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21 octobre 2017 6 21 /10 /octobre /2017 05:31
Urgences de l'hôpital de Morlaix: levée du préavis de grève initié par la CGT

Levée du préavis de grève aux urgences initié par la CGT


Après des mois de conflits, de tractations, de rencontres, la direction, le personnel du service
des urgences et la CGT sont arrivés à un compromis satisfaisant.
Les revendications du personnel portaient sur des moyens humains en adéquation avec la
charge de travail aux Urgences et UHCD du CHPM ainsi qu'une prise en compte du malaise de
l’équipe soignante et de leur épuisement professionnel.
En acceptant la réorganisation du travail des équipes de jour et en octroyant le renfort d'un
infirmier de nuit, 5 nuits par semaine, la direction du CHPM répond en majorité aux demandes
qui lui avaient été faites par l'ensemble du personnel médical et paramédical ; permettant ainsi
de sécuriser les prises en charge et notamment au dechocage lors des fortes périodes
d'affluence.
C'est donc légitimement que le personnel, satisfait d'avoir été entendu, a décidé à la majorité,
de lever le préavis de grève reconductible et illimité initié par la CGT qui courait depuis le 28
Février 2017.
Les mesures annoncées, devant être effectives au 1er janvier 2018, nous resterons vigilants au
respect des promesses faites tout en saluant l'issue positive de ce mouvement.

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:55

Hier, les agents municipaux de la Ville de Morlaix ont participé à une assemblée générale provoquée par l'intersyndicale CGT-CFDT, pointant un « mal-être » et la remise en cause des 35 heures. Un piquet de grève a été voté pour lundi matin. 

La salle du local de la CGT, à l'ancien lycée Kernéguès, était surchauffée hier soir. Environ soixante-dix agents municipaux de la Ville de Morlaix se sont prononcés pour un piquet de grève lundi, à 8 h 30, devant la mairie et dans le hall. « On espère être reçus par le maire dans la matinée », a expliqué Philippe Tromelin, secrétaire de la section locale de la CFTD, et agent municipal depuis 35 ans à Morlaix. Dans le viseur de l'intersyndicale, la remise en cause du temps de travail du personnel de la ville. « À l'heure actuelle, depuis 2002, les agents de la ville ont un régime dérogatoire aux 35 heures, qui a été mis en place pour compenser les heures faites en termes de travaux exceptionnels, tels que les manifestations festives et sportives qui se déroulent à Morlaix », a expliqué l'intersyndicale.

« Suppression des acquis sociaux »


« Au début du mois, lors d'une réunion avec la direction générale des services, on a appris le projet de la municipalité de passer aux 1.607 heures (contre les 1.540 heures actuelles) au 1e r janvier 2018, avec la suppression des accords sociaux, comme les congés d'ancienneté, les congés exceptionnels... Donc la remise à plat des acquis sociaux, sans compensation ». Philippe Tromelin pointe aussi un mal-être « qui dure » chez le personnel, dû à « une mauvaise organisation, au niveau technique et administratif. Heureusement, les agents connaissent leur métier et sont présents. Pour le moment ». Le dernier mouvement de grève des agents de la ville remonte à octobre 2016.

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:44
Roger Héré et Martine Carn, deux des piliers du collectif de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix

Roger Héré et Martine Carn, deux des piliers du collectif de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix

Christophe Boudrot, responsable de la CGT des agents hospitaliers

Christophe Boudrot, responsable de la CGT des agents hospitaliers

Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Alain David et le maire de Plounéour-Ménez, Jean-Michel Parcheminal

Alain David et le maire de Plounéour-Ménez, Jean-Michel Parcheminal

Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Le comité de défense du centre hospitalier du pays de Morlaix et le PCF du pays de Morlaix appelaient à soutenir le rassemblement des agents hospitaliers CGT dans les locaux administratifs de l'hôpital décidé face à une dégradation nette des conditions d'accueil des usagers et des conditions de travail des personnels. C'était le troisième ou quatrième rassemblement à l'hôpital cette année. Et la situation ne cesse de se dégrader du fait de la volonté de transformer l'hôpital en entreprise et le patient en marchandise. Face à cette déshumanisation et cette dégradation considérable de l'hôpital public, un seul mot d'ordre: RESISTANCE! Le maire de Plounéour-Menez, Jean-Michel Parcheminal, était présent hier aux services administratifs de l'hôpital avec le personnel gréviste de la CGT et les citoyens solidaires.   

