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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 19:11

front de Gauche Morlaix 

 

 

 Samedi 13 octobre à Ploujean

RENCONTRES

DU FRONT DE GAUCHE

Pays de Morlaix

 

 

Bonjour, à toutes et à tous,

 

Depuis la création, début 2009, du Front de Gauche, la crise économique, sociale et écologique s’est encore aggravée dans l’ensemble de l’Europe. En France, l’espoir suscité par la défaite de Sarkozy a fait place à l’inquiétude et à la colère. Les plans sociaux se multiplient, laissant de plus en plus de gens sur le carreau. Le gouvernement de François Hollande mène une politique de rigueur qui en refusant de s’en prendre réellement aux privilèges de certains, renforce les inégalités et fragilise les services publics. Ainsi, il accepte un pacte budgétaire européen économiquement stupide et socialement insupportable pour les populations les plus menacées. L’austérité pour les uns, les supers bénéfices pour les autres, les puissants, les rois de la finance et les patrons du CAC 40 !

 

Depuis 2009, le Front de Gauche s’est installé au cœur des luttes et des résistances. Avec son programme L’humain d’abord  et la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, il tente de réinventer autre chose à gauche en s’appuyant sur l’implication populaire. Au-delà des huit organisations politiques qui le composent aujourd’hui, le Front de Gauche appelle les citoyen-nes, les salarié-es, les jeunes, les chômeurs, les immigré-es à se mobiliser et à s’organiser pour leurs droits et leurs revendications. L’attente est immense, le besoin d’unité aussi pour imposer des solutions à la crise qui aillent dans le sens du progrès social et d’un authentique renouveau démocratique.

 

C’est pourquoi, les militant-es du Front de Gauche du Pays de Morlaix, vous invitent à les rencontrer et surtout à vous exprimer lors des Rencontres organisées le samedi 13 octobre 2012 à la salle socio culturelle de Ploujean.

 

 14h : Accueil

 

14h 30 à 18h 30 : Trois ateliers pour l’échange et la discussion

 

Atelier 1 : Comment agir pour ne pas subir la situation sociale et politique,

quelles réponses possibles à la crise ?

 

Atelier 2 : Face à la démocratie confisquée, comment reprendre le pouvoir et

avancer vers la VIe République ?

 

Atelier 3 : Le Front de Gauche, comment ça fonctionne, à qui doit-il être utile et

pourquoi ?

 

18h 30 : Apéritif offert

 

19h : Repas payant 10 € pour les adultes et 5 € pour les enfants

(réservation possible et souhaitée…)

 

20h 30 : Soirée musicale et en chansons (sociales et engagées) en compagnie de « La Souris Noire », du « Cabaret mécanique » de Claude Bonnard et de la musique bretonne de Dominique et Joël Corre.

 

 

 

 

----------------------------------------------------------------------------------------------------Pour réserver votre repas du 13 octobre ou tout simplement nous contacter, vous pouvez téléphoner au : 06 20 90 10 52 ou bien par mail écrire à : frontdegauchemx@gmail.com

 

femme-front-de-gauche-morlaix.jpg

 

 

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:38

A l'appel du Front de Gauche, du NPA, d'Europe Ecologie les Verts, d'Attac, de la FSU et du Collectif pour un Audit de la Dette, des dizaines de personnes se sont réunies samedi pour la seule manifestation finistérienne contre le TSCG et pour une Europe de démocratie et de solidarité, un prélude "familial" et malheureusement trop peu suivi à la grande manifestation parisienne du 30 septembre contre l'austérité et le pacte budgétaire.  Merci à Yves Abramovicz et Stephane Chartrain pour l'album photo de ce rassemblement qui en annonce d'autres plus importants.

manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2829 (2)

 

 manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2831 (2)

 

 

 

manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2860

 

 

manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2832 manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2833 (2)manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2832 (2)

 manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2836

manif TSCG Morlaix 1

 

 

 

  manif-TSCG-29-septembre-2012-Morlaix 2835

  Manif TSCG Morlaix 3

 

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 11:21

manifestons-le-30-septembre-2012-contre-le-TSCG.jpg

 

16 personnes partiront de Morlaix dans le car affrété par le "collectif citoyen pour un audit de la dette" de Brest.

