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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 06:51
L'hôpital de Morlaix symboliquement enterré, jeudi 27 avril (Ouest-France, 26 avril)

Une manifestation "symbolique" comme un "enterrement". Jeudi, à 14h30, élus, usagers, soignants formeront un cortège à l'appel des syndicats CFDT, Sud et CGT. Un nouveau rassemblement après des mois de mobilisation.

"Nous serons de noirs vêtus, ou de couleurs sombres, nous porterons symboliquement le cercueil de notre hôpital qui se meurt sous la contrainte budgétaire" indique Stéphanie Primel (CFDT), porte-parole de l'action commune.

Le personnel soignant estime l'offre de soin et les agents en danger. "Avec 58 équivalents temps plein perdus depuis deux ans, nous sommes au bout du rendu qu'on a pu faire". Les syndicats dénoncent l'absence de dialogue social avec la direction: "Les mesures nous frappent de plein fouet. La dernière concerne les fermetures de lit en cardiologie, chirurgie, hospitalisation de courte durée et soins de suite pour la période estivale. Soit 55 lits". Des mesures qui s'ajoutent à celles déjà dénoncées...

Les syndicats ont demandé à rencontrer Agnès Le Brun, maire de Morlaix (et présidente du Conseil de surveillance de l'Hôpital).

Jeudi 27 avril, départ à 14h30 devant l'hôpital, pour arriver devant la mairie.    

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 06:49
Des participants du collectif transport Morlaix-Sud et des militants communistes défendant une gestion publique des transports à Morlaix-Co étaient présents nombreux en début de Conseil, avant de partir, dégoûtés par le verrouillage du débat démocratique sur la gestion des transports et par l'organisation du renouvellement automatique de la DSP (photo Sophie Prévost, Télégramme). Des militants de Morlaix-Libertés et du collectif des Utopistes défendant l'accueil des réfugiés et des migrants étaient aussi présents.

Des participants du collectif transport Morlaix-Sud et des militants communistes défendant une gestion publique des transports à Morlaix-Co étaient présents nombreux en début de Conseil, avant de partir, dégoûtés par le verrouillage du débat démocratique sur la gestion des transports et par l'organisation du renouvellement automatique de la DSP (photo Sophie Prévost, Télégramme). Des militants de Morlaix-Libertés et du collectif des Utopistes défendant l'accueil des réfugiés et des migrants étaient aussi présents.

Le collectif transport Morlaix-Sud s'était déplacé en nombre pour assister au conseil communautaire et entendre un débat autour du futur mode de gestion des transports publics, lundi soir. Les trente personnes en sont ressorties, déçues, au bout de dix minutes. 

Le groupe était rassemblé à l'extérieur de la Chambre de commerce, avant le début de la réunion, lundi. Venus des communes de Plougonven, Plourin-lès-Morlaix ou Le Cloître-Saint-Thégonnec, ces membres du collectif transport Morlaix-Sud réclament toujours de meilleurs dessertes sur leur secteur, ainsi qu'un rendez-vous avec le président Jean-Luc Fichet. Parmi eux, l'élu du Front de Gauche Ismaël Dupont : « À trois mois de l'expiration des contrats de Délégation de service public (DSP) avec Kéolis pour les transports en commun, rien n'est fait, selon nous, pour informer et consulter la population sur ce choix très important, qui va nous lier pour sept ans », résume le Morlaisien, acquis de longue date à la cause d'une gestion en régie publique.

Réunion le 15 mai


Autant dire que les explications de l'élue plouganiste Nathalie Bernard, qui a pris la parole en tout début de séance sur ce point, étaient très attendues. « Une première présentation d'une étude comparative sur les différents modes de gestion a déjà été donnée en conseil public le 18 avril 2016. La démarche a également été expliquée en conseil des maires le 10 avril, ainsi qu'en commission environnement le 13 avril. Et au vu de la demande, une nouvelle réunion ouverte sera encore programmée pour les élus, le lundi 15 mai, avant le vote définitif, fin mai », a détaillé la vice-présidente.

« On se tiendra au déroulé »


Pour Ismaël Dupont, le délai est trop court : « Les contrats expirent en juillet. Est-on en mesure de construire une régie publique ou une Société publique locale (SPL) d'ici là ? Ou sinon, est-il possible de reconduire pour un an les contrats de DSP en cours, pour que les élus aient un vrai choix ? » « On a déjà reconduit deux fois, on ne peut plus le faire. Un déroulé a été mis en place, on va s'y tenir », a tranché le président Fichet. Mettant un terme à ce point de l'ordre du jour, et vidant du même coup la salle de ses spectateurs. « Les citoyens du territoire sont-ils méprisables à ce point ? », s'est redemandé le collectif, dans un communiqué, hier.

Jusqu'à fin 2018 pour l'eau


Avant-dernier point évoqué, deux heures trente plus tard, le futur mode de gestion de l'eau et de l'assainissement a permis, lui, davantage d'échanges. Les élus ont jusqu'à fin 2018 pour choisir. Mais le chantier, de taille, vise à harmoniser 44 contrats différents, sur tout le territoire ! « Et plusieurs d'entre eux arrivent à échéance avant l'étude finale. La collectivité mettra en place un système de régie temporaire, dans chacun de ces cas », a réexpliqué le président. Ismaël Dupont, mais aussi Solange Creignou à Saint-Thégonnec-Loc-Éguiner ou Jean-Paul Vermot à Morlaix, y voient « une belle opportunité de créer un grand service public de l'eau ». Pour Gwénolé Guyomarc'h à Locquirec, Yvon Hervé à Sainte-Sève ou Alain Tigréat à Morlaix, il y a lieu, à l'inverse, d'être prudents, « et d'étudier toutes les solutions, sans choisir trop rapidement et par idéologie le système de régie ».
 

