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25 janvier 2021 1 25 /01 /janvier /2021 17:31
Brest – 26 Janvier – Les Jeunesses Communistes soutiennent la mobilisation étudiante.

Ce jeudi, c’est de l’Université Paris Saclay en présence d’étudiants et d’étudiantes
triées sur le volet, le président de la République et la Ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, ont annoncé des mesures concernant la précarité
étudiante, et la reprise des cours en présentiel.

Ces annonces interviennent au lendemain de la mobilisation ayant rassemblé des
milliers d’étudiants et d’étudiantes à travers tout le pays pour faire face à l’inaction du
Gouvernement. Une mobilisation appelée par les organisations étudiantes et de
jeunesse, dont l’Union des étudiants et étudiantes communistes. Face à l’ampleur de
la mobilisation, le Président et la Ministre n’ont pas eu d’autres choix que d’apporter
des réponses.

Sur la précarité étudiante, qui a explosé avec les effets de la crise économique, Macron
a annoncé l’extension des repas Crous à 1€ à l’ensemble des étudiants et étudiantes
et ce deux fois par jour, alors même qu’une grande partie des restaurants universitaires
sont encore aujourd’hui fermés. Initialement, ces repas étaient destinés aux seuls
étudiants boursiers. S’il s’agit là de la mise en place d’une mesure d’urgence, que nous
demandions avant la crise sanitaire, il faut désormais ouvrir les restaurants
universitaires avec un protocole sanitaire strict afin de pouvoir appliquer cette mesure.
Et si cette annonce constitue une avancée, il y a urgence à aller plus loin pour sortir efficacement les étudiants et les étudiantes de la précarité et des logiques de charité.

Le MJCF Finistère revendique la mise en place d’un plan de lutte ambitieux pour en
finir avec la précarité étudiante : un investissement massif dans le CROUS afin de
pouvoir développer et renforcer ses services (cité-U, Resto U..). L’instauration d’un
revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche
de la sécurité sociale. C’est là aussi une nécessité pour lutter efficacement contre la
précarité étudiante, sortir des logiques de solidarité familiale et permettre à
chaque étudiant·e de poursuivre ses études.

Sur les universités, le Président a annoncé que ce second semestre ne serait pas celui
d’un retour à la normale. La mise en place des moyens nécessaires afin de permettre
un plan d’ouverture des universités n’étant toujours pas au programme. Cependant pour Macron, les étudiants et les étudiantes qui en feront la demande pourront venir suivre leurs cours en présentiel une fois par semaine. S’il s’agit là d’une avancée sortie du chapeau du Président, nous ne savons ni quand ni comment cette mesure sera mise en place par les universités, les étudiants et les étudiantes restent encore une fois dans le flou.

Le MJCF Finistère demande l’ouverture des universités à l’ensemble des étudiants et
des étudiantes avec un dédoublement des promotions, c’est-à-dire la mise en place
d’une jauge à 50% dans les Universités et d’un protocole sanitaire strict.

À situation exceptionnelle, il faut mettre en place des moyens financiers, humains et
matériels exceptionnels : réquisitions des locaux et des salles vides, recrutement des
personnels éducatifs et leur titularisation. La multiplication des espaces de cours
permettra à la fois d’assurer la sécurité du personnel et des étudiants et des étudiantes
mais également rattraper en partie le retard. Un plan de rattrapage du retard accumulé
doit également être mis en place.

Ces annonces sont des premières victoires et prouvent l’intérêt et l’importance de se
mobiliser !

Le 26 janvier amplifions la mobilisation pour la qualité de nos formations,
un retour en présentiel ambitieux, et un réel plan de lutte contre la précarité étudiante !
Nous appelons donc l’ensemble des étudiant.e.s du Finistère à rejoindre la
mobilisation organisée par l’Alternative UBO et la Fédé B à 10h sur la Parvis de la Fac
Segalen.

 EVENEMENT FB : https://www.facebook.com/events/237377731220828

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 17:17

Pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes statutaires : en grève dès le 26 janvier

Dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser, tous les jeunes devraient bénéficier de plus d’éducation. Or, par ses réformes, le Ministre de l’Éducation nationale a encore aggravé leur situation. Or, le Parlement a adopté un budget qui ne prend en compte ni l’augmentation des effectifs, ni la situation sanitaire - et la surcharge de travail qu’elle impose à tous les personnels -, ni l’état de fatigue des personnels, épuisé·es par des années de dégradation des conditions de travail. Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires. Il faut en urgence revaloriser les rémunérations des personnels. Les 400 millions d’euros concédés sont insuffisants et ne concernent qu’une minorité. Les plus précaires, en particulier les AED et les AESH, ne se voient rien proposer. Il faut en urgence mettre fin à la concurrence entre les établissements publics et privés sous contrat. Pour cela, une seule solution : la nationalisation des locaux (financés depuis des années sur subsides de l’État) et la fonctionnarisation des personnels.

