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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 20:29
Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix
 
 
 
JEUDI 5 OCTOBRE à partir de 18 h place des Otages à Morlaix le Collectif "Liberté pour Salah" organise un premier rassemblement.

 

photo Le Télégramme, 4 octobre 2017

photo Le Télégramme, 4 octobre 2017

 

Le Télégramme, 4 octobre 2017 

Arrêté dans la nuit du 23 août à son domicile de Jérusalem-est, le Franco-Palestinien Salah Hamouri a été condamné à six mois de détention administrative, sans aucun motif officiel. Un collectif pour réclamer sa libération vient d'être lancé dans la région.

Dix-sept groupes mobilisés sur le pays de Morlaix



Aujourd'hui, sur les 6.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, plus de 500 sont en détention administrative. « Ils ne connaissent pas le motif de leur maintien en détention, qui peut être renouvelé sans aucune inculpation ni jugement », dénoncent les membres du collectif. À ce jour, 17 associations, partis politiques, syndicats et réseaux de solidarité du pays de Morlaix ont décidé de mettre en lumière l'histoire de Salah Hamouri. Ce jeune Franco-Palestinien de 32 ans est considéré comme « terroriste » par l'État israélien. Son arrestation est arrivée alors qu'il venait d'obtenir son diplôme d'avocat. Un fait particulièrement troublant, sachant qu'il s'agit d'un militant de la cause palestinienne. « Et donc d'un opposant gênant ».

Demande d'une intervention d'Emmanuel Macron


« On suit la situation au jour le jour », clament d'une même voix les membres du collectif. Ils réclament une intervention du Président Emmanuel Macron auprès des autorités israéliennes. Un représentant de l'Élysée doit recevoir, lundi 9 octobre, la compagne de Salah Hamouri, ses avocats, ainsi que des membres du comité national. Dans la région, un premier rassemblement pour informer la population aura lieu demain, place des Otages, à partir de 18 h.
 

Ouest-France, lundi 2 octobre 2017

Ouest-France, lundi 2 octobre 2017

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 05:14
photo Lucienne Nayet

photo Lucienne Nayet

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

C’est à l’initiative de l’Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix, que les représentants de 17 associations, partis, syndicats et réseaux de solidarité* ont annoncé samedi 30 septembre lors d'une conférence de presse en ville, leur volonté de s’engager ensemble pour la libération de Salah Hamouri incarcéré par l’État israélien depuis le 23 août dernier.
 
Pour cela, ils ont décidé de constituer un collectif « Liberté pour Salah » en Pays de Morlaix comme il en existe un au niveau national dont la porte-parole est Elsa Lefort, la femme de Salah Hamouri.
 
Comme le permet le système judiciaire israélien, Salah Hamouri, militant des droits de l’homme à Jérusalem où il réside a été condamné sans aucun motif officiel ni inculpation et sans aucune forme de procès à 6 mois de détention administrative renouvelable indéfiniment par la seule volonté de ses juges.
Aujourd’hui, sur les 6000 prisonniers politiques palestiniens actuellement détenus par Israël, plus de 500 sont en détention administrative y compris des détenus mineurs et des députés palestiniens, certains depuis plusieurs années.
Ce qui paraît être reproché à Salah Hamouri, c’est son engagement revendiqué auprès des prisonniers politiques palestiniens et ses sympathies supposées pour une organisation de la gauche palestinienne (le FPLP) que l’État israélien considère lui comme une organisation terroriste.
 
À Morlaix, comme partout ailleurs, ses défenseurs craignent que Salah Hamouri ne devienne l’otage d’un système judiciaire arbitraire qui n’espère qu’une seule chose ; se débarrasser d’un opposant d’autant plus gênant, qu’il venait d’obtenir son diplôme d’avocat… quelques jours avant son arrestation !
 
Le collectif « Liberté pour Salah » a commencé à interpeller les représentants de l’État et les élu-es locaux dont Sandrine Le Feur pour qu’à leur tour, ils tentent de convaincre le gouvernement d’Emmanuel Macron d’intervenir avec détermination auprès des autorités israéliennes. Comme il l’a fait récemment pour obtenir la libération du journaliste Loup Bureau emprisonné en Turquie tout aussi arbitrairement que Salah Hamouri l’est aujourd’hui en Israël.
 
Motivé par sa volonté d’informer un public le plus large possible de la situation de Salah Hamouri, le collectif a également annoncé la tenue d’un rassemblement pour le jeudi 5 octobre à 18 h place des otages à Morlaix.
 
