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20 juillet 2022 3 20 /07 /juillet /2022 12:56

 

 Le comité d’organisation a dévoilé la programmation et la date avancée par rapport aux précédentes éditions.

La 31e Fête de l’Humanité Bretagne se déroulera les 22 et 23 octobre 2022 à Lanester. Une date avancée par rapport aux précédentes éditions.

Depuis près de trois décennies, la Fête de l’Humanité-Bretagne est le rendez-vous politique et musical du dernier week-end de novembre, au parc des expositions de Lanester. Pour la 31e édition, il faudra inscrire une nouvelle date sur son agenda. « Le parc est pris aux dates habituelles. Nous invitons le public à venir, cette année, les 22 et 23 octobre », explique Catherine Quéric, la présidente du comité d’organisation de la fête.

Les Wampas le samedi soir

Réunis mardi 5 juillet, les bénévoles de la fête en ont aussi profité pour dévoiler la programmation musicale : les Bigorneaux de lavoir, le samedi après-midi, la Ruse du père Lafeinte et les Wampas, le samedi soir, Chokao, dimanche après-midi, et enfin Gauvain Sers, « le nouveau Renaud », pour Marc Guillevic du comité d’organisation.

Des débats seront proposés sur l’Algérie, la Nupes et l’avenir du communisme.

Les billets, qui passent à 18 € pour les deux jours et 22 € sur place, seront en prévente sur helloasso dès lundi prochain. 😉

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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 08:56
PCF Pays Bigouden - Le retour de la Fête du Travailleur de la Mer au port de Lesconil le 23 juillet à 19h: demandez le programme!
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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 08:21

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Juillet 2022

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Avril 2022

Retour sur la session du Conseil régional de Bretagne des 30 juin et 1er juillet 2022
 

La lettre des élues communistes et progressistes
du Conseil régional de Bretagne

 

Juillet 2022 - Gladys GRELAUD
 

conseillère régionale membre de la CAO et de la Commission aménagements et mobilités
Durant cette session plénière du Conseil régional de Bretagne, Gladys GRELAUD prenait la parole au sujet de le stratégie régionale des transitions économiques et sociales :
 

« Cette stratégie que nous présentons nous donne des orientations claires dans la continuité de nos engagements de mandat. Elle nous donne un cap et une méthode pour promouvoir une économie sociale et écologique à l’échelle de la région Bretagne.
Nous n'avons eu de cesse de dénoncer les affres du libéralisme du projet présidentiel et son impact sur les hommes et la planète, il est bon que des contre-pouvoirs ressurgissent et que des projets de justice sociale et
de transition écologique voient le jour.
Face à ces grands défis de notre temps, nous saluons la méthode proposée qui s'appuie sur toutes les ressources de notre territoire.
Nous ne pourrons bâtir la Bretagne de demain sans être à l'écoute de l'ensemble des
Bretonnes et des Bretons et d’abord à l’écoute des travailleuses et des travailleurs parce que ce sont eux produisent les richesses de cette Bretagne, et rappelons-le dans cet hémicycle, c’est aussi en Bretagne que ce trouvent les plus bas salaires.

Et rappelons encore les 2/3 des smicards sont des smicardes. Il est essentiel dans cette stratégie de reconnaître et de comprendre les attentes des travailleurs, au même titre, voire plus, que celui des entrepreneurs.
Il est primordial de s'adresser à toutes et tous et pas seulement à celles et ceux qui décident, qui possèdent, mais aussi celles et ceux qui produisent les richesses de notre territoire.
Ne répétons pas les erreurs du projet présidentiel qui fait fi des aspirations populaires et ne répond à l'inflation galopante que par des opérations pièces jaunes. L’aumône, la becquée, en toute sérénité, ça n’est pas ce que nous défendons dans cette majorité.
Les travailleurs et les privés d’emploi qui vivent dans les quartiers populaires des métropoles, mais aussi des villes moyennes ou encore dans les lieu-dit à la campagne sont souvent loin des objectifs.

Nous tenons à souligner l'importance de leur prise en compte en priorités dans les politiques économiques de la région. Ce schéma dans sa construction s'adresse, d’abord, à celles et ceux qui ont si peu, qui survivent, et
où la vie chère frappe de plein fouet. Pour beaucoup, cet argent public que nous investissons améliore concrètement le quotidien et est parfois le seul rempart face à des politiques libérales qui fracturent et qui aggravent l'existant.

