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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 08:17
Morlaix-Wawel présent pour vendre des céramiques palestiniennes au marché des créateurs le dimanche 3 décembre (10h-17h)

VENTE DE CERAMIQUES

Nous vendrons nos céramiques, le dimanche  3 décembre (10h à 18h) au marché de Noël à Traon Nevez (Le Dourduff) Ces céramiques sont achetées en Palestine (Hébron) et l’argent de la vente est utilisé pour l’achat de matériel scolaire pour les élèves et les étudiants (y compris les réfugiés syriens) du camp palestinien de Wavel (Liban).

Grâce à votre solidarité, nous finançons, depuis 2010, l’achat de fournitures scolaires. Nous agissons également, suivant les résolutions de l’ONU, pour la reconnaissance de l’état palestinien et pour le retour des réfugiés Merci pour votre générosité

Jean-Marc Nayet

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 15:51
Morlaix. Cardiologie. La manifestation citoyenne maintenue à 10h samedi

Les syndicats entendent maintenir la pression contre la fermeture du service de soins intensifs, malgré l’annulation de cette décision à la dernière minute.

L’intersyndicale CFDT-Sud-CGT de l’hôpital a décidé de « maintenir la pression contre la fermeture du service de soins intensifs de l’hôpital de Morlaix ». La manifestation citoyenne prévue ce samedi, à 10 h, au départ de la Manu, est maintenue.

eudi, la direction a annoncé qu’elle renonçait à fermer le service pour le mois de décembre faute de praticiens suffisant pour assurer les gardes. Des cardiologues ont accepté de travailler davantage, en attendant des renforts brestois en janvier et, peut-être, l'installation de cardiologues en fin de spécialisation en février.

Morlaix. Cardiologie. La manifestation citoyenne maintenue à 10h samedi
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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 14:31
Le Télégramme, 26 novembre 2017 (pages Lannion-Tregor)

Le Télégramme, 26 novembre 2017 (pages Lannion-Tregor)

Publié dans les pages Lannion-Tregor du Télégramme le samedi 26 novembre ce nouvel article sur la démarche et l'essai de Maryse Le Roux avec la parution de "La fin du chemin". 30 livres ont été vendus à la fête de l'Huma Bretagne.

Prochaines rencontres:

A la librairie Dialogues Morlaix, vendredi 1er décembre, 17h (dédidace) - 18h (présentation par Maryse Le Roux et Ismaël Dupont)

A la Manu, local de Skol Vreizh, toute la journée le samedi 2 décembre, avec les autres auteurs de l'année de Skol Vreizh:

Samedi 02 décembre (10h-17h) aux éditions Skol Vreizh (41 quai de Léon - La Manu)
Les éditions seront exceptionnellement ouvertes et vous pourrez y rencontrer de très nombreux auteurs qui auront le plaisir de dédicacer leurs ouvrages : Francis Favereau, François de Beaulieu, Anne Guillou, Maryse Le Roux & Ismaël Dupont, Hervé Lossec, Yann-Bêr Kemener & Anna Magron, Saskia Hellmund, Daniel Leloup, Hervé Jaouen (14h-16h), Patrick Hervé...
Il y aura également un coin "Bonnes affaires / Levrioù marc'hadmad" à partir de 2€
Lectures à 11h & 15h - Intermèdes musicaux par Lizig Cloarec à la harpe - Exposition des tableaux d'Anna Magron

A la librairie L'Ivresse des mots à Lampaul-Guimiliau le vendredi 8 décembre à 18h.

Au plaisir de vous rencontrer lors de ces prochaines présentations du bouquin!

La fin du chemin - 1920-2000 Des indépendantistes en Bretagne, Skol Vreizh, 2017 -18€

La fin du chemin - 1920-2000 Des indépendantistes en Bretagne, Skol Vreizh, 2017 -18€

Présentation et dédicace de La fin du chemin à la librairie Dialogues de Morlaix le vendredi 1er décembre, Skol Vreizh le samedi 2 décembre, à l'Ivresse des mots à Lampaul-Guimiliau le vendredi 8 décembre
Rencontre- débat sur "La fin du chemin" à la fête de l'Humanité Bretagne, à l'espace librairie, samedi 26 novembre 2017

Rencontre- débat sur "La fin du chemin" à la fête de l'Humanité Bretagne, à l'espace librairie, samedi 26 novembre 2017

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 14:30
photo de Maha Hassan - Ismaël Dupont - 29 novembre 2017

photo de Maha Hassan - Ismaël Dupont - 29 novembre 2017

Maha Hassan : Shéhérazade à Morlaix

Saviez-vous qu'à Morlaix vivait une grande conteuse et romancière de langue arabe, Maha Hassan ?

Maha Hassan est née à la littérature porteuse des histoires de sa grand-mère paternelle analphabète.

Halima, sa grand-mère spirituelle, une kurde syrienne, originaire d'un village du nord de la Syrie mais vivant à Alep pendant la jeunesse de Maha.

Son père, ouvrier d'une fabrique de tissus à Alep, était lui aussi analphabète.

Il n'y avait pas un livre dans la maison de Maha pendant sa jeunesse.

C'est pourtant grâce aux engagements de son père et à ses camarades du Parti Communiste que la jeune Maha va acquérir très jeune le goût des lectures complexes en commençant à tenter de comprendre les brochures communistes clandestines que font circuler les amis de son père.

« Mon père ne nous a pas éduqués dans le nationalisme. Il ne voulait pas que l'on se reconnaisse d'abord comme kurdes. Nous étions tous syriens, avec une société à construire ensemble, la culture ou religion d'origine était secondaire. La question kurde n'était pas sa priorité ».

