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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 08:00

L'ancienne députée et maire de Morlaix, Marylise Lebranchu, trouve sans doute la place de ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique très bonne, à moins que ses convictions "aubryistes", si on peut appeler comme cela un positionnement tactique à l'intérieur du PS, qui lui faisaient présenter Hollande comme un homme de droite pendant la primaire socialiste, ne l'aient abandonnées.

Toujours est-il qu'elle comptera objectivement parmi les complices, et même les premiers responsables d'une politique qui méprise souverainement le mandat que le peuple a donné à Hollande en 2012 et qui ne cesse de taper sur les catégories populaires, les services publics, la protection sociale et les droits des travailleurs au nom d'un néo-libéralisme échevelé. 

Jamais un président et un gouvernement PS n'avait tourné à ce point le dos aux valeurs historiques de la gauche.

Cet article du Moniteur n'est guère rassurant pour les fonctionnaires: sous l'impulsion de la ligne droitière Valls-Hollande, et de la volonté de réduire drastiquement la dépense publique, il est à craindre que Marylise Lebranchu cherche à introduire plus encore dans la fonction publique des logiques de management, de prime au mérite et à l'évaluation individuelle.  

 

Marylise Lebranchu veut revoir l’avancement à l’ancienneté des agents

28 août 2014, PAR Raphaël Moreaux

http://www.acteurspublics.com/img/uploaded/article/2014-08-53ff2545f038b.jpg

La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, à la sortie du Conseil des ministres du 27 août - © PLV/SIPA

Simplification, attractivité et mobilité des fonctionnaires seront au cœur des négociations de rentrée avec les syndicats. La ministre de la Fonction publique dit vouloir “revoir les mécanismes d’avancement à l’ancienneté des agents pour mieux reconnaître les mérites des agents”.

Sept mois de discussions pour préparer “l’avenir de la fonction publique”. C’est le programme chargé de Marylise Lebranchu, qui compte engager “une profonde rénovation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations, et une réforme de la gestion des ressources humaines”, a souligné la ministre de la Fonction publique au Conseil des ministres du 27 août [Cliquez ici pour accéder au compte rendu du Conseil].

Les négociations avec les syndicats doivent se dérouler jusqu’en mars 2015 et démarreront dès le 9 septembre [cliquez ici pour lire notre article “Tout ce qui attend les fonctionnaires à la rentrée]. Marylise Lebranchu a présenté à l’Élysée la feuille de route des discussions autour de trois thèmes centraux :“la simplification de la gestion des ressources humaines de l’État”“le développement de la mobilité entre fonctions publiques” et “le renforcement de l’attractivité de la fonction publique”.

Simplification, mobilité, rémunérations

Côté simplification, la diminution du nombre de corps de fonctionnaires, l’harmonisation des règles de gestion des ressources humaines et la “réduction du poids de la gestion strictement statutaire au bénéfice du « droit souple » et de la négociation collective” seront au cœur des débats.

Reprenant les conclusions du rapport Pêcheur sur la mobilité “transfonction publique” [cliquez ici pour lire notre article “Créer un statut d’emploi « transfonction publique »”], la ministre entend “donner un même cadre aux métiers communs entre l’État et les collectivités”. Objectif : “créer des parcours alternés et fluides et mutualiser les formations”, tout en “tirant les conséquences de la décentralisation et de la prochaine réforme de l’organisation territoriale”.

Quant à l’attractivité de la fonction publique, elle se heurte à l’un des sujets les plus épineux des négociations : celui des rémunérations et des primes, alors que les salaires des agents sont gelés depuis l’été 2010. Marylise Lebranchu propose notamment de revoir les mécanismes d’avancement à l’ancienneté “pour mieux reconnaître les mérites des agents”, et de“desserrer” l’échelle de rémunération “en intégrant une partie des primes dans la rémunération indiciaire”.

Qualité de vie au travail

En parallèle à ces discussions au long cours, l’agenda social de la ministre de la Fonction publique comprend deux autres chantiers importants. Des négociations sur la qualité de vie au travail sont prévues pour durer jusqu’en novembre prochain. Elles porteront notamment sur “l’organisation du travail”,“les démarches participatives et collectives” au sein des services et “le droit d’expression des agents”.

Les conséquences de la réforme territoriale sur les agents publics seront également discutées entre la ministre et les syndicats, Marylise Lebranchu souhaitant “mettre en place des dispositifs d’accompagnement personnalisés des agents subissant l’impact des réformes” [cliquez ici pour lire notre article “Marylise Lebranchu répond aux questions des agents sur la réforme territoriale”]. Un dossier brûlant pour lequel “une instance spécifique de dialogue social sera créée auprès du Conseil commun de la fonction publique”,a indiqué la ministre.