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:32
Réunis au rez-de-chaussée du bâtiment administratif, les manifestants réclament des moyens pour le centre hospitalier des Pays de Morlaix.

Réunis au rez-de-chaussée du bâtiment administratif, les manifestants réclament des moyens pour le centre hospitalier des Pays de Morlaix.

À l'appel de la CGT, une poignée de personnes a manifesté hier après-midi, à l'hôpital des Pays de Morlaix. Regroupés à l'intérieur du bâtiment administratif, ces quelques personnels en grève et leurs soutiens protestaient contre de « mauvaises conditions de travail, des suppressions de postes, la réorganisation des services ou encore l'avenir incertain de la cuisine et de la maternité ». « Les usagers se rendent bien compte qu'il y a une pression. On nous parle restructuration ou humanisation de l'hôpital, mais la réalité, c'est qu'on ferme des lits, des services », insistait Martine Carn, présidente du comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix, qui soutenait le mouvement. Même son de cloche du côté de la section locale du Parti communiste, dont plusieurs membres étaient présents : « On continue à réduire les budgets des services publics en général et de la santé en particulier car on veut faire des économies sur le dos d'usagers que l'on tranforme en clients. C'est tout sauf ce qu'il faut faire », soufflait ainsi Jean-Luc Le Calvez.

« Un enjeu important d'emploi »


Seul maire du secteur à avoir fait le déplacement, Jean-Michel Parcheminal, de Plounéour-Ménez, se disait inquiet. « Je suis ici à deux titres, expliquait-il. Personnel, d'abord, car j'ai été hospitalisé à Morlaix et les soins qui m'ont été prodigués étaient d'excellente qualité. Et il faut à tout prix préserver cette qualité. Or, tout laisse à penser que ça va devenir de plus en plus difficile. Par ailleurs, je viens en tant que maire, car des habitants de ma commune travaillent ici et qu'il y a un enjeu important d'emploi ». Et l'édile de souligner qu'au-delà de l'hôpital, il y a un problème majeur à régler : « Les déserts médicaux dans les petites communes ». Un autre débat, mais pas forcément si éloigné des revendications des grévistes.
 

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 11:09

 

Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix

La Fonction Publique Hospitalière est gravement affectée par les mesures gouvernementales qui réduisent les moyens de fonctionnement et en personnels des établissements de santé, au détriment des besoins des usagers.

C’est pourquoi le Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix apporte tout son soutien aux personnels de santé qui seront en grève le 19 octobre. Il appelle également tous les usagers des établissements de santé à manifester leur solidarité et leur soutien en participant au rassemblement qui aura lieu devant le bâtiment administratif de l’hôpital de Morlaix, le jeudi 19 octobre à 14 h.

 

Morlaix, le 17 octobre


 

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 06:38
"Le jeune Karl Marx" de Raoul Peck : 6 projections du très beau film sur les premiers pas communistes de Marx, Engels, Jenny Marx et Mary Burns à La Salamandre, Morlaix

Allez voir ce très bon film, très documenté historiquement mais aussi très incarné: 

le jeudi 19 octobre à 16h

le lundi 23 octobre à 21h

le mardi 24 octobre à 18h15

le mercredi 25 octobre à 18h45

le jeudi 26 octobre à 21h

le lundi 30 octobre à 14h30

A la Salamandre à Morlaix

Nous avons eu la chance de voir ce film en avant-première à Angers à l'Université d'été du PCF, en présence de Raoul Peck, qui est un artiste et intellectuel remarquable.

Pour en savoir plus sur la biographie de Marx et Engels:

Marx et Engels: les vies extravagantes et chagrines des deux théoriciens du communisme!

Ismaël Dupont.

"Le jeune Karl Marx" de Raoul Peck : 6 projections du très beau film sur les premiers pas communistes de Marx, Engels, Jenny Marx et Mary Burns à La Salamandre, Morlaix
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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 16:45
Multiples: la 12e édition du Salon de la Petite Edition d'Artistes du pays de Morlaix aura lieu au Roudour de St Martin des Champs les 21 et 22 octobre 2017
MULTIPLES
Multiples#12, les 21 & 22 octobre 2017

La prochaine édition de Multiples aura lieu les 21 et 22 octobre 2017 à l’espace culturel du Roudour (Saint-Martin-des-Champs). 

