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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 06:45
URGENCE CUBA / APPEL HUMANITAIRE

La population cubaine souffre ! Elle subit dans de multiples domaines, de dures privations.

Madame, Monsieur,

Partout dans le monde des luttes sont menées pour en finir avec le blocus et les mesures inhumaines des États-Unis, dont l’objectif avoué est de créer la famine dans le pays !

Il faut poursuivre et intensifier ces actions et obtenir rapidement que Cuba soit retiré de la liste des pays soutenant le terrorisme.

Nous vous proposons aujourd’hui une action porteuse de résultats immédiats, pour soulager, autant que faire se peut, la peine de ceux qui, en raison de leur situation, souffrent le plus.

Nous lançons une grande campagne solidaire de dons financiers !

Avec les fonds rassemblés, nous ferons l’acquisition, aux meilleures conditions possibles, et organiserons le transport de marchandises non périssables vers les institutions cubaines les plus concernées : crèches, jardin d’enfants, hôpitaux, foyers de personnes âgées, maisons d’accueil de femmes isolées…

Nous faisons appel individuellement :

  • à chacune et chacun d’entre vous
  • aux responsables de collectivités locales, d’entreprises publiques et privées, aux Fondations, aux organisations syndicales, aux partis politiques, aux associations…
  • À toutes celles et à tous ceux qui refusent cette situation inhumaine et qui souhaitent prendre part à cet élan de solidarité.

Cliquez ICI

https://don.cubacoop.org/URGENCE-CU...
Nous vous rendrons compte régulièrement des résultats de votre soutien.

Au nom du peuple cubain, nous vous remercions de votre générosité.

Victor Fernandez,
président de Cuba Coopération France

32 Rue Lenine, 94200 Ivry-sur-Seine
Site : cubacoop.org
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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 06:30
« En Israël, depuis le début de la guerre, la liberté d’expression a disparu », estime la députée communiste israélienne, Aida Touma-Suleiman (L'Humanité, interview de Pierre Barbancey, 28 février 2024)
« En Israël, depuis le début de la guerre, la liberté d’expression a disparu », estime la députée communiste israélienne, Aida Touma-Suleiman
 
Opposante déterminée à la guerre à Gaza, la députée communiste israélienne, Aida Touma-Suleiman raconte la quasi-impossibilité, y compris pour les parlementaires, de s’exprimer pour la paix et le cessez-le-feu dans un pays verrouillé par le gouvernement Netanyahou et ses ministres d’extrême droite.
 
L'Humanité, le 28. 02 24 - Pierre Barbancey
 
Née à Nazareth dans une famille arabe chrétienne, Aida Touma-Suleiman est députée communiste en Israël depuis 2015. Elle a fondé en 1992 un groupe féministe arabe, Femmes contre la violence. Elle devient membre du Parti communiste israélien (PCI) puis rédactrice en chef de son magazine, « Al-Ittihad ».
 
À la Knesset, le parlement israélien, elle a été élue à la tête du comité de la condition de la femme et de l’égalité des sexes. Avec les autres membres de son groupe, elle s’est toujours fait l’expression de l’opposition à la politique d’occupation et de colonisation.
Mais depuis le 7 octobre son travail parlementaire est de plus en plus difficile, notamment parce que la majorité de la Knesset voit dans les députés communistes (juifs et arabes) ou simplement représentant de la minorité arabe une cinquième colonne. Leurs interventions contre la guerre et pour la paix leur valent des suspensions de plusieurs mois, comme ce fut le cas pour Aida Touma-Suleiman en novembre dernier.
 
Pensez-vous que c’est uniquement à cause du 7 octobre qu’il y a une telle guerre à Gaza ?
 
Je crois que ce gouvernement très à droite en Israël a été très clair depuis le début, y compris dans les accords passés pour former une coalition. Ils veulent la création du grand Israël, du Jourdain à la Méditerranée, ce qui signifie l’annexion d’autant de terres palestiniennes, l’agrandissement des colonies, etc.
Quand le 7 octobre est arrivé, c’était horrible et je rappelle que nous, députés communistes, nous avons condamné cette attaque. Il y avait beaucoup de douleur parmi les Israéliens et beaucoup de colère. À mon avis, le gouvernement s’est comporté au départ comme s’il s’agissait d’une guerre de vengeance, mais en fait, il a utilisé toute cette colère et toute cette douleur pour lancer une guerre qu’il recherchait depuis longtemps.
Une guerre qui lui permette de mettre en œuvre ses plans, y compris l’extension et la prise de plus de terres à Gaza, jusqu’à son contrôle, accompagné d’un nettoyage ethnique aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie. Sinon, comment expliquer les agressions et les tueries de masse qui se produisent à Gaza, et les attaques en Cisjordanie ? Cela montre très clairement qu’il y a un plan beaucoup plus large que la simple vengeance de ce qui s’est passé le 7 octobre.
 
Comment considérez-vous l’attitude des États-Unis et, plus généralement, des pays occidentaux ou de l’Union européenne ?
 
La complicité de la plupart des grands pays, notamment européens, et le partenariat des États-Unis avec Israël dans cette guerre sont honteux. C’est un grand échec de l’humanité, à mon avis. Plus de 29 000 Palestiniens ont été tués, plus de 69 000 blessés, les attaques israéliennes ont provoqué le déplacement de 2 millions de personnes, qui n’ont plus de toit, mais tout le monde se tait, préférant répéter stupidement qu’Israël a le droit de se défendre. C’est un crime.
Un crime qui est en train de se produire et dont le monde est partie prenante. Nous devons le dire très clairement : sans le soutien de Washington, cette guerre n’aurait pas pu aller aussi loin. Le fait que l’administration américaine continue de fournir des armes à Israël et ne fait aucune pression pour mettre fin à cette guerre la rend responsable de ce qui se passe au même titre que le gouvernement israélien.
 
Et qu’en est-il des pays arabes ?
 
À partir du moment où ils ont commencé à se connecter ou à faire en sorte que leurs intérêts soient liés à ceux du gouvernement israélien, il ne faisait aucun doute que les pays arabes n’auraient aucune action positive. La seule chose à porter à leur crédit est qu’ils ne sont pas d’accord avec le nettoyage ethnique.
Évidemment, ils l’ont dit pour leur propre intérêt, pour leurs propres raisons stratégiques, mais c’est bien. J’espère qu’ils continueront à s’opposer à tout nettoyage ethnique qui vise à repousser les Palestiniens hors de la bande de Gaza. C’est la même chose avec la Jordanie. Mais les pays arabes auraient pu jouer un meilleur rôle en le disant très clairement. C’est en particulier vrai pour l’Arabie saoudite, qui aurait dû faire comprendre fermement à Israël qu’il ne peut pas continuer cette guerre.
 
Il y a donc aussi des manifestations en Israël. De quel type de démonstration s’agit-il ?
 
Les plus grandes manifestations ont lieu pour réclamer la libération des otages. Bien qu’il y ait un peu de changement ces derniers jours pour exiger l’arrêt de la guerre afin de libérer les otages, quand même, l’atmosphère générale en Israël est en faveur de cette guerre, à mon grand regret.
En tant que Parti communiste, Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité) et organisations opposées à l’occupation, nous essayons de promouvoir nos propres revendications d’arrêt immédiat de la guerre. Mais nos manifestations sont immédiatement réprimées par la police. Et nous n’avons pas d’autorisation pour de grandes manifestations.
À cause des mesures oppressives prises par la police contre la communauté palestinienne à l’intérieur d’Israël, les citoyens et les forces juives démocratiques, nous sommes très prudents dans l’organisation de rassemblements. Depuis le début de la guerre, il y a plus de 400 citoyens arabes d’Israël qui ont été arrêtés, pour avoir publié ne serait-ce qu’un seul message sur les réseaux sociaux.
D’une manière générale, le grand public commence à comprendre que, tant que cette guerre se poursuivra, la vie des otages à Gaza sera en danger. Nous espérons que cela contribuera à faire pression pour mettre fin à la guerre. Mais, en général, certaines de ces personnes qui sont arrêtées, qui manifestent aujourd’hui, à la minute même où les otages seraient libérés, ne se soucieraient plus de savoir si la guerre se poursuit.
 
Il y a également le combat que vous menez à la Knesset, le parlement israélien. Un combat difficile si l’on en juge par toutes les attaques que vous subissez, vous et vos collègues opposés à la guerre…
 
Depuis le début de la guerre, la liberté d’expression et l’immunité parlementaire ont disparu. Le comité d’éthique de la Knesset m’a suspendue pendant deux mois. Je n’ai pas eu le droit de prendre la parole au parlement parce que j’avais publié des témoignages de médecins de l’hôpital Al-Shifa de Gaza. Mon collègue Ofer Cassif, au début de la guerre aussi, n’a pas pu siéger pendant un mois et demi.
Ensuite, ils ont entamé un processus d’expulsion contre lui. Ils s’appuient sur une loi antidémocratique, adoptée en 2017, qui permet aux membres de la Knesset d’expulser un autre membre en raison de son comportement. Or, il n’y a aucune base légale à cette expulsion d’Ofer Cassif. Il n’a pas lancé d’appels racistes, il n’a pas soutenu les actes terroristes contre le pays. Il a simplement signé une pétition soutenant la requête de l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice (CIJ). Cela montre le climat existant en Israël.
Fort heureusement leur tentative pour déchoir Ofer Cassif de son poste de député a échoué. Ils n’ont pas pu obtenir le nombre de voix suffisant pour cela. Mais les menaces persistent contre nous. Aujourd’hui, il semble que vous puissiez parler de génocide en Israël autant que vous le souhaitez, tant que vous soutenez le génocide. Si vous voulez vous y opposer vous serez expulsé de la Knesset. C’est aussi, encore une fois, une sorte d’approche qui donne à la majorité juive la suprématie sur tout.
 
Est-ce que la distribution d’armes aux civils israéliens vous inquiète ?
 
Depuis le début de la guerre, plus de 30 000 armes ont été distribuées aux civils juifs, par le ministre de la Sécurité, d’extrême droite, Itamar Ben Gvir. Ce qui a abouti à une saturation d’armes dans l’espace public. Les gens vont dans les cafés avec leur M16.
Et si vous faites quelque chose qu’ils n’aiment pas, vous ne pouvez pas être certain qu’ils ne vont pas tirer. Même si vous voulez contester la décision de la police en soulignant que la loi nous donne le droit de manifester, vous ne pouvez pas garantir que vous ne serez pas attaqué par des gens qui portent des armes autour de vous dans les rues. Ben Gvir a donné l’ordre d’interdire toute manifestation, en particulier parmi les Arabes.
Nous avons décidé que seuls les dirigeants de notre Haut Comité de suivi (HFC, une organisation extraparlementaire qui agit en tant qu’organe national de coordination et de représentation des citoyens palestiniens d’Israël – NDLR) protesteraient à l’occasion d’une petite manifestation à Nazareth, juste pour faire entendre une voix contre la guerre. La police, avant même que les dirigeants n’arrivent sur les lieux, les a tous arrêtés.
C’est le cas notamment de l’ancien député Mohammed Baraké, notre camarade, le chef du Haut Comité de suivi, et de quatre autres anciens députés. La police et le gouvernement entendent ainsi envoyer un message à la population. Ils n’autorisent aucune forme de protestation contre la guerre. Bien sûr, ils ne peuvent pas empêcher celles demandant la libération des otages. Vous devez défiler sous ce slogan, sinon vous en serez empêchés.
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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 08:05
À Morlaix, 130 personnes en soutien aux enfants de Palestine victimes des combats

Sarah HUMBERT. Publié le

Samedi 17 février 2024, une mobilisation était organisée à Morlaix (Finistère), en soutien aux enfants palestiniens. Pour l’occasion, une mise en scène particulière avait été organisée, au square Daumesnil. Environ 130 personnes ont défilé dans les rues de la cité du Viaduc.

