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5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 07:49
Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

Photo PCF Pays de Brest - Rassemblement étudiant du 3 février à Brest

C'était ce jeudi 3 février à Brest, la jeunesse mobilisée pour l'accès de tous à la fac, et une Université de qualité, avec des vraies moyens.

Mobilisation de la jeunesse pour des conditions d'études dignes ce jeudi 3 février après les annonces indignes d'Emmanuel Macron ouvrant la voie à des études supérieures à l'Université plus chères, à la fin du principe de la gratuité de l'enseignement supérieur! ✊

Voir l'article de l'Humanité avec l'interview de notre camarade sénateur communiste Pierre Ouzoulias, déjà venu à Brest sur la question de Parcoursup à l'invitation du PCF:

L'Humanité:
Pierre Ouzoulias : « Pour l’Élysée, un cursus, c’est comme un produit de luxe »

Selon Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-Seine, le chef de l’État ne se soucie que de la préservation des élites. Un projet émancipateur et démocratique pour l’enseignement supérieur implique d’assurer la réussite de toutes et tous.

Publié le Jeudi 3 Février 2022 - Olivier Chartrain, L'Humanité
 

Faut-il s’étonner des déclarations d’Emmanuel Macron devant France Universités ?

Oui et non… On y retrouve l’essentiel de son programme de 2017 : un projet de transformation néolibérale de l’université, que Frédérique Vidal a appliqué de façon scrupuleuse pendant cinq ans. C’est un échec absolu, qui a conduit l’enseignement supérieur dans une situation catastrophique. À commencer par la précarité des étudiants, source de souffrances terribles, et bien entendu la faiblesse structurelle du financement des universités. Cela fait dix ans que le budget moyen par étudiant baisse chaque année, il est aujourd’hui l’un des plus bas de l’Union européenne. Le président prend-il en compte cet échec ­patent ? Non. Il revient de façon dogmatique à son programme de 2017. En fait, l’université ne l’intéresse pas. Comme pour beaucoup des membres des élites françaises, ce qui lui importe, c’est que celles-ci continuent à se perpétuer grâce aux grandes écoles. L’université, ça ne compte pas.

Pourtant, Frédérique Vidal répète qu’on n’a jamais autant investi dans l’enseignement supérieur…

C’est complètement faux. Le budget moyen par étudiant a baissé sous ce quinquennat, comme sous le précédent. Il y a entre 40 000 et 45 000 nouveaux étudiants chaque année. Pour les accueillir, il aurait fallu construire deux universités par an : pas une seule ne l’a été. Les établissements n’arrivent plus à faire face à cette montée du nombre d’étudiants.

Peut-on faire un lien avec l’exigence de professionnalisation des formations ?

C’est un enseignement supérieur à plusieurs niveaux que l’on voit poindre. Au niveau ­supérieur, les grandes écoles : on ne regarde pas à la dépense et on ne parle jamais d’employabilité, au contraire, il s’agit de donner une culture générale la plus vaste possible. Ensuite, il y a les universités qui fusionnent pour affronter la compétition internationale : celles-là, on les finance. Et puis il y a les sous-universités, dont on exige qu’elles adaptent leur offre pédagogique aux demandes du marché. C’est absolument contraire à l’idée de l’université républicaine, où l’enseignement supérieur a pour but l’émancipation, individuelle et sociale, pour tous, sur tout le territoire. Avec un objectif : permettre à une classe d’âge d’atteindre le plus haut niveau de formation possible. Le projet libéral, c’est, à l’inverse, de sélectionner l’élite en organisant la concurrence de tous contre tous. C’est Parcoursup : on parle d’égalité des chances, jamais d’égalité des droits. C’est à chacun de se faire le promoteur de sa propre réussite. Sauf que ceux qui réussissent le mieux dans ce système sont ceux qui en ont déjà les clés : les classes sociales supérieures. Même l’inspection générale de l’éducation nationale l’a reconnu : les déterminismes sociaux faussent les chances dès le début.

Emmanuel Macron est revenu en arrière sur ses déclarations…

Quand toute la société française est choquée par l’image des étudiants qui font la queue aux soupes populaires, qui peut admettre qu’on dise que la solution, c’est l’augmentation des droits d’inscription ? C’est invendable ! La crise sanitaire a ­permis une prise de conscience de la ­situation des étudiants. Macron ne veut pas le voir, pour lui, un cursus, c’est comme un produit de luxe : plus il est cher, plus il a de la valeur… Le précédent de « Bienvenue en France » le prouve, en appliquant déjà ce principe aux étudiants hors Union européenne.

Comment remédier à la précarité étudiante ?

Il faut d’abord affirmer un projet : jamais nous n’avons été confrontés à des enjeux tels que le changement climatique et environnemental. La seule façon de s’en sortir, c’est d’investir massivement dans la connaissance, la recherche, l’éducation. C’est une priorité absolue, fondamentale. Donc, il faut mettre de l’argent. Le Conseil d’analyse économique, qui n’est pas une officine de gauchistes, a montré qu’il faut entre 5 et 8 milliards d’euros pour accueillir les étudiants qui arrivent. Cet investissement peut parfaitement être financé par un grand emprunt national : on sait que chaque euro investi dans l’enseignement supérieur et la recherche entraîne des bénéfices au moins équivalents.

Comment permet-on à tous ces jeunes de vivre pendant leurs années d’études ?

Si on veut qu’un étudiant réussisse, il faut se soucier, avant même la pédagogie, des conditions matérielles de son cursus : ­logement, alimentation, santé. Si la nation veut qu’une classe d’âge aille le plus haut possible dans son cursus, alors elle fait confiance à cette jeunesse et lui assure les moyens matériels d’y parvenir. Ce n’est ni un salaire ni une aide sociale : c’est une aide à la réussite, un engagement de l’État pour permettre à chacune et chacun d’aller au bout de ses ambitions.

Faut-il supprimer Parcoursup ?

