Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 19:57
Compte rendu du Conseil Municipal de Plouigneau par Roger Héré, conseiller municipal d'opposition PCF-Front de Gauche

Compte-rendu du conseil municipal du 13 septembre 2017

Début du conseil : 19h.

1° Compte rendu de séance du conseil du 23 juin 2017:

Pour les mêmes raisons que d'habitude (absence de compte rendu réel) l'opposition s'abstient sur ce point.

2° Renonciation à la taxe d’aménagement

Roger Héré indique que, comme les années précédentes, et par pure raison idéologique, la majorité municipale renonce à percevoir la part communale de la taxe d’aménagement.

Pourtant les habitants des nouvelles constructions bénéficient des accès aux réseaux qui ont été financés par les contribuables ignaciens.

B.le Vaillant indique que la taxe n’a pas été appliquée précédemment et que dès lors il n’y a pas lieu, selon lui, de la percevoir.

Abstention de l’opposition.

3° Transferts de compétences : PLU, eau et assainissement, tourisme, rapport du CLET

La commission locale d’évaluation des transferts de charges de Morlaix Communauté a établi deux rapports,

- le 3 avril 2017 pour les compétences PLU et Tourisme-Sensation Bretagne,

- le 17 mai 2017 pour la compétence eau et assainissement.

Le rôle de cette commission est de quantifier les transferts de compétences réalisés et de calculer les attributions de compensation par la communauté d’agglomération aux communes.

- Rapport du 3 avril 2017. Il concerne le transfert du responsable d’urbanisme de Morlaix à Morlaix Communauté à compter du 1er avril 2017 (accord intervenu entre eux), et le réseau Sensation Bretagne qui concerne les communes de Carantec, Locquirec et Plougasnou.

- Rapport du 17 mai 2017. Il concerne le transfert des biens et équipements utilisés par les communes à la communauté d’agglomération, pour l’eau et l’assainissement et la situation financière des communes pour ces équipements

Pour Plouigneau, l’attribution de compensation (pour perte de trésorerie) à verser par Morlaix Communauté est évaluée à 118 440,42 €.

Roger Héré fait observer que le compte-rendu de la commission d’évaluation du 17 mai 2017, joint en annexe, ayant à son ordre du jour le règlements des impacts financiers pour l’Eau et l’assainissement, ne mentionne aucun représentant de la commune de Plouigneau, aussi bien parmi les présents, que les absents excusés ou ayant donné pouvoir. Il s’étonne de cette situation, dans la mesure où les enjeux pour la commune ne sont pas mineurs (118 000 €) et en demande les raisons. Il demande par ailleurs des précisions sur le montant de 118 440,42 € attribué.

Après hésitation, la secrétaire de mairie indique que l’attribution de compensation est faite au titre de la perte de taxe professionnelle, et accordée aux communes depuis le transfert à Morlaix-Communauté.

Quant à l’absence à la réunion de la commission, B. Le Vaillant, agacé, indique qu’il y a plein de choses à faire et qu’on ne peut pas être partout !

L’opposition, malgré les remarques, indique qu’elle ne s’opposera pas, bien entendu, à l’attribution de compensation à la commune.

4° Tarifs ALSH

Modification de la grille de tarifs pour tenir compte d’une remarque de la CAF. Modification du seuil du quotient familial entre la deuxième et la troisième tranche (650 € au lieu de 599 €)

Accord

5°Création d’une chambre funéraire

Demande de création déposée par la Sté Bretagne funéraire.

Emplacement prévu : zone de Kerbriant, 1 rie Rideller (terrain devant l’ancien garage Lavanant).

Capacité d’accueil : 30 personnes.

Odette Colas demande si une salle de cérémonie est prévue. Mme le Maire répond par la négative.

Accord

6°Dénomination de voies

- rue de la Grande Roche entre RD 712 et le lieudit La Grande Roche.

- rue de l’hippodrome, depuis cette même rue jusqu’au Parc de Langolvas.

Accord

 

7° Compte rendu des décisions prises par délégation du conseil

Johnny Délépine précise que le montant total, à ce jour, des travaux du futur atelier communal (hangar Jopic) s’élève à 85 000 € HT, et que le chantier devrait être terminé pour la fin de l’année.

Questions diverses

- la mairie évoque l’idée d’un versement de soutien aux victimes de l’ouragan Irma, et propose de verser une somme de 500 €. Roger Héré estime que la somme est tout à fait symbolique et que cela paraît un peu pingre. Mme le Maire dit qu’on reverra plus tard s’il y a lieu de faire plus.

- Roger Héré demande où en est le projet de modification du carrefour de la rue des Pins qu'il avait demandé dans un précédent conseil. Johnny Délépine répond qu’il y a des hésitations mais qu’ils y a des avis divergents sur le sujet y compris dans la population. Il indique que la réflexion est néanmoins toujours en cours.

- Joëlle Huon demande où en en est le renouvellement des CAE (contrats aidés). La secrétaire de mairie répond que seul celui de la bibliothèques est incertain pour le moment.

Fin du conseil  : 19 h 45

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 19:03
Les groupes AFPS de Morlaix et de Brest invitent nos amis palestiniens du camp de Jalazone Mousa et Youssef le jeudi 14 septembre au bar des deux Rivières à Morlaix et le samedi 16 septembre à BREST. Le PCF invite ses adhérents à les rencontrer à Brest le 14 septembre à 12h
Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix
19, rue Waldeck Rousseau
29600-Morlaix
 
 
 
 
------------------------------ ------------------------------ ---- INVITATION -------------- ------------------------------ ----------------------

L’AFPS du Pays de Morlaix soutient depuis 2016 « L’Association pour la réhabilitation des personnes handicapées » et le Centre Al Karama qui agissent pour la population du camp de réfugiés de Jalazone en Cisjordanie occupée. Situé à 7 km au nord-est de Ramallah, le camp de Jalazone est le lieu de vie de 16 000 habitants, soit l’équivalent de la population de Morlaix.

