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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 19:33

NO PASARAN! 

 

Voici une liste, malheureusement non exhaustive, de sites, blogs, journaux, associations existant ou ayant existé inspirés des "idéaux" d'extrême-droite, nationalistes, régionalistes ou catholiques intégristes. Ce serait un inventaire à la Prévert si ce n'était pas aussi une vraie cartographie de la haine, de la connerie et du ressentiment. 

 

France Révolution

Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires

l'Oeuvre Française

Le Renouveau Français

Action Française

Europe Identitaire

Nouvelle droite Populaire

Troisième voie

Bloc Identitaire

Jeune Bretagne

Parti Nationaliste

Le Parti De La France

Ligue Du Midi

Renouveau Français

Printemps Français

Nissa rebela

Boulevard Voltaire

Le Citoyen Engagé

La Dissidence Française

Le cercle Des Volontaires

Egalité Et Réconciliation

Collectif Contre Révolutionnaire

Union Solidarité

Comité de Vigilance de la République

Interaction des Forces de l'Ordre

Groupe Union Défence

Le Gaulois

Breizh Info.com

Contre Info.com

France Presse Info

Novopresse

Présent

Minute

National Hebdo

Ordre Nouveau

Occident

Vox Populi

Civitas

Riposte Laïque

Ichtus

SOS Tout Petit

St Nicolas Du Chardonnet

Mouvement National Républicain

Rassemblement Pour la France

Front comtois

Parti du Peuple Breton(ADSAV)Jeune Alsace

Parti populiste

Ligue du Sud

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 06:47

 

Vous travaillez dans une grande entreprise ? Découvrez ce que vous faites gagner aux actionnaires :
 http://bastamag.net/article3591.html

 

L’équivalent de 60% de leurs bénéfices : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’Etat est un actionnaire aussi gourmand que les autres.

 

vous poussez ils vous roulent

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 18:47
40 000 suppressions d’emplois en 2014 : ce plan social invisible qui frappe le secteur associatif

http://www.bastamag.net/article3518.html

Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur. Enquête.

Le 1er janvier 2014, il n’y aura plus aucun éducateur dans les rues d’Orléans, de Montargis ou de Pithiviers pour aller à la rencontre des collégiens et des ados. Le département du Loiret a annoncé cet été qu’il ne financerait plus la prévention spécialisée, jugée inefficace par ses services. L’enveloppe départementale représente 80% du budget des deux associations en charge de cette prévention : 50 éducateurs, dont 40 équivalents temps plein viendront donc gonfler les effectifs de Pôle emploi.

En Seine-Maritime, même processus. Le nombre d’éducateurs de rue est divisé par deux suite à la décision du conseil général de réduire les subventions de 6,8 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. Cette coupe budgétaire a un impact immédiat sur les associations de prévention, financées à 90% par le département : 74 emplois supprimés sur les 140 que compte le secteur. Une rallonge de 500 000 euros du conseil général servira à solder les licenciements.

La prévention spécialisée n’est pas la seule touchée. En Isère, le Planning familial est dans une situation très difficile depuis l’annonce par le conseil général d’une diminution des subventions de 98 000 euros. Plus de la moitié des centres sont concernés, avec à la clé la fermeture du centre d’Eybens, près de Grenoble.

Un plan social invisible

On ne compte plus les associations dont les comptes virent au rouge, plombés par les mesures d’austérité. Décidées au niveau national, ces coupes dégringolent en cascade jusqu’aux finances locales. Au bout de la chaîne, des associations mettent la clé sous la porte ou se séparent de leurs permanents. « Entre 2010 et 2012, le secteur associatif a perdu 11 000 emplois alors qu’il représente aujourd’hui un emploi sur dix du secteur privé », confirme Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative.

