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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 08:31
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État du Front populaire, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.

arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État du Front populaire, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.

Dans le livre Les Françaises au XXe siècle*, Dominique Missika, ancienne productrice à France Culture, énumère sur tout le XXe siècle et à travers tous les domaines les destins de femmes du 20e siècle qui on laissé leurs empreintes. Ainsi dans la partie des années 30, Martha Desrumaux est citée :

"Martha Desrumaux (1897-1982), ouvrière du Nord, travailleuse du textile et syndicaliste, est la seule femme présente lors des accords de Matignon. Elle jouera son propre rôle dans le film de Jean Renoir, La vie est à nous, tourné à l'initiative du Parti communiste français pour la campagne électorale du Front populaire ".

Il s'agit de la légende d'une photo maintenant de Martha : lors d'une fête syndicales (certainement en 1937), Martha est seule au micro sur une estrade, devant des hommes assis derrière elle... Quel symbole alors qu'à cette date les femmes n'ont pas encore le droit de vote !
L'article : "Peu syndiquées, elles n’obtiendront pas l'égalité. Une seule femme participe aux négociations des accords de Matignon qui mettent fin aux grandes grèves de juin 1936. Il s'agit de Martha Desrumaux, entrée comme ouvrière à 9 ans dans une usine textile du Nord, syndicaliste de la CGT, et militante politique, qui se bat pour l'obtention de la semaine de quarante heures et deux semaines de congés payés."
L'article se poursuit sur l'entrée de trois femmes au gouvernement. Ainsi nous pouvons retrouver page 89, Martha, juste après la Une de Voilà saluant l'arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.
Dans cet ouvrage, Martha est la seule figure du syndicalisme ; quand on repense à la jeune femme qui ne savait ni lire ni écrire à 20 ans et se retrouver dans le même ouvrage que Colette, Françoise Sagan,Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Jacky Kennedy et tant d'autres...

Laurence Dubois
Présidente de l'association Martha Desrumaux

* aux Éditions du Seuil, Paris, 2014

Martha Desrumaux, une ville de lutte. 

Pour une ouvrière au Panthéon! 

François Hollande a choisi de panthéoniser Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette en 2015, 4 résistants qui le méritaient assurément, mais sur une liste qu'on aurait aimé voir élargie à des résistants communistes tels que Danielle Casanova, Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui témoigna au Procès de Nuremberg comme Germaine Tillion, Missak Manouchian, pour saluer l'action de la FTP MOI, Ambroise Croizat, l'interné au bagne en Algérie, fondateur de la Sécurité Sociale, le jeune Guy Môquet, ou enfin Martha Desrumeaux, symbole de la résistance ouvrière, des conquêtes sociales de 36.

En juillet prochain, Emmanuel Macron panthéonise Simone Weil (et son mari?), une autre femme qui a marqué notre histoire nationale et l'émancipation des femmes, et dont l'hommage national est justifié, mais toujours pas d'ouvrier, a fortiori de communiste, au Panthéon, sur les 76 citoyennes et citoyens qui s'y trouvent! 

Faut-il croire qu'aux yeux des élites nationales, nous sommes toujours l'anti-France ? Celle qui écrit peu, compte peu...

« Seule la classe ouvrière dans sa masse aura été fidèle à la France profanée », a pourtant rappelé en son temps François Mauriac avec lucidité et esprit de justice.

Martha Desrumeaux naît en 1897 à Comines, une petite ville proche de Lille.

Elle commence à travailler à neuf ans comme femme de ménage puis comme ouvrière dans le textile, dans une usine de lin à Comines où elle découvre la dureté des conditions de travail. Elle adhère à la CGT à treize ans, puis, deux ans plus tard, aux Jeunesses socialistes.  En 1917, elle prend la tête d’un mouvement de grève dans le textile.En 1921, elle rejoint le Parti communiste. En 1925, elle dénonce la guerre coloniale au Maroc, la sale guerre du RIF menée de concert par Pétain et Franco.  

« Elle est de toutes les luttes », explique l’historien Pierre Outteryck. « En 1920-1922 à Comines, en 1928-1929 à Halluin, en 1930 autour des assurances sociales, en 1931 contre le puissant patronat roubaisien, en 1933 à Armentières… » Pendant ce temps, l’inlassable militante rattrape l’écueil d’une vie happée trop tôt par le labeur et apprend à lire et à écrire. En 1927, l’année où elle rencontre Clara Zetkin, la fondatrice de la Journée internationale des droits des femmes, à Moscou, pour les 10 ans de la révolution d’Octobre, elle devient également la première femme élue au Comité central du PCF

Elle impulsera par la suite les premières marches des chômeurs vers Paris, dont « la marche de la faim » en 1933. « Le mouvement des chômeurs fut un embryon des conditions d’union de la classe ouvrière », précisait-elle avec son accent du Nord, parfois injustement moqué lorsqu’elle s’exprimait en dehors de sa région natale.

En 1936, elle est une figure de proue du Front populaire dans le Nord. Elle est la seule femme présente lors de la signature des accords Matignon avec Léon Jouhaux et Benoît Frachon, seule femme à la table des négociations. Et c'est l'honneur de la CGT et du PCF d'avoir donné ce rôle à une femme qui n'avait pas le droit de vote, une non-citoyenne, comme le PCF dès lès années 20 à présenter des candidates aux élections, même si leur élection était ensuite invalidée.

Fondatrice du journal l’Ouvrière, représentante de la CGTU au comité de fusion avec la CGT, puis aux côtés de Danielle Casanova lors de la création de l’Union des jeunes filles de France (UJFF)… Son engagement pour la dignité des femmes et sa présence lors de moments cruciaux comme les accords Matignon sont autant de pas en avant pour la lutte féministe.

Martha Desrumaux a ensuite organisé la solidarité avec les forces républicaines espagnoles. Elle joue son propre rôle dans le film de Jean Renoir La vie est à nous.

En août 1940, dans le nord de la France sous administration directe de l’armée allemande, elle organise la grande grève patriotique de mai-juin 1941. 100 000 mineurs débrayent, refusant de fournir du charbon pour l’occupant. Dénoncée par le préfet, Martha est arrêtée par la gestapo. Elle est mise au secret à la prison de Loos et déportée à Ravensbrück.

Elle y organise l’entre-aide et la solidarité avec Geneviève De Gaulle-Anthonioz et Marie-Claude Vaillant-Couturier.