Malheureusement, je pense que nous n’avons même plus la possibilité de le faire dès la première année de mandat. Si on le fait, la sélection se fera sur la capacité à dormir dans la rue pour obtenir les premières places… En revanche, il faut, dès la première année de mandat, une loi de programmation qui dise : « Dans les cinq ans, je m’engage à créer tant de places dans l’enseignement supérieur. » On doit aussi restaurer le bac professionnel en quatre ans, afin d’assurer la poursuite d’études de ces jeunes. Enfin, il faut promouvoir l’autonomie pédagogique et scientifique des universités, les sortir de la vision utilitariste de Macron, qui veut faire entrer les entreprises dans les universités pour leur dicter ce qu’elles doivent faire en fonction de leurs besoins.

Le plan de Macron pour l'université : faire payer les familles

Enseignement supérieur Des organisations de jeunes et d’étudiants appellent ce jeudi à une journée d’action contre la sélection et la précarité, le projet d’Emmanuel Macron dessinant les contours de facultés à l’anglo-saxonne.

Publié le Jeudi 3 Février 2022 - Olivier Chartrain
 

Emmanuel Macron veut-il vraiment rendre l’université payante ? La question a surgi sous les feux de l’actualité, le 13 janvier. Ce jour-là, le président de la République participait aux 50 ans de la Conférence des présidents d’université, qui actaient en même temps sa transformation en France Universités. Et il a prononcé cette phrase : « On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants. »

Le tollé fut immédiat, de la gauche à la droite. Tous dénoncent la volonté du président de la République, plus que probable candidat à sa propre succession, de rendre l’université payante en se préparant à faire exploser les droits d’inscription.

La réponse des premiers concernés, les jeunes et les étudiants, a pris la forme d’un appel à une journée de mobilisation, ce jeudi, contre la précarité, la sélection et l’augmentation des frais d’inscription. Organisations syndicales (Unef, FSE, Solidaires étudiants, l’Alternative, la Voix lycéenne) ou politiques (UEC, Génération.s, Jeunes écologistes, Jeunes insoumis, MJS) demandent « un plan d’urgence (…) à destination des étudiants et des lycéens pour de meilleures conditions d’études et de vie ». À Paris, une manifestation partira à 13 heures de Port-Royal, et d’autres initiatives se dérouleront dans plusieurs villes universitaires.

La « note de Gary-Bobo »

Emmanuel Macron, lui, a fait marche arrière. « Je n’ai jamais dit ça », s’est-il défendu, une semaine après son discours. Pourtant, ce qu’on peut connaître de son projet pour l’enseignement supérieur le contredit. Pour en dégager les grandes lignes, on peut se reporter à celui du candidat Macron en 2017, comparer ce qui a été accompli, et en déduire ce qu’il reste à faire.

Le plus parlant dans ce domaine, c’est sans doute la note de Gary-Bobo, comme on a appelé ce court texte daté de novembre 2016. Signée de Robert Gary-Bobo, professeur d’économie à l’Ensae (École nationale de la statistique et de l’administration économique), elle était adressée à Thierry Coulhon, à l’époque conseiller éducation, enseignement supérieur et recherche d’Emmanuel Macron – et nommé en 2020 par ce dernier président du Hcéres, le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Robert Gary-Bobo y listait les « réformes souhaitables » pour l’enseignement supérieur, ainsi que des « éléments d’une stratégie » pour y parvenir.

Les familles vont s’endetter pour financer les études de leurs enfants

Au menu : « Parachever l’autonomie » des universités, initiée par les lois Pécresse (2007) et Fioraso (2013), en renforçant les pouvoirs des présidents appelés à devenir de véritables managers du supérieur et en leur laissant toute liberté sur les ressources humaines, la sélection des étudiants et les droits d’inscription. Sur ce dernier point, Gary-Bobo affirme qu’il « n’y a rien à attendre du budget de l’État qui soit à la hauteur des besoins ». Pour offrir aux universités le financement dont elles ont besoin, y compris pour prendre leur place dans le paysage international, il faudrait donc prendre dans la poche des familles, avec des frais d’inscription atteignant entre 4 000 et 8 000 euros par an… dans un premier temps.

Prévenant le rejet d’une telle mesure dans un pays attaché à l’égalité des droits pour tous, la note suggère fortement de pousser les familles à recourir à l’emprunt pour financer les études de leurs enfants. Au grand bénéfice du secteur bancaire, d’autant que, anticipant sur la possibilité que de nombreux emprunteurs fassent défaut, de tels prêts seraient garantis… par l’État. Ainsi serait lancé, dans le style vulgaire qui caractérise son texte, ce que Robert Gary-Bobo nomme « la pompe à finances » pour l’enseignement supérieur, au détriment des familles et des jeunes appelés à s’endetter lourdement avant même leur entrée sur le marché du travail.

Une dégradation des conditions d’études

C’est bien ce programme qui a été mis en œuvre par Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Sur le quinquennat, 220 000 étudiants supplémentaires se sont inscrits à l’université ; seules 84 000 places de plus ont été créées. Et ces places sont largement en trompe-l’œil : sans construction de nouveaux locaux (ou de nouvelles universités), sans recrutement d’enseignants-chercheurs…

Conséquences : une dégradation des conditions d’études, la précarisation des enseignants (le 26 janvier a été « le jour du dépassement » pour le Snesup-FSU, l’université ne fonctionnant plus depuis ce jour que grâce à des heures de personnels non statutaires) et la mise en péril des finances des établissements.

La domination des « personnalités extérieures »

Sur le plan des structures et de la gouvernance, on a assisté durant cinq ans à un mouvement sans précédent de fusions entre établissements, sur le modèle de ce qui se fait dans l’industrie, dans le but d’atteindre une « taille critique » face aux universités les mieux placées dans les classements mondiaux.

Ce mouvement s’est accompagné de changements profonds dans la gouvernance, ces structures mêlant souvent universités et grandes écoles, voire écoles privées, leurs instances étant désormais dominées par des « personnalités extérieures » souvent issues du monde économique. C’est sans doute là ce qu’Emmanuel Macron entendait en appelant, le 13 janvier, à faire tomber les barrières entre universités et grandes écoles.