Ce n’est que le début. L’année 2014 s’annonce très rude. « Compte tenu des 14 milliards d’économie annoncée par le gouvernement, dont 1,5 milliard de baisse de la dotation des collectivités locales, le monde associatif subira un plan social invisible de 30 000 à 40 000 emplois l’année prochaine », s’alarme Didier Minot [1], du collectif des associations citoyennes (CAC). La lutte contre le déficit public oblige les collectivités à se recentrer sur leurs compétences obligatoires au détriment des actions en faveur de la vie associative en général, de l’environnement, de l’éducation populaire, de la défense des droits, de la culture et du sport. Une restructuration économique qui demeurera invisible. Les petites associations étant majoritairement concernées, il n’y aura pas de plan social massif mais une multitude de licenciements épars, dans un secteur qui emploie 1,8 million de salariés à temps plein ou partiel, en plus des 16 millions de bénévoles actifs.

Ministre contre ministre

Créé en 2010, le CAC multiplie les actions, les rendez-vous, et recense les associations en difficulté. Un appel à mobilisation a été lancé (voir ici). Il a recueilli 7 500 signatures dont une centaine de réseaux nationaux, 200 associations régionales et départementales, et plus de 700 associations locales. Nouvelle preuve que le secteur est sinistré, les signatures continuent d’affluer.

« Il y a deux langages au sein de l’État, constate Didier Minot. Un discours de dialogue porté par Valérie Fourneyron. Et un autre discours, porté par le ministère des Finances ou par Matignon, qui tend à accroître la complexité des procédures, à considérer toujours plus les associations comme des entreprises. Et surtout à diminuer les financements associatifs. Quand on regarde sur plusieurs années, cela s’apparente à une strangulation. »

Politique « aveugle et suicidaire »

À Saumur (Maine-et-Loire), la Maison des jeunes et de la culture (MJC) s’est vue refuser une subvention de l’État de 7 000 euros. Du coup la Ville, qui subordonnait son financement à celui de l’État, refuse de mettre la main au portefeuille. Les 7 000 euros en font 15 000 de moins. Cette situation met en déséquilibre le poste de directeur qui va être supprimé. « Pour 7 000 euros, on va envoyer au chômage une personne qui coûtera bien plus cher aux comptes sociaux. Et on met en péril le fonctionnement d’une MJC », s’indigne Didier Minot. Nous sommes dans des mécanismes complètement incompréhensibles. Creuser le déficit public, alors qu’on prétend le combler, est une position aveugle et suicidaire ! »

D’où vient cette restructuration ? En juin 2008, le rapport « Pour un partenariat renouvelé entre l’État et les associations » est remis à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. « Ce dernier propose de rompre avec la culture de la subvention et suggère que la distribution des subventions laisse désormais la place à un système de commande publique », expliquent Viviane Tchernonog et Jean-Pierre Vercamer, auteurs d’une étude sur le sujet [2]. En janvier 2010, la circulaire Fillon enfonce le clou : elle affirme que la grande majorité des activités exercées par les associations peuvent être considérées comme des « activités économiques » et entrent donc dans le champ concurrentiel. En clair, une association devient une banale entreprise, prestataire de services.

Fini le collectif, place au Social Business

Après la « modernisation » de l’État, qui s’inspire des modèles de gestion pratiqués au sein des grandes entreprises privées (et dont la révision générale des politiques publiques – RGPP – a marqué le commencement), c’est au tour des associations de devoir se convertir au modèle de gestion anglo-saxon, au « lean management » et à la performance chiffrable. « C’est l’idée selon laquelle les associations sont certes sympathiques, mais souffrent d’amateurisme, analyse le chercheur Jean-Louis Laville. Elles doivent donc moderniser leur fonctionnement en empruntant les formes de management des grandes entreprises privées. Pour être modernes, les associations doivent se convertir en ce que Mohamed Yunus a désigné comme “Social business”, c’est-à-dire des entreprises à but social fonctionnant comme des entreprises, adossées à de grands groupes privés qui vont leur permettre de gagner en performance. »

Le modèle concurrentiel introduit par les appels d’offre fait déjà de gros dégâts. Car ce sont les associations les plus grosses et les plus institutionnalisées qui raflent les marchés. La fédération Leo Lagrange, issue de l’éducation populaire, est forte de 8 000 salariés dont 3 000 équivalents temps plein. 150 millions d’euros de chiffres d’affaires, 13% de croissance en 2012, avec de plus en plus de demande de services sur la petite enfance ! « On est en train de devenir le premier opérateur de berceaux, on commence à gérer de plus en plus de crèches », déclarait fièrement Bruno Le Roux, président de Léo Lagrange, lors d’une visite de Michel Sapin, ministre du Travail, au siège de la fédération. Léo Lagrange s’est engagée à embaucher 150 emplois d’avenir sur les trois prochaines années. Bruno Le Roux est par ailleurs député PS et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale...

