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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 06:18
Les conseillers départementaux des cantons de Plouigneau et Morlaix: Pierre Le Goff, Joëlle Huon, Gaëlle Zaneguy, Ismaël Dupont

Les conseillers départementaux des cantons de Plouigneau et Morlaix: Pierre Le Goff, Joëlle Huon, Gaëlle Zaneguy, Ismaël Dupont

Gaëlle Zaneguy et Ismaël Dupont, Joëlle Huon et Pierre Le Goff, conseillers départementaux des cantons de Morlaix et Plouigneau co-signent un courrier commun au recteur d'académie et à l'éducation nationale pour l'ouverture des filières bilingues dans nos canton après le fort moment de mobilisation devant le lycée Tristan Corbière du 19 juillet auquel nous avons participé.
Ce courrier a été également proposé aux maires de nos cantons pour qu'ils puissent le cosigner, plusieurs ont déjà fait part de leur accord: Jean-Paul Vermot, Solange Creignou, Nicole Segalen Hamon, etc. 
 
Filières bilingues Canton de Morlaix et Plouigneau
 
Monsieur Le Recteur d’Académie,
C’est avec beaucoup de déception et d'inquiétude que nous avons par voie de presse découvert votre décision de ne pas ouvrir de filière bilingue en Septembre 2021 au lycée Tristan Corbière de Plourin-les-Morlaix.
Depuis plusieurs années les inscriptions en bilingue sur le Pays de Morlaix montrent l’appétence de nombreuses familles pour la langue bretonne et les apprentissages dispensés en filière bilingue publique. Dans notre région, la filière bilingue enregistre une progression de 5%, soit 463 élèves dans les écoles publiques de Bretagne.
Il s’agit d’un des leviers essentiels de la survie et du développement de la langue bretonne, une composante essentielle de notre culture. Il est tout à fait important que l'école publique s'inscrive dans cet objectif et permette la découverte et l'appropriation de la langue bretonne.
La filière bilingue a besoin de continuité entre l’élémentaire, le collège et le lycée sur un même territoire pour pouvoir vraiment se développer dans la durée. C'est aussi un droit pour les enfants et pour leurs parents de pouvoir continuer leur parcours dans la filière bilingue sans interruption, ou sans devoir choisir une autre solution (une école Diwan plus loin de chez eux nécessitant le recours à un internat, ou le retour dans le système classique et l'abandon du breton).
Nos cantons sont dotés de filières bilingues dans 7 écoles primaires publiques et 2 collèges publics, preuve d’un dynamisme qui ne cesse de croître : l’ouverture d’une filière bilingue en lycée public est une réelle nécessité pour permettre aux adolescents de poursuivre cet enseignement, au-delà des engagements qui avaient été pris dans le cadre de la Convention Etat-Région en octobre 2015.
Déjà, dans le public, les réformes du collège et du lycée ont bien souvent eu des impacts négatifs sur le maintien de l’option breton et des heures des professeurs de breton.
Dernièrement, la censure de deux articles fondamentaux de la loi Molac, le 21 mai 2021 est pour nous une atteinte sévère à l’instruction immersive contre laquelle nous avons manifesté notre mécontentement. Aujourd’hui, ces coups portés à la filière bilingue avec le renoncement à plusieurs projets de fermeture est un coup dur pour la langue et la culture bretonne et leur préservation car c’est de cela dont il s’agit. Aujourd’hui, la Bretagne ne compte plus que 200 000 locuteurs. Il est de notre responsabilité à tous d’agir pour la défense de notre langue, de notre culture qui sont des biens communs.
Il est nécessaire que les filières puissent d’abord commencer avant de se développer, ce pourquoi les effectifs réduits ne doivent pas être un argument décisif pour interrompre la continuité entre l’élémentaire, le collège, le lycée, sans laquelle la filière bilingue perd beaucoup de son sens et de son attractivité.
Le bilingue est présent simplement dans 6 lycées publics sur une centaine en Bretagne, et exclusivement en filière générale. C'est insuffisant. La mise en sommeil de la section bilingue au collège des 4 Vents à Lanmeur ne nous convient pas non plus.
L’État et l'éducation nationale doivent avoir un esprit de suite dans leurs engagements, cesser de prétendre mettre en concurrence ce qui ne doit pas l'être quand il s'agit de la sauvegarde d'une langue régionale et du respect des parcours pédagogiques des élèves, qui ne doivent pas être sacrifiés sur des considérations strictement comptables.
Nous avons été témoin le lundi 19 juillet 2021, lors de la mobilisation des acteurs de la filière, militants associatifs, enseignants, parents, élèves, et des élus à Morlaix pour la défense de l'enseignement bilingue public des attentes fortes dans ce domaine et de l'impatience par rapport à ce qui est perçu comme une insécurisation délibérée de la filière bilingue.
Nous vous demandons de prendre ces attentes et cette impatience en compte, de respecter l'engagement de l'éducation nationale et d'ouvrir comme prévu une filière bilingue au lycée Tristan Corbière Morlaix, de la préserver au collège des 4 vents à Lanmeur, et d'en ouvrir une comme prévu aussi à l'école Jean Jaurès à Morlaix à la rentrée de septembre 2021.
 