Samedi 17 février 2024, une mobilisation était organisée à Morlaix (Finistère), en soutien aux enfants palestiniens. Pour l’occasion, une mise en scène particulière avait été organisée, au square Daumesnil. Environ 130 personnes ont défilé dans les rues de la cité du Viaduc.

Samedi 17 février 2024, une mobilisation était organisée à Morlaix (Finistère), en soutien aux enfants palestiniens. Pour l’occasion, une mise en scène particulière avait été organisée, au square Daumesnil. Environ 130 personnes ont défilé dans les rues de la cité du Viaduc. | OUEST-FRANCE

Environ 130 personnes se sont réunies à Morlaix (Finistère), samedi 17 février 2024, pour une mobilisation en soutien à Gaza, et plus particulièrement, aux enfants victimes des combats en Palestine.

Environ 130 personnes ont défilé dans les rues de Morlaix, en soutien à Gaza et pour demander un cessez-le-feu. | OUEST-FRANCE

Une mise en scène particulière pour cette mobilisation

Le rendez-vous était donné square Daumesnil, symboliquement, près d’une aire de jeux. Les manifestants avaient prévu une mise en scène particulière, avec des jouets et des vêtements pour enfants. Un lit, maculé de rouge, avait été placé au milieu.

Environ 130 personnes se sont mobilisées, à Morlaix (Finistère), en soutien à Gaza et aux enfants victimes du conflit, en Palestine. | OUEST-FRANCE

François Rippe, président de l’AFPS (association France Palestine solidarité), a souligné « la situation dramatique des enfants dans la bande de Gaza. […] L’Unicef a publié un rapport épouvantable à ce sujet », pointe-t-il. Il parle de « 11 500 enfants tués en 4,5 mois. […] L’ONU, elle, indique que 10 000 enfants auraient perdu leurs deux parents dans le conflit. Aucune excuse ne pourra jamais justifier cette horreur. Le monde voit ce qui se passe, et le monde est choqué », appuie-t-il.

Comme lors des précédentes mobilisations, les manifestants ont demandé un cessez-le-feu immédiat. Le cortège s’est ensuite dirigé vers le centre-ville de Morlaix, place des Otages.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-130-personnes-en-soutien-aux-enfants-victimes-des-combats-en-palestine-c8a8ec68-cda8-11ee-ae65-ae2b32b20025

Diaporama : Enfants de Gaza, c'est l'humanité qu'on assassine Solidarité Palestine Morlaix samedi 17 février 2024

Diaporama de Pierre-Yvon Boisnard

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 16:26
La guerre à l’Est de la RD Congo - Collectif Afrique du PCF

La République démocratique du Congo (RDC) est le pays francophone le plus peuplé du monde, devant la France. En 2018, 42,5 millions de Congolais, soit 50,6 % de la population du pays, sont capables de lire et d'écrire le français, contre 33,2 millions en 2014. Héritage de la colonisation belge et des turpitudes de la françafrique sous le régime Mobutu, la RDC est l'un des pays les plus pauvres du monde. Il est aussi celui qui regorge de richesses de toutes sortes, convoitées et pillées.

Depuis 1996, des atrocités se déroulent notamment à l'est de ce pays, dans ce qu'il est convenu d'appeler les deux guerres du Congo, qui sont en fait des guerres de pillage au bénéfice, en dernier ressort, de multinationales qui passent par des pays voisins, dont le Rwanda où s’est déroulé le génocide des tutsis en 1994 qui a fait plus de 800 000 morts. Les conséquences des deux guerres du Congo sont terribles. Le nombre de victimes est si élevé qu’il ne peut être comptabilisé. Des estimations oscillent entre 3 et 10 millions de morts, faisant de ce conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.

Depuis 2003, le PCF plaide pour une commission d’enquête sur les implications des multinationales dans les conflits en Afrique, dont les deux guerres du Congo fournissent une triste illustration. Ces atrocités sont documentées, notamment par l'Organisation des Nations unies (ONU), avec par exemple rapport Mapping publié en octobre 2010. Ce rapport, commandé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, recensait de nombreux crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de possibles génocides commis entre 1993 et 2003 en RDC. Il recommande des poursuites à ce sujet. En cohérence avec cet objectif, le titulaire du prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, de nationalité congolaise, revendique depuis cinq ans la création d'un tribunal pénal international et la création de chambres mixtes avec des magistrats congolais et internationaux au sein de juridictions congolaises, pour poursuivre les auteurs de violations des droits de l'homme. Il serait temps que la France appuie cette démarche.

C’est dans ce contexte qu’intervient la dégradation inquiétante de la situation sécuritaire à l'est du pays dont le groupe armé M23 est pleinement partie prenante. Il est à rappeler que dans leur rapport rendu public le 3 janvier dernier, les experts onusiens soulignent à nouveau le rôle de soutien qu’apporte le Rwanda voisin dirigé par l’autocrate Paul Kagamé à ce groupe armée qui a commis de nombreuses atrocités. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix vient d’appeler le M23 à « cesser immédiatement » son offensive dans l’Est de la RDC. Concernant cette situation dramatique, l'équipe nationale de football de RDC a effectué un geste fort avant le coup d'envoi du match qui l'opposait à la Côte d'Ivoire en demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations. En mettant une main sur la bouche, deux doigts de l'autre main sur la tempe, les joueurs ont dénoncé les violences dont leurs compatriotes sont victimes au moment où leur hymne était joué.

La France, quant à elle, appelle à un nouveau cessez-le-feu et réaffirme son soutien aux efforts de tous les acteurs régionaux engagés en faveur du dialogue. C’est une bonne chose. Mais au vu de la gravité de la situation et des implications étatiques documentées par l’ONU, elle ne peut en rester là. La « normalisation » des rapports entre Paris et Kigali, 30 ans après le génocide des tutsis, et le recours à l’armée rwandaise pour intervenir au Mozambique contre des groupes djihadistes, dans une zone où le groupe pétrolier français Total est présent, ne doivent pas servir de prétexte à une inaction. Dans ce conflit comme dans d’autres, la France se doit d’agir pour que cessent les violations graves des droits humains et du droit international. Cela peut se traduire par un embargo sur les armes, un gel ciblé des avoirs, un refus de visa aux personnes incitant à la violence ou impliquées dans des violences contre les civils. La Cour Internationale de Justice peut également être saisie. Il est essentiel que la France prenne toutes les initiatives nécessaires au niveau national, européen et international en vue d’atteindre ces objectifs de paix et de défense des droits humains. Le PCF continuera d’être aux côtés des démocrates et progressistes congolais et de la sous-région en vue d’agir pour cette paix si essentielle pour l’exercice des droits démocratiques, économiques et sociaux des populations qui souffrent depuis des décennies.

Collectif Afrique

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 16:20
Irlande du Nord: Victoire historique du Sinn Féin - PCF International

Les victoires ne sont pas légion pour la gauche européenne par les temps qui courent mais celle-ci est de taille : l’accession de Michelle O’Neill, vice-présidente du Sinn Féin, à la tête du gouvernement d’Irlande du Nord est un évènement de portée historique.

Non seulement elle met fin au blocage institutionnel provoqué par les unionistes ultra-conservateurs du DUP qui refusaient le résultat des élections législatives de mai 2022 (il y a 20 mois !) ; mais encore, eu égard à la popularité du Sinn Féin à la fois dans les six comtés du Nord qu’en République d’Irlande, les perspectives à moyen terme d’une unification de l’Irlande entrent dans le domaine du possible. La présidente du Sinn Féin, Mary Lou McDonald, a déclaré que les « jours de la partition étaient comptés ». Et ce pour la première fois depuis le partage honteux de l’île sous pression de la puissance britannique en 1921.

Dans l’immédiat le gouvernement d’Irlande du Nord, qui comprend quatre ministres du Sinn Féin, devra faire face à des urgences sociales importantes qui concernent l’ensemble de la population : situation déplorable des services publics, manque d’investissement, crise du logement… Autant de questions que l’administration directe depuis Londres sous laquelle vit la région et les unionistes ont méprisées, renforçant ainsi la crise sociale du Nord. En d’autres termes, il faut mettre fin aux politiques d’austérité des conservateurs londoniens et de leurs alliés locaux. Il faudra également faire respecter le protocole irlandais annexé à l’accord du Brexit, établissant de facto la frontière douanière non pas entre les deux parties de l’Irlande, mais bien entre l’Irlande et la Grande-Bretagne, que les unionistes refusent, même dans sa version affaiblie par le cadre de Windsoradopté entre l’UE et le Royaume-Uni en mars 2023. Pire, profitant du blocage institutionnel, les Torys britanniques ont adopté une « loi sur les troubles en Irlande du Nord (héritage et réconciliation) » qui empêche les poursuites judiciaires à l’encontre des soldats britanniques et des paramilitaires pour les crimes commis durant « les temps des Troubles ». 1 200 assassinats restent donc irrésolus ! Cette loi a été critiquée par le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. La victoire du Sinn Féin est aussi synonyme de justice.

Mais le Sinn Féin voit plus loin. Depuis plusieurs années, il développe une perspective transitoire pour conduire à l’unité de l’Irlande à travers une large union citoyenne irlandaise dépassant les divisions communautaires. Vingt-cinq ans après les accords de paix dits du Vendredi Saint, une nouvelle phase peut s’ouvrir. Les services publics et l’égalité des droits sont pour le Sinn Féin le levier de la réunification : un seul système de sécurité sociale, un seul système éducatif pour tous les Irlandais permettraient de rendre concrets les bienfaits d’une république sociale irlandaise s’étendant sur l’ensemble de l’île. Bien entendu, il reste de multiples embûches sur ce chemin : en premier lieu le fait que Sinn Féin puisse arriver au pouvoir en République d’Irlande. Les intentions de vote en vue des élections législatives prévues en 2025 sont très favorables. Les élections européennes de juin prochain devraient donner une première indication en envoyant à Strasbourg une délégation renforcée de députés européens du Sinn Féin. Mais il faudra aussi, et surtout, compter sur les résistances britanniques, qui ne se laisseront pas aussi facilement déposséder d’un des derniers lambeaux de l’ex-empire britannique en Europe (l’autre étant les bases militaires extraterritoriales à Chypre). Enfin, les réactions de l’Union européenne sont plus qu’incertaines. La bataille est donc devant nous. Elle sera complexe, mais historique.

Car c’est bien une revendication légitime du peuple irlandais de vivre dans une république unifiée qui peut se voir réalisée au cours de la prochaine décennie. L’idée nationale portée par le Sinn Féin d’une nation civique, fondée sur une communauté politique dépassant les divisions de toute sorte, trouve ici toute sa force. Ses racines historiques plongent dans l’héritage de la Révolution française qui a nourri les luttes du peuple irlandais contre le colonialisme britannique depuis la fin du XVIIIe siècle et la révolte des Irlandais Unis de Wolfe Tone (avec une aide militaire française), à l’insurrection de Pâques 1916 et à la proclamation de la République par Pádraig Pearse, aux apports de James Connolly qui allia émancipation sociale et politique et auxquels Michelle O’Neill a fait référence dans son discours d’investiture, aux luttes pour les droits civiques en Irlande du Nord et aux sacrifices des grévistes de la faim contre les conditions de détention des prisons britanniques.

