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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:38

INVITATION

 

pierre-laurent-copie-1.jpg

 

Les communistes du Finistère vous invitent à l’inauguration de leurs nouveaux locaux, ainsi qu’à la réception qui suivra,

 

Mardi 22 janvier 2013

A partir de 18h30

5 rue Henri Moreau et 6 rue André Berger à Brest

En présence de :

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français

 

 

5, rue Henri Moreau - 29200 Brest – Tél : 02 98 43 47 78 – pcf29@wanadoo.fr

 

 

INITIALEMENT PREVUE LE 17 JANVIER, LA VENUE DE PIERRE LAURENT A ETE DECALEE POUR CAUSE DE RENCONTRE PAR FRANCOIS HOLLANDE DES RESPONSABLES DE PARTIS A LA SUITE DE LA DECISION D'INTERVENTION MILITAIRE AU MALI...

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 07:32
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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:56

Nous publions ici la Tribune de Christiane Caro, membre de la commission Santé-Protection sociale du PCF, dans l'Humanité:

 

Face aux intérêts de la finance, le public doit reprendre l'offensive

 

Depuis trop longtemps, la vie des retraités en perte d'autonomie est intolérable, leur parole confisquée!

Alors que la révolution démographique en cours est un facteur de développement de nouveaux services à la personne dans les loisirs, le tourisme, la santé! Pourtant, dans notre société, le choix inverse a été fait: sacrifier une partie de sa population. Des personnes âgées avec une perte d'autonomie importante sont victimes à la fin de leur vie, aux seuls motifs économiques et financiers, d'un sacrifice délibéré. C'est un scandaleux non-dit. 

Les femmes sont au coeur du sujet: elles sont les premières concernées. Elles représentent en effet les deux tiers des personnes âgées en perte d'autonomie. Quant à la prise en charge et aux soins, quelles que soient les générations, elle est majoritairement l'oeuvre des femmes: particulièrement jeunes dans les maisons de retraite ou à domicile, elles connaissent une précarité massive, avec une insuffisance des effectifs, des qualifications et des salaires, des conditions de travail difficiles exposant les personnes âgées à la maltraitance institutionnelle; mais aussi des aidants familiaux en activité ou retraités, à 90% des femmes. Une situation qui conduit à l'épuisement. Selon la CGT, 30% des aidants "retraités-enfants" décèdent avant leurs "parents-retraités". 

Pourquoi cette situation? Elle nous renvoie à la question du statut des femmes dans notre société et pose celle des choix budgétaires du gouvernement pour 2012, qui constituent un nouveau projet de civilisation, avec une attaque d'ensemble contre notre système de protection sociale. 

La direction de l'agence régionale de santé de Bretagne, quant à elle, exprime l'idée qu'il n'est plus possible de dépenser 200 000 euros par an pour un patient comme c'est le cas aujourd'hui! Et elle a osé inviter les responsables d'associations de santé en Bretagne à faire des choix pour l'attribution d'enveloppes budgétaires aux maternités ou aux personnes âgées en perte d'autonomie. Cette banalisation affichée et les renoncements éthiques qu'elle entraîne provoquent un recul des consciences grave qui ne saurait être corrigé que par des moyens supplémentaires. 

Pourtant, en 2006, le professeur de gériatrie du CHU de Dijon Pierre Pfitzenmeyer, dans un rapport sur l'hôpital et le vieillissement réalisé à la demande du gouvernement, dénonçait: "Nos responsables politiques n'ont pas pris conscience de la gravité de la situation. Dans notre société est en train de se développer une sorte de ségrégation médicale et sociale vis-à-vis de nos concitoyens les plus âgés, les plus malades et handicapés". 

Comment accepter qu'un retraité, parce qu'il a 85 ans, ne puisse accéder aux soins de cardiologie? Ne puisse être transféré pour un accident vasculaire cérébral dès son arrivée aux urgences du CHU de Rennes au motif qu'à Saint-Brieuc le service de réanimation ne veut pas le prendre: une personne âgée ne peut "encombrer un lit"!

Le fait que le budget de la santé soit insuffisant conduit les directions à réduire le "périmètre d'activité médicale" et donc à exclure des patients. Aujourd'hui, les personnes âgées, et demain? Dans les Côtes-d'Armor, la concentration des cliniques privées de Saint-Brieux va amplifier la déstructuration de l'offre de soins pour le plus grand bien des actionnaires ou des futurs grands groupes financiers. Alors, quelles solutions? 