Économie « sociale » : les gros écrasent les petits

Avant, les dirigeants venaient du métier ou de l’association elle-même. Aujourd’hui, une partie des structures sont administrées par des gestionnaires professionnels. Elles sont munies de services très performants qui épluchent les appels d’offre publics. Leur taille leur permet de réaliser des économies d’échelle dans un contexte où la commande publique se contente souvent du moins-disant. Résultat, les petites associations locales ne font plus le poids et mettent la clé sous la porte. « Je connais une fédération de la Ligue de l’enseignement en région parisienne qui fait du marketing auprès de toutes les communes pour gagner des parts de marché sur les autres organisations d’éducation populaire. Ils ont maintenant un quasi monopole sur toute la vie scolaire », illustre Didier Minot.

Le centre social Accueil Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, en sait quelque chose. En 2012, il a perdu le suivi socioprofessionnel d’une centaine d’allocataires du RSA, qu’il assurait depuis 1996. Les critères de sélection des financeurs donnaient la part belle aux structures intervenant sur plusieurs territoires. « Ces critères ne sont pas adaptés à une petite association comme la nôtre, dont l’efficacité vient de sa proximité au quartier et de sa connaissance proche de ses habitants », déplore Christine Ledésert, directrice du centre social.

67 millions pour les associations... du ministère des Finances !

L’État préfère les grosses structures associatives. En 2011, il a consacré 1,2 milliard d’euros aux associations, par des subventions directes. Deux tiers de ces aides sont allées à seulement 342 structures (sur les 21 119 subventions répertoriées). Et 3,5% des associations subventionnées reçoivent les trois quarts de l’appui public. « De très grosses associations sont très fortement financées et une poussière de petites associations reçoivent une poussière de petites aides, qui sont néanmoins vitales pour elles », commente un observateur. D’autre part, 42% de ces financements sont destinées à des organisations para-publiques : centres de formation, établissements d’enseignement supérieur, fondations politiques, musées, grandes institutions culturelles, de la Croix-Rouge aux instituts techniques agricoles, en passant par les orchestres nationaux.

Un comble : les structures associatives les plus subventionnées en France se trouvent... au ministère des Finances ! À quelques étages sous le bureau du ministre de l’Economie Pierre Moscovici ! La cantine de Bercy est une association. Le comité des œuvres sociales du ministère est une association. Et le total des aides qui leur sont versées atteint 67 millions d’euros ! Si l’on retire le demi-milliard d’euros ainsi consacré à des organismes para-publics ou de cogestion, il reste 700 millions pour les associations, orientés en priorité vers les plus grosses, les mieux à même de répondre à un appel d’offre.

Destruction du projet associatif

De nombreux responsables d’associations sont convaincus que le système des appels d’offre détruit les projets associatifs. Avec les appels d’offre, les besoins ne sont pas définis par rapport à une situation réelle rencontrée localement, mais à partir d’un cahier des charges élaboré par le financeur, souvent en décalage avec les réalités du terrain. Exemple au nord de Paris, à la Porte Montmartre, où s’est installé un marché informel « légalisé », le Carré des biffins.

Des personnes très démunies et vivant dans une précarité extrême y vendent objets de récupération et vêtements le plus souvent récoltés dans les poubelles. La mairie de Paris a lancé en octobre 2009 un appel d’offre afin de répondre aux besoins d’insertion et d’accès aux droits de ces personnes. Mais le cahier des charges comporte une bizarrerie relevée par Pascal Nicolle, président de la section locale de la Ligue des droits de l’Homme : « Ce sont les travailleurs sociaux qui font à la fois le travail de placiers, pour placer les pauvres derrière leur stand, et le travail d’accompagnement social. Certains matins, cela tourne vite à la bagarre entre les inscrits, les non inscrits et les biffins qui se remplacent. Et c’est aux éducateurs d’appeler la police. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que les biffins aient confiance en leurs travailleurs sociaux ? »