Une nouvelle étape s’ouvre aujourd’hui. Elle peut être décisive. Le PCF, comme il l’a toujours été, reste aux côtés du Sinn Féin et du peuple irlandais pour la réalisation de ses droits nationaux.

Comme le disait Bobby Sands, « notre vengeance sera le rire de nos enfants ».  


Article publié dans CommunisteS, n°983, 14 février 2024.

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 06:08
Pour la Paix au Proche-Orient: conférence-débat avec THOMAS VESCOVI  À L'AUBERGE DE JEUNESSE DE MORLAIX à 18H 00, à l'invitation de l'AFPS
RETENEZ LA DATE :VENDREDI 1er MARS 2024
 
L’AFPS du PAYS de MORLAIX est heureuse de vous inviter à une conférence-débat avec THOMAS VESCOVI
 
À L'AUBERGE DE JEUNESSE DE MORLAIX à 18H 00
 
Son sujet plonge évidemment au cœur d'une actualité tragique qui semble sans espoir dans l'immédiat :
PROCHE ORIENT : QUELLES CONDITIONS POUR UNE PAIX ENTRE ISRAÉLIENS ET PALESTINIENS ?
THOMAS VESCOVI est historien et chercheur indépendant, spécialiste d'Israël et des Territoires palestiniens occupés. Il a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et collabore à différents médias - "Middle East Eye", "Le Monde diplomatique", "Orient XXI"...
Il est l’auteur de "La Mémoire de la Nakba en Israël" (L’Harmattan, 2015) et de "L’Échec d’une utopie, une histoire des gauches en Israël " (La Découverte, 2021) qui seront en vente le jour de la conférence. Thomas Vescovi est aussi l’un des fondateurs du blog https://www.yaani.fr
NOUS SERONS RAVIS DE VOUS ACCUEILLIR À CETTE OCCASION POUR UN DÉBAT QUI PROMET D'ÊTRE PASSIONNANT.
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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 06:04
Rima Hassan, au nom de tous les siens (Anouk Chergui, L'Humanité, 8 février 2024)

La juriste franco-palestinienne essuie une vague de haine et d’accusations d’antisémitisme pour avoir défendu la voix des Palestiniens à disposer de leurs droits.

Anouck Chergui

Rima Hassan n’était pas née que l’histoire avait déjà décidé de son avenir. Consacrée en août par le magazine Forbes parmi les 40 femmes d’exception qui ont marqué l’année 2023, la juriste franco-palestinienne, petite-fille de Palestiniens chassés de leur terre à la création d’Israël en 1948, est récompensée pour son engagement auprès des réfugiés et des migrants.

Ce que n’avait pas prévu Forbes, habitué à davantage de consensus, c’est qu’Israël allait débuter une campagne massive de bombardements sur la bande de Gaza dans la foulée des massacres perpétrés par le Hamas, le 7 octobre 2023. Pour Rima Hassan, cette guerre où plus de 30 000 Palestiniens, majoritairement civils, sont morts réveille aussi l’envie de défendre leur voix. Spécialement en France, où un large pan du personnel politique et médiatique fait montre depuis lors d’un soutien inconditionnel au gouvernement israélien. « Naître palestinien, c’est naître avec une identité politique. Impossible d’y échapper », explique-t-elle.

Un sentiment de spoliation

Apatride jusqu’à ses 18 ans, celle qui a fondé l’Observatoire des camps de réfugiés en 2019, une ONG autour de la question des migrants et de la vie dans les camps, a aussi longtemps été rapporteuse auprès de la Cour nationale du droit d’asile. « Le droit est ma boussole », aime à rappeler cette spécialiste des législations internationales. Ce qui lui permet de décrire le « crime d’apartheid » auquel les Palestiniens sont soumis dans leur quotidien comme une « mécanique de dépossession permanente de leurs droits ».

Un sentiment de spoliation dont elle connaît les rouages : avant que sa mère ne rejoigne la France en 2002, sa famille vivait dans le camp palestinien de Neyrab, près d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie. « Dans ma famille, ce besoin d’en découdre face à l’injustice existe depuis longtemps : mon grand-père, dont ma mère me parlait souvent, était très impliqué dans les réseaux communistes. »

« La colonisation des Territoires empêche l’édification d’un État palestinien. »



Maniant le verbe avec brio, n’hésitant pas à porter des coups, la jeune femme de 31 ans s’est retrouvée projetée dans le marigot médiatique sans presque le vouloir. « Quelques mois auparavant, j’avais rejoint mon père, qui vit toujours dans le camp de mon enfance. Je ne l’avais pas revu depuis vingt ans. J’étais à un moment de ma vie où j’avais besoin de me
reconnecter avec cette partie de mon histoire familiale. Quand la guerre a commencé, je ne pouvais pas me taire. »
Ce qui ne l’empêche pas de dénoncer également les 1 200 Israéliens tués le 7 octobre : « Il est moralement inacceptable de se réjouir de la mort de civils », twitte-t-elle sur X aussitôt la tragédie connue.

La cible d’une guerre de propagande

Pourtant, à la télévision, sur les réseaux sociaux, ses mots déstabilisent une frange de l’opinion publique qui préférerait oublier la question palestinienne : « La sécurité d’Israël n’est pas liée au régime d’apartheid en place. Gaza en est la preuve la plus récente. Ce qui la garantit, ce serait la fin des persécutions vis-à-vis des Palestiniens. Encore faudrait-il que les Israéliens sortent de leur obsession démographique – de leur crainte d’être minoritaires – et acceptent de négocier sur le droit au retour », répète-t-elle, plaidant pour la création d’un État binational. En Israël, l’idée provoque un tollé tant elle remet en cause le principe d’Israël « foyer national du peuple juif ». Mais elle a l’avantage de partir du terrain. « La colonisation des Territoires empêche l’édification d’un État palestinien. »

Dans une France où Meyer Habib, député des Français de l’étranger (LR), se permet toutes les outrances, Rima Hassan s’attire les haines rances. Fin janvier, la voilà montrée du doigt pour « antisémitisme » supposé et conspuée pour « apologie du terrorisme » dans un post Instagram de l’animateur Arthur.

Plusieurs dizaines de comptes le relaient ensuite. Rima Hassan porte plainte, mais le mal est fait : Forbes annule la cérémonie de remise des prix pour « raisons sécuritaires ». « Ce qui me fait du bien malgré tout, c’est de me sentir soutenue », comme avec cette récente pétition signée par presque 700 élus qui s’insurgent contre son sort « ignominieux » visant au-delà de sa personne à « faire taire la Palestine et toutes les voix qui la défendent ».

Dans cette guerre de propagande, Arthur et ses « amis » ne sont pas les seuls à l’avoir prise pour cible. Depuis plusieurs mois, Rima Hassan est « trollée » (chassée), « doxée » (ses coordonnées personnelles communiquées sans son consentement) et, finalement, menacée de mort et de viol. « Arthur et ses amis ne pouvaient ignorer qu’ils relançaient une campagne de haine et de harcèlement à mon égard. »

Un climat délétère en France qui l’a poussée à rejoindre la Jordanie avec le projet d’écrire le récit de ce retour vers la Palestine. « Comme palestinienne, quand je rentre chez moi”, c’est vers un camp. » En ce lieu de pauvreté et d’oppression où elle retrouve pourtant son humanité au contact d’un peuple qui refuse l’oubli depuis soixante-quinze ans.

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 05:59
« À Gaza, l’UNRWA est un témoin gênant », estime Tamara Alrifai, la porte-parole de l’agence onusienne (L'Humanité, 13 février 2024)

La porte-parole de l’agence onusienne, Tamara Alrifai, alerte sur les conséquences des attaques israéliennes contre l’office pour les réfugiés palestiniens, dans un contexte de cataclysme humanitaire.

L'Humanité, 13 février 2024

Combien d’employés de l’UNRWA ont été tués depuis le 7 octobre ? Combien de vos infrastructures ont été détruites ?

Au 8 février, nous déplorions la mort de 154 collègues. Plus de 300 incidents ont touché nos infrastructures de façon directe ou indirecte, menant à la destruction de certaines parties de nos abris et à la mort de personnes qui y avaient trouvé refuge.

Depuis le début de la guerre, toutes nos écoles, tous nos bureaux et entrepôts ont dû être transformés en abris. À Rafah, cela concerne une cinquantaine d’immeubles. Cette ville, située dans la partie la moins développée de la bande de Gaza, est en principe dimensionnée pour 270 000 habitants. Elle accueille aujourd’hui 1,5 million de Gazaouis.

sraël vous accuse de complicité avec le Hamas, qui contrôlait la bande de Gaza depuis 2006. Que répondez-vous ?

Nous avons avec le Hamas des relations pragmatiques, de type logistique, nécessaires pour mener à bien nos opérations humanitaires, pour acheminer un convoi d’un point A à un point B. Nous accuser de complicité avec le Hamas est un non-sens. J’ai travaillé au Soudan, au Darfour, en Irak… avec le CICR (Comité international de la Croix-Rouge – N.D.L.R.), avec d’autres organisations. Pour chaque opération, sur un territoire donné, on traite avec ceux qui y décident.

Savez-vous précisément ce qui vous est reproché ? Avez-vous vu le rapport des services israéliens accusant 12 de vos employés d’avoir participé aux attaques du 7 octobre ?

Non. Nous avons juste reçu une liste avec 12 noms, ceux des personnes présumées impliquées dans l’attaque du 7 octobre. La fameuse évaluation des services israéliens a été partagée avec les médias, pas avec nous. Les pays donateurs l’ont-ils vue ? Je l’ignore. Je rappelle que, tous les ans – la dernière fois, c’était en mai 2023 –, l’UNRWA remet au gouvernement israélien la liste de tous ses employés dans les territoires palestiniens. Dans un esprit de transparence.

S’il y a un problème, on nous en informe. En mai, rien ne nous a été signalé. Le commissaire général a la possibilité de licencier quelqu’un en urgence, s’il estime que c’est dans l’intérêt de l’agence. C’est ce qu’il a fait, à la suite de ces allégations, pour signifier que nous les prenions très au sérieux et rassurer les pays donateurs.

Dans ce même esprit, une enquête indépendante est en cours. Et, troisième chose, nous sommes en train de réviser nos systèmes de prévention, pour éviter les violations de neutralité. En dépit de ces mesures, 17 de nos pays donateurs, dont les 6 plus importants, ont décidé de suspendre leur aide.

Aviez-vous déjà eu des tensions avec ces pays ?

Les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Allemagne, les Pays-Bas sont, traditionnellement, très vigilants sur la façon dont est dépensée leur aide et sur les standards de neutralité que nous appliquons. Ils sont particulièrement sensibles aux accusations dont nous sommes l’objet. Mais la rapidité de leur décision nous a surpris, étant donné l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza et les possibles répercussions sur toute la région.

Pourquoi une telle précipitation ?

C’est une prise de position politique très dommageable. Nous sommes en pourparlers très proches avec eux pour tenter de les convaincre de revenir sur leur décision. Notamment en leur démontrant tout ce que nous mettons en œuvre. Dans quatre semaines, un rapport préliminaire sera remis sur l’enquête indépendante en cours.

Nous avons invité des centres européens à nous aider à réviser nos systèmes internes. Nous avons licencié les douze personnes mises en cause. Que faire de plus ? Dans n’importe quel système, y compris au sein des gouvernements, il y a des fautes individuelles. Le plus important, c’est de vérifier que nos mécanismes internes permettent de les prévenir.

