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L'inauguration de la plaque se fera le lundi 4 décembre vers 18h.
L'auteur du livre "Thiaroye 1944", Martin Mourre sera présent ainsi évidemment que Anne Cousin.
Thiaroye 1944
Martin Mourre, Thiaroye 1944. Histoire et mémoire d'un massacre colonial, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2017, 240 p., préface d'Elikia M'Bokolo, postface de Bob B. White, ISBN : 978-2-7535-5345-3.
Notice publiée le 04 mai 2017
Présentation de l'éditeur
Ce livre prend pour objet les représentations d'un massacre colonial, la répression sanglante de tirailleurs sénégalais, ces soldats ouest-africains de l'Empire français, survenue au camp de Thiaroye, à proximité de Dakar, le 1er décembre 1944. Plus de soixante-dix ans après les faits, cet événement reste un sujet de controverse historiographique. Ce qui a longtemps été considéré par l'armée française comme une mutinerie, apparaît plutôt comme une tuerie organisée par les officiers coloniaux présents à Dakar.
C'est ce que démontre un long et patient travail sur les archives de ce drame. De plus, cet ouvrage retrace les réappropriations passées et actuelles de cet événement au Sénégal, à travers diverses temporalités permettant de lire la trajectoire de la nation sénégalaise postcoloniale en suivant la mobilisation d'imaginaires historiques. Aujourd'hui, au Sénégal, les représentations attachées à l'événement du 1er décembre 1944 apparaissent comme un des paradigmes de la mémoire coloniale.
Décrire ces usages du passé sur plusieurs décennies permet alors d'envisager l'articulation entre des mémoires dominantes – officielles ou non –, des formes particulières de rappel du passé et le rôle de ce passé dans certaines dynamiques identitaires.
Auteur
Martin Mourre
Martin Mourre est docteur en histoire de l’École des hautes études en sciences sociales et en anthropologie à l’université de Montréal. Ses recherches portent principalement sur l’histoire politique et mémorielle du Sénégal au XXe siècle. Il s’intéresse également à une sociohistoire des armées ouest-africaines depuis l’époque coloniale jusqu’à aujourd’hui.
RETOUR TRAGIQUE DES TROUPES COLONIALES
Morlaix-Dakar, 1944
Anne Cousin
Préface de Anne Guillou
On estime à 31000 le nombre de morts issus des colonies dont 14000 tirailleurs sénégalais. Fin 1944, l'armée de libération "blanchit" ses troupes, les Africains sont rapatriés. 2000 tirailleurs vont embarquer de Morlaix à bord du Circassia pour Dakar. Un vent de révolte va souffler. Certains refusent de partir en l'absence du règlement de leurs soldes. Ceux qui arrivés à Dakar feront valoir leurs droits seront payés avec des balles.
Lire aussi:
"Dans le Pays de Morlaix, le Festival des Solidarités est porté par le collectif La Maison du Monde qui rassemble les acteurs locaux de la solidarité́ internationale, de la mobilité́ internationale et de l’échange interculturel. Il est animé́ par le Réseau d’Échanges et de Services aux Associations du pays de Morlaix (RESAM) et propose à̀ cette occasion des manifestations qui permettent de dé- passer nos idées reçues, d’échanger et de s’interroger sur ce que nous pouvons faire pour rendre ce monde plus solidaire." Vous trouverez le programme complet à té- lécharger sur le site du Résam et sur celui de l’Afps du Pays de Morlaix. Ces initiatives sont aussi possibles grâce aux nombreux partenariats entre les Associations de Solidarité (AFPS, LDH, ACAT, CCFD, Amnesty International, Morlaix Solidarité Migrants...) et des partenaires locaux tels que La Salamandre, le Centre Ti An Oll ou la MJC de Morlaix...
LA PALESTINE en cette année de tristes commémorations pour son peuple sera bien présente lors du Festival. Pas moins de trois soirées seront consacrées à la situation à Gaza et dans toute la Palestine occupée.
Une exposition qui retrace l'histoire des victimes de l'attaque israélienne sur la bande de Gaza en juillet 2014, tuant 2200 Palestiniens dont plus de 500 enfants. Nous vous proposons de nous retrouver le Vendredi 17 novembre de 18 h à 20 h au Centre Ti An Noll pour le vernissage de et une rencontre avec Vivian Petit qui vient de sortir son livre "Retours sur une saison à Gaza". Une soirée durant laquelle nous tenterons une liaison vidéo avec Ziad Medoukh, directeur du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza et où nous pourrons entendre le témoignage d’Alain Guillo, un enseignant de la région qui a séjourné aussi à Gaza… À noter que l’expo sera visible du 17 au 24 novembre Il s’agit d’une co-organisation ACAT, AFPS, CCFD-Terre Solidaire, Ti an Oll.
