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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 06:03
Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section, a remis jeudi un chèque de 200 € à Marie-Pierre Le Gall, trésorière et Françoise Monot responsable du Secours populaire local.

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section, a remis jeudi un chèque de 200 € à Marie-Pierre Le Gall, trésorière et Françoise Monot responsable du Secours populaire local.

Malgré l’annulation du traditionnel tournoi de pétanque solidaire organisé, en octobre, par la section locale du Parti communiste français du Relecq-Kerhuon, Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section, a remis jeudi un chèque de 200 € au Secours Populaire local. Compte tenu des conditions sanitaires, les activités du Secours populaire sont en baisse. Toutefois, « plusieurs actions ont pu être menées en 2020 en faveur de familles kerhuonnaises », a tenu à rappeler Françoise Monot, responsable de l’antenne locale, où les permanences se tiennent, le mardi et le jeudi, de 14 h à 17 h.

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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 17:04
La fédération du Finistère du PCF apporte son soutien au monde du spectacle en lutte et à Brest à l'occupation du Quartz
La fédération du Finistère du PCF apporte son soutien au monde du spectacle en lutte et à Brest à l'occupation du Quartz.
 
Derrière les revendications du monde du théâtre – prolongation de l’année blanche, mesures d’accompagnement pour tous ceux qui ne peuvent pas travailler, réouverture des lieux avec des dispositions sanitaires, mesures d’accompagnement à la reprise – pourraient s’imaginer une démocratisation amplifiée de l’accès à la culture et un renouveau du spectacle vivant. Loin des miettes annoncées par Jean Castex, les prévisibles embouteillages de spectacles devraient aider à penser une nouvelle étape de la décentralisation culturelle, et la prolongation de l’année blanche pour les intermittents du spectacle, à imaginer des dispositifs novateurs pour les « intermittents de l’emploi » .
 
Mais le gouvernement confirme à chaque étape son choix du sacrifice de la culture. Elle n’a jamais été dans les priorités de la Macronie, mais voici désormais un an qu’elle est sous l’étouffoir.
A plusieurs reprises, l’exécutif a été pris en flagrant délit de l’oublier. En réalité, il n’y a pas d’oubli : elle ne fait tout simplement pas partie des choses essentielles à ses yeux. La crise dans laquelle se débat notre pays comme toute l’humanité n’est plus depuis longtemps seulement une crise sanitaire.
 
Le gouvernement aurait tort de penser que les manifestations qui appellent à rouvrir l’espace de la culture sont des enfantillages de professionnels bohèmes et élitistes et de se méprendre sur la dangerosité du blackout culturel, ils ne se méprennent pas sur la dangerosité du virus. Ce qui est à l’œuvre ne met pas seulement en cause leur existence présente et à venir, mais crée les conditions de la décivilisation.
Qu’on se rassure pourtant, tout n’est pas empêché : les cadors de l’industrie culturelle, ceux qui en font une marchandise standardisée, prennent cette situation comme un tremplin!
 
Pas question de minimiser la crise sanitaire, mais de revendiquer qu’elle ne se double plus d’une crise sociale et culturelle insurmontable qui serait un désastre pour l’ensemble de la société.Plutôt que l’extinction des feux, le moment que nous vivons appelle à changer de modèle. Il appelle à changer notre rapport à l’acte de création. Levez le rideau !
 
La fédération du Finistère du PCF apporte son soutien au monde du spectacle en lutte et à Brest à l'occupation du Quartz
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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 16:00

APPEL à rassemblement pour protéger l'enseignement des langues de Bretagne
 

Samedi 13 mars 2021 à Quimper
 

Convention Etat-Région sur l’enseignement des langues de Bretagne : les associations réclament une convention ambitieuse maintenant !
 

Les associations Div yezh Breizh, Diwan, Kelennomp, et les syndicats SNES-FSU et CFDT-FEP se sont réunis mardi à Rostrenen pour échanger sur les difficultés rencontrées pour l'enseignement du/en breton dans le second degré. Les associations et les syndicats sont préoccupés par la qualité de l'enseignement et par l'insuffisance des moyens nécessaires à la transmission de la langue bretonne, tant dans l'enseignement bilingue qu'optionnel. Les récentes difficultés rencontrées dans les collèges Diwan pour l'enseignement du breton ne sont pas isolées.
 

Dans un courrier du 2 mars, le président du Conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard les a informés d' "un blocage de fond et de forme avec des nécessaires arbitrages du Ministre de l’Éducation Nationale qui n’aboutissent pas" à propos de la convention Etat-Région pour la transmission des langues de Bretagne et son usage dans la vie quotidienne.
Cette convention revêt une importance cruciale pour le développement de l’enseignement bilingue et de l’enseignement de la langue bretonne en général tant pour le réseau Diwan, que pour les réseaux d’enseignement public et catholique bilingue. Au-delà de l’enseignement, elle concerne également le développement de la langue dans la vie quotidienne (signalétique, médias, culture...).