Extrait des mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier

 Dans le périple de déshumanisation qui est imposé à chaque nouvelle arrivante, elle a retrouvé, en passant à la douche, Martha Desrumaux, militante communiste du Nord, membre du Comité central du parti et qu'elle connaissait d'avant-guerre de réputation. Martha est la déportée française la plus ancienne du camp. Elle est en contact avec des Allemandes et des Tchèques, Tchèques qui l’ont sauvée de la mort à l'arrivée en remplaçant sa carte rose d'inapte au travail par une carte jaune de travailleuse.

Le rôle (clandestin) de Martha Desrumaux, et de ses camarades de la « colonne n° 2 », qui est chargée de vérifier, aux douches, que les détenues n'ont ni poux, ni gale, est magnifié dans le livre du collectif de détenues sur Ravensbrück : « À chaque nouvelle arrivée de prisonnières, la colonne n° 2 était aux douches et l'une ou l’autre de ces anciennes, dans la mesure où elle arrivait à parler aux femmes, en dépit de la présence des SS, essayait de les aider à supporter le premier choc et de les avertir de ce qu'il fallait faire pour éviter l'extermination : ne pas se déclarer malade, ne pas montrer ses infirmités pour ne pas recevoir la carte rose, ne pas se dire juive. »
« Martha, dit Esther Brun, nous fut d'un grand secours. C'est elle qui par son travail aux douches nous procurait du linge propre, des bas, des chaussures et surtout cet hiver, des lainages, des robes et des manteaux... Martha était celle qui nous aidait le plus ; elle avait tant d'amies dans le camp, tant de sympathies chez les prisonnières de toutes les nationalités... »

Extrait de Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg, de Dominique Durand, Éditions Balland, 2012, p.260-261

Libérée par l’Armée rouge, elle est rapatriée par la Croix-Rouge en 1945 mais revient malade du typhus. Elle réintègre les organes dirigeants de la CGT.

Lili Leignel, déportée à Ravensbrück à 11 ans, se rappelle d’une « femme simple » qui était « un exemple pour tous avec son amour du prochain incommensurable et sa grande conviction ». Dès la fin de la guerre, alors que les femmes n’ont le droit de vote que depuis un an, Martha Desrumaux est élue au conseil municipal de Lille et reprend ses fonctions à la CGT du Nord.

L’année suivante, elle est élue député communiste du Nord.

La maladie l’oblige à ralentir ses activités. Elle continue cependant son action auprès de la Fédération nationale des Déportés, proche du Parti communiste.

Elle meurt le 30 novembre 1982, le même jour que son mari, ouvrier métallurgiste et syndicaliste.

 

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Château de Kergoz au Guilvinec

Château de Kergoz au Guilvinec

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février

Château de Kergoz au Guilvinec samedi 24 février, au lieu des premières fêtes du travailleur bigouden au Guil...
Un repas républicain chaleureux et fraternel en chansons en l'honneur de Martha Desrumaux dont après l'introduction d'André Le Roux, Philippe Moreau a retracé la vie de lutte dans un discours émouvant, qui a précédé une minute de silence pour nos camarades du Pays Bigouden décédés en février, Jean-Louis et Joséphine Guiziou, et un bref discours politique d'Ismaël Dupont faisant le lien entre ce que représente l'action et l'exemple de Martha Desrumaux et les défis posés au PCF aujourd'hui, dans la résistance et la construction d'alternative au rouleau compresseur libéral et capitaliste de Macron, et dans la reconstruction d'une dynamique politique marxiste et populaire.

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 07:46
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
 
Communiqué de la section PCF du pays de Brest: 
Le 28 février  une prendra fin l'ordre de détention administrative contre l'avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, signé par le ministre israélien de la Défense , Avigdor Liberman, figure de l'extrême droite israélienne.
Depuis six moi s Salah Hamouri est détenu arbitrairement sans autre raison que d'être un militant de la paix, des droits et des libertés. Six moi s d'emprisonnement de trop.  La France ne peut se contenter d'être « préoccupée » par le sort de Salah Hamouri et d'« espérer sa libération », comme l'avait déclaré le Quai d'Orsay. Le président Macron, puisqu'il dit vouloir sa libération, doit passer aux actes et intervenir auprès du gouvernement israélien. Le 28 février, le risque est grand que l'ordre de détention soit renouvelé.
 
Le PCF réclame que le président de la République française, pays des droits de l'homme, et le ministre des Affaires étrangères agissent pour la libération de notre concitoyen, et que cesse l'acharnement du gouvernement Netanyahou contre Salah Hamouri et sa famille.
La section du Pays de Brest du PCF soutient l’appel  à se rassembler lundi 26 février à 18 h place de la Liberté à Brest pour que  Salah Hamouri soit enfin libéré et à l'élargir pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes, et Khalida Jarrar, députée, en prison depuis juillet 2017, qui font face à l'arbitraire le plus total. Il demande à MM Macron et Le Drian d'exiger que soient d'urgence libérés Ahed Tamimi et les 300 autres enfants palestiniens actuellement emprisonnés.
PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 08:07
Spinetta: entreprise de démolition de la SNCF: laisserons-nous faire?
« Gang », le billet de Gérard Streiff !
 

 

 
Spinetta est l’auteur remarqué d’un récent rapport de casse de la SNCF. Wikipédia nous dit de lui que c’est un « haut fonctionnaire » mais aussi que c’est « le patron le mieux payé de France ». La contradiction n’est qu’apparente. Spinetta est l’exemple type de cette faune d’énarques qui ont colonisé à partir des années 80 les principaux rouages de la machinerie d’État.
Des technos passés du côté du fric et que l’on retrouve systématiquement dans tous les postes de la haute administration en même temps que dans une flopée de conseils d’administration (Alcatel-Lucent, Air-France, GDF-Suez, Areva, notamment, pour ce qui concerne Spinetta). L’État c’est eux, le pouvoir, le vrai, c’est eux. Au nom de quoi Spinetta est devenu un expert es SNCF ? Au nom de cette appartenance de ce gang de petits marquis dont le chef est Macron.
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 07:54
Emile Bernard

Emile Bernard

Gauguin, danses bretonnes à Pont-Aven

Gauguin, danses bretonnes à Pont-Aven

COMMUNE culture –
 
Pont-Aven, au rendez-vous des amateurs de peinture en Bretagne

 

Le musée de Pont Aven qui a rouvert ses portes après 3 ans de travaux a d'ores et déjà gagné son pari. Bien sûr, des voix s'étaient élevées contre ce projet jugé trop ambitieux pour une petite ville de 3000 habitants. Mais aujourd'hui, 122 500 visiteurs sont passés en moins d'un an. Bretons, pour plus de la moitié. L’École de Pont Aven, c'est l'histoire d'une révolution artistique mise en œuvre à la fin du XIXème siècle par Paul Gauguin, Emile Bernard, amorçant un courant de modernité qui dispersera ses idées novatrices jusqu'en 1939.