*Le collectif « liberté pour Salah » du Pays de Morlaix est soutenu par : AFPS, LDH, ACAT, Amnesty International, Association pour le jumelage Morlaix/Wavel, Utopistes en Action, Association Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Mouvement de la Paix, UL-CGT, FSU, PS, PCF, France Insoumise, Ensemble, EELV, Mouvement du 1er juillet, NPA…
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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 04:44
L'inauguration du pôle d'échanges multimodal (Pem), samedi, à la gare de Morlaix, a fait réagir l'Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff, à travers un communiqué dont voici de larges extraits. « L'aménagement du Pem se doit de répondre au mieux aux attentes des voyageurs. Faciliter les correspondances est un élément primordial dans un parcours de déplacement. Dans ce contexte, est-il concevable, après l'avènement de la LGV Paris - Morlaix en trois heures, avec l'augmentation du trafic et après l'inauguration de ce Pem futuriste, d'abandonner le renouveau de l'axe ferroviaire Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff ? », s'interroge l'association. « Quel progrès apporté par ce Pem de prendre le car dans la « cour » de la gare au lieu d'un TER quai à quai, confortable, pratique pour le voyageur seul, les familles, les handicapés, les groupes, les vélos... L'APMR rappelle que le trajet par car au lieu d'un train engendre une perte de clientèle qui augmente avec le temps. Cela fragilise ce service de substitution au risque d'un service minimum jusqu'à sa suppression », poursuit l'APMR, qui « ne peut que craindre la fermeture imminente de la ligne avec une vitesse maximale des trains abaissée à 40 km/h ».

« Une certaine timidité dans l'engagement de certains »

« Pour autant, la Région porte l'initiative d'une étude socio-économique pour évaluer les potentiels de la ligne. Le 17 novembre, une première rencontre avec Morlaix communauté et le Haut-Léon communauté est prévue pour en définir le cahier des charges. La volonté réelle politique de s'impliquer doit demeurer car sans un cofinancement, ces travaux de modernisation de la voie ferrée ne pourront pas se réaliser. Ils représentent le coût de deux kilomètres de LGV Bretagne ! Et cela représente, pour notre territoire, un investissement pour les années à venir si les politiques veulent maintenir et développer les activités économiques, mais aussi attirer d'autres entreprises et familles (en provenance des métropoles habituées à une qualité de transport). À ce stade d'implication des politiques, on observe une certaine timidité dans l'engagement de certains acteurs qui est préjudiciable pour l'avancée du dossier, voire fatale pour l'avenir du renouveau de Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff », regrette l'association, pour qui, pourtant, « chaque commune profitera des retombées économiques de la revitalisation de cette ligne ferroviaire ».

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/morlaix-roscoff-aussi-un-investissement-02-10-2017-11685594.php

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 06:26
Une épave gallo-romaine du IIIe siècle avec une cargaison de lingots d'étain explorée à l'est de l'île de Batz (Ouest-France, Adeline Bertin)

Adeline BERTIN.

La cargaison reposait à l'est de l'île de Batz, au large de Roscoff. Près de 5 tonnes d'étain ont été découvertes. Les plongeurs et archéologues ont terminé de remonter les lingots, hier.

Les opérations de plongée avaient démarré le 18 août, à l'est de l'île de Batz. « Nous avons trouvé une cargaison de lingots d'étain datant de l'époque romaine, entre le IIIe et le IVesiècle », explique Olivia Hulot, archéologue maritime pour le département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, attaché au ministère de la Culture.

Lingots et mobiliers de bord

« Les lingots étaient répartis de part et d'autre d'un caillou, là où le navire les transportant semble avoir tapé la roche et s'être ouvert en deux. » Le bois du bateau aurait, depuis, été rongé par les vers marins et l'érosion. Entre « 4,5 et 5 tonnes » de lingots d'étain ont été numérotés puis remontés. Sept variétés ont été identifiées par les chercheurs.

Des objets du mobilier de bord ont également été découverts, à une profondeur oscillant entre 15 et 20 mètres. Parmi eux : des poids de pesée d'une balance romaine, des céramiques, une mandibule... Cette cargaison, dont la seule valeur est scientifique, est « tout à fait singulière ».

Une cargaison bretonne ?

Selon Olivia Hulot, elle est même « exceptionnelle. Trouver une épave antique sur la côte Atlantique est extrêmement rare ». Une seule a ainsi été découverte, en 1983, au large de Ploumanac'h (Côtes-d'Armor), avec une cargaison de plomb.

« Des filons d'étain existaient en Bretagne nord, tout comme en Cornouaille. La cargaison peut venir de là. » Ce métal est constitutif du bronze avec lequel monnaie, vaisselle ou armes étaient faites. Il était très prisé à cette époque sur les rivages méditerranéens, dépourvus de filons.

Des chercheurs du CNRS travaillent sur les objets remontés. La reconstitution en 3D devrait prendre un mois. Des analyses seront menées pour déterminer, notamment, la mine de chargement de la cargaison et connaître le lieu d'extraction.