En complément: 

10.000 € de loyers pris en charge pour les Utopistes. 

Jean-Luc Fichet l'a annoncé en toute fin de séance, devant les quatre personnes du collectif des Utopistes, qui assistent à chaque conseil communautaire depuis le début de l'année. « On peut croire qu'il ne se passe rien, mais je leur ai bien fait une proposition. Je confirme ce soir que nous aiderons le paiement des loyers, pour la salle recherchée par le collectif, à hauteur de 10.000 € et pour un an ». Reste à trouver des locaux de stockage corrects, de 200 m² minimum. « On a consulté les maires et on attend. Ce n'est effectivement pas le plus évident ». 

Un nouveau panneau touristique pour Morlaix sur la RN 12 ? C'est l'élu morlaisienne Christiane Léon, qui a soulevé la question : « Pourquoi n'aurait-on pas un panneau " Morlaix ville d'art et d'histoire " un peu plus visible, en bord de RN 12 ? Cela manque à notre visibilité ! » Vice-président au tourisme, le maire de Plouezoc'h, Yves Moysan, acquiesce : « On milite pour, une demande a été faite auprès de l'État dans ce sens. Les discussions se poursuivent et nous amènent également à échanger avec le conseil départemental. Nous espérons pouvoir aboutir avant l'année prochaine, même si les réglementations sont, on le sait, de plus en plus complexes ». 

Aide aux réfugiés. Morlaix communauté a accepté, à la demande de la Ligue des droits de l'homme, de prendre en charge dans son budget trois nuits d'hébergement à l'auberge de jeunesse (354,60 €). Il s'agissait de financer l'accueil d'une famille de réfugiés albanais, les 2, 3 et 4 septembre 2016. Ismaël Dupont rappelle à cette occasion que, « face à une urgence humanitaire lourde, il serait utile de pouvoir accueillir un Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) sur le territoire morlaisien. Il est dommage qu'on en soit réduit à faire appel aux bonnes volontés d'associations ou de particuliers ». Jean-Luc Fichet indique avoir remonté la demande au préfet du Finistère, sans réponse pour l'instant.

 

Les subventions: 

Jeunes en TTTrans.
Le dispositif a obtenu 16.000 €, dans le cadre d'un contrat de collaboration avec l'École des hautes études en santé publique (Ehesp). 

CIDFF. 7.300 € sont accordés au Centre national d'information sur les droits des femmes qui mène des séances de prévention des comportements violents dans les collèges et lycées. 

SESAM. Le service de soutien et d'accompagnement mutuels (SESAM) obtient 4.800 € pour le Point accueil écoute jeunes (PAEJ), qui soutient et accompagne les jeunes de 12 à 25 ans. 

Culture. 
Cinétoile : basée à Carantec, l'association Cinétoile, qui gère le cinéma, obtient cette année une subvention de fonctionnement de 3.000 €. 
Enseignement musical : le Patio obtient cette année 193.241 € pour son fonctionnement, Ti an Oll à Plourin-lès-Morlaix 5.950 €, Lez'Arts Joyeux à Taulé 4.200 €, l'association artistique de Carantec 6.250 €, Crescen'do à Saint-Jean-du-Doigt-Plougasnou 6.250 €. 
Baie des livres : l'association est créditée d'une subvention de 4.000 € pour l'organisation du salon du livre jeunesse et de 1.500 € pour son projet de résidence d'auteur. La Salamandre
: le cinéma d'art et essai morlaisien obtient une subvention de fonctionnement de 15.000 €. Le LIEU, à Plougasnou, 5.000 € et les Moyens du Bord, 16.000 €. Le pôle culturel du Roudour : 25.000 € de subvention de fonctionnement. Théâtre de la Corniche : 6.000 € pour ses actions de création, de diffusion et de formation dans le domaine du spectacle vivant. Théâtre de l'Entresort : 5.000 €, avec notamment le soutien à l'atelier Catalyse. Ti an Oll, la Charrette aux Merveilles : 3.500 € pour l'organisation du festival de contes. Panoramas : l'association Wart obtient 44.000 € au titre du fonctionnement et 10.000 € pour sa programmation annuelle. Petit patrimoine non-classé : 1.767 € pour la restauration et la valorisation du lavoir de Len Vras, à Pleyber-Christ. 

Programmation HLM 2017. Pour l'année 2017, huit opérations sont inscrites, pour réhabiliter 71 logements, sur six communes. Les subventions accordées aux organismes sont calculées sur la base d'un taux de 7,5 % du montant des travaux, avec un maximum de 2.250 € par logement.

 À fer et à flots. L'association bénéficie de 4.000 € de subvention cette année.

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 05:15
Conseil de Communauté du 24 avril 2017 (photo Pierre-Yvon Boisnard) - Ouest-France n'avait pas de photo sur le journal papier

Conseil de Communauté du 24 avril 2017 (photo Pierre-Yvon Boisnard) - Ouest-France n'avait pas de photo sur le journal papier

Vers un service public de l'eau sur le territoire? 