Une convention pour les langues de Bretagne est la seule façon de donner les moyens aux Bretons de développer et de prendre en charge la transmission de la langue bretonne. Or, malgré l'engagement du Premier ministre, le 9 février 2019 dans le cadre du contrat pour l'action publique en Bretagne, malgré les contributions des associations et du Conseil culturel de Bretagne, sa signature n'a pas encore abouti.


Le temps est compté, cela se joue maintenant ! Alors qu'approche l'examen, par l'Assemblée nationale, de la proposition de loi sur les langues régionales, Div yezh Breizh, Diwan, Kelennomp, ainsi que Divaskell, la nouvelle association des parents d'élèves de l'enseignement bilingue catholique, et Kevre Breizh, la coordination des associations culturelles de Bretagne, demandent à l'unisson que cette convention délibérément ambitieuse, en phase avec la politique linguistique du conseil régional, soit conclue avant les élections de juin et que cessent les blocages dénoncés par Loïg Chesnais-Girard.
 

C'est pourquoi Diwan, Div yezh Breizh, Kelennomp, Divaskell et Kevre Breizh appellent toutes les personnes attachées à la transmission de la langue et de la culture bretonnes à se retrouver à Quimper le samedi 13 mars à 13h13* pour que vivent nos langues !
 

Unanet e vimp kreñv !
 

Unis nous serons forts !
 

https://drive.google.com/.../1joz4rs0DPBHM3I4mYgQ.../view...
* Port du masque obligatoire et gestes barrières pendant la manifestation

Appel à rassemblement pour protéger les langues de Bretagne - le samedi 13 mars 2021 à Quimper à 13h13

La fédération du Finistère du PCF apporte son soutien au rassemblement à Quimper le samedi 13 mars à 13h13 pour que vivent nos langues !

La promotion des langues et cultures régionales, ainsi que la mise en avant des activités de créations et des activités sociales porteuses de sens sur tout le territoire, en dehors d'une vision uniforme et standardisée de la culture.

Notre langue bretonne avec le parler gallo font partie de la culture bretonne et sont un patrimoine commun précieux . Ils contribuent à l’identité et à l’attractivité de la Bretagne, parmi d’autres éléments, comme le sport - la lutte bretonne ou gouren -, les jeux gallos ou bretons, la musique, les danses, les chants, la poésie, la littérature. Certains de ces éléments font l’objet d’une appropriation populaire et massive, comme la danse, la musique.

En revanche, l’apprentissage de la langue est beaucoup plus difficile, beaucoup plus long, mais indispensable, car il est la base de toute cette culture. Pour réussir, il faut informer les familles, recruter les enseignants, valoriser la langue au niveau des examens et assurer une continuité, à la fois dans le cursus scolaire et sur le plan géographique

L’État doit être le garant des langues de France et de leur statut, aux côtés des régions qui, mieux que quiconque, peuvent accompagner et mettre en œuvre les dynamiques nécessaires pour relancer une pratique populaire et massive de la langue . Actuellement, l'enseignement du breton est en difficulté, notamment dans l'enseignement public. Il faut lever ces blocages, il faut des moyens pour sauver la langue.

Une convention ambitieuse pour les langues de Bretagne est la seule façon de donner les moyens aux Bretons de développer et de prendre en charge la transmission de la langue bretonne.

Elle se doit d'être conclue avant les élections de juin. Pour cela, les blocages dénoncés par Loïg Chesnais-Girard doivent être levés.

Le PCF Finistère soutient le rassemblement du samedi 13 mars à Quimper à 13h13 pour protéger l'enseignement des langues de Bretagne et appelle à y participer nombreux. 

 

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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 15:55
Pour le PCF de Carhaix-Huelgoat, le vaccin doit être un bien public mondial. Le Télégramme, 11 mars.

Pour le PCF de Carhaix-Huelgoat, le vaccin doit être un bien public mondial. Le Télégramme, 11 mars.

Pour le PCF Carhaix, le vaccin doit être un bien public mondial
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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 19:29
Enzo de Gregorio (photo Eugénie Cazaux)

Enzo de Gregorio (photo Eugénie Cazaux)

photo Eugénie Cazaux

photo Eugénie Cazaux

photo Eugénie Cazaux

photo Eugénie Cazaux

photo Eugénie Cazaux

photo Eugénie Cazaux

Cette après-midi à Brest on a dansé, on a chanté, on a ri, on a pleuré avec les artistes mobilisé·es sur le parvis du Quartz ! Et c'était magnifique !