Raphaël Moreaux

http://www.acteurspublics.com/2014/08/28/marylise-lebranchu-veut-revoir-l-avancement-a-l-anciennete-des-agents

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 07:57

Macron Le Figaro

 

ELLE EST PAS BELLE LA VIE? QUAND VOUS GAGNEZ PLUS DE 10000€ PAR MOIS ET QUE VOUS ETES LE CHOUCHOU DU MEDEF... 

 

Emmanuel Macron,ancien banquier de Rothschild, fait son entrée dans la nouvelle cuvée gouvernementale.

Veuillez cliquer sur son titre ci-dessous pour accéder à l'article qui vous est offert. Ce faisant, vous autorisez Mediapart a vous tenir informé de ses publications. Votre adresse e-mail ne sera pas divulguée.

Arnaud Montebourg remplacé par Emmanuel Macron : c'est le grand symbole du remaniement. L'ancien banquier de Rothschild, secrétaire général adjoint de l’Élysée pendant deux ans, est nommé ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique (photo ci-dessus, crédit Reuters).

 

A lire aussi: Rothschild, une banque au cœur du pouvoir

Depuis Georges Pompidou, c'est une règle. La banque Rothschild est installée au cœur de la République, au croisement des affaires et de la politique. Dans le livre Rothschild, une banque au pouvoir, notre consœur Martine Orange mène une enquête fouillée sur une institution qui a retrouvé toute sa puissance. Parmi les acteurs croisés, Emmanuel Macron. Nous en publions des extraits.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 06:45

Abdelhak Goradia, Algérien de 51 ans, est mort d'«asphyxie» lors de son transfert vers l’aéroport de Roissy dans un fourgon de police, le 21 août. Ses proches affirment avoir vu des hématomes sur son visage. «Même à un animal, on ne fait pas ça !» dit son neveu, alors que les policiers sont suspectés de mauvais traitements et que les associations s'indignent. Une information judiciaire a été ouverte.

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 13:20

Clotilde Mathieu

L’Humanité – Jeudi 14 Août 2014

 

austerite

 

Sans surprise, la croissance française est restée en rade. Le gouvernement révise ses prévisions et demande à Bruxelles l’autorisation pour laisser filer les déficits publics.

La panne est confirmée.

Comme au premier trimestre, l’encéphalogramme de la croissance française est resté coincé sur le zéro, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en publiant jeudi matin les chiffres du deuxième trimestre. Lesquels ont balayé les pronostics du gouvernement.

Dans une tribune publié dans Le monde, le ministre des Finances s’est donc résigné en admettant que la France n’atteindra que 0,5% de croissance cette année, contre un objectif initial de 1%, et ne croit pas pour 2015 à un chiffre «très supérieur à 1%». Profitant sans doute de la déconvenue du modèle allemand, dont la croissance allemande a carrément franchi la ligne rouge en reculant de 0,2% au deuxième trimestre, Michel Sapin a renvoyé les responsabilités vers Francfort, siège de la BCE, et Bruxelles, celui de la Commission européenne.

«L’Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. La France pèsera en ce sens», écrit-il en demandant également d'«adapter le rythme de la réduction des déficits publics à la situation économique actuelle».  Car le gouvernement n’est pas en mesure de tenir ses objectifs de réduction des déficits. Si le ministre promet qu’il ne tentera pas de combler les nouvelles brèches dans ses finances par des augmentations d’impôts, il n’a toutefois pas remis en cause les 50 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques, ni le pacte de responsabilité.  Or, explique Eric Aubin, secrétaire confédéral de la CGT, « il n’y a aucune surprise. Nous avons alerté sur les conséquences que produirait la politique d’austérité. Entre 2010 et 2013, le pouvoir d’achat a reculé de 3,3% et tout le monde s’accorde à dire que la consommation est le principale moteur de la croissance. Les solutions proposées par le gouvernement pour y remédier comme la baisse des cotisations sociales pour les salariés ne sont que des usines à gaz ». Pour le responsable syndical, seule une augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions peut permettre d’éviter la catastrophe. D’autant que « le gouvernement a la capacité d’agir, en revalorisant le Smic ou encore en déclenchant des négociations salariales dans les branches ».