« L’association s’est donné comme but principal de favoriser l’intégration sociale dans la communauté du camp des personnes en situation de handicap. Elle leur apporte une aide précieuse en rééducation physique, en ergothérapie, en orthophonie. Elle fournit aussi des prothèses et appareils de rééducation. Malgré le manque cruel de moyens financiers, elle soutient aujourd’hui environ 450 personnes. »

Invités par l’Afps de BrestMousa Anbar et Youssef Sabahmembres du comité populaire des habitants de Jalazone viennent dans notre région présenter les conditions de vie et les difficultés rencontrées dans le camp de Jalazone. L’occasion pour nous d’échanger avec eux sur ce que les réfugiés palestiniens attendent (ou pas) des projets et des partenariats solidaires mis en place par le mouvement de solidarité en France et de vous parler du projet mis en place en Pays de Morlaix.

Nous sommes heureux de vous inviter à une rencontre avec nos amis palestiniens LE JEUDI 14 SEPTEMBRE à partir de 20 h autour d’un pot de la solidarité au bar des Deux rivières dans le quartier de la Madeleine à Morlaix.

PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest

Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr


                                             INVITATION                 

Cette semaine, le groupe local de l’AFPS reçoit ses partenaires palestiniens du camp de réfugiés de Jalazone, en Cisjordanie. Moussa et Youssef, deux responsables de l’association de soutien aux personnes âgées du camp, dans le cadre d’un partenariat, ils seront à Brest du 13 au 18 septembre. Sur la base de l’appel du Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, le groupe de l’Association France-Palestine Solidarité et la section du Pays de Brest du PCF organisent  une  rencontre fraternelle entre militants brestois  et invités palestiniens.

Ce sera aussi l'occasion de découvrir la vie dans le camp de réfugiés de Jalazone et le partenariat de l'AFPS avec leur association « Palestinian Aged Friends Charitable Society » .

 

L’exécutif de la section PCF du Pays de Brest invite les adhérents du PCF et leurs amis  à une rencontre conviviale avec nos amis palestiniens le jeudi

14 septembre  à 12 h au

6 rue André Berger à BREST tram ST MARTIN

Nous vous invitons à participer à cette rencontre, pour assurer à nos visiteurs l’accueil brestois qu’ils méritent et, de notre côté, pour mieux connaître leur réalité et contribuer à l’amitié entre les peuples.

 

Jalazone et l'association Palestinian Aged Friends Charitable Society

Le groupe AFPS de Brest a lancé en 2012 un projet de partenariat avec l’association« Palestinian Aged Friends Charitable Society », qui vient en aide aux personnes âgées du camp de réfugiés de Jalazone, à 7km au nord-est de Ramallah en Cisjordanie. Créé suite à la création de l’Etat d’Israël et de la fuite de la population devant la violence des milices sionistes, il s’étend sur environ 25 hectares et compte aujourd’hui plus de 10.000 habitants. Situé en zone C, en Cisjordanie occupée, sous autorité israélienne complète, il reçoit toutefois l’appui de l’UNRWA (l’office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé. L’éducation, le chômage des jeunes, l’accès à l’eau et aux soins médicaux sont les problèmes majeurs du camp.

Le but de l’association est de rendre des services de première nécessité (fourniture de repas, de médicaments, partenariat avec le centre de réhabilitation soutien psychologique, réhabilitation des logements, activités de loisirs...) aux personnes âgées du camp de réfugiés (et éventuellement des villages alentours) et de rompre leur isolement.

Les groupes AFPS de Morlaix et de Brest invitent nos amis palestiniens du camp de Jalazone Mousa et Youssef le jeudi 14 septembre au bar des deux Rivières à Morlaix et le samedi 16 septembre à BREST. Le PCF invite ses adhérents à les rencontrer à Brest le 14 septembre à 12h
Les groupes AFPS de Morlaix et de Brest invitent nos amis palestiniens du camp de Jalazone Mousa et Youssef le jeudi 14 septembre au bar des deux Rivières à Morlaix et le samedi 16 septembre à BREST. Le PCF invite ses adhérents à les rencontrer à Brest le 14 septembre à 12h
Partager cet article
Repost0
12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 19:47
Journées du Patrimoine: exposition à la maison du peuple de Morlaix "40 ans de sport en entreprise", la FSGT, le sport corpo à Morlaix
Maison du Peuple de Morlaix

Maison du Peuple de Morlaix

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 13:07
photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo de Julien Tanguy, secrétaire de l'UL CGT, qui a prononcé le discours de la CGT et rendu hommage en demandant une minute de silence, à René Saout (Pierre-Yvon Boisnard)

photo de Julien Tanguy, secrétaire de l'UL CGT, qui a prononcé le discours de la CGT et rendu hommage en demandant une minute de silence, à René Saout (Pierre-Yvon Boisnard)

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont - discours tonique de Sébastien Menès pour Sud Solidaires

photo Ismaël Dupont - discours tonique de Sébastien Menès pour Sud Solidaires

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo de Patrick et Serge par Pierre-Yvon Boisnard

photo de Patrick et Serge par Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Georges Le Duff

photo Georges Le Duff

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

photo Ismaël Dupont

Morlaix: 1100 personnes défilent contre la politique anti-sociale de Macron ce mardi 12 septembre et ses ordonnances qui dynamitent le droit du travail en précarisant toujours davantage les salariés!
Morlaix: 1100 personnes défilent contre la politique anti-sociale de Macron ce mardi 12 septembre et ses ordonnances qui dynamitent le droit du travail en précarisant toujours davantage les salariés!
le stand du PCF avec les programmes de la fête de l'Huma, les décryptages de l'Humanité, les autocollants et tracts du Parti Communiste, à côté du stand de la CGT où se signait la pétition contre la loi travail XXL!

le stand du PCF avec les programmes de la fête de l'Huma, les décryptages de l'Humanité, les autocollants et tracts du Parti Communiste, à côté du stand de la CGT où se signait la pétition contre la loi travail XXL!