Multiples : toute l’année, une dynamique autour de l’édition d’artiste 

Afin de diffuser des travaux plus accessibles, un nombre croissant d’artistes se met en situation de produire des œuvres en petit tirage (gravures, estampes, sérigraphies, livres d’artiste, vidéos, objets, flipbooks …). Véritables œuvres imprimées, ces productions permettent de découvrir des démarches d’artistes en complément de leur production de pièces uniques. Sous diverses formes, ces multiples peuvent également témoigner, voire prolonger une expérience artistique : résidence, projet, recherche ; portée par un artiste visuel – seul ou en collectif.

Au delà d’un simple salon réunissant jusqu’à une soixantaine d’exposants venus de toute la France, et parfois de pays Francophones, Multiples donne lieu à de nombreuses initiatives autour de la petite édition :

  • Rencontres, lectures de textes, conférences, dans des hôtels, restaurants, médiathèques, cafés et librairies.
  • Expositions en lien avec la thématique dans différents lieux de la ville et du territoire.
  • En amont ou durant le salon : actions de médiation et ateliers de pratique (ateliers gravure, sérigraphie, fabrication de livres d’artistes en famille, formations à destination d’enseignants, interventions dans les écoles, foyers …).
  • Exposition, et si possible, résidence menant à l’édition d’un ou de plusieurs multiples d’artiste (livre de la collection 20/20, estampes …) accompagnée par Les Moyens du Bord.

Editions précédentes

> Retour sur l’édition 2016

La Boîte à Multiples, boîte à outils pédagogique sur le multiple d’artiste.

Pour être informé de la diffusion de l’appel à candidature de la prochaine édition de Multiples, envoyez-nous un mail avec pour objet « Candidature Multiples » suivi de votre nom à l’adresse suivante : lesmoyensdubord.mdb@gmail.com

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 17:00
André Bouget

André Bouget

Nous étions cet après-midi à Lanmeur, salle Steredenn, où la cérémonie d'hommage à André Bouget, extrêmement belle et émouvante, a réuni une foule considérable. Tour à tour, Jean-Luc Fichet, ancien maire de Lanmeur et Sénateur, Jean-Yves Lainé, son camarade et son ami, Michel Tudo, ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, ami et camarade lui aussi d'André, puis ses trois enfants ont rendu des hommages vibrants à ce que fut la vie d'engagement, de générosité au service des gens, de l'humain et de la justice sociale d'André Bouget. Nous publions ici le magnifique discours d'hommage de Michel Tudo qui a rappelé aussi à sa manière et avec beaucoup de tendresse, de hauteur et de justesse ce qu'était le sens de l'engagement communiste d'André Bouget, incarné dans la trajectoire d'une vie et le quotidien.   

 

Mesdames, Messieurs, Chers camarades, Chers amis,

 

André BOUGET, plus amicalement appelé Dédé ou aussi Jim, à partagé avec nous de longues années d’amitiés et avec ses camarades beaucoup d’engagements communs dans notre section. mais aujourd’hui, lui rendre hommage est un honneur.

 

Tous ses amis sont là, d’autres excusés. Mais ils et elles sont là, vous êtes là, nombreux à ses cotés, aux côtés de Zélinda, son épouse, Philippe, Marina et Cécile, ses enfants et  Nathan,  Eléna, Louis, Pierre et Julia  ses petits enfants dont nous partageons la peine. 

Il serait heureux de cette présence si nombreuse et d’abord de celle des Lanmeuriens qu’il aimait tant et à qui il a tant donné, de celles et ceux, militantes et militants communistes ou de la CGT, mais au-delà, toutes celles et ceux avec qui il a partagé ses combats, avec ses amis, toutes ces personnalités ou personnes anonymes ici présentes.

Cette présence nombreuse comme les nombreux messages parvenus de toute part, au delà de Lanmeur, soulignent le militant et conseiller rare qu’il fut.

Oui, comme ceux que j'ai reçu par téléphonne, de nombreux élus de tous horizons, et bien d’autres que je ne peux ici tous citer, de multitudes organisations, oui tous ces témoignages donnent chaud au coeur.

C’est en ce sens qu'il est difficile de faire l'éloge de toute personne, de trouver les bons mots pour exprimer les événements et les dates qui font une vie. Mais l'essence, les joies, les moments privés, les qualités uniques qui illuminent une âme sont inexprimables. 