Enzo de Gregorio et Eugénie Cazaux (PCF, Réseau Jeunes du Parti communiste)

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 19:17
Adam RAYSKI, résistant communiste de la FTP-MOI, décédé le 11 mars 2008 (Robert Clément)
Adam RAYSKI, décédé le 11 mars 2008
Mort à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans, le responsable de la section juive des communistes de la MOI fut un des combattants les plus lucides de la Résistance. Son parcours témoigne d'un humanisme éclairé. Parallèlement aux cours de journalisme à la Sorbonne et à l'École libre des sciences politiques, Adam RAYSKI intègre les organisations de jeunesses juives communistes de la MOI (Main-d'œuvre immigrée), groupes de langues étrangères qui rassemblent depuis la fin des années 1920 les immigrés au sein d'une commission centrale du Parti communiste). En janvier 1934, sa « section juive » lance un quotidien en langue yiddish, NAÏE presse (Presse nouvelle). RAYSKI y est engagé comme journaliste et permanent du Parti. En 1940, il rejoint un régiment de l'armée polonaise (alliée de la France) basé dans le Morbihan), il est fait prisonnier au moment de la débâcle, mais s'évade et rentre à Paris le 14 juillet. Sans illusions sur le régime vichyste, il s'attache à constituer dans la clandestinité des réseaux de solidarité et de soutien aux familles frappées par le statut antijuif et autres mesures de persécution. On le retrouve en 1941 délégué du PCF en zone sud où de nombreux juifs s'étaient repliés depuis l'exode. Il met en place un réseau d'évasion pour les internés des camps de rétention. Après l'invasion de l'URSS par Hitler, il est rappelé à Paris pour prendre la responsabilité nationale de la section juive alors que s'accentuent les persécutions et les exécutions d'otages. Après les grandes rafles de juillet 1942, auxquelles plusieurs milliers de personnes échappent grâce à l'alerte lancée par la section juive, il contribue à créer le 2e détachement juif qui constituera le fer de lance armé des FTP-MOI, sous la conduite de MISSAK MANOUCHIAN. Le réseau, ses combattants et ses martyrs seront décimés sur dénonciation à la fin 1943. C'est eux que l'Affiche rouge d'Aragon, et Ferré immortalisent. Dès octobre 1943, les organisations juives de la MOI qui sont passées en zone sud connaissent une montée en puissance exceptionnelle et sont reconnues par tous les autres courants de la vie juive comme partie intégrante de la résistance juive. En 1945, alors que le Parti communiste français décide l'intégration au Parti des organisations des immigrés (excepté l'UJRE qui échappe à la dissolution), RAYSKI participe à la conférence internationale de New York sur la situation du judaïsme européen. Il est mandaté pour établir des contacts avec les communistes américains. Il joue un rôle international établissant des relations constantes entre le mouvement communiste français et la gauche israélienne. En septembre 1949, Adam RAYSKI repart en Pologne où il occupe un poste de sous-secrétaire d'État à la presse. Lors du « printemps polonais » de 1956, il favorise la libéralisation des structures étatiques de la presse, mais il se détache de la politique de Gomulka qui parvient à éviter l'intervention armée soviétique au prix d'un alignement politique sur l'URSS qu'il réprouve. La rupture est consommée et RAYSKI revient en France en 1957. En pleine guerre froide, il sera accusé d'espionnage au profit de la Pologne ? et condamné en 1962 à sept ans de prison, mais il est libéré en mars 1963 puis amnistié. À sa sortie de prison, IL se retire de la vie politique, se consacrant à écrire l'histoire de la Shoah et de la résistance juive, témoignant en toute simplicité auprès des écoliers et des lycéens. Le 21 février 2004, le membre d'honneur du CRIF qu'il était participait encore à la soirée d'hommage aux 23 fusillés communistes du groupe MANOUCHIAN au siège de PCF. Un héros modeste.
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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 19:25
Un roman suédois sur la résistance finistérienne, communiste et FFL - par Dessi Hedin
Un roman suédois sur la résistance finistérienne, communiste et FFL - par Dessi Hedin

Le PCF est toujours le parti de l'internationalisme!

Dessi Hedin, notre camarade adhérente au PCF Finistère (qui avait travaillé avec nous au stand du Finistère sur la fête de l'Huma Paris en 2018), franco-suédoise résidant en Suède vient de publier un roman en suédois qui se passe dans le contexte de la résistance communiste finistérienne.

Un travail de plusieurs années, qui a commencé il y a 3 ans, mené tambour battant par Dessi avec le soutien de Jean-Claude Cariou et des réseaux de la mémoire de la résistance finistérienne. Bravo à Dessi! Nous avons hâte de lire peut-être bientôt une version française du roman.

Ce roman est le premier d'un cycle sur la résistance finistérienne. Le titre du roman est donc l'équivalent suédois de "En lutte pour la liberté, 1ère partie - À chacun son boche".

