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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 08:37

A l’initiative de Solidaires, Attac, la Fondation Copernic, l’UFAL, Les Economistes atterrés, Femmes Egalité, Les Effronté-e-s, le MNCP, le MPEP, le Front de Gauche (PG, PCF, Ensemble, PCOF, GU, R&S) et le NPA, un collectif "STOP À LA HAUSSE DE LA TVA" a été créé - en voie d’élargissement et promis, dans une deuxième temps, à se saisir de la question globale de la fiscalité. 


Une PÉTITION a été lancée, exigeant l’annulation de la hausse de la TVA.

Vous pouvez la
signer ici : www.stop-tva.fr

Elle se présente aussi sous la forme d’
une CARTE POSTALE à envoyer au président de la République, que vous trouverez ci-dessous en pdf.


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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 07:44
Ouest-France, 15 janvier 2014
Le "pacte de responsabilité" pour les entreprises passé à la loupe
Le président de la République a donné sa troisième grande conférence de presse depuis le début de son quinquennat, ce mardi à l'Elysée. Parmi les annonces attendues, le détail du "pacte de responsabilité" adressé aux entreprises. Les commentaires point par point de Pierre Cavret, journaliste à Ouest-France. Et la réaction du Medef de Bretagne.
Le président François Hollande lors de sa troisième grande conférence de presse depuis le début de son quinquennat. DR
Suppression des cotisations familiales

Après avoir réclamé 100 milliards d’euros de baisse de charges, Pierre Gattaz, le président du Medef, a baissé ses prétentions en parlant d’une trentaine de millions. Hier, il a promis un million d'emplois en cinq ans en échange de 30 Milliards d’euros d'allégement de charges. Le président François Hollande promet de mettre fin "d'ici 2017" aux cotisations familiales pour les entreprises et les travailleurs indépendants. "Cela représente 30 milliards d'euros de charges", a affirmé le chef de l'Etat. La question est de savoir comment et où il « tapera » dans les dépenses publiques. D’où l’annonce d’un conseil stratégique de la dépense publique. La dépense publique est de 1 000 milliards d’euros en France dont 600 millions pour les seules dépenses sociales.

« C'est sur l'offre qu'il faut agir »

Les prévisions de croissance sont de 0,9 % pour 2014. Pas suffisant. Le président François Hollande, dont la priorité et la boussole reste l’emploi, sait qu’il faut au moins 1,5 % de croissance et dans la durée pour créer des emplois « vertueux ». Il veut jouer sur tous les tableau et estime aussi que "c'est sur l'offre qu'il faut agir" pour que la France "produise plus, produise mieux". Alors que la France subit des vagues de plans sociaux, que 1 000 emplois sont perdus chaque jour, comment croire à une France plus productrice demain avec 34 plans industriels engagés seulement alors que le pays subit une désindustrialisation galopante depuis une trentaine d’années et que les investisseurs étrangers hésitent avant de s’engager eu égard à une fiscalité trop lourde ?

« Pas de transfert de charges sur les ménages »

Le président François Hollande a assuré qu'il n'y aurait pas de "transfert de charges des entreprises vers les ménages", dans le cadre des économies dans la dépense publique. Les économies doivent être "un préalable à toute baisse d'impôts", a déclaré le chef de l'Etat, ajoutant que celles-ci ne devaient pas "se traduire par un transfert de charges de l'entreprise vers les ménages, qui ne le supporteraient pas". À juger sur pièces.

Le pacte de responsabilité lancé le 21 janvier

Aller vite, sous-entendu, ne plus perdre de temps sur la baisse des charges, la simplification, la réforme fiscale ? En ce sens, le président Hollande veut passer des paroles aux actes. Ainsi, le 21 janvier, le pacte de responsabilité sera "officiellement lancé" . "Les partenaires sociaux seront reçus dans les jours suivants par le Premier ministre (Jean-Marc Ayrault) et les ministres concernés. Il s’agit là de rassurer les syndicats alors que le Medef donne le sentiment d’être à la manœuvre. La CFDT et d’autres centrales ne veulent pas de ce qu’elles appellent déjà un mano a mano avec le gouvernement. Avant la fin du mois de janvier ,les assises de la fiscalité des entreprises seront installées par Jean-Marc Ayrault annonce aussi le président tout en précisant que "le Haut conseil du financement de la protection sociale, celui qui doit réfléchir au mode de financement, donnera un premier rapport fin février".