Là où le projet présidentiel se limite à la pose de rustine, construisons pierre par pierre un modèle breton, qui rassemble et qui protège.
Personne ne sait de quoi demain sera fait, à nous d'apporter un peu d'espoir dans une période qui en manque cruellement ».


Pour retrouver l’intégralité de son intervention:


Gladys GRELAUD session juillet 2022 -
YouTube

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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 07:38
Conseil départemental du Finistère, séance plénière du 29 juin: intervention de Jacqueline Héré sur la politique sportive
Voici l'intervention de Jacqueline Héré, conseillère départementale communiste de Brest-1, pour le groupe Finistère & Solidaires (22 élu.e.s) sur la politique sportive à la dernière séance plénière du Conseil Départemental du Finistère, le 29 juin 2022
 
 
***
 
Monsieur le Président, chers collègues.

Le Finistère est un département sportif grâce à la mobilisation de nombreux acteurs professionnels et bénévoles, dans les 1800 associations sportives que compte notre département.

Le sport participe non seulement à une meilleure condition physique, au bien-être, mais est également un fort levier de cohésion sociale, de solidarité, d’apprentissage du vivre ensemble- Il y a quelques jours, l’équipe du collège Mandela de Plabennec en a fait la démonstration, en remportant le championnat de France d’athlétisme UNSS en sport partagé.

Le Département, collectivité des solidarités sociales et territoriales, doit accompagner tout ce qui renforce le lien social à travers la pratique sportive, de loisirs et de compétition, aux côtés du mouvement sportif. C’est pourquoi il doit adapter ses aides au sport pour mieux prendre en compte cette exigence de solidarité, mobiliser le sport comme un levier d’insertion, faciliter l’accès au sport pour les publics qui en sont le plus éloigné, notamment les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, mais aussi promouvoir le sport au féminin et auprès des jeunes générations, favoriser la pratique dans les collèges.

Dans votre délibération sur le bilan sportif, vous parlez des 5 euros versés aux clubs comme un vrai succès : en effet qui ne souhaiterait pas avoir un peu plus de moyens financiers à disposition.

Ce bilan pose des questions :

-        ce versement sera -t -il reconduit pour les années à venir sur le même mode ?

-        ce dispositif ne doit-il pas évoluer , puisque les besoins des associations peuvent être différents ,ne serait-il pas souhaitable d’utiliser un autre modèle de calcul intégrant des critères sociaux ,comme le font déjà d’autres collectivités (associations accompagnant certains publics en difficulté et aux associations mettant en place une tarification sociale).

Dans cette délibération, la seule perspective, la création d’un pôle dédié au nautisme et d’un service au sein du département. Certes le Finistère, comme premier département nautique de France vu sa proximité avec la mer mérite une attention particulière, le fait de regrouper l’ensemble des structures est-il souhaitable ?, nous n’en sommes pas convaincus.

Nous regrettons de ne pas lire dans cette délibération de mention de politique sportive volontariste sur le sport au féminin, le sport adapté aux personnes en situation de handicap ou aux personnes âgées, sur le sport comme levier d’insertion. Rien non plus sur l’accessibilité financière, alors que nombre de nos citoyens sont amenés à recentrer leurs budgets sur leurs besoins primaires. Écrire un rapport de » perspective » en omettant ces dimensions du sport ,qui, avec le nautisme ,font la fierté du Département ,c’est prendre le risque d’un premier carton jaune.

Nous voterons contre cette délibération.

Conseil départemental du Finistère, séance plénière du 29 juin: intervention de Jacqueline Héré sur la politique sportive
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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 07:02
Fête de l'Humanité Bretagne 2022: les 22 et 23 octobre 2022 avec Gauvain Sers, Les Wampas, etc.
Fête de l'Humanité Bretagne 2022: les 22 et 23 octobre 2022 avec Gauvain Sers, Les Wampas, etc.
La Fête de l’Humanité Bretagne avancée au 22 octobre à Lanester
Publié le 06 juillet 2022 - Le Télégramme
 

Le comité d’organisation a dévoilé la programmation et la date avancée par rapport aux précédentes éditions. Le comité d’organisation a dévoilé la programmation et la date avancée par rapport aux précédentes éditions.