On y trouve aussi une petite partie sur les FFL, Amiral Wietzel, non-communiste, évidemment.

"Dessi a fait un travail énorme avec beaucoup de documentation. Ce n'est que la première partie !  En plus , pour la parution, Dessi m'avait parlé de mars 2021: on y est . La belle photo de couverture, prise par elle, représente une des portes du rez de chaussée de l'ancienne prison de Pontaniou à Brest, là où les allemands enfermaient les résistants à Brest (mais gardés par des Français). Elles datent de l'origine de la prison, début du XIXème, du 1er empire ! J'ai visité avec elle la prison le 18 Juin 2018 ,après la cérémonie patriotique traditionnelle à Brest. Dessi était aussi accompagnée par deux camarades membres de l'ANACR ,dont les pères y ont été emprisonnés par les nazis, et l'un fusillé ensuite , et l'adjoint référent Eric Bellec (PCF) . Un souvenir inoubliable ....." - Jean-Claude Cariou

"J'ai tant appris sur la Résistance, sur mon deuxième pays et sur la langue francaise, et en plus j'ai eu le plaisir de trouver de camarades et de trouver le PCF. Tout cela a commencé il y a 3 ans par un premier mail pour rechercher de la documentation auprès des camarades du PCF Finistère et des réseaux de la mémoire de la résistance" - Dessi Hedin

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 12:35
 
 
Voici le texte complet de leur communiqué :  et ci après en rappel le communiqué de notre section sur la culture
 
"CHERES TOUTES ET CHERS TOUS,
 
« Ceci n'est pas un spectacle, ceci est une manifestation »
 
(Initiative pluridisciplinaire)
 
Le festival DansFabrik aurait dû prendre place cette semaine au Quartz et dans d’autres lieux culturels de la ville de Brest. Nous souhaitons rendre hommage à ce qui ne peut plus être, à celles et ceux qui ne sont plus libres de pouvoir s’exprimer et s’épanouir de ce qui les faisaient vibrer et manger...
 
ALORS DANSONS !
 
Les portes des théâtres étant fermées, nous vous proposons de nous retrouver, sur le parvis du Quartz jeudi 11 de 16 heures à 17 heures pour danser, jouer, chanter, rire et pleurer ensemble !
 
Protocole d’improvisation à destination de tous les artistes présents
 
L’idée est simple, nous avons créé une playlist d’une heure environ et nous allons créer autant de petites formes qu’il y a de musiques. Nous nous tiendrons en cercle pour définir à l’intérieur de celui-ci notre espace de jeux !
 
A chaque début de morceaux musicales, un nombre X de personnes rentre en scène et se met en mouvement. La jauge autorisée est annoncée en amont de chaque forme pour fluidifier et contrôler le flux de la population au plateau.
 
Cette jauge devra être respectée et pour qu’un roulement s’effectue, il faudra attendre qu’une personne sorte pour qu’une personne puisse rentrer. Lorsque la musique se termine, silence et page blanche. Tout le monde sort de l’espace et une nouvelle forme se crée à la suite de la précédente.
 
Vous êtes libres de convier vos amis à cet hommage que nous imaginons heureux. Le bouche à oreille est le bienvenu et la diffusion sur les réseaux sociaux aussi !
 
Dress-code : imaginons que nous nous sommes mis sur notre trente et un, belles et beaux, pour nous rendre au théâtre cette semaine, masqués !"
 
Communiqué de la section du PCF du Pays de Brest
La section du Pays de Brest  du Parti Communiste Français soutient le secteur de la culture, et l’appel unitaire à la mobilisation.
« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ». Albert Camus.
Parce qu’il est essentiel d’agir pour le monde de la Culture et pour celles et ceux qui la font vivre, les communistes  soutiennent le monde du spectacle et de la culture en grand danger  en cette période.
Le monde de la culture (gage majeur de démocratie ) ne semble toujours pas devenir une priorité. Face aux verdicts successifs qui consistent à ne toujours pas ouvrir les cinémas, les théâtres, les musées, etc., et qui poussent un peu plus le spectacle vivant et le monde de la culture dans le néant, nous devons plus que jamais les soutenir.
Il est impératif, dès aujourd’hui, de sauver le monde de la culture, les entreprises, artistes et techniciens du spectacle, et ce, coûte que coûte. « Quoiqu’il en coûte », pour reprendre les mots du Président Macron.Le gouvernement,se doit d'entendre les  revendications et  examiner les  propositions concrètes des organisations professionnelles .
Cela doit passer par une réouverture des lieux de spectacle la plus rapide possible, mais également d’une politique forte de l’État et des collectivités pour soutenir le secteur culturel par un déblocage de fonds et une politique volontariste de commande publique : permettons aux artistes, techniciens, compagnies, groupes, ensembles musicaux (…) de reprendre le chemin des salles de spectacles et des studios, quand bien même ces lieux pourraient demeurer fermés au public en cette période.