De même, sa demande pressante à ce que l’université délivre désormais des diplômes professionnalisants, qu’Anne Roger, cosecrétaire générale du Snesup, stigmatise comme une « vision court-termiste, qui demande à l’enseignement supérieur de couvrir les besoins immédiats de tel ou tel secteur économique, et tant pis si ensuite, les jeunes sont en difficulté pour évoluer, s’adapter ».

« Un modèle qui se met en place »

L’augmentation des droits d’inscription ? « Le plan Bienvenue en France, rappelle Adèle Labich, secrétaire générale de la FSE, a déjà fait passer les droits d’inscription pour les étudiants étrangers hors Union européenne à près de 4 000 euros en master et près de 3 000 euros en licence. » Pour la jeune syndicaliste, « cela ressemble à ce qui s’est passé en Angleterre, où ils ont augmenté les droits des étudiants étrangers, et ensuite ceux des autres ». Vice-présidente de l’Unef, Maryam Pougetoux rappelle que « l’an dernier, pendant la crise du Covid, nous avions alerté sur la mise en place de prêts étudiants garantis par l’État ».

« Ce ne sont pas juste quelques mesures, c’est un modèle qui se met en place », alerte Adèle Labich. Précisément le modèle décrit par Robert Gary-Bobo et dont Emmanuel Macron a repris les grandes lignes devant France Universités, ce « Medef des universités », comme ironise Anne Roger. Un modèle où « la logique de l’offre doit prendre le pas sur la logique de la demande », selon Macron, et dont les systèmes de gestion de flux d’étudiants, comme Parcoursup (ou son petit frère dont la mise en place pour les masters a été repoussée), ont pour fonction d’obliger les jeunes à accepter ce qu’on veut bien leur offrir. Au péril de leurs projets, de leur avenir, et de celui du pays tout entier.

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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 06:43
(Photo Le Télégramme/Jean-Luc Padellec) - sur la photo, des représentants de la gauche brestoise, dont 4 camarades du PCF: Enzo de Gregorio, représentant de la JC 29, Erwan Rivoalan, Jean-Paul Cam, Eugénie Cazaux.

(Photo Le Télégramme/Jean-Luc Padellec) - sur la photo, des représentants de la gauche brestoise, dont 4 camarades du PCF: Enzo de Gregorio, représentant de la JC 29, Erwan Rivoalan, Jean-Paul Cam, Eugénie Cazaux.

À Brest, la gauche unie fustige « l’instrumentalisation » de la candidate du RN
 
Le Télégramme/Jean-Luc Padellec - 1er février 2022
 
Ce mardi soir, des partis de gauche ont affiché un front uni après le passage à Brest de la candidate du Rassemblement national. Avec un message sans équivoque : « Marine Le Pen n’est pas la bienvenue à Brest ».
Si l’union de la gauche reste impossible pour l’élection présidentielle, la venue de Marine Le Pen, ce mardi à Brest, aura au moins permis de rassembler plusieurs partis de cette gauche composite dont les querelles intestines désespèrent parfois son propre électorat.
 
« Ce qui nous réunit aujourd’hui dépasse de loin ce qui peut nous diviser parfois », a d’ailleurs convenu Yann Guével, le secrétaire des sections brestoises du PS. Autrement dit par Glen Dissaux, d’Europe Écologie Les Verts : « Le refus de l’extrême droite reste et restera toujours un marqueur indépassable de la gauche ».
 
A Brest, Marine Le Pen a présenté son programme de lutte contre l'insécurité
Autour de la table du Vauban, partageant le même dégoût, étaient représentés le Parti socialiste, le PCF, La France Insoumise, les Radicaux de gauche, Europe Écologie Les Verts, Brest nouvelle citoyenneté, l’UDB et le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID). Deux autres partis, le PRG et Génération.s, s’étaient excusés.
« Récupération grossière »
Chacun, avec ses mots, a dénoncé « la récupération grossière d’événements qui ont eu lieu à Brest », et la stigmatisation d’un quartier et des habitants. « Le Pen n’a pas de projet sur la sécurité, si ce n’est la répression. Elle est venue ici pour monter dans les sondages », a développé Christine Migot pour les Radicaux de gauche.
Même impression de dégoût exprimé par Jean-Paul Cam (PCF), pour qui le seul projet de Marine Le Pen, « c’est la casse sociale, des services publics et des HLM ». « La provocation de Marine Le Pen, qui n’a rencontré personne dans Pontanézen, n’a servi à rien », a résumé Pierre-Yves Cadalen, de La France Insoumise, en affirmant que les quartiers populaires ont surtout besoin de services publics, d’accompagnement social et d’emplois. Dans un langage plus fleuri, Patrick Appéré (BNC) a appelé la représentante du RN à « aller faire de la fumée ailleurs avec ses puanteurs ».
 
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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 07:55
La section du Pays de Brest PCF apporte son soutien au rassemblement pour l’hôpital qui aura lieu le mardi 1er février, 10h30 Place de liberté à Brest
La section du Pays de Brest PCF apporte son soutien au rassemblement pour l’hôpital qui aura lieu le mardi 1er février, 10h30 Place de liberté à Brest
 
La ligne rouge est franchie au CHRU Brest-Carhaix, l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD appelle à une mobilisation pour l’ensemble du personnel du CHRU Brest-Carhaix .
Pour les communistes l’égalité d’accès au soin pour tous ne doit pas être sacrifiée sur l’hôtel de l’austérité économique car la Santé et l’Action sociale ne sont pas des marchandises !
Alors que le coronavirus a bouleversé la situation sanitaire cette situation de crise exacerbe un contexte que nous connaissions bien avant la crise : celui des inégalités profondes qui traversent notre pays en matière de droit et d’accès aux soins. Ces inégalités sont le résultat de politiques anciennes et constantes de casse et de privatisation de l’appareil sanitaire français. Face à ce constat, le PCF se bat pour remettre sur pied cet édifice social, qui est un enjeu de société majeur comme la crise du Covid nous l’a démontré.
Les communistes brestois soutiennent les propositions de leur candidat Fabien Roussel
-100 000 emplois seront créés dans tous les métiers : infirmier·e·s, aides-soignant·e·s, auxiliaires de vie, aides à domicile. Tou·te·s les contractuel·le·s seront titularisé·e·s
.-Pour aider au maintien en poste des personnels ou faciliter les recrutements nécessaires, les équipes soignantes seront reconstituées, avec des conditions de travail améliorées, le respect de l’éthique professionnelle, une collaboration au sein des services et des instances représentatives dotées d’un pouvoir de décision.
-Les privatisations des hôpitaux publics seront arrêtées, de même que tous les projets en cours de restructuration des établissements de santé. Un moratoire réunira élu·e·s, professionnel·le·s et leurs représentant·e·s, y compris pour les établissements et structures relevant de la psychiatrie.
 