 

Ce samedi à 14h, rendez-vous est pris devant la mairie de Morlaix pour tous ceux qui ne sont pas décidés à se laisser imposer l'austérité, le recul social et démocratique avec le TSCG.

 

Ne nous laissons pas faire, ne les laissons pas enterrer l'idée européenne à force de fuite en avant libérale.

 

Manifestons pour un référendum sur le TSCG et contre ce pacte des rapaces voulu par Merkel, Sarkozy, Barroso pour mettre à genou les peuples et leur faire porter tout le poids de la crise financière de 2008!   

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 18:17

Stephane Chartrain, notre camarade de la Gauche Anticapitaliste, est l'auteur de ces belles photos:  https://plus.google.com/photos/115331323294853051400/albums/5792608967406216513?authkey=CNjSibG6g6G-dg  

Elles témoignent de cette soirée poignante dans laquelle Salah Hamouri, avec le président de son comité de soutien et Claude Léostic, présidente de l'Association France-Palestine Solidarité, a raconté les conditions d'enfermement et la lutte pour rester debout des prisonniers politiques palestiniens, victimes d'une armée et d'un Etat coloniaux qui violent quotidiennement le droit international, y compris les accords d'Oslo sur le sort des prisonniers politiques et des prisonniers de guerre.   

Les Palestiniens arrêtés sont torturés psychologiquement, humiliés, séparés de leurs familles pendant des mois ou des années. Les enfants ne sont pas épargnés. Ils sont des centaines, à partir de 15 ans, dans les geôles israéliennes. Le tribunal militaire règne, qui ne délivre qu'une parodie de justice.

Salah, bien que citoyen français (sa mère est de Bourg-en-Bresse) a été complètement dédaigné par la présidence Sarkozy qui n'a fait peser aucune pression sur les Israéliens alors qu'aucune preuve ou commencement de preuve ne permettait d'établir qu'il voulait accomplir un attentat contre un rabbin d'extrême-droite. Il a donc passé injustement des années en prison et en sort avec la détermination de servir ses compatriotes soumis au joug israélien en devenant avocat et en commençant ici et maintenant à réveler les manquements élémentaires à l'humanité et au droit des israéliens. Son message est nullement celui de la victimisation plaintive: c'est celui de la résistance.

Pour qu'on ne puisse plus jamais dire que "la Palestine est une terre sans peuple pour un peuple sans terre", ou du moins, c'est nous qui rajoutons, pas que pour lui.  

 

Yves Abramovitcz, de l'AFPS, a également réalisé, en plus d'un montage photo sur les prisonniers politiques palestiniens projeté le soir de la venue de Salah Hamouri, un reportage photo sur cette soirée. Je vous mets le lien avec son album:

 

Vous êtes invité à voir l'album photo de YVES ABRAMOVICZ intitulé : Salah à Brest

 

Voir aussi cette relation d'un exemple de plus de la partialité de la plupart des médias français envers Israël. Il s'agit en l'occurence de la très impertinente chaîne de télé Canal + et de son "Vrai journal": http://www.france-palestine.org/J-etais-au-Grand-Journal-de-Canal

 

 

salah Hamouri

Salah HamouriSalah Hamouri et le président de son comité de soutien

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 17:08

Nous donnons ici lecture de quelques extraits choisis du stimulant rapport de Patrice Bessac introduisant aux travaux qui vont préparer le 36e congrès du PCF, qui aura lieu début février 2013.