2) Dans le même cadre nos ami-es de l’ACAT nous proposent une rencontre débat avec Corinne et Laurent MERER qui viennent témoigner de leur séjour de 3 mois en Palestine et qui, eux aussi viennent de sortir un livre : « S’ils se taisent, les pierres crieront… ». Ce sont des militants pour la paix que nous avions croisés à Jérusalem lors de notre voyage. Pendant leur séjour, ils participent à des piquets d’observation face à l’armée israélienne et n’hésitent pas à s’interposer quand les choses se passent mal devant les checkpoints par exemple… Ils seront présents le 23 novembre à 20h à Ti an Oll.
3) Enfin l'AFPS organise en partenariat avec La Salamandre un désormais habituel ciné-débat.
Cette année, c’est le JEUDI 30 NOVEMBRE que ça se passe. Avec la projection du film d’Alexandra Dols « Derrière les fronts, résistances & résiliences en Palestine ». La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice. Le film sort en salle le 8 novembre et donne largement la parole au Dr Samah Jabr. Pour en voir la bande annonce suivre ce lien
https://www.youtube.com/watch?v=WJo5-QYDDbA&feature=youtu.be
Et pour aller sur le site dédié au film : http://derrierelesfrontslefilm.fr Ces trois soirées seront pour nous l’occasion de faire connaître la situation de Salah Hamouri et de présenter au public nos documents de la campagne nationale de l’Afps « Justice pour la Palestine ».
Informations du groupe AFPS pays de Morlaix
Communiqué de presse du RESAM
Vendredi 10 novembre
Deuxième journée « noire » des associations
Le RESAM vous invite à vous rassembler dès 11h devant la mairie de
Morlaix afin de manifester votre soutien aux associations et
d'organiser ensemble cette lutte jusqu'à l'abandon de ce
gigantesque plan social.
http://www.resam.net/association-resam-finistere-morlaix-le…
Cet été, avec une violence inouïe, le gouvernement a décidé la suppression de 150 000 emplois aidés dès 2017, et 110 000 supplémentaires en 2018. Compte tenu de la fragilité des associations, beaucoup déboucheront sur des licenciements.
Cet immense plan social a été décidé sans aucune concertation et dans une approche strictement comptable. C’est un nouveau coup dur pour nombre d’associations. Car cela s’ajoute aux baisses régulières et conséquentes des subventions, à la complexification des procédures administratives, à la mise en concurrence des associations entre elles par la généralisation des appels à projets…
Et la situation des Communes, des Départements et des Régions ne nous donnent pas beaucoup d’espoir. Les budgets sont toujours plus serrés, et par expérience les associations sont souvent les premiè- res à en faire les frais. Alors imaginez notre vie sans les associations, Sans les services pour votre famille, Sans les activités éducatives pour vos enfants, Sans les loisirs pour vous et vos proches !
Peut-être demain, nous serons obligés d’augmenter les tarifs pour compenser la baisse de financements par l’Etat ou les collectivités. Peut-être demain, ces services ou activités ne pourront pas être mis en place car nous n’aurons plus les moyens de les assurer. Pour se rendre compte de ce que pourrait être la vie sans association, prenez votre journal et rayez tout ce qui est fait par les associations sportives, culturelles, environnementales, d’insertion, d’éducation populaire … par les MJC, les ULAMIR, les Centres sociaux, les Maisons Pour Tous, et toutes les autres associations socioculturelles.
Nous nous mobilisons aujourd’hui pour montrer notre inquiétude grandissante, et surtout pour défendre la vie associative créatrice de liens sociaux, d’engagement, d’action citoyenne et d’émancipation.
Nous nous associons au mouvement impulsé dans le Finistère par l’Espace Associatif de Quimper, le SEMA’FOR de Brest et le RESAM de Morlaix, mais aussi au niveau national par des collectifs et des ré- seaux associatifs.
Le Collectif de soutien aux migrants et réfugiés de Roscoff organise un Ciné-Débat avec la projection du documentaire
UN PAESE DI CALABRIA
Dimanche 19 Novembre à 17h30
au Majestic de St Pol de Leon, Place Michel Colombe
ouverture billetterie à 17h00 - tarif unique 5€
Voir affiche en pièce jointe.
Nous vous attendons nombreux et comptons sur vous nous aider à diffuser cet événement ( y compris auprès de vos élus ! ). Merci !