Objectifs quantitatifs contre travail de proximité

À partir du moment où il n’y a plus que des relations commerciales avec les financeurs, la relation de confiance n’existe plus. Et qu’en est-il de la relation entre les usagers et les travailleurs sociaux ? « Le suivi du travail d’insertion ne se fonde plus que sur des critères quantitatifs, regrette Bernard Masséra, membre du CAC et vice-président de l’association Accueil Goutte d’Or. Les financeurs demandent : “Vous avez envoyé combien de convocations pour que votre bénéficiaire vienne ? Ah, il n’est pas venu deux fois : vous devez le rayer. » Exit le travail de proximité et l’accompagnement social véritablement personnalisé.

« Certains allocataires du RSA que nous suivions dorment dans des voitures. On ne se contentait pas de leur envoyer une circulaire pour leur dire de venir. Quand quelqu’un ne venait pas, on se mobilisait, on prévenait les gens qui connaissaient cette personne. On se demandait aussi pourquoi cette personne n’était pas venue. Ce travail-là n’est pas possible avec une grosse structure de 1 000 salariés et un DRH qui gère ça depuis là-haut. » Dans les associations aussi, le travail réel et ses contraintes devient invisible aux yeux des managers.

Des associations dans le secteur concurrentiel

« Nous demandons au Premier ministre d’infléchir le plan de rigueur pour permettre aux collectivités de continuer à financer l’action associative » , explique Didier Minot. Le CAC estime qu’il faut sortir du champ concurrentiel un certain nombre d’activités associatives, qui ne rendent pas le même service que les entreprises privées, à l’exemple des crèches parentales, différentes d’une garde privée d’enfants. « Il faudrait en France une loi qui protège ces structures du champ de la concurrence, comme l’a fait l’Allemagne », poursuit Didier Minot. L’inverse de ce qui se passe actuellement en France.

La loi de 1901 définit l’association comme une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, de façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Cela n’implique pas l’absence d’échanges monétaires, mais interdit toute lucrativité. On trouve ainsi dans le champ associatif des compagnies de théâtre, des structures qui assurent des formations professionnelles, qui gèrent des maisons de retraite, proposent des aides à domicile ou œuvrent dans le secteur médico-social.

Intelligence collective

Autant de secteurs où elles se retrouvent désormais en concurrence avec des entreprises privées, depuis que celles-ci ont investi ces nouveaux « marchés », traditionnellement couverts par les associations, comme ceux des services à la personne. Une concurrence jugée déloyale par le privé. Les associations, y compris celles qui sont devenues des quasi entreprises, bénéficient du régime fiscal dérogatoire des organismes non lucratifs, comme la non soumission aux impôts commerciaux. Et ce, quel que soit le montant de son budget ou de leur chiffre d’affaires.

Quelle différence alors entre une association et un prestataire privé ? Entre une régie associative de quartier qui entretient des espaces verts et une entreprise de nettoyage ? « Une association va le faire avec des travailleurs en insertion, à qui elle propose des actions de formation et d’accompagnement social, précise Didier Minot. Sa finalité n’est pas le profit, sa finalité se situe dans des missions d’intérêt général reconnues, au service de la collectivité. » Fabriquer de l’intelligence collective sans forcément vendre un business plan sera-t-il encore possible dans un monde privé de ses associations ?

Nadia Djabali

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:41

 LE SOCIALISME FRANçAIS EST MORT (Article sur le blog de Médiapart daté du 24 septembre) 

24 septembre 2013 |  Par michel kerninon
"J'assume d'avoir été obligé d'augmenter les impôts". Qui croira JM Ayrault confessant son échec et sa responsabilité, ce jour,  à Bordeaux,  devant les parlementaires socialistes ?