La 31e Fête de l’Humanité Bretagne se déroulera les 22 et 23 octobre 2022 à Lanester. Une date avancée par rapport aux précédentes éditions.

Depuis près de trois décennies, la Fête de l’Humanité-Bretagne est le rendez-vous politique et musical du dernier week-end de novembre, au parc des expositions de Lanester. Pour la 31e édition, il faudra inscrire une nouvelle date sur son agenda. « Le parc est pris aux dates habituelles. Nous invitons le public à venir, cette année, les 22 et 23 octobre », explique Catherine Quéric, la présidente du comité d’organisation de la fête.

Les Wampas le samedi soir

Réunis mardi 5 juillet, les bénévoles de la fête en ont aussi profité pour dévoiler la programmation musicale : les Bigorneaux de lavoir, le samedi après-midi, la Ruse du père Lafeinte et les Wampas, le samedi soir, Chokao, dimanche après-midi, et enfin Gauvain Sers, « le nouveau Renaud », pour Marc Guillevic du comité d’organisation.

Des débats seront proposés sur l’Algérie, la Nupes et l’avenir du communisme.

Les billets, qui passent à 18 € pour les deux jours et 22 € sur place, seront en prévente sur helloasso dès lundi prochain.

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12 juillet 2022 2 12 /07 /juillet /2022 07:01
Tous en soutien à Alpha: signez la pétition avec les Utopistes en action pour sa régularisation!

Pétition pour Alpha, signez la pétition!

https://t.co/NVoRmCXABV

1072 signatures en deux jours!

Faisons le maximum pour que notre ami Alpha reste auprès de ses proches et continue ses brillantes études !

Notre ami Alpha, hébergé depuis cinq ans chez Magali, vient de recevoir une OQTF de la part d'un bras droit du préfet du Finistère.

Celui-ci ne tient pas en compte les efforts d'Alpha pour s'intégrer, ni les liens affectifs qu'il entretient depuis son arrivée à l'Ecole Alternative Des Monts d'Arrée, les membres de notre association comptant "pour du beurre"... Si si, il ne l'a pas dit comme ça, mais c'est c'que ça veut dire !

Nous avons bien sûr fait appel de cette décision, et avons besoin de votre soutien pour que notre ami Alpha ne soit pas renvoyé dans un pays qui n'est plus le sien !

Merci pour votre attention, et de faire suivre cette pétion.

Loïc Digaire,

Pour Les Utopistes en Action.

Alpha est un jeune d'origine guinéenne arrivé en France en 2016.

Durant ses six années passées parmi nous, Alpha a construit des relations solides avec sa famille d'accueil, ses amis et sa petite amie.

Il a tout mis en œuvre pour réussir son intégration sur le territoire.

Déjà titulaire du DELF B1, il a obtenu son Brevet des Collèges Professionnel, puis un BEP électricité et un BAC Pro Melec au Lycée Tristan Corbière à Morlaix.

Sa ténacité et son travail lui ont valu les éloges de ses professeurs et de ses employeurs l'ayant reçu en stage.

Il est actuellement en première année de BTS Fluides Énergies, Domotique Option A, et est attendu notamment par l'entreprise BLB Câblage à Landivisiau pour poursuivre sa formation en alternance.

Pour obtenir le droit de travailler et de continuer son apprentissage, Alpha a déposé, l'an dernier, une demande de titre de séjour. Malgré les témoignages de ses proches et professeurs, ses diplômes, et tous les efforts qu'il fournit afin de s'intégrer sur notre territoire, celle-ci lui a été refusée !

Il est à présent menacé d'expulsion !!!

Nous, familles, amis, professeurs, différents formateurs et futurs employeurs, sommes totalement horrifiés par cette décision affligeante !

Nous refusons cette idée insensée, qui consiste à bannir des jeunes motivés, d'un territoire souffrant d'un manque criant de personnel dans plusieurs secteurs d'activités !

Nous refusons de voir expulser Alpha vers un pays qu'il a fui depuis des années, et dans lequel il n'a plus de projets, plus de parents, plus d'avenir !