Le Collectif de Soutien aux Migrants de Roscoff
Suivez nous sur Facebook :
https://www.facebook.com/
Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix
Invitation à l’assemblée générale du 7 novembre 2017
Cher(e) ami(e)
Tu es invité(e) à participer à l’assemblée générale de l’association CDHPPM qui aura lieu
le mardi 7 novembre 2017 à 18 h,
Grande salle du centre Gallouédec,
28 rue de la mairie à Saint Martin des Champs.
L’ordre du jour sera le suivant :
- Rapport moral,
- Rapport d’activité,
- Rapport financier,
- Renouvellement des membres du conseil d’administration et du bureau
- Questions diverses :
* Préparation de la rencontre du 13 novembre avec Mme Le Feur, députée,
* Rencontres de la Coordination nationale à Mayenne les 17,18 et 19 novembre
Nous espérons que tu pourras te rendre disponible et te remercions par avance de ta participation
Bien amicalement
La présidente
Martine Carn
photo Le télégramme - AG intersyndicale des personnels de la mairie de Morlaix, 26 octobre 2017 à Kernéguès
Le piquet de grève organisé devant puis dans l'hôtel de ville, lundi, était une première étape. La municipalité n'ayant, selon eux, pas entendu leurs revendications, les agents municipaux passent, cette fois, à la vitesse supérieure, en entamant un bras de fer. Réunis en intersyndicale CGT-CFDT hier après-midi, dans leurs locaux de Kernéguès, ils ont, en effet, décidé, après une demi-heure de discussions mais à l'unanimité, d'entamer une grève à compter de lundi, 8 h, avec rassemblement devant les ateliers.
Un mouvement reconductible destiné à faire pression sur le maire Agnès Le Brun et ses services, afin qu'ils renoncent à faire passer le temps de travail des 436 agents de la ville à 1.607 heures annualisées au 1e r janvier (contre 1.540 actuellement). « Lors de notre dernière entrevue, le maire a eu un discours politique qui ne nous a pas convaincus, a indiqué Philippe Tromelin, délégué CFDT. Et il est hors de question que l'on paye pour la politique que Macron veut mettre en place.
Fort de la réussite de leur précédente action (137 agents présents au plus fort de la manifestation de lundi), les représentants du personnel n'ont donc absolument pas l'intention de baisser pavillon. « Si la grève doit durer, elle durera. Avec toutes les conséquences que cela entraînera », assument-ils. En d'autres termes, il est tout à fait envisageable qu'aucun service ne fonctionne la semaine prochaine. Et que le semi-marathon Saint-Pol - Morlaix, prévu le dimanche 5 novembre, ne puisse finalement pas se tenir.
Voirie, signalisation, électricité... L'implication des agents est, en effet, nécessaire à la bonne organisation de l'événement sportif. Et à moins qu'ils ne soient réquisitionnés au dernier moment par la mairie (ce qui reste une possibilité), les agents ne lèveront pas le petit doigt s'ils n'obtiennent pas satisfaction avant.
Autant dire que la réunion prévue cet après-midi, à 15 h 30, à la mairie, entre Agnès Le Brun et les représentants du personnel, s'annonce un peu tendue. « On a été prévenus très tardivement, alors que nous avions déjà décidé de notre assemblée générale », confie Philippe Tromelin. Qui estime néanmoins que cette « convocation signifie que la municipalité a peut-être des choses à proposer ».
De son côté, Agnès Le Brun a simplement pris acte de la décision. Et s'est réjouie de voir les représentants du personnel revenir à la table des négociations. « Elles n'auraient jamais dû s'arrêter car nous n'avons jamais fermé la porte », explique-t-elle, estimant qu'il faut encore discuter, qu'il y a « plein de sujets sur lesquels on peut intervenir ». Moyennant quoi, elle ne désespère pas de trouver un accord qui satisferait tout le monde. « C'est le principe des négociations. Mais ça ne fonctionne pas quand on dit non à tout ».
Ce vendredi 27 octobre, 110 élus du Finistère, maires (15), sénatrice (1), conseillers départementaux (4), conseillers régionaux (3), président de communauté d'agglomération (1), adjoints au maire et/ou vice-présidents de communauté (23), conseillers communautaires et/ou municipaux (65) ont signé cette lettre pour demander au président Macron d'intervenir fortement et urgemment pour la LIBERATION DE SALAH HAMOURI!
Lettre ouverte à
Monsieur le Président de la République
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75 008 PARIS.
Monsieur le Président de la République,
Nous avons l'honneur d'attirer votre attention sur la situation de notre compatriote Monsieur Salah Hamouri, 32 ans, avocat spécialisé dans la défense des Droits de l'Homme, emprisonné en Israël depuis le 23 août dernier sans qu'aucun motif ne lui ait été signifié, ni à ses avocats.
