et nous voulons toujours la construire, cette Europe démocratique et sociale des peuples, car la nostalgie du repli sur les frontières nationales est une fausse solution, probablement à contre-courant de l'histoire, même si les peuples sont de plus en plus désanchantés vis à vis de l'Union Européenne. Et on peut les comprendre... 

En effet, quel triste spectacle nous offre l'Union Européenne depuis trois décennies! Acte Unique imposant la politique de rigueur et la priorité à la lutte contre l'inflation en 1986 sous l'impulsion de Jacques Delors, une mise en place de l'euro et un élargissement précipités qui l'ont réduit au rôle de grand marché concurrentiel et d'instrument de discipline économique ultra-libérale ! La privatisation du secteur de l'énergie, des télécommunications, le démantèlement de la Poste, du fret ferroviaire public, et bientôt l'ouverture à la concurrence des TER.

1600 migrants meurent chaque année en tentant de gagner les rives de la survie et de l'espoir en Europe. L'Europe de la libre circulation des capitaux et de la mise en concurrence généralisée des travailleurs protège ses frontières extérieures derrière les barbelés et les dispositifs policiers de Schengen, mais elle ne protège surtout pas les classes populaires, les salariés, les retraités, mis à la diète et livrés en pâture aux intérêts du grand capital qui ne jure que par la suppression des dispositifs de protections sociales et des services publics, par la baisse du coût du travail.

Gouvernements élus contraints à la démission et remplacés par des technocrates sans légitimité démocratique mais choisis par la Finance (en Grèce, Lucas Papadamos, ancien banquier central ; en Italie, Mario Monti, ancien commissaire européen et président d'un think tank pro-patronal, conseiller de Goldman Sachs et Coca Cola ) ; toute-puissance d'une institution hors de contrôle démocratique (BCE dirigée par Mario Draghi, un autre ancien de Goldman Sachs) ; effacement du rôle du Parlement Européen ; Commission Européenne devenue avec Barroso le pro-consul de l'empire des intérêts marchands ; annulation de référendums ou encore intrusion du secteur privé et des multinationales au cœur de la prise de décision politique, ce que nous pouvons encore observer récemment avec les négociations secrètes et opaques du Traité Grand Marché Transatlantique...

L'Europe telle que nous la connaissons n'est plus qu'un instrument au service de réactionnaires qui ne rêvent que de détruire les conquêtes sociales du mouvement ouvrier. Seule la rupture avec ses Traités et ses normes de bonne gouvernance peut relancer l'efficience de la démocratie, l'emploi et le partage des richesses.

En juillet 2008, alors que s'ouvrait la présidence française du Conseil de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy rappelait, devant les cadres de l'UMP, les vertus du processus d'intégration européenne : « Imaginons un peu ce qu'il serait advenu de la France et de son débat politique, lorsque nous avions des ministres communistes et des dirigeants socialistes au gouvernement de la France... Heureusement qu'il y avait l'Europe pour empêcher ceux-ci d'aller jusqu'au bout de leur idéologie et de leur logique. C'est aussi cela, l'Europe ! » Disons-le tout de go, depuis le Traité de Rome de 1957, mais plus encore depuis le Traité de Maastricht de 1992, c'est surtout cela. Une machine anti-égalitaire !

Chacun voit que l'Europe sert depuis des années d'alibi à les politiciens nationaux pour des politiques de régression sociale prétendument imposées par des contraintes extérieures, qu'elle est dirigée de manière parfaitement anti-démocratique par un Conseil des chefs d'états donnant mandat sans en avoir reçu eux-mêmes des peuples, une Commission Européenne constituée de dirigeants cooptés et non élus et une Banque Centrale gardiennes de l'orthodoxie libérale tandis que le Parlement que nous allons renouveler le 25 mai prochain n'est là dans une large mesure que pour amuser la galerie, réduit à un rôle de faire-valoir.

Depuis l'annulation du référendum de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen, le refus des gouvernements français et hollandais de tenir compte du vote des citoyens et la ratification du Traité de Lisbonne en 2007, nous le savons : les peuples de l'Union Européenne sont dépossédés de leur souveraineté avec le type d'institutions et de politiques européennes qu'on leur impose. Ce à quoi nous assistons depuis 20 ans n'est malheureusement que le raidissement d'une pente suivie dès les premiers pas.