Bien respectueusement,
 
Gaëlle Zaneguy et Ismaël Dupont, conseillers départementaux du canton de Morlaix
 
Joëlle Huon et Pierre Le Goff, conseillers départementaux du canton de Plouigneau
Filière Bilingue publique: les conseillers départementaux des cantons de Morlaix et Plouigneau écrivent au recteur et au ministère de l'éducation nationale
Filière Bilingue publique: les conseillers départementaux des cantons de Morlaix et Plouigneau écrivent au recteur et au ministère de l'éducation nationale
Filière Bilingue publique: les conseillers départementaux des cantons de Morlaix et Plouigneau écrivent au recteur et au ministère de l'éducation nationale
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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 14:00
Vendredi 6 août - Mobilisation pour le désarmement nucléaire au Menez Hom à l'occasion de la commémoration des bombardements de Hiroshima et  Nagasaki
Vendredi 6 Août - Soirée pacifiste au Menez Hom
Compte tenu du climat délétère des contestations de la volonté de mise au pas de la population par les autorités, il apparaît essentiel que l'opinion se fasse entendre en toute sérénité, sur les domaines qui font société.
La commémoration des désastres des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, est de ce registre.
Comme tous les ans, le mouvement pacifiste va l'honorer.
Il va le faire cette année en adaptant l'action citoyenne qui porte cette mémoire, au contexte de la nouvelle donne que représente l'entrée en vigueur du Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires, ce 21Janvier 2021.
Aussi le CIAN 29 (Collectif finistérien pour l'Interdiction des Armes Nucléaires) appelle la population à l'accompagner pour revendiquer que la France signe ce traité et engage le processus de démantèlement de ses armes nucléaires.
Le 6 Août, c'est en soirée, du point culminant de la presqu'île de Crozon, à quelques lieux du sanctuaire de l'Ile-longue, que raisonneront, dés 18 heures, les messages favorables à un avenir résolument humain, libéré de la menace périlleuse que fait courir à l'Humanité le maintien et la modernisation d'un arsenal atomique.
Vendredi 6 août - Mobilisons-nous pour le désarmement nucléaire dans le Finistère, au Menez Hom
16h ouverture de l'espace militant au sommet du Menez Hom
17h-18h Marche vers le Menez Hom. Départ du parking Sainte-Marie du Menez Hom
18h30-21h30: Pique nique et animations au sommet du Menez Hom
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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 12:08
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021
Rassemblement de soutien à la filière bilingue à Morlaix devant le lycée Tristan Corbière le 18 juillet 2021

A l'initiative de la fédération Div Yezh Breizh, association promouvant l'enseignement bilingue du breton à l'école publique, de la FSU, et de différents élus, dont les 4 élus départementaux des cantons de Morlaix et de Plouigneau, un rassemblement régional a eu lieu à Morlaix le lundi 19 juillet à 18h devant le lycée Tristan Corbière qui a réuni 150 personnes au moins, citoyens, militants, enseignants, parents et élèves de l'école publique bilingue, membres de Div Yezh, du SNIUPP et du SNES-FSU - Antoine Gauchard a fait un discours incisif et remarqué - élus locaux (conseillers départementaux du Finistère, le président du Conseil Départemental des Côtes d'Armor, conseillers régionaux - Christian Troadec, Paul Molac, Olivier Le Bras, Christine Prigent... - députés, etc), pour réclamer des moyens et la continuité de la filière bilingue sur les territoires de la maternelle au lycée avec les ouvertures de classes bilingue promises au lycée (Tristan Corbière à Morlaix) et en collège (collège des quatre vents à Lanmeur, collège JL Hamon à Plouha, Guingamp, collège Gwer Halou à Callac).   