Un virage politique

Social libéral, social-démocrate ? François Hollande botte en touche. « Je ne suis pas gagné par le libéralisme, c'est tout le contraire ». Pour autant son pacte de responsabilité, mis en avant dans cette conférence, en dit long sur son virage. Sauf à n’y voir que du marketing politique ? Pour rassurer le corps social  et concernant la méthode, il précise que le débat passera par « le dialogue social ». Le ministre du Travail Michel Sapin a dit, récemment, qu’il mènerait  la négociation en personne. À l’image de ce qui avait été fait pour la réforme des retraites et celle de la formation professionnelle.

Préserver la Sécurité sociale

En évoquant ce dossier lors de ses voeux télévisés, François Hollande avait surpris en évoquant des « abus et excès ». Fin 2014, le déficit s'élèvera à 12,8 milliards d’euros, malgré de gros efforts, et le déficit cumulé frisera les 150 milliards. La Sécu, dont les comptes n'ont pas été à l'équilibre depuis... 2001, est"au coeur de notre pacte républicain et j'entends la préserver parce que c'est le bien commun de ceux qui n'ont pas d'autres biens (...) nous devons lutter contre les fraudes et les abus. Il y en a toujours." Ces abus représentent 600 millions d'euros. "Ce qu'il faut c'est réduire la multiplication des prescriptions, des actes médicaux redondants, des médicaments qui en France nous font connaître des records de consommation", a souligné Frabçois Hollande. "C'est au prix de cet effort que nous pourrons garantir le modèle social de notre service public. » Il n’a pas tort.

L'avenir du CICE en question

Les PME ? Des priorités. La France soutiendra ses grandes entreprises. Mais ce sont les PME qui créent de l’emploi et assurent  la vie et l’équilibre économique et social dans les territoires. Quel est l’avenir  du Crédit impôt compétitivité emploi ? "C’est à peu près 12 milliards d’euros redistribués eux entreprises en 2014, 20 milliards en 2015", déclare François Hollande.  En, 2016 ? "On verra". Mais il n’est pas impossible que le CICE soit reprofilé. L’hypothèse d’une refonte ou d’une bascule vers une baisse de charges est du domaine du possible. Pour que l’investissement revienne et que la confiance reparte, il faudra évidemment que le gouvernement fasse des arbitrages et engagent vraiment bon nombre d’économies dans les dépenses publiques. Sans oublier d’aider fortement les PME, parties prenantes du pacte de responsabilité et désireuses, elles aussi, d’un choc de simplification et d’une réforme fiscale adaptée.


Fin des cotisations sociales : « Une agréable surprise » pour le Médef Bretagne

Le Président de la République a annoncé, aujourd’hui, la fin des cotisations familiales pour les entreprises et les indépendants d’ici à 2017. Pour Joël Chéritel, président du Medef Bretagne, c’est « une agréable surprise » : « C’est une proposition que le Medef met en avant depuis longtemps. »
Patron de Retis, une entreprise de 140 personnes située à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et spécialisée en infrastructure de réseaux et de communications, Joël Chéritel a fait ses comptes : « Si je prends l’année 2013 et que je retire les cotisations familiales, cela représente pour moi une économie de 274 000 €. »
Le patron du Medef Bretagne remarque également que le chef de l’État n’a pas remis en cause le principe du Crédit impôt compétitivité emploi, « soit pour moi 150 000 € sur un an ». Deuxième bonne nouvelle, donc : « Avec ces charges en moins sur les entreprises, on va pouvoir créer de l’emploi et faire de meilleures marges. Tant mieux, puisque nous avons sur cette question du retard sur nos voisins. »
Joël Chéritel se félicite également de la volonté de réduire les dépenses de l’État, et notament de la question du regroupement des régions.

 

Reccueilli par Guillaume BOUNIOL.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 07:36

 

 

L’hypothèse d’une grave défaillance à l’Élysée sur la sécurité du chef de l’État dans l’affaire de la rue du Cirque se renforce. Car les liens personnels avec le grand banditisme corse d’Emmanuelle Hauck, la “logeuse” de François Hollande pour ses rencontres secrètes, se révèlent étroits. Mediapart publie plusieurs témoignages policiers et documents judiciaires.

 

Charlie-Hebdo-1126.jpg

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 06:57

Article de Ouest France, lundi 13 janvier

Alors que le gouvernement britannique coupe les aides sociales, un programme de téléréalité accable les allocataires. 