La construction européenne s'est faite sous l'influence des lobbies industriels et financiers et de quelques technocrates et dirigeants libéraux à leur service, comme Jean Monnet, qui a fait ses armes dans le milieu de la Finance américaine et a toujours professé son mépris de la démocratie sociale. Elle s'est faite sans les peuples et contre les intérêts des salariés européens, pour réduire l'emprise de la souveraineté des peuples sur les décisions économiques et sociales, mettre en concurrence les systèmes sociaux et fiscaux, libéraliser les entreprises et les services publics, ouvrir toujours plus de champ de l'activité sociale aux appétits capitalistes.

Depuis la mise en place de l'euro en 1999, à cause des règles de discipline économique contenues dans le Traité de Maastricht de 1992, les États sont astreints à considérer que la priorité des priorités est la réduction des déficits, donc, en période de croissance faible, le moins d’État.

Ils n'ont plus d'outil monétaire pour accompagner une politique industrielle, une politique de relance au service de l'emploi. Le seul remède proposé à la hausse du chômage est la course à la flexibilité et à la baisse des salaires. L'euro fort a favorisé les intérêts des retraités et des rentiers allemands, pas celui des activités industrielles françaises. Si l'industrie allemande a pu prospérer, c'est au prix d'une réduction brutale des salaires et des protections des salariés, son dynamisme à l'exportation à pour envers un dumping social éhonté.

Dans les pays du sud de l'Europe, le passage à l'euro s'est traduit par un affaiblissement de l'appareil productif, une illusion de prospérité, un boom des investissements liés à la spéculation immobilière et une explosion de l'endettement des ménages.

Les dérives de l'économie financière américaine et européenne ont conduit à fragiliser ces États, dont la dette est devenue objet de spéculation en 2009 après la crise des subprimes de 2007-2008 : les banques ont voulu récupérer leurs pertes en mettant les États à genoux, ce qui a été possible dans la mesure où la BCE se refusait à racheter de la dette publique ou à prêter directement aux États. Comme il était évident que les États grecs, italiens, espagnols, portugais ne pourraient rembourser leurs dettes aux banques françaises, allemandes, autrichiens et que l'on considérait que ces banques étaient trop grosses pour sombrer, les chefs d’État européens ont choisi de sécuriser les prêts bancaires par des aides aux États attaqués par les marchés et les agences de notation en leur versant des aides par tranche en échange d'engagements à la purge sociale dignes de ceux imposés par le FMI aux États du Tiers-Monde dans les années 1980-1990. 1000 milliards d'euros de prêts à trois an consentis pour sauvegarder la solvabilité des pays du Sud et éviter des attaques spéculatives sur les dettes d'autres pays comme la France, sommes qui ont profité essentiellement aux institutions bancaires.

Le résultat des contreparties exigées pour ces pseudo « aides », cela a été partout 30 à 40% de chômeurs, de pauvres, la récession, la baisse des recettes fiscales et, partant, l'augmentation de l'endettement.

L'austérité ne marche pas : qu'importe, elle a moins la vertu de servir les intérêts financiers.

Les chefs d’État européens, sur proposition de la Commission Européenne, l'ont donc imposé à tous en échange du Fonds de stabilité Européen visant à mutualiser les dettes, sous la forme du Traité Budgétaire Européen (TSCG), autrement appelé en France pacte Merkel-Sarkozy, que Hollande s'est empressé de ratifier sitôt son élection passée, sans y changer une virgule malgré ses engagements. Le PS et les VERTS au Parlement ont voté sans rechigné ce TSCG qui a pour traduction la politique de baisse des dépenses sociales et publiques de 50 milliards en France d'ici 2017, avec une augmentation considérable des inégalités à la clef.

Désormais, les budgets des Parlements Nationaux doivent forcément contenir leurs objectifs de baisse des dépenses sociales et publiques, de flexibilisation du marché du travail, et peuvent subir la censure de la Commission Européenne. En cas de déficit et d'endettement jugés excessifs, les représentants élus des peuples perdent tout bonnement leur souveraineté en matière de politique économique et sociale. La Commission Européenne se comporte alors comme un huissier, réclamant la vente et la liquidation de biens nationaux au profit des intérêts privés.