Il faut en urgence mettre fin à la mascarade du Grenelle du ministre qui vise à détériorer en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignants. Nous exigeons un budget ambitieux au service d’un plan pluriannuel de revalorisation, de création de postes et de rénovation du bâti.

Nous exigeons la mise en œuvre d’une politique éducative émancipatrice à l’opposé de celle menée jusqu’à présent par Blanquer et donc l’abrogation des ses réformes de la maternelle à l’université. Nous appelons l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à poursuivre les mobilisations en cours, s’engager dans l’action, préparer la grève  du mardi 26 janvier.

Pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes statutaires : en grève dès le 26 janvier FINISTERE

Nous engageons les personnels à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement...

PLAN D’URGENCE POUR L’ÉDUCATION

=des créations de postes statutaires ;

=une autre politique éducative ;

=le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.

=Le rattrapage intégral des pertes salariales subiees depuis 2000

=la titularisation des précaires dans la fonction publique d’État

=un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH.

26 janvier

- 11h BREST (place de la Liberté) QUIMPER (place de la Résistance)

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 11:42
Soutien du PCF Pays de Quimperlé à une famille d'origine congolaise - Rassemblement lundi 25 janvier à 16h
 
AUCUNE FAMILLE A LA RUE , NI AUJORD'HUI NI DEMAIN
PCF PAYS DE QUIMPERLE

 

Une famille de sept personnes, originaire du Congo composée du père et de ses six enfants, dont deux filles de 19 et 17 ans et quatre garçons de 15, 13, 11 et 10 ans risque de se retrouver à la rue prochainement.

Cette famille a quitté la république démocratique du Congo fuyant la répression politique. On est sans nouvelles de la mère arrêtée à son domicile.

Arrivée en France en 2017, la famille obtient le statut de demandeur d’asile, valable jusqu'au 12 février 2021. Elle est donc en situation parfaitement régulière.

 En janvier 2018, elle intègre le Centre d’accueil de demandeurs d’asile à Quimperlé.

Brutalement en décembre 2020, l'administration lui retire le droit d'asile et lui signifie.tout aussi brutalement qu'elle doit rendre les clés du logement qu'elle occupe.. La famille devra donc quitter son logement et se retrouvera à la rue, sans ressource, sans possibilité de travailler.

Bel exemple d'humanité !

Signalons que la famille a entamé les démarches en Préfecture du Finistère pour renouveler sa carte de séjour. Mais en raison du COVID les services préfectoraux  sont inaccessibles et injoignables.

Il n'est pas impossible que le virus ait bon dos en l'espèce.

L'association Cent pour un toit qui accompagne cette famille appelle à un rassemblement de soutien le lundi 25 janvier à 16h devant le collège Jules Ferry, où est scolarisé un des garçons.

Les Communistes du Pays de Quimperlé s'associent pleinement à cette initiative et appellent toutes et tous à y participer.

Quimperlé le 24 janvier 2021

Rendez-vous pour un rassemblement devant le collège Jules Ferry demain lundi 25 Janvier à 16h.

 

 

 

APPEL SOLIDAIRE

Un père de famille avec six enfants scolarisés doit sortir du CADA de Quimperlé (
Centre d'accueil de demandeurs d'asile) ce 1er février 2021.
Rien ne peut justifier, qu'encore en 2021, des enfants, des personnes soient mis.es à la rue.
Nous ne pouvons SEULS les accompagner dans leur recherche d'un hébergement et d'un accompagnement administratif.
Nous devons nous unir pour empêcher toute personne de vivre dehors, d'être expulsée, et de ne pas avoir accès à ses droits.

Il est URGENT, et nécessaire que nous, citoyen.nes, collectifs, associations locales, élu.e.s,
nous nous organisions autour d'actions concrètes afin d'empêcher cette sortie "sèche" et mettre l'État devant ses responsabilités.

Nous vous demandons de vous associer pour que chacun et chacune dans son rôle de citoyen.nes, d'élu.e.s, d'associations, imposent le respect de nos valeurs de fraternité et s'opposent aux expulsions en toute saison mais d'autant plus en plein hiver !

Rendez-vous pour un rassemblement devant le collège Jules Ferry le lundi 25 Janvier à 16h.


La solidarité n'est pas un délit

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 09:01
Manif du 19 janvier à Morlaix pour la régularisation des sans-papiers

Manif du 19 janvier à Morlaix pour la régularisation des sans-papiers

Après la manifestation pour la régularisation des travailleurs sans-papiers à Morlaix le 19 janvier, notre camarade secrétaire de l'UL CGT pays de Morlaix, Marc Corbel, a lancé avec sa compagne une pétition sur Change.org pour obtenir la régularisation de Désiré Chicorée, travailleur sans-papiers dans l'élevage de poulet, exploité et non déclaré pendant plusieurs années par son entreprise qui a un enfant et une compagne à Landivisiau, et qui se retrouve aujourd'hui sous la menace d'une OQTF et d'une reconduite à la frontière.
 