Nous refusons qu'une administration pour laquelle nous cotisons, détruise délibérément une famille, un couple…  Et tous les rêves d'un jeune qui a fourni, depuis six ans, tant de travail et de patience pour se faire une place dans notre société.

Pour faire entendre nos voix et permettre à Alpha et ses proches de mener enfin une vie sereine, nous avons besoin de vos soutiens et signatures.

 

Merci d'avance à toutes et tous,

Le Comité de soutien à Alpha

 

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12 juillet 2022 2 12 /07 /juillet /2022 06:33
Fabien Roussel en soutien à la lutte des salariés des Fonderies de Bretagne le 23 mars 2022 (Photo PCF: https://www.pcf.fr/actualite_fabien_roussel_la_fonderie_de_bretagne_pour_soutenir_les_salari_es)

Fabien Roussel en soutien à la lutte des salariés des Fonderies de Bretagne le 23 mars 2022 (Photo PCF: https://www.pcf.fr/actualite_fabien_roussel_la_fonderie_de_bretagne_pour_soutenir_les_salari_es)

Enquête sur Callista, le fonds à qui Renault cède sa Fonderie de Bretagne

Automobile. Renault dévoile, ce lundi, le projet de reprise du site de Caudan par le fonds d’investissement Callista Private Equity. Objectif du fonds allemand : « Rétablir l’équilibre financier à l’horizon 2025. » Les expériences passées de reprise par Callista de PME industrielles, en France et ailleurs en Europe, jettent pourtant le doute sur un tel scénario.

 

Renault avait déjà annoncé, le 4 juillet, lors d’un comité social et économique extraordinaire, le nom du potentiel acquéreur de la Fonderie de Bretagne, son usine de fabrication de pièces automobiles qui emploie à Caudan (Morbihan), près de Lorient, 285 salariés en CDI et 20 intérimaires. Il s’agit du fonds de capital-investissement allemand Callista Private Equity, une holding de retournement spécialisée, selon ses termes, dans « l’optimisation des processus et des structures d’entreprises » de l’industrie automobile et des secteurs des plastiques ou des métaux.

La confirmation, en mars 2021, de la mise en vente de l’usine – spécialisée dans la fabrication de pièces de sécurité et de pièces pour les moteurs et les boîtes de vitesses, qui équipent aussi des BMW – avait soulevé la colère des salariés et déclenché un mouvement de grève de deux mois pour le maintien dans le groupe Renault.

Un an plus tôt, le président du groupe au losange, Jean-Dominique Senard, avait évoqué en pleine pandémie de Covid le projet de cession de cette usine, qui n’avait, selon lui, « pas vocation à rester dans le groupe Renault ». En difficulté, le constructeur français avait alors annoncé un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, prévoyant en France 4 600 suppressions d’emplois sur 48 000.

Ce qu'il s'est passé avec la fonderie  Vulcast

Lors d’un nouveau CSE extraordinaire, ce lundi 11 juillet 2022, Renault Group et Callista devaient présenter aux représentants des salariés le calendrier de reprise « ainsi que l’ensemble des détails et des engagements relatifs à ce projet », Renault Group affirmant vouloir « accompagner cette démarche de façon responsable, dans la continuité du dialogue social ».

« Le projet industriel porté par Callista, dont le siège social est basé à Munich, correspond aux engagements pris par Renault de parvenir à une exploitation rentable du site, notamment grâce à un investissement massif, une restauration de la compétitivité et une capacité à se diversifier et identifier de nouveaux marchés », fait valoir le cesseur.

Objectif du fonds allemand : « Rétablir l’équilibre financier à l’horizon 2025. » Les expériences passées de reprise par Callista de PME industrielles, en France et ailleurs en Europe, jettent pourtant le doute sur un tel scénario.

Le 11 mars, la fonderie Vulcast à Messancy, en Belgique (85 emplois), était ainsi déclarée en faillite. Fondée en 1984 par le groupe Magotteaux, cette filiale, sous le nom de Magolux, s’était spécialisée dans la production de pièces de fonderie grand format pour les marchés du dragage et des cimenteries. En 2019, Magotteaux avait cédé cette entreprise à Callista Private Equity, à l’origine de la création de l’enseigne Vulcast.