Il est encore plus difficile de le faire pour un homme comme Dédé, pour une personne qui a marqué à ce point durant plusieurs années, l’histoire sociale et politique de notre commune.

 Nous devons lui rendre un hommage fraternel et sincère mais surtout essayer, alors que la réalité de sa mort s’impose lentement à notre conscience, de mesurer la signification profonde de sa vie. 

Il fut l’exemple de l’homme pur. Son combat  perpétuel de rendre aux plus humbles leur dignité, rendre à son pays la liberté et rendre à l’humanité l’espoir en un monde fait de justice et de paix. 

Il avait un amour infini pour son pays, son département et sa ville  et pour ses concitoyens, un amour communicatif qui transcende l’espace et le temps.

Ce fut pour moi un honneur immense de militer avec lui. Jamais des minutes de ma vie ne m’ont parues plus utiles. Mais ce fut surtout pour moi un privilège d’être l’ami d’un homme qui parlait d’Amour des prolos et qui, à aucun moment, n’oublia les plus humbles. 

Chers amis, juché sur les hauteurs de sa vie où désormais il repose, Dédé nous a montré à quel point la liberté est belle et que le seul chemin à suivre est celui de l’unité et de l’amour. 

 

Aujourd’hui, en ces instants qui brisent le cœur, nous devons tous formuler en nous-mêmes cette espérance. Il était un hommes épris de justice et de liberté » 

 

 

Sa vie avec Zélinda, son  engagement militant, nos luttes , l’amitié et ces choses qui embaument là où il nous faut aussi souffrir. Loin du charisme, souffle ce vent que la dialectique militante, empruntée à la poésie, intitule «liberté».

Dédé fut également ce père de cette grande famille, à laquelle il tenait comme la prunelle de ses yeux, cette famille dans laquelle il se ressourçait en permanence.

Il fut également ce grand père attentionné, toujours préoccupé de leur devenir. 

Il laisse une trace dans l'histoire communale car il a lutté, car il était persévérant.

Il était habité d’un entêtement de bon aloi et d’une persévérance qui a été importante.

Dédé a su dompter sa colère et il a partagé son désir de lutte. Il a accepté les conséquences de ses actions, il savait qu'en s'opposant aux puissants il aurait un prix à payer.

Il savait rendre sa soif de connaissance contagieuse. Au sein de notre parti et même parmi les camarades qui pouvaient s'opposer à lui. 

Dédé a su montrer que l'action et les idées pourtant ne suffisent pas. Si justes que ses idées soient, il faut qu'elles soit inscrites dans la loi. 

Il savait adapter ses idées aux circonstances pratiques et toujours fidèle à sa vision de lois qui protègent les minorités.  Enfin, il a su comprendre ce qui unissait les hommes. Il y a un nom à cela : Humanité.

C'est un nom qui résume ce que l’on peut avoir de meilleur. C'est la reconnaissance de liens qui unissent les hommes, qui créent une intégrité humaine. C'est en partageant et en s'adonnant aux autres que l'on devient soi-même. 

On ne sait pas si c'était une notion qu'il avait depuis toujours ou une notion à laquelle il est parvenu après des années de combat et d’engagements multiples, mais c'est quelque chose qu'il a su mettre en pratique en permanence.

 

 

Aujourd'hui dans le monde entier, il y a comme chez nous des gens qui souffrent. C’est pourquoi le message que nous laisse Dédé, c’est celui du devoir d’agir au nom de la justice, sociale.

Oui, trop d'entre nous se réfugient encore dans l'indifférence. Aujourd'hui, comme le faisait Dédé, posons-nous la question : comment promouvoir la liberté, la justice, les droits humains, comment faire cesser les guerres, les conflits ? 

A ces questions, il n'y a pas de réponse toute faîtes. Et c’était également vrai pour Dédé, il n' avait pas non plus de réponse toute faîte.

C’est pourquoi, si nous devions retenir une chose de son engagement, c’est qu’il nous a montré que l'on pouvait choisir un monde qui était fondé sur l'espoir, la justice et la liberté.

 

Je crois pouvoir dire au nom des communistes, mais aussi au-delà, au nom de toutes celles et ceux qui l’on côtoyé, toutes et tous ont appris de Dédé.

 

 

Maintenant qu’il nous a quitté, maintenant que nous allons revenir vers les nôtres et que la vie va reprendre son cours, inspirons-nous de sa force, cherchons à avoir la même largesse d'esprit que lui. 