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
 
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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 07:08
100 ans d'histoire du PCF - Conférence-débat avec l'écrivain Georges Cadiou sur Marcel Cachin à Quimper le mardi 8 février

INVITATION

 Bien connaître le passé

pour comprendre le présent

et préparer l’avenir.

 

- La section du pays de Quimper du PCF,

- Le comité des Jours Heureux de Quimper et sa région,

 

ont le plaisir de vous inviter à une rencontre-débat autour du livre de notre ami Georges Cadiou sur la vie de Marcel Cachin :

 

Mardi 8 février à partir de 17H30

salle N° 1 Halles Saint-François à Quimper.

 

Marcel Cachin, breton né à Paimpol en 1869 et décédé en 1958 a été l’un des principaux artisans de la création du Parti Communiste Français en décembre 1920. Membre de sa direction nationale pendant près d’un demi-siècle, député, sénateur, militant anticolonialiste, défenseur des langues et des cultures régionales, il fut l’auteur de la première proposition de loi, en 1947, en faveur du breton. Directeur du journal l’Humanité, ami de Jean Jaurès, Hô Chi Minh, il rencontra Lénine plusieurs fois. Avec Marcel Cachin c’est 50 ans de l’histoire de France et des communistes qui seront abordés lors de cette rencontre, 50 ans de combats populaires, de passions, de confiance, d’espoir en l’émancipation humaine.

 

Georges Cadiou dialoguera avec nous, répondra à toutes les questions et signera son livre à l’issue de ce débat.

 

Vous pouvez inviter vos amis à vous accompagner ils seront les bienvenus.

 

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 07:03
Valère Staraselski à Brest

Valère Staraselski à Brest

Conférence sur le communisme et les 100 ans du PCF avec Valère Staraselski à Brest le mercredi 9 février 2021

L'écrivain, journaliste, essayiste, Valère Staraselski fera une conférence le mercredi 9 février de 18 30 à 20 h 30 Salle Tessier rue Colonel Fonferrier à Brest, à l'invitation des Amis de l'Huma, et de la section du Pays de Brest du PCF , sur 100 ans d'histoire communiste afin de présenter le livre qu'il a dirigé avec Guillaume Roubaud Quashie pour le centenaire du PCF: "100 ans de parti communiste français" (Le Cherche-Midi, 2020, 25€).

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 06:59
Venue de la candidate d'extrême-droite Marine Le Pen à Pontanezen (Brest) mardi - Communiqué de la section PCF de Brest
Nous venons d'apprendre que la la candidate d'extrême droite Marine Le Pen vient à Brest ce mardi . Elle vient pour créer de la tension et stigmatiser les habitants du quartier de Pontanezen .Nous ne pouvons pas l'accepter.
 
Nous sommes solidaires des habitants de Ponta qui ont vécu difficilement ces violences et notamment des jeunes du quartier qui mènent des actions pour transformer leur quartier.
Ce n'est pas l'appel à la haine qui permettra de résoudre les problèmes mais des mesures concrètes et sociales.
 
Pour les communistes le gouvernement doit répondre dans l'urgence et de manière durable aux besoins en personnel du commissariat ainsi que dans la justice abandonnée par les ministres successifs.
 
En effet il est inacceptable que les habitantes et habitants des quartiers populaires ne puissent vivre en sécurité. La tranquillité publique est un droit fondamental comme celui de bien se nourrir, de bien se loger.
 
C'est pourquoi les communistes brestois soutiennent la proposition de Fabien Roussel de recruter de 30 000 policiers de proximité. pour retisser un lien de confiance avec les habitants, avec la jeunesse.
 
Une réorganisation des missions est indispensable afin de ne plus détourner les agents de leurs missions essentielles de gardiens de la tranquillité publique et de la sécurité des citoyens, tout comme la dotation en matériels permettant l’accomplissement de ces missions.
La protection des policiers et des gendarmes est une nécessité, et les auteurs d’actes visant des fonctionnaires de nos forces de sécurité, comme pour toutes les personnes dépositaires d’une charge publique, doivent être sanctionnés pénalement. Un effort particulier s’impose au profit de la formation, initiale (qui est trop réduite) et continue (en renforçant l’offre et en élargissant le nombre de bénéficiaires).
 
La lutte contre tous les trafics implique enfin un contrôle plus strict et plus sévères des frontières et des flux financiers en impliquant les services douaniers, Tracfin et les banques. Nous proposons de revenir sur les 10 000 postes supprimés par le gouvernement ces 4 dernières années dans les services fiscaux et aux douanes et d’en créer 10 000 supplémentaires à Bercy et au ministère de la justice pour augmenter ces contrôles et poursuivre les délinquants en cols blancs.
 