L'enjeu est que le rectorat ouvre bien les filières sur lesquels il s'est engagé par respect pour les engagements des familles et des élèves, et pour ne pas marquer de coup d'arrêt au développement de l'enseignement du breton à l'école publique, sachant que l'enseignement de l'option breton a déjà été fortement impacté par les réformes du collège et du lycée. Même avec des effectifs limités la première année, il faut ouvrir la possibilité d'avoir des heures de breton et des heures de discipline en breton dans le secondaire, sans quoi on casse le développement des filières à l'école publique sur les territoires. 

Gaëlle Zaneguy a notamment pris la parole comme élue départementale de Morlaix en binôme avec Ismaël Dupont et au nom des 4 élus départementaux de gauche de Morlaix et Plouigneau. Ce fut le cas aussi de Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix. André Laurent, adjoint délégué à la culture et à langue bretonne de Morlaix, et Julien Kerguillec, vice-président à la culture et à la langue bretonne de Morlaix-Communauté, étaient également présents, comme plusieurs élus du canton de Morlaix.

A suivi devant le gymnase Auregan un moment de partage d'informations, d'analyses et de propositions pour l'avenir de la filière bilingue publique après le moment de mobilisation devant le lycée Tristan Corbière avec des parents, des élèves, des enseignants, des élus régionaux, départementaux, des députés, et le président de Div yezh et de Diwan. Des moyens pour la formation des enseignants, une meilleure sécurisation de leurs postes dans la filière bilingue, des nécessités de recrutement ont notamment été mis en avant.

Ce qu’il faut savoir 

sur l’effectif en bilingue public et le nombre d’inscriptions : 

  • il n’y a pas de seuil d’ouverture 
  • les élèves sont dans un dispositif scolaire qui va de la maternelle au lycée,

sur l’organisation de l’enseignement bilingue dans un lycée public

  • Il ne s’agit pas de créer une classe pour quelques élèves: L’enseignement bilingue au lycée est organisé en section. Les cohortes d’élèves bilingues en provenance de 1, 2 ou plus de collèges sont intégrés dans une ou plusieurs classes du lycée. Ils suivent tous les cours avec d’autres camarades, excepté la DNL Histoire-géo et les 3 heures de langue bretonne.
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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 08:42
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker
A coeur ouvert, le journal santé PCF Bretagne de l'été 2021 avec des contributions d'Irène Frachon, Benjamin Amar, Serge Klopp, Marion Villez, Daniel Junker

Sommaire de ce numéro 7 de A cœur ouvert - 2e trimestre 2021

Le journal santé de la commission santé du PCF Bretagne:

- "Le covid 19 et la crise de la civilisation capitaliste" - par Benjamin Amar, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, membre de la direction nationale de la CGT

- "Au procès du Mediator, Servier est déclaré coupable mais reste impuni..."  - par Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest

- "Quand le gouvernement déshumanise la psychiatrie, c'est l'humanité de chacun-e qui est attaquée! " - par Serge Klopp, référent psychiatrie du PCF

- "Alzheimer: des représentations plus nuancées mais encore fortement stigmatisantes" - par Marion Villez, enseignant-chercheur à l'université paris-Est Creteil

- "Une société pour tous les âges" - par Daniel Junker, Agent retraité SNCF, animateur collectif retraite du PCF

 