Les lectures de Maha vont renforcer ses convictions universalistes.

Maha a un tel appétit d'apprendre qu'à partir de 15-16 ans, après les traductions arabes de Tchékov et Pouchkine, elle découvre Hegel, Marx et Nietzsche.

« Je pleurais quand je n'arrivais pas à comprendre des passages de la dialectique de Hegel ».

Ainsi parlait Zarathoustra était, dit-elle, un livre qui parlait aux lettrés kurdes du fait de la valorisation d'une origine culturelle indo-européenne de l'espace persique auxquels ils pensaient se rattacher.

Mais le grand initiateur est surtout Sartre, pour qui elle éprouve un amour immodéré, jusqu'à lire L'être et le néant à dix-huit ans dans une traduction arabe.

Quand elle arrive à Paris en 2004, Maha ne pense qu'à Sartre, lui parle intérieurement en se promenant dans ses endroits préférés : « J'attendais qu'il me réponde par les rêves, comme mes personnages de roman qui se découvrent pendant la nuit, mais il n'en a rien été ».

Plus tard, elle sera déçue d'apprendre certains aspects du grand ego qu'avait Sartre et le dénouement de sa relation d'amitié avec Camus, un autre des familiers de la jeune Maha Hassan, dont elle lut avec passion une grande partie de l’œuvre dans sa jeunesse.

Mais c'est sans doute l'auteur de La plaisanterie , Milan Kundera qui eut le plus d'influence sur elle et la naissance de sa vocation d'écrivain, par sa prodigieuse liberté, sa faculté à prendre de la hauteur face à la peur et aux mesquineries produites par une dictature policière pour affirmer les droits de l'individu vivant et de l'esprit.

Comme un de ses personnages de roman, Maha Hassan eut l'impression de « respirer Kundera » en circulant dans le quartier de Montparnasse.

Le responsable de l'Institut du Monde Arabe ne crut pas sans doute lui faire un tel plaisir quand il lui dit qu'elle écrivait comme l'écrivain tchèque. C'était faux, sans doute. C'était pour l'encourager.

Pendant des mois, néanmoins, Maha s'exerça pour s'amuser à écrire un chapitre selon ses façons spontanées, un chapitre narré comme un pastiche de Kundera.

Le premier écrit publié de Maha Hassan (elle a dix-neuf ans) est une nouvelle à dimension érotique à peine voilée, « Le marié du doigt », traitant entre autre de manière déguisée de la masturbation des femmes, nouvelle qui paraît dans une grande revue intellectuelle de Beyrouth, Al Naqid, « Le Critique » où son nom apparaît au côté de celui de Samih Alqasim, un grand écrivain. le magazine publie aussi Mahmoud Darwich. Maha ouvre de grands yeux et n'en revient toujours pas ! Jusque dans son exil morlaisien, elle garde cette revue qui la fait rentrer en deux temps trois mouvements dans la cour des grands.

Pour elle qui avait confié à dix-neuf ans le manuscrit à un ami se déplaçant au Liban, c'est complètement inespéré. Évidemment, la nouvelle est interdite de publication par le régime syrien, ainsi que les autres du recueil.

Sans doute en raison de la folle audace d'une écriture qui explore les tabous de la sexualité et de la condition féminine. Pour d'autres raisons aussi, peut-être.

Pour justifier l'interdiction des Chants du néant (2009, qui paraîtront finalement au Liban), un roman qui pose pour la première fois la question existentielle propre aux kurdes, ce qu'a relevé la censure du régime des al-Assad, c'est le caractère subversif d'une note faisant référence à la tradition de la kabbale qualifiée de « soufisme » des Juifs.

Dans la Syrie des Al-Assad, le Juif est l'ennemi par excellence et tabou, le régime appuyant une partie de son entreprise de légitimation sur son statut de résistant à l’État d'Israël.

Autant dire que Maha Hassan sera relativement déboussolée au départ d'être invitée pour plusieurs mois à une résidence d'écrivaine dans l'immeuble d'Anne Frank à Amsterdam après qu'Human Rights Watch lui ait décerné le prix Hellman-Hammett en 2005 réservée aux écrivains persécutés, un prix attribué après les excès du maccartysme aux Etats-Unis.

Un immeuble plein de fantômes, d'éclats de rire et de frissons de peur, pour travailler, dans un voisinage invitant à se questionner plus que tout autre sur la question de l'identité et du piège nationaliste et xénophobe des identités exclusives, identifiées à des appartenances collectives héritées et enfermantes. Maha Hassan réfléchit d'ailleurs aujourd'hui à un livre qui aurait pour titre «le péché d'identité ».

Maha Hassan et Ismaël Dupont après l'entretien - 29 novembre 2017, place Allende - Morlaix

Maha Hassan et Ismaël Dupont après l'entretien - 29 novembre 2017, place Allende - Morlaix

Maha Hassan qualifie elle-même son écriture de « littérature bâtarde ». Ce n'est pas de la littérature kurde, parce qu'elle écrit en arabe. Ce n'est pas de la littérature arabe « pure » parce qu'elle porte une mémoire collective kurde avant même d'avoir appris à parler. Ce n'est pas de la littérature arabe non plus parce qu'elle a découvert la littérature et la philosophie européennes avant Naguib Mahfouz ou d'autres grands écrivains arabes, parce que ses références intellectuelles sont autant occidentales qu'orientales.

La jeune fille issue d'un quartier et d'une famille populaires d'Alep où l'on ne connaissait pas les livres s'est ouverte au monde libérateur de la littérature grâce à la générosité d'un libraire qui lui prêtait des livres traduits qu'elle n'avait pas les moyens de payer.