Jean de Kervoasdoué, ancien directeur des hôpitaux, considère dans Ouest-France que le mouvement de concentrations des cliniques privées est "inéluctable, qu'il coïncide avec des exigences médicales croissantes et qu'il met fin à certains monopoles des chirurgiens!". Et bien non, la santé ne doit pas être soumise aux intérêts de la finance. Comme le dit Pierre Laurent, "il faut reprendre d'urgence les commandes, or les dirigeants politiques actuels du pays n'ont ni le courage ni la volonté politique de s'opposer à cette dictature de fait des marchés financiers".

La perte d'autonomie des personnes âgées est un enjeu de société qui s'inscrit dans un nouveau projet de civilisation. Ainsi, lors de la Fête de l'Humanité Bretagne, un atelier citoyen régional, "De la naissance à la fin de vie: l'Humain d'abord!", a été initié par le PCF pour organiser des débats et enrichir son programme: création d'emploi de médecins et de paramédicaux dans les services de soin à domicile et dans les Ehpad sur la base d'un salarié par personne âgée, plan de formations d'infirmières et d'aides soignants, création de la filière gériatrique, plan de formation dans le secteur public, privé et associatif, accès des personnes âgées aux services médicaux spécialisés... 

Il nous faut résister et redonner espoir pour construire ensemble des alternatives dans lesquelles les valeurs humaines reprendront leurs prérogatives: "C'est la chaude loi des hommes de changer l'eau en lumière, le rêve en réalité", dit Paul Eluard. 

 

Christiane Caro

 

PS: Ce texte date de quelques mois, mais il est toujours d'actualité, malheureusement!        

 

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:54
L'association du Front de Gauche du pays de Morlaix créée fin 2012 pour rassembler autour d'objectifs de transformation sociale et écologique, de lutte contre le libéralisme économique et d'un projet de civilisation solidaire plaçant l'Humain avant les profits financiers, tient une:
 
Assemblée Générale ouverte à tous les sympathisants le lundi 14 janvier à 18h, 2, Petite rue de Callac (derrière le Corto Maltese).  
 
Il sera possible à cette occasion d'adhérer à l'association qui a pour vocation de favoriser l'implication politique de tous ceux qui souhaitent agir avec le Front de Gauche dans les environs de Morlaix: cotisation "plancher" de 20 euros/an, tarif réduit à 12 euros /an. Barème indicatif pour ceux qui veulent cotiser pour un moutant supérieur: 30€/ an pour des revenus inférieurs à 1500€/mois, 40€ entre 1500 et 1800€, 50€ entre 1800 et 2100€ ... etc.  
Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer le 14 janvier, possibilité d'envoyer votre chèque à notre trésorier: Christian Corre/ Le Fumé/ 29600 PLOURIN LES MORLAIX ou au Front de Gauche Morlaix/ 2, petite rue de Callac/ 29600 Morlaix
 
A l'ordre du jour: 
- Tour de table sur la situation politique nationale, la situation du Front de Gauche.
- Réflexion préparatoire aux municipales sur les enjeux du logement et du transport au niveau des communes et de l'intercommunalité. Introduction par Hervé Penven (en pièce jointe: sa contribution individuelle sur le transport et le logement, pour ouvrir le débat).  
- Point sur notre activité: campagne locale du Front de Gauche pour la proportionnelle et campagne nationale pour sortir de l'austérité, préparation des Assises Départementales du Front de Gauche au printemps (à Morlaix?), information sur la venue de Pierre Laurent dans le Finistère le 17 janvier (à Rosporden et Brest).
 
Nous essayerons de ne pas dépasser 20h15-20h30 pour la fin de la réunion.
A l'issue de la réunion, un pot de début d'année est prévu, avec une galette des rois.  
femme front de gauche morlaix
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 07:58

Vincent Peillon a eu raison de dénoncer l'importation dans l'école privée, au sacrifice de l'exigence de neutralité de l'école pour favoriser la liberté de conscience et de prévention de toute forme de discrimination, y compris l'homophobie, du débat sur le mariage pour tous, à travers des initiatives spontanées, des lettres de principaux aux familles associées au bulletin de note, et surtout la lettre d'Eric Labarre à ses 8500 directeurs d'établissements le 2 décembre dernier soulignant que "la reconnaissance de la différence des sexes et l'accès à ses origines étaient des droits essentiels pour permettre à chaque jeune de construire son identité et sa personnalité".

Les débats avec les élèves sur des sujets qui traversent la société ont leur légitimité dans le cadre de cours adaptés (ECJS, SES, philosophie), lorsqu'ils sont encadrés par des enseignants formés pour de telles discussions, veillant à la bonne tenue des échanges entre élèves.