Les noms des peintres qui viennent à Pont Aven, Gauguin, Sérusier, Emile Bernard, Maurice Denis, sont aujourd'hui très connus. Mais l'ampleur artistique du mouvement se trouve augmenté par le nombre des artistes, méconnus pour la plupart, venant d'univers parfois très différents qui se retrouvent à Pont Aven, échangent et tentent des expériences réussies d'une autre manière de peindre (symbolisme, japonisme, primitivisme …).

Paris est alors devenue capitale des arts grâce à ses musées ; la qualité de l'enseignement des écoles des Beaux Arts attire des artistes de toutes nationalités.

En Bretagne, le développement des chemins de fer favorise la venue d'artistes étrangers puis parisiens, tous à la recherche de l'authenticité encore intacte des gens et des paysages, en réaction à l'Académisme triomphant alors dans les Salons.

Le nomadisme des artistes qui peuvent désormais peindre d'après nature en dehors de l'atelier est également facilité par la commercialisation des tubes de couleurs dès 1859.

Entre la population et ces colonies d'artistes qui s'installent parfois pour plusieurs années - Paul Gauguin y séjourna 8 ans- la cohabitation se passe non seulement sans heurts, et même avec bienveillance.

Ces artistes, migrants et désargentés, trouvent non seulement des modèles sans difficulté mais également gîte et couvert avec facilités de paiement.

Tous ces artistes, qui ont diffusé leur vision personnelle de la Bretagne pendant plus de 50 ans, sont aujourd'hui représentés dans ce nouveau musée de Pont Aven dont la réhabilitation réussie est l’œuvre d'un cabinet d'architectes brestois.

Le bâtiment, qui encadre un jardin en espalier inspiré d'une œuvre du peintre Charles Filiger, est volontairement intégré au centre ville.

Mais c'est avant tout un espace pensé pour que se rencontrent à nouveau tous ces courants de la modernité en peinture : donner à voir, confronter, décrypter et bien entendu, expliquer

Enfin, pour donner aux visiteurs l'envie de revenir, des expositions temporaires sont régulièrement présentées.

Isabelle Colpin

 

Image en ligne

Du 2 février 2018 au 6 janvier 2019, exposition: Pont-Aven, berceau de la modernité

Pont-Aven, berceau de la modernité / Collection d’Alexandre Mouradian

Le Musée de Pont-Aven présente l’histoire d’une révolution artistique ini-tiée entre 1888 et 1894 : le synthétisme, art fondé sur l’usage de couleurs pures posées en aplats et cernées de contours comme un vitrail. Autour d’Émile Ber-nard et de Paul Gauguin, le groupe d’artistes qui s’approprie ces principes est appelé « École de Pont-Aven ».

En 2018, Alexandre Mouradian, collectionneur philanthrope, s’associe au musée en prêtant 23 oeuvres de sa collection person-nelle dédiée aux amis de Gauguin. Ce corpus inédit et présenté en exclusivité au Musée de Pont-Aven prendra place au sein du parcours permanent, renou-velant totalement l’accrochage des oeuvres au niveau 3. Des oeuvres d’Émile Bernard, Émile Jourdan, Maxime Maufra, Henry Moret, Roderic O’Conor, Éric Forbes-Robertson, Armand Seguin, Paul Sérusier, Wladyslaw Slewinski, Jan Verkade seront présentées.

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 06:09
A l'agenda du PCF Finistère, une année 2018 utile et animée avant le congrès!

Agenda PCF 29 :

 

Samedi 24 février – Banquet Républicain PCF Pays Bigouden au Guilvinec en l'honneur de Martha Desrumeaux

 

Lundi 26 février : rassemblement pour Salah Hamouri, 18h, place de la Liberté

 

Début mars – Sortie du Journal fédéral du PCF- Rouge Finistère n°2

 

 

Jeudi 1er mars: rassemblement pour le droit d'asile et contre le projet de loi asile-immigration de Gérard Collomb à l'appel de la LDH

 

Samedi 3 mars Soirée PCF - Couscous au Relecq Kerhuon

Contact réservation 06 87 34 93 79 - à partir de 18h30, au local de la section 5 Bd Gambetta. A l'issue de ce pot convivial, le Café Crème nous accueillera autour d'un couscous. Participation aux frais : 20€/personne

 

Jeudi 8 mars : réunion publique régionale du PCF sur les EHPAD, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie à St Brieuc - avec Olivier Dartigolles, un philosophe, un directeur d'EHPAD, un responsable associatif

 

Mardi 13 mars : réunion de préparation de la Fête de l'Huma Paris à 17h30 à la fédération rue Berger à Brest.

 

Jeudi 15 mars: soutien à la nouvelle journée d'action dans les EHPAD à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO

 

Jeudi 15 mars, 18h au local du PCF rue Marcel Sembat : réunion plénière à Lanester pour l'édition 2018 de la Fête de l'Huma Bretagne

 

Samedi 17- dimanche 18 mars à Concarneau : formation régionale  avec Guillaume Roubaud Quashie, Olivier Mayer, Yann Le Pollotec, Florence Le Lieu une animation scientifique sur la bio-diversité: visite du Marinarium avec Stéphane Cadiou, son responsable   

 

Lundi 19 mars : prochain Conseil Départemental PCF Finistère à Pont de Buis  18h.

 

Mardi 27 mars, 18h: venue de Greg Oxley à Morlaix pour une conférence sur la Révolution Française  

 

Jeudi 12 avril : formation CIDEFE – ADECR avec Sébastien Jumel, député communiste de Seine Maritime sur les enjeux maritimes à Lorient avec visite des installations portuaires, échanges avec différents responsables des activités économiques du port de Lorient. Invitation à tous les élus pour s'y inscrire.

 

Samedi 14 avril : 6 heures pour la Palestine à Plourin-les-Morlaix avec Claude Léostic et peut-être Pierre Barbancey

 

Samedi 28 avril: venue de Patrick Le Hyaric, député européen PCF-Front de Gauche, à Carhaix. Compte rendu de son mandat de député européen et débat sur les enjeux européens et internationaux.  