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 13:11

pierre laurent

 

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF - FDG

 

 

Démission du gouvernement : "l'échec sera une nouvelle fois au rendez-vous"

La démission du gouvernement Valls est un terrible constat d'échec. La politique mise en œuvre depuis cinq mois n'obtient aucun résultat.

La France s'enfonce dans la crise parce qu'elle s'enfonce dans l'impasse de l'austérité, de la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des cadeaux sans contrepartie aux dividendes et au capital. Incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes sur cette politique, Manuel Valls vient pourtant de recevoir le mandat du Président de la République de persévérer avec une équipe à sa botte, plus droitière encore.

L'autoritarisme et la fuite en avant sont donc la seule ligne de conduite de l'exécutif. L'échec sera une nouvelle fois au rendez-vous. Il n'est pas possible de laisser faire car le prix à payer pour le pays est déjà et sera plus lourd encore.

Devant tant de dogmatisme et d'inconscience, de mépris pour les électeurs, les paroles critiques, si justes soient-elles, ne suffiront pas.

Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique, avec une autre équipe, décidée à renouer avec les exigences de redressement social et de justice fiscale, de lutte contre les gâchis de la finance, de créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, de refondation démocratique de la République.

J'appelle dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s'annoncent, et à la construction d'un projet politique de gauche alternatif

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 07:43

A l'unisson des autorités officielles, depuis plusieurs semaines, journaux, radios, télés commémorent la Libération, et tout particulièrement la Libération de Paris.

Devoir de mémoire face à une période odieuse, trouble et héroïque dont les témoins s'effacent, envie d'imaginer le passé pour se faire peur, de revivre avec une curiosité inquiète ou malsaine les violences, les bassesses et les crimes, besoin de vibrer par procuration devant un Courage, un Salut, une Grandeur, et un Enthousiasme collectif qui ne sont plus de saison, nécessité pour le pouvoir politique (en particulier le monarque présidentiel, ses ministres et sa cour anxieuse) sans projet collectif, sans dignité autre qu'affectée, sans sincérité, sans légitimité populaire, sans foi en son pouvoir de changer la vie et de résorber les maux du temps (chômage, inégalités...), de se relégitimer en instrumentalisant le Passé, en s'emparant symboliquement d'une continuité improbable avec les artisans de la Libération, en prétendant, comme toute les franges de notre société enflées de bonne conscience démocratique née de l'indifférence et de la volonté d'auto-aveuglement, en être les dignes héritiers: ce ne sont pas les mobiles qui manquent pour consacrer des flots de paroles et des masses de coûteuses cérémonies commémoratives, avec salut aux drapeaux, feu d'artifice, itou, itou, à cette Libération de la France.

Dans la plupart des cas, dans les médias, on s'arrête sur les détails factuels - le "qui? quoi? comment?" - mais, curieusement, jamais sur le "pourquoi?" . A croire que la réponse serait évidente et se résumerait à une question patriotique: libérer notre pays d'une odieuse occupation étrangère. Bien sûr, c'était là l'objectif premier et le plus fédérateur. 

Mais en réalité, ce que l'on n'interroge guère, ce que l'on ne rappelle guère, ce sont les idéaux de la Résistance: la Souveraineté du Peuple et la démocratie politique et sociale complète, le droit au bonheur et à la dignité pour tous grâce à la Sécurité Sociale Universelle et aux Retraites, le droit universel à l'éducation, à la culture, et au loisir, le droit au travail et le droit du travail pour affranchir le travailleur des féodalités économiques, la lutte contre les inégalités, le pouvoir d'influence dangereux pour la démocratie des banques et des trusts compromis dans la collaboration, car l'argent n'a pas d'odeur, les nationalisations de Services et d'Industries d'intérêt général.

Comment s'en étonner à une époque où l'on attaque progressivement mais implacablement le caractère protecteur du droit du travail, du système des Retraites, de la Sécurité Sociale et du système public de Santé, on l'on réduit le budget de la culture et soumet aux impératifs de la rentabilité les artistes et intermittents du spectacle, où l'on sacrifie sur l'autel du libre échange et du dumping social notre industrie, nos emplois et notre souveraineté économique, où l'on consent très bien à l'augmentation des inégalités, à la souffrance de 8 millions de chômeurs et de 5 millions de pauvres en se donnant pour seuls objectifs la réduction des déficits et la baisse du coût du travail, c'est à dire des salaires et des solidarités, pour complaire aux agences de notation, aux organismes technocratiques de Bruxelles, et aux amis du MEDEF?

