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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 06:13
L'impasse Thiers débaptisée rue du 18 mars 1871 à Saint-Brieuc

Œuvre de l'atelier Les Belles Rouges à Saint-Brieuc, un atelier féministe nouveau né dans les Côtes d'Armor! Photo envoyée par notre amie et camarade Christiane Caro.

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 07:18
Brest - manif contre la loi Sécurité Globale, décembre 2020

Brest - manif contre la loi Sécurité Globale, décembre 2020

Eddy Pierres, directeur de Wart et du festival Panoramas, nous a alerté la semaine dernière sur cette disposition inacceptable de la loi Sécurité Globale, relayant un communiqué national des organisateurs de spectacles, de festivals, et d'évènements artistiques et culturels:
 
"La proposition de loi relative à la sécurité globale a été étudiée mercredi 3 mars en commission des lois au Sénat etmalheureusement, malgré les alertes des organisations professionnelles, l’article 25 a été maintenu. 
Celui-ci prévoit: «Art. L. 3153. Le fait qu’un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du Ministre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un établissement recevant du public.». 
 
Les groupes communiste et socialiste ont déposé des amendements, le président de la commission culture aussi. Rien n'y fait pour l'instant.
 
Cette proposition de loi et cet article 25 en particulier est symboliquement l’acte de trop pour l’ensemble des organisations professionnelles du secteur du spectacle vivant empêchées par une année d’inactivité forcée. 
 
Veuillez trouver ci-joint la lettre cosignée par plusieurs organisations professionnelles (festivals, salles de concerts…) relative à l’article 25 (issu de la loi sécurité globale). 
 
Selon nos informations l’examen est prévu en séance publique les 16, 17 et 18 mars. Nous attirons donc urgemment votre attention sur cet article en particulier.
 
Ceci alors même que le secteur est déjà fortement fragilisé par la crise sanitaire actuelle":
 
Paris, le 5 mars2021-
 
Communiqué de presse
 
Sénatrices, sénateurs,Nous vous demandons de voter contre l’article 25 de la proposition de loi sécurité globale!
 
La proposition de loi relative à la sécurité globale a été étudiée ce mercredi 3 mars en commission des lois au Sénat et,hélas, malgré nos alertes, l’article 25 a été maintenu.
 
Celui-ci prévoit: «Art. L. 3153.
 
-Le fait qu’un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du Ministre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un établissement recevant du public.»
 
Nos organisations rassemblent des centaines d’Établissements Recevant du Public (ERP): salles de concert, de spectacle, festivals, centres de formation, etc.Si,depuis 2016,le port d’armes par les forces de l’ordre est autorisé hors service, il est alors opposable dans les établissements recevant du public, droit dont nous avons pu faire usage. Cependant,avec l’adoption de l’article 25, la présence d’armes au sein d’ERP et donc de lieux culturels serait facilitée voire banalisée, et nous y voyons un grave danger.En effet, notre expérience au plus près du terrain nous permet d’identifier des risques extrêmement dommageables et bien plus importants que les vertus illusoires de cet article 25: mouvements de panique à la vue d’une arme, falsification de cartes de police pour introduire des armes, risques de débordements liés à l’environnement festif et à la présence d’alcool, etc.Aussi à la veille de l’étude de la proposition de loi en séance au Sénat les 16, 17 et 18 mars, nous interpellons haut et fort nos représentant·e·s élu·e·s pour leur demander de s’opposer à cet article.En aucun cas, il ne nous semble que les Françaises et les Français soient désireux de vivre dans une société armée.Nous invitons en outre tou·te·s les représentant·e·s d’ERP à nous rejoindre dans cette démarche afin d’obtenir ensemble la suppression de cet article.
 