6 des 15 sans-papiers défendus par la CGT du pays de Morlaix après la révélation de leur exploitation pendant des années par une entreprise de l'agro-alimentaire sont aujourd'hui encore non régularisés. 
 

 

Désiré est originaire de l'île Maurice et a commencé à travailler en France dans une entreprise de ramassage de volailles depuis 2017.

Il est installé avec sa famille dont un bébé de 4 mois sur la commune de Landivisiau.

Depuis Novembre 2019 il ne perçoit aucun revenu.

A ce jour il est en attente de régularisation par les services de la préfecture mais surtout il est sous la menace d'une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) .

Syndicats, associations et partis politiques demandent l'annulation de cette OQTF et que tout soit mis en ouvre pour que Désiré puisse retrouver du travail dans de bonnes conditions.

#prefecturefinistere #prefetdufinistere

 

Manif pour la régularisation des sans-papiers à Morlaix - supplément de photos ( Jean-Luc Le Calvez)

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 08:44
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays
Brest, 23 janvier 2021 - Mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires après l'entrée en vigueur du TIAN voté par 122 pays

23 janvier, 15h-16h30: Belle mobilisation à Brest pour une ratification française du traité international d'interdiction des armes nucléaires adopté à l'ONU.

Les militants communistes étaient présents au côté d'autres militants du Comité d'interdiction des armes nucléaires du Finistère (dont nous faisons partie), du Mouvement de la Paix, de l'université européenne de la paix, de l'AFPS, de l'UDB, de FI, Ensemble, de Sud, de la Ligue des Droits de l'Homme, etc.

Un beau défilé depuis la place de la Liberté jusqu'au Château et au Musée de la Marine en passant par la rue de Siam avec 150 à 200 personnes environ. 

Photos Ismaël Dupont

***

 

Publié le 23 janvier 2021 - Le Télégramme
À Brest, des centaines de manifestants contre la prolifération des armes nucléaires

Quelques centaines de personnes se sont mobilisées, samedi, place de la Liberté à Brest, pour que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires, qui vient d’entrer en vigueur.

Mobilisation à Brest, le 23 janvier, pour que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires (Le Télégramme/Thierry Dilasser)

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), avec l’appui de 122 pays (81 signataires, et 51 l’ayant ratifié). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, ce 22 janvier, « constitue un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive », annoncent les membres du Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN) du Finistère (qui regroupe une dizaine d’associations et d’organisations syndicales ou politiques). « Mais les pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël) freinent des quatre fers pour que le TIAN ne soit pas mis en œuvre », dénonce Rolland de Penanros, de l’Université européenne de la paix, membre du collectif.

« L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à faire le choix de le signer et de le ratifier. Paris devrait être à l’initiative sur le plan international afin d’établir un processus de sortie », estime quant à elle la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF), autre membre du CIAN 29. Seuls trois pays de l’Union européenne ont signé le traité de l’ONU (Malte, Irlande, Autriche).

"Mobilisés cette après-midi pour que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires. Il est grand temps que la France rejoigne les pays signataires, l’utilisation d’une telle arme peut à elle seule tuer une part majeure de la population humaine !" (Enzo de Gregorio, MJCF 29)

"Mobilisés cette après-midi pour que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires. Il est grand temps que la France rejoigne les pays signataires, l’utilisation d’une telle arme peut à elle seule tuer une part majeure de la population humaine !" (Enzo de Gregorio, MJCF 29)

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 07:38

Comme tu l’as lu, ou vu, Florence Gourlay, professeure d’histoire-géographie à l’UBS de Lorient, a voulu reprendre les cours « en présentiel » avec ses élèves, afin de répondre à la demande de plus en plus pressante des étudiant.e.s qui sont en détresse, sans cours, constamment derrière leur écran, coupés de toute relation sociale, amicale, …. Le cours qu’elle a tenu s’est déroulé dans le strict respect des normes sanitaires et cette initiative a été fortement médiatisée (presse locale, Europe 1, FR 3, Médiapart, Le Monde…)

Pour avoir voulu braver l’interdit (interdit qui n’existe pas dans les classes de prépa où les élèves peuvent se retrouver à plus de 35 dans des locaux inadaptés, ou encore les lycées de l’enseignement catholique qui accueillent l’entièreté des classes dans leurs établissements, ne suivant pas les recommandations de travailler par demi-groupe..),  

Florence est convoquée à la direction de l'université lundi 25 janvier à 8h30, 27 rue Armand Guillemot à Lorient. Un comité de soutien se réunira devant cette même présidence à 8h15.

Soutenons-la nombreux!!!

Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, adjoint aux Affaires sociales à Lanester, animateur du comité régional Bretagne

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, adjoint à Morlaix

Veuillez trouver ci-joint le communiqué de la FSU Bretagne et du SNESup de l'Université de Bretagne Sud - UBS concernant la convocation par la Présidence de l'UBS de notre collègue Florence Gourlay.