Avez-vous eu peur que la France ne vous lâche, elle aussi ?

Avec la France, sur ce conflit, la coopération est excellente. Financièrement et politiquement. L’appel de Paris à un cessez-le-feu humanitaire est crucial.

La concomitance de ces accusations avec la récente décision de la Cour internationale de justice, saisie d’une plainte pour « génocide » par l’Afrique du Sud, vous paraît-elle fortuite ?

Il est très difficile d’attribuer ces allégations à la seule coïncidence. Et ce, d’autant plus que l’UNRWA est l’une des principales sources citées par la Cour dans cette affaire. La guerre se déroule sur le terrain, mais elle touche aussi au narratif. Nous avons face à nous une armée digitale, qui lance des accusations que les médias reprennent sans les recouper pour en faire des faits.

Vous avez licencié ces 12 personnes. Les aviez-vous déjà identifiées comme peu fiables ?

Non. Nous ne les avions pas identifiées comme telles. Ces accusations nous portent un grave préjudice. Si l’enquête indépendante conclut qu’une dizaine ou une vingtaine d’employés de l’UNRWA, sur les 30 000 que compte notre agence, sont impliqués dans l’attaque du 7 octobre, pourquoi accuser l’UNRWA dans son ensemble ? À chaque fois que nous subissons une accusation, nous utilisons nos mécanismes internes pour faire des enquêtes, vérifier leur teneur, prendre des sanctions appropriées.

Peut-on vraiment enquêter sur un terrain de guerre dont l’accès, de fait, est interdit ?

Les enquêteurs du secrétariat général de l’ONU sont mobilisés. Plusieurs collègues ont été entendus. Nous comptons, bien sûr, sur la coopération des autorités israéliennes… Et nous n’espérons qu’une chose : que cette enquête se déroule dans les meilleures conditions possible, qu’elle soit transparente, indépendante, que les Nations unies s’en approprient le résultat.

Comment cette enquête interne va-t-elle s’articuler avec la mission confiée à Catherine Colonna ?

Il s’agit de deux initiatives différentes qui se complètent. D’un côté, 12 cas précis, qu’il faut analyser. De l’autre, une révision de notre système interne afin de mieux coller aux standards de l’ONU et prévenir les mauvais comportements.

Nous avons des règles très strictes, notamment sur l’usage des réseaux sociaux, mais il n’est pas réaliste de se dire que 100 % du personnel peuvent être à 100 % respectueux des règles. Même au sein du gouvernement américain, c’est impossible.

Bien avant ces accusations, deux think tanks, Un Watch et Impact-se, vous avaient mis en cause, le second sur les contenus des manuels scolaires utilisés dans vos écoles…

Nous passons au peigne fin toutes les pages de tous les manuels, jusqu’aux classes de troisième. Nous repérons les passages qui ne sont pas en ligne avec les standards onusiens. Nous mettons en place une pédagogie, une méthodologie permettant d’aborder ces passages de façon critique.

Cela peut toucher à la représentation des femmes, quand elle n’est pas conforme avec le principe d’égalité des sexes. Ou aux cartes de la Palestine, sous lesquelles nous faisons systématiquement préciser à quelle période historique elles correspondent. Il y a des parties avec lesquelles ces think tanks ne sont pas d’accord, mais sur lesquelles les Nations unies ont tranché. Le terme « occupation », qui ne leur convient pas, est ainsi admis par les Nations unies. La construction du mur, en Cisjordanie, a été qualifiée d’illégale par l’ONU.

Quelle sorte de soutien apportez-vous aujourd’hui aux populations de Gaza ?

Depuis le début de cette guerre, l’UNRWA s’est transformée à 100 % en agence humanitaire. Nous gérons des abris, nous distribuons de la nourriture, nous essayons de fournir de l’eau propre, quand nous avons les moyens de faire fonctionner nos équipements d’assainissement.

Nous avons complètement arrêté nos services continus. Les enfants ne sont plus scolarisés. Sur nos 25 dispensaires chargés du suivi des maladies chroniques ou des femmes enceintes, seuls 8 fonctionnent encore. À temps réduit. Les 3 000 personnes qui continuent à travailler pour nous à Gaza, qui sont des ingénieurs, des instituteurs, sont tous devenus des urgentistes.

Que se passerait-il si votre action s’arrêtait demain ? Israël y a-t-il même intérêt ?

Je ne peux pas répondre à la place des autorités israéliennes. Mais ce qui est certain, c’est que si notre action s’arrête, toutes les opérations humanitaires s’arrêtent. Nous sommes non seulement des fournisseurs directs de services à la population, mais aussi des logisticiens au service d’autres organisations humanitaires. Elles ont 20 à 30 employés chacune. Nous en avons 3 000 sur place.

Si nos employés décident de rester dans les abris, demain, c’est toute l’assistance alimentaire, toutes les cliniques mobiles, tout l’acheminement de l’aide qui s’arrêtent. Partout ailleurs, hors de Gaza, ce sont 700 écoles, un demi-million d’enfants, 140 centres de santé primaire, 2 millions de personnes suivies. Tous ces services publics s’arrêteront. Qui prendra en charge ces communautés, qui sont parmi les plus vulnérables, en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie, en Syrie ?

 

L’UNRWA en chiffres

Budget annuel : 1,1 milliard d’euros en 2022.

Principaux donateurs en 2022 : États-Unis (318 millions d’euros) ; Allemagne (187) ; Union européenne (130) ; Suède (56,5) ; Norvège (31,5) ; Japon (27,8) ; France (26,8) ; Arabie saoudite (25) ; Suisse (24) ; Turquie (23).

En 2023, la contribution de la France a atteint 59 millions de d’euros.

Employés : ingénieurs, médecins, logisticiens, infirmiers, travailleurs sociaux… l’UNRWA compte 30 000 employés au total, dont 13 000 travaillent à Gaza (parmi ces derniers, 154 ont été tués depuis le 7 octobre). Plus de 70 % du personnel de l’agence travaillent dans le secteur éducatif.

Population aidée : on comptait 726 000 réfugiés palestiniens en 1950, au lendemain de la création de l’UNRWA. Ils sont aujourd’hui près de 6 millions, répartis dans une soixantaine de camps (à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie). À Gaza même, l’UNRWA apporte son aide à plus de 1,6 million de réfugiés, dont 540 000 enfants.

Israël vous accuse de maintenir artificiellement les Palestiniens dans un statut de réfugié. Qu’en pensez-vous ?

Tous les réfugiés, de toutes les origines, transmettent leur statut à leurs enfants. Les Palestiniens ne sont pas différents des autres, de ce point de vue. Afghans, Syriens, Somaliens… pour ceux qui relèvent du Haut-Commissariat aux réfugiés, des alternatives existent. Soit l’intégration dans le pays d’accueil. Soit un retour volontaire à leur pays d’origine. Soit un pays tiers qui les accepte comme réfugiés.

Ces options n’existent pas pour les Palestiniens. Tant qu’ils sont dans cet état de transition, ils relèvent du statut de réfugié, ainsi que leurs descendants, jusqu’à ce qu’une solution politique soit trouvée. Dans les accords d’Oslo, le droit au retour faisait partie des points de négociation en suspens. Cela n’a pas été réglé. Ce n’est pas l’UNRWA qui maintient les Palestiniens dans ce statut, c’est l’absence de solution politique. C’est pour cela que notre mandat est renouvelé tous les trois ans.

À Gaza, l’UNRWA est-elle, pour Israël, un témoin gênant ?

Oui, un témoin très gênant, une source d’information dans la procédure en cours à la Cour internationale de justice (CIJ).

Certains pays ont décidé de continuer à vous soutenir, voire d’augmenter leur aide…

L’Espagne et le Portugal, notamment. Par ailleurs, beaucoup de groupes intergouvernementaux, de centres de recherche, de personnalités ou de think tanks ont pris position pour défendre l’UNRWA.

Tout un monde de soutien s’est levé. Nous constatons une montée en flèche des donations privées, pour des petits montants, parfois 20 ou 50 euros, jusqu’à 20 000 euros. Cette marque de confiance reflète un soutien fort à notre action humanitaire.

La semaine prochaine, des dizaines de pays diront, devant la CIJ, quelles sont les conséquences juridiques de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens. Un moment important ?

Nous suivons de très près cette procédure. À chaque fois que la justice internationale est saisie, cela permet de mettre en lumière les actions de l‘UNRWA, celles des humanitaires. Ce sont des opportunités de positionnement, d’un côté comme d’un autre. Soit pour décrédibiliser le droit international, soit pour le mettre en valeur. Car il ne faut pas s’y tromper : derrière les attaques contre l’UNRWA, ce sont les instances de l’ONU dans leur ensemble qui sont visées.

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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 06:19

"Avec une délégation d’élus, nous nous sommes rendus aux portes de Gaza. La bande de Gaza est un champ de ruines. Il n’y a pas que les bombes qui tuent, il y a aussi la pénurie désespérée de médicaments, de nourriture, d’eau. La voix de la France est importante, quelles actions sont mises en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu immédiat ?"

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 19:37

Tribune 2 février 2024:

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/020224/en-soutien-rima-hassan-et-aux-voix-propalestiniennes?fbclid=IwAR13OigRWg05PdC0-5RlGC-NsUdZZObRGhuwlD1kQgpc0eM9372fjCons3o

En soutien à Rima Hassan et aux voix (pro)palestiniennes

Plus de 500 élus locaux, personnalités politiques nationales et députés européens, dont Mathilde Panot, Marine Tondelier, Jean-Paul Lecoq, Philippe Poutou, Manon Aubry et Leila Shahid, s'insurgent du sort « ignominieux » réservé aux figures palestiniennes qui, depuis la France, s'évertuent à défendre la justice et la paix, à l'instar de la juriste franco-palestinienne Rima Hassan. Nous ne sommes pas dupes, disent ces politiques, les intimidations ont un seul but : faire taire la Palestine, et toutes les voix qui la défendent.

Insultes, diffamation, menaces de mort, tentatives d’intimidation, pression sur les employeurs ou les partenaires : depuis des semaines, les élu·es et militant·es de la cause palestinienne sont la cible d’attaques délétères et racistes visant à disqualifier leurs voix et leurs combats. Le sort réservé aux figures palestiniennes qui, depuis la France, s’évertuent à défendre la justice et la paix durable en Palestine, est particulièrement ignominieux. 

Rima Hassan est l’une de ces figures. Depuis le 7 octobre 2023, la juriste franco-palestinienne, qui a fondé l’Observatoire des Camps de Réfugiés (OCR), subit un véritable acharnement de la part d’organisations et de personnalités pro-israéliennes. Chacune de ses prises de position déclenche un tombereau d’insultes et de menaces. Des soldats des forces d’occupation coloniales sont allés jusqu’à inscrire, à plusieurs reprises, son patronyme sur des bombes israéliennes. 

Il y a quelques jours, c’est l’animateur et producteur Arthur qui s’en est pris à elle après avoir appris que le magazine Forbes la classe dans leur top 40 des femmes « d’exception pour l’année 2023 ». Les accusations fallacieuses d’« antisémitisme » et de « soutien au terrorisme » qu’il a proférées contre Rima Hassan n’ont qu’un seul but : menacer la présence de la juriste à la cérémonie Forbes et l’empêcher de gagner davantage de visibilité et de reconnaissance.