Pas plus sots ni sourds que d'autres, les parlementaires de la majorité perçoivent bien l'inquiétude grandissante du pays. Le ras-le-bol s'est installé,  les Français ne pensent déjà plus qu'à une alternative politique moins meutrière. La politique menée par le président et son premier ministre condamne déjà le quinquennat Hollande, arrivé seulement à son tiers.
Ce n'est pas le tout d'augmenter les impôts, si au bout il n'y a pas l'emploi. Et si, en conséquence, les inégalités, la précarité continuent à s'accroître.
Si les impôts continuent à grimper pour tous, sauf quelques nantis, en raison de l'augmentation du prix des biens et services (Edf, Sncf, etc.). Et si les revenus des classes moyennes, même avec enfants, ceux des actifs comme ceux des retraités, paient le tribu le plus lourd à l'impôt et aux charges nouvelles sans fin décidées par le gouvernement Ayrault pour faire face à l'accroissement de la dette abyssale accumulée sous les présidences précédentes. Tandis que, pendant ce temps-là, les grandes sociétés, leurs dirigeants, alliés objectifs, serviteurs et obligés de tous poils, consacrent une bonne partie de leur énergie comme de leur savoir-faire sournois à la bidouille financière, à ce qu'ils appellent l'optimisation fiscale. Dans le but d' accroître leur rendement financier, tandis que l'emploi et les conditions de l'emploi existant régressent.
Presque tous adeptes de la méthode Coué du libéralisme à quelques exceptions notables, les dirigeants industriels, devenus des comptables froids mais calculateurs, ont appris cette gymnastique qui consiste surtout à enculer les pauvres, les faibles et les sans-grade. Ils déploient leurs "talents", avec la complicité de leurs cadres du management, suivistes mais sans plus de morale, à la restructuration interne et externe. A la chasse aux subventions, surtout sans contrepartie pour favoriser l'emploi, devenu depuis bien longtemps la variable d'ajustement avec le gel des salaires. Et pire encore depuis l'immoralisme sarkozien affiché, l'emploi à temps très partiel, bien sûr non choisi par des salariés, majoritairement des femmes, mais aussi des jeunes, des moyens, des quinqua ou sexagénaires,  au Smic horaire y compris pour les heures supplémentaires, quand elles sont payées. Le travailleur français, avec ou sans qualification, se tiersmondise. 
Les grands groupes industriels cherchent toutes les ficelles pour mettre en place les délocalisations juteuses et/ou les investissements les plus productifs dans les pays émergents où la réglementation sociale est inexistante. Priorité à l'esclavage industriel afin d' échapper au coût équitable du travail, au respect de la sécurité, de la santé et de l'hygiène, comme on cherche avec forfanterie dans la haute, entre soi, à échapper à l'impôt dans son pays, sans beaucoup de sanction d'ailleurs si le couperet parfois tombe sur quelques imprudents.
Non, Monsieur Ayrault, vous n'êtes pas socialiste.
Ceux qui peuvent vous dire merci, ce sont les groupes industriels et/ou financiers. Ils ne se sont jamais aussi bien portés par leurs résultats récoltés sans frais dans les paradis fiscaux ou mieux les pays sans fiscalité. La majorité des Français, elle, celle qui voulait le changement, se serre la ceinture. Ce changement-là, votre changement, nous n'avons pas voté pour lui. Il n'a rien de socialiste, ni même de moral. Il enfonce de plus en plus notre pays en nivellant par le bas, en faisant monter l'insécurité sociale et l'inquiétude.
Il est effrayant le système que vous mettez en place ! Ce n'est pas celui qu'avaient envisagé récemment vos électeurs. Et vous êtes en train de tuer l'espoir en bordant par vos actes insensés le lit des extrêmes, surtout à l'extrême-droite, qui marche désormais le front haut. Le réveil sera dur. Surtout pour les Français et notre pays. Non, Monsieur Ayrault, vous n'êtes pas le Premier ministre d'un gouvernement de gauche. Les périls montent dans le pays. Vous ne l'avez sûrement pas vu.
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:13

Le Front de Gauche se réjouit du succès de la marche du 1er décembre. Cette marche constitue la plus importante mobilisation politique de la gauche politico-sociale depuis des mois. Dans un moment où la désorientation est grande et où les syndicats patronaux, la droite et l’extrême droite tentent de dévoyer la légitime colère populaire suscitée par la politique d’austérité du gouvernement, il s’agit d’une très bonne nouvelle. Le Front de Gauche confirme ainsi sa capacité d’initiative de masse et d’élargissement comme en témoigne la présence d’autres organisations politiques, de plusieurs structures syndicales et de nombreuses personnalités.