Les lycéens sont en pleine construction de leur identité, certains grandissent dans des familles homoparentales, d'autres s'interrogent sur leur désir: un discours condamnant implicitemment comme contre-nature ou immorale l'homosexualité peut dès lors être reçu avec violence et souffrance par les jeunes concernés. Rappelons avec le ministre Vincent Peillon que "la prévalence des suicides chez les jeunes homosexuels est de cinq fois supérieure que chez les jeunes hétérosexuels".  

Les débats qu'entend organiser l'enseignement catholique dans les écoles sont d'ailleurs on ne peut plus fermés, posant comme préalable que le "mariage est l'union d'un homme et d'une femme".

 

Il ne s'agit pas de contester le droit à l'Eglise catholique, aux représentants des différentes confessions représentées en France, aux croyants, d'intervenir dans ce débat en se réclamant de certaines valeurs morales, religieuses ou politiques, mais cette campagne d'idées ou de propagande ne doit pas se faire à l'école auprès de jeunes qui doivent avant tout construire leur réflexion personnelle en développant un esprit de libre examen et en acquiérant des connaissances positives, auprès de jeunes qui sont de toute manière sensibles aux valeurs de solidarité, de tolérance, d'égalité, et qui pourraient de ce fait être choqués par une campagne de stigmatisation des homosexualité.

 

Cette affaire nous rappelle, comme l'écrit le SNES Bretagne dans un communiqué, qu'"alors que le rectorat et les collectivités territoriales se complaisent dans une gestion en complémentarité des deux réseaux, la mission d'enseignement déléguée au réseau privé confessionnel garde de solides différences avec celle du réseau public gratuit et laïque.

 Pourtant ces dernières années, plusieurs familles n'ont pas eu d'autre choix que d’inscrire leur enfant dans le réseau privé faute de places dans un établissement public de secteur. La montée en puissance des effectifs scolaires en Bretagne jusque 2030 au moins, nécessite sans plus attendre la construction de nouveaux collèges et lycées publics pour répondre à la volonté des familles d'accéder au service public gratuit et non confessionnel, véritable choix revendiqué par des familles toujours plus nombreuses. Afin de garantir à toutes les familles l'accès à un établissement public de proximité, les autorités académiques et les collectivités territoriales doivent au plus vite se concerter et programmer la construction de nouveaux établissements publics".

 

 

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 19:39

Un article du Télégramme daté du 26 décembre nous confirme que, dans le Finistère, "le chantier de la dépendance devrait refaire surface l'an prochain". Alors qu'au départ l'Etat devait prendre en charge 50% de l'APA (Allocation Personnalisée Autonomie), le conseil général la finance aujourd'hui à la hauteur de 67%, ce qui correspond à 10% de son budget, de plus en plus contraint.  

Cela se traduit par une diminution des heures d'aide à domicile financées, ce qui est inacceptable: d'environ 25h, l'APA versée par le Conseil Général est passée à 18h sans avis des médecins, ce qui fragilise la prise en charge des vieux fragilisés par le grand âge et le handicap et qui pose le problème de la sauvegarde des emplois d'aide à domicile.   

La réforme de la dépendance annoncée par le gouvernement au travers d'un projet de loi dont l'échéance est fixé en 2014 prévoit la récupération de l'aide sur la succession ( à terme, pourquoi ne pas utiliser ce procédé qui évite de renforcer la protection sociale solidaire pour toutes les allocations, y compris pour l'assurance-maladie?) et envisage de normaliser le recours aux assurances privées. Il y a là un marché extrêmement lucratif à renforcer...

Des associations s'alarment avec raison! Pour l'association "bien vieillir ensemble 29" et la "Fnapaef" (Fédération des personnes âgées et de leurs familles), "l'assurance dépendance et la reprise sur succession sont non seulement un tabou, mais un choix inacceptable: nous devons refuser une société du chacun pour soi"!

Lanmeur vient de se voir doté d'un nouveau centre hospitalier pouvant accueillir les personnes âgées. C'est bien, mais pendant ce temps, d'autres projets de maisons de retraite nécessaires, comme celui de Plouigneau, sont au point mort et les places en hébergement collectif pour les personnes en perte d'autonomie sont très largement insuffisantes.

Lors de l'inauguration de la maison de retraite de Lanmeur, le préfet, Pascal Mailhos, a eu d'autre part des mots guère rassurants sur la volonté de trouver une solution solidaire, basée sur l'affection des richesses aux besoins sociaux, au vieillissement de la population: "dans l'avenir, l'état des finances publiques va nous conduire à faire des choix douloureux et il faudra assumer ensemble ces choix". "Allons nous être capables, dans l'avenir, de proposer des locaux tels que ceux-ci à nos aînés? Car le premier défi reste de trouver une réponse satisfaisante à la hausse du nombre de personnes âgées dépendantes dans notre région". 