 

Dédé  aura non seulement laissé son empreinte dans notre commune et aux alentours, à travers son métier de peintre en Bâtiment et aussi une multitude de combats de toute nature… il aura surtout profondément marqué l’esprit-même de nos concitoyens, très au-delà des clivages politiques traditionnels.

 

Je pense également à tous ceux qui, bien que ne partageant pas ses convictions profondes, soutenaient sa vision des rapports humains.

Dédé  était évidemment un être exceptionnel, mais aussi un homme comme les autres, drôle, intelligent, joyeux, heureux de vivre.

Il était exactement le contraire d'un dogmatique rempli de certitudes. Son intelligence, toujours curieuse de tout, s'abreuvait à toutes les sources, sans avoir peur de l'ouverture aux autres, sans ressentir l'effroi du doute. C’est pour cela, qu’à chaque fois qu’il s’interrogeait sur le mouvement évolutif de notre parti le PCF, il demandait à ce qu’on en discute.

 

Il y avait pas un coin du département qu’il ne connaissait pas plus un coin du département où il n’était connu.

Chaque rencontre a toujours eu pour lui une haute valeur humaine et politique. 

Au regard de son parcours, de son engagement, l’on peut dire qu’il fut un homme humain jusqu’à la tendresse. 

 

 

 

Son souci permanent, celui du renouvellement, du rajeunissement, de la suite comme il disait.

C’est aussi le souci de l’unité des forces du travail salariées et paysannes, du rassemblement de toute la gauche qui fut chez lui une obsession, qui l’anima toute sa vie et qui sans aucun doute l’amena à être présent partout, à chaque fois que naissait une lutte.

 

Pour lui, dans l’adversité et le combat, ce qui primait, c’était le respect, la droiture politique. 

C’était toujours le conseil qu’il nous donnait, ce qu’il s’appliquait à lui-même : être irréprochable pour être crédible, être désintéressé pour soi-même, respecter pour être respecté.

En ça, le militant qu’il fut, était incapable de nourrir le moindre esprit de vengeance.

Déjà, Dédé nous manque parce qu'il était chaleureux, il était drôle, il était malin et humainement attachant. On avait envie d'être parmi ses camarades, on ne peut pas le dire autrement... 

Alors que nous sommes réunis autour de lui, le sentiment que j'ai, que je voudrais lui dire et vous dire, c'est que nous avons eu de la chance de le connaître, de le rencontrer …

Et ce fut un honneur pour moi, de poursuivre dans les conditions difficiles d'aujourd'hui, son engagement.

 Oui, je tiens à le remercier, pour son amitié, sa confiance, ses conseils précieux au cours de ces  dernières années de rencontres, d’échanges, de sagesse.

 

J’ai encore au fond de mes pensées, ces moments forts de discussions où, il me dénonçait l’opportunisme politique, où il m’exprimait que le principal engagement ne devait pas se décliner à exister au regard des autres pour une recherche de promotion sociale, mais au contraire, agir avec constance pour faire bouger les choses et de manière désintéressée.

Et mes derniers mots seront plus personnels, ceux que l’on adresse à un ami, un véritable ami avec un grand « A ».

Une amitié qui s’est scellée depuis de nombreuses années, jour après jour. 

 

Cette amitié, à l’épreuve de l’érosion du temps, celle qui se bâtit autour de la confiance, qui permet de se confier, tant sur les questions politiques, syndicales, voire plus intimes qui vous tracassent.

Amitié qui vous marque à tout jamais, que l’on ne peut formater de sa mémoire, qui vous ramène à beaucoup d’humilité face à la perversion de ce monde parfois cruel.

En fait cette amitié, celle qui laisse votre liberté intacte mais qui vous oblige à être soi même, celle qui est un trésor de très grande valeur, qui ne peut absolument pas se trouver le long des routes par hasard et qui ne peut s’éteindre par la disparition.

Une amitié qui donne du sens au mot fraternité ;

Et c’est au nom de cette amitié avant tout, que je m’exprime ici aujourd’hui.

Ainsi, ce que Dédé nous laisse, c'est un héritage d’espoir et de volonté, de bonheur pour tous … que nous poursuivons. 

Nous continuerons à nous faire les passeurs de ces valeurs-là. Je pense aussi, et peut-être surtout, aux jeunes générations, celles qui feront le futur.

 

Voilà Chers amis, ce que je tenais à vous dire en ce jour si douloureux.

