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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 14:07

Le projet de loi sur la refondation de l’école est débattu depuis hier à l’Assemblée. Un texte qui mêle rupture et renoncement, estime la députée Marie-George Buffet, qui défendra des amendements au nom du Front de gauche. "En l’état actuel, il y a trop de carences", estime l’une des porte-parole du groupe gauche démocrate et républicaine sur ce texte.

 

Les députés ont entamé, hier, l’examen du projet de loi «pour la refondation de l’école de la République. Un texte qui entérine la création de 60 000 postes sur cinq ans et donne la priorité à l’enseignement primaire. Mais qui reporte également des dossiers cruciaux et poursuit certaines logiques délétères.

 

Ce projet de loi est-il une réelle «refondation» de l’école ou juste la continuité des politiques précédentes ?

Marie-George Buffet. On ne peut pas parler de continuité. Il y a une volonté affichée de refonder l’école alors que l’on avait, avec la droite, une dévalorisation permanente de l’institution. Il y a donc une belle ambition. Mais, malheureusement, entre le titre du texte et sa réalité, il y a un fossé… L’engagement sur les 60 000 postes est une rupture réelle. Mais certains sujets fondamentaux, comme le collège, l’éducation prioritaire et le lycée, sont repoussés à plus tard. On constate aussi des reculs inquiétants.

 

La priorité donnée au primaire est-elle une réalité ?

Marie-George Buffet. C’est indéniable. À commencer par le rôle reconnu de la maternelle. Mais l’ambition reste encore trop limitée. Sur l’accueil des enfants de moins de trois ans, nous défendrons un amendement pour le rendre obligatoire dans toutes les écoles – à partir du moment où les parents le souhaitent – et non pas le réserver aux seules zones prioritaires. De même, nous souhaitons que l’école soit obligatoire dès trois ans, ce que ne fait pas la loi. Concernant les réseaux d’aide aux enfants en difficulté (Rased – NDLR), plusieurs amendements adoptés en commission «confortent» leur existence mais le flou demeure sur leur mission. Il y a aussi un débat à mener autour du «socle commun». Son contenu a été élargi à la «culture». Mais sa logique demeure : un savoir minimum dont devront se contenter ceux des élèves dont on estime qu’ils ne peuvent aller plus loin.

 

Conserver le socle est-il compatible avec une réforme ambitieuse ?

Marie-George Buffet. Il serait bon, effectivement, de le sortir du projet de loi. Et de travailler sur les contenus des programmes. Le texte prévoit la remise en place d’un conseil supérieur chargé de les rédiger. Il faudra suivre cela de près. D’autant que nos amendements qui souhaitaient y associer les représentants des enseignants n’ont pas été retenus en commission.

 

Plusieurs syndicats dénoncent des mesures qui accentuent la territorialisation de l’éducation. Qu’en est-il ?

Marie-George Buffet. Sur l’enseignement artistique, on a obtenu l’assurance en commission qu’elle se fasse au sein de la scolarité et ne relève pas du périscolaire. Mais, sur d’autres points, la tendance est bien là. Notamment pour les lycées professionnels. Ces filières seront sous l’emprise des régions qui auront la responsabilité, chacune, d’élaborer les cartes de formations, au risque d’aggraver les inégalités de traitement entre élèves. Un amendement vise à donner le dernier mot au rectorat. Mais cela ne suffit pas. Même combat à mener sur l’apprentissage. Le texte le supprime pour les enfants âgés de quatorze ans mais il demeure possible à partir de quinze ans. Nous, nous souhaitons qu’il n’intervienne pas avant la fin de la scolarité obligatoire (seize ans – NDLR) que nous voulons porter à dix-huit ans.

 

Le projet de loi entend marquer le retour d’une formation des enseignants avec la création des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe). Comment l’appréciez-vous ?

Marie-George Buffet. Cette volonté marque une rupture avec le quinquennat précédent, qui avait détruit cette formation. Mais un point reste préoccupant sur l’inégalité sociale d’accès au métier : il n’y a aucun système de prérecrutement. Le gouvernement croit répondre avec les «emplois d’avenir professeur». Mais ce sont des contrats de droit privé obligeant à effectuer un mi-temps. Ce n’est pas la même chose qu’un prérecrutement rémunéré qui permet au jeune, quelle que soit son origine sociale, de se consacrer entièrement à ses études pour préparer au mieux son concours. Les députés du Front de gauche mèneront aussi le combat sur les emplois précaires – comme les AVS –, qui se sont multipliés ces dernières années. Ils ont un rôle essentiel dans l’école et doivent être reconnus comme fonctionnaires. Le ministre admet qu’il faut faire quelque chose, mais il n’y a pas un mot dans la loi…

 

Le Front de gauche exclut-il de voter contre ce texte ?

Marie-George Buffet. Nous ne sommes pas dans la même situation que face à un texte comme l’ANI, qui va clairement à l’inverse de l’intérêt populaire et auquel nous nous opposons frontalement. Sur la loi de refondation de l’école, on est décidés à aller jusqu’au bout pour faire en sorte qu’elle réponde aux attentes de la communauté éducative. Et pour l’instant, le groupe n’a, à aucun moment, décidé de rejeter ce texte en bloc. À titre personnel, je ne vais pas voter contre le «plus de maîtres que de classes» ou l’élargissement de l’accueil des enfants de moins de trois ans… Mais je ne vais pas non plus voter pour des mesures qui, en l’état, restent inacceptables, c’est évident ! Nous allons donc nous battre pour améliorer au maximum ce texte, qui doit passer au Sénat puis encore à l’Assemblée. Le chemin est long. Et au lieu de débattre déjà des votes, on devrait plutôt s’attacher à mener la mobilisation avec les parents d’élèves et les enseignants.

 

Entretien pour l'Humanité

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 20:30

manifestation-le-16-mars-2013-a-landivisiau-de-salaries-de-.jpg

 

Nous étions cette après-midi avec plusieurs militants du PCF et du Front de Gauche (qui manifestaient comme citoyens ou syndicalistes) de la région de Morlaix à Lampaul-Guimiliau puis à Landivisiau pour dire notre soutien aux 850 salariés de GAD qui défendent leur emploi menacé par une mauvaise gestion de l'entreprise, la concurrence très faussée avec les abattoirs allemands, la mise en crise de la filière porcine par la conjugaison de la spéculation sur les céréales qui servent d'aliment et des prix trop bas imposés par les supermarchés.

 

cf: Compte rendu d'un entretien avec un syndicaliste FO :   http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/article-gad-des-centaines-d-emplois-menaces-a-defendre-116032256.html

 

Nous y étions avec Corinne Nicole et une banderole de l'intersyndicale de Tilly-Sapco rappelant aussi que la filière avicole finistérienne est en danger avec la réduction brutale et sans préparation des aides à l'exportation, peut-être suivie bientôt par une suppression pure et simple.

