Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:15
Partager cet article
Repost0
14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 06:27

jacquard.jpg

 

Albert Jacquard est mort aujourd'hui à l'âge de 87 ans.

Le Parti communiste français salue la mémoire de cet homme qui, venu des sciences, avait embrassé les combats pour l'égalité et la justice.

Brillant généticien, Albert Jacquard était aussi un homme de conviction profondément humaniste. Toute sa vie il aura œuvré pour faire avancer l'Humanité, à son échelle et sans jamais se départir de sa profonde modestie. Mettant son incroyable savoir scientifique au service de causes universelles, Albert Jacquard aura marqué son époque de son empreinte si atypique.

Aujourd'hui la France perd un grand scientifique et un homme de cœur.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 06:11

Réforme des rythmes scolaires : une rentrée inégalitaire

 

Vincent Peillon gâche une réforme que tout le monde attendait : les inégalités sont accentuées, les personnels du périscolaire précarisés, les collectivités doivent organiser un marché du périscolaire et lancer des appels d’offre aux associations… La rentrée scolaire ne fait pas l’affaire.

Effectifs : on est très loin des créations de postes attendus pour que la rentrée se passe dans de bonnes conditions

Primaire public : + 3 000 postes
Secondaire public : + 3 800 postes

  • 6800 postes c’est peu comparé aux 80 000 postes supprimés entre 2007 et 2012 : il faudrait créer 16 000 postes par an pour revenir au niveau de 2007.
     
  • Les effectifs d’élèves sont en hausse de 30 328 enfants dans le primaire. Le ministère a calculé lui-même que 1 000 postes dédiés au primaire était nécessaire uniquement pour maintenir le taux d’encadrement actuel.

Réforme des rythmes scolaires : une rentrée inégalitaire. Vincent Peillon a réussi à gâcher une réforme que tout le monde attendait

  • La réforme renforce les inégalités selon les communes: elle remplace un temps scolaire, gratuit, obligatoire et égal sur tout le territoire à un temps péri-scolaire facultatif, parfois payant et très variable d'une ville à l'autre (de l’éducation artistique ou d’activités sportives à la simple garderie)
     
  • L’Education nationale conduit les collectivités à organiser un marché du périscolaire en lançant des appels d’offre aux associations pour proposer des activités. Pire ce sont parfois des entreprises privées qui proposent des ateliers (cours de langue).
     
  •  La réforme renforce la précarité des personnels dans le périscolaire : elle nécessite de faire venir travailler des animateurs pour assurer des créneaux de 45 minutes par jour 4 jours par semaine !

Rien n’est fait pour enrayer la crise des vocations !

  • Alors que les besoins en enseignants sont croissants, de nombreux postes aux concours sont laissés vacants : 25% de postes non pourvus au Capes d’anglais, 27% en allemand, 69% en lettres classiques et 50% à l’agrégation de musique. La raison principale est le faible nombre de candidats qui se présentent au concours. Pour la première année, cette crise du recrutement touche aussi le primaire.
     
  • La profession est délaissée parce qu’elle n’est pas attractive : les débuts de carrière se font à 1.1 fois le SMIC.Et le point d'indice des fonctionnaires est gelé depuis 3 ans.
     
  • Le dispositif des « emplois d’avenir – professeur » Peillon est inadéquat et scandaleux : 6000 étudiants boursiers en 2ème, 3ème année de licence ou 1ère année de master se voit confier à la rentrée un temps partiel de 12h/semaine pour 900 euros en moyenne contre un engagement de se présenter au concours. On est loin du pré-recrutement : leur charge de travail est trop lourde représentant une vraie mise en danger de leurs études…
Partager cet article
Repost0
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:23

Salariés et retraités en ligne de mire

 

par Martine Bulard, lundi 9 septembre 2013 (un excellent article de décryptage à lire dans Le Monde Diplomatique)

 

La der des ders… Chaque fois qu’une réforme des retraites est lancée — sept depuis 1993 —, on assure que c’est la bonne et qu’enfin salariés comme retraités pourront vivre tranquille. Chaque fois, les promesses s’envolent et les gouvernants aggravent les ponctions, sans jamais s’interroger sur la nocivité de la potion qu’ils font ingurgiter à intervalles réguliers, depuis deux décennies.

Plus habiles que leurs prédécesseurs, le président François Hollande et son premier ministre ont laissé leurs experts multiplier les propos alarmistes, avant de présenter ensuite leur mixture comme un moindre mal.

Mais si la posologie est (un peu) allégée par rapport aux annonces intempestives, elle n’en est pas moins dangereuse.

Sa philosophie ? Travailler plus pour toucher moins, et sans attendre, payer plus. Tous les salariés sont touchés, mais les plus jeunes et les plus anciens, c’est-à-dire les retraités, sont les plus pénalisés. Le capital est totalement épargné.

La seule mesure franchement positive concerne la pénibilité. Toutefois, pour les travailleurs les plus exposés aux problèmes de santé, elle ne fait que réparer les dégâts liés au recul de l’âge de la retraite à 62 ans — décidé par la droite et M. Nicolas Sarkozy, condamné par le Parti socialiste quand il était dans l’opposition mais maintenu par les élus socialistes désormais majoritaires (sauf pour les très longues carrières).