Après avoir pris la compétence eau et assainissement, le conseil d'agglo réfléchit au futur mode de gestion. Qui pourrait être une régie publique. Réponse, l'année prochaine. 

Pourquoi? Comment? 

Qu'est-ce qui a changé pour l'eau et l'assainissement? 

Depuis le 1er janvier, Morlaix Communauté a la compétence eau et assainissement pour le compte de 44 structures (19 en eau potable et 25 en assainissement collectif). Certaines sont en gestion directe, d'autres déléguée (Suez, Nantaise des eaux, Véolia...). La communauté d'agglo souhaite uniformiser tout ça, dans un souci "d'exploitation durable, écologiquement tolérable, économiquement efficace et socialement équitable", souligne Guy Pennec, vice-président compétent en la matière. Entre 2020 et 2028, un tarif unique de l'eau pour l'ensemble des administrés des 27 communes de Morlaix communauté doit progressivement être appliqué.

Que propose Morlaix Communauté?

Les contrats des différentes structures arrivent à échéance, mais pas en même temps. Au 31 décembre 2019, ce sera le cas pour 34 des 44 services d'eau. Un nouveau mode de gestion doit donc être décidé à cette date, avec un vote en 2018. D'ici là, les contrats s'achevant (ce sera le cas, en 2017, pour l'ex syndicat Pen ar Stang - Plougonven, Plouigneau et Plourin- et Plouégat-Moysan pour l'eau; Lanmeur et Guimaëc pour l'assainissement) passeront en gestion directe. Une expérimentation en quelque sorte avant de décider si, à terme, "le territoire passe en gestion directe l'ensemble des services, ou bien, si c'est trop lourd, et qu'on opte plutôt pour une société publique locale (SPL) ou une délégation de service public (DSP)" explique Jean-Luc Fichet, président. Le conseil a validé la mise en place d'études.

Comment réagissent les élus? 

Ils sont plusieurs à souhaiter, selon les mots de Solange Creignou, maire de Saint-Thégonnec, "un grand service public de l'eau et de l'assainissement". Car selon l'élue, "on pourrait garder la maîtrise de la ressource, des réseaux et du choix de la tarification, permettant par exemple d'instaurer un tarif social". Pour Ismaël Dupont (Morlaix, Front de gauche), cela permettrait aussi "de refuser l'opacité des grands groupes". A Morlaix toujours, Bernard Guilcher et Georges Auregan, adjoints, doutent. "Avec la DSP, le Sivom a pu baisser d'un euro le m3", dit le premier. "Nous sommes le service le moins cher de la communauté" abonde le second.

Transport public: des citoyens demandent un débat

Lors du conseil communautaire de lundi, une communication devait être faite sur le futur mode de gestion du réseau de transport (la délégation de service public prendra fin cet été). Il s'agissait en fait d'annoncer une prochaine réunion entre élus sur le sujet. Ismaël Dupont (Front de Gauche), qui plaide pour une gestion directe, a demandé que le débat se tienne dans l'enceinte du conseil, "avec un aller retour en conseil municipal avant le vote". Le débat a ensuite été clos. Dans la foulée, les membres du collectif transport Morlaix sud, qui réclament une meilleure desserte, ont quitté la salle. Hier, ils se disaient "stupéfaits: aucune information sérieuse, puis un refus de laisser la parole aux élus pour débattre". Ils déplorent aussi "un report du rendez-vous prévu avec le président, sans nouvelle date proposée. Les citoyens sont-ils méprisables à ce point? ".

Utopistes 

Ils sont présents à chaque conseil, avec leurs pancartes, pour réclamer un local afin de stocker les objets collectés pour les réfugiés et mettre en place une friperie. "Mais il ne faudrait pas croire que rien ne bouge", remarque, dans un sourire, Jean-Luc Fichet. Morlaix communauté a accepté de "supporter la location, à hauteur de 10 000€ la première année". Reste à trouver le local avec vitrine de 200 m2". 

Delphine Van Hauwaert, Ouest-France - mercredi 26 avril 2017   

 

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 05:00
Conseil de communauté du 24 avril

Conseil de communauté du 24 avril

Ismaël Dupont: intervention pour une régie publique de l'eau (distribution et assainissement). Jean-Paul Vermot, Guy Pennec et Solange Creignou ont argumenté avec force dans le même sens.

Ismaël Dupont: intervention pour une régie publique de l'eau (distribution et assainissement). Jean-Paul Vermot, Guy Pennec et Solange Creignou ont argumenté avec force dans le même sens.

Jean-Paul Vermot au micro

Jean-Paul Vermot au micro

intervention de Marlène Tilly sur le logement

intervention de Marlène Tilly sur le logement

les élus consultent la brochure de bilan 2016 de la Maison du Tourisme

les élus consultent la brochure de bilan 2016 de la Maison du Tourisme

intervention de Yves Moisan sur le bilan de la maison du tourisme

intervention de Yves Moisan sur le bilan de la maison du tourisme

des citoyens, membres du collectif eau publique Morlaix-Saint-Martin des Champs (Jean-Pierre Cloarec, élu Coopérative Citoyenne à Morlaix, et Claude Craignic) et des Utopistes sont restés assister jusqu'au bout au conseil

des citoyens, membres du collectif eau publique Morlaix-Saint-Martin des Champs (Jean-Pierre Cloarec, élu Coopérative Citoyenne à Morlaix, et Claude Craignic) et des Utopistes sont restés assister jusqu'au bout au conseil