Les syndicalistes de FO avaient voulu ce rendez-vous consensuel, défensif mais pas alarmiste ou rageur car la messe n'est pas dite, réunissant pour organiser la défense du sîte très largement hommes politiques, citoyens, syndicalistes, habitants de toutes tendances. Ils ont eu raison! Le succès et l'audience du rassemblement le prouvent, même si cette unanimité de façade n'est pas sans ambiguïté.

Mais maintenant, la balle est dans le camp du gouvernement! Chantale Guittet (députée PS de Landivisiau) a parlé de ses entretiens avec Stephane Le Foll et de leurs déterminations communes à défendre l'emploi dans les usines agro-alimentaires bretonnes et à GAD notamment.

Seront-ils plus efficaces et volontaristes qu'à Florange, à Goodyard, à Renaud... ? On veut y croire. Mais, maladresse de langage ou non, j'ai relevé tout de même que Mme Guittet a parlé d'un "nécessaire plan de restructuration de la filière porcine". Cette expression m'évoque - et pas qu'à moi - des "licenciements massifs"... Est-ce une nécessité? Non, évidemment.

Sauver l'emploi - cela exige la mise sous contrôle des salariés des entreprises en difficulté qui risquent de licencier. Cela suppose l'implication financière de l'Etat et des collectivités, et pas seulement pour laisser la jouissance des bénéfices aux actionnaires en socialisant les pertes et les charges financières comme la formation, etc. Cela suppose surtout des mesures énergiques sur le plan international pour lutter contre le dumping social, la mise en concurrence des salariés, la dérèglementation des prix et la spéculation sur les matières premières.

L'Europe gérée de manière ultra-libérale prescrit tout l'inverse, comme l'a justement noté un manifestant interpellant vivement Agnès Le Brun en lui reprochant son double langage: défense verbale des emplois bretons d'un côté, construction de l'Europe ultra-libérale de l'autre.

En tout cas, on se rejouit de cette formidable démonstration de soutien de la population du pays de Landivisiau à son usine, partie intégrante du patrimoine et de l'histoire de la région, absolument nécessaire à sa vie économique, à la survie des communes.  Cela a dû aller droit au coeur des salariés de sentir qu'ils ne sont pas seuls.  

Retroussons les manches pour défendre les GAD: ce n'est que le début de la lutte!  

 

I.D

 

 

 

      

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 20:19
A la veille de la réunion du Haut conseil de la famille, installé par le Premier ministre le 7 février dernier, et alors que des informations dans la presse donnent les premiers éléments sur le rapport qui sera publié à la fin du mois, rappelons la lettre de mission de Jean-Marc Ayrault envoyée au Président délégué du Haut conseil fixait déjà une orientation défavorable aux bénéficiaires des prestations familiales.

Dès la première phrase, « les aides aux familles jouent un rôle central dans la politique sociale de notre pays », nous entrons au cœur du problème récurrent : la confusion entre politique sociale et politique familiale. 

L'objectif de la politique familiale est l'universalité et non le ciblage. Si une mise sous conditions des prestations familiales devient effective, ce sont les principes même du fondement de la politique familiale qui sont remis en cause, l'universalité et la solidarité.

Les objectifs de la politique familiale sont complémentaires:

- Des objectifs sociaux visant à relancer le pouvoir d'achat des familles, mais avec une priorité pour les familles nombreuses et modestes, notamment les familles mono-parentales. Cette relance contribue à maintenir et à développer la consommation, donc la croissance.

- Des objectifs démographiques : la politique familiale peut contribuer au financement de la protection sociale car les cotisants de demain participeront au financement des retraites.

- Des objectifs économiques : la politique familiale en contribuant à la santé, à l'éducation et au bien-être des enfants permet le renouvellement et la dynamique d'une force de travail bien formée et productive.

On voit clairement l'enjeu des politiques familiales dont les fondements reposent sur la compensation du coût de l'enfant, et non sur la réduction des inégalités salariales et de la lutte à la racine pour un nouveau partage des richesses et une nouvelle gestion des entreprises. Cette confusion plus ou moins volontaire est préjudiciable à une vue d'ensemble, et à l'efficacité du système de protection social d'ensemble.

 L'avenir de la branche Famille est de fait menacé car le MEDEF, en embuscade, réclame depuis des années que son financement ne soit plus opéré par les cotisations sociales.

Il est strictement impossible de préconiser un retour à l'équilibre des comptes de la branche Famille, tout en prévoyant d'accroître encore les exonérations patronales de cotisations, comme prévu dans l'ANI.

Le Parti Communiste Français refuse d'alourdir la fiscalité des foyers via la politique familiale et propose d'aller jusqu'au bout d'une justice sociale en taxant les revenus financiers via une vraie réforme de la fiscalité.

C'est en articulant une vraie politique de réduction des inégalités salariales et d'actions à la racine pour un nouveau partage des richesses, une sécurisation de l'emploi, de la formation et du revenu, ainsi que des interventions des salariés dans les entreprises ; c'est en garantissant à chacun un smic à 1700 euros pour 35h ; en instaurant une échelle des salaires de 1 à 20 maximum ; en proposant des prestations familiales dès le premier enfant, et la création d'un pôle public de la petite enfance que nous permettrons la mise en place de choix politiques ambitieux visant à réduire les injustices sociales et à promouvoir le progrès humain.

 

Déclaration du PCF.

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 19:42

Manuel Valls, qui multiplie les ordres de destructions brutales de camps de Roms en région parisienne, dans l'Essonne notamment, des coups de force qui détruisent le travail social des associations et des acteurs institutionnels, en a rajouté une couche cette semaine dans ses propos insultants contre la communauté des Roms.

L'homme parle comme un automate jouant un rôle de composition, en l'occurence celui de l'homme de l'ordre inflexible et insensible, l'égérie de la France qui craint et ne souffre pas l'autre. Il est cynique mais pathétique. Triste à voir et à entendre surtout. Pauvre France qui goûte ce genre de discours et de poses martiales complètement stupides au ministère de l'Intérieur. L'homme a de l'avenir, sans doute, avec sa machoire carnassière et son absence totale de scrupules.

Il n'empêche qu'il nous rappelle que l'idéologie nauséeuse de Vichy et de la droite xénonophobe repousse un peu partout comme du chiendent quand il critique les Roms - dans le Figaro s'il vous plaît... - en disant qu'ils "ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution".

" Roms= inassimilables = dangereux = parasites"  dont il faut se débarasser rapidement: l'équation est posée en toute subtilité... Et ce sont ces gens là qui disent nous préserver du lepenisme ... en épousant ses idées courtes et haineuses héritées du vieux mais intarrissable fond de xénophobie qui habite toute société.         