Après la parution de sa nouvelle dans une grande revue libanaise, elle écrit un livre moins scandaleux pour les autorités syriennes, mais qu'elle aime beaucoup aussi, L'infini, qui paraît en 1995 chez un éditeur de Lattaquié.

C'est pour ses derniers livres, publiés en arabe au Liban, chez les éditions El-Rayyes, dirigé par le responsable du magazine qui l'avait fait connaître à 19 ans, en 1993, pour sa nouvelle détonante, et qui attendait d'elle une confirmation de son talent, que Maha Hassan commence à être reconnue dans le petit monde littéraire des pays arabes.

Elle fait des salons en Tunisie, en Palestine, en Egypte, aux Emirats. Ceux qui paient ne sont pas toujours les pays où l'on trouve le plus de lecteurs, mais les rois du pétrole ou autres princes en quête de reconnaissance internationale.

Deux de ses romans ont été sélectionnés dans la liste finale du prix Booker Arabe.

Maha Hassan a néanmoins le sentiment que le fait d'être kurde rend pour elle la reconnaissance littéraire moins aisée dans le monde arabe.

Ses premiers livres sont considérés comme féministes, parlant de condition féminine, de sexualité, de conservatisme religieux, de politique. En 2000, ses livres sont interdits de parution en Syrie.

Dans les romans, écrits depuis son exil français et publiés au Liban reviennent le sujet des crimes d'honneur contre les femmes (« Les filles des prairies », Banât al-barârî – 2011).

Dans Cordon Ombilical (2010), on a le portrait de deux femmes partagés entre Orient et Occident, interrogeant les notions d'identité kurde, d'appartenance, de relation à l'autre.

Dans les Tambours de l'amour (2012), son avant-dernier roman publié, Maha Hassan construit le premier récit romanesque de la révolution syrienne prenant en comptant l'an un de la révolte démocratique du peuple syrien contre Bachar-al-Assad et son régime d'oppression, révolution qui comme plus tard la guerre syrienne malgré toute sa barbarie, va révéler à eux-mêmes et à la liberté des jeunes femmes et jeunes hommes qui vont se défaire de leurs peurs et des corsets sociaux pour affirmer leur désir d'engagement, de dignité, de vie.

Ce roman est sur le point d'être publié en Italie où il bénéficie déjà d'une très bonne critique.

Maha Hassan m'a dévoilé hier la trame narrative de son dernier roman, le premier qui sera écrit en français, grâce au concours de Anne Cousin et de l'association Tro-coat, qui a fait la rencontre de Maha et lui a proposé cette collaboration pour écrire en français à la suite d'un travail en atelier d'écriture et de leur présentation première lors d'un débat avec l'écrivain yéménite ami de Maha Ali Al Muqri à la librairie « A pleine voix » à Morlaix, tenue par Laurent Baudry.

C'est une fresque historique très ambitieuse et palpitante, avec des situations romanesques fascinantes, où une moderne Shéhérazade et sa fille traversent quarante ans d'histoire de la Syrie. Une première partie met en scène deux femmes en quête de bonheur et d'émancipation d'un quartier traditionaliste d'Alep que la loi des hommes domine, deux femmes qui vivent avec leur mari commun derrière le QG des moukhâbarât, les forces de sécurité du régime, cruelles et despotiques, qui y torturent à tour de bras. La deuxième partie nous plongera dans l'actualité de la guerre en Syrie, où vont s'affronter des jeunes qui se connaissaient dans le camp djihadiste et dans le camp des peshmergas, ce qui donne à Maha Hassan l'occasion d'explorer ce qu'il y a de nouveau dans la condition féminine kurde dans le fait de combattre, et de combattre les partisans d'une forme religieuse dévoyée, portant la haine des femmes, obscurantiste, totalitaire, ultra-violente.

Entendre et imaginer le déploiement de ce roman à travers quelques indications de cette magnifique et profonde conteuse qu'est Maha Hassan ne donne qu'une envie : que ses précédents romans soient vite publiés en français.

Pour y lire ses histoires d'amour, de libération féminine, de relation à la tradition, aux identités, à la tyrannie du régime syrien. Pour y découvrir ses personnages riches et attachants.

Quand elle était étudiante, Maha a fait le tour des partis révolutionnaires et contestataires, kurdes ou communistes.

Son père avait très peur qu'elle s'engage trop en politique même s'il ne s'est pas opposé à ce qu'elle fasse des études, comme pour sa sœur cadette, étudiante en droit elle-aussi, car les moukhâbarât n'hésitaient pas à violer et violenter les filles rebelles ou soupçonnées de l'être. Malgré la défense de son père, Maha était une fille têtue et a mené ses expériences en femme libre et courageuse, affrontant la pression du groupe et des hommes, malgré la peur, omniprésente dans le régime d'oppression de la Syrie d'Hafez-al-Assad puis de Bachar-al-Assad.

Son premier rendez-vous contraint avec les services de sécurité date de ses dix-huit ans, quand, pour financer ses études, elle s'apprête à postuler pour un poste d'institutrice remplaçante et que les renseignements font chantage sur elle dans un bureau de l'éducation nationale et lui demandent de donner des informations sur les amis de son père (les communistes sont pourchassés, emprisonnés, torturés par Hafez-al-Assad). Elle refuse et son certificat de nomination est déchirée sous ses yeux.

C'est à la suite d'un énième entretien forcé avec les moukhâbarât au moment de la révolte kurde au début des années 2000 et de sa répression par le régime qu'elle décide de quitter la Syrie, puis de gagner la France où elle obtient l'asile politique en 2004, d'abord logée pendant quelques mois à la maison des journalistes, avant de rencontrer Philippe, son amoureux breton, et d'arriver à Morlaix avec lui il y a deux ans.