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 06:23
Classe fermée au Cloître. Un accord a été trouvé, fin de la mobilisation (Ouest-France, 29 septembre)

a proposition des parents d’élèves a été acceptée par la directrice d’Académie. La classe reste fermée, mais un enseignant supplémentaire sera présent chaque matin.

Après trois semaines de mobilisation, une solution de sortie de crise a finalement été trouvée.

Les parents d’élève du Cloître-Saint-Thégonnec, qui refusaient la fermeture brutale d’une 4e classe à la rentrée, avaient rendez-vous ce vendredi avec la directrice académique du Finistère. Cette dernière avait récemment rappelé ne pas pouvoir accéder à la demande des parents (la réouverture de la classe), par souci d’équité avec les autres écoles.

« Un bon compromis pour nos enfants »

À l’issue, les différentes parties se sont mises d’accord sur la mise en place d'« une aide pédagogique ». Un terme technique pour définir la présence, chaque matin et jusqu'à la fin de l'année, d’un quatrième enseignant à l’école.

« Cela nous permettra de mettre l’accent sur les enseignements fondamentaux, comme la lecture, dans de bonnes conditions », se réjouit Aurélie Le Page, l’une des porte-parole, soulignant que « la faculté de mémorisation est meilleure à ce moment de la journée ». Elle évoque « un bon compromis pour nos enfants ».

L’espoir perdure

Cette solution intermédiaire permet d’éviter une proposition jugée très défavorable par les parents : des travaux pour remédier à l’exiguïté des locaux. « Ce qui serait revenu à entériner la fermeture de la 4e classe. »

Le collectif conserve en effet l’espoir de rouvrir un jour cette classe. « Malheureusement, on ne nous a pas dit combien d’enfants il faudrait pour cela. » La fermeture était consécutive au déménagement de six enfants.

Convoqués au commissariat

Désormais, et après des actions quotidiennes (blocages de ronds-points, envahissements de l’inspection académique…), les parents d’élèves vont « reprendre le cours de [leurs] vies normales ». Ce vendredi soir, au lieu d’une opération escargot, ils « iront boire un coup tous ensemble au Cloître ».

Il restera aux parents à se rendre à leur convocation au commissariat de Morlaix, pour entrave à la circulation lors d’une précédente manifestation.

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 06:11
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Manif des retraités ce jeudi 28 septembre à Morlaix: une belle mobilisation avec 400 à 500 manifestants! (photos Pierre-Yvon Boisnard)

À l’appel de l’intersyndicale des retraités du Finistère (CGT, FO, FGRFP, FSU, Solidaires et l’association LSR), environ 400 à 500 personnes ont manifesté à Morlaix.

Les syndicats, citoyens et représentants des organisations politiques (PCF, France insoumise, ...) réclament, notamment, « la fin du gel des retraites et une véritable revalorisation des pensions et des retraites au 1er octobre 2017, en prenant en compte l’évolution du salaire moyen et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu (+20 %) par les retraités ».

Ils demandent aussi « l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités (1⁄2 part fiscale aux veuves et la fiscalisation de la majoration familiale) ».

 
Morlaix 500 personnes dans les rues pour une revalorisation des retraites
 
Morlaix. Environ 400 personnes pour une revalorisation des retraites
 
Manif à Lannion : la CSG met 200 retraités dans la rue
 
Brest. Près d’un millier de retraités dans la rue
 
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 02:43
Ecole du cloître: un bras de fer qui s'éternise (Le Télégramme, Ronan Tanguy - 27 septembre 2017)

Elle ne s'était pas encore exprimée sur la fermeture d'une classe à l'école du Cloître-Saint-Thégonnec. Jointe hier, l'inspectrice académique a été très ferme. « Je ne peux pas revenir sur ma décision », affirme Caroline Lombardi-Pasquier. Des propos qui ont fait bondir les parents d'élèves, bien décidés à ne pas lâcher dans ce bras de fer que les politiques sont poussés à arbitrer. En attendant, le conflit s'enlise et chacun campe sur ses positions. 

« J'entends leur mobilisation. Mais ce n'est pas un cas isolé. Il y a de la ruralité ailleurs dans le département. Et il faut une égalité de traitement ». Caroline Lombardi-Pasquier n'en démord pas. Malgré le combat opiniâtre que mènent les parents d'élèves de l'école du Cloître-Saint-Thégonnec depuis trois semaines, pas question pour elle d'infléchir sa position.