 

Mardi 1er mai : fêtes du Viaduc (PCF Morlaix) place Allende à Morlaix (avec une exposition artistique autour des traces de 14-18, le chanteur Pol Huellou – musique irlandaise ) et fête du PCF à Brest.

 

Mardi 29 mai: Venue de Gérard Le Puill, journaliste à l'Humanité, dans la région de Morlaix pour une réunion publique sur:  Assurer notre souveraineté  alimentaire face au réchauffement climatique Quels enjeux pour l’agriculture  en Bretagne ?

 

Juillet-Août: 3 fêtes d'été du Pays Bigouden dont la fête de Loctudy en présence de Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

 

 

En préparation, et en réflexion :

 

Réunions publiques :

 

Invitation d'André Chassaigne pour une réunion publique sur la Paix, la Défense, le budget et l'industrie d'armement à Brest

 

Proposition faite aux Parlementaires communistes engagés dans le tour de France des hôpitaux de faire une étape dans le Finistère à l'occasion d'une tournée bretonne

 

Culture-Formation :

 

Formation « prise de parole en public en public » avec le journaliste et ancien responsable du syndicat CGT des journalistes Jean-François Téaldi et intervention de celui-ci sur le pluralisme dans les médias

 

Réunion publique sur la Syrie, l'agression contre le peuple kurde à Afrin la signification de l'islamisme et du djihadisme, avec Maha Hassan, écrivaine syrienne d'origine kurde d'Alep, réfugiée politique, qui vit à Morlaix

 

Visite de la prochaine exposition d'art contemporain aux Capucins à Landerneau suivie d'une conférence de Renaud Faroux : au mois de juin, peut-être le 18 juin. 

 

Initiative culturelle - art et littérature autour de Ladislas Kinjo (www.kijno.com ) artiste proche du PCF, de Jean Grenier, Georges Perros - avec notamment Renaud Faroux

 

Initiative avec Valère Staraselski et les Amis d'Aragon et d'Elsa Triolet sur Aragon

 

 

Congrès extraordinaire du PCF :

 

des dates importantes à connaître :

 

2 - 3 juin : CN avec vote de la base commune du congrès

 

6 juillet : date de dépôt des textes alternatifs

 

4-5-6 octobre : vote base commune par tous les adhérents

 

Samedi 10 novembre : probablement à Plounéour Lanvern dans le Pays Bigouden (9h-19h) : Congrès Départemental du PCF

 

24-25 novembre : Congrès National du PCF

A l'agenda du PCF Finistère, une année 2018 utile et animée avant le congrès!
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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 17:27
En l'honneur de Martha Desrumeaux, militante ouvrière, résistante, déportée - Repas républicain du PCF Pays Bigouden au Château de Kergoz du Guilvinec, samedi 24 février, à partir de 12h

Le traditionnel repas fraternel et républicain se tiendra

samedi 24 février 2018 à partir de 12 h.

au Château de Kergoz au Guilvinec.

A l’occasion de cette initiative politique, un hommage sera rendu à Martha Desrumeaux, militante syndicaliste et communiste dont la vie hors du commun a été dédiée tout entière à l’émancipation des classes laborieuses et particulièrement des femmes ouvrières.

A la suite de ses compagnes de la Résistance, la France s’honorerait de faire entrer au Panthéon « cette ouvrière ordinaire à l’existence extraordinaire »

(pétition http://fr-fr.facebook.com/marthadesrumaux/)

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Inscription pour le repas auprès de Etienne Le Bellec (02 98 11 27 38) ou auprès d'un militant qui transmettra. Relancer amis et connaissances !

MENU

Apéritif

Terrine de lapin au lard, compotée de pruneaux

Suprême de pintadeau farci aux champignons

Pommes de terre en cocotte

Salade

Fromage

Bavarois fruits rouges et son coulis

 

Café

Bordeaux blanc - Bordeaux rouge

Prix du repas fixé à 25 euros 

Avec la présence d'Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Pcf.

Martha Desrumeaux: syndicaliste et communiste résistante et déportée. Pour que la classe ouvrière rentre au Panthéon!
Martha avec son mari Louis Manguine dans leur maison à Evenos dans le Sud. Tous deux en retraite bien méritée.  "Louis Manguine, tout d'abord dessinateur dans une entreprise métallurgique de Douai, est responsable des " métallos " du Nord en 1936. En septembre 1938, il épouse Martha Desrumaux, dirigeante du Parti Communiste. Prisonnier durant la guerre, il reprend ses fonctions en 1946. Après sa libération, il est élu :  de 1947 à 1959, au conseil municipal de Lille de 1950 à 1966, secrétaire général de l'UD-CGT du Nord1. 1950 correspond à l'année où sa femme, Martha Desrumaux, avait dû abandonner ses responsabilités dans cette organisation.  Il décède le 30 novembre 1982, le même jour que son épouse, âgé de 77 ans"

Martha avec son mari Louis Manguine dans leur maison à Evenos dans le Sud. Tous deux en retraite bien méritée. "Louis Manguine, tout d'abord dessinateur dans une entreprise métallurgique de Douai, est responsable des " métallos " du Nord en 1936. En septembre 1938, il épouse Martha Desrumaux, dirigeante du Parti Communiste. Prisonnier durant la guerre, il reprend ses fonctions en 1946. Après sa libération, il est élu : de 1947 à 1959, au conseil municipal de Lille de 1950 à 1966, secrétaire général de l'UD-CGT du Nord1. 1950 correspond à l'année où sa femme, Martha Desrumaux, avait dû abandonner ses responsabilités dans cette organisation. Il décède le 30 novembre 1982, le même jour que son épouse, âgé de 77 ans"

Martha Desrumeaux. La classe ouvrière au Panthéon
OLIVIER MORIN
MARDI, 26 DÉCEMBRE, 2017
L'HUMANITÉ
Une pétition via Facebook pour faire entrer Martha Desrumaux dans la nécropole rassemble des soutiens très larges. Baziz Chibane/La Voix du Nord/MaxPPP
 

Relancée par les Ami·e·s de Martha Desrumaux, la campagne pour que la « Pasionaria du Nord » soit reconnue, s’étend et sort de l’oubli une femme hors du commun.

En 1936. Après des mois de grève et de luttes acharnées, les patrons sont forcés de négocier avec les organisations de travailleurs. Face à eux, ce 7 juin à l’hôtel Matignon, aux côtés de Benoît Frachon et Léon Jouhaux, représentant la CGT, une seule femme est présente, Martha Desrumaux. Elle a apporté avec elle les fiches de paye d’ouvrières du textile du Nord, pour appuyer la satisfaction des revendications.