Nous ne sommes pas dupes : en s’en prenant à Rima Hassan, et d’autres voix palestiniennes qui s’élèvent pour dénoncer l’oppression et les massacres orchestrés par l’État colonial israélien, c’est l’ensemble de la cause palestinienne qui est visée. Ce que l’on veut faire taire c’est la Palestine, et toutes les voix qui la défendent.

Tenter d’invisibiliser Rima Hassan et son combat pour les droits réfugiés palestinien·nes ajoute encore au drame que vivent les centaines de milliers de gazaouis contraints à la fuite. Au-delà, ce sont les droits de l’ensemble des réfugiés palestiniens qui pourraient être passés sous silence. Nous enjoignons le gouvernement français à poursuivre et renforcer son soutien au programme des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dont l’action est fragilisée par un retrait de financement de la part de plusieurs pays, alors même que la vie de milliers de palestinen·nes en dépend. 

Nous, élu·es de la République, affirmons notre soutien plein et entier à Rima Hassan et toutes les voix palestiniennes ciblées pour leur origine, leur culture et leur engagement en faveur de la justice pour une paix durable en Palestine. La dénonciation et la lutte contre l’entreprise coloniale israélienne n’est pas seulement un droit absolu : elle est surtout un devoir. À l’heure où la Cour Internationale de Justice ordonne des « prises de mesures conservatoires pour prévenir tout acte de génocide contre les palestiniens à Gaza ».  L’actualité ne doit pas nous faire oublier, le bilan fait état d’au moins 33 360 personnes tuées et des milliers d’autres seraient portés disparus dans la bande de Gaza. Chaque humaniste devrait joindre sa plume et sa voix au concert de protestations qui visent les forces d’occupation… pas pour étouffer les rares voix qui nous renvoient à notre humanité.

Pour signer cette tribune vous pouvez écrire à : eluscitoyens94@gmail.com

Signataires : 