 
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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 18:19
Manifestation de la jeunesse à Brest ce 16 mars 2021
Manifestation de la jeunesse à Brest ce 16 mars 2021
Manifestation de la jeunesse à Brest ce 16 mars 2021

Ce midi nous étions mobilisé·es pour notre avenir 👊 Nous ne pouvons nous contenter de demi-mesures, il y a urgence ! #generationsacrifiee

Jeunes communistes du Pays de Brest

 

"Nous étions 200 jeunes et moins jeunes à être mobilisés à Brest ce midi pour ne pas être la « génération sacrifiée ».
A la fin de la mobilisation, j’ai pris la parole au nom des jeunes communistes voici ma prise de parole :
« Il y a un an, nous étions toutes et tous confiné.e.s. Enfermé.e.s pour stopper un virus. La guerre contre le coronavirus, c'était les mots du président.
Un an après le début de cette « guerre », nous nous demandons qui était en réalité visé. Le virus ? ou la jeunesse et nos libertés ?
Des mots même du député Larsonneur hier après-midi, la situation sanitaire, devrait nous forcer à entendre raison et à fermer nos lieux d’études. Mais le gouvernement et sa majorité préfèrent laisser la pandémie s’installer, la situation catastrophique que nous connaissons perdurer encore des semaines ou bien des mois.
Alors même que le couvre-feu pèse sur notre santé mentale et nos études. Que les français n’en peuvent plus.
La crise que nous traversons si elle concerne tout le monde, concerne essentiellement la jeunesse. Une jeunesse, laissée sur le bord de la route. Abandonnée à son propre sort, celui de la précarité, de la détresse. Le gouvernement qui pourrait entendre raison, s’entête, il continue à nous mépriser, nous l’avenir de la France, les dirigeants de demain.
Et si les mots d’amour à destination des jeunes sont présents, les agissements eux sont loin d’être là.
Chaque jour, de nouveau témoignages d’étudiants en détresse, de lycéens en stress, de jeunes travailleurs privés d’emplois apparaissent. La jeunesse est longtemps, trop longtemps restée dans le silence. Il est temps pour nous, de porter un message clair, un message à destination du gouvernement et de sa majorité.
Stop aux belles paroles, stop aux annonces non mises en place !
Place à l’action, place à l’écoute de la jeunesse, des organisations de jeunesse et non des influenceurs !
Car la situation n’a que trop durée, notre précarité doit s’arrêter, notre détresse être écouté.
Agissez, agissez avant qu’il ne soit trop tard !
Vidal, Blanquer, Castex, Borne, Macron, agissez, c’est votre jeunesse qui vous l’ordonne ! »
Maintenant, place à la convergence des luttes.
On se retrouve vendredi pour le climat, samedi contre la loi de Sécurité Globale, le gouvernement doit nous entendre ! "
 
Merci Eugénie pour les photos!
 
Enzo de Gregorio, secrétaire départemental de la JC 29
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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 18:16
Jean-Paul Primet à la fête de l'Huma 2016 sur le stand du Finistère

Jean-Paul Primet à la fête de l'Huma 2016 sur le stand du Finistère

Photo de Jean-Paul Primet (sur sa page Facebook)

Photo de Jean-Paul Primet (sur sa page Facebook)

"Nous garderons de Jean-Paul Primet sa fougue, ses coups de gueule, son engagement formidable ." (Fabienne Pourre, section communiste de Vitry-sur-Seine).

Il nous a quitté et son départ nous plonge dans la peine.

Notre camarade Jean-Paul Primet, un homme empli de générosité, de malice et de truculence, avec toujours du rire dans les yeux, avec qui nous avons milité avec bonheur à Roscoff et à Morlaix, quand il n'était pas à Vitry. 

Il lisait quotidiennement le Chiffon Rouge quand il était à Vitry pour se tenir au courant de la vie politique de la région de Morlaix et des initiatives du parti. 

Nous avions de bonnes discussions, parfois passionnées, sur le parti. 

De nombreux moments conviviaux aussi à la fête de l'Humanité.

L'annonce de la mort de Jean-Paul Primet, qui affrontait la maladie depuis plusieurs années, par nos camarades de Vitry, a été un choc.

Nous pensons fort à lui et à sa famille.