Depuis son père et sa mère sont décédés en Syrie, sa mère des suites du bombardement de sa maison par la rébellion islamique à Alep. Ils ont été enterrés à la va-vite dans un jardin public, dans le quartier de Khaledia. La maison familiale n'existe plus.

Maha a demandé en vain un visa humanitaire pour sa mère et sa sœur au plus fort de la guerre. Beaucoup de ses voisins, de ses amis, sont morts aussi, la plupart victimes des assassinats et tortures du régime. Un de ses voisins a été torturé à mort parce que son frère s'était engagé dans l'armée rebelle.

Ses frères et sœurs sont en Suède, en Finlande, au Pays-Bas, en Allemagne dans un camp pour réfugiés, en Turquie.

Sa mère a été interrogée par les services de sécurité du régime après le départ de Maha : elle leur a dit, pour protéger tout le monde, car sa fille était morte.

Morte à une partie d'elle-même peut-être, mais si vivante dans son désir d'être heureuse, de créer, de construire une littérature d'émancipation éclairant le monde pour le transformer.

Maha connaît la douleur d'avoir été contrainte de quitter son monde, son pays et de le voir disparaître dans la plus fratricide et barbare des guerres. Néanmoins, elle n'en condamne pas pour autant une révolte démocratique qui, au départ, voulait seulement dénoncer la barbarie de la police de Bachar-al-Assad qui avait torturé affreusement des adolescents, exiger plus de justice, de démocratie, de liberté d'expression, moins de corruption et de clientélisme, plus d'égalité. Une révolte laïque où l'on trouvait des jeunes et moins jeunes de toutes les origines culturelles de la Syrie. Pour elle, la guerre a aussi réveillé les Syriens, la révolution a libéré beaucoup de femmes, allant jusqu'à parler de « baiser de la guerre ».

Elle a espéré, espéré, les six années précédentes, que le régime criminel allait enfin tomber, qu'il allait cesser d'assassiner le peuple syrien en toute impunité. En vain, aujourd'hui, elle constate que la guerre est un affrontement d'intérêts internationaux, que Daesh est devenu l'ennemi premier, que Bachar, le boucher de Damas, est revenu au centre du jeu, même pour les Américains et les Français.

Quant aux Kurdes, ils ont agi de manière pragmatique en cherchant à faire progresser leur volonté d'indépendance ou d'autonomie en se protégeant des agressions du régime comme des islamistes djihadistes. Néanmoins, dans sa famille, son frère, kurde, lui aussi, combattait la répression du régime avec ses amis arabes.

Aujourd'hui, Maha vit en exil d'elle-même, ni là-bas, ni tout à fait ici, malgré le plaisir qu'elle a à sentir la sollicitude, la franchise et la vie sereine des Bretons et à vivre à Morlaix avec son ami.

Chaque nuit, chaque sieste ou presque la ramène par ses rêves en Syrie.

Dans la journée, elle a des moments d'absence, où elle retrouve Alep et ses amis et parents.

La littérature est un des moyens qui lui reste pour éprouver son existence.

Littérature de l'exil, littérature de l'affirmation vitale et des naissances à soi, à l'amour et à l'autre, par-delà la tradition patriarcale, le despotisme, la guerre.

Péché d'identité... Tout dernièrement, Maha a découvert que sa grand-mère maternelle était arménienne, qu'elle avait été adoptée à cinq ans par sa famille kurde alors que ses parents allaient à l'abattoir ou avaient déjà été massacrés par les génocidaires turcs et leurs alliés.

Cette grand-mère d'origine chrétienne arménienne avait donné à son premier fils le nom de Mohamed, vivant toute sa vie dans la dissimulation et la culpabilité par rapport à ses origines.

Cette vie tragique est un roman dont le continent reste à explorer... Comme la littérature de Maha Hassan pour le lecteur français.

Entretien avec Ismaël Dupont - 29 novembre 2017

Maha Hassan parlera de son parcours et de la tragédie syrienne samedi 2 décembre à 18h à la MJC avec Anne Cousin et un membre d'Amnesty International.

Romans publiés :
Titres traduits de l'arabe:

- Bonjour la guerre

- Les Tambours de l’Amour, éditions El-Rayyes, Beyrouth, Liban, 2012.
- Les filles de prairies (roman), éditions El- Rayyes, Beyrouth, Liban, 2011.
- Cordon ombilical, éditions El- Rayyes, Beyrouth, Liban, 2010. (sélectionné sur la liste du prix du roman arabe «Booker»).
- Chants du néant, éditions El- Rayyes, Beyrouth, Liban, 2009.
- Le tableau de la couverture. Les murs de déception sont plus hauts, éditions Nashiron, Syrie, 2002.
- L’infini- récit de l’autre, éditions Al-Hiwar, Syrie, 1995.

Maha Hassan, citoyenne morlaisienne, se bat pour la liberté de pensée, de s’exprimer. Lors de cette rencontre, elle parlera de l’écriture retrouvée en France. Maha défend le droit des exilés, victimes des guerres. Primée par Human Right Watch, elle est attentive à la condition des femmes et se questionne sur le départ des jeunes vers la Syrie alors qu’ils vivent librement ici en France.

Maha Hassan, citoyenne morlaisienne, se bat pour la liberté de pensée, de s’exprimer. Lors de cette rencontre, elle parlera de l’écriture retrouvée en France. Maha défend le droit des exilés, victimes des guerres. Primée par Human Right Watch, elle est attentive à la condition des femmes et se questionne sur le départ des jeunes vers la Syrie alors qu’ils vivent librement ici en France.