Quel danger pour les médias et les partis de gouvernement au service des puissances d'argent et de la pensée unique néo-libérale de rappeler les valeurs fondatrices du Conseil National de la Résistance et de la restauration de la République à la libération à une époque où l'on compte pour chose négligeable le droit souverain du peuple français de se gouverner lui-même, en dessaisissant ses représentants du pouvoir de dire le droit et de décider des politiques sociales et économiques avec cette dictature pro-capitaliste de l'Europe que l'on continue à bâtir et supporter, avec la mise en place du Traité budgétaire européen et du Grand marché transatlantique!  

Quelle honte de rappeler les intentions, les espoirs et objectifs sociaux de la Résistance dans un temps où les politiques substituent à la Parole porteuse d'idées et d'intentions la communication mensongère et vide méprisant ses destinataires!

Quelle tristesse d'évoquer le combat anti-fasciste des Partisans et Maquisards quand, à force de médiocrité et d'impuissance voulue, de renoncement sur les valeurs républicaines, de légitimation par l'acte et la parole du discours d'intolérance et de stigmatisation, on laisse devenir un parti d'Extrême-Droite, le Front National, constitué à la base par des nostalgiques de la Collaboration, de la Révolution Nationale ou du Fascisme, le premier parti de France par le nombre de voix obtenus aux dernières élections nationales...

70 ans après, de la flamme de la Résistance, il ne nous reste que la cendre, le Musée Grévin, et les cérémonies consensuelles et à moitié vidées de leur sens.

Notre République n'a plus rien de sociale et de réellement démocratique. Les responsables politiques du PS et de l'UMP n'ont ni le sens de l'indépendance nationale, ni le souci de la souveraineté populaire, du progrès social, et du combat contre le pouvoir corrupteur et asservissant de l'argent et des féodalités économiques avec lesquelles ilscollaborent sans trop de problème de conscience.  

C'est pourquoi il est plus important que jamais de rappeler les valeurs de la Résistance, et de se souvenir que les résistants n'étaient au départ qu'une poignée de têtus et de croyants, pour que les citoyens retrouvent l'esprit de résistance et de critique, de solidarité et d'espoir, une foi en leur pouvoir de transformation politique et sociale.

La Libération est toujours une tâche à entreprendre.

Ismaël Dupont  

 

A lire aussi: le billet d'humeur de notre camarade du Front de Gauche Loïc Digaire "Commémorations 2014" sur le blog de Médiapart: 

http://blogs.mediapart.fr/blog/loic-digaire/150814/commemorations-2014

http://youtu.be/QMFC36x21Vo



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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 06:04

PCF Front de Gauche

 

M. Sapin, le ministre « ami de la finance », a décidé de ramener de 1,25 % à 1 %, nouveau plus bas historique, le taux d'intérêt du livret « A », produit d'épargne le plus populaire en France.

Certes, c'est moins bas que ce que préconisait le gouverneur de la Banque de France (0,75%). Et il est vrai que, à 1 %, le taux servi demeure supérieur à l'augmentation en rythme annuel de l'indice des prix hors tabac, tombé à 0,3 % en juin.

Cependant cette faible inflation exprime, surtout, la déficience de l'activité économique due au chômage, aux salaires et traitements insuffisants, à la politique d'austérité aggravée. Nombre d'observateurs parlent désormais d'un risque de déflation, le pire mal que puisse connaître l’économie.

Et le calcul expressément fait par l’Élysée et Matignon de tenter de soutenir un peu la demande intérieure, si atone, par une moindre épargne des ménages, au lieu d'une sortie de l’austérité, risque d'accentuer le climat d'insécurité sociale pour nombre de familles aux revenus modestes et moyens, sans du tout relancer la consommation, le logement et la croissance.

Surtout, cette décision rend relativement plus rémunérateurs encore les placements sur le marché financier. Le risque existe alors que, au lieu de favoriser une reprise du secteur de la construction, frappé de marasme du fait, notamment, du refus de relancer le logement social, la baisse du taux du livret « A » suscite, de la part des détenteurs les plus aisés, leur report vers les actions et obligations. Est-ce cela que M. Sapin appelle « la bonne finance » ?

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 16:27

COMMUNIQUE DU FRONT DE GAUCHE

(PCF, PG, Ensemble, GU, PCOF, République et Socialisme)

Exigeons immédiatement la fin de l’agression israélienne et du blocus de Gaza !

Agissons pour le droit du peuple palestinien à un Etat souverain !

Manifestons samedi 9 août !