Un tribunal israélien a décidé il y a quelques jours son maintien en « détention administrative » pour une durée de 6 mois renouvelable sans aucune inculpation ni jugement. Il s'agit là d'une procédure héritée du mandat britannique sur la Palestine au début du siècle dernier qu'appliquent les autorités de Tel-Aviv et qui peut conduire à des internements administratifs par périodes de 6 mois renouvelées indéfiniment sans aucun jugement.
L'arbitraire a déjà marqué la vie de ce jeune avocat franco-palestinien demeurant à Jérusalem. Il a dû subir en effet, alors qu'il était étudiant, de 2005 à 2011, 7 longues années de prison reposant sur des accusations infondées, les faits qui lui étaient reprochés n'ayant jamais, et pour cause, été établis. Le Président Nicolas Sarkozy et le Ministre des Affaires Etrangères de l'époque, Monsieur Alain Juppé, prenant acte de cette absence totale d'éléments à charge, étaient intervenus auprès du gouvernement israélien pour obtenir sa libération. Dans un communiqué le Ministère des Affaires Étrangères s'était même « réjoui » de cette libération.
L'acharnement contre Monsieur Salah Hamouri, qui vise à travers lui la lutte légitime du peuple palestinien pour le respect de ses droits et de sa liberté, pour le respect des décisions de l'ONU, n'a que trop duré.
Aujourd'hui face à un tel arbitraire notre compatriote ne peut compter que sur les autorités françaises pour retrouver la liberté.
Nous nous permettons de vous indiquer que de très nombreuses associations, la Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty International, l'Union Juive pour la Paix, le Syndicat des Avocats de France, l'Association France-Palestine Solidarité, entre autres, réclament la libération immédiate de Monsieur Salah Hamouri. De même que des personnalités aussi diverses que MM. Michel Warschawski (historien israélien, fils de l'ancien Grand Rabbin de Strasbourg), Pierre Joxe (ancien ministre), Christiane Hessel (veuve de M. Stéphane Hessel), Jean Ziegler (vice-président de la commission des Droits de l'Homme de l'ONU), Rony Brauman (fondateur de Médecins sans Frontières), Michel Tubiana (Président d'honneur de la LDH), Richard Falk (professeur de droit international aux USA), ainsi que des députés, des sénateurs, des syndicalistes, des intellectuels, des journalistes, des artistes...Des conseils municipaux, départementaux ont également adopté des vœux en ce sens.
Nous vous demandons par conséquent, Monsieur le Président de la République, d'agir au plus vite et avec fermeté, de faire entendre la voix de la France pour exiger la libération de l'un des siens comme vous avez su le faire pour obtenir la libération des prisons turques du journaliste Monsieur Loup Bureau.
Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre considération distinguée.
110 élus finistériens ont co-signé pour l'instant cette lettre au président Macron:
Solène André, conseillère municipale à Plouégat-Guerrand
Patrick Appéré, élu L'Autre Gauche-BNC à Brest
Patrick Asselbourg, adjoint au maire PCF à Plourin-les-Morlaix
Isabelle Assih conseillère départementale PS de Quimper
Stephane Audic conseiller municipal M 17 17 à Roscoff
Claude Bellec conseillère municipale déléguée PCF de Brest
Djelloul Benhenni conseiller municipal à Rosporden
Bertrand Bergeot conseiller municipal à Carhaix
Michèle Beuzit maire de Lannéanou
Maryvonne Blondin sénatrice PS
Alain Bodilis, élu à Plounéour Menez
Josselin Boireau, conseiller municipal de Saint-Thégonnec, EELV
Jacques Boeuf, conseiller municipal, initiative citoyenne, Douarnenez
Claudie Bournot Gallou adjointe PCF au Relecq Kerhuon
Gwenegan Bui conseiller régional PS
Daniel Caillarec, premier adjoint à Motreff
Jean-Marie Cloarec adjoint au maire Front de Gauche Rosporden/Kernevel
Jean-Pierre Cloarec, conseiller municipal à Morlaix (coopérative citoyenne)
Patrick Cochennec conseiller municipal à Cleden Poher
Christian Corre, conseiller municipal à Plourin-les-Morlaix
Michel Creignou, adjoint au maire de Guisseny
Jean-François Croguennec, adjoint au maire, Pleyber-Christ
Jean-Claude David conseiller municipal Plourin-les-Morlaix