Va t-on, faute de vouloir conquérir par un vrai partage des richesses un authentique droit à l'autonomie et une civilisation de la personne âgée grâce à la mise en place d'un grand service public sanitaire et social garantissant la formation des personnels, un niveau de protection et de rémunération satisfaisants, l'égalité territoriale pour bien vieillir dans la dignité, s'inspirer là encore du "miracle" allemand, avec des vieux ayant été employés à bas salaires contraints de s'exporter en Hongrie, en République Tchèque, en Slovénie et ailleurs car les prix des établissements d'accueil et des soins sont trop élevés dans leur pays?

Le défi démographique et le devoir de la société de permettre de bien vieillir partout et pour tous, dans la dignité, en citoyen à part entière, impose de renoncer au dogme libéral de la réduction des dépenses publiques pour servir les riches, les profits des actionnaires, la privatisation des assurances sociales.

Laissons la parole à notre camarade Jean Dréan, qui interpelle infatigablement les responsables politiques de la région sur la nécessité de prendre à bras le corps le défi du bien vieillir.

 

Madame la Ministre M.Lebranchu, Monsieur le Sénateur J.L Fichet, Monsieur le député G.Bui, Madame la vice-présidente du Conseil Général, J.Huon, "passez aux actes dans l'urgence".

"A l'occasion du 2ème tour des législatives, votre profession de foi nous laissait entrevoir, rêver du paradis du vieux sur terre:

-adaptation de 80000 logements par an pour le maintien à domicile.

- doublement de l'APA

- loi cadre sur l'adaptation de la société au vieillissement.

Aujourd'hui, vous disposez du pouvoir absolu pour passer aux actes.

Ayez le courage politique pour faire plier celui du capital.

Vous devez rapidement mettre en place les fondations de la civilisation de la personne âgée, ou, selon les conclusions du dernier congrès de la gériatrie:

"Tout ou presque reste à inventer".

Retournez aux fondamentaux du Conseil National de la Résistance:

"Chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins"."  

 

 

    

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 17:37

Ce samedi 5 janvier, Ouest-France consacre une page entière dans la section Finistère à retranscrire un entretien avec Pierre Maille.

Généreux ... mais, après tout, ce n'est pas inintéressant d'écouter ce qu'un élu de cette importance a à dire de la situation politique nationale et des enjeux pour les habitants du département !

Que nous dit notre président de Conseil Général? 

Pour commencer, il avance l'habituel argument des contraintes et de l'impuissance pour dédouaner le gouvernement par rapport à des promesses non tenues de changement et des attentes populaires largement insatisfaites: "La gauche arrive souvent au pouvoir dans des situations difficiles. Ici, on parait s'étonner de la difficulté. Ce ne sont pas les élections de François Hollande et d'une majorité à l'Assemblée qui changent une situation économique et financière compliquée".   

Compréhensif par rapport à une politique centriste priorisant la réduction des dépenses publiques sur la satisfaction des besoins sociaux et n'affrontant pas les intérêts des riches et de la finance, Pierre Maille alerte néanmoins sur les conséquences dramatiques de cette politique d'austérité sur les collectivités locales et la capacité du Conseil Général à honorer ses compétences en matière sociale:

" On connaît la situation économique nationale et l'état des finances. Mais on sait aussi que nous sommes menacés de disparition  à cause des questions de solidarité à charge du département. Si on a des recettes qui stagnent ou qui régressent, aucune capacité à les faire évoluer par nous-mêmes, et que dans le même temps l'emploi, l'âge, le handicap continuent de peser sur nos finances, on est morts".

Les mots sont forts mais pour finir, plutôt que de plaider contre cette politique de rigueur budgétaire qui accroît les inégalités en fragilisant services publics, dispositifs de solidarité et protection sociale, Pierre Maille préfère porter tous ses espoirs de salut dans le nouvel acte de décentralisation prévu par le gouvernement qui pourrait donner selon lui plus de marges au département pour accroître ses recettes fiscales (une part de la CSG, impôt qui demeure inégalitaire, pourrait revenir aux départements en finançant la protection sociale... probablement en lieu et place des cotisations sociales des entreprises) et dans une réforme de la dépendance nécessaire mais dont on craint la philosophie à l'heure de l'hyper-austérité.  

Sur Notre-Dame des Landes, Pierre Maille est pour l'aéroport à condition qu'il s'accompagne de la ligne TGV à très grande vitesse Paris-Brest et parce que le risque de marginalisation de l'ouest breton donne de nouveaux arguments pour installer cette ligne très coûteuse, nécessaire pour rendre le Finistère "attractif" et "concurentiel". C'est une manière d'avouer en creux que Notre-Dame des Landes soulève un problème de déséquilibrage de l'activité, des subventions et de la population à l'intérieur de la Bretagne dont le Finistère pourrait pâtir. Pierre Maille ne craint pas non plus de dire sans détour que NDDL "remet en cause les aéroports de Lorient et de Quimper".