 

Idées fausses pour mauvaises solutions

 

Avant même d’entrer dans le détail des mesures, on peut s’interroger sur la dramatisation des déficits et l’inquiétude permanente instillée dans les têtes.

Certes le trou existe, mais il n’est pas abyssal : 4,5 milliards d’euros sur 98 milliards de cotisations versées. Il est principalement dû à la récession (et non à un problème structurel). D’ici 2020, il tutoiera 1 % du produit intérieur, soit un peu plus de 20 milliards. C’est l’équivalent de ce que le gouvernement vient d’offrir sur un plateau au patronat au nom du plan compétitivité. Sans obligation aucune pour les dirigeants d’entreprise en matière d’emploi, de salaire ou même de formation.

Sans que la question du financement n’ait troublé qui que ce soit. Ce qui est possible pour les patrons ne l’est plus pour les salariés ou les retraités ?

Nul ne nie l’augmentation du nombre de personnes de plus de 65 ans. Mais la vague grise n’a rien d’une déferlante : nous ne sommes ni en Allemagne ni au Japon (1). D’une part, la France a une démographie dynamique et disposera donc à l’avenir d’une population active en augmentation. D’autre part, elle connaît une productivité du travail parmi les plus élevées du monde. Si, comme on nous le répète souvent, il y avait effectivement 2,5 actifs pour 1 retraité en 1970 contre 1,5 actif d’ici 2020, ce dernier produit aujourd’hui plus que les 2,5 d’antan (2). Du point de vue des richesses disponibles pour les retraites, il n’y a donc pas de pénurie.

Contrairement à ce que prétendent les apôtres de l’apocalypse, l’actif de demain ne sera pas pressuré par les vieux à venir. En fait, si le président Hollande s’est ainsi précipité, ce n’est pas pour « sauver le système de retraite », menacé d’aucune faillite, mais pour répondre aux injonctions de Bruxelles et des agences de notations qui réclament une réduction des dépenses publiques et notamment des retraites par répartition.

« Le projet de réforme comporte des points pouvant être vus comme en opposition avec ce que la commission avait suggéré (3) », a déjà fait savoir M. Olli Rehn, commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, sur le ton de l’instituteur mécontent face à un élève récalcitrant. Avec la même condescendance, l’agence de notation Fitch indique : « Les récentes annonces du gouvernement français sur sa réforme des retraites constituent une étape positive pour la signature de crédit (...) mais n’apparaissent pas suffisantes (4). »

Pour les milieux financiers, ce n’est jamais assez. Et le mécontentement de Bruxelles ne vaut pas bienfait pour les travailleurs. Qu’on en juge, à l’examen des principales mesures.

 

Les cotisations pour tous... mais certains plus que d’autres

 

Après avoir alimenté la chronique tout l’été autour d’une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), le gouvernement a choisi d’accroître les cotisations, et donc d’affirmer le lien entre salaire différé (payé en cotisations dites patronales et salariales) et pension perçue à la retraite — lien qui constitue l’un des piliers du système français. Les salariés comme les employeurs paieront 0,15 point de plus en 2014 puis 0,05 point supplémentaire en 2015, 2016 et 2017.

Pour un Smicard, la ponction sera, au total, de 54 euros par an. Ce qui est loin d’être négligeable, quand cela vient après des hausses diverses (électricité, TVA, taxe sur le fuel...) et des revalorisations salariales au compte-goutte : depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement n’a donné aucun coup de pouce au salaire minimum, jugé trop élevé ! Quant au patronat, le pouvoir lui redonne d’une main ce qu’il lui a pris de l’autre.

Le premier ministre s’est engagé à « baisser le coût du travail » et donc à compenser la hausse des cotisations vieillesse par une baisse des cotisations familiales… qui seront alors payées par les contribuables (les salariés et les retraités). Non seulement le gouvernement exonère les chefs d’entreprise, mais il en profite pour amorcer une réforme structurelle réclamée par les chantres de l’austérité depuis des décennies : sortir les allocations familiales du périmètre de la Sécurité sociale pour les laisser à la solidarité nationale (et aux aléas du budget de l’Etat) et décharger l’entreprise de toute responsabilité sociale.

A en croire les porte-voix libéraux, ce sont les cotisations sociales qui ruineraient l’économie française et casseraient le génie industriel. Il n’en est rien.

Entre 1980 et 2011, la part payée par les employeurs dans la valeur ajoutée des sociétés non financières s’est réduite de 1,7 point. Et pour quel bénéfice ? Les investissements sont restés quasiment stables (+ 0,2 point). En revanche les actionnaires ont touché le gros lot : la part des profits distribués a en effet grimpé de 6 points (5).