La FSU Bretagne et le SNESup de l'Université de Bretagne Sud - UBS appellent au rassemblement de soutien organisé lundi à 8h30 à Lorient devant les locaux de la Présidence de L'UBS

François Merciol SNESup UBS
Jean-Marc Cléry FSU Bretagne

A Mesdames, Messieurs les journalistes COMMUNIQUE DE PRESSE FSU BretagneUniversités: aujourd’hui plus que jamais notre présence auprès des étudiant·es est essentielle –soutien à notre collègue Florence Gourlay Alors qu’aujourd’hui la détresse des étudiant·es est largement médiatisée et que le gouvernementannonce le retour partiel à des cours «en présentiel», une collègue Maîtresse de Conférence (MCF) engéographie à l’Université de Bretagne Sud à Lorient est convoquée ce lundi par la direction del'Université pour avoir repris ses cours « en présentiel » avec ses étudiant·es la semaine dernière. Florence Gourlay a agi par devoir en répondant à la demande de plus en plus pressante des étudiant.e.squi subissent depuis des semaines de cours «en distanciel» et sont en détresse, isolé·es derrière leursécrans, coupé·es de toute relation sociale. Elle a agi en pleine responsabilité en assurant ses cours dansle strict respect des normes sanitaires de sécurité. Le SNESup-FSU de l’UBS et la FSU régionale apportent sans réserve leur soutien à notrecollègue qui a agi en conformité avec l’appel de l’intersyndicale nationale du Supérieur du14janvier qui demande un retour sur site pour l’ensemble des étudiant·es. Au moment où le gouvernement s’émeut enfin de la situation gravissime des étudiant·es en consentantun retour partiel «en présentiel», il serait inacceptable que Florence Gourlay fasse l’objet d’unesanction! Nous exigeons l’abandon de toute poursuite contre notre collègue et nous invitons la communautéuniversitaire à se mobiliser pour obtenir du Ministère un vrai retour des étudiant·es dans des conditionssanitaires sécurisées et avec les moyens humains, financiers et matériels nécessaires!Le SNESup-FSU de UBS et la FSU Bretagne appellent à rejoindre le comité de soutien àFlorence Gourlay qui se réunira devant la présidence de l’UBS à Lorient à 8h15

Saison 2019/2020 et second du cycle La Bretagne en vrai. 

http://pcf29.org/video-la-bretagne-en-vrai-au-dela-des-cartes-postales-une-conference-de-florence-gourlay/

Jeudis Rouges – Florence Gourlay
« La Bretagne en vrai au delà des cartes postales »

Conférence de Florence Gourlay maître de conférence à l’université de Bretagne Sud de Lorient organisée par le réseau partage des savoirs du PCF, pays de Quimperlé

Le 25 août dernier dans son numéro dominical un quotidien Breton, présentait le diagnostic et les analyses de quatre chercheurs, géographes et urbanistes, sur la réalité des territoires à partir de la répartition de la richesse et de la fiscalité.  On découvre une Bretagne tiraillée, loin des cartes postales et des clichés par trop lisses, une Bretagne des inégalités, de la mise en concurrence, de la course à l’excellence policée. Une Bretagne pour partie interdite aux salariés, aux catégories populaires. Une Bretagne de l’étalement urbain, de long trajets domicile /travail.  Est-ce une fatalité ? Comment faire autrement ? Est-ce possible

Le Figaro:

«Je suis hors la loi»: à Lorient, la «fronde» d’une enseignante qui a fait cours en présentiel

Par ClaireConruyt • Publié le

Florence Gourlay, maître de conférences à l’université Bretagne-Sud, a bravé l’interdit et a accueilli une trentaine d’élèves dans les locaux de la fac.

Elle enseigne à l’université Bretagne-Sud depuis 1996. Face à la détresse de ses élèves, Florence Gourlay, maître de conférences Aménagement de l'espace et Urbanisme, a décidé de faire cours en présentiel. Et ce, malgré l’interdiction pour les facs d’accueillir leurs étudiants mis à part pour les travaux pratiques et par groupes de dix maximum.

«Ça me rend malade.» Depuis le mois de novembre, explique Florence Gourlay, la situation est particulièrement difficile pour les étudiants. Alertée par le décrochage des uns et les «messages désespérés» des autres, elle a décidé d’agir. «Je suis très proche de mes étudiants.» Au retour des vacances, l’enseignante, en charge d’un master management, a demandé à ses étudiants de «revenir». «De toute façon, ils passaient leurs examens en présentiel. Je leur ai dit qu’on trouverait une solution, qu’on ferait des visites de terrain ou que je tiendrais mes cours dehors pour qu’on puisse se retrouver», raconte-t-elle.