Par rapport à la réforme territoriale, Pierre Maille, qui gère une majorité monocolore PS au Conseil Général, n'est pas choqué que les élections cantonales de 2015 se fassent encore sur un scrutin binominal majoritaire à deux tours, et non suivant un scrutin de liste à la proportionnelle, comme nous le réclamons. Nénmoins, il remarque le problème que pose l'hégémonie artificielle du PS à gauche, favorisée par les institutions, et ne correspondant aucunement à son crédit réel dans l'opinion: "Je pense que nous ne sommes pas assez forts pour être majoritaires tout le temps et partout". Aussi, il suggère que les deux personnalités élues sur une liste commune dans des cantons élargis pourraient permettre de laisser quelques miettes au Front de Gauche et aux Verts à condition qu'il y ait des accords départementaux: " le fait d'avoir deux candidats dans chaque canton pourrait inciter à mettre un vert et un rose ici, un rose et un rouge là". En bref, si vous voulez être élus, vous devrez l'être sur le porte-bagage du PS et en soutien à sa politique...

     

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 11:37
Le collectif citoyen Front de Gauche du pays de Morlaix connaît une belle vitalité depuis le lancement de la campagne des législatives et des présidentielles en novembre 2011.
 
C'est pourquoi nous avons décidé lors des Assises du Front de Gauche Morlaix à Ploujean le samedi 13 octobre de créer une Association du Front de Gauche du Pays de Morlaix pour permettre:
- aux citoyens non organisés dans des partis politiques de pouvoir peser sur les décisions et les orientations, d'enrichir les débats internes, et de voir leur adhésion au Front de Gauche reconnue officiellement.
- de continuer à construire ensemble une culture politique nouvelle, riche de nos parcours divers et de nos différences, comme de nos objectifs communs de rénovation démocratique, de transformation sociale et écologique et de rupture avec le libéralisme économique et les logiques du capitalisme.
- de continuer à élargir le Front de Gauche, à favoriser son ancrage populaire, à rassembler autour de ses valeurs et de sa politique qui ont inspiré le programme "L'Humain d'abord".
- de favoriser le rassemblement et l'implication politique de toutes les personnes qui souhaitent agir dans/avec le Front de Gauche.
  
Le 19 décembre 2012, l'association a été créée par l'adoption de ces statuts valorisant la démocratie directe, l'implication et l'égalité de droits pour tous, les prises de décision sur la base de consensus.
 
Pour permettre la création officielle de l'association, nous avons élu pour un an deux co-présidents (Michèle Abramovicz et Ismaël Dupont), un trésorier (Christian Corre) et une trésorière-adjointe (Constance Adigard).  
 
Il est désormais possible de devenir membre du Front de Gauche du pays de Morlaix en versant une cotisation:
  • Une cotisation « tarif réduit » de 12 euros/ an (en cas de difficultés financières: étudiant, chômeur, précaire...)
  • Une cotisation "plancher" de 20 euros/ an
  • Un barème indicatif pour ceux qui veulent et peuvent donner plus: 30€/ an pour des revenus inférieurs à 1500€/mois, 40€ entre 1500 et 1800€, 50€ entre 1800 et 2100€, 60€ entre 2100 et 2400€...etc, et ainsi de suite: +10€ par tranche de 300€ net.
Si vous décidez de devenir adhérents de l'association du Front de Gauche du pays de Morlaix, vous pouvez envoyer votre chèque à l'ordre de l'"Association Front de Gauche du Pays de Morlaix" à deux adresses différentes:
 
Front de Gauche Morlaix (local du PCF)/ 2, petite rue de Callac/ 29600 Morlaix
ou chez notre trésorier: Christian Corre/ le Fumé/ 29600 Plourin les Morlaix
 
Vous pouvez aussi venir à la prochaine AG du Front de Gauche qui devrait avoir lieu le lundi 14 janvier à 18h (2, petite rue de Callac à Morlaix). Confirmation à venir.
    
Ordre du jour: tour de parole sur la situation politique nationale et le positionnement du Front de Gauche, réflexion sur les questions du logement et du transport dans le cadre de la préparation des municipales, point sur l'activité.
 