« 84 élèves en moyenne dans une école à quatre classes »


« Je ne peux pas revenir sur ma décision de fermeture de cette quatrième classe », indique clairement l'inspectrice académique, qui n'avait pas encore eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet. En estimant que « ce n'est pas une catastrophe pour la commune ». Et pour étayer ses propos, la fonctionnaire s'appuie sur les chiffres, en évoquant l'école Cragou monts d'Arrée qui compte 69 enfants, soit une moyenne de 23 enfants par classe. « Que dire aux parents d'autres établissements qui sont à 28 ou 30 par classe ? », interroge Caroline Lombardi-Pasquier, en précisant que « dans le Finistère, pour une école à quatre classes, il y a 84 élèves scolarisés en moyenne ».

« Un mètre carré par enfant »


« Comment pouvez-vous réduire une réalité de terrain à une simple feuille de calcul ? », rétorque le collectif de défense de l'école, en déplorant que « l'inspectrice n'ait pas eu le courage de nous parler en face ». « Si vous étiez venue sur place, vous auriez constaté que l'exiguïté des locaux ne laisse approximativement qu'un mètre carré d'espace à chacun des 27 enfants de maternelle », poursuivent les parents d'élèves, selon qui « l'inspecteur de l'académie de Morlaix a reconnu publiquement des dysfonctionnements suite à cette décision ». « Pour accompagner la transition et soulager la maternelle, je peux mettre à disposition un enseignant plusieurs matins par semaine.

 

 Mais le collectif n'en veut pas », regrette Caroline Lombardi-Pasquier, qui assure avoir également « proposé au maire un enseignant complémentaire le temps que l'aménagement des locaux, qui paraît assez simple, soit effectué ». La fonctionnaire assure « ne pas avoir eu de réponse ».

La police et deux plaintes...


Bref, alors que chacun campe sur ses positions, on est aujourd'hui dans une impasse. Avec, d'un côté une inspectrice qui peut difficilement revenir en arrière. « Ce serait interprété comme une ouverture dans laquelle toutes les écoles pourraient s'engouffrer », note Caroline Lombardi-Pasquier. Et, de l'autre, un collectif de défense toujours aussi déterminé. Si bien que le conflit a tendance à se tendre. Comme vendredi dernier, lorsque le convoi cloîtrien a été bloqué à l'entrée de Morlaix par les forces de l'ordre. « Les policiers avaient des armes impressionnantes que l'un d'entre eux a d'ailleurs trouvé judicieux de braquer sur nos voitures remplies de parents, de grands-parents et d'enfants. Cette tentative d'intimidation est choquante. Nous sommes des ruraux, pas des sauvages », déplore le collectif, qui a maintenu la pression, hier soir, en déployant une banderole « rendez la classe » sur le viaduc morlaisien. De son côté, Caroline Lombardi-Pasquier a déposé une première plainte pour l'occupation de l'inspection académique de Morlaix par les parents, mercredi dernier. Et une deuxième (contre X) pour le « murage » de ces mêmes locaux, lundi matin.

Les politiques vont-ils influer ?


Alors, quelle issue à ce bras de fer qui s'éternise ? Seuls les politiques paraissent aujourd'hui en mesure de pouvoir influer sur ce conflit. Après avoir reçu le soutien de bon nombre d'élus, la députée Sandrine Le Feur en tête, les parents ont obtenu le vote, à l'unanimité, d'une motion de Morlaix communauté, lundi. Reste à savoir si tous ces appuis seront suffisants pour faire pencher la balance de leur côté.
 

La der de Jean-Luc Fichet

Après avoir été élu à la présidence de Morlaix communauté en 2014, Jean-Luc Fichet a dirigé son dernier conseil, lundi soir. En fin de séance, celui qui va retrouver son poste de sénateur abandonné il y a trois ans a remercié l'ensemble des élus. « Je crois qu'un travail important a été réalisé, dans un climat de sérénité malgré les débats politiques qui ont animé nos discussions. Depuis trois ans, 90 % des délibérations ont été prises à l'unanimité », s'est réjoui l'élu socialiste, qui ne restera pas conseiller communautaire. « Je vous souhaite de poursuivre dans cet esprit en vous appuyant sur le socle que constitue le projet de territoire que nous avons élaboré tous ensemble », a-t-il poursuivi, en indiquant vouloir défendre les collectivités et les élus au Sénat. « Quand j'entends que les élus sont trop nombreux alors qu'ils donnent de leur temps et sont bénévoles pour la plupart, je suis outré ». L'élection du nouveau président de Morlaix communauté aura lieu le lundi 9 octobre, en fin d'après-midi. Tout comme le maire de Morlaix, Agnès Le Brun, celui de Pleyber-Christ, Thierry Piriou, a fait acte de candidature.