   

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 17:25

 https://picasaweb.google.com/YVABRA/VAGUEBLANCHEAMORLAIXFinistere?authuser=0&feat=directlink

Voici les photos d'Yves Abramovicz prises lors de notre rassemblement d'une cinquantaine de personnes devant la mairie de Morlaix vendredi 15 mars à 19h, pour faire une vague blanche de solidarité aux Syriens, partout en France et partout dans le monde, afin de réclamer la Paix et la Liberté pour les Syriens:

 

Nous étions là pour manifester notre solidarité au peuple syrien, dire Stop à la guerre contre un peuple, Stop à la guerre civile, Stop à la tyrannie de Bachar-el-Assad et de son clan.

 

Citoyens, militants de l'ACAT, de la LDH, du Mouvement de la Paix, de l'Association France Palestine Solidarité, du Front de Gauche, nous étions là, agissant avec humilité en pensant au courage et au sacrifice de nos frères Syriens, avec toute notre souffrance et notre révolte à assister impuissants depuis deux ans au martyre de ce peuple, pris en otage par un régime dictatorial, terroriste et barbare et par la guerre civile que celui-ci a fini par engendrer à cause de son obstination à n'opposer que la répression à la révolution citoyenne et pacifique qui lui signifiait son discrédit total et définitif.

 

Il y a deux ans, chacun s'en souvient, un espoir formidable s'est levé, avec une incroyable résolution populaire de démocratiser ce pays de vieille culture et de haute civilisation qu'est la Syrie, d'en finir avec l'Etat policier, le favoritisme, la domination sans partage d'une petite minorité qui contrôlait tous les pouvoirs. Nous voyions ces foules de jeunes courageux, chantant sous les balles avec la joie que donne la résolution collective et la peur surmontée, narguant les assassins du régime, et cela nous donnait des frissons. Aujourd'hui, on est rentré dans une guerre civile complexe, indécise et barbare où il est plus difficile d'identifier le camp des innocents, celui des bourreaux qui n'auraient aucune victime de cruautés à pleurer et venger. Mais, pour autant, il ne faut pas détourner les yeux de la Syrie sous prétexte que se qui s'y joue n'est pas très propre et l'abandonner au sort des armes.

 

1 million de réfugiés meurtris et traumatisés attendent l'aide internationale, en particulier celle de la France. Des dizaines de millions de civils vivent l'enfer quotidien dans des villes et des villages livrés aux bombardements, à la peur omniprésente, à la faim, à la destruction, à la terreur militaire.    

 

La Syrie doit vivre! Nous avons la responsabilité de tout faire pour que, après les 70000 ou 100000 morts déjà recensés, des dizaines de milliers de blessés, de torturés, de traumatisés, d'endeuillés, la désolation, l'horreur et la haine ne continuent pas à briser ce peuple avec qui nous avons une histoire commune et qui est si admirable à plein d'égards.     

 

Aujourd'hui, l'avenir de la Syrie comme Etat laïque et démocratique, multiculturel et multi-confessionnel, n'est rien moins qu'assuré avec le risque de fragmation du pays en zones communautaires et le poids préoccupant pris par les islamistes sunnites et les djihadistes étrangers dans le camp de la rébellion armée soutenue par le Qatar, l'Arabie Saoudite.

 

Nous avons certainement notre part de responsabilité dans cette détérioration de la situation, pour n'avoir pas agi assez fortement assez tôt pour empêcher les massacres de civils, mais la situation était il est vrai très complexe, avec le soutien donné au régime syrien par la Chine, la Russie, l'Iran, le Hesbollah libanais, la légitimité douteuse et les dangers d'une intervention militaire étrangère dans un pays nationaliste et sur-armé, les appuis communautaires du régime dans certaines minorités culturelles de Syrie qu'il "protégeait".

 

Aujourd'hui, il est certain que la guerre ne peut s'arrêter qu'à condition que Bachar et sa clique de criminels quittent le pouvoir, et c'est donc ce qu'il faut viser en priorité. Par la diplomatie, en faisant pression intelligemment sur la Russie et l'Iran... Et en envoyant des armes aux rebelles pour leur permettre de prendre l'ascendant? Il est malheureusement possible qu'il soit trop tard pour contrôler le "pedigree" de la rebellion afin de donner des chances à une Syrie démocratique et laïque post-Bachar el Assad. Le problème est complexe: les références contradictoires abondent. L'odieux abandon des républicains espagnols, d'un côté, le retournement des armes envoyés à la rebellion libyenne, de l'autre... pour ne citer que deux comparaisons tentantes.  

 

Pour ma part, je pense qu'il est souhaitable d'aider concrètement la rébellion à tenir la dragée haute aux forces de Bachar sans intervention étrangère directe et en soutenant particulièrement les groupes armés les moins fanatiques, les plus républicains. Les bases du pouvoir sont désormais très très minces et fragiles et une succession de défaites de l'armée loyaliste pourrait accélérer les défections et la chute de Bachar-el-Assad, nécessaire à une fin rapide des hostilités sans dislocation de la Syrie. D'autres - et la direction du PCF s'est prononcée en ce sens, comme le Mouvement de la Paix- pensent que si les états occidentaux, la France au premier chef, livrent des armes aux rebelles, ils font le jeu du durcissement et de la prolongation de la guerre, donnent des outils de domination et de violence future à des groupes de tendance islamiste.

La question est difficile à trancher: aucune option n'est sans risques ni effets pervers. Mais sachons tout de même que les rebelles sont déjà armés, insuffisamment sans doute, et par des forces politiques de tendance réactionnaire, vers lesquelles ils se tourneront sans doute de manière privilégiée en cas de victoire, ce qui n'est à souhaiter pour personne. Réfléchissons au fait aussi que l'Etat syrien bénéficie de fait d'un approvisionnement militaire constant de la part de la Russie, de l'Iran, et d'autres Etats et que refuser par principe les armes aux rebelles, c'est les laisser à la merci de cette armée dirigée par des criminels!         

 

Ce qui est sûr, c'est que les Syriens dans leur grande majorité ne sont pas pour un régime islamique, intolérant et liberticide. Ils veulent la paix civile, la sécurité, le retour de la vie et de la liberté. Il faut pouvoir établir le contact avec certaines franges de la rébellion militaire pour s'assurer qu'on ne confisque pas à nouveau, dans l'hypothèse d'une défaite de Bachar el Assad, sa révolution au peuple, qu'on lui laissera la place sitôt la guerre finie pour qu'il puisse rebâtir la Syrie dans un climat de justice, de réconcilation et de démocratie.

 

Ces défis sont immenses. Les risques aussi. Nous n'avons pas toutes les cartes en main, assez peu en vérité. Mais nous devons nous sentir concernés par le retour de la paix, de la sécurité et de la liberté en Syrie, et observer avec vigilance l'attitude de notre gouvernement par rapport à cette crise.    

  

Ismaël Dupont.   

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:59

Des organisations de chômeurs et de précaires ont été reçues le 15 mars par Michel Sapin, le ministre du Travail.