Jean-Luc Le Calvez - photo Ismaël Dupont

Jean-Luc Le Calvez - photo Ismaël Dupont

la tête de cortège avec Philippe de la CGT et son drapeau breton à droite

la tête de cortège avec Philippe de la CGT et son drapeau breton à droite

Morlaix: 1100 personnes défilent contre la politique anti-sociale de Macron ce mardi 12 septembre et ses ordonnances qui dynamitent le droit du travail en précarisant toujours davantage les salariés!

Morlaix était rouge de colère et de combativité ce matin! Des photos de notre ami Pierre-Yvon Boisnard et d'Ismaël Dupont sur une manif qui a réuni 1100 personnes (selon les Renseignements Généraux).

Et ce n'est qu'un début de mobilisation, réussi et prometteur car il y avait pas mal d'actifs grévistes dans la manif!

On va les mettre mal, les fondés de pouvoir du Medef que sont Macron, ses ministres, et ses députés, ceux qui se permettent d'insulter la population et de mener une politique de régression sociale encore inédite!

4000 à 6000 manifestants à BREST, 2500 à QUIMPER, plus de 500 à QUIMPERLE, 500 à CARHAIX, soit plus environ 10 000 manifestants à l'échelle du Finistère, ce qui est pas mal du tout vu le contexte et la période peu propice pour les premières sorties lycéennes et étudiantes.

Il y a eu ce matin 10 000 manifestants à Bordeaux, 8 à 10 000 à Rennes.  

A noter que les syndicalistes FO du Finistère étaient bien présents au côté de la CGT, de Solidaires, de la FSU, et des citoyens et partis politiques: PCF, France Insoumise, de nombreux militants et élus socialistes, les Verts, le NPA. 

A Morlaix, le PCF avait installé son stand place des Otages pour y donner le programme de l'Huma et d'autres brochures et autocollants.  

 

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 06:25
Désinformation caractérisée! 


Dans Le Télégramme, hier, Agnès Le Brun prétend que le passage au menu unique en février 2016 aurait permis de gagner 13 300€ grâce à une réduction de 40% de gaspillage alimentaire. 
Il y a en réalité une confusion savamment entretenue, et depuis le départ, pour brouiller les pistes, entre les effets du changement des règles de réservation des repas à la cantine (des parents qui ne préviennent pas assez vite de l'absence de leurs enfants un jour le midi doivent désormais payer le repas alors qu'avant la réservation se faisait le jour même) et ceux du passage au menu unique, qui fait que plein d'enfants ne mangent pas tout à fait à leur faim certains jours et que d'autres familles ont fait le choix de ne plus laisser leurs enfants à la cantine, certains jours ou tous les jours. 
Les 13 300€ d'économisés ont été économisés largement sur le dos des familles des élèves des écoles publiques primaires et maternelles de Morlaix .

L'effet positif du passage au menu unique, en forme de leurre, a surtout été pour Agnès Le Brun, qui a été nommée porte-parole de Nicolas Sarkozy pour les questions d'éducation pendant les Primaires de la droite, avant que son mentor raccroche avec la politique, car "elle ne paie pas assez"!
Le passage au menu unique n'a pas du tout été décidé (sans aucune discussion avec les parents ou avec l'opposition, sans débat dans le cadre de la commission enseignement ou du conseil municipal en amont) pour réduire le gaspillage alimentaire mais pour créer une polémique porteuse politiquement autour de l'Islam et de sa comptabilité avec la laïcité et les valeurs de la République. Alors que personne dans les écoles ne se plaignaient des plats de substitution (une omelette ou du poisson) qui étaient proposés aux enfants végétariens ou de culture d'origine africaine ou arabe, ne mangeant pas de porc.
 Alors que la cuisine centrale prépare aussi des plats différenciés pour d'autres structures et que cela ne pose aucun problème. 

La décision du Tribunal Administratif le mois dernier de casser la décision de passage au menu unique par le maire Les Républicains de Châlons-sur-Saône devrait permettre de réouvrir le débat pour une école qui tient compte de la réalité des familles et n'est pas rendue prisonnière des enjeux politiciens.  

Chalon-sur-Saône: la suppression des menus sans porc à la cantine décidée par un maire de droite en 2015 annulée... Et à Morlaix?

Menu unique dans les cantines scolaires de Morlaix: point de vue

Menu unique à Morlaix : "la majorité s'accroche à son bout de viande" (Le Télégramme)

Passage au menu unique à Morlaix dans les cantines scolaires: lettre de l'opposition à Agnès Le Brun et aux élus de la majorité, particulièrement ceux de la Commission Enseignement

Passage au menu unique dans les cantines scolaires de Morlaix avec suppression des adaptations pour les régimes sans porc et végétariens: intervention de Sébastien Portier pour les parents d'élèves de l'école Gambetta le 5 février devant la mairie

Passage au menu unique: Lettre des associations de parents d'élèves des écoles publiques de Morlaix au maire, Agnès Le Brun

Menu unique: 200 personnes devant la mairie de Morlaix le vendredi 5 février pour protester contre la décision de la droite morlaisienne (Le Télégramme et le Ouest-France)

Menus des cantines scolaires: avis de l'observatoire de la laïcité

Agnès Le Brun, trop c'est trop!

