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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 06:25
Le coup de massue a surpris tout le monde. Le 9 août, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, déclarait que les contrats aidés étaient « coûteux » et « pas efficaces dans la lutte contre le chômage ». Le gouvernement a rapidement mis son plan d'économie drastique à exécution.  Une mesure brutale qui concerne aussi bien les renouvellements que les nouveaux contrats. Les seules exceptions admises étant notamment dans le domaine de l'éducation nationale et pour les adjoints de sécurité. Les premières lueurs d'inquiétude ont commencé à poindre chez les titulaires de ces contrats, réservés aux allocataires du RSA, aux personnes éloignées de l'emploi ou sans formation. Cette année sur le territoire national, la suppression partielle des contrats aidés par le gouvernement peut mettre 150 000 personnes au chômage rien que cette année. Le député communiste du Nord Alain Bruneel a été le premier à l'Assemblée à alerter sur les effets catastrophiques de cette suppression des contrats aidés qui fragilise, pour des économies de bout de chandelle, les plus précaires, les associations et les services publics. 
"Le secteur associatif dans son ensemble n'avait pas besoin de cela, déjà fragilisé financièrement par les baisses récurrentes de subventions de la part des collectivités, qui subissent elles-mêmes les politiques d'austérité de l'Etat. Et cela ne va pas s'arranger avec le choix du gouvernement d'amputer de 13 milliards d'euros le budget des communes. Or, les associations portent des projets vitaux pour les habitants et les territoires, déjà déstabilisés par l'affaiblissement des services publics... Même si ces contrats aidés sont loin d'être la panacée - nous, les communistes, nous nous battons pour des emplois durables - force est de constater que ces contrats jouent un rôle important dans de très nombreuses associations et au service de beaucoup de services publics. Et en particulier l'école". (ALAIN BRUNEEL, député communiste, L'Humanité - 21 août)
20 000 contrats aidés devraient être supprimés dans l'éducation nationale, non remplacés évidemment par des emplois de plein droit, mieux rémunérés. 
A Diwan Morlaix, c'est le poste d'ATSEM de maternelle, en charge de dizaines d'enfants et des temps de cantine, qui se voit non renouvelé. Pour une association comme Diwan, qui oeuvre avec la filière publique ou privée bilingue pour le renouvellement des locuteurs du breton, cette mesure expéditive de Macron et de la boursicoteuse de Danone Muriel Pénicault, est un vrai coup de massue. Nous soutenons pleinement le combat de l'association DIWAN pour rétablir ces contrats aidés, et en particulier celui de notre amie ATSEM à Diwan, Kristell, qui s'est engagée l'année précédente sur une démarche de reconversion, d'apprentissage sur un an de la langue bretonne, et à qui l'on avait promis le financement d'une préparation du CAP Petite Enfance.
Avec la suppression des contrats aidés, c'est aussi des voies d'accès vers la formation, la reconversion et l'emploi plus durable qui "sautent".  
Ismaël Dupont.      
La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière. « Des postes indispensables » La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.

La rentrée à l'école Diwan n'aura pas lieu lundi. En effet, un des quatre postes de type contrats aidés ne sera pas renouvelé. Lise Boulbennec, présidente de l'AEP et les parents d'élèves sont inquiets. 

En raison de la non-reconduction d'un des quatre postes de type contrat aidés, l'association d'éducation populaire qui a en charge la gestion de l'école Diwan de Morlaix se retrouve face à une situation critique. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé plus de 30 représentants des familles mardi soir, dans les locaux de l'école, rue de La Cordelière.

« Des postes indispensables »


La présidente Lise Boulbennec a présenté la situation en rappelant que les postes concernés sont « indispensables au bon fonctionnement » de l'établissement scolaire. Les responsable de l'APE ont rencontré jeudi dernier la députée Sandrine Le Feur. Lise Boulbennec a signalé que « celle-ci nous a confirmé la démarche du gouvernement tendant à réduire l'enveloppe budgétaire attribuée aux contrats aidés et même à disparaître en 2019 mais a laissé entendre que le monde associatif n'était pas ciblé en priorité mais plutôt le domaine privé ». Les parents Diwan dénoncent cette situation arbitraire et demandent soit le maintien du poste contrat aidé, soit la possibilité de disposer d'une autre type de financement. Il a été dit au cours de cette réunion : « Il faut repenser la loi Notre ». « Diwan n'a jamais abusé des contrats aidés ! » « On le savait depuis longtemps que cette situation n'était pas pérenne ! ». La décision a été prise de ne pas organiser la rentrée lundi mais de manifester à Morlaix à 9 h devant la mairie pour aller jusqu'à la sous-préfecture. Ils participeront aussi à la manifestation samedi, à Quimper.
 

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