Les investissements promis pour rénover un outil de production vieillissant ne sont jamais venus et les projets d’« optimisation » du fonds allemand ont surtout pris le tour d’une entreprise de dépeçage avec, pour épilogue, la mise à l’arrêt de l’une des dernières fonderies de Belgique, au savoir-faire reconnu.

« Liquidation organisée »

Même dérobade chez Halo Steelrings, l’ancienne filiale d’ArcelorMittal, spécialisée dans la fabrication de couronnes d’orientation en acier pour les éoliennes et de bandages en acier pour les roues de tram et de métro. Cette entreprise basée à Seraing, dans la région liégeoise, avait été rachetée par Callista en 2020 à ArcelorMittal, qui avait procédé à une augmentation de capital d’environ 5 millions d’euros avant de céder sa filiale.

Le fonds allemand cherche aujourd’hui à se défaire de l’entreprise, qu’il a plongée dans le rouge (un demi-million de pertes en 2020). Là, 80 emplois sont menacés. «Cette société rachète des entreprises à bas prix, parfois pour l’euro symbolique, et elle organise la liquidation pour le compte de l’ancien propriétaire, qui échappe ainsi aux frais liés à la fermeture. Il est tout simplement inacceptable de laisser notre industrie dans les mains de tels vautours !» s’indigne Damien Robert, président provincial du Parti du travail de Belgique (PTB) et conseiller communal à Seraing.

Vampirisation tous azimuts

En France, l’usine PCH Metals de Saint-Martin-sur-le-Pré, près de Châlons-en-Champagne (Marne), a failli connaître le même sort. Cette unité de conception et de fabrication d’équipements à destination des industriels du bâtiment, du chauffage et de la ventilation, avec son atelier de tôlerie industrielle, avait été rachetée en 2015 par Callista pour un euro symbolique.

Un an plus tard, la convention de reprise avait été modifiée, entre autres pour entériner un abandon de créance au bénéfice du fonds allemand. La faillite de l’entreprise a finalement été déclarée en 2018. L’usine ne doit son sauvetage qu’à ses salariés, qui se sont constitués la même année en Scop pour relancer l’activité de l’entreprise, rebaptisée Marne Metal Concept.

Cette stratégie de vampirisation de PME sous-capitalisées, en difficulté, avait été éprouvée, auparavant, en Allemagne. En février 2015, Callista y reprenait, à Bisingen, dans le Bade-Wurtemberg, Kress GmbH & Co, une entreprise fondée en 1928 qui développait et produisait des outils électriques, dont de fameux moteurs de fraisage.

Un an plus tard, dépôt de bilan, faute d’investissements. À Sulzbach-Rosenberg, en Bavière, l’entreprise Rohrwerk Maxhütte GmbH (460 salariés) a connu plus récemment le même sort. Cette entreprise sidérurgique produisant des tubes en acier sans soudure pour le secteur de l’énergie avait été acquise par Callista en juin 2021.

Six mois plus tard, elle se déclarait insolvable. Menacée de fermeture définitive, l’usine a été sauvée in extremis grâce à la mobilisation des pouvoirs publics, des salariés et des syndicats. Le repreneur, le groupe britannique Mertex, diagnostique aujourd’hui « un retard d’investissement considérable ».

La logique même des fonds de private equity

« Ce fonds s’appuie sur un modèle économique promettant la restructuration pour pérenniser les investissements et sécuriser les emplois, mais cela se termine souvent par une faillite ou une revente. Ce n’est pas à proprement parler un entrepreneur de pompes funèbres pour usines en difficulté, mais le volume et la diversité des portefeuilles indiquent que le business model “prends et jette” n’est pour le moins pas très durable – pas même pour l’investisseur », décrypte un syndicaliste allemand d’IG

C’est la logique même des fonds de private equity : une prise de participation dans le capital de petites et moyennes entreprises en manque de financements, avec un investissement réduit, une mise de fonds propres restreinte et une dette maximale. Le but : réaliser la plus forte plus-value possible, le plus rapidement possible, quitte à dépecer les entreprises concernées en taillant dans le capital et dans la masse salariale.