Gwénolé Guyomarc'h (maire de Locquirec) et Bernard Guilcher (premier adjoint au maire) ne veulent pas s'engager dès maintenant dans la construction d'une gestion publique de l'eau, le second étant même ouvertement favorable à une DSP

Gwénolé Guyomarc'h (maire de Locquirec) et Bernard Guilcher (premier adjoint au maire) ne veulent pas s'engager dès maintenant dans la construction d'une gestion publique de l'eau, le second étant même ouvertement favorable à une DSP

Conseil communautaire de Morlaix-Co du 24 avril:photos de Pierre-Yvon Boisnard
Solange Creignou (maire de St Thégonnec) a fortement défendu la Régie publique de l'eau et de l'assainissement

Solange Creignou (maire de St Thégonnec) a fortement défendu la Régie publique de l'eau et de l'assainissement

Marc Madec au micro

Marc Madec au micro

Jean-Guy Guéguen, maire de Carantec, au micro

Jean-Guy Guéguen, maire de Carantec, au micro

Thierry Piriou (vice-président à l'économie), Jean-Luc Fichet (président de Morlaix-Communauté) et Françoise Raoult (vice-présidente Culture)

Thierry Piriou (vice-président à l'économie), Jean-Luc Fichet (président de Morlaix-Communauté) et Françoise Raoult (vice-présidente Culture)

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 08:18
Une percée historique de Jean-Luc Mélenchon et du vote pour la gauche de transformation à Morlaix et dans le Finistère

Aujourd'hui, quand on a des idées fermement assises à gauche, on ne peut qu'être déçu, amer, et révolté en notre for intérieur du résultat national du premier tour des élections présidentielles qui ont amené l'extrême-droite du clan Le Pen au second tour, avec Emmanuel Macron, candidat ultra-libéral ne représentant au départ que son ambition et de grands intérêts, le candidat de rechange des milieux financiers et de ceux qui ont inspiré le quinquennat Hollande dans ses caractères les plus régressifs par rapport à ce qu'a été l'histoire et le socle idéologique de départ de la gauche.

Dans ce soir de tristesse et de frustration, où l'on sait qu'il va falloir à nouveau se battre, et plus efficacement, pour contrer toutes sortes de régressions sociales et démocratiques pendant 5 ans, Macron et Le Pen portant, chacun dans son style, et à des degrés différents, des projets extrêmement dangereux pour notre société, nous ne pouvons pas néanmoins ne pas nous féliciter de l'impressionnante progression du vote Jean-Luc Mélenchon, qui marque la défiance vis-à-vis d'un PS qui a lourdement failli et est très divisé, le rejet de l'expérience du gouvernement Hollande, mais surtout récompense à la fois une dynamique de campagne et une force de conviction réelles, permettant de convaincre un certain nombre de citoyens non tentés par la gauche de la gauche jusqu'à présent, y compris en empêchant le FN de progresser comme prévu.  

Les communistes ont pris leur part dans cette percée et cette campagne de Jean-Luc Mélenchon en soutenant sa candidature et en choisissant de ne pas présenter de candidat issu de ses rangs pour rassembler sur un projet de rupture et de progrès, en votant pour lui, en lui apportant la moitié de ses parrainages, en distribuant des millions de tracts et en collant des milliers d'affiches pour appeler à voter Jean-Luc Mélenchon, en participant aux meetings et grands rassemblements.   

La dynamique de vote utile (face au danger Fillon et Le Pen, face au risque d'élimination de la gauche au second tour) a joué fortement dès le premier tour pour Macron et Mélenchon dans un électorat social-démocrate qui n'a pas disparu, même si le PS est en crise profonde, ses dirigeants cherchant même à le liquider comme parti socialiste.  

Nous ne pouvons que regretter aujourd'hui aussi que l'alliance Mélenchon-Hamon, et plus largement sur un projet innovant de gouvernement formé avec les écologistes, les communistes, toute la gauche sincère, pour la VIe République, la rupture avec l'austérité et le néo-libéralisme, n'ait pas pu avoir lieu.

L'amer résultat de ce soir, le siphonnage d'une partie des cadres et de l'électorat du PS par Macron, les dangers du Front National, obligent à travailler très vite, pour l'intérêt de la population et l'avenir de la gauche, qui, tous candidats additionnés, ne pèse que 27% dans le pays en comptant Mélenchon, Hamon, Poutou, Artaud, et sans compter la partie centriste ou sociale-démocrate modérée qui a voté Macron, au chantier de la reconstruction d'une gauche à vocation majoritaire, ouvrant de nouveaux espaces de progrès, de transformation écologique, économique, sociale et politique à mille lieux des politiques au service du capitalisme et des puissants.

Pour les législatives, nous souhaitons aussi au Parti Communiste qu'on puisse qualifier la gauche combative et de transformation, la gauche authentique, au second tour, et lui faire gagner un maximum de députés pour résister et servir de base à la prolongation de la construction d'une gauche de luttes victorieuses, ce qui passe évidemment par le refus de la résignation à la division, par des rassemblements avec France Insoumise, Ensemble et au-delà, basées sur des points essentiels de convergences à mettre en avant, au-delà de nos différences.