Le Front de Gauche entend continuer à œuvrer sur les mots d’ordre de sa marche "pour la Révolution fiscale, la taxation du capital, l’annulation de la hausse de la TVA".

Le plus urgent est de mobiliser encore plus massivement contre la hausse de la TVA prévue le 1er janvier. Il faut la mettre en échec. Cette hausse, matériellement insupportable pour un grand nombre de nos concitoyens, symbolise en outre une fiscalité injuste visant à faire payer aux ménages les cadeaux au patronat. C’est pourquoi le Front de Gauche est favorable à la tenue rapide d’une réunion unitaire de l’ensemble des organisations de gauche, des syndicats, des associations concernées par la question pour examiner le cadre et les formes de mobilisation contre cette hausse.

Dans le même temps, Jean-Marc Ayrault a annoncé une remise à plat de la fiscalité. Chiche… Nous avons déjà, dans l’Humain d’abord, des propositions qui placent la justice fiscale, la redistribution des richesses et la taxation du capital au coeur de notre projet. Mais nous voulons aller plus loin en travaillant à des Etats Généraux. Leur but sera d’élaborer et de porter de la façon la plus massive possible une réforme fiscale opposée aux canons du libéralisme, auxquels obéit le gouvernement, qui privilégient la "compétitivité et la baisse des dépenses publiques" au détriment de l’intérêt général et de l’égalité.

Communiqué du Front de Gauche

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:08

À chaque livraison des résultats PISA, les promoteurs des réformes libérales de l’éducation versent des larmes de crocodiles en déplorant le constat d’inégalités grandissantes… pour mieux continuer leurs politiques inégalitaires. En refusant de rompre avec l'austérité, en se pliant au dogme de la réduction des dépenses, M. Peillon et le gouvernement actuel n’ont pas choisi d'y changer grand chose.

La droite a supprimé en 2008 des heures de classe en primaire et a fait disparaître la plupart des postes permettant de scolariser les enfants dès deux ans : en nombre d’heures, ce sont deux années de scolarité qui ont été volées à toute une génération. Plutôt que de rendre ces heures à l’éducation nationale, M. Peillon les confie aux collectivités locales et au privé.

La droite a différencié les objectifs de l’école : un minimum obligatoire pour les uns (le socle commun), des programmes de plus en plus complexes pour les autres. En ne remettant pas en cause ces logiques, M. Peillon les entérine. Cela lui évite de répondre aux défis nouveaux auxquels l’école est confrontée et de créer les conditions pour enseigner à tous des contenus plus difficiles, indispensables pour affronter la complexification du monde. Dans ces conditions, on ne peut pas s’étonner que les inégalités grandissent.

Assez de larmes de crocodiles, il faut changer de cap ! Dès maintenant, face à la montée des inégalités, des mesures sont nécessaires : une scolarité obligatoire prolongée de 3 à 18 ans, avec un véritable droit à l’école dès deux ans, pour donner à l’école le temps d’enseigner à tous des savoirs plus complexes ; une ambition commune pour tous les enfants avec la suppression du socle commun et refonte des programmes sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour réussir à l’école. Redonnons sens à l’école, en en faisant le lieu où la République donne aux adultes de demain les moyens de maîtriser leur avenir dans un monde toujours plus complexe.

 

PCF – réseau Ecole

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:07

Des larmes auront coulé sur des fronts avant que les économistes de la Commission européenne confessent l’énormité des dégâts semés par leurs politiques d’austérité et de compressions budgétaires.