Pour l’heure, c’est Renault qui met la main à la poche

À la Fonderie de Bretagne, Callista promet de n’engager aucun licenciement économique dans les deux ans qui suivront l’acquisition du site et de mobiliser des investissements « massifs ». Mais, pour l’heure, c’est Renault qui met la main à la poche, tout en cédant à un euro symbolique : cette cession s’accompagnera d’un investissement de 32 millions d’euros du groupe au losange pour « moderniser le processus de fusion, la ligne de noyautage, et pour créer une deuxième ligne de sortie afin de passer des pièces plus grosses pour d’autres types de clients ». « Renault met tout en œuvre pour assurer le succès de cette reprise. Nous mettons en place des garanties en ce sens. Callista apporte de son côté un potentiel de développement vers d’autres marchés », fait valoir un porte-parole du groupe, qui veut voir dans les fermetures d’usines reprises ailleurs en Europe par ce fonds les effets collatéraux de la hausse des prix des matières premières et de l’énergie.

Près de 300 postes menacés

En 2015, l’usine avait produit 25 661 tonnes de pièces de fonderie brutes et usinées pour un chiffre d’affaires de 61 millions d’euros. La fonte a chuté à 9 519 tonnes produites en 2020, pour un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros. Elle n’était plus que de 11 433 tonnes l’an dernier. L’activité, tirée à plus de 25 % par des clients extérieurs en 2015, s’est repliée à plus de 90 % sur Renault. Avec son credo de « diversification », Callista promet de mettre un terme à cette dépendance pour accroître la production jusqu’à 27 000 tonnes de fonte par an.

Ce mardi 12 juillet, les dirigeants du fonds doivent rencontrer les salariés du site de Caudan. « La bonne nouvelle, c’est qu’on a un repreneur car on n’avait plus de son ni d’image concernant le processus, mais on doit encore analyser la viabilité du business plan », expose Stéphane Dubois, délégué CFE-CGC. Plus méfiante, la CGT souligne que « beaucoup de questions d’ordre stratégique restent en suspens », ce qui annonce « un avenir hasardeux pour la fonderie et ses salariés ». « Cette cession ne s’accompagne d’aucun projet industriel, déplore le syndicat. Cette politique d’optimisation est-elle compatible avec la protection de ses 290 salariés ? Pourquoi Renault continuera d’investir dans la fonderie malgré l’arrivée de ce fonds d’investissement ? Qu’adviendra-t-il si les objectifs d’équilibre financier à court terme ne sont pas tenus ? Combien de temps avant que Callista ne se sépare de la Fonderie de Bretagne, si les résultats se font attendre ? Les craintes sont de voir le fonds d’investissement détruire les emplois, siphonner l’outil de travail et repartir avec les subventions publiques. »

 

Il était une fois :

Héritière des Forges d’Hennebont, créées en 1860, et de la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM), créée en 1966 par la régie pour reprendre les activités des fonderies de Billancourt, la Fonderie de Bretagne avait déjà été revendue, en 1998, à Teksid-Fiat, puis elle était passée, huit ans plus tard, dans les mains de l’italien Zen, avant un dépôt de bilan en novembre 2008 et le retour dans le giron de Renault en 2009. Entre-temps, les plans de licenciements successifs ont laissé ce fleuron industriel exsangue. « On a déjà été échaudés par le passé, résume Maël Le Goff, délégué syndical CGT , et Callista est un fonds qui a des objectifs de court terme pour redresser l’entreprise, sans quoi ils la fermeront. »

Enquête sur Callista, le fonds à qui Renault cède sa Fonderie de Bretagne
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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 07:20
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper

29 juin - 9h/19h30 - une journée entière de débats au Conseil departemental ce mercredi 29 juin, les 22 élus du groupe d'union de la gauche Finistère et Solidaires et les 4 autres élu.e.s des 2 autres groupes d'opposition (Finistère d'avenir et Autonomie et régionalisme) ont construit avec sérieux et détermination face à la majorité de droite et au président De Calan des contre-propositions, et soumis à la discussion nombre de politiques départementales dans le domaine de la politique vis a vis des mineurs non accompagnés, des personnes âgées du handicap, de la petite enfance, de la culture et du sport, l'écologie et l'agriculture, la préservation du patrimoine, le pacte Finistère et l'aide aux projets des communes et EPCI, de la politique médico-sociale et RH et, dans la DM financière, nous avons voté contre l'augmentation du coût des repas dans les cantines sans fond exceptionnel d'aide sociale pour les cantines ni prévision de tarifs sociaux et progressifs, amendement concernant la tarification sociale dans les collèges que nous avons proposé.