L'Europe est devenue un autoritarisme trans-national au service du capitalisme.

Elle peut être autre chose : un agent de sécurisation de l'emploi, de solidarité et de relance de croissance. Il faut abolir le Pacte de croissance et de stabilité, le Traité de Lisbonne et le TSCG ou en sortir de manière unilatérale, en misant sur la contagion et des partenariats pour construire autre chose. Il faut modifier les statuts de la BCE pour lui permettre de prêter aux États membres, effacer une partie de la dette des pays du sud de l'Europe, de toute façon objectivement non remboursable. A condition qu'il soit davantage contrôlé par un Parlement Européen au fonctionnement démocratisé, il est souhaitable d'augmenter le budget européen pour permettre des transferts significatifs vers les pays pauvres, le soutien à une politique de relance par l'investissement dans les secteurs innovants, la transition écologique et la solidarité. Enfin, une politique protectionniste aux frontières de l'Europe et un salaire minimum européen permettraient de contenir les différentiels de compétitivité et de réduire les inégalités.

 

Il est urgent de donner un contenu social et démocratique véritable à l'Union Européenne, qui jusqu'à présent s'est construite sans ou contre le consentement des peuples, et qui aujourd'hui sert surtout de repoussoir et d'argument électoral des extrêmes-droite à l'offensive. Il est douteux que les élections européennes du 25 mai parviennent à changer significativement le rapport de force à l'intérieur de l'UE et du Parlement Européen – les conservateurs et les socio-démocrates convertis au néo-libéralisme continueront à tenir le haut du pavé, malgré une probable poussée de l'extrême-droite nationaliste et populiste.

 

 

Il est important que le groupe du PGE piloté par le dirigeant grec de SYRISA Alexis Tsipras puisse gagner de nouveaux sièges de députés pour donner le signe d'une attente forte d'une autre Europe au service des travailleurs et des moyens de dénoncer les dérives anti-démocratiques et anti-sociales déjà programmées, tout comme de faire des contre-propositions progressistes. Mais, ne nous faisons pas d'illusion, seules les mouvements de mobilisations citoyennes et les mouvements sociaux dans les pays européens sous la botte de cette politique inepte pourront changer réellement le cours des choses, en créant des dynamiques électorales pour la vraie gauche dans des pays soumis depuis des années à la Pensée Unique pro-libérale, en dépit des alternances.

 

Ismaël Dupont

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 05:59

Le FN doit maintenant gérer quelque 1.500 élus municipaux et un grand nombre de collaborateurs. À Beaucaire (Gard), le maire frontiste Julien Sanchez a recruté comme chef de cabinet l'attachée parlementaire de Gilbert Collard, dont le profil Facebook est truffé de publications islamophobes et racistes.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 20:52
Le 25 mai, contestons la domination de la finance en Europe
L'éditorial de Patrick Le Hyaric dans l'Humanité Dimanche. "Plus ils seront nombreux dans le groupe de la gauche européenne, avec notre ami Alexis Tsipras, plus les banquiers, les financiers et les spéculateurs auront du soucis à se faire."

Décidément, tout est fait pour que nos concitoyens ne puissent pas participer au débat préparatoire des élections européennes. Pire, les reportages se multiplient dans les médias radiotélévisés autour d’une progression supposée des forces nationales-populistes qui permet aux deux partis dominants d’organiser la campagne autour d’un positionnement face à l’extrême droite. Pour faire bonne mesure, il arrive aussi assez souvent que le media business alimente cet insupportable amalgame entre l’extrême droite et le Front de gauche. Il en faut de la mauvaise foi pour faire mine de confondre le national-populisme, refusant de commémorer l’abolition de l’esclavage, chassant les aides municipales aux associations et à la culture, fermant des locaux de la Ligue des droits de l’homme, autant d’actes antirépublicains, avec le Front de gauche qui fait des valeurs de la République et de « l’Humain d’abord » le coeur de son projet.