Bien sûr, il n'y a pas besoin d'être cotisant à l'association pour participer aux débats et aux activités du Front de Gauche (c'est un pré-requis uniquement en cas de vote en assemblée). Et à l'inverse, même si vous ne comptez pas vous investir très activement et régulièrement dans la vie du Front de Gauche Morlaix, la cotisation est une manière d'affirmer concrètement votre attachement à cette proposition politique de nouveau type qu'est le Front de Gauche, de le soutenir matériellement et moralement.
 
Très bonne année 2013 à tous.
 
Faisons en sorte qu'elle soit utile pour faire progresser les idées de transformation sociale et écologique, de rupture avec la tyrannie capitaliste et les oligarchies politiques et sociales.
 
femme front de gauche morlaix
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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:50

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix 

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35 

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr   

Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                            

 

Vendredi 18 Janvier -  Samedi 19 Janvier

36ème congrès  - Conférence de Section

 

Local de la section (2 Petite Rue Callac – Morlaix)

 

 

Cher(e) camarade,

 

Le 36ème congrès du PCF se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers.

Le congrès départemental PCF 29 se tiendra les samedi 26 et dimanche 27 janvier 2013.

 

Ces échéances seront préparées par notre conférence de section qui se tiendra les vendredi 18 et samedi 19 janvier 2013 dans les locaux de la section.  

 

Vendredi 18 janvier: 

- 18h- 20h: travail sur la base commune (présentation, discussion, amendements)

-  20h- 20h30: casse-croûte

-  20h30- 21h45: travail sur la base commune (présentation, discussion, amendements, votes)

- 21h45- 22h30: statuts (présentation, discussion, votes)  

 

Samedi 19 janvier:

 

- 9h-10h30: section PCF (activité, trésorerie, élection du comité de section)

- 10h30-11h30: fédération PCF Finistère (activité, élection des délégués au conseil départemental, candidatures de la section pour le conseil départemental)

- 11h30: Pot de l'amitié

 

Merci de ta présence à cette conférence de section.

 

Bien cordialement et bonne année 2013.

 

Daniel RAVASIO

Secrétaire de la section

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 07:43

"Quelque chose dans le mouvement, on dirait, vous rend la vie plus légère"

                                                                                        Louis Guilloux, La confrontation

 

Puissions-nous enfin rêver un peu moins de fin du monde que de lendemains qui chantent.  

 

Les voeux de la nouvelle année sont traditionnellement une occasion de renouveler et de réaffirmer l'amitié ou la sympathie, d'afficher ses bonnes intentions, ses souhaits altruistes, de souhaiter le bonheur des gens que l'on aime, du genre humain, la fin des souffrances pour les peuples martyrisés par la guerre, les pauvres, les malades, les tourmentés. 

Ce rituel des voeux de nouvelle année, surtout quand ils sont publics, s'apparente souvent à une prière votive englobant toute la société humaine, et plus particulièrement nos amis et nos proches.

 

Il s'agit de rêver, ou de feindre de le faire pour témoigner d'une empathie plus ou moins vecue ou déclamatoire, la résolution impossible des contradictions, l'harmonie retrouvée, le contentement universel: cette rêverie millénariste touche quelque chose de profond en nous, une conscience morale qui est assez forte pour souhaiter le bien d'autrui, compatir et s'affliger de ses souffrances, particulièrement quand elles sont d'origine humaines et évitables, mais pas toujours suffisamment vigoureuse et intraitable pour réaliser que nous devons d'abord et avant tout nous intéresser à ce sur quoi nous avons une prise, ce que nous pouvons transformer positivement par nos efforts. Non plus espérer et souhaiter, mais vouloir, authentiquement et de manière consistante.  

 

Comme je reste un peu croyant et attaché à la pensée magique par le sentiment, je fais comme tout le monde et j'appelle de mes voeux le miracle pour qu'il procure sans exclusion ni privilège à tous ceux dont la destinée ne m'est pas indifférente, et plus encore à ceux que j'aime et que j'apprécie, les copains, les camarades du Parti Communiste et du Front de Gauche, aux lecteurs bienveillants du Chiffon Rouge, à mes concitoyens, mes frères humains, beaucoup de joie et d'enrichissement personnel, le moins possible de chagrins et de peines, même si parfois ils nous font grandir et nous révèlent à nous-mêmes.

 

Mais surtout, je voudrais que l'année 2013 soit productive et créatrice parce que nous en aurons pris soin, parce que nous aurons été attentifs à reconnaître et saisir ses opportunités.  

En bon stoïciens, cessons d'espérer un salut qui nous viendrait de l'extérieur, de maudire les circonstances et l'époque, de regretter les occasions perdues du passé ou de craindre l'avenir, de nous décourager devant les difficultés du temps, la bêtise ou l'absence de conscience de bon nombre de nos contemporains. Commençons par régler notre conduite avant de prétendre régir le monde. Mais, plutôt que de cultiver notre jardin pour y goûter une sérénité inentamée, et même si comme dit Montaigne c'est un fait que "la meilleure chose du monde c'est de savoir être à soi", agissons, agissons, agissons! 