Pour ma part, je suis intervenu à 4 reprises, notamment:

- Sur le temps de parole du Président (qui doit être mesuré aussi bien que celui des autres élus départementaux) et le soutien aux jeunes mineurs non accompagnés jetés à la rue et aux associations solidaires des migrants, le droit au travail des exilés.

- Sur les difficultés de recrutement du personnel médico-social dans les EHPAD, les problèmes budgétaires qu'occasionnent le recours à l'intérim, la nécessité d'un plan de revalorisation des métiers médicaux-sociaux et du grand âge, la nécessité d'une loi grand âge.

- Sur le Pacte Finistère

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du canton de Morlaix, avec moi, est notamment intervenue sur la Petite Enfance, ce qui a donné lieu à un commentaire très peu plaisant de Maël de Calan.

Et Jacqueline Héré, conseillère départementale du canton de Brest-1 (PCF), sur le soutien aux associations sportives et la politique sportive du département.

Ismaël Dupont

 

 

29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
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29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
29 juin 2022 - En direct du Conseil Départemental du Finistère, séance plénière à Quimper
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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 06:57
Samedi 2 juin à 15h place de la Liberté à Brest - défendons le droit à l'avortement en soutien aux américaines (PCF Brest)!
Samedi 2 juillet à 15h
Rassemblement place de la Liberté à Brest suivi d'une manifestation jusqu'au monument américain.
En soutien aux américain•es suite à l'annulation de l'arrêt Roe vs Wade par la cour suprême, qui garantissait le droit à l'IVG sur tout le territoire des États-Unis.
Suppression du droit à l'avortement aux Etats-Unis : Une régression pour toutes les femmes dans le monde
La décision de la Cour suprême des États-Unis de remettre en cause le droit d’avorter constitue un choc et un retour en arrière de 50 ans. Près de la moitié des États sont prêts à revenir sur l’arrêt Roe vs Wade (1973) qui garantissait le droit à l’interruption volontaire de grossesse aux Américaines. Désormais, les femmes seront obligées de porter à terme une grossesse non désirée.
Cette situation résulte d’une longue croisade menée par la droite réactionnaire et ultra religieuse appuyée par le Parti républicain mais aussi par l’État et le marché pour déposséder les femmes de leur capacité d’émancipation. Et, Donald Trump a été un instrument décisif dans cette stratégie qui vise le droit des femmes à disposer de leur corps.
Les conséquences sont dramatiques. Déjà de nombreuses femmes aux États-Unis sont incarcérées pour des fausses couches. La santé des femmes est aussi menacée avec notamment l’augmentation des avortements clandestins. Ce sont les femmes les plus pauvres, issues des minorités afroaméricaines ou hispaniques, qui seront les plus discriminées tandis qu’elles ont déjà un accès limité aux soins.
D’autres droits vont désormais être remis en cause comme les droits à la contraception, à la vie privée, au mariage pour tous ou ceux des personnes LGBT conquis de haut lutte.
Le Parti communiste français (PCF) s’indigne de cette régression et exprime toute sa solidarité avec les femmes américaines dans leur combat pour faire respecter leur droit inaliénable à choisir leur existence et à disposer de leur corps.
Le PCF appelle à la mobilisation de toutes et tous, et à la plus grande vigilance car la décision qui vient être prise par la Cours suprême des États-Unis est un encouragement aux trop nombreuses forces obscurantistes et réactionnaires partout dans le monde, y compris en Europe, par exemple en Pologne où cela a déjà commencé.
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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 06:17
Photo Pierre-Yvon Boisnard, Conseil de communauté du 27 juin 2022 - Vote du projet de territoire et de la gratuité du transport en commun à l'unanimité

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Délibération votée à l'unanimité sur la gratuité du transport en commun à Morlaix Communauté à partir du 1er septembre 2022

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