  1. ABOMANGOLI Nadège, députée, Seine-Saint-Denis 
  2. ACHIK Hayat, conseillère municipale, Colombes
  3. ACHOURI Christophe, adjoint au maire, Villejuif
  4. ADEN Nasteho, conseillère municipale, Stains
  5. AGGOUNE Fatiha, conseillère départementale, Val-de-Marne 
  6. AGNOLY Claude, conseillère municipale, Stains
  7. AID Farid, conseiller municipal, Pierrefitte 
  8. AÏDARA DIABY Madioula, adjointe au maire, L’Ile saint Denis
  9.  AISSA Monia, conseillère municipale, Corbeil-Essonnes
  10.  AÏT-SALAH-LECERVOISIER, conseillère municipale, Orly
  11.  ALAUDAT Fatiha, conseillère municipale, Malakoff
  12.  ALI Hamza, conseiller municipal, Livry Gargan 
  13.  ALI KHODJA Abdelhak, adjoint au maire, Stains
  14.  ALLOUCH Damien, conseiller départemental, Essonnes 
  15.  ALTINOK Ismaïl, conseiller municipal, Goussainville 
  16.  AMARA Adel, conseiller municipal, Villiers-sur-Marne
  17.  AMIABLE Marie-Hélène, maire, Bagneux 
  18.  AMIMEUR Karim, conseiller municipal, Dugny
  19.  AMIOT Ségolène, députée, Loire-Atlantique 
  20.  AMRANI Farida, députée, Essonne 
  21.  AOUAD Michel, adjoint au maire, Malakoff
  22.  ATAGAN Salih, conseiller municipal, Clichy-sous-Bois 
  23.  AUBERT Grégory, conseiller municipal, Savigny-le-Temple
  24.  AUBRY Jocelyn, adjoint au maire, Fresnes
  25.  AUBRY Manon, députée, Europe
  26.  AUBRY Martine, conseillère municipale, La Queue-en-Brie
  27.  AUBRY Michèle, conseillère municipale, Grigny 
  28.  AUSTIN Gwenaëlle, adjointe au maire, Paris 19
  29.  AZOUG Nadia, conseillère municipale, Pantin
  30.  BA Saliou, adjoint au maire, Malakoff 
  31.  BACAR Amina, conseiller municipale, Avon
  32.  BADI Walid, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine  
  33.  BA El hadj Mahmoud, conseiller municipal, Noisy le sec 
  34.  BAH Hassanatou, adjointe au maire, Villetaneuse 
  35.  BAIGNÉRES Sidonie, adjointe au maire, Saint-Ouen
  36.  BAILLE Denis, maire, Thoard
  37.  BAKILY Fatoumata, conseillère municipale, Cachan
  38.  BATTAL Vincent, conseiller municipal, Fontenay-sous-Bois 
  39.  BAOUARD Benjamin, conseiller métropolitain, Métropole de Lyon
  40.  BARREIRA Annabelle, conseillère municipale, Champs-sur-Marne
  41.  BASSANI Catherine, adjointe au maire, Nantes
  42.  BASTARAUD Sébastatien, adjoint au maire, Sevran
  43.  BEAN Nathalie, conseillère municipale, Les Ulis
  44.  BEAUSSIER Julien, adjoint au maire, Colombes 
  45.  BECKET Yahne, conseiller municipal, Chennevière-sur-Marne 
  46.  BEKKOUCHE Adda, adjoint au maire, Colombes
  47.  BEL HADJ Héla, conseillère municipale, Malakoff
  48.  BELKADI Ali, conseiller municipal, Garges les Gonesse 
  49.  BELLAY Fabienne, conseillère municipale, Draveil
  50.  BELLEGARDE Henri, maire, Bedous
  51.  BELL-LLOCH Pierre, maire, Vitry-sur-Seine
  52.  BELTRAN Stéphan, conseiller municipal, Montreuil
  53.  BEN BRAHAM Aissa, adjoint au maire, Colombes  
  54.  BENKABA Tatiana, conseillère municipale, Le Blanc-Mesnil
  55.  BENHAMRA Zakaria, adjoint au maire, Noisy le Sec
  56.  BEN-MOHAMED Khaled, adjoint au maire, Vitry-sur-Seine
  57.  BEN-MOHAMED Salah, conseiller municipal, Vitry-sur-Seine
  58.  BENRAMDAN Brahim, adjoint au maire, Bagnolet 
  59.  BENREHAB Ayachi, conseiller municipal, Garges Les Gonesse
  60.  BENZIANE Assia, adjointe au maire, Fontenay-sous-Bois
  61.  BERNAGOUT Fabien, conseiller municipal, Vierzon
  62.  BERNALICIS, députée, Nord
  63.  BERNARD Méhadée, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine
  64.  BERNARD Sylvain, conseiller municipal, Mitry-Mory
  65.  BERHOUMA Wiam, adjointe au maire, Noisy le Sec
  66.  BERTRAND Faouzi, adjoint au maire, Saint-Ouen
  67.  BESCOND Nicolas, conseiller départemental, Val-de-Marne
  68.  BICQUEL Noémie
  69.  BILONGO Carlos Martens, député, Val d’Oise 
  70.  BINAKDANE M’Hamed, adjoint au maire, Gennevilliers 
  71.  BIZOT-GASTALDI, maire, Palud-sur-Verdon
  72.  BLANDIOT-FARIDE Charlotte, maire, Mitry-Mory
  73.  BLONDET Claire, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine
  74.  BRAHIMI Chaker, conseiller municipal, Stains
  75.  BOMPARD Manuel, député, Bouche-du-Rhône 
  76.  BORTOLI Jacky, conseiller municipal, Grigny
  77.  BORTOT Hadrien, adjoint au maire, Paris 19
  78.  BOSINO Jean-Pierre, maire, Montataire
  79.  BOUAGGA Yasmine, maire, Lyon 1e 
  80.  BOUCHE Catherine, adjointe au maire, Allonnes 
  81.  BOUDA Christian, conseiller municipal, Savigny-sur-Temble
  82.  BOUDJEKADA Ismaël, conseiller municipal, Grand-Charmont
  83.  BOUFALA Estelle, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine
  84.  BOUFRAINE Kamel, conseiller municipal, Kremlin-Bicêtre
  85.  BOUGHAZI Rachida, conseillère municipale, Villetaneuse
  86.  BOUGLOUAN Michel, adjoint au maire, Champs-sur-Marne 
  87.  BOUGRIA Fayçal, adjoint au maire, Villetaneuse  
  88.  BOUKERMA Rachida, conseillère municipale, Villetaneuse
  89.  BOUKHALFA Adel, conseiller municipal, Soissons
  90.  BOUKOUBAA Hichem, adjoint au maire, Corbeil-Essonne
  91.  BOUMERTIR Idir, député, Rhône 
  92.  BOURADA, adjoint au maire, Les Ulis
  93.  BOURDON Frédéric, conseiller départemental, Val-de-Marne
  94.  BOURGOIN Jacques, maire honoraire, Gennevilliers 
  95.  BOUROUAHA Soumya, députée, Seine-Saint-Denis
  96.  BOUTAULT Jacques, conseiller de Paris et adjoint au maire, Paris centre  
  97.  BOUTRIH Sofia, conseillère municipale, Saint-Denis
  98.  BOUYSSOU Philippe, maire, Ivry-sur-Seine 
  99.  BOUZIANE Zineb, adjointe au maire, Avion
  100.  BOUZID Élodie, conseillère régionale, Ile-de-France
  101.  BOYARD Louis, député, Val-de-Marne
  102.  BREUILLER Daniel, maire honoraire, Arcueil
  103.  BROCH Didier, adjoint au maire, La Courneuve 
  104.  BRUN Jean-Michel, conseiller municipal, Morsang-sur-Orge
  105.  BRUNET Marc, conseiller municipal, Fontenay-sous-Bois
  106.  BUCH Alain, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine
  107.  BUISINE Stephane, conseiller municipal, Limay
  108.  BULCOURT Guillaume, adjoint au maire
  109.  BUSSIERE Sophie, conseillère régionale, Nouvelle-Aquitaine 
  110.  CAMARA Fatoumata, adjointe au maire, Noisy le sec
  111.  CAMARA Lamine, conseiller régional, Ile-de-France
  112.  CAMARA Mélissa, conseillère municipale, Lille
  113.  CAPANEMA Silvia, conseillère départementale, Seine-Saint-Denis
  114.  CASSAN Clovis, maire, Les Ulis
  115.  CASSÉ Damien, conseiller municipal, Noisiel
  116.  CASTAING-MEDEVILLE Audrey, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine
  117.  CASALASPRO Muriel, conseillère régionale, Ile-de-France
  118.  CASSINARI Lodovico, conseiller municipal, Les Ulis
  119.  CHAUVIN Isabelle, conseillère municipale, Vitrolles
  120.  CERVANTES-DESCUBES Evelyne, conseillère municipale, Bordeaux 
  121.  CHABOT Sara, conseillère municipale Grigny
  122.  CHAMPENOIS Lucie, conseillère municipale, Nanterre 
  123.  CHARIFI ALAOUI Audrey, adjointe au maire, Mitry-Mory
  124.  CHARLES Olivier, conseiller municipal, Montreuil-sous-Bois
  125.  CHARPENTIER Servane, adjointe au maire, Les Ulis
  126.  CHIBANE Kader, conseiller régionale, Ile-de-France
  127.  CHIKIROU Sophia, députée, Paris
  128.  CHOUAF Mounia, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine 
  129.  CHRETIEN Manon, conseillère municipale, Bagnolet
  130.  CISSE Mariam, adjointe au maire, Clichy-sous-Bois
  131.  CISSE-DOUCOURE Mariam, adjointe maire, Villiers-le-bel
  132.  CINCET Virginie, conseillère municipal, Villiers-sur-Marne
  133.  CLERGET Pascal, conseiller municipal, Fontenay-sous-Bois
  134.  CLOAREC Julie, adjointe au maire, Rostrenen
  135.  COHEN Laurence, sénatrice honoraire, Val-de-Marne
  136.  COIS Antonin, adjoint au maire, Villejuif
  137.  COQUEREL Eric, député, Seine-Saint-Denis 
  138.  CORBEL Jacques, conseiller municipal, Etampes
  139.  CORNELIS Philippe, adjoint au maire, Fontenay-sous-Bois
  140.  CORZANI Oliver, Maire, Fleury-Mérogis
  141.  COSKUN Alparslan, conseiller municipal, Clermont-Ferrand
  142.  COTINAT Anne-Cécile, conseillère municipale, Billom
  143.  COULOMME Jean-François, député, Savoie
  144.  DAILLY Catherine, conseillère départementale, Oise
  145.  D'ALCANTARA Alexandra, adjointe au maire, Gennevilliers 
  146.  DAUMONT-LEROUX, conseiller municipal, Fontenay-sous-Bois
  147.  DEBAH Samy, conseiller municipal, Garges
  148.  DEFFAIRI-SAISSAC Dina, conseillère municipale, Saint-Ouen
  149.  DEFINEL Nasséra, adjointe au maire, Montreuil-sous-Bois
  150.  DEFREL Mathieu, adjoint au maire, Stains
  151.  DELAFAIX, conseillère municipale, Orsay
  152.  DELEPERELLE Brigitte, conseillère municipale, Bagnolet 
  153.  DELACOURT Isabelle, adjointe au maire, Savigny-le-Temple
  154.  DE LAPORTE Philippe, conseiller municipale, Châtelaillon plage
  155.  DELETANG Fabienne, conseillère municipale, Rezé 
  156.  DELLAC Dominique, vice-président, Seine-Saint-Denis
  157.  DENOUEL Edouard, adjoint au maire, Bagnolet
  158.  DEROUAULT Elphine, conseillère municipale, Croix-Chapeau
  159.  DE RUGY Anne, conseillère municipale, Bagnolet  
  160.  DESBROSSES François, conseiller municipal, Alfortville
  161.  DIAOUNE Mohamed, conseiller municipal, Pierrefitte-sur-Seine
  162.  DIDIN Jean-Michel, conseiller municipal, Les Ulis
  163.  DIOUF Moustapha, conseiller municipal, Cergy
  164.  DISCHBEIN Annick, conseillère départementale, Essonnes 
  165.  DJABALI Farid, adjoint au maire, Mitry-Mory
  166.  DJANARTHANY Sandana, conseiller municipal, Ris Orangis
  167.  DJEARAMIN Ganesh, adjoint au maire, Grigny
  168.  DJEBBARI Nabila, conseillère municipale, Aubervilliers 
  169.  DJENNANE, conseiller municipal, Bagnolet
  170.  DOMELEVO ENTFELLNER Jean-Baka, assemblée français de l’étranger
  171.  DRAME Mamadou, adjoint au maire, Fresnes
  172.  DRICI Salim, conseiller municipal, Chelles
  173.  DUFOUR Alma, députée, Seine-Maritime
  174.  DUFUMIER Dominique, adjoint au maire, Fosses
  175.  DUMAS Cécile, conseillère régionale, Ile-de-France
  176.  DUPONT Ismaël, conseiller départemental, Finistère 
  177.  DURAND-RAUCHER, conseiller de Paris  
  178.  DURIEUX Christophe, conseiller municipal, Saint-Denis
  179.  DU SOUICH Guillaume, conseiller municipal, Villejuif
  180.  ECHEVERRIA Andrée, maire, Ossas-Suhare
  181.  EL BAKKALI, conseiller municipal, Clermont-Ferrand
  182.  EL BATAH Lahoucin, conseiller municipal, Noisy le sec 
  183.  ELGOYHEN Monique, maire, Lichans-Sunhar
  184.  ESSOM Camel, conseiller municipal, Villetaneuse
  185.  ESTIENNE Claude, maire, Le Chaffaut-Saint-Jurson
  186.  ETTAZAOUI Driss, conseiller municipal, Évreux
  187.  EUVRARD Philippe, conseiller municipal, Alba la Romaine
  188.  FARDOUX Clémentine, conseillère municipale, Aubagne
  189.  FAUCILLON Elsa, députée, Hauts-de-Seine
  190.  FAVIER Christian, président honoraire, Val-de-Marne 
  191.  FAVIER Jean-Pierre, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine 
  192.  FENASSE Delphine, adjointe au maire, Fontenay-sous-Bois
  193.  FERDI Gilohra, adjoint au maire, L’Île-Saint-Denis
  194.  FERNANDEZ Nicole, conseillère municipale, Sérignac-sur-Garonne
  195.  FETTAL Samia, adjointe au maire, Noisy le sec
  196.  FEURTE Clément, conseiller municipal, Noisiel
  197.  FLAGEUL Jeannot, adjoint au maire, Rostrenen
  198.  FOFANA Hawa, adjointe au maire, Cergy 
  199.  FREIH BENGABOU Kheira, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine
  200.  FRIKART René, conseiller municipal, Savigny-le-Temple 
  201.  GABIN Frédéric, conseiller municipal, Bagnolet
  202.  GAMBACHE Patrick, adjoint au maire, Morlaix
  203.  GANASWARAN Sabrina, conseillère municipale, La Courneuve
  204.  GARCIA Patrick, conseiller municipal, Mauléon Licharre  
  205.  GARNIER Vanessa, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois 
  206.  GARROUT Karim, adjoint au maire, Choisy le roi 
  207.  GARZON Pierre, maire, Villejuif
  208.  GASMI Samia, adjoint au maire, Colombes  
  209.  GASSAMA Boukary, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine 
  210.  GASSAMA Mariama, conseillère municipale, Gennevilliers
  211.  GAUTHIER Sylviane, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois
  212.  GAUTHIEROT Timothée, conseiller municipal, Noisy-le-sec
  213.  GAY Fabien, sénateur, Seine-Saint-Denis 
  214.  GENTHON Laureen, conseillère départementale, Hauts-de-Seine
  215.  GEOFFROY Elias, conseiller municipal, Alforville 
  216.  GHEDJATI Myriam, conseillère municipale, Port-Saint-Louis-du-Rhône
  217.  GHENAÏM Sara, conseillère municipale, Grigny 
  218.  GINGUENE Christine, adjointe au maire, Villeparisis
  219.  GLEIZES Jérôme, conseiller de Paris
  220.  GRELAUD Gladys, conseillère régionale, Bretagne 
  221.  GRIMAUD Frédéric, conseiller municipal, Martigues
  222.  GUEDJALI Aicha, conseillère municipale, Marseille 
  223.  GUELLIL Faouzy, conseiller municipal, Dugny
  224.  GUENINE Sonia, adjoint au maire, Vitry-sur-Seine
  225.  GUERROUMI Samira, conseillère municipale, Chennevière-sur-Marne
  226.  GUESMI Ouissem, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine
  227.  GUETTÉ Clémence, députée, Val-de-Marne
  228.  GUICHARD Simone, conseillère municipale, Alba la Romaine
  229.  GUILLAUD-BATAILLE Fabien, conseiller régional, Ile-de-France 
  230.  GUIRAUD David, député, Nord 
  231.  HACHELAF Magalie, conseillère municipale, Pierrefitte-sur-Seine
  232.  HADDAD Chawqui, adjoint au maire, Bagnolet 
  233.  HADDAD Mouloud, adjoint au maire, Bagneux 
  234.  HADJADI Mebrouka, conseillère municipale, La Courneuve
  235.  HAÏDARA Maimouna, adjointe au maire, Stains
  236.  HAKKOU Mohamed, conseiller municipal, Gonesse 
  237.  HALIL BELLAH Wahiba, conseillère municipale, Paris 20e
  238.  HAMMACHE Nadia, conseillère municipale, Malakoff
  239.  HAMMAD Hamza, conseiller municipal, Goussainville
  240.  HAUTEM Daniel, adjoint au maire, Chalo-saint-Mars
  241.  HAYE Florence, conseillère municipale, Saint-Denis 
  242.  HEMIDI Farid, adjoint au maire, Malakoff
  243.  HORSFALL Dawari, conseiller municipal, Massy 
  244.  HURTADO Michèle, adjointe au maire, Champs-sur-Marne
  245.  IDOUHAMD Mehdi, conseiller municipal, Les Ulis
  246.  INES Edith, conseillère municipale, Tardets-Sorholus
  247.  ISSAHNANE Hadi, conseiller municipal, Chevilly Larue
  248.  JACQUEMIN Laetitia, conseillère municipale, Grigny 
  249.  JASSERAND Bernard, adjoint au maire, Quimper
  250.  JACQUOT-HAKKAR Samir, conseiller municipale, Salon-de-Provence 
  251.  JAMET Laurent, conseiller municipal, Bagnolet
  252.  JAY Marie, adjointe au maire, Gentilly 
  253.  KA Amadou, conseiller municipal, Creil
  254.  KACHOUR Farid, conseiller municipal, Montfermeil
  255.  KACHOUR Mohamed, adjoint au maire, Mitry-Mory 
  256.  KADRI Mamilla, adjoint au maire, Villejuif
  257.  KARA LAOUAR Malika, conseillère municipale, Valence
  258.  KARMAOUI Abdelkrim, conseiller municipal, Bagnolet 
  259.  KARROUMI Sofienne, conseiller municipal, Aubervilliers 
  260.  KECHAOU Jean-Riad, conseiller municipal, Montfermeil 
  261.  KEHLI Zohra, conseiller municipal, Bagnolet 
  262.  KEITA-GASSAMA Fily, conseillère municipale, Champigny-sur-Marne
  263.  KEKE Rachel, Député, Val-de-Marne  
  264.  KENNEDY Jean-Claude, maire honoraire, Vitry-sur-Seine
  265.  KHALDI Khaled, conseiller municipal, Villetaneuse
  266.  KHALED Nourdine, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine
  267.  KHALLOUK Fatima, adjoint au maire, Alfortville 
  268.  KHAN Rabbani, conseiller municipal, Stains
  269.  KHARKHACHE Nacim, conseiller municipal, La Courneuve
  270.  KHATIB Karima, conseillère municipale, Le Blanc-Mesnil
  271.  KHELIKA Nordine, conseiller municipal, Colombes 
  272.  KHIAR Toufil, conseiller municipal, Kremlin-Bicêtre
  273.  KIBACHI Mohamed, adjoint au maire, Blainville-sur-Orne
  274.  KIROUANE Ouarda, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine  
  275.  KIROUANI Lamya, conseillère départementale, Val-de-Marne
  276.  KISSI Rania, conseillère municipale, Cergy
  277.  KOHN Isabelle, conseillère municipale, Gagny
  278.  KONATE Fatoumata, adjointe au maire, Vitry-sur-Seine
  279.  JOLIVET Michel, conseiller municipal, Chevilly-Larue
  280.  LABADOT Florence, adjoite au maire, Mauléon Licharre
  281.  LABADOT Louis, maire, Mauléon Licharre