Pour ma part, dès 2010, j'ai passé du temps avec lui à distribuer des tracts a Roscoff et dans le Léon en refaisant le monde pour la campagne des départementales. C'était un plaisir de partager ces moments avec lui qui avait tellement d'anecdotes et de gouaille. Il venait tout juste de prendre sa retraite de son poste de prof dans l'enseignement professionnel. Jean-Paul Primet était un homme profondément attachant que l'on avait plaisir à retrouver quand il revenait dans le Finistère où il avait une maison à Roscoff

C'est à ce moment-là que je l'ai connu. Il a ensuite été un membre actif du Front de Gauche pays de Morlaix. Jean-Paul avait également soutenu financièrement, dans les comités de soutien, et par son militantisme quand il le pouvait, nos campagnes électorales dans le pays de Morlaix.

Jean-Paul va beaucoup nous manquer. Nous avons des pensées de sympathie pour son épouse, sa famille, ses amis, ses camarades de Vitry, une ville communiste depuis toujours, du Val-de-Marne, et de Roscoff

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

14/03/2021

 

Les obsèques de Jean-Paul Primet auront lieu jeudi 17 mars à 15h à Vitry.

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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 18:19
16 mars - 12h, parvis de la fac Victor Ségalen à Brest - 6 organisations étudiantes et de jeunesse appellent les jeunes à se mobiliser pour leur avenir!

Le 16 mars les jeunes se mobilisent pour leur avenir !

Le 16 mars, 6 organisations étudiantes et de jeunesse appellent à se mobiliser à Brest pour la mise en place de mesures fortes pour la jeunesse afin de ne pas être la « génération sacrifiée ».
Le rassemblement aura lieu à 12h sur le parvis de la faculté Victor Segalen et la manifestation se dirigera jusqu’à la permanence du député LREM Jean-Charles Larsonneur. Les prises de paroles seront libres et nous invitons les étudiant·es à venir témoigner de leur situation.
Malgré la situation inédite le gouvernement s’obstine à ne pas prendre la situation des jeunes au sérieux et préfère lancer des polémiques stériles et dangereuses sur « l’islamo-gauchisme ».
Sur le marché de l’emploi, les seules possibilités sont le chômage ou la précarité. Cette situation a été tragiquement mise en lumière et les mobilisations déjà impulsées par nos organisations ont obligé le Gouvernement à réagir. Mais ces mesures restent insuffisantes voire inapplicables. Nous ne pouvons nous contenter de demi-mesures : il y a urgence. Les solutions nous les avons et nous les ferons entendre partout ce 16 mars. Urgence d’abord pour l’éducation : un plan massif contre la précarité étudiante d’au moins 1,5 milliards, l’augmentation des bourses pour aller vers un revenu étudiant, les moyens pour permettre une vraie réouverture des universités dans l’enseignement supérieur.
L’urgence est aussi à l’embauche de personnels dans l’éducation, à tous les niveaux, pour rattraper le retard. Déjà décrié les années précédentes, il est encore plus urgent de supprimer Parcoursup. 
Urgence aussi pour les jeunes en insertion professionnelle. Alors que l’hôpital, l’éducation et les transports manquent de personnels, des milliers de jeunes attendent un emploi : embauchons-les et pré-embauchons-les.
Il est inacceptable de voir le Gouvernement accorder des milliards d’euros à certaines grandes entreprises, sans contreparties sociales et écologiques, alors que les jeunes ne peuvent toujours pas bénéficier du RSA avant 25 ans. Les 2/3 des français·es sont d’ailleurs favorables à cette mesure.
A Brest, l'Alternative UBO, la CNT Interpro, le collectif des Jeunes de Bretagne, les Jeunes Communistes, les Jeunes Insoumis.es, l'Union Nationale Lycéenne, appellent à une manifestation à 12h à la Fac Ségalen". 
À Brest, l'Alternative UBO, la CNT interpro, le Collectif des Jeunes de Bretagne, les Jeunes Communistes, les Jeunes Insoumis·es, l'Union Nationale Lycéenne appellent à une manifestation à 12h à la Fac Segalen."
16 mars - 12h, parvis de la fac Victor Ségalen à Brest - 6 organisations étudiantes et de jeunesse appellent les jeunes à se mobiliser pour leur avenir!
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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 16:36

Les communistes finistériens seront plusieurs présents au rassemblement de Pontivy avec nos camarades morbihannais et bretons au rassemblement de Pontivy à l'appel de la CGT Cheminots le mardi 16 mars à 12h, pour désenclaver le centre-Bretagne et défendre les lignes ferroviaires de proximité. 