 C’est en cela que je m’adresserai à lui maintenant.

Mon Cher Dédé,

 

Nous ne vivrons plus tout ces combats avec toi, mais saches que pour nous, tu feras toujours partie des mecs bien. Nous sommes fiers d’avoir été à tes côtés durant toutes ces années, comme tu as été fier d’être avec nous.

Merci de ta gentillesse, ta générosité. Cela nous crée une obligation : continuer ton combat pour les valeurs et les idéaux du communisme, une société avec plus de fraternité, de solidarité, de justice. Pour retrouver demain, avec la jeunesse d’aujourd’hui, des hommes de ta trempe, pétris d’humanité, solides dans ses convictions, en étant toujours à l’écoute des autres.

J’espère qu’enfin ton corps et ton esprit ne te font plus souffrir.

Nous t’aimons Dédé, nous t’aimons avec tes immenses qualités et bien sur comme nous tous avec nos vilains défauts.

 

Je le dis avec la peine immense d’un camarade –mais aussi avec beaucoup de fierté- Et avec confiance, parce que sur ce chemin qu’il a suivi avec nous, nous le continuons. Au nom de ses camarades qui l’ont côtoyé, c’est cela que je veux exprimer et partager avec vous,  avec vous tous, les membres de sa famille, ses amis, ses camarades ici présents.

Au nom de toutes et tous, je veux t' assurer Zélinda, toi son épouse, Marina, Cécile, Philippe, vous ses enfants, Nathan, Eléna, Louis, Pierre et Julia vous toutes et tous ses petits petits enfants, sa famille, ses proches de toute notre affection dans l’épreuve cruelle que vous traversez avec un tel courage et une si belle dignité.

Maintenant Dédé, il est temps de te dire adieu.

Comme le disait Aragon : « Quand il faudra fermer le livre, ce sera sans rien regretter.

Et bien saches Dédé, le livre peut se refermer, tu ne regretteras rien… car ton combat continuera pour ces gens qui vivent si mal.

Je conclurai définitivement en te disant :

Tout notre respect! 

Oui, Tout notre respect, toute notre fierté, mon Camarade Dédé.

 

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 16:40
Quand le Centre Hospitalier du Pays de Morlaix s'inspire de France Télécom: appel de la CGT CHPM à faire grève, débrayer et se rassembler le 19 octobre

Quand le CHPM s'inspire de France Telecom

Notre direction reste sourde et aveugle à la détresse des agents et à la réalité des conditions de travail dans les services. Ils semblent attendre un drame pour arrêter de se voiler la face et arrêter de nous mentir.
La loi travail XXL proposée par le gouvernement de M. Macron va libéraliser le milieu du travail et amoindrir la protection des salariés, ce qui va permettre encore plus d 'abus des directions, précarisant toujours plus les agents.
Vouloir rentabiliser l’hôpital comme une usine c'est nier ce qu'est la mission du service public. La qualité des soins doit passer avant leur logique comptable, et cette qualité passe aussi par nos conditions de travail.
Aujourd'hui au CHPM, la manière dont sont traités les personnels contractuels atteint le summum de l'inhumanité. Après plusieurs années de bons et loyaux services on leur offre généreusement des contrats à la semaine, ne sachant pas parfois où ils seront le lendemain ni quel horaire ils auront, des changements de service du jour au lendemain voir même plusieurs services dans la même garde. Et on nous parle de compétence ?  De sécurité des soins ? De fidélisation des personnels contractuels ? Une honte...
Les rappels à domicile des titulaires et des contractuels sont redevenus légion, en toute illégalité bien entendu. Les non remplacements des arrêts maladies imposent des cadences infernales à des agents épuisés déjà proches du burn out. Des services entiers où le personnel tombe comme des mouches et cela depuis des mois, sans que la direction ne lève le petit doigt... Mais quand on leur demande ce qu'ils comptent faire pour pallier à cela on nous répond « c'est en étude ».
Mais de qui se moque t’on ? Comment peut-on encore se cacher derrière des études quand des experts ont reconnu la pénibilité de nos conditions de travail, quand le personnel n'en peut plus?
Comment préconiser de la bientraitance vis a vis des patients quand notre personnel est à ce point nié ? Quand la direction prouve qu'elle ignore tout du sens de ce mot...
Les services techniques du CHPM meurent peu a peu, insidieusement, sans que la direction tente de les protéger, sans que quiconque ne lève le petit doigt.
Faire des économies en externalisant ? Vaste blague... Et la proximité ? La rapidité d'intervention ? Combien de temps faudra t'il attendre maintenant ?
Le personnel restant devra lui, se contenter de tâches répétitives et peu attractives, évidemment si les agents pouvaient partir d'eux mêmes, cela ferait des économies supplémentaires et ne serait que mieux pour la direction .
La cuisine, avec son avenir compromis, laissant le personnel dans l'incertitude du lendemain et ce depuis des mois, engendrant un niveau de stress et d inquiétude de plus en plus important... attendent-ils un suicide ??
Notre médecin du travail qui prévient la direction de son inquiétude face à une souffrance ressentie au travail de plus en plus importante entraînant de nombreux arrêts.
Et bien là encore pas de réaction de la direction, elle continue à avancer avec ses oeillères grandissantes,sous prétexte du sacro-saint retour à l 'équilibre. Équilibre financier bien sur, votre équilibre psychique ou physique ils s'en moquent !!!
Nous ne sommes pas dupes, nous savons très bien que les déficits supposés ne servent en réalité qu'à imposer des conditions de travail de plus en plus dégradées pour justifier des suppressions de postes.
Ne se sont ils pas renseignés des effets de ce genre de management sauvage ? N'ont ils rien entendu de la souffrance des soignants relayée par les médias ? N'ont ils pas vu les suicides des soignants subissant de plein fouet des conditions de travail de plus en plus inhumaines ?