  282.  LABBE Pascale, vice-présidente départemental, Seine-Saint-Dénis  
  283.  LABERTRANDIE Lydia, conseiller municipale, Cesson 
  284.  LABRUYERE Nathalie, conseillère municipale, Stains
  285.  LACHELACHE Nassim, adjoint au maire, Fontenay-sous-Bois
  286.  LAUNAY Anne, conseillère départementale 
  287.  LADIRE Luc, adjoint au maire, Vitry-sur-Seine
  288.  LAFON Carole, adjointe au maire, Gennevilliers
  289.  LAGASNERIE Grégoire, adjoint au maire, Bagnolet 
  290.  LAGRIVE Stéphane, conseiller municipal, Stains
  291.  LAHMER Annie, conseillère régionale, Ile-de-France
  292.  LALANDE Rachel, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine 
  293.  LAMIR Fatna, conseillère municipale, Les Mureaux
  294.  LAOUEDJ Ahmed, sénateur, Seine-Saint-Denis
  295.  LAPORTE Pierre, conseiller départemental, Seine-Saint-Denis 
  296.  LARABI Nacera, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois
  297.  LARRANAGA Steve, adjoint au maire, Saint-Ouen
  298.  LATOUR Martine, conseillère municipale, Morsang-sur-Orge
  299.  LAULAGNET Pierre, maire, Alba la Romaine
  300.  LAUNAY Anne, conseillère départementale, Essonnes
  301.  LE BRIAND Yveline, adjointe au maire, Grigny 
  302.  LECLERC Patrice, maire, Gennevilliers 
  303.  LECOQ Jean-Paul, député, Seine-Maritime
  304.  LE COROLLER Jean-Luc, adjoint au maire, Noisy le sec
  305.  LECROQ Emilie, conseillère départementale, Seine-Saint-Denis
  306.  LEDROUMAGUET Benjamin, conseiller municipal, Corbeille-Essonnes  
  307.  LEFEBRE Fabienne, adjointe au maire, Vitry-sur-Seine
  308.  LEFORT Jean-Claude, député honoraire, Val-de-Marne
  309.  LEGAVRE Jérôme, député, Seine-saint-Denis
  310.  LE GOURRIEREC Méline, conseillère municipale, Montreuil-sous-Bois 
  311.  LEMAIRE Mirabelle, conseillère municipale, Le Pléssis Trévise
  312.  LE MOAL, adjoint au maire, Rospoden/Kernevel 
  313.  LEPERS Isabelle, conseillère municipale, Morsang-sur-Orge
  314.  LE POUL Annick, adjointe au maire, Les Ulis
  315.  LEPROUST, maire, Allonnes
  316.  LETOQUART Jean, maire, Avion
  317.  LEYDIER Gaëlle, adjointe au maire, Villejuifs 
  318.  LEYSSENNE Estelle, conseillère municipale, Fresnes
  319.  LIMAN Zabbaou, conseillère municipale, Reims
  320.  LINEK Odile, adjoint au maire, Athis-Mons
  321.  LIONNET Catherine, conseillère municipale, Hautes-Alpes
  322.  LOISEAU, conseiller municipal, Saint-Maurice
  323.  LONY Jean, conseiller municipal, Thiais
  324.  LORCA Alexis, adjoint au maire, Montreuil-sous-Bois 
  325.  LOUISON Philippe, adjoint au maire, Grigny 
  326.  LOUNIS Hakima, conseillère municipale, Noisy le sec
  327.  LUEXIER Yvel, conseiller municipal, Stains
  328.  LURIER Yvon, conseiller municipal, Champigny-sur-Marne 
  329.  LYNSEELE Stéphanie, conseillère municipale, La Queue-en-Brie 
  330.  MAATOUGUI Nagète, adjoint au maire, Colombes
  331.  MADADI Idir, conseiller municipal, Bobigny
  332.  MAHFOUD Fatima, adjointe au maire, Grigny
  333.  MAHDJOUB Chadia, conseillère municipale, Stains 
  334.  MAILLER Jean-Jacques, conseiller municipal, Champigny
  335.  MAJEROWICZ Sébastien, conseiller municipal, L’Arbresle
  336.  MALHEIRO Philippe, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine
  337.  MARCH Ugo, conseiller municipal, Colombes 
  338.  MARCHAND, Romain, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine
  339.  MARGATE Marianne, sénatrice, Seine-et-Marne
  340.  MAGNY Marie Renée, conseillère municipale, Savilly-le-Temple 
  341.  MARION Joël, maire, Compans
  342.  MARION Luc, conseiller municipal, Mitry-Mory
  343.  MASSARD Isabelle, adjointe au maire, Gennevilliers   
  344.  MASSART Sylvain, conseiller municipal, Briis-sous-Forges
  345.  MASTOURI Karim, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine
  346.  MARTIN Elisa, députée, Isère 
  347.  MARTIN Marion, conseillère départementale, Val-de-Marne 
  348.  MARTIN Pascale, députée, Dordogne
  349.  MASQUESTIAU Alexandre, conseiller départemental, Essonne  
  350.  MATOUK Amel, conseillère municipale, Chevilly Larue
  351.  MAXIMI Marianne, députée, Puy de Dome
  352.  M’BARKI Jamila, conseillère municipale, Saint-Ouen
  353.  MEBEIDA Mehdi, adjoint au maire, Bonneuil-sur-Marne
  354.  MEDDAS Ratiba, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine
  355.  MELLOULI Akli, sénateur, Val-de-Marne
  356.  MELLOULI Amar, adjoint au maire, Bonneuil-sous-Marne 
  357.  MERIGOT Kevin, conseiller municipale, Les Ulis  
  358.  MESSACI Brahim, conseiller municipal, Orly
  359.  MESSAI Mehdi, conseiller municipal, Stains
  360.  MESSOUSSI Abdelfattah, adjoint au maire, Stains
  361.  MESTRES Valérie, adjoint au maire, Colombes 
  362.  MÉTIR Kaddour, adjoint au maire, Fresnes 
  363.  MICHE Jean-Noël, conseiller municipal, Stains
  364.  MICHEL Stéphanie, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois
  365.  MIGNOT Didier, conseiller régional, Ile-de-France 
  366.  MIRAMBEAY Céline, conseillère municipale, Stains
  367.  MISSLIN Sarah, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine
  368.  MOHAMMED Nadine, conseillère municipale, Villiers-sur-Marne
  369.  MOHELLEBI Chérif, conseiller municipal, Colombes 
  370.  MOHSNI Hajer, adjoint au maire, Les Ulis 
  371.  MOKHTARI Hamza, conseiller municipale, Chennevière-sur-Marne
  372.  MOKRI Naima, conseillère municipale, Noisy le Sec
  373.  MONVILLE Bénédicte, conseillère municipale, Melun
  374.  MORIN Valérie, adjointe au maire, Villejuif
  375.  MOROT Cathy, conseillère municipale, Villejuif
  376.  MORA Franck, conseiller départemental, Val-de-Marne
  377.  MOREL Julie, adjointe au maire, Mitry-Mory
  378.  MORICE Catherine, conseillère municipale, Malakoff
  379.  MOUADDINE Nadia, conseillère départementale, Hauts-de-Seine
  380.  MOUSSA Aziz, adjoint au maire, Mitry-Mory
  381.  M’PENDJA Jehame, adjoint au maire, Savigny-le-Temple  
  382.  M’RAIDI Mehrez, conseiller municipal, Ivry-sur-Seine
  383.  MUNCK Flore, conseillère départementale, Val-de-Marne
  384.  NABARRA Dorothée, maire, Lacarry
  385.  NAFAA Mostafa, adjoint au maire, Allonnes 
  386.  NAGET Camille, conseillère de Paris 
  387.  NAÏCH Driss, adjoint au maire, Saint-Ouen
  388.  NAIT-BAHLOUL Assia, Fontenay-sous-Bois
  389.  NAJI Latifa, conseillère départementale, Les Ulis 
  390.  NAMY Armelle, conseillère municipale, Alfortville 
  391.  NEDJAR Djamel, maire, Limay
  392.  NEDJAR Zaïha, adjointe au maire, Stains 
  393.  N’GAIDE Soulé, adjoint au maire, Les Ulis
  394.  NIAKHATE Sokona, conseillère départementale, Val-de-Marne 
  395.  NIOKA Tania, conseiller municipal, Villeneuve-saint-Georges
  396.  NGUYEN Dean, conseiller municipal, Garges
  397.  N​ÖEL AQUA Jean, conseiller municipal, Paris 13 
  398.  NOMBO-POATY Julien, conseiller municipal, Fontenay-sous-Bois 
  399.  OBONO Danièle, députée, Paris
  400.  OGBI Fatima, conseillère régionale, Ile-de-France 
  401.  OMARJEE Younous, député, Europe 
  402.  ORJEBIN Vianney, conseiller régional, Ile-de-France
  403.  OUDART Fabienne, adjointe au maire, Ivry-sur-Seine
  404.  OUKBI Kouider, conseiller municipal, Grigny  
  405.  OURABAH-BERTOUT Ghaïs, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine
  406.  OZIOL Nathalie, député, Herault
  407.  OZTORUN Ozer, conseiller municipal, Villejuif 
  408.  PANOT Mathilde, députée, Val-de-Marne
  409.  PASQUINI Francesca, député, Hauts-de-Seine
  410.  PEREZ Anne-Laure, adjointe au maire, Gennevilliers 
  411.  PERRIN, adjointe au maire, Cournon-d’Auvergne
  412.  PETER Séverine, conseillère municipale, Ivry-sur-Seine
  413.  PETRIZ Marie-Pierre, conseillère municipale, Bedous
  414.  PICARD Jacques, conseiller municipal, Corbeille-Essonnes
  415.  PICHERY Marie-Line, maire, Savigny-le-Temple
  416.  PILARTZ Andréas, adjoint au maire, Paris 19e
  417.  PITRAU Maït​é, maire, Tardets-Sorholus 
  418.  PODOLAK Maxime, conseiller municipal, Corbeil-Essonnes 
  419.  PONCET Raymonde, sénatrice, Rhône
  420.  PORTES Thomas, députée, Seine-Saint-Denis
  421.  POUTOU Philippe, conseiller municipal, Bordeaux 
  422.  PREVOST Monique, maire honoraire, Douarnenez
  423.  PRIMAULT Yvon, conseiller municipal, Garat 
  424.  PRIMET Raphaëlle, conseillère de Paris
  425.  PROCHASSON François, vice-président, Nantes métropole
  426.  PROULT David, conseiller municipal, Saint-Denis 
  427.  PRUDHOMME Christophe, conseiller régional, Ile-de-France  
  428.  QUATENNENS Adrien, député, Nord  
  429.  QUINET Bertrand, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine 
  430.  QUITTAT Jacqueline, conseillère municipale, Mauléon-Licharre
  431.  RABEH Ali, maire, Trappes
  432.  RAFFALLI, maire, Ris-Orangis
  433.  RANAIRO Piero, conseiller régional
  434.  RAPILLY FERNIOT Pauline, conseillère municipale, Boulogne Billancourt
  435.  RAUX Jean-Claude, député, Loire-Atlantique
  436.  RIBEAUCOURT Laurence, conseillère municipale, Montfermeil
  437.  RIGARD Sophie, conseillère municipale, Saint-Denis 
  438.  RIO Philippe, maire, Grigny   
  439.  RIVIERE Jean-Luc, adjoint au maire, Montataire
  440.  ROBIC Guillaume, maire, Rostrenen
  441.  ROCHEFORT Alfred, adjoint au maire, Stains
  442.  RUSSO Stéphanie, conseillère municipale, Villeparisis
  443.  RUSSIER Laurent, conseiller municipal, maire honoraire, Saint-Denis 
  444.  SAADI Moudou, adjoint au maire, La Courneuve
  445.  SADI Abdel, maire, Bobigny
  446.  SADIKI Hasana, adjointe au maire, Valenton
  447.  SADOUD Yasmina, adjointe au maire, Bagnolet 
  448.  SAHA Amine, conseiller municipal, La Courneuve
  449.  SAID OUMA Irouia, adjointe au maire, Stains 
  450.  SAIGHI Djamel, adjoint au maire, Courteilles
  451.  SAINTIPOLY Karine, conseillère municipale, Saint-Martin-du-Tertre
  452.  SAINT-UBERT Betty, adjointe au maire, La Courneuve
  453.  SALAH Mourad, conseiller municipal, Melun
  454.  SALES SALADA Yohan, conseiller municipal, Pierrefitte-sur-Seine
  455.  SARRABEYROUSE Olivier, maire, Noisy le sec
  456.  SATOURI Mounir, député, Europe 
  457.  SAYADI Walid, adjoint au maire, Choisy le roi
  458.  SEBAIHI Sabrina, députée, Hauts-de-Seine 
  459.  SECK Aïssata, conseillère régionale, Ile-de-France
  460.  SERON Nina, conseillère municipale, Vitry-sur-Seine
  461.  SEYS Louis Mohamed, adjoint au maire, Fontenay-sous-Bous  
  462.  SHAHID Leila, ancienne ambassadrice de Palestine, Union européenne
  463.  SIEZA Marie, adjointe au maire, Rostrenen
  464.  SLAOUTI Omar, conseiller municipal, Argenteuil 
  465.  SLIMANI Samir, adjoint au maire, Épinay-sous-Sénart
  466.  SOILIHI Mahamoud, conseiller municipal, Grigny
  467.  SOLVIGNON Elsa, adjointe au maire, Fresnes
  468.  SOREL Laurent, conseiller de Paris 
  469.  SOUDAIS Ersilia, députée, Seine-et-Marne
  470.  SOUKOUNA Bakary, conseiller municipal, Saint-Denis
  471.  SOW Fatoumata, adjointe au maire, Colombes  
  472.  SPIRO Guillaume, adjoint au maire, Ivry-sur-Seine
  473.  STEFEL Naïga, conseillère départementale, Val-de-Marne   
  474.  STRULOVICI Laura, conseillère municipale, Villeparisis 
  475.  SUREAU Franck, adjoint au maire, Mitry-Mory
  476.  SY Dieynaba, conseillère municipale, Noisy le Sec
  477.  SY Mamadou, conseiller municipal, Champigny-sur-Marne
  478.  SYLLA Kady, conseillère municipale, Colombes
  479.  TAARKOUBTE Aziza, adjointe au maire, Stains
  480.  TACHÉ Aurélien, député, Val d’Oise 
  481.  TAHAR Smail, conseiller municipal, Mitry-Mory
  482.  TAÎBI Azzédine, Maire, Stains
  483.  TALLET Maud, maire, Champs-sur-Marne
  484.  TANFOURI Noéline, conseillère municipales, Orly 
  485.  TAURINYA Andrée, députée, Loire
  486.  TAYEB-HAMMANI Faïza, conseillère municipale, Alfortville
  487.  TEMGHARI Rafik, conseiller municipal, Rueil-Malmaison 
  488.  TERCHOUNE Sophiane, conseiller municipale, Vigneux-sur-Seine
  489.  TERNISIEN Anne, conseillère municipale, Montreuil-sous-Bois
  490.  THOMAS Carole, conseillère municipale, Alba-la-Romaine
  491.  THOMAS Pierre-Yves, conseiller municipal, PCF
  492.  TMIMI Hocine, conseiller départemental, Val-de-Marne
  493.  TONDELIER Marine, conseillère régionale, Hauts-de-France 
  494.  TOUEILLES Anthony, conseiller municipal, Malakoff
  495.  TOURE Elsa, adjointe au maire, Corbeille-Essonnes
  496.  TRAORÉ Ibrahima, conseiller départemental, Val-de-Marne
  497.  TRICARD Perrine, adjoint au maire, Colombes
  498.  TRONCHE François, conseiller municipal, Alfortville
  499.  UGHETTO Pierre, conseiller municipal, Alfortville 
  500.  URRUTIKOETXEA Egoitz, conseiller municipal, Lichans-Sunhar 
  501.  VALDEYRON Tiphaine, conseillère départementale, Essonne 
  502.  VANNIER Paul, député, Val d’Oise
  503.  VEMCLEFS Denis, conseiller municipal, Saint-Ouen
  504.  VIENNEY Anne, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois
  505.  VILARD René, maire, Château Arnoux-Saint-Auban
  506.  VINÉRIER Barbara, conseillère municipale, Bedous
  507.  VITOUX Marie, adjointe au maire, Nantes
  508.  VUILLEMOT Marie-Pierre, conseillère municipale, Bedous
  509.  WALTER Léo, député, Alpes de Haute Provence 
  510.  WURTZ Francis, député européen honoraire
  511.  YAFFA Mamadou, adjoint au maire, Paris 18e 
  512.  YAHAYA Zeïma, conseillère municipale, Cachan
  513.  YAHMI Serena, adjoint au maire, Noisy le sec   
  514.  YENBOU Mohammed, conseiller muncipal, Le Pré Saint-Gervais
  515.  ZEDE Mélanie, adjointe au maire, Mitry-Mory
  516.  ZEGGAR Karim, adjoint au maire, Stains 
  517.  ZEHOU Rached, conseiller municipal, Bobigny
  518.  ZERKAL Arsène, adjoint au maire, Grigny
  519.  ZIABAT Karim, conseiller municipal, Cergy
  520. AL DANDACHI Maroin, conseiller municipal, Lille
  521. AUZOU Jacques, maire, Boulazac Isle Manoire
  522. A.VIRGILIO Pierre, conseiller municipal, Thil
  523. BELLIARD David, conseiller de Paris 
  524. BENKAHLA Malika, conseillère municipale, Choisy le roi
  525. BESANCENOT Olivier, candidat présidentiel 2007, France 
  526. BRISSON Sébastien, conseiller municipal, Mont-Saint-Martin
  527. BOCQUET Stéphanie, conseillère départementale, Nord
  528. BRAFMAN Jean, conseiller régional honoraire, Seine-Saint-Denis
  529. BUANT Marie-Leclerc, adjointe au maire, Fresnes  
  530. CHADLI Yasmina, conseillère municipale, Strasbourg
  531. CHANGARNIER, conseillère municipale, Lons-le-Saunier
  532. CHARDAIRE Nathalie, conseillère municipale Chevilly-Larue
  533. DROGUET Flore, conseillère municipale, Corbeil-Essonnes
  534. CELATI Françoise, conseillère municipale, Noisy le sec
  535. COLIN Claude, adjoint au maire, Corbas
  536. EL ASFOURI Sofian, adjoint au maire, Ile-Saint-Denis
  537. GAILLARD Perceval, député, La Réunion 
  538. GALLAIS Magali, conseillère municipale, Clermont-Ferrand
  539. GUENICHE Joeffrey, adjoint au maire, Fontenay-sous-Bois
  540. HENNI Nordine, conseiller municipal, Leffrinckouke
  541. HOCQUARD Frédéric, conseiller de Paris
  542. JAOUNI Amel, adjointe au maire, Tremblay-en-France   
  543. JULIENNE Patrick, conseiller municipal, Le Hailllan
  544. LALANDE Sabine, conseillère régionale, Pays-de-la-Loire
  545. LARAICHI Oussama, conseiller des français de l’étranger, Etats-Unis
  546. LOUZE Sofia, adjoint au maire, Corbeil-Essonnes 
  547. MARTET Michel, conseiller municipal, Le Perreux-sur-Marne 
  548. MASMOUDI-LAJNEF Hala, conseillère municipale, Champigny-sur-Marne 
  549. MELENCHON Jean-Luc, candidat présidentiel 2022, France  
  550. MENHOUDJ Halima, adjointe au maire, Montreuil-sous-Bois 
  551. MERIAUX Pierre, adjoint au maire
  552. MIQUEL Pierre, conseiller municipal, Clermont-Ferrand
  553. MOUCHRIT Inès, conseiller municipale, Savigny-le-Temple
  554. NIANGANE Samba, conseiller municipal, Guyancourt
  555. NICOLAS Julie conseillère municipale, Lille 
  556. OLLIVIER Corinne, maire, Vierzon
  557. RATENON Hughes, député, La Réunion 
  558. ROCHDI Keltoum, adjointe au maire, Cergy
  559. RUPNIK Alexandre, adjoint au maire, Marseille 6e et 8e
  560. SAUTREUIL Magali, conseillère régionale, Dordives
  561. SABIL Hicham, conseiller municipal, Noisy le grand 
  562. SENGA REMOUE Mady, adjointe au maire, Ile-Saint-Denis
  563. SILABDI Smaïne, conseiller municipal, Les Mureaux 
  564. SOILIHI, adjointe au maire, Marseille 15e et 16e 
  565. TELLIER Jean-Marc, député, Pas-de-Calais
  566. YAICH Daisy, adjoint au maire, Cergy
 