 

 

Chacun, chacune a conscience que la période nécessite un grand travail collectif. Les problèmes sont nombreux, la difficulté immense et le combat, d'une grande brutalité. Ce rapport veut s'essayer à ouvrir quelques réflexions pour la préparation de notre Congrès. Ainsi, il ne reflète pas une quelconque ligne prédéterminée mais plutôt une tentative personnelle, nourrie d'échanges, de soulever quelques enjeux sans préjudice de notre débat commun. Les choses sont ainsi faites qu'exprimer sa pensée propre, ce n'est pas servir un filet d'eau tiède. Donc j'y vais.

C'est fini. C'est fini. Le cycle de la crise des mouvements critiques du capitalisme est fini. Vingt ans, trente ans de domination du capitalisme libéral, de convulsions pour le mouvement communiste et transformateur: tout cela est fini.

Le fait majeur est la crise du capitalisme mondialisé, sa crise économique et, au-delà, la crise du modèle de civilisation issu de la contre-révolution libérale des années 1970.  C'est fini. l ne s'agit plus de tenir, il s'agit d'avancer, de conquérir, de s'arracher à la gangue, aux sédimentations de plus de trente années de recul pour prendre vingt ans d'avance. Il nous appartient de prendre vingt ans d'avance, d'avoir la même ambition que les économistes libéraux eurent dans les années 1970: changer les bases culturelles, idéologiques, politiques du monde actuel. Si une longue et dure phase historique se referme, chacun mesure pour autant les dangers de la nouvelle pèriode: les risques de nouvelles barabaries comme d'une avancée possible des forces révolutionnaires. Nous sommes à la fois devant des changements de longue portée et dans l'urgence.

Ainsi, nous vous proposons que le congrès d'Aubervilliers manifeste par un texte fondateur cette ambition. Il s'agit, au fond, de proposer une vision unificatrice de notre projet, de notre stratégie, de notre conception du Parti et de l'action politique. Ainsi, si chacun sait que le caractère historique d'un congrès ne procède pas du décret, c'est pourtant cela que nous devons viser. Que nos décisions, que nos actes, que notre analyse, que notre travail unifient et fondent un regard complet sur les vingt ans qui sont devant nous.

Alors que notre stratégie de rassemblement, le Front de Gauche, alors que notre parti, le Parti communiste français, ont enregistré au plan des résultats électoraux et de notre effectif des avancées considérables, nous pourrions nous reposer dans la molle satisfaction de nos quelques réussites. Nous vous proposons exactement le contraire. Nous vous proposons d'accélerer, de franchir des étapes, de marquer des ruptures. Nous vous proposons donc que le Congrès soit une Révolution dans l'ordre de notre pensée et de nos pratiques pour répondre à la guerre sociale que livre le capital aux peuples et qu'il réponde à une seule question: Comment être utile au peuple, à la France, à l'Europe, à l'humanité? Ainsi, et sans préjuger de nos décisions communes, je veux évoquer devant vous quelques idées. Je le ferai, je vous l'ai dit, sans filet, en considérant qu'il vaut mieux jeter quelques idées que ne rien dire du tout.

 

D'abord dans l'ordre de la culture.

La réduction du champ de l'activité des partis à l'activité électorale telle que voulue par nos institutions est une réduction de la politique elle-même. Nos institutions, en asservissant progressivement les partis à leur service exclusif, ont agi comme des réducteurs de tête. Elles affaiblissent les fonctions culturelles, sociales, intellectuelles de la politique pour n'en garder que l'activité de représentation dans une démocratie devenue d'opinion. Or c'est la culture, ce sont les représentations qui forment le soubassement de la conquête du pouvoir. La question de l'hégémonie culturelle est donc le point de départ nécessaire de toute réflexion.

 

Déracialiser le débat français: le choix des Lumières

Le fait marquant et en accélération constante depuis les années 1980 est la racialisation du débat politique français. A droite, on ethnoculturalise la francité autour de la blancheur et de la chrétienté; à gauche, comme dans un miroir, on procède à la même ethnoculturalisation de la société française, cette fois en positif. Ainsi, la gauche assume des catégories telles que la diversité qui pose, circonscrit et valide de fait l'existence de groupes religieux, ethniques ou raciaux qu'il s'agit de discriminer positivement. La campagne de 2012 aura constitué une nouvelle accélération en ce sens.(...).