Maha Hassan parlera de son parcours et de la tragédie syrienne samedi 2 décembre à 18h à la MJC avec Anne Cousin et un membre d'Amnesty International.
Rencontre avec Maha Hassan, écrivaine kurde d’Alep

S’EXILER POUR VIVRE, LE DESTIN D’UNE FEMME D’ALEP À MORLAIX

Le samedi 02 décembre 2017

18h

À 18h à la MJC de Morlaix – suivi d’un moment convivial autour d’un verre

Organisée par Amnesty International et Anne Cousin

Dans le cadre du Festival des Solidarités

MJC de Morlaix
7 place du Dossen

Morlaix 29600

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 06:15
Stephane Postollec (CFDT), Florence Porhel (Sud), Christophe Boudrot (CGT) décideront aujourd'hui s'ils maintiennent la manifestation prévue à 10h le samedi à la Manu

Stephane Postollec (CFDT), Florence Porhel (Sud), Christophe Boudrot (CGT) décideront aujourd'hui s'ils maintiennent la manifestation prévue à 10h le samedi à la Manu

Sur le fil ! La direction du CHPM a indiqué hier après-midi qu'un tableau de garde avait été établi pour le mois de décembre à l'unité de soins intensifs de cardiologie. Qui ne fermera donc pas. Les syndicats attendent le conseil de surveillance de ce matin pour dire s'ils maintiennent la manifestation de samedi. 

« Le tableau de garde de cardiologie a été arrêté pour le mois de décembre. Je tiens à remercier la communauté médicale et soignante pour sa mobilisation et son soutien auprès du service de cardiologie, ainsi que le CHRU de Brest et l'Hôpital d'Instruction des Armées Clermont Tonnerre, qui participent à la solidité du dispositif. Ainsi, la totalité de l'offre de soins est préservée pour la population du territoire ». C'est par ce communiqué que la direction du centre hospitalier des pays de Morlaix a annoncé, hier, en fin d'après-midi, que l'unité de soins intensifs de cardiologie (Usic) ne fermerait finalement pas en décembre.

Garanties ministérielles


La nouvelle a immédiatement été transmise au personnel de l'Usic, qui s'en réjouit, évidemment. Comme s'en réjouissent aussi certainement les personnels des autres services, mais surtout les usagers de l'hôpital. Elle sonne également comme un soulagement pour le sénateur Jean-Luc Fichet, la députée Sandrine Le Feur et Agnès Le Brun, maire de Morlaix et présidente du conseil de surveillance du CHPM, qui s'étaient rendus, le matin même, au ministère de la Santé, à Paris, afin de défendre le maintien d'une « offre de soins complète et cohérente » sur le territoire morlaisien. Psychiatrie comprise, donc. Le trio avait même obtenu la garantie, par la conseillère de la ministre, qu'en cas de fermeture provisoire de l'Usic, « tous les moyens seraient mis en oeuvre pour assurer sa réouverture et son maintien dès le début de 2018 ». Car il ne pensait pas qu'une solution de dernière minute serait trouvée.
 
 

Pas de conseil houleux


Du côté de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD, qui a multiplié les réunions et les actions ces derniers jours, on se félicitait aussi de cette annonce qui intervient sur le fil, la veille du jour de fermeture programmé. Heureux que la mobilisation ait payé, les délégués syndicaux se veulent néanmoins vigilants. Et attendent l'issue du conseil de surveillance convoqué ce matin, à leur demande et celle d'élus du territoire, pour juger si « la solution trouvée par la direction est pérenne et permet bel et bien de sortir de cette situation de crise. En décembre mais aussi et surtout dans les mois qui suivront. » Ce qui s'annonçait comme une réunion houleuse, les syndicats reprochant à la direction de « gérer l'hôpital comme au XIXe siècle », ne le sera donc probablement pas.

Quid du rassemblement ?


Reste désormais à savoir si le rassemblement citoyen prévu samedi matin, devant la manufacture, sera maintenu. Forts des milliers de signatures recueillies sur leurs pétitions en ligne et papier, les syndicats s'attendaient à une belle mobilisation. Un défilé était même prévu, du quai de Léon au Pouliet, avec retour par l'allée du Poan-Ben. « Nous ne pouvons encore rien dire, confiait hier soir Stéphane Postollec, de la CFDT. Le conseil de surveillance sera déterminant ». En tout état de cause, la municipalité, elle, maintient son opération « Coeur rouge, Coeur battant, Coeur de ville », organisée en partenariat avec les commerçants du centre-ville (qui ont reçu les ballons hier), afin de montrer leur soutien au service de cardiologie.
 
 
 
 
 
 
Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-CFDT

Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-CFDT

Voir aussi les articles du Ouest-France

Morlaix. Cardio : les soins intensifs ne fermeront pas au 1er décembre
 
Morlaix. Soins intensifs en cardio : "Tenir jusqu’à début 2018"
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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 06:00
La société Hemarina occupe entièrement les locaux de la Pépinière d'entreprises, installée en 2008 (photo Le Télégramme)

La société Hemarina occupe entièrement les locaux de la Pépinière d'entreprises, installée en 2008 (photo Le Télégramme)

La Pépinière d'entreprises de Morlaix communauté, à la Vierge Noire, abrite aujourd'hui exclusivement la société Hemarina, Lundi soir, au conseil communautaire, l'idée de débaptiser les lieux a été évoquée. Quelle solution s'offre aux autres porteurs de projets ? 