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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 18:37
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Dimanche 4 juillet 2021 - Pique-nique convivial des communistes brestois sur les bords de la Penfeld
Hier midi, dimanche 4 juillet, les communistes de la section du Pays de Brest se retrouvaient pour un pique-nique sur les rives de Penfeld !
Un super moment convivial entre camarades, où nous avons notamment célébré l'élection de 4 élues au Conseil Régional de Bretagne (Delphine Alexandre - Gaby Cadiou - Gladys Grelaud - Katja Krüger) et de 3 élu·es au Conseil Départemental du Finistère (Ismaël Dupont - Jacqueline Héré - Isabelle Maugeais) !
C'était également l'occasion d'accueillir comme il se doit, après plusieurs mois de réunions en distanciel, les nouvelles et nouveaux camarades de la section : bienvenue !
Un pique-nique auquel ont participé nos camarades morbihanais Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF 56 et animateur du comité régional PCF Bretagne, Delphine Alexandre, nouvelle vice-présidente communiste à la Région Bretagne, Fréderique Lalys et Gildas Bernard.
Enzo de Gregorio, Gladys Grelaud, Philippe Jumeau et Delphine Alexandre ont également pu parler de la campagne des Régionales.
Photos Eug - PCF Brest
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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 09:46
Côtes d'Armor - la Coop des masques, une coopérative calibrée pour l'après - Audrey Loussouarn, L'Humanité, 3 juillet 2021
La Coop des masques, une coopérative « calibrée pour l’après »
Samedi 3 Juillet 2021

Lancée en plein confinement par des syndicalistes, cette société coopérative d’intérêt collectif basée dans les Côtes-d’Armor tourne à plein régime et déploie ses produits dans le bassin breton grâce à ses 23 salariés. Reportage

 

Dans la zone industrielle de Grâces (Côtes-d’Armor), près de Guingamp, une pelleteuse rompt le ronronnement des allées et venues des camions. Sa mission : adapter l’entrée des locaux de la toute jeune Coop des masques pour ses livraisons de matières premières. Une des dernières étapes d’une immense réhabilitation du bâtiment de 5 000 m2 pour cette société coopérative d’intérêt collectif (Scic), composée de cinq collèges de sociétaires.

Dans « la guerre du feu »

À l’intérieur, non loin de bureaux encore vides, les salariés – 23 au total –, blouses blanches sur le dos et masques (maison, naturellement) au visage, font tourner depuis novembre dernier les deux machines venant tout droit de Saint-Étienne et occupant un infime espace au milieu des nombreux stocks des deux types de masque produits, FFP2 et chirurgicaux. À quelques mètres d’eux, une partie du hangar finit d’être monté. Il accueillera, le 6 juillet, une nouvelle machine : celle qui permettra dès septembre de fabriquer le tissu filtrant « meltblown », jusqu’ici non produit en France.

Un aboutissement pour la Scic « bretonne et solidaire », dont l’origine remonte à mars 2020 alors qu’éclate la crise sanitaire. Le syndicat Solidaires Côtes-d’Armor dénonce la fermeture et la délocalisation en Tunisie, en 2018, de l’usine de masques Honeywell à Plaintel et défend l’idée de créer une Scic. Des organisations (Attac, CGT, FSU, Confédération paysanne…) participent à la mobilisation, vite rejointes par des citoyens. Guy Hascoët, aujourd’hui à la tête de ce collectif de sociétaires, observe à ce moment-là, sidéré, « la guerre du feu déjà lancée » : la commande française de masques est alors détournée par les Américains sur un tarmac. L’ex-secrétaire d’État à l’Économie solidaire sous Jospin veut agir. Hasard, le lendemain, il est sollicité pour participer à ce projet. Mi-juin, la Coop des masques est créée.

Icon QuoteOn est devenus une famille. Il y a un sens à se lever le matin. Personne n’est sur notre dos pour évaluer notre rendement, on participe aux réunions et on sait tout. Nourdin

Achat du bâtiment, puis des machines et du stock, recrutement, travaux, installation des machines… Tout va très vite. Les salariés se souviennent du hangar « vide », de la mise en route puis de l’inquiétude à la vue des stocks qui s’accumulent en attendant la certification qui tarde à arriver. Ces derniers, dont la plupart étaient salariés ou intérimaires du secteur de l’agroalimentaire, parlent aujourd’hui, sourire aux lèvres, d’une « belle aventure ». « On est devenus une famille. Il y a un sens à se lever le matin. Personne n’est sur notre dos pour évaluer notre rendement, on participe aux réunions et on sait tout », s’enthousiasme Nourdin, qui, comme les autres, a acheté cinq parts de la Scic à son arrivée.