Désinformation caractérisée! Agnès Le Brun prétend que le passage au Menu Unique aurait réduit le gaspillage alimentaire et fait gagner 13 300€ depuis février 2016 à la ville

Cette lettre a été lue en Commission Enseignement du Conseil Municipal de Morlaix aujourd'hui. Elle a donnée lieu à des échanges entre les deux représentants de l'opposition, Sarah Noll et Ismaël Dupont, et ceux de la majorité.

On nous a justifié le passage au Menu Unique à partir d'arguments qui nous semblent très contestables:

- L'AMF recommande que les cantines favorisent "l'ouverture au goût et aux saveurs", du coup, il faudrait proposer à tous les enfants la possibilité de manger de la viande cuisinée à toutes les sauces et du porc (tous les cinq jours environ).

- Si les enfants mangent pas tout, ce n'est pas gravissime, si les parents retirent les enfants de la cantine, c'est qu'ils pouvaient s'organiser autrement.

- On a pas à imposer aux enfants les choix des parents (régime végétarien, régime alimentaire de fondement culturel ou religieux).

- Proposer des compléments/substituts occasionnels ou réguliers aux enfants qui ne mangent pas de porc ou qui sont végétariens afin d'assurer l'équilibre alimentaire de leur assiette serait discriminant. Servir des repas différents (en réalité, ce ne sont pas les repas qui sont différents, mais simplement ce qui vient avec les légumes et féculents) serait discriminant.

- Quand on ouvre la voie à la reconnaissance de la diversité des régimes alimentaires et aux spécificités des habitudes alimentaires, on donne des arguments pour adopter les contenus pédagogiques aux cultures différentes des enfants.

- L'école de la république, celle des "quatre Jules" (Ferry, Grevy, Simon, Favre), c'est la même proposition pour tous et le modèle de l'assimilation.

- "C'est en mangeant comme les autres qu'on s'intègre": cela n'appelle pas de commentaire...

En réalité, l'Association des Maires de France ne prescrit rien de bien défini en matière de menu unique ou d'adaptation des menus à la diversité des habitudes et des goûts et dit que la laïcité ne peut être invoquée en faveur du choix de l'un ou l'autre des scénarios, que la seule obligation des mairies est de proposer des menus équilibrés aux enfants.

On ne tient pas compte de l'objectif de rendre l'école accueillante pour toutes les familles, pour tous les enfants, de faire en sorte que tous les enfants puissent fréquenter la cantine et la pause du midi avec des repas nourrissants.

Par rapport au mode de décision, la majorité justifie le fait de ne pas en avoir discuté avec les parents, en Conseil Municipal en Commission Enseignement, laissant croire qu'il ne s'agit que d'une application des préconisations de l'AMF et d'une compétence du maire et des services.

Pour notre part, nous restons mobilisés pour défendre une école ouverte et tolérante pour tous, et école qui accueille bien tous les enfants, toutes les familles.

A Morlaix, le 25 février 2016

A Madame le Maire, Agnès Le Brun

Aux élus de la majorité municipale, tout particulièrement ceux de la Commission Enseignement

Pour nous, le rôle de l'école de la République, laïque, gratuite et obligatoire, est de faire réussir tous les enfants, d'être accueillante pour tous les enfants, toutes les familles, en créant des conditions de vivre ensemble qui permettent l'acquisition de connaissances permettant d'accéder à la compréhension du monde, à l'autonomie de pensée, et de valeurs communes, parmi lesquelles le respect de l'égale dignité des hommes dans leur diversité.

Dans le cadre du service de restauration scolaire, qui même s'il est facultatif d'un point de vue réglementaire, est indispensable pour les familles des enfants scolarisés à l'école, une mairie doit à notre avis poursuivre les mêmes objectifs.

C'est pourquoi nous avons appris avec consternation et colère trois jours avant les vacances de février la décision de passage au menu unique dans les écoles primaires et maternelles publiques de Morlaix se traduisant par la suppression des compléments alimentaires pour les enfants qui ne mangent pas de viande, ou pas de porc, voire même, dans le pire des cas, par le fait de pouvoir leur servir du porc ou de la viande même s'ils ne veulent pas, et ne peuvent pas en manger.

Ces possibilités alternatives pour les régimes sans porc et les régimes végétariens étaient pratiquées depuis des années, concernant un peu plus de 10 % des enfants. Elles ne posaient strictement aucun problème à Morlaix ni ne soulevaient de polémiques. Ces dispositions ne coûtaient rien de plus à la collectivité, s'appuyaient sur du pragmatisme, un esprit d'ouverture et de tolérance, sur la volonté d'accueillir tous les enfants, toutes les familles à l'école publique, en tenant compte des interdits alimentaires propres à certaines cultures, et en tenant compte aussi du végétarisme qu'ont adopté un certain nombre de familles et d'enfants en France.

Cette décision a été ressentie de manière très violente par beaucoup de familles ayant des enfants scolarisés dans les écoles publiques de Morlaix : elles ont considéré, à raison selon nous, que pour des raisons politiciennes et par souci de publicité, on voulait créer une polémique au préjudice de l'équilibre alimentaire des enfants et du sentiment de reconnaissance des musulmans de pratique ou de culture, ou des familles morlaisiennes issues de l'immigration et originaires du Maghreb, d'Afrique, du Proche-Orient. Elles ont senti qu'on voulait mettre en avant bruyamment une conception restrictive, intolérante, contraire à son esprit véritable, de la laïcité, que l'on pourrait formuler en forçant le trait dans des expressions que l'on entend trop souvent aujourd'hui, dans un climat de xénophobie montante : « Français de souche, maître chez toi » , « les modes de vie et les habitudes alimentaires qui doivent prévaloir à l'école sont ceux de la majorité et de nos traditions nationales (chrétiennes ou judéo-chrétiennes ajoutent certains, qui ne sont pas à une contradiction près)».