Prenez une ville où le taux de chômage culmine à 16,5% -Birmingham- et les habitants d'une rue prêts à confier leur galère quotidienne pour passer à la télé. Ajoutez-y une maison de production à l'affût d'une belle audience et vous avez votre émission à scandale: Benefits Street (Rue des allocations sociales), diffusée depuis le 8 janvier sur la chaîne privée Channel 4. Sept millions de spectateurs ont suivi le premier épisode. 

On y voyait un couple confesser, en riant, avoir été pris en flagrant délit de frauder le système des allocations sociales. Ou un voleur expliquer comment dérober des vêtements dans les magasins. En revanche, les habitants de Turner Street (le vrai nom de la rue) qui ont un travail n'apparaissent pas dans l'émission. Le programme a suscité un déferlement de haine sur Twitter. Mais aussi une forte indignation: plus de 20000 personnes écoeurées par l'émission ont signé une pétition exigeant son interruption. Les protagonistes, eux, se disent trahis...

Drôle de climat. Alors que le gouvernement a engagé une vaste réforme de l'Etat providence, des tabloïds jettent en pâture les noms de fraudeurs présumés. Le ministre des Finances, Georges Osborne, vient d'annoncer une baisse colossale des aides sociales: 14,5 milliards d'euros, entre 2015 et 2017. "Où est la justice pour le travailleur qui s'en va au travail tôt le matin et voit les rideaux fermés de son voisin qui se la coule douce grâce aux allocations?" a t-il lancé en octobre. 

 

Salauds de pauvres !!! 


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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 17:58

C’est un véritable « pacte d’irresponsabilité sociale» qu’a présenté François Hollande au cours de sa conférence de presse. Ses annonces sont une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républicain français. En proposant la fin des cotisations familiales patronales. Le Président de la République a répondu à une vieille exigence de classe du MEDEF et fait un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat après les 20 milliards du CICE. Les contre-parties exigées, elles, sont du vent, pire elles ne révèleraient que de négociations de branche que le Parlement a déjà appelé à entériner. Autrement dit, c’est la fin de toute législation sociale nationale !

La méthode proposée est, elle aussi, inacceptable. Le Président se donne 6 mois pour mettre en œuvre son pacte. Le Parlement et les organisations de salariés sont sommées de se soumettre aux exigences du patronat. La réforme institutionnelle dessinée par le Président est un profond coup porté à la démocratie.

Les communistes avec le Front de gauche seront mobilisés pour faire échouer le plan présidentiel. Je réitère ma proposition de pacte de solidarité à l’ensemble des militants de gauche pour créer les conditions de mise en œuvre d’une politique de gauche que le Président a décidé d’abandonner.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 09:39

Humanité du 7 janvier : l'édito de Patrick Apel-Muller.

La droite aimait, selon François Mitterrand, les socialistes sans socialisme. François Hollande les préfère désormais avec le libéralisme.

Ses vœux à l’orée de 2014 ne manifestent pas un tournant politique –il a été pris quelques mois après son élection– mais ils l’expriment sans fard. Priorité aux revendications du grand patronat, austérité pour les Français, baisse du budget des collectivités… À quelques heures de son réveillon du 31 décembre, le président du Medef, Pierre Gattaz, était rassasié avant le festin, gavé, au bord de l’écœurement… «Satisfait», il a «même applaudi».

Ce n’est pas le cas d’une majorité de Français qui voient se profiler une année 2014 inquiétante, placée sous le signe d’une hausse de la TVA, le plus injuste des impôts puisqu’il pèse proportionnellement plus lourd sur les ménages modestes. Ce programme est à mille lieues des promesses de son meeting du Bourget et tout aussi éloigné de ce que le Parti socialiste avait décidé lors de son dernier congrès. Le président de la République a décidé de changer le PS contre son gré, contre le vote de ses représentants, en s’appuyant sur les pouvoirs de nuisance dont le quinquennat l’a doté à l’égard des députés. Sa majorité à l’Assemblée a partie liée avec lui, répète-t-il en confidence, et ne peut prendre de distance à son égard sous peine de sombrer avec lui. Ce chantage s’imposera-t-il à toutes les consciences? Cela n’est pas certain. Si certains de ses amis préfèrent ne rien voir à cette dérive qui l’amène dans les eaux troubles d’un Tony Blair ou d’un Gerhard Schröder, d’autres s’inquiètent ouvertement. C’est le cas de Delphine Batho, l’ancienne ministre de l’Environnement, virée pour avoir critiquéle budget de l’État: «Un mot a disparu, celui du changement. Il s’agit d’une sorte de tournant idéologique. Pour la première fois depuis le début du quinquennat, cette évolution est assumée. Je suis assez surprise que cette évolution ne soulève pas davantage de questions. C’est plus profond qu’une opposition entre l’aile droite et l’aile gauche, il n’y a plus de projet de société, plus d’objectif de transformation.»