« Avec Martha Desrumaux, c’est toute la classe ouvrière qui serait honorée au Panthéon. » Laurence Dubois, présidente de l’association les Ami·e·s de Martha Desrumaux, est de celles et ceux qui ont relancé la campagne pour que cette ouvrière, élue du peuple et syndicaliste, ait enfin la reconnaissance de la patrie. À l’occasion du 35e anniversaire de sa mort et des 120 ans de sa naissance, le souhait de faire entrer Martha Desrumaux dans la nécropole revient avec vigueur, rassemblant des soutiens très larges à travers une pétition relayée par la page Facebook « Martha Desrumaux, une femme du Nord ». La sénatrice PCF Michelle Gréaume ou encore Martine Aubry, la maire PS de Lille, se sont notamment jointes à des milliers d’autres voix pour réclamer sa panthéonisation. Déjà en 2015, alors que François Hollande souhaitait faire entrer des femmes illustres au Panthéon, son nom avait été porté jusqu’à l’Élysée, notamment par la voix de la députée communiste Marie-George Buffet. Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, qui furent déportées à Ravensbrück dans le même camp que Martha Desrumaux, eurent les honneurs de la nation. Mais la figure du mouvement ouvrier ne fut pas retenue.

En 1921, elle adhère au PCF « Elle est de toutes les luttes »

Pourtant, sa vie hors du commun, dédiée tout entière à l’émancipation des classes laborieuses et particulièrement des femmes ouvrières, mérite d’être honorée. Neuf ans seulement après sa naissance à Comines (Nord) en 1897, Martha devient brutalement orpheline de père. Elle part alors travailler dans une famille bourgeoise de la banlieue lilloise où elle est bonne à tout faire. Elle s’enfuit rapidement et retourne à Comines où elle se fait embaucher comme ouvrière à l’usine Cousin. En y travaillant le lin, elle découvre la dureté des conditions de travail et se syndique à la CGT à 13 ans. Éloignée de sa région à la suite de la déclaration de guerre en 1914, elle se retrouve ouvrière aux usine Hassebroucq de Lyon, où elle dirige sa première grève victorieuse, dès 20 ans.

En 1921, elle adhère au tout jeune Parti communiste français que le congrès de Tours a fait naître un an auparavant et contribue de manière déterminante à l’organisation des ouvrières du textile. « Elle est de toutes les luttes », explique l’historien Pierre Outteryck. « En 1920-1922 à Comines, en 1928-1929 à Halluin, en 1930 autour des assurances sociales, en 1931 contre le puissant patronat roubaisien, en 1933 à Armentières… » Pendant ce temps, l’inlassable militante rattrape l’écueil d’une vie happée trop tôt par le labeur et apprend à lire et à écrire. En 1927, l’année où elle rencontre Clara Zetkin, la fondatrice de la Journée internationale des droits des femmes, à Moscou, pour les 10 ans de la révolution d’Octobre, elle devient également la première femme élue au Comité central du PCF. Elle impulsera par la suite les premières marches des chômeurs vers Paris, dont « la marche de la faim » en 1933. « Le mouvement des chômeurs fut un embryon des conditions d’union de la classe ouvrière », précisait-elle avec son accent du Nord, parfois injustement moqué lorsqu’elle s’exprimait en dehors de sa région natale.

Fondatrice du journal l’Ouvrière, représentante de la CGTU au comité de fusion avec la CGT, puis aux côtés de Danielle Casanova lors de la création de l’Union des jeunes filles de France (UJFF)… Son engagement pour la dignité des femmes et sa présence lors de moments cruciaux comme les accords Matignon sont autant de pas en avant pour la lutte féministe.

Quand la guerre éclate, en 1939, Martha Desrumaux, réfugiée en Belgique, réorganise le PCF dans la clandestinité. Elle revient à Lille dès juin 1940 et participe activement à la grande grève patriotique des mineurs, en mai et juin 1941. Dénoncée par le préfet Carles, elle est enfermée à Loos puis déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Là encore, elle organisera la résistance avec Marie-Claude Vaillant-Couturier et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, ainsi que des déportées antifascistes tchèques, allemandes, polonaises et soviétiques, toujours avec fraternité et le souci des plus faibles. Lili Leignel, déportée à Ravensbrück à 11 ans, se rappelle d’une « femme simple » qui était « un exemple pour tous avec son amour du prochain incommensurable et sa grande conviction ». Dès la fin de la guerre, alors que les femmes n’ont le droit de vote que depuis un an, Martha Desrumaux est élue au conseil municipal de Lille et reprend ses fonctions à la CGT du Nord. À la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), elle s’engage pour transmettre les valeurs et le souvenir des déportés et poursuit le combat pour l’émancipation des femmes à l’Union des femmes françaises (qui deviendra Femmes solidaires).

En 1982, Martha Desrumaux décède. Le même jour que son mari. À la suite de ses compagnes de la Résistance, la France s’honorerait à faire entrer au Panthéon « cette ouvrière ordinaire à l’existence extraordinaire ».

Martha Desrumeaux: syndicaliste et communiste résistante et déportée. Pour que la classe ouvrière rentre au Panthéon!

Martha à Ravensbrück
Les ami.e.s de Martha Desrumaux

19 déc. 2017 — Dans le périple de déshumanisation qui est imposé à chaque nouvelle arrivante, elle a retrouvé, en passant à la douche, Martha Desrumaux, militante communiste du Nord, membre du Comité central du parti et qu'elle connaissait d'avant-guerre de réputation. Martha est la déportée française la plus ancienne du camp. Elle est en contact avec des Allemandes et des Tchèques, Tchèques qui l’ont sauvée de la mort à l'arrivée en remplaçant sa carte rose d'inapte au travail par une carte jaune de travailleuse.