Une conquête, pas à pas

Douze salariés sont actuellement en phase de recrutement. Le but : atteindre l’objectif annuel de 45 millions de masques produits. Un chiffre « raisonnable » pour assurer une production pérenne, soulignent les membres de la Scic, qui a fixé un minimum d’achat à 2 000 masques par commande.

« Depuis le début, on est partis sur l’idée d’être calibrés pour l’après », explique Guy Hascoët. La Coop des masques fournit désormais l’hôpital de Guingamp et 21 catégories de métiers en Bretagne. « Une conquête », pas à pas, encore difficile parfois quand il s’agit de convaincre les supermarchés et les pharmacies ou quand les marchés publics privilégient le critère du prix sur ceux du local et de la qualité. 

Économie sociale et solidaire. La Coop des masques, « une histoire inspirante»
Vendredi 2 Juillet 2021

Un an après la création de la société, le collectif Plus jamais ça ! est venu constater la réussite de cette aventure sociale.

 

Grâces (Côtes-d’Armor), envoyée spéciale.

À peine passée la pelleteuse qui retape l’entrée du bâtiment, la troupe des Plus jamais ça ! enfile une blouse blanche ­jetable. Au milieu des stocks de matières premières destinés à la fabrique de masques FFP2 et chirurgicaux, les membres du collectif d’organisations (Greenpeace, CGT, Attac, Confédération paysanne, FSU, Amis de la Terre, Solidaires) ont le sourire en ce 24 juin : ces dernières sont à l’origine de la mobilisation pour la création de cette toute jeune Coop des masques, logée au cœur de la zone industrielle de Grâces  (Côtes-d’Armor).

Objectif : produire 45 millions d’unités par an

Les débuts de la société coopérative ­d’intérêt collectif (Scic) « bretonne et solidaire », qui aujourd’hui réunit 23 salariés, remontent à mars 2020 alors qu’éclate la pandémie. Solidaires Côtes-d’Armor dénonce alors le « scandale d’État » que sont la fermeture et la délocalisation en Tunisie, en 2018, de l’usine de masques Honeywell, à Plaintel, et appelle à la création d’une coopérative pour reprendre l’activité. « Le gouvernement est alors empêtré dans ses contradictions. Face à l’incurie, il fallait une mobilisation », explique Serge Le Quéau, de Solidaires 22. Attac fait dès lors office de « fédérateur » entre les organisations, explique le syndicaliste. Un comité ­national de soutien à la Scic se crée, une pétition est lancée et les citoyens se mobilisent. « Pourquoi on a soutenu ce projet ? Vu le résultat, ça paraît évident ! On était, nous, en train de monter le collectif Plus jamais ça ! Et cette coopérative, c’est une initiative très concrète de ce que nous défendons », adoube Simon Duteil (Solidaires). En janvier, les représentants des organisations signaient une tribune dans le JDD, avec un mot d’ordre : « Il n’y aura pas d’emplois sur une planète morte. » Le collectif s’attable ensuite autour d’un « plan de sortie de crise » du Covid. « On vient de cultures et de combats différents et on trouve de plus en plus de points communs. On est aussi de plus en plus francs sur nos désaccords », observe aujourd’hui Cédric Gervet, de Greenpeace France. Les membres multiplient depuis les propositions et les visites sur le terrain. Site de la raffinerie de Total à Grandpuits, ferme bio en Loire-Atlantique, papeterie de Chapelle Darblay… Là aussi, le problème est bien le « besoin ­d’engagement de l’État », selon Marie ­Buisson (CGT), qui parle d’aller au-devant de « solutions qui passent par l’expérience des travailleurs qui connaissent le mieux les bonnes conditions de fabrication, la manière de s’organiser… ». Le leitmotiv : être sur « des histoires inspirantes, afin de formuler des propositions irriguant le débat public », complète Cédric Gervet.