Les deux forces dominantes espèrent ainsi faire oublier qu’elles partagent le bilan d’une construction européenne rejetée par une majorité de nos concitoyens. Le concept imbécile de « lutte contre les extrêmes » devient dès lors le vecteur d’une sorte de vote, prétendument utile, en faveur de l’une ou l’autre des composantes d’un bloc politique central « fréquentable », constitué de l’UMP et du PS, alternant au pouvoir ici et en Europe. Déjà, ils gouvernent ensemble dans plusieurs pays européens, se retrouvent ensemble à la Commission européenne et font les compromis que l’on sait au sein du Parlement européen. Avec, pour credo, la prétention de mener la seule politique possible, celle-là même qui produit les records du chômage, de la précarité et de la récession ! Ce qui favorise partout sur le continent la progression de l’extrême droite. Voilà ce qu’ils espèrent cacher. S’ils y parvenaient et obtenaient un fort niveau d’abstention des milieux populaires, alors ils échapperaient à la sanction qu’ils méritent et auraient les mains libres pour continuer leur politique qui fait si mal au monde du travail et de la création. S’en trouve renforcée la responsabilité des militants progressistes, de toutes celles et tous ceux qui veulent une rupture avec cette construction européenne ultralibérale et la reconstruction d’un nouveau projet européen solidaire, au service des travailleurs, des jeunes, des femmes, des retraités.

Les jours qui nous séparent du scrutin seront mis à profit pour montrer qu’il s’agit d’élire des députés qui votent des lois au sein du Parlement européen. Plus ils seront nombreux dans le groupe de la Gauche européenne, avec notre ami Alexis Tsipras, plus les décisions et les votes seront favorables à celles et ceux qui n’ont que leur travail ou leur pension pour vivre. Plus sera entravé le principe de concurrence libre et non faussée, qui pousse au dumping social et fiscal, à la pression, à la baisse des salaires, aux délocalisations, à la protection des paradis fiscaux et à la libre circulation du capital, à la libéralisation de l’électricité ou des transports, avec de négatives conséquences sur la sécurité et les prix. Plus les banquiers, les financiers et les spéculateurs auront du souci à se faire.

Cela vaut le coup d’y réfléchir et, pour une efficacité maximale, de se retrouver sur un vote en faveur des candidates et candidats présentés par le Front de gauche. Il ne s’agit pas d’y adhérer mais, sans rien renier de sa préférence pour telle ou telle sensibilité de la gauche et de l’écologie, de se déterminer à partir de la démarche et du projet les plus rassembleurs. Le rejet de l’austérité, une autre répartition des richesses, favorable au travail, et une nouvelle manière de produire qui enclencherait un processus de transition environnementale, créateur d’emplois qualifiés, en constituent des axes essentiels. La transformation du système bancaire, à commencer par la Banque centrale européenne, et celle de l’euro permettraient notamment de lancer un grand projet pour les jeunes, élargissant l’accès à Erasmus, mais, au-delà, de transformer tous les emplois précaires en emplois stables, de développer une nouvelle façon de combiner l’éducation et la formation avec l’accès à un travail ou à une activité pour chaque jeune Européen. Un rapport de forces nouveau au sein du Parlement européen donnerait la possibilité de mettre en échec le projet dit de marché transatlantique, cousu main pour les multinationales et le capital financier.

Au moment où le gouvernement dépose sur la table de la Commission européenne le « programme national de réformes » que celle-ci lui demande, le vote en faveur des listes Front de gauche permet aux électrices et électeurs qui ont approuvé le refus de l’adopter de ses députés à l’Assemblée nationale, de ceux des Verts et d’une partie du groupe socialiste, de confirmer ensemble leur choix et de le prolonger jusque dans le Parlement européen.

Au nom de la démocratie et de la démocratisation de la construction d’une autre communauté européenne, coopérative et solidaire, respectueuse des souverainetés populaires, avec la mobilisation dans les urnes le 25 mai, il s’agit d’aller vers une union de nations et de peuples associés et souverains, mettant au coeur de tout projet, non plus la finance et la spéculation, mais le bien commun. Non plus la concurrence mais la coopération et la solidarité. Non plus les blocs militaires mais la paix. Non plus la guerre économique et sociale, mais la convergence sociale et écologique vers le haut. Bref, en élisant des députés Front de gauche qui sont des élus au service d’un autre projet, au service des citoyens, chacune et chacun peut s’exprimer pour compter, être respecté et reprendre espoir.




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