Ce mouvement est sans fin. Et il répond à un besoin profond du capitalisme dans la situation actuelle: reformuler le social pour le désintégrer, c'est la réplique interne du choc des civilisations. Les individus sont enfermés dans des politiques identitaires. Elles agissent de manière performative: à chaque fois que l'on crée une manière de classer les individus, ils y entrent! Cette situation est potentiellement mortelle pour la société et pour le mouvement de transformation sociale. La déracialisation du débat politique français, la suppression des politiques identitaires, en bref le retour aux Lumières, c'est à dire à la seule reconnaissance des individus libres, souverains et égaux dans la République est un axe majeur de reconquête. Il faut jeter par dessus bord et dans le même mouvement les politiques d'assimilation, d'intégration ou les politiques multiculturelles pour entrer dans un processus historique qui brisera le lien de la citoyenneté des sociétés modernes avec l'ethnomorphisme, c'est à dire l'association d'une couleur de peau, d'une culture et d'une origine supposée à une citoyenneté - les grands blonds sont norvégiens, les gens typés viennent d'ailleurs, les musulmans sont des immigrés...

Notre vocation est d'établir l'égalité des citoyens de la République sans considération d'origine ou d'appartenance supposées. Ce qui caractérise les cultures, contrairement à ce que pensent les ethno-bobos, ce n'est pas leur permanence, c'est leur capacité de dialogue et de transmutation. Les politiques identaires, fussent-elles de gauche et pavées de bonnes intentions, ne sont en réalité qu'un des avatars de la période coloniale, une négation organisée de l'égalité. Il s'agit donc de défendre un universalisme abouti, c'est à dire ne cédant pas à l'hypocrisie qui consiste à nier et à entretenir les inégalités de genre, d'orientation sexuelle, de discriminations fondées sur des origines supposées au nom d'une égalité fantasmée. Un universalisme de combat qui, dans un contexte de régression identitaire, affirme, développe et rend effective l'unité du genre humain.(...).

 

La politique de classe contre les politiques racialistes

Cette reformulation du social par la gauche puis par la droite a eu comme effet de laisser en déshérence la question sociale. Lors de sa campagne en 2007, Nicolas Sarkozy a été un ingénieur doué de la dignité des travailleurs et des travailleuses. Or, à l'issue de la période que j'ai décrite, le travail n'est plus un marqueur de gauche: c'est un marqueur de droite dans le discours politique. Je rappelle que Marine Le Pen a totalisé 29% du vote ouvrier au premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande 27% (Lionel Jospin avazit totalisé 13% en 2002) et Jean-Luc Mélenchon 11% du vote ouvrier. Et il est frappant de constater que la perte de centralité du travail dans le discours de la gauche correspond à sa propre impuissance à résoudre la question du chômage. La gauche s'est désaffiliée de sa relation aux travailleurs, a détourné son regard des questions sociales et de classe à mesure qu'elle perd l'ambition d'un réel changement économique. Les résultats électoraux de premier tour sont sans appel: la gauche est plus forte là où le peuple est le moins présent. (...).  

Le rapport avec le Congrès est le suivant: comment nos discours s'agissant des trois grandes sphères de la société - la sphère nationale en liaison ouverte avec l'Europe et le monde, la sphère économique et sociale et la sphère démocratique - cessent d'agir chacun de manière autonome pour résonner en écosystème, en ensemble unificateur, en opérateur de valeurs, de lutte et d'action? Sur ce sujet, mon hypothèse est la suivante: l'entrée dans une nouvelle période historique ne concerne pas que nous. Cela affecte l'ensemble du champ mobilisable: intellectuel, syndical, populaire. Et le problème n'est pas tant de leur faire signer des appels électoraux que de leur donner un espace de travail réel. Ainsi, j'ai la conviction qu'il faudrait décider de créer une coopérative de travail, qui échappe aux problèmes de pouvoir immédiat et de débat politique dans le Front de Gauche. Il faut un lieu de renaissance pour la pensée révolutionnaire avec l'aide des différents organismes existants qui dépasse le fractionnement. D'une certaine manière, l'Appel des économistes attérés ou l'Appel des appels participent de cette recherche. Mais un saut qualitatif doit être fait.