La Coop des masques en est un parfait exemple. Depuis sa mise en route en novembre, après une création en quatrième vitesse dès la mi-juin, les deux machines, impressionnantes d’efficacité – et fabriquées à Saint-Étienne –, tournent à plein régime. L’objectif : produire 45 millions de masques par an avec l’idée d’être ­calibré pour « l’après », en ne misant pas sur le « besoin éphémère » et en approvisionnant des secteurs professionnels qui n’ont « plus envie de se retrouver à cours de masques », explique Guy Hascoët, à la tête des ­sociétaires. Dans le lot, l’hôpital de ­Guingamp­, mais aussi plus largement 21 catégories de métiers en Bretagne (­sanitaire et social, agroalimentaire, énergie, etc.). « Souveraineté alimentaire et souveraineté sanitaire ont la même logique. Ici, il y a des actes. On crée de l’emploi et on produit des masques pour le territoire », s’enthousiasme Nicolas Girod (Confédération paysanne). Douze salariés sont en phase de recrutement. Notamment pour encadrer la machine installée le 6 juillet qui fabriquera, dès septembre et 24 heures/24, le tissu filtrant « meltblown », jusqu’ici non produit en France. Pour Alma ­Dufour (Amis de la Terre), si « la pandémie a forcé tout le monde à se poser la question de l’origine de la production » et si « le gouvernement a juré qu’il allait relocaliser la production », « les actes ne suivent pas » : « Les masques qui concurrencent la Scic viennent de Chine, dont le mix électrique est extrêmement dépendant du charbon. Il y a donc un vrai lien entre relocalisation et environnement, un moyen de réconcilier aussi social et écologie. »

« Ce modèle de production est une réponse à la crise »

Tous relèvent l’ « utilité » de ces structures, mais aussi leur « fragilité » alors que la Coop démarche « un à un » les ­potentiels acheteurs. « Il y a des luttes à mener pour que les décideurs locaux privilégient ces masques et ne mettent pas seulement en avant le critère du prix », estime Marie Buisson (CGT). Pour Benoît Teste (FSU), germe alors l’idée de tenter de « peser sur les grandes centrales d’achat et sur la manière dont sont passés les ­marchés publics ». « Ça pourrait être une ­traduction concrète de notre visite », conclut-il. Au milieu des 5 000 m2 autrefois occupés par la coopérative ouvrière AOIP, la plus grande dans les années 1970-1980, les salariés partagent avec eux leur passage, pour une grande partie d’entre eux, du secteur de l’agroalimentaire à cette Scic. Pour Youlie Yamamoto (Attac), ce « modèle de production est vraiment une réponse à la crise par une réappropriation des moyens de production », alors que la Scic se compose de cinq collèges de sociétaires et que chaque salarié achète cinq parts dès son arrivée. Et justement, ces derniers, donc la Coop, sont déjà en pleine réflexion pour la suite : travailler à la recyclabilité de leurs masques. 

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3 juillet 2021 6 03 /07 /juillet /2021 06:28
Katja Kruger (35), Gladys Grelaud (29), Delphine Alexandre (56), Gaby Cadiou (22), les 4 élues du groupe communiste au conseil régional de Bretagne: le seul groupe politique 100% féminin!

Katja Kruger (35), Gladys Grelaud (29), Delphine Alexandre (56), Gaby Cadiou (22), les 4 élues du groupe communiste au conseil régional de Bretagne: le seul groupe politique 100% féminin!

Les 4 élues du groupe communiste au conseil régional de Bretagne ont fait pour deux d'entre elles, Gladys Grelaud et Delphine Alexandre, leurs premiers pas dans l'assemblée régionale et la majorité de Loïg Chesnais-Girard.

Delphine Alexandre a été élue vice-présidente à la santé, l’eau et la biodiversité. Félicitations à elles quatre!

Nul doute qu'elles sauront défendre les valeurs et orientations communistes dans la majorité de gauche au Conseil Régional de Bretagne.

 

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30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 16:35
Élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 – le bilan de la fédération PCF du Finistère
Élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 – le bilan de la fédération PCF du Finistère
 
 
Les élections départementales et régionales qui viennent de se dérouler ont été marquées par une abstention très forte que nous regrettons car le vote est un acte essentiel et le garant de nos libertés.
 
Cette abstention témoigne d’une crise aggravée de la représentation politique et des institutions qui asphyxie la démocratie dans notre pays, crise politique que nourrit l’aggravation des inégalités sociales, de la précarité, du rejet vis-à-vis de politiques gouvernementales qui servent avant tout les intérêts de la finance.
 