Le rôle (clandestin) de Martha Desrumaux, et de ses camarades de la « colonne n° 2 », qui est chargée de vérifier, aux douches, que les détenues n'ont ni poux, ni gale, est magnifié dans le livre du collectif de détenues sur Ravensbrück : « À chaque nouvelle arrivée de prisonnières, la colonne n° 2 était aux douches et l'une ou l’autre de ces anciennes, dans la mesure où elle arrivait à parler aux femmes, en dépit de la présence des SS, essayait de les aider à supporter le premier choc et de les avertir de ce qu'il fallait faire pour éviter l'extermination : ne pas se déclarer malade, ne pas montrer ses infirmités pour ne pas recevoir la carte rose, ne pas se dire juive. »
« Martha, dit Esther Brun, nous fut d'un grand secours. C'est elle qui par son travail aux douches nous procurait du linge propre, des bas, des chaussures et surtout cet hiver, des lainages, des robes et des manteaux... Martha était celle qui nous aidait le plus ; elle avait tant d'amies dans le camp, tant de sympathies chez les prisonnières de toutes les nationalités... »

Extrait de Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg, de Dominique Durand, Éditions Balland, 2012, p.260-261

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 07:37
Lucienne Nayet - photo Le Télégramme

Lucienne Nayet - photo Le Télégramme

Nous avons appris il y a deux jours que Lucienne Nayet, notre camarade du PCF pays de Morlaix, ancienne élue à Champigny-sur-Marne, présidente du musée de la Résistance Nationale, a été la victime d'ignobles attaques antisémites sur un site néo-nazi hébergé aux USA pour contourner la législation française sur les atteintes à l'humanité de caractère raciste et  antisémite, "democratieparticipative.biz", qui a un sous-titre sarcastique d'une indécence morale éhontée quand on voit le contenu dégueulasse qu'abrite le cerveau de ses promoteurs et fidèles: "Le site de la paix et de l'amitié entre les peuples".

L'antiphrase et la contradiction comme loi de ces esprits dérangés. 

Cet "article" ignoble du site internet daté du 15 février dernier détourne une photo de presse de La Dépêche suite à une intervention scolaire dans le cadre du programme d'histoire de Lucienne Nayet dans un établissement scolaire du Béarn, le collège Jean Bouzet de Lourdes, en accolant une étoile jaune de sinistre mémoire, symbole de discrimination, d'inégalité, d'humiliation et pour finir de déportation et de mort, sur la photo de Lucienne Nayet, entourée d'élèves de 3ème. Le titre en dit long sur les intentions des auteurs: "Lourdes: la youpine fanatique Lucienne Nayet incite à la haine antiblanche dans une école". 

Il est assorti de commentaires à l'avenant:

"Cette vieille youpine fanatique est gorgée d'une haine sémitique écumante et génocidaire. Et son arme, comme toujours, est le mensonge pour porter la confusion dans les esprits de sa victime à son paroxysme. A charge, ensuite, pour les masses de nègres et de crouilles de faire ce qu'elles font naturellement: violer, voler, tuer, brutaliser". 

Le renversement des rôles de victimes et persécuteurs est un classique du discours de haine  génocidaire, comme l'animalisation de l'ennemi, ici la porteuse de la mémoire de la Shoah, qu'elle a vécu dans sa chair et son enfance, et d'idéaux antiracistes et humanistes. 

Suit un développement tout aussi stupide sur "ces curés amis de la juiverie qui ont pavé la voie de leur propre destruction en aidant les envoyés du Diable à s'infiltrer et établir leurs quartiers généraux en France" 

Ce tissu d'immondices qui montre que le ventre de la bête est encore fécond d'avortons nostalgiques de l'ère des monstres nazis s'accompagne de commentaires, de caricatures et de photo-montages antisémites d'une haine délirante et abjecte présentant Lucienne Nayet en "vermine juive", exaltant l'éradication des "indésirables" juifs, présentant une image de juif transperçant un hexagone aux couleurs tricolores avec une épée sur laquelle est gravé le mot "Islam" (???).

Il fait l'apologie, avec des photos de nazis en camp d'extermination légendées de manière cynique et cruelle, des crimes contre l'Humanité dont ont été victimes environ six millions de personnes d'origine juive en Europe et 75 000 en France, parmi lesquels le père de Lucienne, déporté car déclaré officiellement (c'est sur son acte de déportation signé par les autorités françaises) "en surnombre dans l'économie nationale", sous un article qui raconte l'histoire tragique de Lucienne, victime de la politique criminelle et antisémite de "l'Etat français" de Vichy et des Nazis, des crimes contre l'Humanité les plus méthodiquement et massifs jamais perpétrés. 

Plusieurs "contributeurs" d'extrême-droite semblent avoir participé à un concours d'immondices pour déverser leur bêtise crasse digne des plus grands ratés que la société peut produire à la suite de l'article sur le site. 

Il est question évidemment de "gènes juifs", de "haine raciale contre les Blancs", de "sorcière", de joie à torturer des personnes d'origine juive... Les sous-entendus sont à la fois ceux de la glorification du génocide et du négationnisme qui en nie la réalité: ces salauds ne sont pas à un paradoxe près.  

Michel Lerman, le père de Lucienne, né en 1910, a été enfermé jeune, parce que juif, dans les ghettos en Ukraine, il s'est enfui vers 1930 en Pologne où régnait déjà l'antisémitisme. Il s'est alors enfui en France, qu'ils voyaient comme la patrie des Droits de l'Homme, avec la maman de Lucienne, polonaise d'origine juive. Il a été arrêté sur dénonciation et sur ordre des autorités françaises, le 15 mai 1941, alors que son épouse était enceinte de Lucienne, lors de la rafle dite "du billet vert", puis interné à Drancy, à Beaune-la-Rolande et à Pithiviers, avant d'être envoyé à Auschwitz et d'y partir en fumée. Née le 4 août 1941, Lucienne à l'hôpital Rotschild, Lucienne a pu être cachée grâce à un réseau de Résistance dans un petit village vendéen à Pouzauges chez un prêtre, et elle vivra cachée pendant quatre ans dans une pièce minuscule tandis que sa sœur sera cachée dans une ferme. La plupart de ses oncles, tantes, grands-parents, cousins, ont été victimes de la politique antisémite des nazis et de leurs alliés et du génocide. A leur retour à Paris, la mère et ses deux filles découvriront que leur ancien logement est occupé par d'autres personnes. Sa mère refera sa vie avec un rescapé d'Auschwitz.     

A la mort de sa mère, qui se taisait sur cette période trop sombre et douloureuse, en 1988, Lucienne a entrepris des recherches pour retrouver l'histoire de sa famille. Chez elle, pas de rancœur ni de haine, mais au contraire une volonté de parler à l'intelligence, au sens de la liberté et de la dignité des hommes et des jeunes pour qu'ils ne cèdent pas aux facilités du racisme, pour qu'ils soient capables de lutter contre les injustices et les atteintes à la dignité humaine de leur temps et de se battre pour un monde habitable fait de liberté, de solidarité, de paix.   