Pour nous, la laïcité, c'est la mise en place des conditions d'accès pour tous à la liberté de conscience, c'est la neutralité de l’État et de la sphère publique par rapport aux cultes, c'est l'égalité reconnue à tous les citoyens, ce n'est pas le rejet de certaines religions.

Au-delà même du contenu de la décision de passage au Menu Unique, qui aurait pu à la rigueur se discuter à condition d'établir une véritable concertation, d'associer les parents, les personnels, et tous les élus à la décision, et à condition aussi de trouver des dispositions pratiques pour faire face aux effets pervers de la disposition, ce qui nous révolte, c'est la manière dont a été prise la décision.

Pas d'information des membres de l'opposition de la commission enseignement, pas de débat en Conseil Municipal alors qu'on a adopté un nouveau règlement des Cantines scolaires en décembre et que cette question particulière avait été posée en Commission Enseignement, pas d'information et de débats en Conseils d'école, une information de dernière minute à la veille des vacances aux Parents. On justifie la non information de l'opposition dans la presse par le fait qu'elle ne participe pas à la Commission Menu à laquelle on ne l'a jamais conviée. On justifie le passage au Menu Unique par un souci de lutter contre le gaspillage alimentaire et de veiller à l'équilibre nutritionnel des enfants alors que le mobile est tout autre et que le résultat est diamétralement opposé.

Aujourd'hui, nous craignons qu'un certain nombre de familles se ressentent rejetées d'une certaine manière dans leur particularités culturelles par la Mairie et l'école publique. Nous craignons pour l'équilibre financier de la Cuisine Centrale si un certain nombre de parents ne mettent plus leurs enfants à la cantine, nous craignons pour le maintien des effectifs des écoles publiques, nous redoutons surtout que certains enfants, régulièrement, ne mangent pas complètement à leur faim le midi à la cantine ou que leurs parents s'inquiètent de les savoir déjeuner à la cantine.

Le jeu en valait-il la chandelle ? Sans parler des tensions communautaires que l'on agite avec de telles prises de décision.

Nous vous enjoignons donc solennellement de revenir sur cette décision qui ne se justifie en aucune manière et de recevoir les représentants de toutes les écoles publiques morlaisiennes qui souhaitent vous rencontrer pour obtenir le retrait de la mesure et qui vous l'ont fait savoir il y a plus de deux semaines déjà.

Pour notre part, nous ne nous résignons pas, nous ne désespérons pas de vous convaincre de revenir sur cette décision injuste.

Les élus de l'opposition municipale

Le Vendredi 5 Février

Les Associations des Parents d’Elèves des Ecoles publiques morlaisiennes

Et

Les représentants des Conseils des écoles publiques morlaisiennes à Madame Agnès Le Brun, Maire de Morlaix

 

Madame Le Maire,

Nous parents d’élèves des écoles publiques de Morlaix, avons appris par le biais de l’APE de l’école Gambetta qu’une lettre signée de votre main, en date du 22 janvier annonçant la mise en place du menu unique a été affichée le mardi 2 février.

Contrairement à ce que vous affirmez dans l'article d’Ouest France (4/02/16), aucun affichage n'a été organisé à l'initiative de la mairie et aucune école n'était informée jusqu’alors.

La découverte de cette nouvelle mesure le 2 février est particulièrement indélicate, lorsqu' on la met en perspective avec les départs en vacances du 5 février.

Cette annonce surprise du menu unique, l'est d'autant plus, que lors des derniers conseils d'écoles, elle n'a jamais été mentionnée. Les conseils d'écoles se prononçaient alors sur les nouvelles modalités d'inscriptions et les nouveaux règlements dans les cantines. Un débat sur le menu unique y aurait eu sa place.

Nous nous étonnons de cette façon de faire. Au lieu d'ouvrir une discussion, de débattre, cette mesure est imposée.

Nous vous rappellerons cette phrase de Monsieur Toubon, défenseur des droits de la République, sur France Inter, jeudi 4 février 2016 : « Respecter la différence dans les menus scolaires, c'est respecter les différences et faciliter l'intégration. Le bon accueil, la cantine ouverte à tous, favorise l'accès à l'éducation »

Dans un communiqué en date du 23 octobre 2014, l’Observatoire de la laïcité exprime son refus de voir la laïcité « utilisée comme un argument », pour ne plus proposer d’alternative au porc dans les cantines scolaires de la commune.

Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité a déclaré, le 24/10/2014 : « Respecter la laïcité, c’est offrir un choix dans l’intérêt général, favoriser le vivre-ensemble. Un choix, qui, par ailleurs, n’est pas une réponse à des demandes religieuses ».

De plus, si aucune obligation ne contraint la commune dans le cadre d’un service facultatif, l’Observatoire de la laïcité rappelle que les cantines scolaires proposent généralement une diversité de menus, avec ou sans viande, « empêchant ainsi la stigmatisation d’élèves selon leurs convictions personnelles ».

Madame Le Maire, vous nous dites dans le Télégramme, du jeudi 4 février, que vous êtes hors polémique. Il n'y avait pourtant aucune polémique jusqu'à présent. Le système des menus de substitution convenait à tout le monde et préservait la diversité dans les écoles.

Il n'y a à ce jour, pas de problème d'ordre communautaire dans les cantines. Avec une telle mesure, hormis le fait de désorganiser brutalement les familles, elle prive aussi les enfants de temps d'échanges, très utiles au bien vivre ensemble (TAP et temps de cantine). Cette mesure va avoir des conséquences sur nos enfants, en plein apprentissage du vivre ensemble, de la tolérance et de la différence.

Cette inquiétude est renforcée par le contexte actuel troublé, où plus que jamais il est nécessaire de dépasser les clivages...

Par ailleurs, nous nous interrogeons sur le fait que l'annonce de la modification du règlement intérieur des cantines intervienne après l'inscription des enfants à la cantine jusqu'à la fin de l'année scolaire et sans en avoir de surcroit informé les familles.