Lundi dernier, Florence Gourlay a finalement accueilli, au sein des locaux de l’université, 18 de ses étudiants en master aménagement et urbanisme dans une salle d’une capacité de 80 places. Masques, gel hydroalcoolique, distanciation physique… «Evidemment, je n’ai mis personne en danger», précise-t-elle. «Pas plus que lorsqu’on se rend dans un supermarché.» L’enseignante l’assure, «mon doyen et la direction étaient au courant. Je les ai prévenus. En donnant ce cours magistral, je suis hors-la-loi mais j’estime qu’il faut agir». «Il y a des élèves de BTS et de prépa qui s’entassent à 35-40 dans des salles de lycée, argue-t-elle. Il faut qu’on arrête avec ce traitement inégal des étudiants.»

«On n’a pas le droit de confisquer leurs années d’études»

Le lendemain, Florence Gourlay donne cours en présentiel à des licence d’histoire, d’écologie et de société. «Nous étions 35 dans une salle qui peut accueillir 90 personnes. Une salle, donc pas un amphi, avec des fenêtres.» Là encore, indique-t-elle, les directeurs de chacune des licences et le doyen avaient été prévenus. «Nous n’avions pas le droit mais nous l’avons fait. Les étudiants étaient en grande souffrance et cela nous a fait un bien fou. Moi, la première.»

Lorsque les cours sont en ligne, poursuit-elle, «il n’y a plus d’interaction». «Les étudiants n’allument pas leur caméra, on ne sait pas s’ils suivent, s’il faut revenir sur une notion. C’est un mode d’enseignement dégradé.» Se pose aussi le problème de la concentration. «On le sait, ils nous le disent: ils sont plus distraits face à un ordinateur.» Certains de ses collègues, rapporte-t-elle, qualifient cette année «d’année blanche». Mais, pour Florence Gourlay, ce discours est «insupportable». «J’ai des élèves en master qui arrivent en fin de cursus et qui se demandent ce que vaut leur formation. Alors je me pose la question: qu’est-ce qu’on peut leur apporter? On n’a pas le droit de confisquer leurs années d’études.»

«Je sais que je m’expose à des sanctions»

Dans un communiqué, la directrice de l’université Bretagne-Sud indique «mesure(r) le désarroi et le besoin de nos étudiants de retrouver le chemin de nos campus» tout en «réprouv(ant) cette initiative prise par une enseignante qui contrevient aux dispositions du plan d’activité de l’université, prises en application des dispositions ministérielles» et rappelle que «tout contrevenant s’expose à une mise en cause de sa responsabilité civile et pénale et peut également faire l’objet d’une sanction disciplinaire».

«Je sais que je m’expose à des sanctions», souffle Florence Gourlay. «Mais je ne suis pas seule. J’ai des collègues à la faculté DSEG de Vannes qui m’ont dit avoir repris les cours en master. Je ne suis pas la seule frondeuse.»

A l’université Bretagne-Sud, un cours sauvage en présentiel pour des étudiants en troisième année

Florence Gourlay a accueilli 35 étudiants pour suivre un cours magistral dans les locaux de l’université, à Lorient. Une initiative « réprouvée » par la présidente de l’université.

Par

Publié le 20 janvier 2021 - Le Monde
 

C’est officiellement interdit mais Florence Gourlay l’a fait : en chair et en os, elle a donné un cours à 35 étudiants de troisième année, à l’université Bretagne-Sud (UBS) à Lorient (Morbihan), mardi 19 janvier. La veille, cette enseignante, maîtresse de conférences en géographie, avait déjà accueilli sur place les 18 étudiants du master aménagement et urbanisme des territoires littoraux dont elle est la responsable.

Jeudi 14 janvier, le premier ministre, Jean Castex, a autorisé les seuls étudiants inscrits en première année à se rendre en présentiel à leurs séances de travaux dirigés, en demi-jauge, à compter du 25 janvier. Cette décision a suscité un grand désarroi dans le monde universitaire, qui sonne l’alarme en constatant le désespoir qui gagne l’ensemble des étudiants contraints de suivre l’intégralité de leurs cours à distance depuis la fin octobre.

« Il est absolument indispensable de renouer le lien avec ces jeunes, de leur donner une perspective mais aussi une vie universitaire digne de ce nom, affirme Florence Gourlay, qui souligne que tous les étudiants sont en difficulté, quel que soit leur niveau de formation. On ne peut plus se contenter d’être attentiste. A un moment, on agit ! »

« On ne rate quasiment rien »

Dans une salle d’une capacité de 90 places qu’elle avait au préalable réservée, l’enseignante a accueilli 35 étudiants pour leur parler géopolitique et aménagement du territoire, lors d’un cours magistral suivi simultanément à distance par 22 autres étudiants des licences d’histoire et de sciences, écologie et société. Le doyen de la faculté de sciences humaines est venu compter les présents et relever le fait que la distanciation physique était appliquée, relate l’enseignante.