Préparons les œuvres de demain, et sécurisons les emplois et les droits collectifs des professionnels de la Culture.

Soutien au monde de la culture, pour la réouverture des lieux de culture - Rassemblement le jeudi 11 mars devant le Quartz à Brest à 16h
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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 17:15
Photo Eugénie Cazaux

Photo Eugénie Cazaux

Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau
Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau
Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau
Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau
Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau
Manifestation pour les droits des femmes - Prise de parole de Gladys Grelaud – samedi 6 mars 2021 à Landerneau

Photos Eugénie Cazaux- Jeunes communistes du Pays de Brest, Landerneau: samedi 6 mars 2021

 

Manifestation pour les droits des femmes

Prise de parole de Gladys Grelaud– samedi 6 mars 2021 à Landerneau

Bonjour et merci à toutes et tous d’être présents ce matin à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, aujourd’hui à Landerneau.

Cet événement a été organisé par l’association Femmes Solidaires pour que les Landernéennes puissent, elles aussi, participer, se rendre visibles pour cette journée qui existe à travers le monde, du plus petit village d’Amérique latine aux plus grandes métropoles européennes, afin de lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

La journée internationale des droits des femmes trouve son origine au début du 20è siècle où des femmes de tous les pays s’unissent pour défendre leurs droits : des ouvrières pour de meilleures conditions de travail, des femmes réclamant le droit de vote et c’est en 1917 avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg que la tradition du 8 mars se met en place !

Depuis 104 ans !

La date du 8 mars est réinvestie avec le regain féministe des années 1970 et est officiellement reconnue en 1977 par les Nations Unies puis en France en 1982.

Depuis 44 pour l’ONU !

Depuis 39 ans pour la France !

Avec toujours la même, seule et unique revendication : l’égalité femmes-hommes dans la société, dans les entreprises et à la maison, à Paris, à Lyon, à Nice, à Berlin, à Madrid mais aussi à Landerneau !

 

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Où en sommes-nous sur l’avancée de cette lutte en 2021 pour l’égalité entre les femmes et les hommes ? Prenons quelques chiffres qui disent la réalité de la situation vécue par les femmes (les chiffres cités sont issus de l’observatoire des inégalités)

Première chose : les femmes représentent 51,4 % de la population française soit 31,1 millions de personnes. Donc nous vous rappelons bien qu'un homme sur deux est une femme !

Deuxième chose : A la maison, les femmes consacrent environ 1h30 de plus que les hommes, par jour, aux tâches domestiques

alors vous pouvez nous acheter des fleurs mais surtout passer l’aspirateur !

 

Troisième chose : Au travail : les hommes gagnent en moyenne 25 % de plus que les femmes, en France, tous temps de travail confondu

« à travail égal, salaire égal non ? »

pour vous rendre compte :

pour les retraité.e.s : une femme a 932 € de retraite en moyenne, et c’est 1603 € pour un homme

c’est une différence de 671 € par mois c’est-à-dire 8000 € par an

pour les employé.e.s = une femme gagne 1398 € en moyenne et c’est 1649 € pour un homme

c’est une différence de 251 € par mois c’est-à-dire 3000 € par an

Une différence de plus de 200 € pour le même travail, le même temps de travail.

pour les cadres : la différence de salaires est en moyenne de 940 € ! 940 €, je répète, pour le même travail, le même temps de travail !

Au travail encore, 30 % des femmes subissent un temps partiel contre 7 % chez les hommes

11 % des femmes sont en CDD contre 6 % pour les hommes

 

«  alors me direz vous, des choses avancent, oui c’est vrai, mais au rythme actuel de rattrapage, il faudrait 1000 ans pour obtenir l’égalité salariale »

 

----------------------

Nous voudrions aujourd’hui aussi rendre visibles, rendre hommage (ou femage, en langage inclusif, c'est d'actualités) mais surtout demander la revalorisation des emplois du CARE qui, depuis la crise du COVID, sont en première ligne.

Car ces métiers sont ceux qui permettent de « prendre soin », du souci pour l’autre et des activités liées à la prise en charge du soin et de l’entretien de la vie.

- 80 % de ces emplois sont occupés par des femmes,

- ils sont peu valorisés en termes de salaires (- 20 % de manière générale par rapport à celui des hommes)

- ces emplois sont de plus en plus précaires = de plus en plus de CDD dans le privé, de moins en moins de titularisation dans le public

  • des horaires atypiques, des mouvements répétitifs, la pénibilité

Après 1 an d’une gestion de la pandémie qui les a mis particulièrement en danger pour nous protéger,

Nos voisines, nos sœurs, nos cousines, chacun.e d’entre vous a forcément une connaissance à Landerneau, Plouedern, la Roche Maurice, la Forest-Landerneau, Pencran, d’une aide soignante, d’une infirmière, d’une auxiliaire de vie sociale, d’une assistante familiale, d’une assistante maternelle, d’une éducatrice spécialisée, d’une assistante sociale, d’une agente de service hospitalier, d’une aide à domicile, d’une agente d’entretien…

Elles sont les premières de corvées sans aucune reconsidération de leurs métiers, elles continuent à supporter la dégradation de leurs conditions de travail avec aucune amélioration en vue.