Thierry Desmarres adjoint EELV à Plougasnou
Martine Dilasser, élue à Pleyber-Christ, conseillère communautaire
Ismaël Dupont élu PCF-Front de gauche à Morlaix et Morlaix-Communauté
Maxime Euzen, conseiller municipal à Plourin-les Morlaix, M 1717
Jade Eveline, conseillère municipale Initiative Citoyenne, Douarnenez
Michel Fer adjoint au maire Pleyber-Christ
Roselyne Filipe, élue L'Autre Gauche-BNC à Brest
Sylvaine Frenay, conseillère communautaire Quimper Bretagne Occidentale, la Gauche Gabéricoise (Ergué-Gabéric)
Hervé Gouédard, élu PS à Morlaix
Gilbert Gramoullé, conseiller municipal et communautaire PS de Quimper
Astrid Gaugain élue municipale EELV de Bénodet
Anne Gouérou conseillère municipale Quimper
Jean-Louis Griveau, conseiller municipal Ensemble de Douarnenez
Paul Guegueniat, conseiller délégué à Saint-Yvi, UDB
Eric Guellec conseiller municipal PCF à Brest vice-président Brest Métropole
Yannick Guéméné, élu à Plouégat Guerrand, commission aménagement de Morlaix-Communauté
Gérard Guen, adjoint au maire à Botmeur
Marie Gueye, vice présidente du Conseil Département PS chargée de la jeunesse
Matthieu Guillemot, NPA, conseiller municipal de Carhaix et conseiller communautaire à Poher Communauté
Jacqueline Héré adjointe PCF à Brest
Roger Héré, conseiller municipal PCF Front de Gauche Plouigneau
Joël Huet, adjoint au maire, Pleyber-Christ
Joëlle Huon conseillère départementale PS, conseillère municipale à Plouigneau
Jean-Luc Kerdoncuf, conseiller municipal de Plouguerneau (UDB)
Julien Kerguillec, conseiller municipal France Insoumise à Pleyber-Christ
Anne-Marie Kervern, adjointe au maire de Brest, UDB
Emilie Kuchel adjointe au maire PS à Brest
Fréderic Inizan, conseiller municipal, Pleyber-Christ
Roland Jaouen, Conseiller Municipal Plonéour-Lanvern, France Insoumise
Jean-Pierre Jeudy, Maire honoraire de Carhaix
Charles Kermarec, élu L'Autre Gauche-BNC à Brest
Jeremy Lainé, Adjoint PCF à Guimaëc
Danièle Larhantec adjointe au maire de Pleyber-Christ
Etienne Le Bellec, conseiller municipal PCF au Guilvinec
Daniel Le Bigot, conseiller municipal EELV de Quimper
Madeleine Le Bihan adjointe au maire de Rosporden
Yannick Le Bleis, conseiller municipal à Ergué Gaberic, La Gauche Gabéricoise
Olivier Le Bras, élu à St Thégonnec, conseiller régional PS
Karen Le Corre, conseillère municipale d'Ergué-Gaberic
Pierre Le Goff, maire de Guimaëc
José Le Guelaff, maire de Motreff
Yvette Le Guen, élue l'Autre Gauche-BNC à Brest
Jean-Michel Le Lorc'h conseiller municipal délégué PCF à Brest
Karen Le Moal adjointe au maire Front de Gauche Rosporden Kernevel
Eric Léon Conseiller municipal à Plouégat-Guerrand
Pierre-Yves Liziar, élu PCF au Relecq Kerhuon
Jean-Michel Lucas, conseiller municipal et communautaire de Landeleau, FI
Isabelle Mazelin, adjointe PCF à la culture au Relecq Kerhuon
Pierre-Yves Moal Maire de Locmélar (UDB)
Yves Moisan, maire PS de Plouézoc'h, vice-président de Morlaix Communauté
Isabelle Montanari adjointe au maire PS à Brest
Pierig Morvan Conseiller municipal PCF-Front de Gauche Rosporden/Kernevel
Yohann Nedelec, Maire du Relecq-Kerhuon
Françoise Nioche Conseillère municipale (PCF) de Rosporden Kernével
Robert Nioche membre du conseil consultatif de Kernevel
Sarah Noll, élue à Morlaix et Morlaix-Communauté (coopérative citoyenne)
Ludovic Quelennec, conseiller municipal à Kerlaz, membre du PCF
Paul Quémener Maire de Berrien
Jean-Michel Parcheminal maire de Plounéour Menez
Robert Paul, conseiller municipal Initiative citoyenne, Douarnenez
André Paulus conseiller municipal PCF à La Feuillée
Françoise Pencalet, conseillère municipale et communautaire - groupe Initiative citoyenne à gauche de Douarnenez
Guy Pennec, maire PS de Plourin
Véronique Pereira Maire du Cloître St Thégonnec
Sorence Pierret, conseillère municipale Ensemble de Douarnenez
Thierry Piriou, maire PS de Pleyber-Christ, président de la communauté d'agglo de Morlaix-Co
Patrice Porodo conseiller municipal Front de Gauche Rosporden/ Kernevel
Guy Pouliquen maire PS de Locquénolé, vice-président de la communauté d'agglo Morlaix-Co