Pas dans n'importe quel contexte: montée du chômage, de la pauvreté des inégalités et de la désespérance sociale avec la crise, les licenciements boursiers, la politique d'austérité. Suicide de Djamal Chaab à Nantes le 13 février, suivi par plusieurs tentatives d'immolations de chômeurs devant Pôle Emploi. Souffrance au travail des salariés de Pôle Emploi complètement débordés du fait du manque de moyens humains et dégoûtés par la réorientation de leur métier vers une politique de radiation et de tri des hommes en fonction de leur employabilité.

Elles attendaient des réponses claires et précises sur la nécessité de redonner à Pôle Emploi les moyens de fonctionner de manière efficace et humaine, et une mise en oeuvre rapide de mesures d'urgence:

- un moratoire sur les indus.

- la mise en oeuvre rapide des préconisations du médiateur de Pôle Emploi en matière de radiations, notamment concernant les nombreux abus de radiations pour "absence à convocation".

- le déclenchement automatique d'une allocation de solidarité (RSA, ASS) pour les fins de droits.

- le rétablissement intégral de l'Allocation Equivalent Retraite.

- l'augmentation substantielle des minima sociaux

- le rétablissement de la Dispense de Recherche d'Emploi

- mise en place d'un fonds scocial d'urgence à l'emploi.

 

Le moins que l'on puisse dire est que Michel Sapin n'a pas donné satisfaction aux demandes des chômeurs, refusant même de les écouter jusqu'au bout. Et c'est ce qui se prétend être un gouvernement de gauche !

 

Voici le communiqué du MNCP, Mouvement national des Chômeurs et Précaires:

 

Les organisations de chômeurs ont été reçues ce matin par le ministre du Travail lors d’un comité national de liaison de Pôle Emploi. Elles y ont porté les mesures d’urgence sur lesquelles elles attendaient la réponse du ministre : arrêt des radiations, moratoire sur les indus, fonds social pour les chômeurs…, toutes mesures qui permettraient de redonner un peu d’oxygène aux chômeurs et aux précaires dans cette période de crise insupportable.

Au lieu d’annonces en faveur des précaires, les associations de chômeurs se sont confrontées au silence d’un ministre impuissant et coincé dans son obsession de la dette, dogme insupportable par lequel le gouvernement se prive des moyens d’agir.

Tout au plus avons-nous appris que nous serions consultés d’ici juillet sur la réforme de la loi sur les droits et devoirs des chômeurs et sur les moyens de Pôle Emploi.

Devant un tel niveau d’insuffisance et face au mépris d’un ministre qui s’échappe avant la fin de l’échange, les associations de chômeurs, porteuses d’urgences collectives et de la souffrance de moins en moins supportable vécue au quotidien par les chômeurs, s’apprêtent donc à réagir.

Le gouvernement nous refuse la négociation, nous allons donc tout mettre en œuvre pour l’y amener, par la mobilisation collective des chômeurs et de leurs associations.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:47

CF. Journal de 7h de France Culture (à partir de 8mn): http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4588665

 

Là encore, à cause du choix de l'austérité et parce que l'on refuse de soumettre davantage à l'impôt les revenus du capital et les profits des entreprises, on s'oriente vers une réforme a minima, alors que les besoins sont immenses du côté des personnes âgés, des associations d'aide à l'autonomie et des personnels.

 

Plutôt que de financer l'augmentation du nombre de personnels bien formés à domicile et en établissement...

 

Plutôt que de créer un grand service public de l'aide à l'autonomie (soutenant des structures publiques et associatives locales d'aides à domicile, développant des maisons de retraites publiques accessibles à toutes les bourses), de renforcer la présence des personnels auprès des personnes âgées, de renforcer le financement de l'APA et de faire rentrer la prise en charge de personnes âgées en perte d'autonomie de plein pied dans la Sécurité Sociale solidaire, le gouvernement semble privilégier des demi-mesures sans ambition dont le financement retombera essentiellement sur les salariés, les retraités, les familles ou les personnes dépendantes elles-mêmes.

 

Les rapports remis aujourd'hui au gouvernement vont dans le sens d'un encouragement à un prolongement du maintien à domicile pour les vieux, entendu comme pis-aller dans un contexte de rigueur, d'une absence de renforcément des solidarités et du service public dans le domaine de la perte d'autonomie.

 

Lisons le Télégramme du jour:

"Attendue depuis la canicule meurtrière de 2003, la réforme de la prise en charge des personnes âgées, notoirement insuffisante, avait été promise puis repoussée plusieurs fois sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour des raisons budgétaires. Pendant ce temps, les rapports sur le sujet se sont empilés. Trois autres ont été rendus hier, permettant au gouvernement de mettre au point sa loi sur « l'adaptation de la société au vieillissement », promise pour la fin de l'année et qui pourrait entrer en vigueur début 2014 et s'étaler sur plusieurs années.
Une taxe de 0,3 % en 2014
« On a toutes les expertises, maintenant, il faut des décisions », a affirmé, hier, le conseiller général (PS) du Val d'Oise, Luc Broussy, auteur de l'un de ces documents. La prise en charge des personnes âgées est estimée actuellement entre 22 et 25 milliards d'euros annuels. Les pistes de financement sont sur la table depuis des années : hausse de la CSG, assurance privée, nouvelle journée de solidarité... Seule certitude, les retraités imposables seront soumis à une taxe de 0,3 % en 2014 pour financer la dépendance.
Le nombre de plus de 85 ans devrait passer de 1,3 million en 2007 à 5,4 millions en 2060, selon l'Insee, mais seulement une petite partie sera dépendante.
Pour améliorer les choses, Luc Broussy prône la création d'un « guichet unique » d'information et de coordination, commun aux personnes âgées et handicapées, sous la forme de Maisons de l'autonomie. Parce que « sans logement adapté, il n'y a pas de maintien à domicile », il suggère aussi des quotas de logements neufs (20 %) adaptés dans des « zones propices au vieillissement » définies dans les documents d'urbanisme...
Après avoir promis 80.000 logements adaptés par an pendant la campagne présidentielle, François Hollande en promet désormais 80.000 sur cinq ans. Le rapport rappelle aussi que la prise en charge des personnes âgées représentera 350.000 emplois médico-sociaux d'ici à 2020 et promeut la création d'une « filière industrielle » des technologies pour les seniors (« gérontechnologies », comme la téléassistance), encore peu répandues en France" .
 
Même si on peut toujours espérer que le gouvernement et les Parlementaires améliorent ces préconisations on est pour l'instant loin, très loin du compte !
  