 

Les retraités matraqués

 

Autre choix du gouvernement : les pensions sont partiellement désindexées. Elles ne seront plus revalorisées du montant de l’inflation officielle chaque année en avril mais en octobre : un report de six mois qui fait perdre 0,9 % de pouvoir d’achat en moyenne. Devant le tollé, la ministre des affaires sociales a promis d’épargner les plus petites pensions fixées à… moins de 800 euros ! Le moins que l’on puisse dire est que la barre n’est pas très haute. Déjà, la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Force ouvrière (FO), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et le patronat ont concocté, en mars dernier, une totale désindexation des retraites complémentaires, qui pour nombre de salariés, constitue la grande part de leur pension. A cela s’ajoutent d’autres mesures fiscales. Jusqu’alors, la majoration de 10 % des pensions touchées par les parents de trois enfants et plus était exonérée. Cette somme sera désormais fiscalisée.

Les retraités paieront plus d’impôts. Et les femmes seules seront particulièrement pénalisées. Au total, l’Etat récupérera ainsi 2,7 milliards d’euros par an à partir de 2020. Pour les retraités, la chute sera comprise entre 2,6 et 3 %. Il faut rappeler que la moitié d’entre eux touchent moins de 1 530 euros par mois. Ce qui ne permet guère de faire des folies. Certes les deux tiers sont propriétaires de leur logement, mais ils doivent assumer totalement leurs mutuelles santé, souvent à prix d’or.

Actuellement,le nombre de retraités pauvres dépasse les 10 %. Autrement dit, la réforme va réduire le pouvoir des salariés et des retraités et freiner une croissance nationale qui souffre déjà d’une insuffisance de demande intérieure.

 

L’allongement de l’espérance de vie récupérée par l’employeur

 

Le gouvernement a refusé de reculer l’âge officiel de la retraite (62 ans) qui permet de partir avec une pension pleine, quand on a cotisé pendant tous les trimestres requis. Nul ne s’en plaindra. Et ceux qui ont commencé à travailler tôt peuvent en bénéficier.

Mais déjà aujourd’hui, plus d’un salarié sur trois ne peut partir à 62 ans avec une retraite pleine et entière : ils doivent choisir entre partir et subir pour le restant de leurs jours une décote qui peut aller jusqu’à 8 %, rester dans leur emploi s’ils le peuvent, ou s’inscrire au chômage. Beaucoup — près de 3 sur 10 — n’ont pas le choix et sont jetés dehors avant de pouvoir aspirer à une nouvelle vie.

Du reste, le nombre de chômeurs de plus de 55 ans augmente à mesure que recule l’âge de départ. Autrement dit, ce que l’on ne paie pas en pensions on le paie en indemnités chômage. Sauf que celles-ci sont souvent inférieures à la pension attendue.

C’est d’ailleurs tout le calcul du patronat et du gouvernement : avoir moins à débourser.

 

Le pouvoir de gauche a donc décidé de se mettre dans les pas de ses prédécesseurs de droite. Ces derniers avaient allongé de six trimestres le temps de cotisations entre 2003 et 2019 ; le gouvernement Ayrault les augmentera de six trimestres entre 2020 et 2035.

 

Résultat : les personnes nées en 1973 partiront aux environs de 68 ans en moyenne.

A condition qu’ils ne connaissent pas de carrière en dents de scie. Nombre de jeunes en sont à se demander s’ils verront un jour la retraite ; ce qui accroît encore leur angoisse de l’avenir. Pour justifier son choix, le gouvernement fait valoir l’allongement de l’espérance de vie — une réalité incontestable. Mais jusqu’en 2003, cet allongement était laissé aux travailleurs pour en jouir. Désormais, les deux tiers doivent être consacrés au travail (ou au chômage).

Un changement historique qui n’est sans doute pas sans conséquence : pour la première fois depuis l’après-guerre, l’espérance de vie en bonne santé à la naissance a reculé, passant de 64,8 ans en moyenne en 2008 à 63,6 ans en 2011 (6).

Un (petit) effort a été consenti pour les apprentis qui pourront cotiser et pour les femmes dont la totalité des congés maternités sera comptabilisée — une des rares dispositions Sarkozy que l’actuel gouvernement abroge. Pour les personnes travaillant à temps partiel, chaque trimestre sera validé à partir de 11 heures hebdomadaires payées au SMIC (7), contre 15 heures jusqu’à présent — ce qui devrait toucher 4,4 % des femmes à temps partiel et 1,1 % des hommes (8).

On est loin de la promesse de lutter contre les inégalités : les pensions féminines sont inférieures de 42 % à celles des hommes !

 

Pénibilité, encore un effort

 

Un compte individuel sera créé pour les personnes travaillant dans des conditions pénibles, selon la définition retenue par le patronat et les syndicats : contraintes physiques (manutention, postures difficiles...), rythmes de travail fatigants (travail de nuit ou en équipes alternantes), environnement agressif (produits chimiques dangereux, bruit...). Des points seront accumulés : un point par trimestre d’exposition, deux quand il y a deux types de contraintes, jusqu’à un total de 100.