Les chiffres sont là, qui témoignent de l’engourdissement économique dans lequel les pays européens sont condamnés par la saignée. L’addition est astronomique – de 2011 à 2013, – 8,5 % de perte pour le PIB de la Grèce, – 4,8 % pour la France, – 4,9 % pour l’Italie, – 6,9 % pour le Portugal et même – 3,9 % pour l’Allemagne, malgré tous ses excédents commerciaux – et ne se résume pas à des alignements de chiffres. Désormais, des Grecs ont faim et n’ont même plus de TV publique, de jeunes Italiens immigrent comme un siècle plus tôt, le chômage a envahi la jeunesse espagnole, des millions de salariés sont payés une misère en Allemagne, le Royaume-Uni bat des records pour le nombre d’enfants pauvres, dans toute l’Europe la consommation s’affaisse…

Le seul bilan positif de ces politiques est au bénéfice des oligarchies. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises ont augmenté de 25 % en un an, tandis que la France figure au troisième rang mondial et au premier européen pour le nombre de millionnaires en dollars. Les preuves sont donc sur la table: tout ce qui concourt  à réduire la rémunération du travail, à diminuer la redistribution qu’opèrent les services publics au bénéfice du plus grand nombre, à amplifier les dividendes et la rétribution des placements financiers freine l’essor économique et le bien-être social. Elles doivent être produites auprès des citoyens auxquels sont imposés les moulins à prières médiatiques qui répètent l’inéluctabilité des sacrifices et l’obligation des coupes budgétaires.

Une majorité de Français sent bien que ces politiques vont dans le mur, multi­plient les inégalités et déchirent les liens qui permettent de vivre ensemble. Mais les experts en cours prêchent en boucle une fatalité mondialisée et un renoncement individualisé, sans être soumis à de véritables contradictions. Aucun gouvernant ne peut dire qu’il ne savait pas après cet aveu  des experts de la Commission européenne, si prompte à dépêcher des liquidateurs de services publics, des tueurs de budgets et des ravageurs de droits sociaux dans les pays en difficulté. Alors, il faut être cohérent. Sans délai, Jean-Marc Ayrault doit renoncer à la hausse de la TVA, qui fera porter aux salariés une hausse vertigineuse de la fiscalité, abolir le crédit d’impôt, qui va engraisser le CAC 40 et manquer à la consommation, doter les collectivités locales des moyens qui leur sont nécessaires et qui leur ont été ôtés, construire un pôle bancaire public développant une industrie respectueuse de l’écologie, investir dans le système de santé, les rémunérations et les formations, rétablir la retraite de plein droit à soixante ans…

Le contre-pied radical aux politiques d’austérité, le choix de l’humain plutôt que celui des marchés financiers sont des impératifs pour renouer avec l’emploi, qui est la clé du rétablissement des comptes publics et de la pérennité des systèmes de protection sociale. Voilà qu’enfin, la Commission européenne vient de faire la preuve de son utilité en publiant sans fard la démonstration de son échec et de la nocivité des politiques qu’elle impulse…n

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 10:55

l'éditorial de Jean-Paul Piérot dans l'Humanité du 2 décembre 2013

Le pavé parisien a repris hier les couleurs de la gauche. Les dizaines de milliers de marcheurs ont redonné à la contestation sociale un sens et une perspective qui lui faisaient trop souvent défaut au cours de ces derniers mois. Si le rouge était mis entre la place d’Italie et Bercy, on était loin de l’opération camouflage des « bonnets rouges » et des mots d’ordre populistes sur le « ras-le-bol fiscal », d’une jacquerie anti-impôts avec le Medef à la manœuvre.

Le Front de gauche a replacé les termes du débat en appelant à une révolution fiscale qui pose la justice sociale au cœur de la contribution de tous, de chacun selon ses moyens, au fonctionnement de la société. S’il y a bien une exaspération au sein du monde du travail, elle n’est pas un ras-le-bol fiscal, mais un ras-le-bol de l’injustice fiscale. En France comme ailleurs, les plus chauds partisans du moins d’impôts sont aussi les promoteurs du moins d’État, du moins de dépenses sociales et de services publics, en d’autres termes de la régression sociale.