 Depuis 7 ans, le peuple palestinien à Gaza, est soumis à un blocus inacceptable et soumis à des agressions barbares de l’état colonialiste israélien, qui viole impunément le droit international et qui ne respecte aucune des résolutions de l’ONU depuis 1948.

Depuis le 8 juillet, les écoles (y compris celles administrées par l’ONU et accueillant des réfugiés palestiniens au sein de leur propre pays), les marchés, les hôpitaux ont été l’objet de bombardements quotidiens, la seule centrale électrique de Gaza a été mise hors d’état de fonctionner et les victimes civiles se sont multipliées (75% des morts).

Israël cherche en fait à rendre impossible l’établissement d’une paix durable, en tentant en particulier d’empêcher la constitution d’un gouvernement palestinien d’union nationale.

Le gouvernement français qui s’est constamment aligné sur la position du gouvernement d’Israël s’est rendu complice des crimes de guerre de cet état. Il a tenté tout récemment de faire croire qu’il s’insurgeait contre les massacres de populations civiles alors que ceux-ci durent depuis le début du conflit.

François Hollande a parlé d’agir mais n’a demandé aucune sanction à l’égard d’un état qui viole le droit international alors que dans le même temps des sanctions à l’égard de la Russie ont été prises. Pire, le gouvernement a tenté de transformer,aux yeux de l’opinion publique, les mouvements de solidarités avec la Palestine en manifestations antisémites. Il a mêmestigmatisé la jeunesse des quartiers populaires.

Le Front de gauche dénonce ces tentatives de criminalisation du mouvement de solidarité et demande l’arrêt des poursuites engagées contre Alain Pojolat, membre du NPA, pour avoir, malgré l’interdiction de la préfecture de police, continué à appeler à manifester en solidarité avec le peuple palestinien comme l’ensemble des organisations qui appelaient à cette manifestation.

Dans le même temps, le gouvernement laisse faire la Ligue de défense juive, groupuscule d’extrême droite raciste et violent.

Il serait temps que le gouvernement retrouve la voie traditionnelle de la France en faveur d’une diplomatie de soutien à l’égard de la Palestine et d’une paix juste et durable permettant de garantir la sécurité de tous les peuples de la région.

Le Front de gauche participe aux mobilisations de soutien au peuple palestinien et se félicite de la solidarité qui s'exprime dans tout le pays et dans le monde. Il appelle toute la gauche à réagir, et toutes les personnes éprises de paix et de justice à poursuivre leur mobilisation. Il faut rompre l’isolement dont souffrent les palestiniens au plan international à l’exception de quelques actes diplomatiques justes de plusieurs pays d’Amérique latine.

Il n’y aura pas de cessez le feu durable sur la base du statu quo. Une paix juste et durable appelle la levée du blocus de gaza, le retrait des troupes Israéliennes des territoires occupés illégalement, la libération des prisonniers palestiniens et notamment de Marwan Bargouthi, et la reconnaissance d’un état palestinien souverain dans les frontières de 1967 avec Jérusalem est comme capitale.

Le Front de gauche appelle

- à manifester samedi 9 août avec le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

- à exiger du gouvernement français qu’il agisse pour que des sanctions soient prises au plan commercial avec Israël en France et en Europe qui doit rompre les accords d’association avec l’Etat d’Israel 

-  à faire signer l'Appel lancé par 100 personnalités européennes et françaises à mettre sous protection internationale  le peuple palestinien, et qui a recueilli à ce jour près de 30 000 signatures ;

- à développer des initiatives locales : rassemblements, délégations en préfecture et auprès des autorités 

 

Paris le 6 août 2014

 

bandeau Front De Gauche

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 05:38

Humanité dimanche du 17 juillet 2014

Jean Christophe LE DUIGOU

 

Le premier ministre l’a confirmé, le gouvernement veut mettre rapidement à l’ordre du jour une réforme des seuils sociaux. Le patronat la revendique depuis des décennies. Le gouvernement s’apprête, sous couvert de « négociations sociales » à la lui accordé. François Rebsamen, ministre du travail, avait lancé le bouchon  fin juin. L’obligation de mettre en place un Comité d’Entreprise au moment où la société passe le cap des 50 salariés serait suspendue. Celle d’organiser l’élection d’un délégué du personnel à partir de 11 salariés n’existerait plus non plus pendant 3 ans.