Piero Rainero, conseiller municipal PCF à Quimper
Jacques Rannou, maire-délégué PCF de Kernevel
Larry Réa, conseiller délégué PCF au Relecq Kerhuon
Alain Rebours, conseiller municipal Ensemble à Plounéour-Menez
Anita Richard conseillère municipale PCF à Kernevel-Rosporden
Gilles Rivière conseiller municipal PCF de Châteauneuf du Faou
Sylvie Rodde, conseillère municipale, Pleyber-Christ
Valérie Scattolin, élue Front de Gauche à Morlaix
Pascal Segalen, conseiller municipal PCF au Relecq Kerhuon
Hugues Tupin, conseiller municipal PCF de Douarnenez
Jean-Paul Vermot, conseiller départemental PS, élu à Morlaix et Morlaix Communauté
Laurence Vignon conseillère municipale PS de Quimper
Jocelyne Vilmin, conseiller déléguée au Relecq-Kerhuon
Sylvaine Vulpiani, conseillère régionale PS
Cette lettre et cette initiative ont été initiées par Piero Rainero, conseiller municipal PCF à Quimper, militant de la solidarité avec les Palestiniens de longue date. La lettre sera remise en préfecture d'ici quelques jours et sera évidemment envoyée également à Emmanuel Macron.
Grève d'une demi-journée et rassemblement des agents communaux de Morlaix du 23 octobre 2017 contre l'augmentation du temps de travail sans contrepartie (passage de 1547 à 1607 heures) décidée par Agnès Le Brun en profitant des opportunités offertes par la régression sociale tout azimut imposée par Macron.
En tant qu'élu d'opposition PCF-Front de Gauche, j'étais présent aux côtés des personnels de la ville pour les soutenir dans leur effort pour conserver leurs acquis sociaux, sachant que leurs conditions de rémunération et de progression de carrière sont déjà souvent peu enviables.
Voir le communiqué que le PCF Morlaix a envoyé au Télégramme et à Ouest-France aujourd'hui:
Communiqué du PCF pays de Morlaix - 22 octobre 2017
Depuis quelques années, certains présentent comme inéluctable le passage du temps de travail des agents communaux de la ville de Morlaix à 1607 heures, contre 1540 aujourd'hui, à travers une remise en cause très sévère et une suppression des dispositions négociées entre la municipalité et les fonctionnaires territoriaux et leurs organisations syndicales ces dernières décennies.
Même s'il est de bon ton de taper sur les fonctionnaires en permanence (certains médias et politiques ne s'en privent pas!), qualifiés contre toute vérité de privilégiés, nous sommes quant à nous pleinement conscients de l'apport des agents de la ville de Morlaix et de leur travail de service public indispensable accompli avec conscience, professionnalisme et dévouement, alors que les rémunérations dans la fonction publique territoriale, particulièrement pour les catégories C, sont basses, avec le gel du point d'indice et l'austérité imposées depuis des années, du fait des orientations économiques libérales des gouvernements et de leurs prolongements par des choix municipaux.
Dès lors, les congés pour ancienneté, fractionnement du travail, travail pour les besoins du service sur des jours exceptionnels apparaissent comme des compensations liées aux contraintes des postes qui ont leurs explications et leur légitimité.
Avec le projet du maire de Morlaix Agnès Le Brun de supprimer le régime dérogatoire aux 35 heures en mettant fin à un certain nombre d'accords et d'acquis sociaux, on rompt une forme de contrat.
L'objectif est présenté comme non négociable. Pour l'instant, les syndicats et les salariés n'ont aucune information sur d'éventuelles bases de négociation pour des contreparties à une augmentation de la durée du travail.
Or, quels salariés accepteraient de travailler quasiment deux semaines de plus (pour ceux qui ont le plus d'ancienneté) du jour au lendemain, qui plus est sans gagner davantage?
Pourquoi devrait-on toujours niveler par le bas les conditions de travail et de rémunération des salariés et des fonctionnaires territoriaux?
Alors que leurs salaires et leurs perspectives d'évolution de carrière sont déjà souvent inférieurs à ceux du privé, à même niveau de qualification. C'est loin d'être une manière de rendre ces professions de la fonction publique territoriale plus attractives.