Les communistes finistériens s’étaient donné l’objectif de faire élire des élus porteurs d’engagements de justice sociale, de proximité avec les citoyens, de réduction des inégalités, en se rassemblant avec d’autres composantes de la gauche et les majorités sortantes de gauche afin de garder ces collectivités du quotidien que sont la Région Bretagne et le département du Finistère à gauche, avec des politiques de progrès utiles à nos concitoyens.
 
L’objectif n’est qu’à moitié atteint puisque, si nous avons eu la satisfaction de voir une union partielle de la gauche avec le président de région sortant retrouver une majorité à la région Bretagne, ce n’est dans le cas dans le département du Finistère.
 
Dans notre département, la droite remporte un canton de plus que la gauche, quatorze contre treize à la gauche qui gérait le département depuis 1998.
 
On savait que le résultat serait serré et incertain mais c’est à notre sens une mauvaise nouvelle pour les solidarités humaines et territoriales et pour les plus précaires. L’inachèvement du rassemblement de la gauche aux Départementales et aux Régionales, les mauvais reports de voix dans certains cantons au second tour, ont pesé lourd dans cet échec.
 
Cependant, le Finistère fait partie, avec l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan en Bretagne, des 17 conseils départementaux en France où le PCF retrouve des élu-e-s. Nous présentions huit candidats, dont quatre titulaires sur des binômes de rassemblement Finistère & Solidaires, et trois de nos quatre candidats titulaires sont parvenus à se faire élire sur des binômes de rassemblements dans des cantons qui étaient déjà à gauche. Cela faisait 20 ans que nous n’avions plus de conseiller départemental communiste dans le Finistère.
 
Aujourd’hui, nous avons trois élu.e.s sur les cantons de Brest 1, Pont-de-Buis, Morlaix : Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont.
 
 
Dans les Côtes d’Armor, il y a quatre élus départementaux communistes, un dans le Morbihan, un en Ille-et-Vilaine : soit 9 conseillers départementaux PCF en tout en Bretagne (161 conseillers départementaux du PCF en France). Malgré l’abstention et la perte de la présidence du département du Val-de-Marne, le PCF progresse en nombre d’élus départementaux et régionaux et remporte plus de cantons que le RN et la LREM, restant le 3e parti de France en nombre d’élu.e.s (le premier en nombre d’adhérents!).
 
Même dans l’opposition dans le Finistère, ces élu.e.s départementaux continueront à servir les citoyens et les idées de défense de l’égalité des droits et des services publics au côté de leurs collègues de gauche. Le PCF Finistère remercie toutes les personnes qui se sont investies dans les campagnes des candidats Finistère & Solidaires et tous nos électeurs.
 
Nous avons aussi la grande satisfaction de voir une conseillère régionale communiste élue dans le Finistère : Gladys Grelaud, qui va siéger au sein de la majorité dans un groupe communiste renouvelé en partie et 100 % féminin, avec Delphine Alexandre, Gaby Cadiou, Katja Kruger. Globalement, le nombre d’élus régionaux communistes en France passe de 29 à 62 à l’issue de ces élections régionales.
 
Nous ferons en sorte que nos élu.e.s soient des points d’appui pour faire des propositions et construire des projets de progrès social, et pour relayer les attentes et les besoins de la population.
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30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 16:21
Gladys Grelaud, élue communiste finistérienne à la région Bretagne dans la majorité de gauche

Gladys Grelaud, élue communiste finistérienne à la région Bretagne dans la majorité de gauche

Jacqueline Héré, présentée par le PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Brest 1 en binôme avec Kévin Faure (Finistère & Solidaires)

Jacqueline Héré, présentée par le PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Brest 1 en binôme avec Kévin Faure (Finistère & Solidaires)

Isabelle Maugeais, sympathisante PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Pont-de-Buis en binôme avec Julien Poupon (Finistère & Solidaires)

Isabelle Maugeais, sympathisante PCF, élue conseillère départementale sur le canton de Pont-de-Buis en binôme avec Julien Poupon (Finistère & Solidaires)