Les inégalités devant le travail sont si prégnantes que même M. Sarkozy avait fait semblant de les prendre en compte. Il avait créé une disposition qui devait permettre à 30 000 personnes de partir plus tôt : seules 6 359 personnes en ont bénéficié. M. Hollande promet que 20 % des salariés seront concernés. Cela paraît plus sérieux. Toutefois le dispositif reste modeste : à partir de 25 ans d’exposition, note la Confédération générale du travail (CGT), un salarié pourra accumuler l’équivalent de 8 trimestres ; ce qui lui permettrait de partir à 60 ans et d’en revenir à la situation... d’avant la décision Sarkozy de porter l’âge à 62 ans. Rappelons que la différence d’espérance de vie à 60 ans entre un cadre et un ouvrier est toujours de cinq ans. De plus, le dispositif prévoit que les premiers points accumulés devront être consacrés à la formation pour aller vers une reconversion. Mais rien n’est dit sur la façon d’opérer : qui décide ? Pour quel futur emploi ? A partir de quel âge un salarié pourra-t-il y prétendre ? On sait que les personnes les moins qualifiées et les plus âgées (plus de 50 ans !) sont celles qui ont le moins accès aux formations dans les entreprises. En ira t-il autrement demain ?

Enfin une partie des points devrait permettre au salarié de travailler à mi-temps. Mais on ignore encore le montant des compensations. Or la pension retraite est calculée sur les 25 meilleures années — toute réduction de la paie en fin de carrière se paie cher par la suite. Quant au financement, le gouvernement prévoit une mini-taxe interprofessionnelle financée par toutes les entreprises, et une autre acquittée par celles qui imposent des conditions de travail déplorables. De quoi inciter à une organisation moins coûteuse pour la santé des salariés. Alors que le patronat est vent debout, le pouvoir ira t-il jusqu’au bout ?

 

La République des experts

 

La réforme aboutira enfin à la création d’une Commission de pilotage des retraites, aux cotés du Conseil d’orientation des retraites (COR). Si ce dernier comprend tous les syndicats et le patronat, ceux de la Commission seront désignés, mais on ignore par qui et selon quels principes. Le précédent du Haut conseil des finances publiques ne prête guère à l’optimisme : sur les onze membres de cette docte assemblée, neuf ont ouvertement pris position pour une réduction des dépenses publiques. Les autres sont tenus au secret des délibérations.

Le COR n’était certainement pas un modèle de démocratie, mais au moins pouvait-on prendre connaissance des arguments des uns et des autres. Le risque est grand de voir corseter les pensions, sans le début d’un débat public. On a l’impression que pour l’élite (de gauche ou de droite), plus les réformes sont nocives, plus la démocratie fait peur.

 

(1) Voir le dossier « Une planète grisonnante », Le Monde diplomatique, juin 2013.

(2) Si l’on prend la base 100 en 1950, la productivité du travail atteint 275 en 1970 et 723 en 2010, selon l’Insee. Autrement dit, un travailleur qui produisait 100 en 1950, produisait l’équivalent de 275 unités en 1970 et 723 quarante ans plus tard.

(3) « Retraites : le scepticisme croissant de Bruxelles », lemonde.fr, 6 septembre 2013.

(4) « La réforme des retraites positive mais insuffisante, juge Fitch », lesechos.fr, 6 septembre 2013.

(5) Chiffre cité par Jean-François Couvrat (@dechiffrages sur Twitter) le 12 mars 2013, à partir des comptes nationaux de l’Institut national de la statistique et des études-économiques (Insee).

(6) Même source.

(7) Le nombre de trimestres validés n’est pas établi en fonction de la durée de travail réalisé mais en fonction du montant de la rémunération annuelle soumise à cotisation. Chaque paquet de 200 heures de travail rémunérées au SMIC permettait de valider un trimestre (jusqu’à concurrence de 4 trimestres par an). Le paquet est, à partir de 2014, de 150 heures.

(8) Calcul réalisé par Christiane Marty pour le Conseil scientifique d’Attac et la Fondation Copernic. Lire aussi « La double peine des femmes » dans Le Monde diplomatique de ce mois, en kiosques.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 06:36
Retraites des chômeurs : d’une précarité à l’autre
 
Arguant de l’allongement de la durée de vie et de la nécessité de sauver le financement des retraites par répartition, le Premier Ministre a présenté le 27 août un projet de réforme dont le poids reposera une fois de plus sur les salariés et, doublement, sur les chômeurs.  
 
La future réforme prévoit l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein : c’est la double peine pour les chômeurs et précaires. Leurs revenus, insuffisants et marqués par la précarité du travail seront encore dégradés à la retraite.
 
 Le nombre de retraités sexagénaires occupant un emploi a doublé depuis 2006. 50% d’entre eux déclarent travailler car leur retraite « ne suffit pas pour vivre.»  Qu’en sera-t-il des chômeurs qui ne cotisent pas leurs trimestres ? Voire, s’ils sont allocataires du RSA, qui les perdent purement et simplement ?
 
Allonger la durée de cotisation, c’est nier que l’espérance de vie en bonne santé se dégrade en France, notamment pour les femmes, les personnes les moins qualifiées et les précaires. Cette tendance n’est pas prête de s’inverser, alors que l’on poussera toujours plus de personnes dans la précarité, et que les plus âgés seront forcés de trouver une activité rémunérée – si activité il y a – pour améliorer le quotidien, et sous réserve d’avoir le droit de cumuler des revenus du travail avec une pension de retraite, ce dont sont exclus aujourd’hui les allocataires de l’ASPA. 
 