Le bon prétexte, c'est l'offensive généralisée contre le droit du travail et les droits sociaux d'Emmanuel Macron qui travaille pour le monde de la finance et ne cesse, après Hollande et Sarkozy, de retirer des moyens financiers aux collectivités locales, suivant ainsi les prescriptions du MEDEF et de la Commission Européenne.
Mais pour nous, l'austérité et le néo-libéralisme se combattent franchement et sans concession quand on est attaché aux services publics.
On ne les utilise pas pour dégrader les conditions de travail des fonctionnaires territoriaux et supprimer des postes. Car le but est bien là, nous semble t-il, le rallongement de la durée du travail pouvant permettre de récupérer douze ou treize postes.
C'est pourquoi la section du Parti Communiste du Pays de Morlaix soutient le débrayage décidé lors de l'AG de l'intersyndicale du jeudi 19 octobre pour le lundi 23 octobre au matin.
Nous serons présents aux côtés des agents territoriaux de la ville demain et dans les semaines à venir pour résister et faire échec à cette régression de leurs conditions de travail, à l'image du grand retour en arrière qu'impose la droite de Macron et d'Edouard Philippe dans la plupart des domaines sous couvert de "révolution néo-libérale".
D'autres camarades du PCF ne travaillant pas à la ville étaient présents en mairie pour appuyer le mouvement des agents décidé par l'AG du 19 octobre (à laquelle nous avons aussi participé par solidarité et comme observateur) qui avait donné un mandat pour refuser l'augmentation du temps de travail à 1607 heures: Marc Corbel, Manuel Audigou, Catherine André, Martine Carn, Jean-Luc Le Calvez.
Pour ma part, je suis resté de 9h à 12h, assistant à l'échange d'une heure entre Agnès Le Brun et les personnels de la ville grévistes et présents, soit 120 personnes environ.
Le fond du discours d'Agnès Le Brun qui au début ne voulait discuter qu'avec une délégation de 3-4, puis de 8 en dernier ressort, mais qui a dû finalement devant la volonté des syndicats et du personnel que l'échange ait lieu en présence de tous, a cherché souvent à mettre les représentants syndicaux en porte à faux par rapport aux autres agents.
Ce qu'a dit la maire de Morlaix était en substance: Je ne fais pas d'idéologie, vous les syndicats vous êtes dans l'idéologie quand vous ne prenez pas en compte le cadre juridique, le contexte politique et financier global. Vous allez amener les personnels dans le mur. Nous n'avons pas le choix. La loi est la loi, il y a une circulaire depuis 2007 sur le temps de travail dans la fonction publique territoriale. Je défends les collectivités, la fonction publique territoriale, mais attention: "ne sciez pas la branche sur laquelle vous êtes assis". Statistiquement, "vous ne bossez que 14 jours par semaine" (SIC). Vous croyez vraiment que ça peut être défendu alors que depuis 10 -15 ans, tout a changé autour de nous et autour de vous.
Si je l'on vous arrache aujourd'hui 8 à 10 jours de congé par an, ou si on vous fait travailler 20 mn de plus par jour sans augmentation de salaire, c'est pour votre bien, pour éviter que vous soyez davantage pénalisés par Macron qui est décidé à frapper fort sur les collectivités et les dépenses publiques.
Et pourtant, Agnès Le Brun défendait le candidat Sarkozy aux présidentielles (primaire de la droite), se montrant ainsi du même coup favorable à un plan d'austérité de 130 milliards d'euros, à la remise en cause du statut des fonctionnaires et des 39 heures pour tous.
Mais ça, évidemment, ce sont sans doute des rappels et des considérations idéologiques partisanes, notre maire elle "ne fait pas de politique" au niveau local. Et oui, elle a dit ça. Elle se contente selon eux de gérer la ville dans l'intérêt de tous les Morlaisiens et d'une gestion vertueuse pour les intérêts de la ville (pour ne pas avoir de baisse de DGF supplémentaire, pour ne pas se faire taper les doigts par la cour des comptes, ...).
Au passage les agents de Morlaix se voient annoncé, même si dans l'immédiat Agnès le Brun ne dit pas que c'est un problème, qu'ils sont proportionnellement à la taille de la ville et aux villes de mêmes strates bien nombreux, qu'ils ont des avantages acquis supérieurs à d'autres villes, sauf dans le sud et en Corse, que Macron veut faire feu sur des collectivités qui seraient trop clientélistes.
Sur le fond, Agnès le Brun reste intransigeante.