Depuis plusieurs années, retirée de ses fonctions d'adjointe à Champigny-sur-Marne, Lucienne Nayet anime dans un grand esprit de rassemblement le réseau du Musée de la Résistance Nationale, soucieuse d'agréger toutes les énergies, par delà les différences de sensibilités, pour cette oeuvre politique et éthique de mémoire collective basée sur la connaissance historique, et participe avec des rencontres avec les scolaires avec toujours le souci d'échanger avec les jeunes, et de leur parler comme à des grands qui doivent connaître l'histoire pour bâtir leur conscience critique et leur citoyenneté. 

Elle est devenue amie avec de nombreux résistants et anciens déportés, enfants de résistants et déportés, et veille à maintenir la flamme des idéaux humanistes et de progrès de la résistance.  

Nous sommes bien placés pour connaître son sens de l'humanité, sa hauteur morale et intellectuelle, son rationalisme, son universalisme, son républicanisme, sa volonté de refuser toutes les assignations identitaires, nationalistes, tous les raccourcis réducteurs, et de mettre au premier plan: l'intérêt de l'Humain et l'intérêt général. 

La section du pays de Morlaix du PCF et la fédération du Finistère du PCF témoignent à Lucienne de toute notre amitié, de toute notre estime et de notre admiration pour son travail de transmission et de mémoire de ce type de sites néo-nazis appelant à la haine raciale et à la violence qui rappellent aussi ce qu'a pu produire Boris Le Lay avec son site raciste "Breiz Atao". 

Nous ne surestimons pas ce que représentent aujourd'hui ces pauvres types aveuglés de haine raciste et antisémite, heureusement largement minoritaires, mais nous ne sous-estimons pas non plus les blessures qu'ils peuvent causer, le danger qu'ils peuvent représenter avec des idées aussi haineuses, ni ne méconnaissons le terreau xénophobe et de désarroi politique et moral qui peut les faire prospérer chez nous, où l'extrême-droite est arrivée au second tour des élections présidentielles pour la deuxième fois en seize ans, comme dans bien d'autres pays d'Europe et du monde.  

Nous demandons aux autorités de la République de tout mettre en oeuvre pour retrouver et condamner les auteurs de ces propos racistes, négationnistes, faisant l'apologie de la persécution des juifs, reconnus comme criminels depuis la loi Gayssot de 1990, et pour faire fermer le site "democratie.biz".      

Nous allons saisir par courrier la préfecture du Finistère en ce sens et lui demander une audience. 

Pour le Parti Communiste Français, section de Morlaix et Fédération du Finistère

Ismaël Dupont, 21 février 2018

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 21:37

Lamentable!

Cela va rendre plus compliquées les conditions d'enseignement et d'apprentissage dans les écoles publiques morlaisiennes.

3 postes supprimés pour le public à Morlaix, cela fait quand même un peu beaucoup pour une ville qui connaît déjà des difficultés!  

On voudrait favoriser l'école privée que l'on ne s'y prendrait pas autrement.

Merci MACRON, merci BLANQUER, il est vrai que ces gens là ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques populaires des quartiers populaires ! 

Ouest-France, 22 février 2018 

Le document indiquant les ouvertures et les fermetures de classes vient d’être dévoilé par l’inspection d’académie du Finistère. Voici le détail école par école.

Une partie des syndicats avait claqué la porte avant la fin de la réunion. Le comité technique spécial départemental se réunissait ce jeudi 22 février à Quimper (Finistère), afin de valider la carte scolaire. Ce document qui indique les ouvertures et les fermetures de classes à la rentrée 2018.

 

Ouvertures de classes

Écoles élémentairesConcarneau, Beuzec-Conq (1 poste), Pleyber-Christ Jules-Ferry (1), Saint-Yvi du bourg (1)

Écoles primairesBrest, Auguste-Dupouy (1), Brest Kerhallet (1), Brest Lucie-et-Raymond-Aubrac (1), Brest Paul-Dukas (1), Brest Pen-ar-Streat (1), Guipavas Louis-Pergaud (1), Le Folgoët Paul-Gauguin (1), Mellac Pierre-Jakez-Helias (1), Plouegat-Moysan Lucien-Prigent (0,5), Quimper Kergoat-ar-Lez (1), Quimper Paul-Langevin (1), Quimper Penanguer (1),

Classes bilinguesBrest Queliverzan (1), Carhaix-Plouguer Kerven (1), Milizac-Guipronvel Marcel-Aymé (1)

Enseignement spécialiséQuimper MDPH (1)

 

Service militaire volontaireBrest SMV (1)

RemplacementBrigade de remplacement - monolingue (2), Brigade de remplacement - bilingue (1).

Fermetures de classes

Écoles maternellesBrest Queliverzan (1), Brest Jacques-Prévert (1), Brest Robert-Desnos (2), Carhaix Kerven (1), Quimper Les Pommiers (1), Quimperle rue Bisson (1), Scaër Joliot-Curie (1)

Écoles élémentairesBrest Jean-Macé (1), Daoulas Josette-Cornec (1), Lesneven Jacques-Prévert (1), Quimperlé Brizeux (1), Rosporden Les Étangs (1)

Écoles primairesAudierne Pierre-Le-Lec (1), Brest Le Questel (1), Brest Paul-Langevin (1), CléderPierre-Jakez-Helias (1), Clohars-Carnoët Saint-Maudet (1), Crozon Jean-Jaures (1), Dirinon Jean-Rouxel (1), Douarnenez Laennec (1), Hopital-Camfrout Renée-Le-Nee (1), La Roche-Maurice du bourg (0,5), Lanmeur Les Quatre-Vents (1) Le Faou du bourg (1), Milizac-Guipronvel Marcel -Aymé (1), Morlaix Corentin-Caer (1), Morlaix Gambetta (1), Morlaix Jean-Jaurès (1), Plogastel-Saint-Germain du bourg (1), Ploudalmezeau Keribin (1), Plouescat Anita-Conti (1), Plougonvelin Roz-Avel (1), Plouguerneau du Phare (1), Plouigneau de Lannelvoëz (1), Plouzané Croas-Saliou (1), Plozevet Georges-Le Bail (1), Pont-Aven Nizon (1), Quimper Léon-Blum (1), Quimper Victor-Hugo (1), Tréméoc Jean-Bideau (1).

 

Dispositif plus de maîtres que de classes Brest école publique Kerhallet (1), Brest école publique Paul-Dukas (1), Commana école publique La Pierre-Bleue (0,5), Confort-Meilars école publique du bourg (0,5), Guiler-sur-Goyen école publique du bourg (1 poste partagé avec la commune de Pont-Croix, Plouyé école publique du bourg (0,5).