Communiqué du PCF Bretagne:

Mardi 16 mars, le PCF sera aux côtés de celles et ceux qui se rassembleront à midi devant la gare de Pontivy, pour que la question des lignes SNCF intérieures de la Bretagne soit l’objet d’un débat et de perspectives utiles aux usagers. Il est à noter que la réouverture de la ligne Saint-Brieuc-Auray figure dans le programme du PCF Bretagne en vue des élections régionales et faisant également partie de notre campagne ferroviaire, lors des législatives 2017.

. Cela répond à des besoins sociaux bien sûr, mais entraine la perspective d’un maillage plus proche de la population qu’à l’heure actuelle, et de fait, permet de mettre au cœur des débats environnementaux, la question essentielle du fret qui agira en terme de réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre.

Le PCF est prêt à participer aux futures initiatives du collectif qui demande la réouverture de la ligne pour apporter un point de vue au débat et porter à l’échelon régional les demandes, suggestions qui seront mises en avant.

Répondre au plus près des besoins des citoyens, voilà qui correspond à notre slogan « L’Humain et la Planète d’abord ! »

Rassemblement pour le ferroviaire de proximité et la réouverture de la ligne Saint-Brieuc-Auray à Pontivy à l'appel de la CGT, soutenu par le Parti communiste
Rassemblement pour le ferroviaire de proximité et la réouverture de la ligne Saint-Brieuc-Auray à Pontivy à l'appel de la CGT, soutenu par le Parti communiste
Le PCF soutient la manifestation pour la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray

Ouest-France

Mardi 16 mars 2021, le parti communiste participera à la manifestation organisée par le collectif Centre Bretagne en train devant la gare de Pontivy, à 12 h. Objectif : la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray, via Loudéac et Pontivy.

La fédération morbihannaise du Parti communiste français (PCF) soutient le collectif Centre Bretagne en train qui a pris l’initiative d’une manifestation mardi 16 mars 2021, à midi, devant la gare de Pontivy (Morbihan). Le PCF sera aux côtés de celles et ceux qui se rassembleront […] pour que la question des lignes SNCF intérieures de la Bretagne soit l’objet d’un débat et de perspectives utiles aux usagers ​, indique Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF 56.

Ce dernier précise que la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray, en passant par Loudéac et Pontivy,  figure dans le programme du PCF Bretagne en vue des élections régionales. . Il énumère par ailleurs les arguments qui vont dans le sens d’une réouverture de la ligne centre bretonne :  Besoins sociaux, maillage plus proche de la population  et  réduction des émissions des gaz à effet de serre .

Le PCF se dit par ailleurs prêt à participer à d’éventuelles futures initiatives concernant ce dossier ferroviaire.