La précision de Thierry Piriou

 

Ce dernier est d'ailleurs revenu sur une partie des propos tenus par le premier magistrat de la Cité du viaduc dans notre édition de samedi. « Il n'a jamais été question que l'élu taulésien Hervé Richard vienne me remplacer en tant que premier vice-président si je  suis élu, comme l'a affirmé Agnès Le Brun », a assuré Thierry Piriou.

Après l'intervention des parents du Cloître-Saint-Thégonnec en début de séance, les élus communautaires ont déroulé l'ordre du jour d'un conseil très administratif avec quelques subventions attribuées. Dont 4.000 € aux Jeunes agriculteurs du canton de Taulé pour Agrifête à Guiclan, début septembre. « Vu le bouillon qu'ils ont pris, on aurait pu voter les 6.000 € qu'ils réclamaient », a noté Agnès Le Brun. « Comparé aux 1.500 € versés par la communauté de communes de Landivisiau, ce n'est pas si mal », lui a répondu Jean-Luc Fichet. Avec les huit autres élus de la majorité morlaisienne, Agnès Le Brun s'est, par ailleurs, abstenu sur les 8.400 € accordés à l'Ulamir. « On lui octroie des subventions de manière récurrente », a protesté le maire de Morlaix, également dubitative sur les 401.000 € de crédits complémentaires pour le pôle gare. « Dans ce type de dossier, il y a toujours des ajustements », a justifié le président. « Quand le montant des avenants dépasse une certaine somme, il y a de quoi se poser des questions », a pointé Agnès Le Brun.
 


 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 19:26
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

C'était hier soir le dernier Conseil Communautaire de Jean-Luc Fichet comme président de la Communauté et comme conseiller communautaire, puisqu'il a choisi de redevenir sénateur. 

Je ne commente pas outre mesure mais on peut penser que la présidence de Morlaix Communauté était une responsabilité et une charge très importante qui aurait pu mériter de s'y atteler tout le temps du mandat correspondant à son élection. Nous avons eu de nombreux désaccords avec Jean-Luc Fichet sur le fond des décisions prises et sur la manière de gérer le débat dans l'assemblée. Ce n'est guère étonnant car nous n'incarnons pas du tout le même type de rapport à la politique ni la même gauche.  

Deux candidats sont en lice désormais pour la présidence de Morlaix-Communauté, Thierry Piriou, le maire PS de Pleyber-Christ, vice-président actuellement aux Affaires Economiques, et Agnès Le Brun, la maire de droite de Morlaix, vice-présidente actuellement à l'Enseignement Supérieur, qui n'a pas voté le dernier budget de Morlaix Communauté (mais est restée vice-présidente, allez comprendre... ). Le premier incarnant une certaine continuité, la seconde l'ambition de la droite de reprendre la communauté d'agglo.  Cela se décidera le lundi 9 octobre. 

En attendant, le Conseil Communautaire d'hier avait un ordre du jour très dense. 

Je rappelle cet ordre du jour pour mémoire:

- Contrat de concession de l'espace aquatique. Comité de pilotage

- Accord-cadre de traitement et de valorisation des déchets encombrants avec Guyot Environnement

- Décisions budgétaires modificatives

- Eau et assainissement: mise à disposition de biens et transfert de résultats 

- Attributions financières de compensation aux communes: prise en compte des transferts de compétence PLUI et Tourisme

- Fonds de concours aux communes - Année 2017 - poursuite exceptionnelle du dispositif 2014-2016

- Création d'un poste de catégorie C d'agent de gestion administrative et comptable pour assurer le suivi de la redevance spéciale déchets des professionnels

- Convention de co-financement des travaux de déploiement de la fibre optique à Lanmeur et Plounéour-Menez pour le Haut Débit Participation de la Communauté d'agglo estimée à 1 millions 84 000 euros, dont un versement de 325 339€ à la signature de la convention.    

- Participation au financement des sites pilotes Axe 3 Bretagne Très Haut Débit Zae Langolvas à Garlan

- Achat d'une partie de l'immeuble Orange à Morlaix pour une opération commune avec Viséo (participation de Morlaix Communauté: 150 000€). 

- Convention de partenariat pour l'accompagnement du programme d'actions Franch Tech Brest + pour la période 2016-2018 

- Clauses d'insertion de critères sociaux d'intégration dans les marchés publics: convention avec le département du Finistère

- Attribution d'une subvention à l'association des Jeunes agriculteurs pour l'organisation d'Agrifête 2017 à Guiclan (4000€ pour 6000€ demandés).

- Reconduction des tarifs adoptés en 2017 pour la taxe de séjour 2018. 