Pour les communistes il y a plus que jamais besoin de politique de solidarité, de justice sociale, d’insertion sociale et professionnelle, de logements dignes, d’éducation populaire et de culture, de santé, de transports, de loisirs...C’est sur un terreau de disparition des services publics que se développent les trafics et la loi des bandes, le développement d’une économie parallèle, des trafics de stupéfiants et aussi du crime.
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30 janvier 2022 7 30 /01 /janvier /2022 19:06
Conseil départemental du Finistère - 27 janvier - Intervention d'Ismaël Dupont sur la politique vis-à-vis des personnes âgées
Conseil départemental du Finistère - 27 janvier - Intervention d'Ismaël Dupont sur la politique vis-à-vis des personnes âgées
"Je ne suis pas certain que vous serviez vos convictions en parlant comme vous l'avez fait 18 minutes" (Première réaction du président de droite du Conseil Départemental du Finistère, Maël de Calan, à mon intervention sur la question du manque d'humanité de la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie).
Une intervention allant de la minute 2:28: 33 à la minute 2:39:19, soit exactement 10 minutes 48 secondes, tout cela est vérifiable sur la vidéo du Conseil Départemental (voir le lien)
Loin des 18 minutes prétendues de mon discours selon Maël de Calan. Qui lui a bien dû parler + 4 H sur ce Conseil départemental!!!
Maël de Calan m'avait déjà coupé pour me déstabiliser soi-disant à 13 minutes, en réalité à 8 minutes de mon intervention (2:36:53).
 
De la minute 2:28 à la minute 2:39 sur la vidéo du Conseil Départemental
Puis de la minute 2:46/ 2:47 / attaques de Maël de Calan qui déforme mes propos) à la minute... 2:49: "Vous aimez faire la police Monsieur De Calan!"
 
Conseil départemental du Finistère du 27 janvier 2022 - intervention sur la politique vis-à-vis des personnes âgées.

Conseil départemental à Quimper, 27 janvier - Je suis intervenu sur la politique Personnes âgées du département du Finistère et plus généralement les enjeux du vieillissement, d'un accompagnement digne et humain des personnes âgées en perte d'autonomie dans les EHPAD et les services d'aide à domicile, avec des personnels travaillant dans de bonnes conditions, correctement formés et rémunérés. Et un vrai service public du droit à l'autonomie financé par la sécurité sociale solidaire, en dénonçant l'âgisme prégnant dans notre société, l'enterrement de la loi Grand âge par Macron et son gouvernement en septembre, la marchandisation en cours du secteur de la fin de vie, avec à la clef des scandales comme celui des maisons de retraite Orpéa, et l'absence de prospective dans ce domaine et de volonté d'investissement dans les EHPAD que l'on sent dans le discours de la majorité départementale, basé davantage sur l'ouverture au développement des résidences Seniors. Je transmettrai un compte rendu plus détaillé de mon intervention plus tard. Elle a donné lieu à une confrontation vive avec le président de Calan.

Contrairement à ce qu'a affirmé Maël de Calan, je n'ai pas parlé 18 minutes mais 11 minutes! Chrono en main... de 2:28 à 2:36 sur la vidéo du Conseil Départemental en direct. 11 minutes pour parler des anciens sur + de 9h de débat!!! C'est trop pour eux sans doute. Propos diffamatoires de Maël de Calan parlant avec mépris de logorrhée pour tenter de discréditer mon intervention repris sans vérification par le journaliste de Ouest-France, Christian Gouérou, le lendemain.

Ismaël Dupont

Extrait de l'article du Ouest-France le lendemain:

« On n’est pas à Cuba »

Ismaël Dupont (PCF) et Maël de Calan n’évitent pas le clash. L’élu de Morlaix a pris la parole sur le grand âge qui doit sortir du marché. Quelle est la place de cette question dans vos projets ? Nous avons besoin d’un fort investissement. En 2050, il y aura 20 000 Finistériens* de 75 ans en plus…Sa prise de parole dure 18 minutes. Le président l’incite à faire court quand Ismaël Dupont redemande le micro. En deux mots s’il vous plaît, on n’est pas à Cuba !lance Maël de Calan. Vous aimez faire la police ​réplique le communiste. Il s’agit de la police de l’assemblée, et elle incombe au présidentreprend le président de Calan. On est parti pour sept années de mandat, ponctuées d’échanges bien musclés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/finistere-la-droite-veut-mettre-en-place-une-culture-du-resultat-8fa836ac-7f40-11ec-96e3-ea5d06e35318

* J'ai en réalité parlé de 200 000 Finistériens de + 75 ans en 2050

 

 

Conseil départemental du Finistère - 27 janvier - Intervention d'Ismaël Dupont sur la politique vis-à-vis des personnes âgées
  Ici les 3 élu.e.s communistes du groupe d'opposition d'union de la gauche Finistere et Solidaires (22 elu.e.s) avec Jacqueline Here, Isabelle Maugeais et Ismaël Dupont

Ici les 3 élu.e.s communistes du groupe d'opposition d'union de la gauche Finistere et Solidaires (22 elu.e.s) avec Jacqueline Here, Isabelle Maugeais et Ismaël Dupont

Cher-e-s collègues,

Monsieur de Calan, Madame Le Hir, se sont appuyé sur la fable de la Cigale et de la Fourmi pour imager leur propos tout à l'heure. Il y a aussi d'autres formules de sagesse chez La Fontaine, dont on célèbre les 400 ans de la naissance.

Par exemple "De quoi vous sert votre vitesse" dans "Le lièvre et la tortue".

Mais aussi cette fable moins connue, "Le vieillard et les trois jeunes hommes":

"Un octogénaire plantait.

Passe encore de bâtir, mais planter à cet âge!

Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage;

Assurément il radotait.."

Et plus loin: "Je puis enfin compter l'Aurore

Plus d'une fois sur vos tombeaux".

Tout cela nous amène à soulever la question de la politique départementale vis-à-vis des personnes âgées, une partie de la population vient souvent invisibilisée, laissée de côté, voire stigmatisée: l'époque est à la culture de l'âgisme, qui la société privilégie aux valeurs de solidarité et à la valorisation de l'expérience le culte de la vitesse, de la force, de la jeunesse, de la nouveauté, de la santé, de la performance, voire de la beauté.  

Je voudrais parler en ce jour de débat budgétaire de la question de la perte d'autonomie, du droit à l'autonomie et de la manière dont nous, élus départementaux, avec une politique personnes âgées qui représente 1/8e du budget de fonctionnement de la collectivité, nous pouvons agir pour améliorer dès aujourd'hui les conditions d'accompagnement et de prise en charge des personnes âgées dépendantes, et pour répondre demain aux défis colossaux auxquels nous expose le vieillissement de la population finistérienne, et les besoins de services publics et de réponses de qualité de haut niveau liées à cet enjeu.