Guerre Israël-Gaza : la juriste franco-palestinienne Rima Hassan prise pour cible par l’animateur Arthur

La fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés Rima Hassan a été prise pour cible par l’animateur Arthur, qui a proféré des accusations d’antisémitisme à son encontre et remis en cause le classement Forbes qui l’a distinguée parmi les quarante femmes de l’année 2023. Le tort de la juriste qui a décidé de déposer plainte pour diffamation : dénoncer sans relâche les crimes commis par Israël à Gaza.

Hayet Kechit, L'Humanité - 1er février 2024

Le message se veut ironique : « Si vous voulez apparaître dans le prochain classement Forbes France, le plus simple est de faire l’apologie du Hamas et d’être une antisémite patentée. » Il est signé de l’animateur-producteur Arthur, qui l’a publié dimanche 28 janvier au soir sur son compte Instagram et vise la Franco-palestinienne Rima Hassan, fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés, distinguée par le classement Forbes comme l’une des quarante femmes de l’année 2023.

Si l’ex-animateur vedette se dispense de citer le moindre propos de nature à étayer ses accusations d’antisémitisme, c’est qu’il n’en a pas trouvé. Le tort de Rima Hassan ? Documenter de façon précise, dans les médias – elle avait accordé une interview à L’Humanité, en novembre 2023 – et sur X (ex-Twitter), la guerre aveugle menée par Israël contre la population de Gaza, et plus généralement les exactions des colons en Cisjordanie.

« Diffamer une voix palestinienne »

C’est à travers son compte qu’elle a également dénoncé les propos diffamants de l’animateur : « Arthur utilise son Instagram avec 3 millions d’abonnés pour diffamer une voix palestinienne dans l’objectif de me faire retirer du classement Forbes qui récompense mon parcours. Femme palestinienne sortie des camps de réfugiés, dont la famille a survécu à la Nakba, qui a vécu sur cinq générations dans l’apatridie et à dépendre des services humanitaires de l’Unrwa, qui est repartie de zéro en arrivant en France à 10 ans… », a réagi la militante. Elle a également averti : « Ceux qui espèrent que je me repose sur mes privilèges pour me taire se trompent. J’utiliserai tout ce que j’ai pour servir cette cause qui est une cause juste et qui nous honore tous. Je ne perds jamais rien à rendre honneur et dignité aux miens. »

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