Allonger la durée de cotisation, c’est favoriser le chômage des seniors, qui, n’ayant pas cotisé assez, devront survivre grâce aux minima sociaux et aux petits boulots. C’est remplacer le déficit des retraites par le déficit de l’UNEDIC et des caisses de solidarité.
 
Nous dénonçons cette réforme qui créera toujours plus de précarité. Nous exigeons que nos propositions soient prises en compte, seules à même de garantir une retraite décente pour tous :
  • Le retour du calcul des pensions sur les 10 meilleures années et non plus sur les 25 comme actuellement. Ainsi serait mieux pris en compte le caractère discontinu des carrières, ce qui garantirait plus d’égalité des citoyens devant la retraite ;
  • Le financement des retraites assis sur la valeur ajoutée des entreprises mise alors à contribution, et non sur la seule masse salariale;
  • Le prolongement de l'indemnisation des chômeurs âgés de plus de 58 ans jusqu'à l'obtention d'une retraite à taux plein, avec le rétablissement de l’Allocation Equivalent Retraite (AER) et de la Dispense de Recherche d’Emploi (DRE) ;
  • L’augmentation de l’ASPA ;
  • L’individualisation et l’égalité des droits pour tous les retraités.
Nous manifesterons donc le 10 septembre avec tous ceux qui veulent une autre réforme des retraites, qui soit à la hauteur des défis qui se posent à notre société.  
 
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:32

Sondage exclusif CSA pour l’Humanité : 8 Français sur 10 inquiets quant à leur retraite.

 

C’est le nombre de Français qui se disent inquiets pour leur retraite.

Tel est l’enseignement d’un sondage exclusif réalisé par l’institut CSA pour l’Humanité à découvrir dans l'édition du lundi 9 septembre. Si certaines mesures bénéficient du soutien d’une majorité, la réforme gouvernementale est loin de convaincre les esprits, à la veille de la grande mobilisation syndicale.

Une fois de plus, ce sondage montre combien les Français sont sceptiques vis-à-vis de cette réforme, qui sera au cœur de la journée d’action organisée mardi 10 septembre par la CGT, FO, la FSU et Solidaires.

 

D’ailleurs, 42 % des Français expriment leur soutien ou leur sympathie à l’égard de ce mouvement. Un soutien plus élevé à gauche (52 %) et notamment de la part des sympathisants du Front de Gauche (75 %) que parmi ceux de droite (26 %).

 

SONDAGE EXCLUSIF : 61% des Français approuvent la manifestation contre la réforme des retraites

 

Interrogés par OpinionWay dans le cadre du baromètre metronews-Clai-LCI, les Français jugent à 61% que la journée nationale d'action contre la réforme des retraites, à laquelle plusieurs organisations syndicales appellent mardi, est justifiée.

En mettant sur pieds sa réforme des retraites, le gouvernement a soigneusement évité les mesures susceptibles de cristalliser les mécontentements et de déclencher un vaste mouvement social. Mais son texte pourrait bien de ne pas passer comme une lettre à la poste.

Interrogés par OpinionWay sur leur soutien à la mobilisation de mardi, à laquelle appellent plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires) appellent, les Français sont 61% à considérer ce mouvement comme justifié - pour 27% il l'est "tout à fait", pour 34% "plutôt", contre 39% qui jugent le contraire, 25% répondent "plutôt pas", et 14% "pas du tout".

L'épreuve de la rue s'annonce donc tendue pour le projet de loi, qui sera présenté en conseil des ministres le 18 septembre.

"Un risque très clair" "C'est un soutien supérieur à celui que nous enregistrions avant les grandes manifestations contre la réforme Fillon de 2010", souligne Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d'OpinionWay.

Pour le politologue, "il y a un risque très clair pour François Hollande de mécontenter fortement sur ce sujet, en particulier sa base électorale qui y est sensible".

 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 13:21
Impôts : la contre-révolution conservatrice de Moscovici (Mediapart)
05 septembre 2013 | Par Laurent Mauduit - Mediapart.fr

C’est vraiment une politique fiscale injuste que dévoile, jour après jour, le gouvernement socialiste. Tournant le dos à la grande réforme promise pendant la campagne présidentielle pour instiller un peu d’équité dans un système qui, au fil des ans, est devenu gravement inégalitaire et avantage surtout les hauts revenus, les ministres des finances et du budget, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, ont à l’évidence une stratégie cachée. Annonçant au compte-gouttes leurs mesures nouvelles pour 2014, ils préparent, mais sans le dire publiquement, un immense transfert de charges à l’avantage des entreprises, y compris des plus grandes, et au détriment des contribuables, y compris les plus modestes. En somme, en lieu et place de la « révolution fiscale » promise par François Hollande, c’est une contre-réforme qui prend forme. Et qui plus est, dans les pires des conditions, car le gouvernement ne joue pas cartes sur table et n’affiche pas clairement ses intentions. Disons-le brutalement : il y a même une part de duperie dans la façon dont les dernières mesures ont été annoncées.