Cette question est mise en lumière:

-d'abord, depuis des années, par les cris d'alarme répétés des familles, des résidents, des personnels des EHPAD et des structures d'aide à domicile par rapport aux conditions de vie, au manque de personnels, aux ratios dégradés de taux d'encadrement entre le personnel et les résidents, ou encore à la qualité de l'augmentation.

- par les difficultés de financement du secteur de l'aide à domicile, la précarité des personnels des SAAD (17% des aides à domicile vivent sous le seuil de pauvreté, 90% sont des femmes à temps partiel).

- la situation extrêmement tendue dans les EHPAD, et également dans les structures du secteur médico-social, dans ces temps de crise sanitaire. Difficultés de recrutement, arrêt maladie, stress, pénibilité, s'associant à la souffrance des résidents, leur isolement croissant, avec des personnes en fin de vie cloîtrés dans leur chambre, privés de leur proche, leur survie organique ayant pour prix la négation de leur vie relationnelle, une mise à l'écart accrue.

- l'enterrement de première classe de la loi grand âge en septembre dernier, véritable bras d'honneur aux interpellations des professionnels, des familles, des défenseurs des usagers depuis des années. 400 millions d'euros débloqués en 2022 alors qu'il faudrait plusieurs milliards d'euros par an. 10 000 soignants dans les EHPAD promis ces 5 prochaines années alors qu'un rapport remis au ministre de la santé préconisait la création de 80 000 emplois.

- Et là, dessus, hier, le scandale Orpéa, avec la publication de l'enquête des "Fossoyeurs", le livre de Victor Castenet sur la maltraitance dont souffrent les personnes âgées hébergées dans les EHPAD. Orpéa, un groupe privé exemplaire des dérives et des périls de la marchandisation du grand âge et de la fin de vie, avec des pratiques qui font froid dans le dos pour augmenter la rentabilité: politique de réduction des coûts, état d'hygiène désastreux, maltraitance, répression syndicale.  Tout cela nous amène à affirmer avec force: le grand âge doit sortir du marché, notamment si on veut des Ehpad humains!

Quelle est la place de ces questions dans la prospective budgétaire du Conseil Départemental?

Dans ses projets? Dans le redéploiement des moyens nouveaux donnés par le surcroît de droits de mutation perçus. L'enjeu du vieillissement, de la perte d'autonomie est un enjeu d'une urgence humaine aiguë aujourd'hui pour les personnels - des personnels des Ehpad et du médico-social fuient ces structures car ils sont débordés, épuisés, dans le contexte du Covid, avec des effets pervers, boule de neige: sous-effectif, pénibilité accrue, plus de départs, plus de difficulté à recruter.

C'est aussi un fort besoin d'investissement pour l'avenir compte tenu de l'évolution démographique à prévoir sur notre département.

On parle de 200 000 Finistériens de + 75 ans en 2050 contre 99 000 aujourd'hui.

Quelles réponses peut-on apporter d'ici 10 ou 15 ans à Jean-Michel, agriculteur à Locmaria-Berrien qui touchera une petite retraite, et ne pourras pas se loger dans une résidence Seniors ou un EHPAD à plus de 1600 ou 1800 euros par mois. Et encore moins sa femme Aline qui a encore moins de retraite que son mari.

A l'instar du gouvernement de la LREM, économie oblige, la majorité départementale semble considérer que la priorité est le maintien à domicile, au domicile habituel des personnes âgées,  ou bien dans des habitats dits « intermédiaires », des habitats collectifs adaptés.

La priorité est dit-elle de retarder par de la prévention et une offre de services l’entrée dans la dépendance.

- des résidences seniors/ résidences autonomie/ résidences services, s’adressant à des personnes de + 70/75 ans. Fuite en avant de l’offre mais on ne sait pas quels sont les besoins au juste, d’autant que les prix sont élevés. Des résidences qui peuvent attirer les investisseurs, en raison de dispositifs de défiscalisation, mais répondent-elles vraiment aux besoins et aux moyens du plus grand nombre des personnes âgées.

Le vieillissement accroît encore les effets des inégalités.

Il y a aussi des possibilités d’habitat inclusif, coopératif, qui permettent de choisir avec qui on veut vivre, avec qui on veut vieillir. Avec un enjeu fort autour de l’accessibilité à tous les revenus, du support d’habitat social ou au moins accessible de ces logements.

Le maintien à domicile est c’est bien vrai le choix privilégié par les retraités. Mais quels dispositifs pour financer un maintien à domicile de qualité, lutter contre l’isolement, et compris celui des aidants familiaux, leur permettre de souffler (maisons de répit, dispositifs de remplacement pour la garde pour souffler).

Il va y avoir 4 fois de personnes en France de + 85 ans d’ici 2050. Et parallèlement à ça, on réduit le nombre de places en EHPAD publics. Comment faire si on a pas un vrai service public de l’autonomie avec des personnel payés, formés correctement ?

Sur 16 millions de retraités, 2,2 millions ont 85 ans ou +. Cet âge est la moyenne d’accès aux EHPAD. Dans le Finistère on compte 172 maisons de retraite, dont 139 EHPAD.

548 000 de ces + 85 ans entreront en EHPAD pendant 3 ans et demi en moyenne. Les résidents en EHPAD cumulent en moyenne 8 pathologies. 9/10 présentent des affections neuro-psychatriques acquises pendant leur activité. Aucun gouvernement n’en a tiré la conséquence que ces dépenses relèvent bien de l’assurance maladie. Le financement péréenne du Droit à l’autonomie, et de la prise en charge de la perte d’autonomie, devrait à notre sens dépendre de la Sécurité Sociale.

Il faut s'intéresser à la qualité de vie dans les EHPAD, à la qualité de vie dans les cantous, où l'on supprime bien souvent des personnels retirant ainsi des espaces de vie sociale importants pour le quotidien des aînés.