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 15:46
Le 16 mars prochain, un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement, l’ensemble des organisations de jeunesse appelle à une journée de mobilisation nationale.
Sur Brest le rassemblement aura lieu à 12 h sur le parvis de la faculté Victor Segalen et la manifestation se dirigera jusqu’à la permanence du député macroniste Jean-Charles Larsonneur.
La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien à ce rassemblement unitaire.
La crise économique et sociale a débouché sur une crise scolaire inédite. Avant même l’arrivée de la Covid-19 l’enseignement en France était malade des politiques libérales : classes et amphithéâtres surchargés, enseignants non remplacés, manque de matériel… Malgré l’investissement des enseignants, la qualité des formations s’est détériorée. Les confinements et re-confinements ont eu pour conséquence l’aggravation des inégalités scolaires déjà très fortes. Dans ce contexte, le gouvernement a fait le choix de l’instrumentalisation de la crise, en avançant à marche forcée vers ses réformes : contrôle continu pour le bac présenté comme l’unique solution, maintien de Parcoursup…
Les étudiantes et étudiants sont aussi victimes de cette crise. Depuis le début de la crise sanitaire, un étudiant sur six a abandonné ses études. La difficulté à suivre une formation a suscité une détresse psychologique pour des milliers d’étudiants et d’étudiantes. Ce n’est pas nouveau, la jeunesse se caractérise par un salariat dégradé et fragmenté par de multiples contrats précaires. Les contrats à durée déterminée, intérim, auto-entreprenariat, ou autres services civiques, contrats temporaires et temps partiels sont massifs dans la jeunesse. Mais depuis l’arrivée de la crise économique la situation s’est considérablement détériorée. Ainsi le taux de chômage des moins de 25 ans a atteint les 22 % au dernier trimestre 2020.
Combien de futurs chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants ne seront pas sélectionnés cette année Combien de jeunes n’ont pas pu suivre leurs études jusqu’au bout car ils devaient jongler entre précarité et petits boulots ?
Alors que nous avons besoin de travailleurs qualifiés dans de nombreux secteurs (transport, santé, éducation, énergie...), combien de jeunes sont aujourd’hui au chômage
La place de la jeunesse est un marqueur de la société. Avec des jeunes laissés-pour-compte, c’est la société tout entière qui est en danger.
Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir ! - par Enzo de Gregorio

Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir !

Un an après le début de la pandémie, il n’est plus à démonter que la jeunesse est la première impactée.

Si les sondages confirment les dires des jeunes dans leur diversité, la situation est toujours loin d’être réglée.

Les étudiant.e.s font toujours face à une précarité accrue. Semaines après semaines, les files d’attentes devant les banques alimentaires étudiantes s’allongent.
Leur détresse est de plus en plus grande et les mesures mises en place par le gouvernement sont bien insuffisantes. Les chèques psy, dont la ministre Vidal a longtemps vanté les mérites ne sont pas accessibles pour toutes et tous. Il en est de même pour les repas à 1€, non disponibles dans bon nombre de ville ne comptant pas de Restaurant Universitaire.

Le retour des étudiant.e.s en manque de vie sociale et en manque d’enseignement en présentiel se fait lui aussi au compte-goutte.
Frédérique Vidal fait des annonces, mais sur le terrain, quelle mise en place? Mais trop souvent les mesures ne sont pas réalisables !

Les lycéen.ne.s eux aussi sont fortement impacté.e.s après une année scolaire 2019-2020 perturbée: le gouvernement continue et persiste dans sa réforme du lycée. Réforme qui rend l’application du protocole sanitaire dans les lycées totalement infaisable.
Le comodal mis en place dans la majorité des lycées français fait également prendre énormément de retard aux lycéen.ne.s. Déjà victime d’un ralentissement conséquent de leur enseignement avec le confinement de l’année dernière. Pourtant, le gouvernement ne semble pas vouloir mettre en place des mesures de rattrapages massifs ni un aménagements des programmes scolaires en vue des épreuves terminales du mois de juin, créant un stress conséquent pour les lycéen.ne.s.

Du côté des jeunes travailleur.se.s, la situation n’est pas meilleure. La génération des 18-25 ans est celle qui compte le plus de chômeurs.

Et le site 1 jeune, 1 solution du gouvernement qui est en réalité un copié-collé du site de Pôle Emploi est loin de répondre aux besoins de la jeunesse.
Une jeunesse aujourd’hui dans une précarité sans nom.

A qui, le gouvernement et la majorité LREM vienent de refuser d’octroyer le RSA.

Car « Quand on jeune on veut un emploi par un minimum social », oui Bruno Le Maire, quand on est jeune on veut un emploi. Mais quand il n’y a pas d’emploi, on veut aussi pouvoir vivre dignement ! Et cela passe notamment par les minima sociaux.

Aujourd’hui, la colère gronde. Les jeunes en ont plus qu’assez du mépris gouvernemental, nous voulons des vraies mesures. Alors, le 16 mars prochain nous serons dans les rues de Brest comme partout en France ! Pour que nos revendications soit mises en place, et que la jeunesse sorte renforcée de la crise sanitaire !