Les résultats que Mélenchon enregistre dans le Finistère (près de 20%), et à Morlaix singulièrement, doivent nous encourager dans ce sens et nous donner la responsabilité de réaliser l'unité pour gagner en nous remettant à discuter. 

A Morlaix, Jean-Luc Mélenchon est en deuxième position, à 25,86% des voix, derrière Macron, à 28,31%, largement devant Fillon (16,07%), Hamon (14,35%), Le Pen (8,97%).

C'est un score que nous saluons chaleureusement, dans le sentiment général d'inachevé de cette soirée, et nous remercions tous ces 2087 électeurs divers dans leurs parcours, leurs réflexions et leurs sensibilités politiques qui ont fait le choix du progrès social, écologique et démocratique, ou qui ont voulu du vote le plus efficace pour qualifier la gauche au second tour.

C'est 10% de plus que le score de 2012 du Front de Gauche qui était déjà bon. C'est un progrès très important dû à 5 ans de politique terriblement décevante du PS, et au contexte tout à fait particulier de cette campagne présidentielle.

Le vote pour Jean-Luc Mélenchon pèse par rapport aux suffrages exprimés, avec une participation générale de 80% des inscrits près de 10 points de plus que celui pour Fillon, 11,5 points de plus que le vote Hamon, 16 points de plus que le vote Le Pen.    

28,3% au bureau à Kerfraval - en première position

28,2% au bureau de Zoé Puyo (la Vierge Noire) - en première position 

27% au bureau 1 du rez-de-chaussée de la mairie - à 14 voix de Macron, en deuxième position 

27% au bureau des services techniques à Kernéguès - à 12 voix de Macron, en deuxième position

26,8% au bureau 2 à l'étage de la mairie - à 4 voix de Macron, en deuxième position

26,7% à la Madeleine, en première position

26% au Poan Ben en première position

24,7% à Gambetta, en deuxième position 

23,3% à Jean Jaurès, La Boissière, en deuxième position

21,6% à Ploujean, en troisième position derrière Macron et Fillon

Plus largement, avec 20% dans le Finistère, 23% à Brest (Mélenchon est en deuxième position à Brest), ce score constitue une force considérable qui permettra de construire une perspective progressiste pour l'avenir.  

Ismaël Dupont, élu Front de Gauche à Morlaix (avec Valérie Scattolin) et Morlaix-Communauté. 

 

 

  

 

          

Une percée historique de Jean-Luc Mélenchon et du vote pour la gauche de transformation à Morlaix et dans le Finistère
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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 13:38
Keolis reconduit? Ismaël Dupont demande "un débat" (Ouest-France, samedi 22 avril)

Kéolis reconduit? Ismaël Dupont demande "un débat"

La délégation de service public (DSP) avec Kéolis, pour le réseau de transport public, arrive à son terme cette année. Un point sera fait sur ce sujet, lundi, en conseil communautaire. 

Dans un communiqué, Ismaël Dupont, élu Front de gauche à Morlaix Communauté, déplore que "rien ne soit fait pour informer et consulter la population sur le choix très important qui sera fait entre la prolongation de la délégation de service public ou au contraire le passage en gestion publique (société publique locale ou régie publique)".

Il soupçonne même "l'exécutif de faire en sorte que les élus se trouvent face à un non-choix en rendant le passage en gestion publique impossible, à moins de prolonger le contrat de DSP et de remettre le choix à l'année prochaine". Il demande la tenue d'un "débat ouvert, préalable à l'assemblée communautaire où aura lieu le vote final". 

Ouest-France, 22 avril 2017 - page Morlaix   

Communiqué d'Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche à Morlaix-Communauté: ne pas se laisser confisquer la possibilité du choix d'une gestion publique des transports: Une question élémentaire de démocratie!

 

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 14:33
photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet

Morlaix, samedi 22 avril: rassemblement de soutien aux milliers de prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim et de solidarité avec la Palestine
Morlaix, samedi 22 avril: rassemblement de soutien aux milliers de prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim et de solidarité avec la Palestine
Morlaix, samedi 22 avril: rassemblement de soutien aux milliers de prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim et de solidarité avec la Palestine

Morlaix samedi 22 avril 2017 - photos Pierre-Yvon Boisnard

Photo pyb29. Photo pyb29. Monique Keromnès du Télégramme et François Rippe, représentant de l’Afps du Pays de Morlaix  Photo pyb29.

Rassemblement organisé par l’AFPS du pays de Morlaix devant la mairie ce samedi matin en de solidarité avec la grève de la faim menée par plus de 1300 prisonniers politiques palestiniens. Pour l'occasion, la place a été rebaptisée symboliquement « Place des prisonniers politiques palestiniens. »

 

 

Déclaration AFPS Morlaix 22 avril 2017

 

Depuis l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza par Israël en 1967, plus de 800 000 Palestiniens sont passés par les prisons israéliennes.

L’emprisonnement est devenu un pilier de l’occupation et s’accompagne de graves violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, parmi lesquelles les mauvais traitements assimilables à de la torture lors des arrestations, interrogatoires et transferts.

À ce jour, on compte, 6300 Palestinien-ne-s détenu-e-s par les autorités israéliennes dont 61 femmes. Ce qui, comparé à la population française, équivaudrait à près de 94 000 prisonniers.

458 prisonniers purgent des sentences de prison à vie, et 459 des sentences de plus de 20 ans de prison.