Revoyons en effet le film fiscal auquel nous avons assisté depuis l’alternance, et celui qui s’est brutalement accéléré depuis le milieu de l’été.

D’abord, il y a eu la phase I, si l’on peut dire : sitôt installés aux commandes, au lendemain de l’élection présidentielle, les socialistes ont immédiatement oublié qu’ils avaient effectivement promis au pays une grande « révolution fiscale », visant à réintroduire de la progressivité dans le système français des prélèvements, système qui est devenu dégressif et qui avantage les plus riches. Cette révolution devait notamment prendre la forme d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la Contribution sociale généralisée (CSG). (Lire : Mais où est donc passée la révolution fiscale ?) Résultat : la grande réforme n’a pas même été évoquée par Jean-Marc Ayrault, en juillet 2012, lors de sa déclaration de politique générale. Et dans la foulée, le gouvernement a décidé, à l’automne 2012, de maintenir en l’état les « niches fiscales » les plus scandaleuses, celles qui profitent aux plus hauts revenus au travers des systèmes de défiscalisation dans les DOM-TOM ou le cinéma. (Lire Le cadeau injustifiable que vont garder les ultra riches.)

Dans la même logique, le gouvernement a aussi oublié la promesse qu’il avait faite de rétablir l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dans l’état où il était avant que Nicolas Sarkozy ne le vide comme un gruyère. Car, pour finir, il a été décidé que le seuil de déclenchement de l’ISF resterait fixé à 1,3 million d’euros de patrimoine, contre 800 000 euros auparavant, conformément à la réforme sarkozyste, et que le taux supérieur de 1,8 % ne serait pas rétabli.

Ensuite, il y a eu la phase II : celle non plus de l’oubli des promesses électorales, mais celle des reniements. Cela a pris la forme, à l’hiver 2012-2013, de l’annonce de ce soi-disant choc de compétitivité, au terme duquel il a été décidé que 20 milliards d’euros seront apportés aux entreprises sous la forme d’un crédit d’impôt et que les ménages seraient mis à contribution pour financer le dispositif.

Avec le recul, cette réforme apparaît encore beaucoup plus importante – et plus grave – qu’on a pu, sur le moment, le penser. (Lire Economie : Hollande se renie et copie Sarkozy.) D’abord, à cause des caractéristiques mêmes de la réforme, pour le moins injustes, qui ont été à l’époque dévoilées. On sait en effet, comme Pierre Moscovici l’a encore répété récemment devant les patrons du Medef (lire Ce que révèle le tango d’amour Moscovici-Gattaz), que ces cadeaux fiscaux seront « sans contrepartie ». En clair, les groupes du CAC 40 pourront tout bonnement abonder encore un peu plus les dividendes qu’ils servent à leurs actionnaires. Le même Pierre Moscovici a aussi annoncé la semaine passée – les bras vous en tombent ! – que le cadeau sera offert « sans contrôle fiscal » – avis à ceux qui pourraient être tentés par la triche !

Et, pour financer ce dispositif, le gouvernement a, à l’époque, annoncé qu’il prendrait différentes mesures à la charge des ménages ou des consommateurs, dont une majoration de certains des taux de TVA, à compter du 1er janvier 2014. En clair, les socialistes, qui critiquent de très longue date la TVA au motif qu’il s’agit d’un impôt parmi les plus injustes pesant relativement plus sur les bas revenus que sur les hauts, ont fait l’exact contraire de ce qu’ils avaient promis. Eux qui avaient dénoncé avec virulence – et à juste titre ! – la hausse de la TVA, décidée au début de 2012 par Nicolas Sarkozy, ont choisi finalement de poursuivre le même projet, sous des modalités à peine modifiées.

Mais avec le recul, peut-être n’avait-on pas deviné – le gouvernement n’a certes rien fait pour nous éclairer sur ses véritables projets – que cette première réforme, visant à organiser un gigantesque transfert de charges à l’avantage des entreprises et au détriment des salariés, ne serait qu’une première étape. Et que ce transfert, économiquement contestable et socialement très inégalitaire, allait être amplifié par de nouvelles réformes.

 

Tour de bonneteau au détriment des familles

Car c’est précisément ce qui est en train d’advenir, dans cette phase III que nous sommes en train de vivre : sans le dire vraiment, le gouvernement est en train d’accélérer cette très injuste politique. La contre-réforme conduite par les socialistes, la voilà : dans une logique ultra-libérale, le gouvernement est en train de donner raison au patronat sur la quasi-intégralité de ses demandes et tend à faire peser sur les salariés et les consommateurs l'intégralité des efforts fiscaux. Dans la période récente, aucun gouvernement, même de droite, n'avait conduit une politique à ce point en sens unique.

Examinons en effet les tours de bonneteau de ces derniers jours : on aura tôt fait de discerner que c’est la même politique de transferts de charges qui se poursuit. Quand il a annoncé sa réforme des retraites, à la fin du mois d’août (lire Retraites : vive le capital ! A bas le travail !), Jean-Marc Ayrault s’est, certes, gardé de le dire. Dans l’affichage des mesures, il a même eu un souci apparent d’équilibre puisque au titre des hausses de cotisations retraites annoncées, employeurs et salariés ont été logés à la même enseigne, avec à la clef une progression de 0,3 % de leurs cotisations, soit un effort à terme de 3,2 milliards d’euros pour les uns comme pour les autres.