« Peut-être faut-il, en effet, débaptiser la Pépinière ? » La réflexion, lancée lundi soir en conseil communautaire par Yves Moisan, est venue après le vote d'une subvention à Hemarina. L'entreprise de biotechnologie marine, qui travaille à créer un substitut sanguin à partir de l'hémoglobine de ver marin, occupe aujourd'hui entièrement les locaux de la Pépinière d'entreprises créée par Morlaix communauté, à la Vierge Noire.

« La Pépinière n'en est plus une »


Une situation qui a provoqué l'interrogation de l'opposition, par la voix d'Ismaël Dupont, mais aussi de Corentin Biette, entrepreneur installé à Plougasnou. « Quand j'ai voulu lancer mon activité, on m'a dit qu'il n'y avait plus de place. Comment fait-on quand on est porteur de projet dans le pays de Morlaix si l'outil créé par la collectivité ne peut pas être utilisé ? » Pour rappel, à son installation en 2008 à la Pépinière, Hemarina était une start-up. « Mais dans son développement, elle a eu besoin de l'ensemble des locaux. Du fait de son activité, cette entreprise doit également répondre à des exigences strictes en matière d'hygiène et de qualité. N'importe qui ne pouvait pas s'installer à côté », explique Yves Moisan avant de reconnaître que « la Pépinière n'en est plus une. Pour clarifier les choses, nous allons faire enlever le logo ».

 

 

Deux nouveaux lieux à Morlaix


Le vice-président à l'économie réfute cependant le fait qu'il n'y ait pas de solution et rappelle l'existence de l'hôtel d'entreprises « Red Eo », à Guerlesquin, tout en étant conscient que c'est « peut-être moins attractif qu'à Morlaix ». « Je considère également que les projets portés par les communes du territoire ou par le privé contribuent à l'accueil des jeunes entrepreneurs ». Très bientôt, l'offre va s'étoffer pour les lanceurs de projet : Morlaix communauté va, en effet, acquérir, avec la société Viseo, une partie des anciens locaux d'Orange, rue du Poulfanc, dans le quartier de la gare. 885 m² seront destinés à l'accueil de jeunes entreprises. Des espaces dédiés seront aussi créés à la Manufacture. Ces lieux seront dotés du très haut débit : « C'est la première exigence des personnes qui souhaitent installer leur activité sur le territoire », rappelle Yves Moisan.

« Un choix assumé »


Autre interrogation soulevée par l'élu de l'opposition : l'argent public versé à Hemarina. Lundi, une subvention de 50.000 € a été votée pour un projet de recherche en partenariat avec l'UBO. « Avec la région Bretagne, nous avons pris un pari sur Hemarina. C'est un choix assumé et nous continuons d'être à leurs côtés », répond Yves Moisan. Lundi soir, Thierry Piriou, président de Morlaix communauté a également répondu sur ce point : « Notre souhait est que Hemarina continue de progresser sur le territoire et que les emplois soient créés sur le territoire ». L'entreprise, dont l'un des essais cliniques sur la conservation des organes a été jugé positif (Le Télégramme du 15 novembre 2017), emploie actuellement une vingtaine de personnes.
 

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 05:33
Ismaël Dupont est intervenu à plusieurs reprises: pour une publication de l'ordre du jour des conseils communautaires sur internet, pour un meilleur suivi et pilotage politique de l'Institut Franco-Indien, sur la question d'une éventuelle création d'un budget annexe pour la gestion des déchets, impliquant des centaines de milliers d'euros d'économies ou de prélèvement direct supplémentaire sur les usagers, avec quelle conséquence pour le service public et les personnels, sur l'usage de la pépinière d'entreprise au service quasi exclusif d'Hemarina depuis des années, alors que l'entreprise, qui bénéficie de gros financements publics, n'est pas précisément en phase d'émergence, sur la progression de la pauvreté effarante dans le pays de Morlaix sensible à travers l'augmentation très rapide du nombre de repas servi aux Restos du Coeur, et sur un effort de relocalisation des Restos du Coeur à envisager, sur la politique de contre-révolution de Macron en matière de logement social

Ismaël Dupont est intervenu à plusieurs reprises: pour une publication de l'ordre du jour des conseils communautaires sur internet, pour un meilleur suivi et pilotage politique de l'Institut Franco-Indien, sur la question d'une éventuelle création d'un budget annexe pour la gestion des déchets, impliquant des centaines de milliers d'euros d'économies ou de prélèvement direct supplémentaire sur les usagers, avec quelle conséquence pour le service public et les personnels, sur l'usage de la pépinière d'entreprise au service quasi exclusif d'Hemarina depuis des années, alors que l'entreprise, qui bénéficie de gros financements publics, n'est pas précisément en phase d'émergence, sur la progression de la pauvreté effarante dans le pays de Morlaix sensible à travers l'augmentation très rapide du nombre de repas servi aux Restos du Coeur, et sur un effort de relocalisation des Restos du Coeur à envisager, sur la politique de contre-révolution de Macron en matière de logement social

Serge Le Pinvidic - Maryse Tocquer - Guy Pennec, vice-présidents aux Finances, au Social, à l'Environnement

Serge Le Pinvidic - Maryse Tocquer - Guy Pennec, vice-présidents aux Finances, au Social, à l'Environnement

Guy Pouliquen, Nathalie Bernard, Yvon Cousse, vice-présidents au Personnel, aux Transports, à l'Aménagement

Guy Pouliquen, Nathalie Bernard, Yvon Cousse, vice-présidents au Personnel, aux Transports, à l'Aménagement

Solange Creignou est intervenue sur la question du raccordement à la fibre optique pour le Cloître St Thégonnec