Une réflexion sur le menu unique peut être menée s'il respecte l'ensemble de la population morlaisienne. Nous souhaitons une école publique ouverte et républicaine qui respecte la culture de chacun. Nous souhaiterions donc connaître vos motivations, pouvoir échanger avec vous, afin de faire évoluer cette nouvelle mesure.

Vous ou Monsieur Aurégan n'avez pas souhaité nous recevoir ce vendredi 5 février.

Nous sollicitons donc un nouveau rendez-vous à la rentrée des vacances d'hiver.

Sans réunion commune, réunissant les représentants des associations de parents d'élèves des écoles morlaisiennes, les représentants élus aux conseils d'écoles et l'ensemble des élus, pour rechercher un consensus serein, des pétitions seront présentées à la sortie de chaque école morlaisienne, et de nombreuses actions conviviales et festives seront envisagées.

Nous respectons votre fonction, et souhaitons vraiment une réflexion sereine et un aboutissement consensuel à cette problématique. La discussion et la réflexion entre la ville de Morlaix et ses habitants pourraient être exemplaires pour notre société républicaine et laïque.

En espérant que vous répondrez favorablement à notre demande, veuillez agréer Madame Le Maire, l'expression de nos sentiments respectueux.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 06:31
Fête de l'Huma, J-7: chargement du camion avec le matériel du stand du Finistère à Morlaix (photos Jean-Luc Le Calvez)
Fête de l'Huma, J-7: chargement du camion avec le matériel du stand du Finistère à Morlaix (photos Jean-Luc Le Calvez)
Fête de l'Huma, J-7: chargement du camion avec le matériel du stand du Finistère à Morlaix (photos Jean-Luc Le Calvez)

12 personnes hier, , vendredi 8 septembre, au 2, petite rue de Callac à Morlaix pour charger le camion transportant le matériel du stand du PCF Finistère à la fête de l'Huma.  

Prochaine étape, Concarneau!

Dans 7 jours, ce sera 70 bénévoles qui seront à pied d'oeuvre pour vous recevoir au stand du Finistère à la Courneuve pour des moments mémorables.   

 

 

Fête de l'Huma à Garches en 1936... C'était la 2ème fête de l'Huma. Cette année, nous fêterons la 82ème et nul doute que ce sera un succès et un moment de fraternité, de convivialité et de politique internationaliste et sociale extraordinaire!

Fête de l'Huma à Garches en 1936... C'était la 2ème fête de l'Huma. Cette année, nous fêterons la 82ème et nul doute que ce sera un succès et un moment de fraternité, de convivialité et de politique internationaliste et sociale extraordinaire!

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 05:39
1. Isabelle Sauvage et Alain Rebours ont appris avec stupeur que l'emploi de Sarah Clément (au centre) était supprimé dans leur maison d'édition à Plounéour-Ménez. 2. À Radio Nord Bretagne, présidée par Jean-René Le Houérou (à droite), les contrats de Céline Freiche, Christophe Samson et Océane Gouriou (absente sur la photo) sont menacés. 3. Représentée ici par David Focon, l'équipe des Chiffonniers de la joie craint pour l'avenir de ses six emplois aidés, dont Patricia Stéphan. 4. Deux contrats supprimés à la MFR de Kerozar et un troisième qui pourrait suivre, au grand dam du directeur, Bernard Le Roux, et de la secrétaire-comptable, Carine Conseil.

1. Isabelle Sauvage et Alain Rebours ont appris avec stupeur que l'emploi de Sarah Clément (au centre) était supprimé dans leur maison d'édition à Plounéour-Ménez. 2. À Radio Nord Bretagne, présidée par Jean-René Le Houérou (à droite), les contrats de Céline Freiche, Christophe Samson et Océane Gouriou (absente sur la photo) sont menacés. 3. Représentée ici par David Focon, l'équipe des Chiffonniers de la joie craint pour l'avenir de ses six emplois aidés, dont Patricia Stéphan. 4. Deux contrats supprimés à la MFR de Kerozar et un troisième qui pourrait suivre, au grand dam du directeur, Bernard Le Roux, et de la secrétaire-comptable, Carine Conseil.

Si Diwan est vent debout contre la diminution des emplois aidés financés en bonne partie par l'État, plusieurs autres associations de Morlaix et sa région sont, elles aussi, touchées par cette décision gouvernementale. Les Chiffonniers de la joie, la Maison familiale rurale de Kerozar, Radio Nord Bretagne ou encore les Éditions Sauvage à Plounéour-Ménez : tous témoignent de leurs difficultés face à cette mesure qu'ils ne comprennent pas. «Ces contrats sont utiles», clament-ils à l'unisson, en s'inquiétant pour l'avenir.

 

1. « On nous coupe l'herbe sous le pied »
« Pôle emploi m'a appelé le 17 août, à 12 h 10, pour me dire que le renouvellement était refusé. Point ». Voilà comment Alain Rebours a appris la suppression de l'emploi aidé de Sarah Clément, 53 ans, embauchée depuis un an et demi par les Éditions Sauvage, structure associative que lui et sa compagne, Isabelle, animent bénévolement à Plounéour-Ménez.

« Le contrat devait être renouvelé le 31 août. On a été pris de court, d'autant qu'en juillet on nous avait dit qu'il n'y avait pas de problème. On nous coupe l'herbe sous le pied. On est en plein développement, on prévoyait d'embaucher Sarah en CDI dans un an. On lui a financé 150 heures de formation. On a besoin d'elle. Sans salarié, ce sera compliqué. Mais on va maintenir l'activité, en espérant quand même pouvoir l'employer un jour », raconte le couple, en regrettant que « la culture ne soit pas une priorité » et en jugeant cette mesure comme « un coup asséné au monde rural ».