Les 1607 heures sinon rien, mais on ne touchera pas aux accords locaux pour les congés à l'ancienneté. Ce n'était pas gagné la semaine dernière, le positionnement a changé pendant le week-end.
Les organisations syndicales persistent à le dire: elles ne participeront pas à un simulacre de discussion s'il n'y a rien à négocier.
Elles suivent le mandat donné par l'AG des personnels de la ville: on refuse le passage aux 1607 heures, on reste au temps de travail actuel. Il n'y a pas de raison d'accepter une augmentation du temps de travail sans contreparties significatives, d'autant que les salaires n'ont pas augmenté vraiment depuis des années (gel du point d'indice), qu'ils sont souvent bas, plus bas que dans le privé.
Une AG du personnel est prévue jeudi prochain, le 26 octobre, à 16h, à Kernégues (local de la CGT).
Le mouvement devrait se poursuivre et se durcir car les agents ne sont pas prêts à se faire bouffer tout cru sans réagir. D'autant que d'autres questions sensibles sont en suspens et constituent des pommes de discorde non réglées : l'organisation, le management, l'externalisation d'activités de travaux au privé, la crèche familiale...
Ismaël Dupont, 23 octobre 2017
Photos de Jean-Luc Le Calvez.
Communiqué du PCF pays de Morlaix - 22 octobre 2017
Depuis quelques années, certains présentent comme inéluctable le passage du temps de travail des agents communaux de la ville de Morlaix à 1607 heures, contre 1540 aujourd'hui, à travers une remise en cause très sévère et une suppression des dispositions négociées entre la municipalité et les fonctionnaires territoriaux et leurs organisations syndicales ces dernières décennies.
Même s'il est de bon ton de taper sur les fonctionnaires en permanence (certains médias et politiques ne s'en privent pas!), qualifiés contre toute vérité de privilégiés, nous sommes quant à nous pleinement conscients de l'apport des agents de la ville de Morlaix et de leur travail de service public indispensable accompli avec conscience, professionnalisme et dévouement, alors que les rémunérations dans la fonction publique territoriale, particulièrement pour les catégories C, sont basses, avec le gel du point d'indice et l'austérité imposées depuis des années, du fait des orientations économiques libérales des gouvernements et de leurs prolongements par des choix municipaux.
Dès lors, les congés pour ancienneté, fractionnement du travail, travail pour les besoins du service sur des jours exceptionnels apparaissent comme des compensations liées aux contraintes des postes qui ont leurs explications et leur légitimité.
Avec le projet du maire de Morlaix Agnès Le Brun de supprimer le régime dérogatoire aux 35 heures en mettant fin à un certain nombre d'accords et d'acquis sociaux, on rompt une forme de contrat.
L'objectif est présenté comme non négociable. Pour l'instant, les syndicats et les salariés n'ont aucune information sur d'éventuelles bases de négociation pour des contreparties à une augmentation de la durée du travail.
Or, quels salariés accepteraient de travailler quasiment deux semaines de plus (pour ceux qui ont le plus d'ancienneté) du jour au lendemain, qui plus est sans gagner davantage?
Pourquoi devrait-on toujours niveler par le bas les conditions de travail et de rémunération des salariés et des fonctionnaires territoriaux?
Alors que leurs salaires et leurs perspectives d'évolution de carrière sont déjà souvent inférieurs à ceux du privé, à même niveau de qualification. C'est loin d'être une manière de rendre ces professions de la fonction publique territoriale plus attractives.
Le bon prétexte, c'est l'offensive généralisée contre le droit du travail et les droits sociaux d'Emmanuel Macron qui travaille pour le monde de la finance et ne cesse, après Hollande et Sarkozy, de retirer des moyens financiers aux collectivités locales, suivant ainsi les prescriptions du MEDEF et de la Commission Européenne.
Mais pour nous, l'austérité et le néo-libéralisme se combattent franchement et sans concession quand on est attaché aux services publics.
On ne les utilise pas pour dégrader les conditions de travail des fonctionnaires territoriaux et supprimer des postes. Car le but est bien là, nous semble t-il, le rallongement de la durée du travail pouvant permettre de récupérer douze ou treize postes.
C'est pourquoi la section du Parti Communiste du Pays de Morlaix soutient le débrayage décidé lors de l'AG de l'intersyndicale du jeudi 19 octobre pour le lundi 23 octobre au matin.
Nous serons présents aux côtés des agents territoriaux de la ville demain et dans les semaines à venir pour résister et faire échec à cette régression de leurs conditions de travail, à l'image du grand retour en arrière qu'impose la droite de Macron et d'Edouard Philippe dans la plupart des domaines sous couvert de "révolution néo-libérale".