« C’est étrange, on a eu l’impression de faire une chose extraordinaire, de braver un interdit, alors que suivre un cours dans une salle relève de l’ordinaire », témoigne Emma. « Ça me redonne du courage, je me dis que je ne vais pas lâcher », complète Romane, qui revenait pour la première fois dans les locaux depuis trois mois. Pour Louen, le plus appréciable a été « le niveau de concentration » durant ces deux heures : « Quand on est vraiment face à la professeure, on ne rate quasiment rien de ce qu’elle dit, ce qui est loin d’être le cas lorsqu’on est derrière l’écran du matin au soir. »

Dans la soirée de mardi, par voie de communiqué, la présidente de l’UBS a « réprouv[é] cette initiative prise par une enseignante qui contrevient aux dispositions du plan d’activité de l’université, prises en application des dispositions ministérielles ». « Tout contrevenant s’expose à une mise en cause de sa responsabilité civile et pénale et peut également faire l’objet d’une sanction disciplinaire », prévient Virgine Dupont, par ailleurs vice-présidente de la conférence des présidents d’université.

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 07:18
Bientôt une rue Rosa Luxemburg à Brest

Grâce à la demande de Jean-Paul Cam, secrétaire de la section PCF, relayée par les élus communistes de Brest, et acceptée par l'ensemble de la majorité de gauche, une rue du quartier Saint-Pierre à Brest va recevoir le nom de Rosa Luxemburg, la révolutionnaire marxiste allemande, pacifiste, féministe, assassinée par les corps francs nationalistes sur ordre du chef de gouvernement SPD a Berlin pendant la révolution spartakiste le 15 janvier 1919 avec Karl Liebknecht.

 

 

Lettre de Jean-Paul Cam, secrétaire de section PCF de Brest, au maire de Brest, François Cuillandre

30 novembre 2018

Pour un jardin Rosa Luxemburg

Il y aura bientôt un siècle, le 15 janvier 1919, la fondatrice du Parti Communiste Allemand était assassinée avec le député Karl Liebknecht et les spartakistes.
Féministe, pacifiste, opposée au social chauvinisme dans lequel basculèrent les partis socialistes français et allemand, Rosa Luxemburg paiera de sa vie le prix de son engagement. Rosa Luxemburg participa également à la 2ème conférence internationale des femmes socialistes qui créera la journée internationale des droits des femmes.
Alors qu'on assiste à une montée des extrêmes droites et du populisme en Europe et hélas dans le monde, il nous parait important que la ville de Brest rende hommage à une femme dont l’engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, en faveur de la paix n’est plus à démontrer. Cet hommage pourrait notamment prendre la forme d’une dénomination de l’un des parcs publics de notre ville.
L’existence d’un « Jardin Rosa Luxemburg » à Brest constituerait à ce titre une belle reconnaissance de la municipalité des combats qu’elle a menés, toujours au service de l’émancipation de l’être humain.
Toute la vie de Rosa Luxemburg a été marquée par son engagement pour le socialisme depuis le début de son militantisme à l'âge de 15 ans à Varsovie jusqu'à son assassinat, au milieu de la révolution des Conseils en Allemagne, le 15 janvier 1919.
Lorsque le choc de la révolution russe touche directement l’Allemagne en 1918 avec l’émergence des conseils ouvriers, la chute du Kaiser et la proclamation de la république, Rosa emprisonnée attend avec impatience la possibilité de participer directement à ce grand moment de l’histoire. Hélas, le ministre SPD Gustav Noske est chargé d'organiser la répression, qu'il confie aux corps francs. Les militaires écrasent l'insurrection avec une grande brutalité, tuant les spartakistes qui se présentent porteurs d'un drapeau blanc. Bientôt, tout Berlin est occupé par l'armée. Rosa Luxemburg fait paraître le 14 janvier 1919 son dernier article, amèrement intitulé "L'Ordre règne à Berlin".

Comme l’écrivait Clara Zetkin «son nom sera gravé au fil des siècles comme l’une des plus grandes et des plus éminentes figures du socialisme international. »
Au-delà de la personnalité de Rosa Luxemburg, nous inscrivons cette demande dans notre volonté de faire reculer le processus d’invisibilisation des femmes dans l’histoire et plus particulièrement des femmes progressistes.
En espérant que vous soutiendrez notre démarche,
Je vous prie d’agréer Monsieur le Maire l’assurance de mes sentiments fraternels.

Le secrétaire de section du PCF Jean Paul CAM

A lire aussi sur le Chiffon Rouge:

La lettre de Noël de Rosa Luxemburg (écrite de prison à Mathilde WURM, une ex-camarade du Parti Socialiste Allemand favorable avec son mari à la ligne opportuniste de l'Union Sacrée et du soutien à la guerre à outrance)

15 janvier 1919, assassinat de Karl Liebnecht et Rosa Luxemburg (Yves Moreau- L'Humanité, 1995)

LE COMMUNISME OU LA BARBARIE. ROSA LUXEMBOURG, DEJA, NOUS METTAIT EN GARDE... (JEAN ORTIZ – VENDREDI 2 FEVRIER 2018)

 

 

Bientôt une rue Rosa Luxemburg à Brest
Bientôt une rue Rosa Luxemburg à Brest
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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 16:43
Mobilisation à Carhaix pour le traité d'interdiction des armes nucléaires le 22 janvier 2021

Mobilisation à Carhaix pour le traité d'interdiction des armes nucléaires le 22 janvier 2021

Rouge Finistère: http://pcf29.org/

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait, avec l’appui de 122 États, le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, le 22 janvier 2021, constitue un fantastique espoir de prohibition totale des armes de destruction massive.