Pour information, pour le 16 mars, une inter-orga Alternative UBO, MJCF, Jeunes Insoumis.es potentiellement rejoint par Youth For Climate, les Jeunes Socialistes, Extinction Rébellion, et Jeunes Générations est en cours de travail pour créer l'événement sur Brest. 

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental de la JC Finistère

 

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 12:19
Fonderie de Bretagne : Le gouvernement a laissé Renault construire son projet de cession en catimini (Fabien Roussel)

Fonderie de Bretagne : Le gouvernement a laissé Renault construire son projet de cession en catimini (Fabien Roussel)

Alors que des alternatives crédibles sont mises en évidence par les syndicats pour que le site redevienne rentable à moyen terme, la direction du groupe Renault a annoncé ce 11 mars vouloir céder le site de Caudan et ses 350 salariés, avec la menace habituelle de nouvelles suppressions d’emplois, voire d’activités.

La direction de Renault, en complicité avec les pouvoirs publics et le cabinet Advancy, a ainsi profité de la revue stratégique organisée depuis 8 mois, pour mettre en œuvre le projet annoncé à l’origine par le PDG de Renault, d’abandonner ce site. Avec un objectif : permettre au groupe d’économiser 2 milliards d’euros… essentiellement par une purge massive de l’emploi.

C’est d’autant plus scandaleux que Renault bénéficie dans le cadre du plan de relance d’un soutien de l’Etat à hauteur de 5 milliards d’euros, et qu'il pourrait investir dans des lignes de production conformes aux évolutions du marché automobile.
C’est par ailleurs une trahison, orchestrée par le groupe, son cabinet d’experts et l’Etat, sous couvert de confidentialité imposée aux élus locaux.

En acceptant que Renault se débarrasse ainsi de la Fonderie de Bretagne, le gouvernement prend la responsabilité d’aggraver encore le lourd bilan d’une crise qui s’est déjà soldée par 700 000 suppressions d’emplois en 2020.
Pour le PCF, il est urgent de mobiliser toutes les forces vives de la région aux côtés des salariés pour sauver le site et ses emplois. Avec une priorité : la démocratie et la transparence ! Que tout soit mis sur la table, qu’il s’agisse des alternatives à la cession du site comme des projets de reprise.

Je serai prochainement aux côtés des communistes bretons et de leurs élus pour soutenir la lutte des salariés qui rassemblera, je l’espère, l’ensemble des élus et forces de gauche, comme l’ensemble des élus locaux.


Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Paris, le 13 mars 2021.
 

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 07:08
6 questions à Gladys Grelaud, candidate présentée aux régionales par le Parti communiste dans le Finistère
 
Gladys, peux-tu te présenter en quelques mots?
 
J'ai 38 ans, je suis urbaniste à Brest métropole.
Je me suis engagée en 2016 au parti communiste à la section de Brest pour lutter contre les injustices croissantes et criantes autour de moi, m'investir pour défendre une société plus solidaire était devenu nécessaire.  
Je suis fille et petite-fille de communistes. C'est grâce à mon environnement, ma mère surtout, à travers son engagement syndical, qui m'a sensibilisé, m'a fait prendre conscience de l'importance de défendre mes idées, de ne pas subir. 
Être communiste, c'est mettre en place des rapports de forces qui permettent à tout.e.s d'avoir sa place dans la société et d'avoir les moyens de vivre dignement : un toit, pouvoir se nourrir, se soigner, apprendre, se cultiver : s'émanciper ! Ces objectifs, il faut les faire vivre, les défendre. Les communistes finistériens le font, chaque jour, en tant que militant.e.s, en tant qu'élu.e.s de terrain.
 
Quelles satisfactions et enseignements as-tu tiré de ton engagement sur la liste de gauche et citoyenne à Landerneau en 2020?
 
C'est ce rassemblement à gauche, pluriel, complémentaire et nécessaire, cet enthousiasme collectif à défendre un programme et des valeurs qui m'a poussé à m'engager pour les municipales à Landerneau.  Aujourd'hui, le travail d'opposition, auquel je participe, est dense et très enrichissant notamment avec la préparation des conseils municipaux.
 