Solange Creignou est intervenue sur la question du raccordement à la fibre optique pour le Cloître St Thégonnec

Yves Moisan, premier vice-président (Economie et Tourisme) et Thierry Piriou, président de Morlaix-Communauté

Yves Moisan, premier vice-président (Economie et Tourisme) et Thierry Piriou, président de Morlaix-Communauté

Marc Madec et Gwenolé Guyomarc'h, vice-président (Aménagement- PLUI) et conseiller délégué (Commerce)

Marc Madec et Gwenolé Guyomarc'h, vice-président (Aménagement- PLUI) et conseiller délégué (Commerce)

Joëlle Huon est intervenue sur le soutien du Conseil Départemental aux collèges

Joëlle Huon est intervenue sur le soutien du Conseil Départemental aux collèges

Guy Pennec est intervenu sur la question de la réduction des déchets: "on brûle 600 000€ qu'on pourrait économiser en faisant mieux le tri au Spernot, le réveil risque d'être brutal!"

Guy Pennec est intervenu sur la question de la réduction des déchets: "on brûle 600 000€ qu'on pourrait économiser en faisant mieux le tri au Spernot, le réveil risque d'être brutal!"

Christian Le Manac'h est intervenu à plusieurs reprises, il a été le seul à s'abstenir sur une motion de soutien aux offices HLM contre la baisse des APL et des Loyers qui pénalise les capacités d'investissement dans la rénovation et la production de nouveaux soutiens sociaux: une manière d'affirmer son soutien à la politique de Macron?

Christian Le Manac'h est intervenu à plusieurs reprises, il a été le seul à s'abstenir sur une motion de soutien aux offices HLM contre la baisse des APL et des Loyers qui pénalise les capacités d'investissement dans la rénovation et la production de nouveaux soutiens sociaux: une manière d'affirmer son soutien à la politique de Macron?

Christian Léon est intervenue pour que la pépinière d'entreprise, qui ne remplit plus son rôle, soit baptisée purement et simplement Hemarina

Christian Léon est intervenue pour que la pépinière d'entreprise, qui ne remplit plus son rôle, soit baptisée purement et simplement Hemarina

Jean-Paul Vermot a fait une forte intervention sur les répercussions dramatiques de la politique d'Emmanuel Macron sur le logement social

Jean-Paul Vermot a fait une forte intervention sur les répercussions dramatiques de la politique d'Emmanuel Macron sur le logement social

conseil communautaire - 27 novembre 2017 (photo Pierre-Yvon Boisnard)

conseil communautaire - 27 novembre 2017 (photo Pierre-Yvon Boisnard)

A Morlaix, 43 282 repas servis par les Restaurants du Coeur durant la campagne d'hiver 2015-2016, 34 617 repas pendant l'été 2016, 25 293 en 2015, une augmentation effarante de la précarité, de la pauvreté, que constatent aussi les bénévoles du Secours Populaire et d'autres associations caritatives et solidaires, conséquence des politiques inégalitaires menées depuis des années et encore renforcées par ce nouveau président des riches qu'est Macron. Je suis intervenu en Conseil d'Agglo ce soir pour dénoncer cette augmentation incroyable et continue depuis des années de la pauvreté et ses causes, le néo-libéralisme, et pour demander à ce qu'à Morlaix-Communauté, on engage très rapidement une réflexion pour trouver un local mieux placé pour les restos du coeur, une route très passante rendant le lieu très accidentogène pour les personnes qui viennent chercher des aliments, notamment à pied, un local qui pourrait être partagé avec d'autres assos, comme les Utopistes qui sont toujours en attente d'un lieu pouvant servir au tri des vêtements et à être ouvert au public.

 

Vœu adopté à l’unanimité moins une abstention par les élus communautaires :

Morlaix Communauté a dans les priorités de son projet de territoire les politiques de solidarité.

Au premier rang desquels se trouve la politique de l’habitat avec le développement d’une offre de logement pour tous.

Or plusieurs annonces du Gouvernement mettent à mal cette nécessaire politique de solidarité.

Le projet de Loi de Finances prévoit la baisse des APL pour tous les locataires y compris ceux du parc HLM. Cette baisse devra être compensée par les bailleurs sociaux par des baisses égales de loyer. Le modèle français du logement social est pourtant aujourd’hui un modèle productif et qui nous est envié : plus de 100 000 logements sont sortis de terre en 2016. Il l’est en Bretagne et en Finistère, et notamment dans nos villes moyennes, comme à Morlaix, qui y a toujours accordé une attention particulière. Avec ces mesures, les bailleurs sociaux vont au devant de difficultés majeures et les collectivités territoriales également. Il n’est pas concevable que des opérations comme Pors ar Bayec ou les Jardins du Launay soient remises en cause ! Et que dire de l’effort de production dans le neuf ?

Pour la Bretagne, selon une étude de l’Union Sociale pour l’Habitat, ces mesures représentent :

- moins 2 100 logements dans le neuf

- moins 4 100 logements réhabilités- une perte de 5 700 emplois

C’est donc l’inverse de l’effet attendu par le Gouvernement ! En Finistère, les bailleurs investissent 170 millions d’euros chaque année dans l’économie de la construction.

Pour Morlaix Communauté avec le PLH c’est 10 millions d’ € par an ce qui représente 66 emplois préservés dans le secteur du bâtiment au profit du logement social. Alors même que les effets de la crise de 2008 s’atténuent, les collectivités locales sont mobilisées pour éviter un choc de l’offre à l’inverse !

Enfin, dans bien des cas, les emprunts des bailleurs sont garantis par les communes. Alors même que les finances de celles-ci sont sous tension, un incident d’un bailleur pourrait s’avérer catastrophique pour nos communes.