Cependant la mise en œuvre effective du TIAN fait l’objet de l’obstruction des pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël).

Alors que la préservation de la planète est au cœur de tous les débats, que l’insécurité plonge des pans entiers de l’humanité dans la misère et que les violences guerrières s’accroissent, le rôle des opinions publiques sera déterminant pour mobiliser les ressources en faveur du développement humain et de la paix.

L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à le signer et à le ratifier.

Paris devrait prendre une initiative internationale visant à organiser une procédure multilatérale de destruction des arsenaux nucléaires .

Ce faisant, le gouvernement de la France respecterait la volonté des Français(es) qui sont à 76 % favorables à ce que la France s’engage dans le processus de désarmement nucléaire et à 68 % favorables à la ratification du TIAN par la France selon un sondage Ifop/La Croix/Planète Paix.

Un premier signe serait de geler la modernisation de notre parc d’armes nucléaires.

Ce gel de la modernisation de notre arsenal serait en conformité avec la signature par notre Pays du Traité de Non prolifération des Armes Nucléaires et dégagerait sur 15 ans 100 milliards d’euros qui pourraient être affectés à la santé, les hôpitaux publics, l’éducation, la transition écologique pour ne prendre que ces exemples

Les Communistes du Pays de Quimperlé s’associent sans réserve à le démarche du Mouvement de la Paix et vous appelle faire délibérer votre Conseil Municipal pour demander, par l’intermédiaire d’un vœu adressé au Préfet du Finistère, au Gouvernement de signer et de ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires.

Nous nous permettons de joindre à ce courriel une proposition de vœu présentée par le Mouvement de la Paix.

Certains de votre attachement à la Paix et à la sécurité, nous espérons que cette initiative retiendra votre attention et celle de votre Conseil Municipal.

Nos nous tenons à votre disposition et vous prions de croire en nos sentiments les meilleurs.

Les Communistes du Pays de Quimperlé

Courrier adressé au Conseil Municipal : Tian courrier aux maires PDF

Proposition de Vœu du Conseil Municipal au format Word : Propostion de Voeu TIAN ODT

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 18:36
Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Photo Daniel Laporte 22 janvier 2021 Carhaix Rassemblement pour l'interdiction des armes atomiques

Une cinquantaine de personnes s’est rassemblée, ce vendredi 22 janvier, devant la mairie de Carhaix, pour demander la ratification par la France du Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Carhaix. Une cinquantaine de personnes contre les armes nucléaires
Le Télégramme, 22/01/2021

Le Tian (Traité d’interdiction des armes nucléaires) entre en vigueur ce 22 janvier. À cette occasion, le Collectif pour l’abolition des armes nucléaires du Finistère (Cian 29) appelait à un rassemblement à Carhaix, ce vendredi, pour demander l’adhésion de la France au traité. Répondant à cet appel, une cinquantaine de personnes, militants politiques ou syndicaux, élus, membres d’associations ou simples citoyens se sont rassemblés, à 11 h, devant la mairie. « La ville de Carhaix est signataire de l’appel des villes en faveur du Tian tout comme les municipalités de Berrien et de Motreff », rappelle Noëlle Péoc’h.

Noëlle Péoc’h a pris la parole au nom du Cian 29, Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires dans le Finistère, qui regroupe une douzaine d’associations et d’organisations syndicales et politiques. (Le Télégramme/Nathalie Com)

« La France hors la loi »

Prenant la parole au nom du Cian 29, collectif qui rassemble une douzaine d’associations et organisations syndicales et politiques, cette dernière a rappelé l’horreur des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, en 1945, et les efforts entrepris depuis 75 ans par la société civile pour mobiliser contre les armes nucléaires, efforts jusqu’à l’entrée en vigueur du Tian, un traité qui, souligne la militante, a été ratifié par une cinquantaine de pays mais par aucune des principales puissances possédant l’arme nucléaire. « Dès à présent, la France est hors la loi au regard du droit international », martèle Noëlle Péoc’h, laquelle regrette au passage « l’absence de vrai débat sur le sujet » et le faible écho médiatique.

« Une mobilisation légitime »

Pour Yves, militant écologiste de longue date, cette entrée en vigueur n’est pourtant pas un événement ordinaire, surtout au regard de la situation internationale actuelle. « La France, qui passe son temps à donner des leçons à tout le monde, ne peut pas « tourner le dos à ce processus de démocratie internationale », estime le septuagénaire, tandis que pour Christian Colimard, membre du Mouvement de la Paix, il est « tout à fait légitime de se mobiliser pour préserver l’homme et la planète ».