- Convention de partenariat 2017-2020 avec l'UBO

- Attribution de subventions aux centres sociaux Carré d'As (5800€), Ti an Oll- Plourin les Morlaix (5800€), Ulamir-CPIE (8400€)

- Attribution d'une subvention au CCAS de la ville de Morlaix  pour la gestion du Foyer des Jeunes Travailleurs: 15 000€ (l'Etat est engagé pour 14 703€, le Département pour 76 648€, et la CAF pour 56 000€). 

- Attribution d'une subvention à l'ULAMIR, Projet Chapiteau volant: 4000€

- Rapport d'activité 2016 de la délégation de service public Transport

- Exonération de la TEOM aux entreprises ne sollicitant pas le service de la collecte des déchets - Exercice fiscal 2018

- Modification des statuts du SYMEED

- Rapports annuels 2016 Eau et Assainissement

- Conventions de prestations de service avec les communes de Plouégat-Moysan et de Carantec (entretien espaces verts)

- Partenariat avec le Département du Finistère pour le suivi et la mise en oeuvre des périmètres de protection de captages d'eau potable

- Avenant n°2 à la convention financière de traitement des eaux usées de Guerlesquin avec l'entreprise Tilly-Sabco et Suez - auparavant, Tilly-Sabco prenait en charge les dépenses de la station d'épuration que lui avait cédé la commune et qui supportait surtout son activité. La commune de Guerlesquin se trouve désormais avec un problème de traitement des eaux usés, avec une station d'épuration coûteuse et surdimensionnée que Tilly Sabco ne veut plus prendre en charge financièrement même si la station d'épuration lui appartient toujours. 

- Convention de 3 ans avec le Département pour le Fonds de Solidarité Logement (participation de Morlaix Communauté de 64 000€). Le fonds de solidarité logement accorde des prêts, garanties ou subventions à des personnes occupant un logement ou y accédant et qui se trouvent dans l'impossibilité d'assumer leurs loyers, charges ou fournitures (eau, électricité, etc.). Il accorde des mesures d'ASLL (accompagnement social lié au logement) ainsi que des mesures d'AGL (aide à la gestion locative). 

- Mise à jour du règlement intérieur de l'aire d'accueil des gens du voyage pour les séjours dépassant les 5 mois. 

- Candidature à l'appel à projet régional "Trame Verte et Bleue" - Rédaction d'un plan d'actions Programme de développement Rural Bretagne (Fonds FEADER)

- Plan local d'urbanisme de Locquénolé: Bilan de la concertation et arrêt du projet

- Renforcement du droit de préemption urbain pour la ville de Morlaix sur les périmètres centre-ville et de la copropriété de la rampe St Augustin

- Modification de la délégation de l'exercice du droit de préemption urbain à la ville de St Martin des Champs et Taulé.   

 

 

Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont
Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

Les conseillers communautaires ont d'abord été accueillis par des militants de l'AFPS et du collectif morlaisien "Libérez Salah Hamouri" créé la semaine dernière (AFPS, LDH, Association de jumelage Morlaix-Wavel, Utopistes en action, Acat, PCF, France Insoumise, PS, NPA, Mouvement du 1er juillet) qui distribuaient un flyer d'information et de demande de courrier de solidarité à envoyer à Salah Hamouri, avocat franco-palestinien envoyé en prison sans procès dans le cadre d'une rétention administrative absolument arbitraire voulue par le ministre d'extrême-droite Avigdor Lieberman. 

Mais aussi par de nombreux habitants et parents d'élèves du Cloître St Thégonnec, à leur seizième jour de lutte au moins, qui venaient alerter les élus sur le scandale de la fermeture de la 4ème classe à l'école du Cloître. Leur porte-parole a pu exposer historique de l'école, de la lutte des parents d'élèves, habitants du Cloître et de leurs élus, Véronique Péreira la maire en première ligne, et les arguments de bon sens contre la fermeture de cette classe qui va dégrader les conditions d'accueil à l'école du village, véritable poumon d'une commune très rurale où il y a peu de services par ailleurs. 

Je suis intervenu après la longue prise et très convaincante prise de parole de leur porte-voix pour féliciter les parents d'élèves et habitants du Cloître pour leur lutte opiniâtre, seul moyen de faire reculer l'éducation nationale et la direction académique, et pour préciser qu'on ne pouvait dissocier la politique de l'administration de l'éducation nationale des moyens octroyés en vertu de choix et de priorités politiques par le pouvoir Macron, et précédemment par Hollande, la responsabilité étant bien essentiellement politique, dans une politique d'austérité qui est la rançon de choix économiques libéraux et de cadeaux faits aux grandes sociétés et aux plus riches. D'une éducation qui n'est qu'une priorité de papier et de discours ... 