Dans le cadre de la loi de Finances de la Sécurité Sociale 2022, le gouvernement refuse de mettre un budget conséquent pour que les personnes âgées puissent vivre dans le respect et la dignité dans les EHPAD, pour alléger les souffrances des personnels et de nombreuses personnes âgées en EHPAD.

Le schéma pour les Personnes âgées « Bien vieillir » est arrivé à échéance en 2020: la question de l’évaluation et de la construction du nouveau schéma ne sont pas mentionnés dans la délibération.

Quelle méthode d’élaboration est-elle prévue ? Il y aura t-il un maintien de la dimension participative : pour nous, il est essentiel d’associer les Personnes âgées, leurs aidants, les associations, les professionnels. Ils sont en demande d’être associés aux travaux, il est essentiel de pouvoir débattre avec sur des enjeux de société aussi importants: les Finistériens âgés, leurs aidants, ont besoin que nous prenions le  temps d’évaluation, de projection et de débat sur la réponse à apporter aux besoins. 

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30 janvier 2022 7 30 /01 /janvier /2022 07:12
Brider les libertés pour sauver le libéralisme - éditorial de l'Humanité du samedi 29 janvier par Fabien Gay
Brider les libertés pour sauver le libéralisme
Publié le Samedi 29 Janvier 2022

Depuis le début de la pandémie, le président a fait le choix d’une gestion verticale de la crise sanitaire, appliquant les fondamentaux du modèle jupitérien qu’il aime tant. C’est ainsi que douze textes ont été adoptés en deux ans au Parlement. Nul ne conteste le besoin d’agir pour endiguer cette pandémie. Mais la prise de décision en conseil de défense et le choix de porter le cœur des lois uniquement sur les restrictions de liberté sont révélateurs d’un libéralisme autoritaire qui affaiblit nos libertés publiques et notre démocratie.

En transformant le passe sanitaire – sans en faire le bilan – en passe vaccinal, une nouvelle étape est franchie. C’est un choix d’exclusion et de sanction qui est assumé. Certains souhaiteraient même appliquer, comme au Québec, la suppression d’aides sociales pour les non-vaccinés ou le déremboursement des soins hospitaliers. Marginaliser encore plus celles et ceux qui sont le plus éloignés des politiques publiques, voici la démarche cynique du gouvernement.

Au fond, c’est une société de contrôle social que souhaite instaurer ce gouvernement, où les pratiques des citoyens, réduits à l’état de consommateurs, sont connues, classées, fichées. Bientôt, tout le monde pourra contrôler tout le monde. Surtout, ces bases de données énormes, demain aux mains des Gafam, constituent un trésor commercial immense pour prospecter, cibler les publics et les contenus à leur destination jusqu’à la sphère la plus intime. Sans jamais, semble-t-il, interroger la légitimité de tous ces moyens de contrôle et leur finalité.

Finalement, c’est tout notre arsenal législatif des dernières années qui mériterait d’être évalué, des lois sécuritaires aux lois sur le renseignement ou l’antiterrorisme qui, au nom de problèmes réels et sérieux, ont peu à peu restreint nos libertés et confié à des acteurs privés des prérogatives de contrôle et de pouvoir régalien. Nous nous sommes accoutumés à une perte de droits, à des restrictions basées sur un impératif sécuritaire, mettant notamment en péril notre droit à manifester et la liberté d’association. Lorsque nous cédons un peu de liberté au nom de la sécurité sanitaire, qui garantit que nous la retrouverons un jour ?

Le gouvernement n’a cure des alertes des associations, du Défenseur des droits, des organisations syndicales. Car la logique derrière tous ces dispositifs est celle du « business first » : l’économie avant tout !

L’activité économique doit se maintenir à tout prix, le « quoi qu’il en coûte » devient un « quoi qu’il advienne ». Le meilleur exemple en est l’obligation de télétravail, finalement facultative et non contraignante : liberté totale et sans contrainte pour le capital, stigmatisation et division pour le peuple. Dans le même temps, les suppressions de lits dans les hôpitaux, de postes dans les écoles et d’autres services publics, la réforme de l’assurance-chômage, en clair, les orientations libérales, ont suivi leur cours au grand plaisir des marchés financiers, dont les dividendes fleurissent et les grandes fortunes croissent.

Ce libéralisme autoritaire révèle un échec patent de la gestion de cette crise sanitaire : celui de n’avoir jamais répondu aux besoins populaires. Face aux incertitudes et peurs causées par une situation inédite, il aurait fallu faire corps en plaçant la démocratie comme une des solutions. Il n’est pas trop tard pour renforcer les moyens et les missions du service public, et valoriser la culture scientifique pour convaincre sur la vaccination et le respect des gestes barrières, afin de ne pas laisser d’espace aux obscurantistes et complotistes en tout genre.

Espérons que ces enjeux seront au cœur du débat présidentiel qui s’ouvre.

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28 janvier 2022 5 28 /01 /janvier /2022 05:35
L’État a fait un cadeau insensé à Bolloré (Laurent Mauduit, Médiapart, 27 janvier 2022)
L’État a fait un cadeau insensé à Bolloré

L’État acquiert pour 31 millions d’euros les installations de l’oléoduc Donges-Metz qu’il devait récupérer gratuitement au terme de la concession octroyée au groupe Bolloré pendant vingt-sept ans. Pendant cette période, ce dernier s’est servi plus de 167 millions d’euros de dividendes.

Laurent Mauduit, 27 janvier 2022

Daté du 5 janvier 2022 et publié par le Journal officiel le 19 janvier, c’est un arrêté dont quelques médias se sont faits l'écho, mais trop s'y attarder. Au premier examen, on pourrait penser que cela n’a rien de surprenant : puisque l’arrêté en question concerne une entreprise assez peu connue du grand public, la Société française Donges-Metz (SFDM), le lecteur peut croire que l’affaire ne présente pas le moindre intérêt. Un arrêté comme tant d’autres, dont le JO regorge chaque jour et que personne ne lit.