Les militants pro-abolition espèrent toutefois que l’entrée en vigueur du Tian aura le même impact que les traités internationaux précédents interdisant les mines terrestres et les armes à sous-munitions : stigmatiser la possession et l’utilisation des armes nucléaires, ce qui « pourrait conduire à un changement de comportement », même de la part des pays non-signataires. Ils appellent à un nouveau rassemblement, ce samedi 23 janvier, à Brest. De son côté, le maire de Carhaix a renouvelé son soutien au collectif pour l’abolition des armes nucléaires du Finistère et s’est dit prêt, « si besoin », à prendre une nouvelle délibération.

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 17:30
Tribune libre. Vincenzo Vecchi, pourquoi cette course de fond ? - L'Humanité, 21 Janvier 2021
Tribune libre. Vincenzo Vecchi, pourquoi cette course de fond ?
Jeudi 21 Janvier 2021
 

Quand il existe une cause de refus d’exécution du mandat d’arrêt européen, la remise de la personne recherchée est refusée. C’est tout. C’est ce que prévoit notre loi, en son article 695-23 du Code de procédure pénale, loi créée pour appliquer le droit européen, à savoir la décision-cadre n° 2002/584 du 13 juin 2002. Alors pourquoi ne pas l’appliquer, plutôt que de tenter un énième détournement dans la dernière ligne droite ?

En effet, en toute cohérence, on semblait toucher au but. Emboîtant le pas de la conseillère à la Cour de cassation, l’avocat général a admis qu’il ne pouvait y avoir exécution du mandat d’arrêt européen visant Vincenzo Vecchi pour la condamnation de Gênes sous une qualification équivalente de « vol en bande organisée » et qu’il n’appartenait pas à l’État d’exécution, ici la France, de décider que le délit de « dévastation et pillage » entrait dans les trente-deux cas de renvoi automatique. L’avocat général a reconnu que la France ne pouvait se substituer à l’Italie pour décider de cette qualification, alors que celle-ci, État d’émission du mandat d’arrêt européen, ne l’avait pas indiquée et n’avait pas coché la case correspondante sur le formulaire du mandat d’arrêt européen. C’est une nouvelle étape de franchie, donc, dans la course de fond judiciaire. Il s’agit là d’un beau désaveu de l’argumentaire juridique boiteux du procureur général d’Angers.

Autre nouvel obstacle franchi : la reconnaissance par le même avocat général près la Cour de cassation que le délit de « dévastation et pillage » n’a pas d’équivalent, au moins pour un des sept faits requis, là où la cour d’appel d’Angers en retient deux, et ce, car il n’existe pas de complicité passive dans le droit français. Il s’ensuit que, dès lors que le délit de « dévastation et pillage » n’est pas reconnu comme étant une infraction dans notre droit pour au moins un fait, cela implique qu’il n’y a plus de proportionnalité de la peine comme exigé par la loi européenne en son article 49-3 de la charte des droits fondamentaux.

Arrivé à ce point de bonne rhétorique qui devait le conduire à conclure que le mandat d’arrêt européen ne pouvait être exécuté et que Vincenzo Vecchi ne devait pas être remis à l’Italie, l’avocat général se cabre devant le dernier obstacle et rate la ligne d’arrivée en proposant de renvoyer le cas devant la Cour de justice européenne pour qu’elle indique une manière d’effectuer une réduction, une conversion de la peine ou un nouveau recours. Or, il n’y a pas de recours possible contre cette peine. Elle est définitive pour avoir été prononcée par la Cour de cassation italienne. Aucune réduction, aucune conversion ou aucun aménagement de la peine n’a été proposé par l’Italie lors du supplément d’information ordonné par la cour d’appel de Rennes. Et pour cause, ni la France, ni l’Italie, ni la Cour de justice européenne ne peuvent modifier une peine.

La voie de la révision n’existant pas, pourquoi s’arrêter en chemin et ne pas aller au bout du raisonnement ? Il suffit d’appliquer la loi interne française, qui a transcrit la décision-cadre européenne du 13 juin 2002. L’article 695-23 du Code de procédure pénale indique que « l’exécution d’un mandat d’arrêt européen est également refusée si le fait faisant l’objet dudit mandat d’arrêt ne constitue pas une infraction au regard de la loi française ». La Cour de justice européenne ne saura dire ni plus, ni mieux, que notre droit.

Dix-huit mois de prison et dix années d’exil, voilà le prix pour avoir manifesté le 20 juillet 2001 à Gênes. On impose pourtant à Vincenzo Vecchi la perspective de mois, voire d’années de procédure supplémentaires, alors que nous savons tous que la Cour de justice européenne sera dans la même impasse que la Cour de cassation. Pourquoi ? Nous ne voulons pas penser qu’il s’agit de gagner du temps, quitte à laisser Vecchi dans un temps suspendu qui l’empêche d’envisager tout avenir. Le droit français permet de mettre fin à cette course de fond, il suffit de l’appliquer. Et ce sera justice pour Vincenzo Vecchi.

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