 

Car nous ne ouvons dormir tranquille et goûter notre petit plaisir personnel en voyant l'Europe se dé-civiliser et sombrer peu à peu dans la barbarie du capitalisme sans contre-pouvoirs et le retour de l'oligarchie, dans les eaux fangeuses du racisme et du populisme autoritaire. Car nous ne pouvons accepter l'horizon de régression sociale permanente qu'on nous propose en cherchant à nous faire croire qu'il n'y a pas d'autre issue car c'est la crise qui nous étrangle et le déclin qui nous guette. Quelle crise? Sinon celle dans laquelle nous plonge structurellement le système capitaliste financiarisé pour accroître la rentabilité du capital. Les richesses créées ont-elles jamais aussi grandes et si mal réparties?    

 

L'accélération de la création des inégalités et de la suppression des garanties sociales collectives par ce capitalisme prédateur du 21e siècle fidèlement servi par les thuriféraires du réalisme, de la bonne gouvernance, d'adaptation à la mondialisation et du libéralisme est dans une certaine mesure une chance à saisir. Le système manifeste à plein sa nocivité intrinsèque, son incapacité à assurer le progrès humain, transformant tout en marchandise et en occasion de profit. Il n'est donc plus temps de se fatiguer en combats défensifs contre les conséquences: il est maintenant possible de proposer des alternatives globales et de le mettre en cause dans son principe.  

 

Pour cela, ayons de l'audace, de la générosité, de la combativité.

 

Soyons conscients de notre responsabilité vis à vis du monde que nous contribuons à créer pour nos contemporains et dont nous ferons hériter nos enfants.

Arrêtons d'être défaitistes par prétention à l'extra-lucidité ou habitude des désillusions. 

 

L'heure est extrêmement grave: saccage de la planète, des cultures, des solidarités, par le désordre capitaliste mondial; développement incroyable des inégalités et casse des acquis sociaux de la seconde moitié du vingtième siècle; dérives oligarchiques des démocraties libérales; progression des idéologies racistes et de l'extrême-droite; transformation de l'Union Européenne et de la social-démocratie européenne en serviteurs zélés des intérêts du capitalisme financier.  

 

Il est parfois décourageant de tenter de propager la bonne parole et de chercher à mobiliser les énergies pour remonter la pente quand on a le sentiment de se heurter à la surdité désabusée et à la croyance en son impuissance du plus grand nombre, bien conditionné par la peur du lendemain et les outils de domination et d'endoctrinement idéologiques du capital (médias et discours publics, principes de management, division du travail ...).   

 

Mais nos aînés se sont souvent battus avec succès dans des conditions d'apparence tout aussi désespérées et plus dangereuses pour eux.

 

Ils ont cru au pouvoir du volontarisme humain, ont fait le pari osé de la rationalité de l'histoire par delà la folie humaine et/ou de la sagesse des hommes par delà le tragique de l'histoire. Celle-ci ne pouvait faire triompher toujours l'obscurantisme, les privilèges exhorbitants des uns et la misère de la multitude ou le fascisme brutal, en humiliant les aspirations et dispositions pleinement humaines.

 

Même sans optimisme inconsidéré, un être conscient avec un minimum d'exigence et de cohérence morale doit donner sens à sa vie en ne ménageant pas sa peine pour rendre la société meilleure, en commençant par agir tel qu'il voudrait que les autres agissent.          

Faisons en sorte que nos actes portent toujours l'image d'un monde en devenir, celui dans lequel on respirerait le mieux.

 

Ne soyons pas trop tendres et consensuels: sachons que notre idéal de société égalitaire, pleinement démocratique, basée sur la coopération, la mise en commun des moyens du développement personnel et social, et l'attention à la préservation de notre éco-système, a des ennemis irreductibles qui sont désignés par leurs intérêts, leurs préjugés ou leurs passions.   

 

N'économisons pas nos efforts de réflexion, personnels et collectifs, pour imaginer ce que pourrait être une société de demain habitable, à l'échelle locale, nationale et planétaire, en étant attentifs à tous les germes de devenir souhaitable déjà contenus dans la réalité présente, et ils sont nombreux, car l'idéal est souvent bien plus proche et bien mieux expérimenté qu'on le croit: seulement, il faut aussi parfois être attentif aux prodigieux acquis de l'histoire trivialisés par l'habitude (la sécurité sociale par exemple, le salaire socialisé), aux "petites choses" et aux "micro-initiatives" pour le voir.