Le Conseil de Communauté du 27 novembre 2017 demande au Gouvernement de revenir sur l’ensemble des mesures législatives qui mettent à mal la politique du logement, essentiel à la cohésion sociale de nos territoires.

Ouest-France, 29 novembre 2017

Ouest-France, 29 novembre 2017

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 20:10
RENCONTRE AUTOUR DE PARCOURS D'EXIL ET DE SOLIDARITE SUR NOTRE TERRITOIRE - A MAJ Morlaix le Mercredi 29 novembre, à 19h
Dans le cadre du festival des solidarités une soirée est organisée à MAJ de Morlaix mercredi 29 novembre: 
RENCONTRE AUTOUR DE PARCOURS D'EXIL ET DE SOLIDARITE SUR NOTRE TERRITOIRE .
A partir de  19 heures des échanges auront lieux à partir de témoignages recueillis il y a quelque temps et/ ou de témoignages de personnes présentes. 
Ensuite il y aura une auberge espagnole qui nous permettra de déguster les spécialités des uns et des autres et de goûter aux boissons  que vous aurez amenées. 
 
La MAJ nous ouvre ses portes pour ce moment de partage qui sera précédé d'une rencontre entre jeunes.
 
La maj se trouve à côté du mac do .
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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 16:27
Ciné-débat sur la situation en Palestine à La Salamandre le jeudi 30 novembre: Derrière les fronts, un film de Alexandra Dols et un livre du Docteur Sama Jabr (Festival des solidarités)
Après deux soirées co-organisées par l'ACAT, le CCFD et l'AFPS du Pays de Morlaix, l'une sur l'Urgence de justice à Gaza et l'autre autour du témoignage de Corinne et Laurent Merer après leur séjour de trois mois en Cisjordanie occupée,
 
NOTRE DERNIER RENDEZ-VOUS POUR LA PALESTINE DANS LE CADRE DU FESTIVAL DES SOLIDARITES 2017, SERA LE JEUDI 30 NOVEMBRE à La SALAMANDRE 
pour un CINE-DEBAT proposé par l’AFPS du Pays de Morlaix autour de...
 

"Derrière les Fronts, Résistances & Résiliences en Palestine", 

 

C'est à la fois un film d'Alexandra Dols et un livre du Dr. Sama Jabr.

 

L'une réalise des documentaires, l'autre écrit des chroniques sur la vie du peuple palestinien sous l'occupation israélienne.

 

 Nous avons le plaisir de vous inviter à rencontrer Alexandra Dols 

le JEUDI 30 NOVEMBRE à 20h 30

 

 
Lors d'une soirée Ciné-débat où la projection du film sera suivie d’un débat avec la réalisatrice, soirée
co-organisée avec l'équipe du cinéma La Salamandre de Morlaix.

 

 
Et bien sûr à cette occasion le livre du Dr. Jabr sera mis en vente sur notre table de presse.

 

 
Pour avoir tous les renseignement sur "Derrière les Fronts..." vous pouvez suivre les liens suivants mais aussi consulter notre site et notre page Facebook où vous trouverez une présentation plus approfondie de la rencontre des deux femmes.

Le film est sorti en salle le 8 novembre et donne largement la parole au Dr. Sama Jabr. Pour en voir la bande annonce suivre ce lien https://www.youtube.com/ watch?v=zO1-ftfVLvQ

Et pour aller sur le site dédié au film : http:// derrierelesfrontslefilm.fr 
 
 
 
Association France Palestine Solidarité 
du Pays de Morlaix
 
 



 

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 19:48
Samedi 2 décembre: Manifestation pour la défense de l'hôpital de Morlaix et du service de cardiologie (10h - Manu)

http://petitionpublique.fr/Def ault.aspx?pi=P2017N49819

 

Samedi 2 décembre : Manifestation pour la défense de l’hôpital de Morlaix (10 h – Manu)

L’hôpital de Morlaix est en danger : mobilisons nous !

Manifestation samedi 2 décembre à 10 h – Manufacture de Morlaix

 

Depuis des années les personnels hospitaliers se battent contre les désastreuses conséquences des politiques d’austérité menées par les ministres Bachelot et Touraine sous Sarkozy er Hollande.

Politiques que le gouvernement de Macron veut encore aggraver.

Ces actions se sont déroulées face à une direction et un conseil de surveillance la plupart du temps sourds aux revendications et aux propositions des personnels.

Les syndicats notent d’ailleurs que, depuis l’arrivée de la nouvelle directrice, une cinquantaine d’équivalents-temps pleins ont été supprimés.

Après les mouvements de cet été la décision de fermer au 1er décembre l’unité de soins intensifs en cardiologie est la goutte qui fait déborder le vase.

C’est l’ensemble du service public de santé du Pays de Morlaix qui est gravement menacé avec les répercussions que l’on imagine sur la qualité de prise en charge des malades, les conséquences sur le personnel et le fonctionnement futur des autres services

En réalité c’est l’avenir de l’hôpital qui est en cause.

Depuis longtemps les personnels et leurs syndicats se battent. Le comité de défense aussi. Les militants communistes ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Aux élus de jouer pleinement leur rôle autrement que par des mots.

Mais l’importance de l’enjeu exige que la défense de l’avenir de l’hôpital public en Pays de Morlaix devienne l’affaire de toute la population car c’est elle qui est concernée au premier chef.

L’occasion lui en est donnée en soutenant et en participant au rassemblement organisé par les hospitaliers le 2 décembre.


C’EST DE L’AVENIR DE NOTRE REGION QU’IL S’AGIT ! TOUS MOBILISES !

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