Parmi eux plus de 1700 malades, dont 25 seraient dans un état critique et ne recevraient pas les traitements médicaux appropriés.

Parmi eux des députés du conseil législatif palestinien, (13 à ce jour) détenus en Israël en violation de la 4ème Convention de Genève.

Parmi eux, près de 300 enfants de moins de 18 ans sont également dans les prisons militaires israéliennes. Depuis octobre 2015, le nombre d’enfants détenus a triplé et le ciblage des enfants mineurs palestiniens est systématique. Jugés par des tribunaux militaires ; leur nombre ne cesse d'augmenter. Tous les organismes de défense des droits de l'enfant ont tiré la sonnette d'alarme, mais Israël fort d'un véritable droit à l'impunité, conforté par le silence des puissances occidentales multiplie les arrestations des jeunes mineurs.

Après des arrestations violentes, souvent de nuit, et des transports pénitentiaires longs et délibérément inconfortables, des interrogatoires souvent brutaux, les conditions de détention sont très dures. Les mauvais traitements physiques et psychologiques sont monnaie courante y compris sur les enfants, en violation de la Convention sur les droits de l’Enfant.

Les soins médicaux appropriés sont rares (plusieurs prisonniers en sont morts), tandis que les conditions sanitaires, d’alimentation, d’accès à l’information et à l’éducation, ou encore de communication avec les familles ne répondent pas aux critères du droit international.

Sans parler de l’ignoble méthode d’humiliation qui consiste pour l’administration israélienne à garder la dépouille d’un détenu décédé en prison jusqu’au dernier jour de sa peine. Privant ainsi sa famille du droit élémentaire d’organiser les funérailles d’un proche.

La mise à l’isolement pour de longues périodes est fréquente et la détention administrative est une pratique courante. Comme sous l’apartheid en Afrique du Sud, c’est une procédure qui permet de maintenir un détenu en prison pour des périodes de 6 mois renouvelables à l’infini, sans jugement ni justification. Aujourd’hui, ils sont 500 détenus palestiniens en détention administrative qui n’ont été ni jugés ni inculpés et demeurent enfermés sur la base de « preuves secrètes », pendant des mois voire des années pour certains d’entre eux, au mépris du droit.

Ces pratiques israéliennes ont pour objectif de casser la structure sociale en Palestine occupée et de briser la volonté de résistance à l’occupation. Il n’existe pas de famille en Palestine qui n’ait connu la prison pour l’un des siens. C’est donc l’ensemble de la société palestinienne qui est visée et c’est elle aussi qui s’y oppose. Ainsi que les prisonniers bien sûr. Pour eux, la seule arme est la grève de la faim. Ils en ont mené de nombreuses au fil des décennies d’occupation, certaines très longues, beaucoup d’entre elles victorieuses.

A l’occasion du 17 avril, journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens, une grève de la faim massive a été lancé à l’appel du dirigeant emblématique Marwan Barghouti. Le leader palestinien, militant et député du Fatah, détenu depuis avril 2002 après avoir été kidnappé à Ramallah et condamné 5 fois à la prison à vie pour son rôle d’organisateur de la résistance à l’occupation israélienne explique que « Faire la grève de la faim est la forme la plus pacifique de résistance qui existe. »

 

Le mouvement de grève actuel est inédit depuis 2013. Aujourd’hui, ils sont plus de 1300 dans le mouvement soutenu par les principales composantes politiques de la résistance palestinienne.

Leurs revendications sont claires : la fin des conditions de détention insupportables et illégales, la fin de la politique d’isolement et la fin de la détention administrative.

En réponse à cela, les autorités israéliennes persistent dans la répression.
Au lendemain de l’annonce des grévistes, elle a fait vidé leurs cellules de tous leurs biens, livres, vêtements et autres objets et leur ont interdit de
recevoir des visites de leur avocat et de leur famille.

Marwan Barghouthi a été immédiatement transféré dans une autre prison où il est détenu au secret.

Les autorités israéliennes ont déjà fait savoir qu’elles ne céderaient pas et que les grévistes paieraient le prix de leur mouvement de protestation non violent. On craint l’alimentation forcée des prisonniers, pourtant interdite par le droit, et de violentes représailles.

Les références à l’attitude criminelle de Margareth Thatcher à l’égard des grévistes de la faim irlandais en 1981 sont clairement assumées par les responsables israéliens. "Il s'agit de terroristes et d'assassins enfermés qui reçoivent ce qu'ils méritent..." Voilà ce que Guilad Erdan, ministre israélien de la sécurité intérieure a déclaré récemment.

 

Alors, pour tous les amis du peuple palestinien, la vigilance s’impose. On ne peut laisser le silence s’installer. Les autorités d’occupation doivent savoir que partout de par le monde des associations, des citoyen-ne-s seront à l’écoute prêts à réagir au moindre nouveau crime commis dans les prisons israéliennes.

 

Comme beaucoup d’autres associations, ONG, Partis ou syndicats à travers le monde, L’Afps du Pays de Morlaix affirme sa totale solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens, leurs familles et l’ensemble du peuple palestinien. Elle appelle à un large soutien populaire pour que même au fond des prisons israéliennes l’espoir de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants ne se perde pas !

 

LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS !

Concernant les familles :

restaurer la deuxième visite mensuelle, arrêtée par la Croix-Rouge internationale l’an dernier

instaurer des visites régulières toutes les deux semaines et augmenter la durée de la visite de 45 minutes à une heure et demie

ne pas empêcher les proches du premier et deuxième degré de visiter le prisonnier ; permettre les visites aux enfants et petits-enfants de moins de 16 ans et permettre aux détenus de prendre des photos avec leurs familles tous les trois mois

installer un téléphone dans toutes les prisons et les sections pour communiquer avec les familles.

 

La santé :

fermeture du soi-disant « hôpital de la prison de Ramleh », structure inadaptée et incapable de donner le minimum de soins nécessaires

mettre un terme à la politique de négligence médicale et instaurer des examens médicaux périodiques pour les prisonniers ainsi qu’ assurer la qualité des interventions chirurgicales

libérer les prisonniers malades, en particulier les personnes handicapées et atteintes de maladies incurables

permettre que des médecins spécialistes extérieurs à la prison soignent les détenus

ne pas faire supporter les frais de traitement aux prisonniers malades. Prisonnières :

répondre aux besoins et demandes spécifiques des prisonnières palestiniennes, concernant le transport vers les tribunaux ou les hôpitaux et leur permettre de rencontrer les parents et la famille sans barrière lors de la visite.

Le transport des prisonniers :

assurer un traitement humain aux prisonniers lors des transports

ramener rapidement les prisonniers au retour des cliniques ou des tribunaux, et ne pas les garder sur les points de passage

réorganiser les points de passage, et y fournir des repas aux prisonniers.

 

Autres demandes :

des canaux satellites adaptés aux besoins des détenus

permettre aux prisonniers de s’inscrire dans les universités israéliennes et de présenter leurs examens de façon officielle et selon un accord défini à l’avance

permettre l’entrée des livres, des journaux, des vêtements, de la nourriture et les affaires personnelles lors des visites

installer des climatiseurs dans les prisons, en particulier dans les prisons de Megiddo et Gilboa

réintégrer les cuisines dans toutes les prisons et les mettre sous le contrôle exclusif des prisonniers palestiniens,

 

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 06:57
rassemblement pour la défense des Urgences 28 février 2017

rassemblement pour la défense des Urgences 28 février 2017

distribution de tract du comité de défense de l'hôpital public de Morlaix (mars 2017)

distribution de tract du comité de défense de l'hôpital public de Morlaix (mars 2017)

Comité de défense de l'hôpital public

en Pays de Morlaix Le 9 avril 2017

cdhchpm@gmail.com

 

La présidente

Martine CARN

Madame la directrice du

Centre hospitalier du Pays de Morlaix

 

Madame la directrice,

 

Le Comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix vient d’avoir connaissance de certaines informations selon lesquelles il serait envisagé de fermer tout ou partie de certains services du CHPM durant la prochaine période estivale, en raison d’un manque d’effectifs de praticiens hospitaliers.

 

Au nom de mon organisation, et des usagers que nous représentons, je tiens à vous faire part de ma surprise et de mon inquiétude si ces informations s’avéraient confirmées.

 

Ainsi seraient envisagées,

- la fermeture, du 30 juin au 3 septembre 2017, du service de soins de suites et de réadaptation (SSR2), soit 22 lits,

- la fermeture, durant tout l’été, de 13 lits en service de cardiologie,

- la fermeture, du 23 juillet au 20 août 2017, de 10 lits au service des urgences (UHCD),

- la fermeture, durant tout l’été, de 4 lits en service de pédiatrie,

- la fermeture, pendant plusieurs semaines, de 6 lits au service de chirurgie 2,

Soit un total de 50 lits en moins durant cet été.

Je pense que vous comprendrez parfaitement notre émoi à l’évocation de cette situation, ainsi que notre inquiétude et celles des usagers confrontés à une baisse drastique de l’offre de soins en Pays de Morlaix pendant cette période.

En effet, période estivale ou pas, la maladie, elle, ne prend malheureusement pas de vacances.

Dans ces conditions nous nous interrogeons sur le sort des patients durant cette période, et sur les conséquences de la situation qui pourrait conduire, dans certains cas, à une mise en danger des patients.

Pour ces raisons je vous demande, au nom du comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix, de prendre toute mesure pour éviter ce scénario catastrophique, de prévoir le remplacement des praticiens pendant leurs congés annuels, et d’agir pour obtenir les moyens financiers qui permettraient d’éviter une telle situation, dans l’intérêt de la population tout entière.

 

Je vous saurais gré de bien vouloir me tenir informée des développements relatifs à cette affaire.

 

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame la directrice, l’assurance de ma considération distinguée.

 

 

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 06:39
Communiqué d'Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche à Morlaix-Communauté: ne pas se laisser confisquer la possibilité du choix d'une gestion publique des transports: Une question élémentaire de démocratie!
Communiqué d'Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche à Morlaix-Communauté
 
Morlaix - le 20 avril 2017
 
Ne pas se laisser confisquer la possibilité du choix d'une gestion publique des transports:  Une question élémentaire de démocratie! 

A trois mois de l'échéance de l'expiration des contrats de DSP avec Kéolis et d'affermage avec deux entreprises locales pour les transports en commun, une information sur les appels d'offre au cahier des charges pour le renouvellement des contrats est prévue au prochain Conseil Communautaire, le lundi 24 avril.