 

Soyons rassembleurs: évitons le sectarisme, parlons à tous, nourrissons-nous en gardant notre cap et notre esprit critique de cultures politiques auxquelles nous ne sommes pas habitués.

 

Soyons capables d'indiquer, non pas seulement un idéal, mais aussi un but atteignable qui vale la peine que l'on fasse quelques sacrifices pour lui, qui mobilise l'énergie par la beauté de sa représentation.   

 

Soyons ambitieux, révolutionnaires: n'épuisons pas nos capacités de réflexion, d'attention et d'initiative dans les batailles électorales ou dans des combats défensifs contre les forces du capital et de la réaction. Gardons à l'esprit que nous voulons transformer véritablement cette société, et nous pas simplement l'aménager, et essayons de préciser collectivement le terme, le chemin et les moyens de cette transformation nécessaire. C'est notamment la réflexion que nous devons avoir lors de la préparation du 36 ème congrès du PCF.

 

Ne dénonçons pas uniquement les conséquences du système capitaliste: mettons en évidence les causes, ne renonçons pas à transformer radicalement ce système qui met en crise toutes les sociétés et l'identité humaine elle-même et qui, on le voit chaque jour davantage, est de plus en plus incompatible avec des politiques progressistes et la conservation ou l'extension des acquis civilisationnels de la démocratie avancée portée par les forces de gauche depuis plus d'un siècle.        

 

Continuons à travailler à crédibiliser l'alternative au social-libéralisme ou à l'ultra-libéralisme en fédérant toujours plus de citoyens, de militants et mêmes d'organisations politiques attachés à la transformation sociale et écologique et à la lutte contre les logiques capitalistes. Le Front de Gauche compte déjà neuf organisations différentes, et des dizaines de milliers de militants et sympathisants très concernés et motivés n'appartenant pas à un parti politique. C'est le creuset du renouveau d'une gauche de combat et de progrès humain en France.

 

C'est un lieu d'innovation, d'expérimentation pour le travail politique collectif et la seule force politique vraiment capable de remettre en cause les logiques capitalistes et libérales en France, en reprenant le flambeau d'une gauche d'émancipation et de lutte des classes.  

 

Le Front de Gauche doit encore grandir et devenir plus populaire. Il le pourra notamment si des mouvements sociaux importants se mettent en branle pour dénoncer la dictature du libéralisme, des actionnaires et des puissances financières, pour contraindre le gouvernement à tenir compte enfin des intérêts des salariés et des classes populaires, ce à quoi nous devons travailler en étant sans complaisance face à un gouvernement qui perpétue et légitime dans les grandes lignes les "recettes" économiques inefficaces pour lutter contre le chômage, la précarité et les déficits de la droite.

 

Faisons en sorte que cette année 2013 soit une année de luttes d'ampleur qui enraillent la spirale de regression sociale, mettent la pression sur le président Hollande et le gouvernement, sur le patronat, pour tourner le dos au renforcement de l'exploitation (sous couvert de recherche de compétitivité), à la casse des services publics et de la protection sociale, à une austérité qui aggrave la déprime économique et le chômage.   

 

A Morlaix et, autant que possible, dans les communes de la circonscription , montrons l'utilité du Parti Communiste et du Front de Gauche pour impliquer la population dans l'élaboration des décisions locales, pour faire des politiques municipales des instruments d'expérimentation démocratique et sociale et de lutte contre les inégalités, des pôles de résistance à l'austérité et à la dérive technocratique et oligarchique portée par des réformes territoriales qui cassent la démocratie de proximité.  

 

Ne négligeons pas non plus les combats internationaux de grande ampleur: pour les progrès du droit et des normes contraignantes écologiques; pour le droit des réfugiés et des immigrés; contre la dictature des marchés portée par le FMI ou l'OMC; pour la paix, contre le nucléaire militaire et l'inflation des budgets de la défense; pour la souveraineté alimentaire et contre le libre-échange agressif; contre l'impérialisme américain ou "occidental" et pour un monde de coopération entre les peuples respectueux de leur droit à l'auto-détermination; enfin pour le soutien aux peuples en lutte contre la tyrannie (en Syrie notamment) ou le colonialisme armé (en Palestine).

 

Ce monde nous appartient et nos vies valent plus que leurs privilèges et leurs bonnes affaires.

 

"La liberté n'est qu'un vain fantôme quand une classe d'homme peut affamer l'autre impunément"

(Jacques Roux, le Cordelier du parti des "Enragés")

 

Prenons-le pouvoir!  

 

Meilleurs voeux pour 2013.

 

Bloavezh Mat 2013.  

 

Ismaël Dupont.

 

 

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