Erreur. L’arrêté est en réalité l’épilogue d’une histoire stupéfiante, qui est celle d’un immense cadeau fait par l’État à Vincent Bolloré et qui se chiffre en dizaines et dizaines de millions d’euros. Ce gigantesque cadeau sur fonds publics, c’est le clan Balladur-Sarkozy qui en a pris l’initiative en février 1995, quelques semaines à peine avant l’élection présidentielle. Et c’est Emmanuel Macron qui en règle les derniers détails, permettant à l’homme d’affaires d’empocher un formidable pactole. Ni vu ni connu… sans que personne n’en parle !

Cette histoire, je l’avais découverte en écrivant mon livre Prédations (La Découverte), consacré à la privatisation des biens publics. Cherchant à établir le bilan de toutes les privatisations conduites depuis 1986, même les moins connues, je m’étais intéressé, dans le lot, à l’oléoduc reliant Donges (petite localité sur l’estuaire de la Loire à quelques kilomètres à l’est de Saint-Nazaire) à Metz (Moselle), et à l’ouvrage colossal, long de 627 km, disposant de quatre gigantesques dépôts d’hydrocarbures sur son parcours, et d’une connexion avec l’appontement du Grand Port maritime de Nantes.

Intéressante histoire et symbolique entre toutes. Dans les derniers mois de la guerre de 1914-1918, les forces américaines et anglaises construisent un port à Donges, pour débarquer le matériel militaire que le port de Saint-Nazaire, trop encombré, ne peut accueillir en totalité. Longtemps après, connaissant les lieux, les forces armées américaines s’adossent de nouveau à Donges, au début des années 1950, pour bâtir un immense oléoduc pour le compte de l’Otan, reliant la côte atlantique à l’est de la France. Plus tard, les forces militaires américaines qui sont propriétaires de cette immense construction, laquelle traverse toute la France d’ouest en est, via Melun, décident de la rétrocéder à l’État français.

Mais visiblement, dans le courant des années 1990, cette propriété de l’État devient l’objet de convoitises privées. C’est ainsi que, sans que nul ne le remarque, quelques semaines avant l’élection présidentielle, hors appel d’offres, un discret décret est pris le 24 février 1995 confiant l’exploitation de l’oléoduc à une mystérieuse Société française Donges-Metz (SFDM) à compter du 1er mars 1995, et pour une durée de vingt-cinq ans, soit jusqu’au 1er mars 2020. Le décret est contresigné par le premier ministre de l’époque, Édouard Balladur, le ministre du budget Nicolas Sarkozy et quelques autres ministres du même clan et il profite donc à un ami du régime, puisque c’est Vincent Bolloré qui contrôle cette société SFDM. Pour être précis, la participation du groupe Bolloré a fluctué sur une longue période autour de 95 % du capital de la SFDM, un peu moins ou un peu plus. Au 31 décembre 2020, Bolloré Energy, filiale du groupe Bolloré, contrôlait ainsi 95,05 % du capital de la SFDM, les 4,95 % restants étant la propriété de l’établissement public du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire.

Et si cette société fait l’objet de convoitises privées, c’est qu’elle est hautement rentable. Pour parler le jargon de la finance, c’est même une « machine à cash ». Pour vérifier l’extraordinaire affaire que réalise Vincent Bolloré, il suffit de scruter ce décret du 24 février 1995 qui, en annexe, présente la convention passée entre la SFDM et le ministère de l’industrie, organisant la concession de l’oléoduc pour les vingt-cinq années prévues. On y apprend que, « en contrepartie de son droit d’occuper et d’utiliser le domaine public […], le titulaire versera à l’État : une redevance annuelle forfaitaire et non révisable, dont le montant est fixé à 4 100 000 francs [soit 625 000 euros d’aujourd’hui] ; une redevance annuelle complémentaire dont le montant est fixé à 9 % du résultat net après impôts de l’exercice précédent ».

Or il s’agit d’un formidable cadeau, dont les modalités sont « non révisables » – une clause stupéfiante. Toujours en annexe, la convention précise que le groupe Bolloré devra acquitter un « droit forfaitaire » au début de l’exploitation de 175 millions de francs (26,6 millions d’euros).

Or ces sommes sont dérisoires par rapport à ce que le groupe Bolloré va empocher les vingt-cinq années suivantes. Et même les vingt-sept années suivantes, puisque le 14 février 2020, à l’approche de l’échéance de la concession, un décret signé par le premier ministre Édouard Philippe, ainsi que par la ministre de la transition écologique Élisabeth Borne, la ministre des armées Florence Parly, le ministre des finances Bruno Le Maire et le ministre du budget Gérald Darmanin, prolonge la concession de deux ans, c’est-à-dire jusqu’en février 2022, dans l’attente d’un possible appel d’offres pour privatiser définitivement la société.

Il est en effet assez facile de reconstituer le jackpot que réalise le groupe Bolloré en obtenant la concession de la SFDM. Si les comptes de la société ne sont plus accessibles via le site Internet Infogreffe du tribunal de commerce de Paris pour les premières années d’exploitation, ils peuvent être consultés à partir de l’exercice de l’année 1999, jusqu’au dernier exercice connu, celui de 2020.

Nous avons donc dépouillé tous ces comptes, pour aboutir à une conclusion saisissante : la PME de taille modeste qu’est la SFDM (environ 140 salariés) n’a cessé d’afficher de gros bénéfices, le plus souvent compris entre 7 et 10 millions d’euros par an. Et le groupe Bolloré a quasi systématiquement ponctionné l’intégralité de ses bénéfices pour se les servir sous forme de dividendes.

L’infographie ci-dessous présente synthétiquement le pactole qui est tombé dans l’escarcelle du groupe Bolloré :

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26 janvier 2022 3 26 /01 /janvier /2022 12:37
Vidéos du débat sur la Commune de Paris organisé à la fête de l'Humanité Bretagne par Les Belles Rouges du PCF 22 avec Hugo Rousselle, auteur avec Dugudus du livre "Nous, la Commune"

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