Or, force est de constater que, non seulement, rien n'est fait pour informer et consulter la population sur le choix très important qui sera fait entre la prolongation de la délégation de service public ou au contraire le passage en gestion publique (Société Publique Locale ou Régie Publique) mais, pire encore, tout laisse penser que M. le Président Jean-Luc Fichet et son exécutif ont fait en sorte que les élus communautaires se trouvent face à un non-choix en rendant le passage en gestion publique impossible, à moins de prolonger le contrat de DSP et de remettre le choix à l'année prochaine.

Les dés paraissent malheureusement pipés.

D'abord parce que le débat approfondi qu'on nous a promis à plusieurs reprises depuis 2014 à partir de scénarios différents clairement exposés dans leur dimension financière et leurs conséquences pour le service des transports et les usagers, n'a toujours pas eu lieu, à deux mois de la date prévue du vote.

On a lancé l'appel d'offre pour une nouvelle DSP de 7 ans avec une unification des contrats sur les transports urbains à Morlaix et Saint-Martin des Champs et sur les transports scolaires péri-urbains sans travailler parallèlement et en transparence à étudier et préparer les conditions de mise en route d'une Régie Publique ou d'une SPL.

On risque de prétendre demain devant les conseillers communautaires et les citoyens qu'il n'y a aucun autre alternative possible, parce que les conditions matérielles et financières, les conditions de temps ne sont pas réunies pour reprendre une gestion publique du transport.

On va nous dire que nous sommes objectivement contraints, faute d'anticipation et de préparation sérieuse du scénario de reprise en gestion publique, de renouveler une DSP qui ne permet pas de réelle transparence des comptes, qui va servir à nouveau de vache à lait pour des actionnaires, et surtout qui ne permettra pas, ni de s'adapter à une réelle prise en compte des besoins en toute souplesse, ni de servir l'objectif d'intérêt général d'un développement du transport en commun au service de la lutte contre le réchauffement climatique, de la mobilité de tous, jeunes et vieux, de l'égalité des territoires et du soutien au pouvoir d'achat.

Pour éviter d'enrichir des multinationales à partir de l'argent public, pour que le service mieux aux besoins de la population, nous sommes nombreux, élus et citoyens, à plaider pour une gestion publique des transports en commun, comme de la distribution de l'eau potable et de l'assainissement.

Nous ne nous laisserons pas dessaisir de ce choix essentiel du service public ou de l'entreprise privée pour gérer une activité d'intérêt général et de service public.

Nous exigeons un débat ouvert, préalable à l'assemblée communautaire où aura lieu le vote final, donnant une réelle chance à une possibilité de choisir la gestion publique des transports, avec un vote non imposé et le temps pour les élus communautaires de réfléchir à la question avec tous les arguments en présence de part et d'autres avec leurs collègues dans les conseils municipaux et en informant et consultant les citoyens qui n'ont pas voté en 2014 pour un choix de reconduction de la DSP Transports à Morlaix-Communauté quand ils ont élu leurs conseillers communautaires.

C'est une question de démocratie élémentaire.

Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche à Morlaix Communauté

 
Communiqué d'Ismaël Dupont, élu du Front de Gauche à Morlaix-Communauté: ne pas se laisser confisquer la possibilité du choix d'une gestion publique des transports: Une question élémentaire de démocratie!
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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 06:35
Samedi 22 avril à 10h30 devant la mairie de Morlaix: on se bouge pour la Palestine et ses prisonniers politiques en grève de la faim (communiqué d'appel à un rassemblement de solidarité de l'AFPS pays de Morlaix)
COMMUNIQUE DE L'AFPS PAYS de MORLAIX: 
 
 
Vous n’êtes sûrement pas sans ignorer que depuis le 17 avril dernier plus d’un millier de prisonniers palestiniens ont démarré un mouvement de grève de la faim dans toutes les prisons israéliennes. Lancé à l’appel de Marwan Bargouthi (député du Fatah), ce mouvement sans précédent depuis 2003 est aujourd’hui soutenu par les principales forces politiques palestiniennes et le mouvement de solidarité à travers le monde. Cette grève de la faim vise à mettre fin aux abus de l'administration pénitentiaire, aux détentions administratives et aux mauvais traitements dont sont victimes les prisonniers et notamment les enfants.
 
Comme beaucoup d’autres associations en France et dans le monde,
L’AFPS EXIGE LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS ET SE DÉCLARE TOTALEMENT SOLIDAIRE DU MOUVEMENT DE GREVE DE LA FAIM MENÉ ACTUELLEMENT DANS LES PRISONS ISRAÉLIENNES !
 
C’est la raison pour laquelle l’AFPS du Pays de Morlaix donne rendez-vous à tous ceux et toutes celles qui individuellement ou par le biais d’associations solidaires du peuple palestinien, souhaitent venir affirmer avec elle cette solidarité indispensable pour que même au fond des prisons israéliennes l’espoir ne se perde pas !
 
REJOIGNEZ-NOUS LE SAMEDI 22 AVRIL
à partir de 10H 30 devant la Mairie de Morlaix pour une initiative de solidarité avec la grève de la faim menée par plus de 1300 prisonniers politiques palestiniens !
 
Vous trouverez toutes les infos sur cette grève de la faim notamment l’interview de Marwan Bargouthi au New York Times du 18 avril dans laquelle il en explique les motifs essentiels.
 
Et quotidiennement sur la page Facebook : @ afpspaysdemorlaix
 
Pour l’Afps du Pays de Morlaix François Rippe
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