On ne peut conduire le changement social sans une politique fiscale efficace et équitable. François Hollande semblait en être convaincu au cours de sa campagne électorale, avant de se hâter d’oublier ses promesses de réforme une fois installé au palais de l’Élysée. Aujourd’hui, le premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce vouloir «remettre à plat» la fiscalité.C’est à la fois un aveu d’échec des choix faitsen la matière depuis mai 2012 et une manièrede donner, à son corpsdéfendant, raison auxresponsables et aux élusdu Front de gauche quiestiment qu’il y a là une question majeure,un marqueur d’une politique pour l’humain d’abord.Si le gouvernement veut donner un signal de sa sincérité, la première et immédiate mesure à prendre serait d’annuler la hausse de la TVA prévue en 2014 qui se soldera par une facture de 6 milliards d’euros pris en majorité aux foyers modestes qui participeront ainsi au cadeau fiscal de 20 milliards sur l’impôt des sociétés. L’impôt sur la consommation est la mesure la plus injuste de notre système fiscal, un héritage lointain de la gabelle de l’Ancien Régime. Comment peut-on justifier quela TVA pèse 11,5 % du budget d’une famille ayant un revenu de 20 000 euros par an et seulement 7,5 % pour un revenu de 100 000 euros ? Que penser de la fiscalité des entreprises épargnant généreusement les plus grandes ? Des dissimulations de fortunes et de l’évasion fiscale qui privent les finances de l’État de quelque 40 milliards d’euros ?

La marche sur Bercy n’est qu’une étape pour les responsables du Front  de gauche, qui veulent promouvoir un débat dans le pays et une écriture collective d’un projet de réforme, aller vers des états généraux, autant de conditions d’une révolution fiscale citoyenne, insistait Pierre Laurent. Un processus est lancé qui sera marqué par d’autres rendez-vous, une nouvelle manifestation a été annoncée par Jean-Luc Mélenchon pour le mois de janvier.

Après avoir traversé quelques turbulences – dont il n’est pas encore tout à fait sorti – causées par des dissensions sur des alliances locales pour les élections municipales, le Front de gauche a renoué avec sa raison d’être, un espace de convergences et d’actions ouvert à tous ceux pour qui la gauche ne peut rimer avec le renoncement. Ce n’est qu’ainsi qu’il poursuivra son ancrage dans la vie politique et dans la gauche française

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 07:25

 

Retraite chapeau de Philippe Varin : « mettre fin à l'impunité patronale »

 

 

Le groupe PSA provisionne 21 millions d'euros pour la retraite complémentaire de son PDG, Philippe Varin. Une révélation révoltante qui donne la nausée, quand dans le même temps, un ouvrier de la même entreprise se voit attribuer une retraite de 1100 euros par mois après 42 années de cotisations.

Cette retraite en or massif pour un dirigeant d'entreprise qui a été le fossoyeur de 4000 emplois  tombe en plein débat sur les retraites. Elle témoigne à quel point le Front de gauche est dans le vrai quand il dénonce les décisions s'attaquant aux petits retraités et aux salariés.
Le patronat lui continue de se croire intouchable avec le soutien du ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, invitant à une « autorégulation exigeante » pour les rémunérations patronales. Ce scandale n'a que trop duré. Il doit être mis fin aux retraites chapeau comme à l'impunité patronale en terme de retraite et de rémunération.

D'ores et déjà un premier rendez-vous de riposte s'impose. Soyons nombreux dimache 1er décembre à Paris pour la marche contre l'injustice sociale et pour la justice fiscale.

 

PCF Front de Gauche

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 07:19

 

La réforme 2013 des retraites, une faute politique

 

 

Ce 26 novembre est un jour funeste pour la protection sociale. Le gouvernement a imposé, par un vote bloqué, sa loi de régression sociale portant la réforme des retraites.

A l'instar des lois de droite de 1993, 2003, 2010, celle de 2013 se traduira par une augmentation de la durée de cotisation, un recul de l'âge réel de départ en retraite, une diminution des pensions et dans l'immédiat une perte de pouvoir d''achat des retraité-e-s.

Avec le Conseil de surveillance, composé de personnalités dites qualifiées et doté de pouvoirs exorbitants, c'est un recul grave de la démocratie qui vient d'être décidé.

Cette réforme a la même logique que les précédentes. Et depuis vingt ans, nous avons la même condamnation à son égard.

Pour le PCF et ses partenaires du Front de gauche, la retraite à 60 ans à taux plein reste le marqueur de gauche d'une politique sociale dont le pays a besoin.

 

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