Comme à de grands moments de l'histoire du PCF, l'anticolonialisme, le Front populaire, la Résistance, nous devrions prendre rendez-vous avec l'Histoire et déclencher le mouvement nécessaire de travail pour la pensée et l'action communiste et de transformation sociale.

 

A présent, quelques remarques dans l'ordre de la politique et de notre stratégie de rassemblement, le Front de Gauche

Comment  être utiles au peuple et à la France, à l'Europe et à l'humanité? Je traiterai la question de nos rapports avec la majorité gouvernementale puis de notre stratégie de rassemblement, le Front de Gauche.

La première question est: au nom de quoi, de qui parlons-nous? En d'autres termes, au nom de la gauche ou d'une partie de la gauche ou au nom des intérêts de notre peuple et de notre pays? Cette question n'est pas anodine, car il me semble que la posture politique, c'est à dire nos rapports avec la majorité gouvernementale, doivent passer au second plan par rapport à notre objectif premier: l'intérêt général. L'interview de François Hollande dimanche dernier marque l'atterrissage entre une tactique électorale, la fameuse guerre à la finance, et la réalité de sa stratégie économique, l'austérité et l'espérance d'un retour de la croissance en 2014. L'expression du Premier ministre appelant à un "choc de compétitivité" est de ce point de vue effrayante de clarté. Je ne reviendrai pas... sur les effets d'une telle politique. Je veux juste faire la remarque suivante: la situation est dangereuse, les conséquences sociales seront dures, les conséquences politiques potentiellement dramatiques.

Ainsi, nous sommes face à nos responsabilités. Déclarons-nous l'affaire entendue et adoptons-nous la posture du combat désespéré et de l'attente d'un pouvoir futur? Ou cherchons-nous à inverser la situation? En 2005, si nous avions fait l'hypothèse d'un rapport de force immuable, nous aurions bloqué les possibilités de mouvement de l'électorat socialiste vers le Non. Il faut donc considérer qu'un mouvement est possible parmi l'électorat socialiste, de gauche, populaire, parmi un certain nombre de dirigeants de la social-démocratie vers le refus de l'austérité et pour une autre politique. La Chine, les Etats-Unis d'Amérique, notre continent et leurs dirigeants sont tous face à ce problème: nous sommes à l'heure des grandes transformations, de la nécessité d'un basculement radical du système économique mondial et cette perspective provoque une reprise en main tout aussi radicale et autoritaire des forces du capital sur les principaux leviers de gestion de l'économie. Alors comment être utiles? C'est la seule question. Comment être utiles pour contribuer à l'accouchement d'une politique nouvelle? Commnt battre l'austérité comme seule réponse? A cette aune, la question du rapport au gouvernement actuel est seconde. Le problème n'est pas de faire arbitrer un match entre le Parti socialiste et le Front de Gauche, mais de faire arbitrer deux choix politiques: l'austérité ou le développement. C'est dans ces conditions, me semble t-il, que nous devons aborder à la fois nos rapports avec le gouvernement et l'avenir du front de gauche.