En fait, pour de nombreux militants et électeurs socialistes ou d’EELV, engagés quotidiennement dans des syndicats ou des associations pour changer la vie, c’est la sidération qui l’emporte. Le vernis du réalisme sous lequel se masquaient les abandons se craquelle. Le président de la République ne vient-il pas de décider de légiférer par décrets et ordonnances –l’autoritarisme incarné!– pour éviter que s’expriment des voix différentes au Parlement et pour limiter les réactions populaires possibles? Pour beaucoup qui rêvent toujours de justice et d’égalité, le choc se traduit par moins de militantisme et du fatalisme. Sans doute réagiront-ils aux bouffées antisémites de Dieudonné, aux menaces brunes qui se profilent. Mais ils sont assez lucides pour mesurer ce qui alimente le désespoir sur lequel ces haines prospèrent. Ils n’ignorent pas l’envolée des profits et des revenus financiers sanctuarisés, tandis qu’une chasse au « coût du travail » a été lancée, c’est-à-dire une pression incessante sur sa rémunération. Ce sont ceux qui gagnent leur vie qui perdent tous les jours… La confiance dans la politique s’effrite et le sens des mots se délite.

C’est pourquoi s’ouvre un véritable chantier de reconstruction pour le Front de gauche. En faisant siennes les préoccupations populaires, en montrant comment il faut faire du neuf du sol au plafond, en unissant les bonnes volontés dans leurs différences, en permettant au mouvement populaire de décider souverainement des transformations, en cherchant en permanence la construction de rassemblements majoritaires, il sera autre chose qu’un témoignage pour devenir un projet collectif et une espérance.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 09:30

PCF Front de Gauche

En guise de vœux, François Hollande a choisi son camp. Les salarié-es, les précaires, la jeunesse ne seront pas « servis ». Il confirme qu'il persévère et ne changera rien de cette politique qui échoue depuis plus de vingt ans : moins de charges pour les entreprises pour soit disant plus d'emplois. On connaît le résultat : toujours plus de bas salaires, de précarité et de chômage.  Toute la presse souligne le tournant à droite. Jean-Pierre Raffarin et Valérie Pécresse, tous deux à l'UMP, se réjouissent. Pierre Gattaz, le patron des patrons, s'est déclaré « satisfait » et a « applaudi » ; il a même des idées pour aller plus loin ! La majorité des Français et des Françaises voient par contre se profiler une année 2014 inquiétante.

Un marché de dupes : le pacte de responsabilité

François Hollande n 'a pas pu annoncer la réalisation de sa promesse 2013 : l'inversion de la courbe du chômage. Et pour cause, celui-ci augmente. Il a, par contre, proposé un pacte de responsabilité aux entreprises : l’État baisse encore ce qu'ils continuent d'appeler le « coût du travail » en échange d'hypothétiques embauches, sans contraintes pour les entreprises. Après les 20 milliards de cadeaux en 2013 (le crédit compétitivité emploi), nous paierions de nos poches 50 nouveaux milliards. Et Pierre Gattaz (MEDEF), demande encore un effort pour arriver à 100 milliards !

Augmenter la TVA pour payer les cadeaux des patrons.

Depuis ce 1er janvier, avec l'augmentation de la TVA, le plus injuste des impôts, c'est une nouvelle ponction de 6 milliards qui est opérée sur le pays. La charge fiscale s'est accrue de 60 milliards en trois ans. Comme toujours, ce sont les familles les plus simples, les plus modestes qui supportent l'essentiel de l'effort exigé. Tout ça pour rembourser les banques, tout ça pour financer de nouvelles exonérations aux fortunés au nom de la « compétitivité ».

10 centimes pour le SMIC, merci l’aumône

Le gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC suffisante. Cela fera 10 centimes de plus l'heure ! C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. Alors que les 500 plus grandes fortunes de France ont prospéré au rythme annuel de + 25% en 2012 !  Gagnant ainsi en valeur quelque 66 milliards d’euros en un an, pour atteindre 330 milliards d’euros au total, principalement en « biens professionnels » (39%) et en « actifs financiers » (28%), ceux là même que le travail des smicards notamment,  leur permet d’accumuler.