Mais dans la foulée de l’annonce de ces mesures, on a appris le même jour que, en fait, la hausse des cotisations retraite pour les employeurs, pourrait être compensée partiellement. Au soir de l’annonce de ce plan, on n’avait donc guère qu’une certitude : au moins, les entreprises auraient à leur charge une partie du financement de l’un des volets de la réforme des retraites, celle qui a trait à la pénibilité.

Or, en fait, au fil des jours suivants, on a découvert que le gouvernement s’était bien gardé de révéler le fin mot de l’histoire. D’abord, la promesse a été faite au patronat que même le volet pénibilité de la réforme des retraites ouvrirait droit pour lui à une compensation. C’est l’AFP, le vendredi 30 août, par une dépêche diffusée à 12 h 51, qui l’a suggéré : « Le président du Medef Pierre Gattaz a affirmé vendredi avoir obtenu du gouvernement un "engagement oral" que les coûts découlant de la création d’un compte de pénibilité en 2015 seraient compensés pour les entreprises. "J’ai eu un engagement oral que la pénibilité sera aussi prise en compte dans cette compensation", a déclaré vendredi sur RTL le président de la principale organisation patronale française". »

Mais la veille, jeudi 29 août, lors des universités d’été du Medef, le ministre des finances, Pierre Moscovici, avait lui-même levé un coin du voile sur les vrais projets du gouvernement. Dans son intervention (que l’on peut retrouver ici), il avait en effet annoncé aux patrons que la hausse de leurs cotisations retraite « sera intégralement compensée par une baisse des cotisations famille ». Intégralement ! En clair, la réforme des retraites sera intégralement à la charge des salariés, et pas le moins du monde à la charge des entreprises, ni de leurs actionnaires…

Et qui paiera cette baisse des cotisations famille patronales, si généreusement annoncée par Pierre Moscovici ? Sur le moment, le ministre des finances s’était bien gardé de dévoiler le pot aux roses, même si on pouvait déjà deviner le tour de bonneteau en préparation. Mais maintenant, on sait précisément à quoi s’en tenir : encore et toujours, ce sont les ménages qui vont financer ces cadeaux dispendieux faits aux entreprises, avec pour elles de simples effets d’aubaine en perspective, mais aucun effet prévisible sur l’emploi ou l’investissement.

C’est le journal Les Échos de ce jeudi qui donne la clef du mystère. Il révèle en effet que près de 500 millions d'euros devraient être économisés sur les niches fiscales pour frais de scolarité dans le cadre du projet de loi de finances pour 2014. L’exécutif compte également supprimer la niche bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le supérieur. Explication du quotidien : « Dans le cadre de la réforme des prestations familiales, le gouvernement avait annoncé début juin son intention de supprimer la niche concernant les élèves scolarisés dans le secondaire. Montant affiché alors de l’économie : 235 millions d’euros (…)  Selon les documents budgétaires, la niche bénéficiant aux enfants scolarisés au collège et au lycée concerne 2,2 millions de ménages. Pour ceux-là, l’impôt sur le revenu devrait augmenter en moyenne de 12 euros par mois. »

Mais le journal poursuit en expliquant que le gouvernement a finalement décidé d’amplifier la mesure : « À la recherche d’argent, l’exécutif a toutefois décidé au cours de l’été d’élargir le champ de la mesure. La réduction d’impôt concernant les enfants scolarisés dans l’enseignement supérieur, dont bénéficient 1,15 million de ménages, devrait du coup être elle aussi supprimée. Avec, à la clef, 210 millions d’euros de recettes supplémentaires, portant le total de la somme à 445 millions d’euros, pour la suppression de ces deux avantages fiscaux. » Conclusion des Échos : « Pour les familles concernées, la suppression de ces deux niches se traduira bien par une hausse de l’impôt sur le revenu. Qui s’ajoutera au milliard d’euros de recettes supplémentaires attendues de l’abaissement de 2 000 à 1 500 euros du plafond de l’avantage lié au quotient familial. »

Et où ira cette somme qui sera prélevée dans la poche des familles qui ont à financer les études de leurs enfants, lycéens ou étudiants ? Nous y voilà ! Le journal donne le fin mot de l’histoire : « Le rendement de la suppression des deux niches sera affecté au financement de la branche famille. »

Et tout ce projet est à l’évidence très avancé puisque le ministre délégué au budget, Bernard Cazeneuve, n’a pas souhaité démentir les informations du quotidien. En creux, il les a même validées, puisque, interrogé sur la possible suppression de ces deux avantages fiscaux consentis aux familles, il s’est juste borné à annoncer des mesures d’accompagnement : « Le gouvernement mobilisera les moyens pour accompagner de façon significative les étudiants et notamment les plus défavorisés », a-t-il juste relevé. A la chaîne Public Sénat, le président de l'Unef, Emmanuel Zemmour d'ailleurs indiqué ce jeudi que le syndicat étudiant avait obtenu la « confirmation officielle » de la remise en cause de cet avantage fiscal dans le cadre du budget 2014.