 

L'avenir du Front de gauche: un nouveau front populaire

J'y viens donc. Avec le Front de gauche, la séquence politique qui vient de se clore a permis une avancée spéctaculaire: le retour des forces critiques du capitalisme sur la scène politique. Nous sommes de retour, nous sommes à nouveau dans le match. Mon sentiment est que le plus difficile commence. Car il ne s'agit plus d'unir des familles, des militantes et des militants dispersés par la longue histoire. Il s'agit à présent de poursuivre un déploiement qui dépasse nos frontières actuelles, de viser une hégémonie culturelle nouvelle. Et à partir de cet instant, la vitalité de notre rapport avec le monde salarié, aux syndicalistes, aux intellectuels, à la création, aux citoyens sur l'ensemble du territoire se pose avec cette ambition à l'esprit. Car ce n'est plus seulement un problème d'en haut, un problème électoral, un problème d'efficacité de la parole médiatique, c'est un problème d'en bas /en haut, de développer le Front de gauche en dépassant les hiérarchies institutionnelles.(...).

J'ai évoqué dans la partie précédente l'hypothèse d'une coopérative. Cela ne résout que la partie que j'ai appelée culturelle du problème. Reste l'organisation du travail politique et l'association à un niveau local et national de ces forces disponibles. Un équilibre imparfait a été trouvé entre le rapport des forces politiques entre elles et le Conseil National de campagne durant l'élection présidentielle... Le Front de Gauche, dans sa forme et son fonctionnement actuel, n'est pas le début et la fin de tout. Nous entendons qu'il continue d'être un mouvement qui agrège, qui rassemble les forces mobilisées contre l'austérité et pour une sortie de crise sociale et démocratique. Ainsi, il s'agira de préparer aussi les futures échéances sans esprit conservateur mais avec l'idée d'un Front de Gauche en mouvement...".    

 

Patrice Bessac        

     

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 05:50

Ce communiqué unitaire basé sur la déclaration nationale unitaire du Collectif pour un Audit de la Dette a été envoyé à la presse (Télégramme et Ouest France) hier:  

 

TSCG: Lettre ouverte à nos Parlementaires, Gwenegan Bui et Jean-Luc Fichet.  

 
François Hollande s'était engagé devant les Français à renégocier le nouveau Traité pour la stabilité, la coopération et la gouvernance, dit aussi Pacte budgétaire, signé en mars dernier par Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui le gouvernement présente pour ratification au Parlement ce même Traité, rigoureusement inchangé.
Le Pacte budgétaire interdit les déficits publics et donne aux instances européennes des pouvoirs de sanction inédits contre les pays en difficulté. Dans l’espoir de rassurer les créanciers et les spéculateurs, il impose aux États une austérité perpétuelle sans apporter aucun remède aux causes réelles de la crise: la concurrence effrénée au sein de la zone euro et la domination des marchés financiers. Ce Pacte va aggraver le chômage et bloquer toute amorce de transition écologique. Les très maigres mesures « pour la croissance » adoptées par le Conseil européen fin juin n’y changeront rien.
Si la construction européenne devait se poursuivre contre les intérêts et la volonté des peuples, elle n’y survivra pas, pas plus que la démocratie. C’est pourquoi nous vous demandons de voter contre le Pacte budgétaire. Votre vote, et le rejet du Traité par la France, permettraient de rouvrir le débat pour réorienter l’Europe.
 
Parce que le rejet de ce traité budgétaire est une condition de possibilité pour toute politique progressiste dans les années à venir, le Front de Gauche, Europe Ecologie Les Verts, le NPA, ATTAC, le Collectif pour un Audit de la dette et la FSU seront ensemble sur le marché de Morlaix le samedi 29 septembre pour alerter la population et faire signer une pétition contre l'adoption du TSCG.
 
Samedi 14 à 14h, nous appelons les citoyens qui refusent ce Pacte Budgétaire à se rassembler devant la Mairie de Morlaix pour une manifestation colorée précédant la grande manifestation nationale du 30 septembre à Paris contre le TSCG.  

Signé: Front de Gauche, Europe Ecologie les Verts, NPA, FSU, Attac, Collectif pour un Audit de la Dette.