Il faut que la société investisse des milliards d'euros pour faire de la prise en charge de la perte d'autonomie un droit universel sans conditions d'âge ou de ressources, financé par la solidarité nationale dans le cadre de la sécurité sociale.
Il faut garantir l'égalité d'accès à ce droit sur l'ensemble du territoire. Ce droit doit s'inscrire dans une démarche de services publics au plus proche des besoins et des réalités locales dans un cadre national qui en définit les objectifs, prenant en compte l'ensemble des dimensions:
- structures publiques de soin et de prévention de proximité
- développement des structures hospitalières
- accès au logement social adapté, aux transports, à la culture.
- développement en amont de la prévention, de la médecine du travail, de la santé.
Les associations d'aide à domicile à but non lucratif financées par des crédits publics doivent pouvoir perdurer adossées à un vrai soutien et un contrôle public départemental pour garantir la qualité de la prise en charge et des formations.
Des maisons de retraite publiques ou associatives à but non lucratif doivent être construites, renovées et agrandies au plus près des gens, afin que leurs coûts modérés limitent le reste à charge pour les personnes âgées: aujourd'hui, avec un coût moyen de 1900€ mensuel en Bretagne et de 2200€ en France (2600€ de prix moyen pour le privé lucratif), les maisons de retraite sont quasimement inaccessibles à des gens qui ont des petites retraites. Ce pourquoi, en forçant le trait, on pourrait dire qu'on y rentre quasiment que "pour y mourir": la durée moyenne d'un "séjour" en maison de retraite est de 23 à 24 mois. Or, sans nous dissimuler le fait que la plupart des personnes âgées, même partiellement dépendantes, préfèrent rester chez elles avec un accompagnement adéquat et qu'elles sont plus heureuses comme cela, beaucoup d'entre elles aussi pourraient trouver un bénéfice à rentrer plus tôt en maison de retraite si elles en avaient la possibilité financière et si les moyens humains étaient plus importants en maison de retraite.
Aujourd'hui, dans le Finistère, il y a 91 EHPAD représentant 9127 places, et 42 foyers foyers logement pour personnes âgées autonomes (2390 places). Mais Pierre Maille lui-même disait il y a deux ans à Plouigneau: il manque 2000 places en maison de retraite dans le Finistère.
  
Surtout, il faut que les effectifs des personnels à l'hôpital, en maison de retraite, dans les services d'aide à domicile, permettent une réelle prise en charge humaine et efficace des personnes âgées en perte d'autonomie.  
La présidente de la FNPAEF (Fédération Nationale des Associations de Personnes âgées et leurs familles), citée le 9 janvier 2013 dans le Télégramme, disait: "il manque 12 milliards d'euros" chaque année pour assurer une prise en charge décente et universelle de la perte d'autonomie, "à comparer avec les 70 milliards d'euros de niches fiscales".
Michèle Delaunay (voir Sud Ouest:  http://www.sudouest.fr/2013/01/27/reforme-ambitieuse-947720-710.php ), pour sa réforme prétendument ambitieuse, n'envisagerait qu'une rallonge budgétaire de 2,5 milliards, une politique de limitation des coûts d'hébergement en maison de retraite, une formation et une aide supplémentaire aux aidants familiaux pour maintenir à domicile.
C'est insuffisant! Les personnes âgées ont bâti notre pays, travaillé toute leur vie à produire des richesses sociales diverses: elles ont le droit de vieillir dignement, qu'elles soient aisées ou pas.
Relever dans la solidarité et l'humanité le défi du doublement du nombre de Français de 85 ans et plus d'ici 2040 exige, comme la création de la Sécurité Sociale dans l'après-guerre, la création de nouveaux espaces de socialisation des richesses limitant la financiarisation de l'économie.  
Le bien-être des vieux est un problème de partage des richesses.
 