Au contraire, la gestion anxiogène de la crise se systématise. Pire, pour les remercier, le gouvernement leur offre 12 € par mois en plus en 2021 avec une augmentation du SMIC que beaucoup d’entre elles touchent, c’est dire ! 12  ! rendez vous compte !

Nous sommes donc présentes aujourd’hui pour demander l’égalité entre les femmes et les hommes

Parce que les femmes ont eu le droit de vote pour la première fois en France en 1945,

Parce que les femmes ont eu le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari en France en 1965,

parce que les femmes ont le droit aujourd’hui à l'égalité entre les femmes et les hommes dans la société, au travail et à la maison

c'est pourquoi, nous demandons aujourd’hui, l’égalité entre les femmes et les hommes, 40 ans après la reconnaissance du 8 mars en France.

Alors Mesdames, et vous nos filles de Landerneau et d'ailleurs, jetez vos casseroles et prenez la parole pour exiger l’égalité !

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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 17:00
6 mars: Quimper - photos de l'hommage du PCF à Nathalie Lemel - Discours d'Yvonne Rainero
6 mars: Quimper - photos de l'hommage du PCF à Nathalie Lemel - Discours d'Yvonne Rainero
6 mars: Quimper - photos de l'hommage du PCF à Nathalie Lemel - Discours d'Yvonne Rainero
6 mars: Quimper - photos de l'hommage du PCF à Nathalie Lemel - Discours d'Yvonne Rainero
6 mars: Quimper - photos de l'hommage du PCF à Nathalie Lemel - Discours d'Yvonne Rainero

A l'occasion de la Journée Internationale des droits des Femmes & de la commémoration des 150 ans de la Commune de Paris, le PCF Quimper a rendu un bel hommage à Nathalie Le Mel, pionnière bretonne dans les luttes féministes et sociales, ce samedi 6 mars.

Photos et commentaire Roberte Saint-Jalmes et Sandrine Dupuis

 

Lire aussi:

À Quimper, hommes et femmes rendent hommage à une pionnière du féminisme - Le Télégramme, 6 mars 2021

La quimpéroise Nathalie Lemel, féministe de la première heure: un hommage lui est rendu à Quimper par le PCF le 6 mars à 14h30 (Le Télégramme, 5 mars 2021)

 

Hommage à Nathalie Le Mel – samedi 6 mars 2021

 

Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à une pionnière bretonne des luttes sociales et féministes, Nathalie Le Mel, que les communistes ont choisi de mettre à l’honneur à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes et des 150 ans de la Commune de Paris dont elle fut une figure importante.

Une femme en avance sur son temps.

Songeons que Nathalie Le Mel avait 85 ans quand eut lieu en 1911 la 1ère journée internationale des femmes, décidée l’année précédente par le congrès des femmes socialistes, sur proposition de Clara Zetkin, féministe et révolutionnaire allemande mise en scène par Aragon dans son roman Les Cloches de Bâle.

 

Nathalie Le Mel, née Duval le 26 août 1826 à Brest, était la fille d’un ouvrier corroyeur du port, sa mère tenait un modeste débit de boissons place Médisance, non loin de la Penfeld.

Elle put accéder à un certain niveau d’instruction, la lecture sera importante dans sa vie.

Elle eut à connaître les grèves des ouvriers du port, et aussi le triste sort des insurgés de 1848, détenus sur les pontons de Brest.

Mariée à 19 ans avec Adolphe Le Mel, elle part en 1849 avec lui et leur premier enfant pour Quimper. Ils y vivent jusqu’en 1861, tenant une librairie et un atelier de reliure rue Kéréon puis rue Saint-François, et ont 2 autres enfants.

Elle choquait les bien-pensants par ses idées et ses allures n’étaient pas du goût de tout le monde, à en croire les rapports de police.

 

Ayant fait faillite, Nathalie et Adolphe Le Mel quittent Quimper pour Paris en 1861.

Elle y exerce son métier de relieuse chez un relieur d’art et se heurte à la dure condition des ouvrières.

Elle se sépare de son mari qui appréciait peu qu’elle continue à s’occuper de politique, et dès lors elle éleva seule leurs 3 enfants.

En 1864, le délit de coalition est abrogé, la grève n’est plus interdite mais reste très encadrée, les syndicats ne seront légalisés que 20 ans plus tard.