Ismaël Dupont, élu conseiller départemental sur le canton de Morlaix en binôme avec Gaëlle Zaneguy (liste Finistère & Solidaires)

Ismaël Dupont, élu conseiller départemental sur le canton de Morlaix en binôme avec Gaëlle Zaneguy (liste Finistère & Solidaires)

Finistère -

Aux Régionales, elle était candidate sur la liste de Loïg Chesnais-Girard avec Isabelle Mazelin et Enzo de Gregorio: Gladys Grelaud, en 12e position sur la liste du second tour, a été élue conseillère régionale ce 27 juin 2021. Elle représentera les communistes finistériens à la Région.  Gladys Grelaud a 38 ans, est urbaniste à Brest Métropole. Elle est adhérente au PCF Finistère depuis 2016 et s'est engagée en 2020 sur la liste de gauche et citoyenne aux municipales à Landerneau. Militante féministe, elle milite activement pour les droits des femmes. Elle viendra compléter un groupe communiste 100% féminin à la Région Bretagne avec Delphine Alexandre, Katja Kruger, Gaby Cadiou. 

Lire aussi:

6 questions à Gladys Grelaud, candidate présentée aux régionales par le Parti communiste dans le Finistère

Aux Départementales, 3 des 4 candidats que présentait le PCF sur des quatuors d'union de la gauche Finistère & Solidaires ont été élus ce dimanche 27 juin. Jacqueline Héré, élue avec Kévin Faure à Brest 1, Isabelle Maugeais, élue avec Julien Poupon à Pont-de-Buis, et Ismaël Dupont, élu avec Gaëlle Zaneguy sur le canton de Morlaix.

Malgré la grande déception de la perte du département pour la gauche (à 5 voix près sur un canton, quelques dizaines de voix de différence à Douarnenez et Briec), avec 14 cantons de droite, et 13 de gauche, en dépit d'une très belle campagne de nos candidats Finistère & Solidaires, nous avons ainsi la satisfaction de revenir au département pour la première fois depuis 20 ans.

Nos élu.e.s seront combatifs et mobilisés pour la défense des valeurs de solidarité, d'égalité des droits, des services publics.

Nous avions 8 candidats sur ces élections départementales dans le Finistère, dont 4 titulaires et 4 remplaçants sur des listes Finistère & Solidaires. Merci aussi à Maryse Rousseau et Jacqueline Braire pour leur investissement sur la campagne (Pont-l'Abbé), à Guy Barré (Plonéour-Lanvern), à Yann Foucher qui est élu en tant que remplaçant à Quimper 2, à Camille Gontier à Douarnenez.

Merci aussi à tous les militants et adhérents, sympathisants qui se sont investis dans nos campagnes et celles des autres candidats Finistère & Solidaires.

On continue le travail pour la justice sociale et le rassemblement de la gauche sur des bases fortes de projets et politiques utiles à la vie des gens et à la réduction des inégalités.

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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 06:11
Enzo de Gregorio est l'un des trois candidats présentés par le Parti communiste français dans le Finistère sur la liste de Loig Chesnais Girard

Enzo de Gregorio est l'un des trois candidats présentés par le Parti communiste français dans le Finistère sur la liste de Loig Chesnais Girard

Il a 18 ans, est basé à Carantec (Finistère), a étudié à Brest. Enzo de Gregorio est l’un des trois candidats que le Parti communiste français présente dans le Finistère, pour la liste portée par Loïg Chesnais-Girard. Il y souhaite « faire entendre la voix de la jeunesse ». Notamment autour des questions concernant la « précarité accrue ou le décrochage massif ».

« Apporter des solutions »

Enzo de Gregorio s’engage pour que les aides mises en place par le conseil régional post-Covid perdurent, qu’elles soient à destination des jeunes, des entreprises ou des salariés. « Nous avons travaillé un projet, applicable dès le lendemain de l’élection, afin d’apporter des solutions », assure celui qui a été responsable du Mouvement national lycéen.

Lorsqu’il était étudiant, il a « vécu la fermeture des facultés, j’ai vu les difficultés des étudiants au quotidien pour se nourrir, pour sortir ». C’est pourquoi il se présente aujourd’hui. Le premier tour des élections régionales a lieu dimanche 20 juin 2021.

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