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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 19:14

Communiqué du Front de Gauche du pays de Morlaix

 

Le dimanche 30 septembre, un car affrété  par le Collectif Audit de la Dette 29 passera à Morlaix vers 6h du matin avec un RDV parking du collège Mendès France (rue Paul Sérusier à Morlaix) pour se rendre à la manifestation unitaire (à l'appel du Front de Gauche, du NPA, de SUD, de la FSU, d'ATTAC, du collectif d'audit de la dette, d'une partie de la CGT...etc.) contre le TSCG, ce traité de l'austérité inacceptable que l'on cherche à faire passer au Parlement sans consulter les Français. La participation demandée pour l'aller-retour tournerait autour de 38€ par place.
Tous les citoyens qui souhaitent faire parti des dizaines de milliers de résistants qui vont défendre entre Nation et place d'Italie (départ du cortège vers 13h30) la nécessité du référendum, les droits de la démocratie et une Europe de solidarité libérée de la tutelle des puissances financières, peuvent se joindre à ce déplacement. Le retour aura lieu vers minuit-1h.
Contact pour renseignements et réservation (dernier délai: mercredi) :dupont.ismael@yahoo.fr; 06 20 90 10 52.
affiche-manif-du-30-septembre-2012-TSCG.jpg
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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 16:41
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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 18:51

 

Le TSCG – Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance –

Appelé aussi le pacte budgétaire.

 

Traité MES, FESF, Pacte budgétaire, Mécanisme de stabilité, TSCG : Qu'est-ce qui se cache derrière tout ça ? Le citoyen non averti ne peut qu'en perdre son latin.

Je vous propose un rapide aperçu de ce qui se cache derrière ces « grands machins » en référence à une phrase célèbre.

 

1) La stabilité

 

On voit à nouveau apparaître le terme de stabilité dans le TSCG (et nous qui croyions que le changement c’était maintenant…)On le voyait déjà apparaître dans le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) et dans le FESF (Fond Européen de Stabilité Financière). Pour aller vite, le MES et le FESF ont été créés pour « aider » les états à emprunter à des taux plus avantageux que sur les marchés financiers. C’est un peu comme des banques, mais ce sont les états européens qui prêtent, sous conditions...

On peut regretter que la banque centrale européenne ne joue pas ce rôle, comme c’est le cas au Etats-Unis, avec des taux d’intérêts proches de 0%…

 

Ces deux nouveaux sigles mis à part, voyons ce qu’est le TSCG après avoir expliqué certaines notions que l’on mélange souvent.

 

2) Un peu de vocabulaire… : Ne pas confondre déficit et dette.

 

Un budget : il est en deux parties. Il montre l’ensemble des dépenses d’une institution et l’ensemble de ses recettes (entrées d’argent). Si les dépenses sont plus élevées que les recettes, le budget est déficitaire, si les recettes sont plus élevées que les dépenses, le budget est excédentaire, si recettes et dépenses sont égales, le budget est équilibré.

 

Déficit budgétaire nominal : c’est le déficit que l’on constate sur un an (année en cours).

 

Déficit budgétaire structurel : c’est le déficit dit à moyen terme, c'est-à-dire que l’on anticipe sur les 20 prochaines années (car des gros investissements se remboursent sur plusieurs années).

 

La dette publique : c’est la somme qu’une institution doit rembourser à ses créanciers chaque année (banques privées, institutions financières internationales…). C’est ce que l’on appelle aussi le service de la dette qui est l’addition des intérêts et du principal, donc ce qu’un emprunteur doit payer.

 

Le principal d’une dette : c’est le montant du capital que nous empruntons et qui diminue au fur et à mesure que nous remboursons.

Les intérêts = la charge de la dette : c’est le poids des intérêts seuls.

 

La dette publique correspond donc une partie des dépenses dans un budget, mais elle a une contre partie aussi, car elle a permis une entrée d’argent pour le financement d’investissements (un hôpital, une université, une route, une école…)

 

PIB : c’est l’addition de toutes les valeurs ajoutées des entreprises ou administrations se trouvant dans un pays (biens, services,…) En 2011, en France, le PIB = 2808 milliards d’euros (5ème rang mondial).