Jeudi 19 octobre 2017

grève à la journée et débrayage de 14h à 16 h
 

rendez vous devant le bâtiment administratif
 

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 15:00
André Bouget

André Bouget

André Bouget présents au côté des candidats du Front de Gauche en réunion publique des Départementales 2015 à Lanmeur

André Bouget présents au côté des candidats du Front de Gauche en réunion publique des Départementales 2015 à Lanmeur

Nous avons appris mardi matin pendant la manifestation de la Fonction Publique du 10 octobre par nos camarades de Lanmeur la triste nouvelle du décès d'André Bouget, conseiller municipal communiste à Lanmeur, qui y a été élu pendant de nombreux mandats, depuis 1983, aux Travaux puis à la Jeunesse et aux Sports.
 
C'était un artisan-peintre en retraite, très impliqué dans la vie associative locale, et qui était très respecté et aimé sur Lanmeur. André Bouget avait 67 ans.  
 
Sur ces photos, on le voit en réunion publique, en portrait et pendant les départementales, pour introduire la réunion de Martine Carn, Roger Héré, Jeremy Lainé et Solène André, candidats Front de Gauche aux dernières départementales. 
 
Nous exprimons notre grande émotion devant la perte de ce précieux camarade qui a dû faire face ces dernières années avec courage à de graves ennuis de santé. 
 
Toute notre solidarité et notre sympathie dans cette épreuve avec les camarades de la section de Lanmeur, ses amis, ses proches, sa compagne, ses enfants.  
 
La cérémonie d'adieu et d'hommage à André Bouget aura lieu vendredi à 14h à Lanmeur, salle Steredenn. 
 
Notice nécrologique: 
M. BOUGET André Lanmeur, Plouégat-Guérand, Taverny
Avis de décès du 11/10/2017 / PF Jaouen, Lanmeur
LANMEUR - PLOUÉGAT-GUÉRAND - TAVERNY (95) - TRÉMEL.
Nous avons l'immense douleur de vous faire part du décès de
André BOUGET
Artisan peintre à la retraite
dit "Jim"
survenu à l'âge de 67 ans, après avoir lutté courageusement contre la maladie.
De la part de
son épouse, Zelinda, née Levèque ;
ses enfants,
Philippe et Nadège,
Cécile et Bruno,
Marina et David ;
ses chers cinq petits-enfants adorés,
ses frères, soeur,
ses beau-frère, belles-soeurs,
toute la famille
et ses amis.
Un hommage civil lui sera rendu vendredi 13 octobre, à 14 h, à la salle Steredenn de Lanmeur.
La famille remercie le cabinet infirmier Boulch, le SIAD, l'ADMR, pour leur dévouement.
Des dons pour la recherche médicale seront préférés aux fleurs.
André repose à l'espace funéraire du Trégor, à Lanmeur. Visites de 14 h à 18 h.
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.
PF Jaouen, Lanmeur
tél. 02.98.67.50.87
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