Cette même année, elle s’engage dans les luttes des ouvriers relieurs parisiens et est élue à leur comité de grève, une première pour une femme. Elle y côtoie Eugène Varlin, futur dirigeant de la Commune. Elle met en avant la revendication de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, qui gagnaient à peu près le double pour le même travail.

Et cette lutte est gagnante, y compris sur l’égalité des salaires.

Comme Eugène Varlin, elle adhère à l’Internationale qui vient de se créer à Londres.

En 1866, Nathalie est la seule femme membre de la commission administrative de la « Société d’épargne et de crédit mutuel des ouvriers relieurs » qui leur tient lieu de chambre syndicale, ceux-ci étant toujours interdits.

Eugène Varlin et Nathalie Le Mel créent cette même année une coopérative d’alimentation « La Ménagère ».

Puis ils ouvrent en 1868 un premier restaurant ouvrier coopératif « La Marmite » dont le but est de « fournir au prix de revient, à tous les sociétaires, une nourriture saine et abondante à consommer sur place ou à emporter ». C’est aussi un lieu d’éducation populaire, on y trouve des livres, des journaux, on écoute des chanteurs, on échange des idées. Trois autres restaurants suivront sous ce nom. Ils permirent de nourrir plusieurs centaines d’ouvriers pauvres, de chômeurs, avec leurs familles et particulièrement pendant la terrible famine de 1870 lors du siège de Paris par les troupes prussiennes.

La population de Paris tient bon malgré ses souffrances, mais le gouvernement Thiers signe une convention d’armistice qui livre une partie de la ville à l’occupation prussienne et veut désarmer les Parisiens.

Ce qui déclenche l’insurrection le 18 mars 1871.

Dès les première heures de la Commune en mars 1871, Nathalie Le Mel est sur tous les fronts : clubs de femmes, réquisition des ateliers abandonnés par les patrons, égalité salariale, laïcisation des écoles et des hôpitaux...

 

C’est la Commune de 1871 qui a établi l’enseignement laïque, gratuit et obligatoire pour les filles comme pour les garçons, et l’égalité des salaires entre institutrices et instituteurs.

La Commune, c’est aussi l’enseignement professionnel pour les filles et les garçons, la création de crèches, des droits égaux pour les enfants « naturels » et « légitimes », le droit à une pension alimentaire en cas de séparation, la gratuité des fournitures scolaires, la réquisition des logements vacants pour les sans-domicile, la reconnaissance de la citoyenneté pour les étrangers...

C’est la proclamation de la séparation de l’Église et de l’État, associée au respect des consciences, la laïcité...

C’est une politique de santé publique, avec une campagne de vaccination gratuite des enfants contre la variole, une pièce d’argent étant remise aux parents pour les inciter à vacciner leurs enfants.

C’est une politique culturelle ambitieuse, avec le soutien, la participation d’artistes, d’écrivains...

Courbet au sommet de sa gloire devient délégué aux Beaux-Arts, les Versaillais le lui firent payer chèrement.

L’une des premières décisions de la Commune de Paris en mars 1871 fut de rouvrir tous les musées. Cela peut nous faire rêver, nous qui sommes ici devant notre musée des Beaux-Arts fermé !

Vallès, Jean-Baptiste Clément, Eugène Pottier, le futur auteur des paroles de l’Internationale, s’engagent pour la Commune.

Verlaine, Rimbaud, dont on ne sait s’il a été effectivement présent à Paris, lui dédient des poèmes.

Victor Hugo est plus hésitant, mais il se dressera contre la répression et donnera l’asile aux proscrits, il sera l’un des principaux artisans de la loi d’amnistie.

 

Dans cette utopie sociale et démocratique, les femmes prirent toute leur place, même si elle ne siégeaient pas au comité central de la Commune, le suffrage dit « universel » mais réservé aux hommes ne datait que de 1848 et avait été très encadré par Napoléon III, et la question de l’éligibilité et du droit de vote des femmes ne fut posée en France que bien plus tard.

Pourtant les femmes ont inspiré bien des décisions de la Commune, notamment au plan social, familial, mais pas seulement, Nathalie Le Mel siégeait par exemple à la commission du travail.

Et pour peser plus encore elles se sont donné une organisation.

En avril 1871, Nathalie Le Mel et Elizabeth Dmitrieff, l’aristocrate russe amie de Marx, créent « l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés », elles en prennent la direction et en signent les proclamations, Nathalie étant toujours la première signataire et Elizabeth la dernière.

 

Nathalie Le Mel, Élizabeth Dmitriev, Louise Michel, jouèrent un rôle de premier plan dans la Commune de 1871.

D’autres femmes d’exception y participèrent aussi, sans être sur le devant de la scène.