 

3) Que dit le TSCG ?

Le traité de stabilité, de coordination et de gouvernance se compose de 11 pages avec 16 articles. Explications rapides…

 

Le TSCG instaure la règle d’or budgétaire (la fameuse). Cela veut dire que le déficit budgétaire annuel doit être inférieur à 3% du PIB. Il peut aussi être équilibré ou excédentaire.

Le déficit structurel (à moyen terme) doit être inférieur à 0,5% du PIB.

Tous les éléments précités doivent être introduits dans la législation nationale, dans un délai d'un an suivant l'entrée en vigueur du Traité, sous forme de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles. Cela s’applique aux états, aux collectivités territoriales…

 

Concernant la dette publique (que rembourse l’état chaque année), celle-ci doit être inférieure à 60% du PIB.

Si un état à une dette supérieure à 60% de son PIB, il doit programmer une réduction de sa dette de 1/20 tous les ans (règle des un vingtième).

 

L'Etat fautif sur son budget ou sa dette encourra une amende pouvant aller jusqu'à 0,1% de son PIB (soit environ 2 milliards d'euros pour la France par exemple). 

 

Où sont les risques ?

 

La réduction d’un déficit budgétaire peut s’effectuer de plusieurs façons :

  • par le recours à l’emprunt (sauf que les taux d’intérêts pratiqués par les banques enfoncent certains états dans l’ornière). Si la BCE (banque centrale européenne) prêtait directement aux états avec des intérêts presque nuls (comme elle le fait pour les banques privées) cela serait possible. Pour l’heure, le carcan européen ne le permet pas.

  • Le recours à des réserves : elles peuvent être issues d’excédents budgétaires ou alors en privatisant des entreprises (comme quoi, les investissements d’antan ont une valeur aujourd’hui, souvenons-nous en.)

  • La hausse d’impôts. A qui fait-on appel ? A noter que lorsque l’on réduit l’impôt des grandes fortunes, celles-ci peuvent spéculer avec cet argent disponible sur les dettes publiques d’états qui rapportent énormément en ce moment. Pourquoi ? Parce que ces états ont justement réduit les impôts et se trouvent donc en déficit… C’est le serpent qui se mord la queue et ce sont ceux qui disposent des capitaux qui en retire le plus d’intérêts !

  • L’émission monétaire : la politique de l’euro fort et les statuts de la BCE rendent impossible ce moyen.

  • La réduction des dépenses … C’est ici que nous conduit le TSCG et ce sont les services publics dans leur ensemble qui risquent d’en faire les frais : privatisations, baisses d’effectifs dans la fonction publique, fin des investissements, gel ou réduction des salaires des fonctionnaires…

 

Le carcan des institutions européennes actuelles avec le TSCG, nous conduisent vers une austérité permanente.

En effet, la dette est calculée par rapport au PIB qui est lui-même fonction de la croissance. Or, si dans le cadre de la réduction du déficit budgétaire (règle d’or) on diminue les dépenses (levier le plus probable), on cesse donc d’investir et on produit moins de richesses. Donc le PIB diminue… Mais comme la dette est mesurée par rapport à un pourcentage du PIB dans le TSCG, automatiquement ce critère s’aggravera… Donc il faudra arrêter d’investir, encore réduire les dépenses et à nouveau c’est le serpent qui se mord la queue. C’est pour cela que la ratification de ce traité conduit à l’austérité permanente.

 

Nous souhaitons que les citoyens européens s’emparent de cette question. C’est ce que permettrait un rejet de ce traité par le parlement français. N’ayant aucune garantie de ce côté-là, nous exigeons un référendum sur le pacte budgétaire. C’est l’objectif de la mobilisation du 30 septembre lors d’une manifestation nationale à Paris où en de nombreuses actions près de chez vous.

 

Antoine GAUCHARD

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 15:34

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