CQFD ! C’est donc bel et bien un gigantesque transfert de charge au détriment des ménages que le gouvernement veut poursuivre, mais sans l’afficher ouvertement. Un transfert de charges en catimini dont on devine par avance les immenses dangers : il risque de gonfler les profits des grandes entreprises, mais ni l’emploi ni l’investissement ; et dans le même temps, il risque de pousser encore à la baisse un pouvoir d’achat des salariés qui enregistre actuellement une baisse historique depuis 1984.

Voilà ce qu’incarne aujourd’hui Pierre Moscovici, le ministre du Medef : une politique fiscale authentiquement conservatrice.

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 09:05

Le syndicat des VCP Indépendants, representé par son secrétaire général Fabrice CLEMENCEAU et deux autres adhérents, a été reçu au ministère de la culture il y a deux semaines. Lors de ce rendez-vous un calendrier a été mis en place pour que tout soit signé pour la fin de l'année.

L'exonération totale des charges patronales, qui aurait dû revenir aux VCP depuis 2009, sera effective dès janvier 2014 pour tous les VCP qui ne l'ont pas eue. La question de la retroactivité de la décision du versement de l'exonération des charges patronales aux VCP, alors que ce sont les éditeurs de presse qui en ont bénéficié jusqu'ici, est toujours en suspens et l'accord n'est pas trouvé sur ce point.

Voici les autres points qui seront débattus avant décembre :
1 - Le volet social des VCP où seront présents le syndicat et les ministères concernés afin de trouver des solutions sur la retraite, la maladie, les charges sociales, en vue d'une amélioration du statut social des VCP.
2 - L'élaboration d'une charte nationale des bonnes pratiques ou seront présents, le syndicat, la direction générale des médias et les syndicats des éditeurs.

L'État donne 4 mois au syndicat des VCP et aux éditeurs pour trouver des réponses aux propositions que ont été faites et ceci se fera par le dialogue et la négociation avec la participation du ministère de la culture.

 

Pour en savoir plus sur cette question et ce combat d'une profession précaire et peu connue:


http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/article-parole-de-syndicaliste-fabrice-clemenceau-l-infatigable-defenseur-des-vendeurs-colporteurs-de-pres-116877593.html

 

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:08

Vous trouverez sur le site national du PCF le décryptage en 5 minutes chono de la nouvelle réforme des retraites sous forme vidéo (On leur fait un dessin Episode 19- Retraitement de choc).  

 

Vous pouvez aussi la voir en cliquant sur le lien suivant :

http://www.dailymotion.com/video/x129rw3_ep-19-retraitement-de-choc_news

 

Cette vidéo est à diffuser d'urgence pour faire mesurer à chacun la nocivité des choix gouvernementaux sur le sujet et la nécessité de réussir la grande journée de mobilisation du 10 septembre prochain.

 

Daniel RAVASIO, PCF Morlaix

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 08:42

Retraites : Les 43 ans, un compromis sur le dos de la jeunesse !

En entérinant l'allongement de la durée de cotisation prévue par la réforme Fillon-Sarkozy et en prolongeant cette augmentation à 43 ans d'ici 2035, Jean-Marc Ayrault tourne le dos à l'attente des Français qui ont élu la gauche et s'étaient mobilisés en 2010 contre la réforme de la droite.

Cette mesure va continuer à pénaliser durement les jeunes quand ils atteindront l'âge de la retraite. Elle entraînera une baisse régulière du niveau des pensions. De plus, l'augmentation des cotisations annoncée par le Premier ministre pèsera autant sur les salaires déjà trop bas, que sur les profits.

Contrairement à ce qu'a affirmé le Premier Ministre, il y a d'autres solutions pour financer l'équilibre des régimes, notamment la mise à contribution des revenus financiers et la modulation des cotisations des entreprises en fonction de leur politique d'emploi et de salaires.Une nouvelle fois, Jean-Marc Ayrault écarte cette piste sans même l'évoquer. Nous continuerons à la porter.

Certes, les annonces du Premier Ministre portent la marque des protestations et des mobilisations sociales en préparation. Le gouvernement renonce pour le moment à une augmentation de la CSG. Nous veillerons à ce que cette annonce ne cache pas de nouvelles contreparties accordées au patronat.  

Le gouvernement a toutefois pris en compte plusieurs exigences syndicales exprimées de longue date pour réduire des injustices. Pour la pénibilité, les retraites des femmes, des apprentis et jeunes en formation, des salariés aux carrières heurtées et des salariés agricoles, des mesures positives corrigent en partie les inégalités existantes. C'est la preuve que la pression sociale engagée et les mobilisations prévues sont utiles, même si ces mesures ne compensent pas les effets de l'allongement de la durée de cotisation.

Le Parti communiste français appelle à poursuivre la mobilisation jusqu'au débat législatif dans lequel les Parlementaires communistes et du Front de gauche porteront des propositions alternatives.

 

logo

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011