Les arguments du patronat sont archiconnus. Ils ont été relayés à de multiples reprises dans des rapports contestés comme celui  d’Edmond Malainvaud en 2004 et celui de Jacques Attali en 2008. « Grossir implique des coûts plus que proportionnels à l’augmentation du nombre de salariés», lisait-on dans ces textes. Les entreprises n’auraient pas toutes les moyens pour se le permettre. De là en faire la cause supposée d’un déficit de croissance des petites et moyennes entreprises !

Il ne s’agit pas de nier que le franchissement des seuils peut avoir un coût. C’est le cas de l’augmentation de certaines contributions assises sur les salaires, comme la cotisation pour la formation professionnelle ou la contribution pour le logement des salariés. Il y a un second coût représentant moins de 1% de la masse salariale lié au fonctionnement des institutions représentatives des salariés (Comité d’entreprise ; Comité Hygiène et sécurité ; délégués du personnel) ainsi qu’au temps consacré à la négociation (salaires et autres négociations obligatoires).

Mais, si l’on suit ce raisonnement, ce n’est pas un moratoire que les chefs d’entreprise demandent, c’est une révision à la hausse de ces seuils sociaux. Du reste, le moratoire, sous une certaine forme existe déjà. A partir du moment où elles dépassent un seuil pendant un ans, les entreprises ont 3 ans, à compter de ce franchissement pour se conformer à la règle.

Pourtant les études sérieuses mettent en évidence un effet quasi nul d’une réforme des seuils sociaux sur l’emploi. Une étude de l’INSEE, qui fait autorité en la matière, parue fin 2011, estime que « l’absence des seuils de 10,20, 50 salariés n’auraient que peu d’effet sur la taille des entreprises même lorsque l’on utilise la source avec lesquels les faits sont les plus marqués ». Selon cette étude, la proportion d’entreprises entre 0 et 9 salariés diminuerait de 0,4 points, tandis que la proportion d’entreprises entre 10 et 19 salariés augmenterait de 0,2 points. Autrement dit, l’effet sur l’emploi serait totalement marginal. « Il n’y a pas de gisement d’emplois important dans cette révision des seuils sociaux » confirme, pour sa part Gérard Cornilleau, économiste à l’OFCE.

Pas étonnant car raisonner, pour les seuils sociaux, en termes de couts, c’est oublier que le salarié embauché au-delà des seuils crée un surplus de valeur ajoutée qui est bien supérieur au coût qu’il induit pour l’entreprise. C’est oublier aussi qu’une meilleure représentation du personnel est source d’efficacité économique et que les dépenses correspondantes sont plus que compensées par un meilleur fonctionnement de l’entreprise. Ce n’est donc pas tant l’impact des seuils sociaux sur l’emploi dont il faut débattre que de l’absence de représentation des salariés dans les petites entreprises. Les salariés allemands n’ont-ils pas droit à des institutions représentatives du personnel dès que l’entreprise atteint 5 salariés ?

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 05:34

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En retoquant  l'article premier du budget rectificatif de la sécurité sociale, qui proposait un allègement des cotisations salariales, le Conseil constitutionnel vient de réduire en cendre le pacte de responsabilité. 

 

Pour mieux faire passer la pilule des 41 milliards d'euros versés, sans la moindre contre-partie, aux entreprises, le gouvernement avait proposé un dangereux "volet social" sous la forme d'un allègement des cotisations sociales. Derrière le rideau de fumée d'un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, il était surtout question d'une nouvelle attaque visant le financement de la sécurité sociale. Pour les retraites, la protection sociale et l'assurance maladie, cette décision était particulièrement régressive.

 

Pour sauver la face, le gouvernement vient d'annoncer, pour la rentrée, " des mesures alternatives de même ampleur".  Le pacte de responsabilité n'a pas été proposé aux Français lors de la dernière campagne présidentielle. Il conduit le pays à la catastrophe. Emploi, croissance, dette publique, les objectifs fixés par Hollande et Valls ne sont pas atteints. D'un coté, toujours plus d'efforts pour le monde du travail sans que rien de positif n'apparaisse à l'horizon, de l'autre toujours plus de cadeaux à un patronat qui en demande toujours davantage. Tout cela plonge le pays dans une crise économique et sociale d'un niveau inégalé. Alors que l'exécutif prépare l'opinion publique à une nouvelle cure d'austérité, et alors que Berlin vient de réaffirmer à la France sa volonté de ne rien lâcher, la solution passe par un changement de politique permettant le redressement du pays. 

 

Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse. Notre pays n’est pas condamné à l’austérité à perpétuité. Une nouvelle espérance peut naitre des défis à relever.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

 

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