Un voeu préparé à l'avance a été voté à l'unanimité pour exiger le maintien de la 4e classe de l'école rurale de St Thégonnec, ce dont on peut se féliciter même si, nous ne sommes pas dupes, beaucoup des élus qui l'ont voté soutiennent par ailleurs une politique de baisse des dépenses publiques et sociales qui conduit à la gestion purement comptable et austéritaire des écoles publiques. 

Les Utopistes en action, soutiens actifs à l'école du Cloître d'ailleurs, étaient aussi au Conseil, réclamant toujours l'accès à un local de dépôt-vente.   

 

Conseil de Communauté du lundi 25 septembre 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard et compte rendu partiel par Ismaël Dupont

Il serait trop long ici de conter par le menu tout le détail du Conseil communautaire et des délibérations.  Je me conterai d'exposer ce que j'ai pu porter à ce Conseil où presque aucune délibération, en dehors de la subvention à Agrifête (Agnès Le Brun et la droite morlaisienne voulant qu'on donne plus de 4000€ aux agriculteurs pour l'événement) et de la taxe de séjour 2018 pour les professionnels du tourisme et loueurs saisonniers (Yvon Hervé réclamant le retour du forfait annuel), n'a pas fait l'objet de votes contradictoires. Mes autres interventions ont été celles-ci: 

- J'ai demandé des précisions sur un contrat avec Guyot Environnement pour la gestion des encombrants non recyclables et sur la somme que pourrait avoir à dépenser Morlaix Communauté en 3 ans.

- Je me suis exprimé par rapport au déblocage d'un nouveau million d'euros pour relier 2400 locaux ou habitations de Plounéour Ménez, Commana, Botmeur, Brennilis, Lanmeur, Guiclan (etc.) au très haut débit pour regretter le manque de prise en charge par l'Etat comme mettre d'oeuvre et principal financeur de la couverture numérique du territoire, celui-ci se désengageant sur les opérateurs privés poursuivant des intérêts mercantiles et les collectivités locales et régionales, alors même que cela risque de renforcer les déséquilibres territoriaux. Sur les 20 milliards d'euros que doit coûter la couverture en très haut débit du territoire, l'Etat ne prend en charge que 3,3 milliards, laissant les collectivités, déjà soumises à la baisse des dotations, au transfert de la fiscalité, en première ligne sur ce sujet, alors qu'il s'agit normalement d'une attribution régalienne de gestion et de mise en place d'infrastructures essentielles pour la vie sociale, économique, quotidienne des territoires. Avec dès lors un risque de couverture numérique gruyère oubliant bon nombre de territoires ruraux. La région s'engage fortement sur le numérique, c'est bien et nécessaire, mais cela ne doit pas masquer les carences de l'Etat. A t-on laissé jadis les municipalités en première ligne gérer elles-mêmes l'accès à l'électricité, au téléphone?   

- Par rapport au projet de convention de partenariat 2017-2020 avec l'UBO, je me suis montré critique et plus qu'interrogatif par rapport à un objectif avancé qui m'apparaissait hautement contestable, renvoyant à une conception du financement des études supérieures par mécénat privé à l'anglo-saxone: "trouver des partenariats avec des acteurs majeurs du domaine (Crédit Agricole, CMB-Arkéa) pour le financement des études" . J'ai opposé ces partenariats individuels avec les banques à l'impératif du relèvement des bourses pour les étudiants. J'ai mis en rapport cette disposition avec la flagornerie émanant d'une délibération précédente vis-à-vis du "président de haut niveau", en l'occurrence celui du CMB Arkéa. Jean-Guy Guéguen et Agnès Le Brun pour la droite ont salué les partenariats entre le monde économique et financier et l'enseignement supérieur et plaisanté ma tendance à voir les griffes du grand capital partout... La fameuse paranaoïa du coco qui ne constate pas avec tous les hommes de bon sens le rôle d'intérêt général du secteur bancaire!  Agnès Le Brun a dit qu'il ne s'agirait que de bien négocier par des négociations groupées des prêts étudiants préférentiels... A voir! 

- Je suis intervenu sur une subvention au CCAS de Morlaix pour le FJT, dont la population jeune est globalement plus précaire aujourd'hui qu'il y a 4 ou 5 ans, pour m'enquérir des besoins qui pourraient se faire sentir pour renforcer l'accompagnement social et éducatif. Il n'a pas été question de création de postes supplémentaires. 