 

 

Tout cela est désolant. Et il n'est pas question de s'y résigner. L'année 2014 sera pour nous une année de luttes et de mobilisations pour reconstruire les solutions de justice et de solidarité qu'attend le pays et que manifestement la politique présidentielle ne lui apportera plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 19:39

Le lundi 13 janvier, le Front de Gauche du pays de Morlaix invite ses adhérents et toute personne intéressée à participer à son Assemblée Générale de rentrée qui aura lieu à l'ancien lycée de Kernéguès à partir de 19h30. Au menu: débats sur la situation politique nationale, actualité du Front de Gauche en pays de Morlaix, point sur les municipales et les actions à venir.

 

front de Gauche Morlaix

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 19:31

 

Note sur les inondations

 

Plusieurs niveaux d’intervention :

 

1) Le risque est réel et renouvelé

Il faut: - entretenir et développer la « culture » du risque inondation

            - optimiser les systèmes d’alerte de l’état et de la ville…en ne se reposant pas uniquement sur les moyens automatiques de prévision mais en mettant aussi en place une surveillance visuelle lorsque les conditions laissent prévoir un risque.

 

En ville  

- entretien régulier des rivières souterraines

- désenvasement du port (complet) et entretien des écluses.

- Protection efficace des immeubles. Un programme aidé d’acquisition de batardeaux par exemple.

 

En amont du centre-ville

A l’évidence l’eau qui déborde ne tombe pas seulement au centre-ville. C’est donc en amont qu’il faut traiter le problème en diminuant la quantité d’eau et en ralentissant son arrivée.

 

Diminution et traitement des zones urbanisées

– parking, voieries, … peuvent être traitées de façon à être perméables ;

– dans les lotissements les eaux pluviales peuvent être traitées sur les parcelles (récupération)

- les eaux pluviales peuvent être collectées par des fossés enherbés que des canalisations qui accélèrent le débit

- les zones de collecte des eaux pluviales doivent être suffisamment dimensionnées (voir Coat Congar)

 

2) pratiques culturales

  • protection, reconstruction de talus plantés

  • labours en suivant les courbes de niveau

  • végétation du sol après récolte du maïs

  • prairies inondables…

Bassins de rétention de crue en amont sur le Queffleuth, le Jarlot, le Tromorgant (à voir compatibilité avec la protection des terres agricoles et les activités économiques : pisciculture en particulier).

 

Mise en œuvre

Les responsabilités seront à partager entre les communes, la communauté, les services de l’état. En dehors des choix budgétaires il doit y avoir une prise en compte réglementaire dans les documents d’urbanisme (PLU et SCOT)

 

La réalisation des bassins « écrêteurs de crue » sera implantée sur d’autres communes (Plougonven, Pleyber-Christ, Plouigneau, …) et donc négociée avec elles, prise en charge par la communauté ou un organisme intercommunal.

 

Elle nécessitera obligatoirement une forte communication et concertation non seulement avec les communes mais aussi (surtout ?) avec les populations si on veut dépasser les égoïsmes locaux.

 

Le 10.01.2014

Alain DAVID

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:13

Après un coma qui a duré huit ans, Ariel Sharon vient de mourir.

Cet homme a sa place dans la grande galerie des hommes d'état criminels oints par le sang des peuples.

Si nous croyions à l'enfer et aux intercessions, nous demanderions à Dieu de lui réserver un peu de place dans sa céleste poubelle.

Le film d'animation d'une beauté déchirante d'Ari Folman - "Valse avec Bachir" - rappelle qu'Ariel Sharon a été le responsable de l'invasion du Liban en 1982 et le commanditaire des massacres de Sabra et Chatila qui ont coûté la vie à entre 1500 et 3500 réfugiés palestiniens en septembre 1982.

Il a soutenu la colonisation militaire des territoires palestiniens en Cisjordanie, à Jérusalem et à Gaza, et a peut-être ordonné l'assassinat d'Arafat après avoir tenté en vain de le tuer au Liban.

Ce responsable de la droite dure israélienne, co-fondateur du Likoud, est également à l'origine de la seconde Intifada avec sa visite provocatrice sur l'espalanade des mosquées.

Sa carrière politique est donc marquée par le choix de la brutalité, du colonialisme, du militarisme.

Elle a eu malheureusement une grande influence sur le destin d'Israël et l'aggravation de la situation du peuple palestinien.

Un homme qu'on préfèrerait oublier mais dont il est de notre devoir de conserver la mémoire des méfaits...

  

   

   

 

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