« Je me suis inscrite à Pôle emploi. Je suis dans le flou », confie, de son côté, la salariée au chômage, Sarah Clément.

2. « Dire que ça ne sert à rien, c'est une connerie »
Jean-René Le Houérou n'y va pas par quatre chemins : « Dire que les emplois aidés ne servent à rien, c'est une connerie. Ça fait quinze ans qu'on fonctionne avec. Beaucoup ont trouvé du travail en sortant d'ici. Et tous ont eu une ou deux formations qu'on a financées », souligne le président de Radio Nord Bretagne, à Plouigneau.

 

« La logique comptable m'agace. Ça ne va pas coûter moins cher à l'État. Ces chômeurs, il faudra les payer », enchaîne-t-il, pas très optimiste pour les trois contrats aidés (sur cinq salariés) de la radio associative. « On ne se fait pas d'illusion. Et comme on subit déjà la baisse des subventions... On continuera à vivre, mais la qualité des programmes sera dégradée. On va revoir notre fonctionnement, avec peut-être des services civiques, du bénévolat, du mécénat ou des émissions produites à l'extérieur. Après, est-ce que ça va marcher ? », se demande Jean-René Le Houérou, en ironisant sur « l'énergie déployée par la députée pour défendre le milieu associatif ». Et en regrettant le possible cas par cas. « Je n'ai rien contre Diwan. Mais les autres là-dedans ? C'est à la gueule du client, quoi ! »

« Il ne faudrait pas que la radio disparaisse », notent, pour leur part, Céline et Christophe, emplois aidés, pour qui « ces contrats nous ont permis d'accéder à des postes de chroniqueurs qu'on n'aurait jamais eus sinon, c'était sympa ».

3. « Si on met à mal le tissu associatif, que va-t-il rester ? »
Aux Chiffonniers de la joie, l'annonce gouvernementale est plutôt mal vécue. « Six des quinze salariés sont en contrat aidé. Un renouvellement est prévu fin septembre. Sera-t-il validé ? », s'interroge David Focon, membre de l'équipe morlaisienne des « Chiff », en soulignant que l'association envisageait « de prendre trois autres personnes en emploi aidé car on est débordé ». Le projet est aujourd'hui en stand-by.

Embauchée aux cuisines en janvier 2016, Patricia Stéphan (53 ans) attend de savoir à quelle sauce elle va être mangée. « Il y a danger », glisse-t-elle, occupée à couper les tomates pour le repas de midi des salariés et des bénévoles. « Si on met à mal le tissu associatif, que va-t-il rester ? On est solidaires avec toutes les associations. On ne peut pas accepter de cas par cas, de dérogation ni de consensus mou. On manifestera mardi. Et oui, on peut inverser la tendance », lancent David et Patricia.

4. « Il faudrait trouver 15.000 € pour la remplacer »
À la Maison familiale rurale de Morlaix, deux emplois aidés en fin de contrat n'ont pas été renouvelés fin août. « On l'a appris par mail. C'est brutal et cassant », lâche Bernard Le Roux, le directeur de la MFR, structure associative aux 140 élèves qui emploie 20 personnes. « Ce n'est pas évident, mais on s'est ajusté. Si on nous supprime notre troisième poste fin novembre, ça va devenir très compliqué », constate-t-il, en évoquant Corinne, 46 ans, qui est employé en cuisine. « Je n'avais pas travaillé depuis quelques années. Être ici m'apporte beaucoup. Ça m'a remis le pied à l'étrier », explique la quadragénaire. « Si on veut faire de la qualité, il faut du personnel. Sans elle, la charge de travail sera trop lourde », lâche, de son côté, la maîtresse de maison, Nicole. « Il faudrait trouver 15.000 € pour la remplacer », calcule Bernard Le Roux. Pas gagné...


 

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 05:54
Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l'arbitraire d'Israël (AFPS)
Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l’arbitraire d’Israël

http://www.france-palestine.org/Salah-Hamouri-condamne-a-trois-mois-de-prison-toujours-victime-de-l-arbitraire


Salah Hamouri reste en prison ! L’ordre de mise en détention administrative du ministre de la défense a été rejeté par la Cour mais l’acharnement continue : il est condamné, situation totalement inédite, à purger la fin de sa peine précédente, soit trois mois ! Salah Hamouri avait été libéré en décembre 2011 trois mois avant la fin de sa peine de sept ans d’emprisonnement, dans le cadre de l’échange de 1027 prisonniers politiques palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit.

De plus, le procureur ayant fait appel, l’ordre de détention administrative risque d’être rétabli.

L’émoi suscité par son arrestation sans motif le 23 août et la mobilisation citoyenne qui s’en est suivie a poussé le gouvernement français à intervenir auprès des autorités israéliennes. Cela n’est sans doute pas étranger aux bégaiements d’une « justice » qui n’a rien d’une justice ordinaire mais est clairement politique. Il en faudra plus pour faire renoncer le pouvoir israélien à l’arbitraire et à l’acharnement contre notre concitoyen. Si le rejet de l’ordre de mise en détention administrative est à mettre au compte de la mobilisation citoyenne, la décision invraisemblable prise ce matin doit être condamnée pour ce qu’elle est : une décision inique et de pure circonstance sans le moindre rapport avec des faits. L’État d’Israël n’a rien à reprocher à notre concitoyen, mais il a décidé coûte que coûte que ce défenseur des droits humains devait rester en prison ! Voilà qui en en dit long sur la nature de la justice d’occupation israélienne vis-à-vis des Palestiniens.

Cette situation doit cesser immédiatement. Le gouvernement ne doit pas lâcher prise, et le Président de la République doit se saisir également directement et fermement de la défense de notre concitoyen, exiger le respect de la parole donnée par l’État d’Israël en 2011 et intervenir vigoureusement contre toute velléité de rétablir l’ordre de détention administrative.