- Mon intervention la plus importante a concerné le rapport d'activité de la DSP Transport Kéolis. J'ai souligné l'absence de données sur les bénéfices, la comptabilité dans le rapport, seules des données générales et non détaillées sur le trafic, la fréquentation étant accessibles. J'ai souligné le chiffre de 16% qui correspond à la part de financement par les tickets de bus et abonnement sur le coût du service, ce qui correspond à 1/6ème et rend du coup d'autant plus dommageable, quand les bus circulent souvent à vide ou presque, le refus d'expérimenter la gratuité, et pire encore, l'augmentation des tickets et abonnements de transport décidé l'an passé (le seul, j'ai voté contre), qui génèrent d'autres dépenses (les contrôles) et qui ne sont pas susceptibles de créer une stimulation psychologique pour l'usage du bus pour un public non captif qui a le choix entre la voiture individuelle ou le transport en commun, ou de faciliter la mobilité de tous les usagers. Nathalie Bernard, vice-présidente aux Transports, n'a rien répondu sur le fond à l'argument, pas plus qu'elle n'a répondu à mes doutes sur le coût excessif (versé à Kéolis) pour la collectivité des transports à la demande Flexo (en baisse de 39% cette année, en dehors des transports aux personnes à mobilité réduite) par rapport à l'usage relativement marginal qu'en font les habitants de la communauté d'agglo. J'ai mis en rapport ce faible recours aux transports à la demande Flexo avec le besoin, affirmé par beaucoup d'habitants des communes autour de Morlaix, de liaisons de transport en commun régulières et suffisamment fréquentes pour relier la ville centre aux communes périphériques et certaines de ces communes entre elles, regrettant une nouvelle fois au passage le manque d'ambition en matière de développement du transport en commun sur l'ensemble du territoire de Morlaix-Communauté, en matière de politique tarifaire et de gestion publique du transport. 

- Ma dernière intervention a porté sur le PLU de Morlaix et a consisté en une demande de précision sur un droit de préemption renforcé demandé pour les immeubles de la rampe St Augustin.

Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche à Morlaix-Communauté

le 26 septembre 2017          

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 18:00
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 07:30
Mémoire de la résistance populaire dans la région de Morlaix: François Bourven, résistant FTPF au maquis de Srignac depuis décembre 43, engagé sur le Front de Lorient dans les FFI

François Bourven, militant communiste, le mari de Michèle Bourven, née Lacroix, qui est notre camarade de la section du PCF Morlaix, comme ses enfants François Bourven (ancien secrétaire départemental du PCF Finistère, cheminot, responsable syndical) et Guillaume Bourven, est décédé le 11 mars 2010, à 85 ans.

Né en 1925, cultivateur à Plougonven, il est entré dans la résistance en Décembre 1943, dans un groupe FTPF du secteur de Scrignac commandé à l'époque par Armel Coant, lequel sera fusillé par les Allemands le 8 août 1944 à Rennes.

Le maquis de Scrignac était aussi organisé par Emile Le Foll, qui aida Michèle Bourven à porter plainte en 2010 quand elle reçut une lettre anonyme inspirée par des idées d'extrême-droite et /ou Breiz Atao pour salir la mémoire de son mari et celle de la Résistance après son décès.

De Décembre 1943 à Mars 1944, François Bourven a participé à des distributions de tracts et de journaux clandestins.

Le « maquis rouge » FTPF de Scrignac est particulièrement important. François Bourven l'intègre après l'exécution de l'abbé Perrot qui est suivie d'une intense activité de répression de la part des Allemands du Kommando de Landerneau dirigé par Schaad et de leurs auxiliaires miliciens et collaborateurs français, dont un certain nombre de nationalistes bretons du PNB. C'est par eux qu'Armel et Francis Coant, les deux cousins, sont arrêtés, torturés, avant d'être fusillés à Rennes.  

Puis il a participé à des activités barrages de routes, abattages d'arbres, sabotages de lignes téléphoniques ennemies pendant le débarquement des Alliés sur les Côtes Normandes, aux parachutages d'armes et munitions du 14 et du 21 juillet à St Mandez (Côtes du Nord) et au Vieux Moulin de Scrignac.

Il est de l'attaque d'un convoi allemand à Lémézec (Scrignac). Plusieurs Allemands sont tués et blessés. Il participe aussi à la Libération de la presqu'île de Crozon dans le secteur de Plougastel et Logonna Daoulas.

Engagé volontaire, il participe à la Libération de Lorient au sein du 118e RIMB avec 12 000 autres résistants des autres mouvements épaulés par l'armée américaine. Face à eux, pendant 6 mois, sur le Front de Lorient du 15 novembre 44 à mai 1945, 26 000 soldats de l'armée allemande, dont 2000 Russes, 285 Polonais et Tchèques.

Après-guerre, François Bourven devient cheminot à Paris, puis brocanteur, puis il se réinstalle à Plougonven, au Kermeur, où il exerce comme brocanteur. Il était adhérent à l'ANACR.  

 

 

Archives Michèle Bourven

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François Bourven à la fête de l'Huma en costume breton (archives Michèle Bourven)

François Bourven à la fête de l'Huma en costume breton (archives Michèle Bourven)

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