Quel lien fais-tu entre tes engagements communistes et féministes?
 
Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre, les inégalités persistent, les femmes ne sont pas épargnées. Aujourd'hui, les femmes ont un salaire inférieur de 25% en moyenne à un homme à poste et temps de travail équivalents. Qui supportent cela ? Les femmes.  Personnellement, je ne m'y résous pas. 
 
Tu es une professionnelle du logement social et de l'habitat? Quel lien fais-tu entre ta pratique professionnelle et tes valeurs politiques et éthiques?
 
Depuis 10 ans, je m'occupe des situations d'habitat indigne et de précarité énergétique sur la métropole brestoise ainsi que des opérations de recyclage des îlots dégradés dans les quartiers  anciens. Je ne suis pas arrivée dans ces fonctions par hasard. Travailler à l'amélioration des conditions de vie dans la cité, c'est le sens que je donne aux services publics si essentiels et notamment en cette période de COVID. Les inégalités s'accentuent et les collectivités territoriales ont leur rôle à jouer.
 
Quels sont tes motivations pour t'engager comme candidate aux élections régionales et pour devenir élue régionale?
 
Avec l'année que l'on vient de passer, ces files au secours populaire qui s'allongent, le décrochage et l'isolement des jeunes, la menace des services publics de proximité au service des bretons... Il est d'autant plus nécessaire de s'engager pour tendre vers une région plus solidaire. 
 
Quels sont pour toi les dossiers prioritaires du nouveau mandat pour le Conseil Régional?
 
Dans leur quotidien, aujourd'hui, les deux sujets qui préoccupent et coûtent aux ménages bretons sont les moyens de transports et les dépenses d'énergie : pour leur trajet domicile travail, pour chauffer leur logement. Conforter, développer le rail, les transports publics, réduire la consommation de l'énergie dans l'habitat en réalisant des travaux, deux axes à travailler afin de faire évoluer substantiellement la vie des bretons.  
 

Lire aussi: Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau

 
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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 07:00
Le Télégramme, 12 mars

Le Télégramme, 12 mars

Ouest-France, 13 mars

Ouest-France, 13 mars

La fédération du Finistère du PCF apporte son soutien au rassemblement à Quimper le samedi 13 mars à 13h13 pour que vivent nos langues !

La promotion des langues et cultures régionales, ainsi que la mise en avant des activités de créations et des activités sociales porteuses de sens sur tout le territoire, en dehors d'une vision uniforme et standardisée de la culture.

Notre langue bretonne avec le parler gallo font partie de la culture bretonne et sont un patrimoine commun précieux . Ils contribuent à l’identité et à l’attractivité de la Bretagne, parmi d’autres éléments, comme le sport - la lutte bretonne ou gouren -, les jeux gallos ou bretons, la musique, les danses, les chants, la poésie, la littérature. Certains de ces éléments font l’objet d’une appropriation populaire et massive, comme la danse, la musique.

En revanche, l’apprentissage de la langue est beaucoup plus difficile, beaucoup plus long, mais indispensable, car il est la base de toute cette culture. Pour réussir, il faut informer les familles, recruter les enseignants, valoriser la langue au niveau des examens et assurer une continuité, à la fois dans le cursus scolaire et sur le plan géographique

L’État doit être le garant des langues de France et de leur statut, aux côtés des régions qui, mieux que quiconque, peuvent accompagner et mettre en œuvre les dynamiques nécessaires pour relancer une pratique populaire et massive de la langue . Actuellement, l'enseignement du breton est en difficulté, notamment dans l'enseignement public. Il faut lever ces blocages, il faut des moyens pour sauver la langue.

Une convention ambitieuse pour les langues de Bretagne est la seule façon de donner les moyens aux Bretons de développer et de prendre en charge la transmission de la langue bretonne.

Elle se doit d'être conclue avant les élections de juin. Pour cela, les blocages dénoncés par Loïg Chesnais-Girard doivent être levés.

Le PCF Finistère soutient le rassemblement du samedi 13 mars à Quimper à 13h13 pour protéger l'enseignement des langues de Bretagne et appelle à y participer nombreux. 

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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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