Telle Sofia Kovalevskaïa, jeune Russe de 20 ans, d’une famille amie de Dostoïevski, venue avec sa sœur apporter son soutien aux Communards, et qui échappa, elle, à la répression. Elle étudia les mathématiques à Berlin en suivant des cours particuliers, car elle ne pouvait être admise sur les bancs de l’Université, et fut ensuite la 1ère femme titulaire d’une chaire de mathématiques.

 

Mais le mois de mai s’avance, et la pression des troupes versaillaises se fait plus forte.

Nathalie Le Mel avec l’Union des femmes appelle à la résistance.

Du 21 au 28 mai, c’est la semaine sanglante, ses massacres et ses arrestations de masse.

Nathalie Le Mel est encore au front, sur les barricades de la rue Blanche, organisant la résistance contre les troupes versaillaises, soignant les blessés.

Elle sera arrêtée en juin 1871, emprisonnée à Versailles, jugée en 1872 lors d’un procès inique devant un tribunal militaire.

On y avait fait venir le commandant de gendarmerie de Quimper pour témoigner de la mauvaise réputation qu’elle aurait eue dans notre ville, en raison de sa lecture des journaux socialistes et de ses « allures d’indépendance ».

Les propos du capitaine qui prononça le réquisitoire donnent l’ambiance de ce procès :

«  Et voilà où conduisent toutes ces dangereuses utopies, l’émancipation de la femme, prêchée par des docteurs qui ne savaient pas quel pouvoir il leur était donné d’exercer...

N’a-t-on pas, pour tenter ces misérables créatures, fait miroiter à leurs yeux les plus incroyables chimères ? Des femmes magistrats ? Membres du barreau ? Oui, des femmes avocats ? Députés peut-être et que sait-on, des commandants ? Des généraux ? Il est certain qu’on croit rêver en présence de pareilles aberrations. »

Nathalie Le Mel est condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie, comme Louise Michel, et d’autres femmes de la Commune, qualifiées de « pétroleuses ».

Elle refuse toute mesure de grâce : « Nous ne demandons ni n’acceptons aucune faveur » déclare Nathalie.

Louise Michel et Nathalie Le Mel embarquent ensemble en 1873 à La Rochelle sur la « Virginie » pour un long voyage de 4 mois vers Nouméa, avec d’autres prisonnières, des déportés hommes aussi, comme le journaliste Henri Rochefort.

Louise Michel a dans ses bagages un dictionnaire et une grammaire de breton, ils lui ont sans doute été fournis par Nathalie.

Louise et Nathalie vont partager la même pauvre cabane au bagne.

Contrairement à d’autres déportés, elles seront solidaires des Kanaks auxquels Louise entreprendra d’apprendre à lire avec le soutien de Nathalie quand leurs conditions de détention le leur permettront.

Nathalie Le Mel ne reviendra en France qu’en 1879 lors de l’amnistie.

Elle rentre à Paris malade et pauvre.

Le journaliste Henri Rochefort qui a été leur compagnon de déportation mais avait réussi à s’évader du bagne, donne du travail à Nathalie comme ouvrière plieuse dans le journal l’Intransigeant qu’il a créé.

Elle ne veut plus de ses subsides lorsqu’il prend le parti du général Boulanger, il sombrera par la suite dans l’antisémitisme, rejoignant le camp des antidreyfusards.

Pendant toutes ces années Nathalie Le Mel participe aux commémorations de la Commune, approuve les mouvements socialistes, défend la cause des femmes.

Elle s’oppose à ceux qui voudraient les ramener à la maison sous prétexte de les protéger de l’exploitation capitaliste.

En 1886, lors d’une réunion, elle déclare : « Les femmes ne veulent pas être protégées, elles sauront bien se défendre elles-mêmes. »

Comme ces propos sonnent juste aujourd’hui !

Elle finira sa vie dans la misère et la solitude, aveugle, à l’hospice d’Ivry où elle entre en 1915.

Elle y meurt en mai 1921, c’est le 50 ème anniversaire de la Commune...

 

En ces temps où les inégalités de salaires, d’accès aux droits, sont toujours importantes entre les femmes et les hommes, où la précarité touche tant de femmes, chômeuses, salariées ou retraitées, où les « invisibles », qui ont permis à notre société de tenir malgré la crise sociale et sanitaire, sont souvent des femmes, caissières, aides-soignantes, aides à domicile, personnel d’entretien..., où le besoin de solidarité, de partage est fort, les combats émancipateurs de Nathalie Le Mel sont d’une grande modernité.

Pionnière des luttes sociales et féministes, son combat rejoint ceux d’aujourd’hui contre les inégalités et les discriminations, pour les droits sociaux, contre les violences faites aux femmes, pour la dignité et l’émancipation humaine.

 

Yvonne Rainero, le 6 mars 2021

 

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