I.D
 
  
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:31
Je suis militante à l’Association France Palestine Solidarité, donc à ce titre, on va dire que je ne suis pas objective.
Sans doute, mais je voudrais simplement que chacun, chacune se pose ces quelques questions :
Pourquoi tous nos grands penseurs, défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde, tous les journalistes qui chaque jour nous « informent » des atteintes aux libertés commises dans le monde, pourquoi donc ne nous parlent-ils jamais ou très peu ou de façon partielle ou partiale  :
  • De l’apartheid qu’Israël vient de mettre en place en instaurant des bus réservés aux palestiniens
  • Du nouveau « mur de la honte » qui sépare les palestiniens entre eux et les isole du reste du monde. Mur déclaré illégal par la résolution ES-10/15 de l’Assemblée Générale des Nations Unis et par un Avis émis par la Cour Internationale de Justice de La Haye qui appelle au démantèlement du mur le 9 juillet 2004, tout cela resté lettre morte à ce jour, avec la complicité implicite de tous les grands penseurs, pourfendeurs des atteintes aux droits de l’homme dans le monde, qui s’étaient mobilisés à juste titre contre le mur de Berlin mais qui dans ce cas précis sont devenus muets
  • Du blocus de GAZA instauré par l’Etat d’Israël pour empêcher les palestiniens de s’approvisionner en nourriture, médicaments, matériaux de construction…
  • De la rétention par l’Etat israélien, des subventions versées par l’Europe pour venir en aide au peuple palestinien
  • De l’arrestation, l’emprisonnement et la torture de femmes, hommes, enfants, sur le simple bon vouloir de l’armée israélienne, pour avoir jeté des pierres, ou tout simplement comme Salah Hamouri (franco-palestinien) pour être passé devant le domicile d’un rabbin orthodoxe et qui est resté 7 ans dans les geôles immondes d’Israël.
  • De la surveillance 24h/24h de la population palestinienne par des drones commandés à distance et parfois déclenchés pour tirer ça ou là, sur une maison qui pourrait abriter un activiste… ou pas.
Ce sont les dégâts collatéraux qui font que des milliers de palestiniens, là encore, hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort, juste parce qu’ils habitaient là !
  • De l’implantation des colonies dans les territoires palestiniens, en expulsant les habitants palestiniens, en détruisant leurs maisons, leurs terres, en arrachant des milliers d’oliviers, de citronniers…..Colonies déclarées illégales au regard du droit international.
  • De la façon dont on présente la situation lorsqu’on daigne parler du « conflit israélo/palestinien », on renvoie dos à dos les 2 « pays » alors qu’il s’agit d’un côté de l’un des Etats le plus armé du monde, face à un peuple à qui on dénie le droit à un Pays et qui se défend avec des pierres pour la plus grande majorité. De même qu’on nous parle des « activistes palestiniens » qui s’en prennent aux « citoyens israéliens ». Les mots ont un sens.
Mon propos n’est pas de cautionner les attentats lâches et barbares qui s’en prennent aux populations civiles israéliennes. Je considère que ces actes innommables, outre qu’ils sont contre productifs car ils permettent de justifier la barbarie de l’armée d’Israël, font des victimes innocentes au même titre que les populations civiles palestiniennes.
  • Du silence quasi-total concernant les prisonniers politiques palestiniens qui pourrissent dans des prisons immondes, dont un certain nombre sont morts soit sous la torture, soit suite à des grèves de la fin pour faire entendre au Monde leurs conditions de détentions. En revanche nous avons entendu parler sur toutes les antennes et à longueur de journées de la situation de Florence CASSEZ par exemple.
  • De l’ "Opération Plomb Durci » en 2008 qui a fait des milliers de morts palestiniens. Guerre condamnée par les Nations Unies.
  • Des arraisonnements illégaux dans les eaux internationales des bateaux composants les flottilles de la Paix et de la tuerie opérée à bord des bateaux de la 1ère flottille au cours de laquelle plusieurs militants pacifistes turcs ont trouvé la mort.
  • Enfin, pourquoi les éloges unanimes à propos du parcours exemplaire de Stéphane HESSEL, comportaient-ils une seule réserve : son implication au côté du peuple palestinien ?
Je vous laisse réfléchir là-dessus...
Nicole LABELLE
Réf :
Extraits de la dernière session du Tribunal Russell sur la Palestine
Des actes -solidement documentés- commis par Israël constituent des violations des règles de base du droit international (droit international coutumier, traités, résolutions de l’ONU et avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’édification d’un Mur dans le territoire palestinien occupé) :
  • violation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination codifié dans les résolutions 1514 (XV) et 2625 (XXV), et réaffirmée par la CIJ dans son avis consultatif sur le mur.
  • violation du droit international coutumier, normes relatives aux droits de l’Homme (A/RES/194/III, § 11 et le DIH coutumier tel que codifié par le CICR en 2005, article 132, Pacte international relatif aux droits civils et politiques Art. 12(2)) en interdisant le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers.
  • violation des résolutions du Conseil de sécurité (CSNU) exigeant qu’Israël se retire des territoires occupés (87 résolutions à ce jour) et de la Charte des Nations Unies qui oblige les États membres à « appliquer les décisions du Conseil de sécurité » (Art. 25).
  • violation du « […] principe de l’inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la guerre » (CSNU résolution 242), ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité condamnant l’annexion de Jérusalem. Le Tribunal note que la notion de territoire palestinien occupé fait référence à la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ainsi qu’à la bande de Gaza puisque le retrait d’Israël en 2005 n’a pas mis fin à l’occupation de ce territoire. Cela ressort du fait qu’Israël conserve le contrôle, au sens de l’article 42 du Règlement de La Haye, de l’ensemble de l’espace aérien et maritime de la bande de Gaza ainsi que, le long de la frontière terrestre, d’une zone tampon de 300 m de large (600 et 1500 m de large par endroits) qui constitue une zone d’exclusion privant Gaza de 35 % de ses surfaces cultivables.
  • violation du droit du peuple palestinien à disposer de ses ressources naturelles et de ses richesses du fait de l’utilisation par Israël de terres cultivables palestiniennes, de l’exploitation des réserves d’eau palestiniennes et du refus de l’accès des Palestiniens à plus de 10 % de leurs réserves sûres d’eau potable (A/RES/64/292).
  • violation du droit international humanitaire qui proscrit :
  •  
    • l’implantation de colonies israéliennes (4e Convention de Genève de 1949 (CG), articles 49 et 147) et les expulsions de Palestiniens de leur territoire (idem) ;
    • les démolitions et expropriations de terres et de maisons arabes situées en territoire occupé (Règlement de La Haye de 1907, articles 46 et 55) ;
    • les mauvais traitements, la torture et la détention administrative prolongée de Palestiniens dans les prisons israéliennes (4e CG, articles 3, 32 et 78) ;
    • le non-respect du droit de retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers (A/RES/194/III, § 11 et le DIH coutumier tel que codifié par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en 2005, article 132) ;
    • les attaques militaires contre les civils, les attaques aveugles et disproportionnées contre Gaza et les camps de réfugiés palestiniens (droit international humanitaire coutumier, règles 1 et 14 du Recueil du CICR);
    • les peines collectives à l’encontre de la population palestinienne de Gaza, où la situation ne sera plus viable d’ici 2020 selon l’Organisation mondiale de la santé (article 33, 4eCG)
    • les termes énoncés par la CIJ dans son avis consultatif sur le Mur en 2004.
  • Violation des libertés et des droits fondamentaux tels que la liberté de circulation, la liberté de religion, ainsi que le droit au travail, à la santé et à l’éducation en raison du Mur israélien et des points de contrôle dans le territoire occupé, qui empêchent les Palestiniens d’accéder librement à leur lieu de travail, aux écoles, aux services de santé et aux lieux de culte (Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, articles 12 et 18; idem relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, articles 6, 12 et 13).
  • Violation de l’interdiction de la discrimination fondée sur l’origine nationale par des politiques et pratiques israéliennes qualifiés d’apartheid par le TRP dans ses conclusions de Cape Town de 2011, qui dénient aux Palestiniens l’accès à une véritable nationalité, à la fois en Israël, dans le territoire occupé et au-delà.
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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 14:59
J'ai rencontré le 7 mars un syndicaliste FO de Gad Lampaul-Guimiliau afin d'avoir une meilleure connaissance de la situation et de ses évolutions possibles, de connaître l'état d'esprit des salariés et de voir ce que l'on pourrait faire à notre niveau pour faire pression afin que tout soit mis en oeuvre pour sauver les emplois.
FO est le syndicat majoritaire à Lampaul-Guimiliau: le syndicat a conduit l'an passé un mouvement revendicatif de 3 mois (se traduisant par un refus des heures supplémentaires, chacun quittant la chaîne après ses 7 heures de travail réglementaires) pour réclamer une prime exceptionnelle de 500€ à GAD Lampaul Guimiliau comme dans les abattoirs bénéficiaires du groupe. Les dirigeants n'ont pas donné satisfaction aux salariés.
Le groupe GAD a 650 salariés CDI à Josselin, 850 salariés CDI à Lampaul Guimiliau, 50 au siège social de Morlaix, 77 sur Saint Nazaire.
Signe inquiétant, les 30 derniers intérimaires à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau sont partis la semaine dernière. Il n'y en a plus, pas plus que des CDD, dans le passé occupés par beaucoup de salariés d'origine étrangère faisant les tâches les plus difficiles et les plus ingrates. La variable d'ajustement quand il faut maintenant faire face à un surcroît d'activité, ce sont les contrats saisonniers étudiants offrant des réductions de charges très importantes pour l'employeur.
Le groupe GAD appartient depuis quelques années, non plus à la famille GAD mais à la coopérative légumière CECAB, également propriétaire de Boutet-Nicolas où des centaines d'emplois sont en train d'être supprimés à Rosporden. Cette coopérative est gérée de manière capitaliste et sans cohérence pour le maintien et le développement des activités, si l'on en croit le "plan de de sauvegarde" de l'emploi à Boutet-Nicolas, à Rosporden. Peut-être en partie parce que le groupe était au départ spécialisé dans le légume et pas dans la viande, il y a eu selon les syndicalistes une mauvaise gestion avérée.