À nous tous d’amplifier la mobilisation, de faire connaitre partout l’injustice qui frappe Salah Hamouri. Salah ne doit pas passer un seul jour de plus en prison, ni six mois, ni trois mois !

Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité
5 septembre 2017

-- 
Association France Palestine Solidarité (AFPS) 
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris 
Tél. : 01 43 72 15 79 
Fax. : 09 56 03 15 79 
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

Salah Hamouri condamné à trois mois de prison, toujours victime de l'arbitraire d'Israël (AFPS)
Partager cet article
Repost0
31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 06:25
Le coup de massue a surpris tout le monde. Le 9 août, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, déclarait que les contrats aidés étaient « coûteux » et « pas efficaces dans la lutte contre le chômage ». Le gouvernement a rapidement mis son plan d'économie drastique à exécution.  Une mesure brutale qui concerne aussi bien les renouvellements que les nouveaux contrats. Les seules exceptions admises étant notamment dans le domaine de l'éducation nationale et pour les adjoints de sécurité. Les premières lueurs d'inquiétude ont commencé à poindre chez les titulaires de ces contrats, réservés aux allocataires du RSA, aux personnes éloignées de l'emploi ou sans formation. Cette année sur le territoire national, la suppression partielle des contrats aidés par le gouvernement peut mettre 150 000 personnes au chômage rien que cette année. Le député communiste du Nord Alain Bruneel a été le premier à l'Assemblée à alerter sur les effets catastrophiques de cette suppression des contrats aidés qui fragilise, pour des économies de bout de chandelle, les plus précaires, les associations et les services publics. 
"Le secteur associatif dans son ensemble n'avait pas besoin de cela, déjà fragilisé financièrement par les baisses récurrentes de subventions de la part des collectivités, qui subissent elles-mêmes les politiques d'austérité de l'Etat. Et cela ne va pas s'arranger avec le choix du gouvernement d'amputer de 13 milliards d'euros le budget des communes. Or, les associations portent des projets vitaux pour les habitants et les territoires, déjà déstabilisés par l'affaiblissement des services publics... Même si ces contrats aidés sont loin d'être la panacée - nous, les communistes, nous nous battons pour des emplois durables - force est de constater que ces contrats jouent un rôle important dans de très nombreuses associations et au service de beaucoup de services publics. Et en particulier l'école". (ALAIN BRUNEEL, député communiste, L'Humanité - 21 août)
20 000 contrats aidés devraient être supprimés dans l'éducation nationale, non remplacés évidemment par des emplois de plein droit, mieux rémunérés. 
A Diwan Morlaix, c'est le poste d'ATSEM de maternelle, en charge de dizaines d'enfants et des temps de cantine, qui se voit non renouvelé. Pour une association comme Diwan, qui oeuvre avec la filière publique ou privée bilingue pour le renouvellement des locuteurs du breton, cette mesure expéditive de Macron et de la boursicoteuse de Danone Muriel Pénicault, est un vrai coup de massue. Nous soutenons pleinement le combat de l'association DIWAN pour rétablir ces contrats aidés, et en particulier celui de notre amie ATSEM à Diwan, Kristell, qui s'est engagée l'année précédente sur une démarche de reconversion, d'apprentissage sur un an de la langue bretonne, et à qui l'on avait promis le financement d'une préparation du CAP Petite Enfance.
Avec la suppression des contrats aidés, c'est aussi des voies d'accès vers la formation, la reconversion et l'emploi plus durable qui "sautent".  
Ismaël Dupont.      
La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. 

En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière.

« Des postes indispensables »


La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.
 

Partager cet article
Repost0
30 août 2017 3 30 /08 /août /2017 12:27
 
Nous avons appris ce week-end avec douleur le décès de René Saout, militant syndical, agent de Morlaix-Communauté du service des déchets, élu du personnel CGT. 
 
Cette nouvelle nous remplit de peine et nous tenons à rendre hommage à René Saout, un homme chaleureux, un homme de cœur, bon vivant et prêt à combattre sans relâche, dans un esprit ouvert et de camaraderie, au service du service public et des salariés. 
 
Nous avons eu des relations régulières avec René pour discuter de la gestion des personnels et services publics de Morlaix-Communauté.
 
Après les rassemblements syndicaux, il participait tous les ans aux fêtes du Viaduc, la fête de la section PCF Morlaix le 1er mai, y amenant sa bonne humeur, ses interventions passionnées parfois. 
 
Récemment, sans être adhérent au PCF, René avait tenu à faire partie du comité de soutien à  Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, les candidats PCF-Front de Gauche aux Législatives de juin 2017 dans la circonscription de Morlaix.
 
Plusieurs de nos adhérents ont été très proches de lui dans leurs activités syndicales et ont le cœur lourd aujourd'hui.  
 
Nous exprimons notre solidarité et notre chagrin à sa famille, à ses amis, à ses camarades durement éprouvés par son décès et notre reconnaissance à René Saout pour son investissement au service de ses idéaux de justice sociale, du service public et des personnels de Morlaix-Communauté. 
 
René est parti bien trop tôt. Nul doute qu'il aurait été un des piliers de la mobilisation contre la loi travail les semaines à venir. 
 
Un dernier hommage sera rendu à René Saout au crématorium de Saint-Thégonnec à 11h le jeudi 31 août. 
 
La section PCF du pays de Morlaix  
 
Le 29 août 2017
René Saout au centre avec la délégation de la CGT à la fête du Viaduc: Julien Tanguy et Philippe Mora

René Saout au centre avec la délégation de la CGT à la fête du Viaduc: Julien Tanguy et Philippe Mora

René Saout lors d'une manifestation contre la loi El Khomri

René Saout lors d'une manifestation contre la loi El Khomri

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011