La réunion paritaire du comité technique spécial départemental, qui doit valider la carte scolaire du Finistère, a lieu ce jeudi matin 22 février. Quatre syndicats ont quitté la réunion avant la fin.

"On ne peut pas valider cela, c’est inacceptable." Ce sont les mots de Sabrina Manuel, co-secrétaire du syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUipp-FSU) pour le Finistère. Son syndicat a décidé, ce jeudi 22 février, de quitter la réunion qui se tient aujourd’hui et qui doit valider la carte scolaire - le document indiquant les ouvertures et fermetures de classes dans les écoles primaires publiques du département -.

Après un report de la publication de la carte scolaire la semaine dernière, le comité technique spécial départemental se réunissait ce jeudi matin. "La directrice des services départementaux de l’Éducation nationale ne nous donne pas la possibilité de travailler,poursuit Sabrina Manuel. À part la fermeture de l’école Desnos à Brest, dont les deux postes sont transférés à Landévennec, la carte proposée est exactement la même que la semaine dernière."

Or, plusieurs changements ne passent pas aux yeux des syndicats. Comme le cas de l’école Saint-Maudet, à Clohars-Carnoët, où une suppression de classe est prévue.

 
 

Sud, FO et la CGT ont également quitté la réunion. Sgen-CFDT et l'Unsa sont en revanche restés. La carte scolaire devrait être connue en fin de journée.

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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 11:57
Report de la marche de 3 jours pour les dublinés prévue du 24 au 26 février et appel au rassemblement au Kiosque pour un accueil digne des migrants ce mercredi 21 février à 18h à l'appel des Utopistes: Non à la circulaire Collomb!

 

Les Utopistes en Action organisent un point de rencontre et d'échange d'informations au Kiosque de la place des Otages à Morlaix pour un accueil digne des migrants et réfugiés ce mercredi 21 février à 18h. 

Ce mercredi 21 Février à lieu à 18h, place des otages à Morlaix (devant la mairie), un rassemblement pour une politique d'asile digne et humaine!

Pour un soutien des hébergeant, contre le délit de solidarité!

Non à la circulaire Collomb!!!

 

Message du comité d'organisation de la marche des dublinés - et de l'association Collectif de soutien aux réfugiés et migrants du Pays de Morlaix

Nous avons avancé sur le projet de la marche de soutien aux dublinés .

Mais nous ne pouvons pas réaliser dans les délais toutes les démarches à effectuer pour que la marche se déroule dans de bonnes conditions 
Des marcheurs inscrits ont échangé par mail : Un report de quelques semaines nous a paru opportun. 
 
Nous pouvons mettre à profit le temps qui nous reste pour
* Faire une large information
* Permette que les associations et collectifs puissent s'engager sur une signature de l'appel à la marche 
* Inviter les élus engagés dans l'accueil des migrants à se joindre aux marcheurs
* Inviter les syndicats à se joindre à nous. 
* Collecter le maximum d'informations sur les dublinés renvoyés ou encore présents sur le territoire  et  faire la synthèse des données recueillies  
* Inviter des avocats qui défendent les dublinés 
*  Permettre que les propositions d'animation continuent à fuser . Chaque animation proposée par un groupe favorisant la venue des amis de ce groupe.Nous avons déjà des propositions: clown , âne, débats, film ...
* Préparer panneaux et documents d'information 
* Collecter des vivres auprès de producteurs et commerçants.
* Contacter les médias locaux et nationaux 
 
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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 09:44

Association « Bretons solidaires, on agit » (Scaër, - Finistère)

 

Interview de Jeannine Daniel

 

«  La détresse des migrants réfugiés en Europe, hommes , femmes, enfants, qui ont fui les guerres et les dictatures religieuses nous a poussé à réagir face à l'abandon de l’État. Le Parti Communiste dénonce depuis longtemps des pratiques « d'accueil » visant à humilier et décourager les réfugiés politiques.

Appuyer ce combat en lui donnant un sens très concret nous a amenés à créer un collectif d'aide matérielle, administrative et humaine dans notre région Bretagne

« Bretons, solidaires, on agit » est devenu une association.

Plusieurs actions ont été mises en place à partir de notre point de chute, le local PCF de Scaër

La vie des migrants démunis de tout, survivant dans des conditions inhumaines dans la « Jungle »de Calais nous a d'abord mobilisés et nous avons mis en place des aides matérielles : collectes de vêtements, nourriture, produits d'hygiène, fournitures scolaires.

30 m3 de matériel ont ainsi été réunis dans les points de collecte, notamment sur le marché de Scaër, associant ainsi la population à cette action, puis acheminés en 3 fois vers l' Auberge des Migrants à Calais qui s'occupait de la distribution.

Après l'évacuation forcée de Calais, les réfugiés ont été dispersés dans toute la France en CAO (Centre d'Accueil et d'Orientation) et près de nous, en Bretagne, la ville de Tregunc a accueilli ainsi 30 réfugiés (Afghans, Erythréens, Soudanais). Cet événement a d'ailleurs donné lieu en 2016 à une manifestation, face à face entre une centaine de sympathisants du FN et 600 citoyens de la région de Trégunc (parmi eux, une large représentation d’élus de gauchdont Xavier Compain, responsable régional du PCF).

Notre association a dès lors élargi son action. Des contacts humains se sont noués avec ces femmes et ces enfants que nous continuons à « suivre » et aider. Les collectes continuent, mais nous avons aussi mis en place une aide administrative pour aider les réfugiés dans la constitution de leurs dossiers de demandeurs d'asile, dans leurs démarches de santé, dans leur intégration.

 

Une France solidaire et accueillante existe et nous avons vu que des initiatives telles que la nôtre se multiplient dans toutes les villes et les villages.

L'action se poursuit, grâce à l'aide de la population scaëroise et des environs, de la mairie de Scaër et de gens venus de tous horizons.

Vous pouvez vous aussi nous aider car, ne l'oublions jamais, nous, c'est l'humain d'abord !

 

Concrètement :

 

Point de collecte matériel : local PCF de Scaër pour les dépôts de dons (vendredi après midi). Il manque surtout des vêtements pour hommes en taille M et L, des chaussures, des couvertures, des tentes. Dons numéraires acceptés. Contact :  Tel06 82 37 56 56 - Adresse email : bretonsolidairesonagit@laposte.net

 

Article de "Rouge Finistère n°2", mars 2018 - le journal du PCF Finistère

 

 

 

 

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