Traditionnellement, GAD employait une main d'œuvre peu qualifiée et peu combative pour défendre ses droits issue du monde paysan – des enfants et des femmes d'agriculteurs qui voulaient rajouter un salaire à l'exploitation. C'est un milieu où le salarié avait tendance à encaisser, à ne rien dire, à ne pas se révolter.
Les conditions de travail sont évidemment très dures du fait de la nature de la tâche, des horaires décalées, des cadences, des gestes à faire à répétition: beaucoup d'ouvriers sont abîmés par le travail, souffrant de troubles musculo-squelettiques et de douleurs, utilisent des antidouleurs pour moins souffrir au travail. Les salaires sont très bas, à un niveau révoltant même par rapport à la pénibilité de ces métiers: de 1150€ à 1250€ net en général (avec une dizaine d'années d'ancienneté), 1500€ net pour des découpeurs avec la prime aux contraintes physiques.
Pour eux, le SMIC à 1700€ net que réclamait le Front de Gauche aux présidentielles et législatives, ce ne serait pas du luxe!
Les relations sociales entre la direction d'un côté , les salariés et les syndicats de l'autre, sont mauvaises. Récemment, à Lampaul-Guimiliau, on a viré un très bon découpeur polyvalent parce qu'il revendiquait trop et créait un climat de combativité autour de lui. Le syndicaliste avec qui j'ai échangé a lui été personnellement victime d'un changement de poste punitif, assorti pendant un an de convocations toutes les semaines pour voir où il en était et s'il allait craquer. Les gens cassés physiquement, moins performants, sont poussés au départ par du harcèlement ou des changements de postes qui visent à les pousser vers la sortie sans licenciement. C'est une gestion par la terreur: tu marches ou tu crèves.
Avant le regroupement avec Josselin qui appartenait à la CECAB, l'abattoir de Lampaul-Guimiliau était bénéficiaire. En 2012, il a fait 19,4 millions d'euros de pertes, ce qui est considérable.
Qu'est-ce qui en est responsable?
Pour FO, ce n'est pas seulement imputable à la crise porcine, qui provoqaue la fermeture d'autres abattoirs dans l'ouest, comme celui de Saint Brice en Cogles: un cours du porc très peu élevé en raison de la pression des hypermarchés et de la concurrence des pays à bas coût de production, le prix des aliments élevé en raison des logiques spéculatives sur les céréales, ce qui se traduit par de la casse chez les producteurs de porcs et un moindre approvisionnement. Cette crise porcine  « a bon dos » et permet un peu trop facilement à la direction de GAD de s'exonérer des conséquences d'une très mauvaise gestion. Le directeur commercial n'a pas fait grand chose pour trouver des marchés, récupérer des clients: il n'a pas été à la hauteur selon les salariés.
De plus, c'est indéniable que GAD souffre de la concurrence allemande. En Allemagne, la main d'œuvre des pays de l'est qui travaille dans les abattoirs (Pologne, ex-Yougoslavie) est payée 600€ par mois (ce qui n'est pas le cas des polonais qui travaillent chez GAD, payés comme les autres). Du coup, ces abattoirs peuvent se permettre d'acheter le porc aux producteurs à un meilleur prix. C'est comme ça que les producteurs indépendants du Finistère se trouvent à envoyer 2000 porcs par jour en Allemagne alors que GAD Lampaul-Guimiliau, qui a des marges suffisantes, dans « les belles années », avec 5200 cochons par jour, tourne aujourd'hui au ralenti, avec environ 3600 cochons par jour.
On marche sur la tête! A cause de cette libre concurrence et de ce dumping social lié à la mise en concurrence de systèmes sociaux inégaux, avec une main d'œuvre très peu payée outre Rhin, on multiplie les déplacements et on délaisse l'emploi local. Les producteurs de porcs de la région pourraient d'ailleurs s'en mordre les doigts si l'activité cessait complètement à GAD.
Il y a eu aussi un autre facteur qui explique les difficultés financières et les « difficultés d'approvisionnement » de GAD: en 2006, des mesures ont été adoptées au niveau européen pour le bien-être animal. Les éleveurs ont tardé beaucoup pour se mettre aux normes tout en empêchant pour certains groupements comme PRESTOR (800 producteurs) les subventions, ce qui fait qu'ils sont aujourd'hui en difficulté.
Aujourd'hui, GAD est en redressement judiciaire, le groupe doit beaucoup d'argent à Randstad, le "négrier hollandais", une agence d'intérim internationale. Les salaires sont payés à partir du compte de l'administrateur judiciaire depuis février.
Plusieurs options sont envisagées:
  • La première, mais personne n'y croit vraiment malgré la résolution à se battre pour garder les emplois, c'est le maintien de tous les emplois et de l'activité grâce à un repreneur providentiel.
  • La seconde, c'est la fermeture catastrophique des 4 sites (Lampaul, Morlaix, Saint Nazaire, Josselin) avec 1650 personnes privées d'emploi dans un contexte de montée du chômage, des couples où les deux conjoints se retrouveraient au chômage avec des tas de dettes sur le dos, alors que ces salariés ont peu de qualification auront des difficultés à retrouver un emploi stable et correct, sans compter les villages et les villes mis en difficulté par ces destructions d'activités, notamment dans la région de Morlaix et de Landivisiau.  
  • La troisième, c'est le rachat par un repreneur (peut-être Bigard qui s'était déjà proposé il y a quelques années) du site de Lampaul, qui a l'avantage de disposer d'un centre de méthanisation, d'une station d'épuration, d'une grande surface, et pourrait se recentrer sur l'abattage et la découpe primaire brute en délaissant l'activité découpe affinée, devenue moins rentable), tandis que Josselin resterait avec la CECAB, avec un avenir incertain. Mais qui nous dit que BIGARD, qui représente un capitalisme familial pragmatique, va investir dans une filière viande en crise en ce moment? C'est loin d'être acquis. Même dans l'hypothèse du rachat de Lampaul par GAD, il est à craindre qu'on en profite pour supprimer la moitié des emplois et tout automatiser.
    Il y a de nombreux signes inquiétants en ce moment: On a abandonné l'activité dessossage, triperie (elle fournissait pourtant une marge bénéficiaire à GAD), saucisserie à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau.
  • Après l'échec du plan dit ORE - comme Retour à l'Equilibre -  conduit sur 2 ans et qui s'est traduit par l'application de techniques de management fumeuses, on a recruté les managers de transition de la compagnie « Amadeus Dirigeants », qui a déjà sévi chez Presstalis, spécialisés dans la « préparation » des plans sociaux: pousser les récalcitrants à la faute, les licencier pour mieux faire accepter les conditions de l'employeur lors du plan social, diviser le personnel... CF: sur le site internet du Parti de Gauche: lire l'article "la droite brune à Presstalis".  http://socialistemerysien.over-blog.com/article-la-droite-brune-a-presstalis-112087504.html Le directeur du site de Lampaul vient de Amadeus.dirigeants, le DRH Groupe de "transition" s'appelle Marc Bijaoui et son 2eme couteau qui sévit à Lampaul s'appelle Bouillard.
    Aujourd'hui, les syndicats ne peuvent plus revendiquer à l'intérieur de l'entreprise: jusqu'au 24 avril, c'est une période d'observation où les licenciements individuels sont à redouter. Les salariés sont écoeurés. Dans leur majorité, ils ont voté Hollande au deuxième tour des élections présidentielles. Ils attendaienbt eux aussi un changement, un progrès pour eux, leurs conditions de travail et leur quotidien. Ils ont fait part de leur colère et de leur scepticisme à Chantal Guittet et Gwenegan Bui, les députés PS de la circonscription de Landivisiau-Landerneau et Morlaix, qui sont venus leur dire qu'ils feraient tout pour sauver les emplois. Beaucoup sont prêts à en découdre et ne font plus confiance aux politiques. Certains partis essaient de tirer les marrons du feu, comme la droite qui se met au service des industriels et des lobbies agricoles et agro-alimentaires ou le FN qui surfe sur la désespérance sociale en venant tracter à Lampaul Guimiliau. Pourtant, ce que réclament les syndicalistes (FO et CGT du moins) et ce qui pourrait nous faire sortir par le haut de cette affaire, ce sont des propositions que le Front de Gauche est le seul à porter dans une logique de prise de responsabilité:
  • Priorité au bien-être des salariés par rapport aux logiques de profit financier: le « bien-être animal » est à prendre en compte, mais celui des ouvriers aussi!
  • Soutien de l'État pour une réappropriation publique et une gestion par les représentants des salariés et de la collectivité de l'entreprise où l'on est en train de casser l'emploi.
  • Droit de regard effectif des syndicats sur la direction d'entreprise.
  • Lutte contre le dumping fiscal et social en Europe par la promotion d'un salaire minimum européen garanti, un protectionnisme minimal permettant de relocaliser les circuits de production-distribution.
  • Contrôle des marges de la grande distribution.
  • Planification écologique visant la souveraineté alimentaire et industrielle comme la prise en compte réelle des enjeux environnementaux.
Sur le moyen terme, il faut évidemment transformer profondément le "modèle" agricole et agro-alimentaire breton, trop centré sur l'agriculture productiviste, l'élevage industriel, l'hyper-spécialisation (15 millions de cochons sont élevés en Bretagne). Il faut aller vers des productions de meilleure qualité (même si la viande porcine qui sort de Lampaul Guimiliau est de qualité tout à fait honorable, selon le salarié rencontré), une agriculture moins intensive, plus respectueuse de l'environnement. La qualité de la nourriture et la qualité des eaux, le recentrage sur les circuits courts sont à prendre en compte. En même temps, cette évolution doit se préparer, être dirigée par étapes, progressivement, sans être laissée aux mains des forces de marché. C'est la condition pour qu'elle soit le moins douloureuse possible socialement.
Aujourd'hui, dans l'agro-alimentaire, ce sont des milliers d'emplois qui sont menacés en Bretagne, particulièrement dans la filière avicole et porcine, alors que le chômage a progressé de manière très importante dans notre région ces dernières années (plus 55,6% en Bretagne depuis 2006, 78000 demandeurs d'emplois en plus).
Il faut donc exiger du gouvernement qu'il fasse tout pour sauver les emplois à GAD par un véritable interventionnisme politique et sur le moyen terme, en rompant avec les dogmes européens ultra-libéraux qui mettent en concurrence les salariés pour le plus grand profit du patronat.
Ismaël Dupont
 

 

Les syndicats de Gad organisent une manifestation devant la mairie de Lampaul-Guimiliau  le samedi 16 mars 2013 à 13h30 suivie d'un passage à Landivisiau. Soyons nombreux à les soutenir!

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 14:54

 

Une vague blanche pour la Syrie

 

syriens en lutte 

 

 

RASSEMBLEMENT A MORLAIX VENDREDI 15 MARS à 19 HEURES DEVANT LA MAIRIE

 

Initiative du Comité de la Vague Blanche, relayée sur Morlaix par l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) et la LDH (Ligue des Droits de l’Homme)

 

Texte du Comité de la Vague Blanche :

« Le 15 Mars prochain marquera les deux ans du début de la révolution syrienne. Le Comité de La Vague blanche, avec le soutien d’Amnesty International France, la FIDH et la LDH, organise ce jour-là un événement inédit, à savoir une manifestation internationale en solidarité avec le peuple syrien : « Une vague blanche pour la Syrie ».

 

Pour briser le silence, pour dire Stop, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul.

Le principe en est simple : demander aux peuples du monde entier de s’unir au peuple syrien en manifestant à la même heure locale, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « Stop » écrit dessus.

Se déclenchera ainsi au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une « ola » mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.

Ce soir-là, chacun pourra poster sa photo, le mot Stop à la main, sur le site de la vague blanche afin de créer une vaste manifestation sur le net et les réseaux sociaux avec notamment une page Facebook dédiée.

Ainsi, chacun pourra participer.

Plus de cinq cents personnalités ont déjà rejoint la « Vague blanche » le 17 Avril dernier (jour anniversaire de l’Indépendance de la Syrie), lors du lancement de ce mouvement au Trocadéro à Paris, et dans plusieurs villes de France. Des milliers de photos ont été postées sur le site.

Aujourd’hui, des relais sont nécessaires aux quatre coins de la planète afin de faire le lien entre toutes les ONG dédiées aux droits de l’homme, et toucher le plus grand nombre : mairies, villes jumelées, monde médical, monde des affaires, monde du spectacle et de l’audiovisuel, réseaux sociaux, personnalités de renom international…

Ainsi, nous faisons appel aux initiatives individuelles, à la société civile, à l’imagination de chacun, pour que de la petite à la plus grande manifestation, les tissus blancs se lèvent partout dans le monde, en une action solidaire libre de toute influence politique, étatique ou partisane ».

 

 

Les Syriens subissent depuis deux ans une terrible répression pour avoir osé défier pacifiquement un régime dictatorial de père en fils depuis 43 ans. Plus de 70 000 morts dont 4 500 enfants, des milliers de torturés et de disparus. Des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés, une tragédie humanitaire. Chaque jour l’aviation de Bachar Al Assad bombarde des villes et des villages avec pour conséquences des milliers de victimes, des destructions massives d’habitations, de patrimoine archéologique. Au cours de ces deux années, la paralysie du Conseil de Sécurité de l’ONU du fait des vetos de la Chine et de la Russie n’a fait qu’enfoncer le pays dans la catastrophe humanitaire. Le régime, voulant imposer coûte que coûte le maintien au pouvoir du clan Assad, a fermé la porte à toute initiative pouvant ouvrir la voie à un arrêt des massacres et à une alternative. Bachar Al Assad, ses complices et tous les auteurs de crimes contre le peuple syrien, doivent être jugés et ne bénéficier d’aucune impunité. L’aide humanitaire destinée à ses victimes, doit être attribuée sans délai aux organisations indépendantes du régime et non aux bourreaux du peuple, comme c’est le cas actuellement. Les Syriens doivent pouvoir réaliser leur projet d’un État de droit démocratique, juste et pluraliste, respectant les valeurs de dignité et de liberté.

Que vive dans la liberté et la paix le peuple syrien.

 

 

 

 

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