Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
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Le 21 mars est le jour d’équinoxe du printemps. Ce jour correspond également au nouvel an célébré par 300 millions de personnes en Iran, Afghanistan, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Inde et chez les Kurdes. Des peuples sous l’influence du zoroastrisme, il y a environ 3 000 ans. La nouvelle année appelée Norouz, qui veut dire le « jour nouveau », symbolise l’éveil de la nature, « la renaissance du monde » disait le poète Omar Khayyam. C’est la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie (le printemps) sur la mort (l’hiver).
Le dernier mercredi de l’année est appelé le « mercredi enflammé ». La veille, on allume un feu et on saute par-dessus en adressant au feu ces mots comme une formule magique : « Ma couleur jaune pour toi, ta couleur rouge pour moi », plus poétiquement : « Je te donne ma pâleur, je te prends ta force. »
Petite, je trouvais ça très amusant de sauter par-dessus le feu en lui parlant directement. L’excitation et le danger mêlés dans ce saut. Les flammes pouvaient embraser un bout de pantalon ou de jupe. La couleur rouge, symbole de vitalité ; se changer en couleur noire, symbole de brûlure. La distance est fine entre les deux. C’est toute la symbolique du feu, élément de civilisation et de vie, mais aussi de destruction et d’anéantissement.
Cette année, le mercredi enflammé en Iran était l’occasion de faire du feu le symbole de la révolte et de la colère. Partout dans le pays, les jeunes filles ont jeté leur foulard dans les flammes ; les rassemblements autour du feu ont été détournés en protestation contre le régime ou en fête géante en plein air, et on pouvait entendre les slogans de « Mort au dictateur ! » ou « Azadi, azadi, azadi ! » (« Liberté » en kurde).
Norouz avait un goût d’amertume. L’inflation, la hausse des prix, la pauvreté galopante ont privé la majorité des Iraniens de pouvoir le fêter comme il se doit. Une mère de famille à Téhéran raconte qu’elle s’est contentée de se promener parmi les étalages de produits et de regarder simplement.
Dans le Kurdistan iranien, la célébration de Norouz a tourné au drame, et plus de 40 Kurdes ont été blessés par les tirs des forces de sécurité. Les familles endeuillées par la mort d’un fils, d’une fille, d’un parent n’ont pas eu le cœur à célébrer ce « jour nouveau ».
La distance est fine entre la lumière et les ténèbres, et la victoire de l’une sur les autres, incertaine.
Depuis quelques jours, on brûle aussi en France. On brûle des poubelles, la porte de l’hôtel de ville à Bordeaux, le mobilier urbain. Des cocktails Molotov sont jetés. Ce feu-là est le même qu’en Iran. On me répondra que le contexte est différent ; ici, c’est une démocratie ; là-bas, une dictature. Ici, ce sont de vilains casseurs ; là-bas, de gentils manifestants. Mais le feu est le même : celui de la colère, celui du peuple quand il n’est pas entendu, la réaction à un pouvoir qui s’exerce sans démocratie. La distance est fine aussi entre démocratie et dictature.
Fin 1947, quand les Nations unies recommandent la partition de la Palestine en un État juif et un État arabe, la Palestine est habitée par un tiers de Juifs et deux tiers d’Arabes palestiniens. Un an plus tard, 80 % de la population arabe palestinienne du territoire devenu israélien vit en exil dans des camps de réfugiés. Plus de 500 villages et 11 quartiers de villes palestiniennes ont été détruits ou rasés. Ce nettoyage ethnique a été méticuleusement préparé tout particulièrement dans le Plan Daleth. En quelques mois, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert » par la violence et l’intimidation de la population arabe palestinienne.
Quand Ben Gourion comprend en 1946 que les Britanniques vont quitter la Palestine, il élabore une stratégie générale contre la population palestinienne une fois les Britanniques partis (plan A, B et C). Quelques mois plus tard fut élaboré le plan D, (Plan Daleth). Ilan Pappe, historien israélien, précise dans son ouvrage « Le nettoyage ethnique de la Palestine » que « C’est lui qui a scellé le destin des Palestiniens sur les territoires que les dirigeants sionistes avaient en vue pour leur futur État juif. […] le Plan Daleth prévoyait leur expulsion totale et systématique de leur patrie. »
On est très loin du mythe officiel israélien selon lequel les Arabes palestiniens auraient quitté leur terre de leur plein gré, ou encouragés par les États arabes voisins. La Nakba - la catastrophe qui marque la dépossession, les massacres et l’expulsion de 800 000 Palestiniens de leur terre est l’aboutissement d’un plan systématique.
La Nakba s’est accompagnée d’un véritable « mémoricide » qui se poursuit aujourd’hui. Il fallait conforter un autre mythe sioniste selon lequel la Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Le changement de nom des endroits pris, détruits et recréés a commencé en Israël et s’est poursuivi après 1967 en Cisjordanie occupée dont Jérusalem-Est.
Quand en 2000, Ariel Sharon devenu premier ministre d’Israël, déclare « nous allons maintenant achever ce qui n’a pas été achevé en 1948 » les choses sont claires : ce qui n’a pas été achevé, c’est le processus dont la Nakba a été l’apogée, le processus d’expulsion et de dépossession du peuple palestinien de son territoire ainsi que du droit à son histoire et à sa culture.
Ce processus est toujours à l’œuvre aujourd’hui : extension à outrance de la colonisation en Cisjordanie comme ligne directrice du nouveau gouvernement israélien, lois visant à expulser les Palestiniens, dépossession et déplacements forcés des populations bédouines et destructions de maisons des deux côtés de la ligne verte en sont autant d’exemples.
Le gouvernement actuel poursuit le processus formalisé il y a 75 ans par le Plan Daleth, comme l’ont fait tous ceux qui l’ont ont précédé. Ils le font de manière extrêmement violente en assumant leur idéologie raciste et suprématiste ce qui laisse à craindre qu’une nouvelle Nakba soit dès à présent à l’œuvre. Ils espèrent qu’en terrorisant la population palestinienne, comme en 1948, elle finisse par partir.
Au service de ces objectifs de nettoyage ethnique et de dépossession, l’apartheid, doit être dénoncé pour ce qu’il est, un crime contre l’humanité. Il doit être démantelé pour que le processus de la Nakba entamé il y a 75 ans prenne fin.
Le bureau national de l’AFPS,
Le 10 mars 2023,
Un point important que Sorek fait remarquer dans son livre, c’est que Zayyad et le communisme sont indissociables. La vision de Zayyad était fermement enracinée dans la solidarité de classe, l’anticolonialisme et le cosmopolitisme. De plus, Zayyad n’hésitait pas à défendre ses points de vue, réprimandant même Gamal Abdel Nasser en 1959 – le dirigeant arabe le plus populaire de l’époque, et même à ce jour – d’avoir adopté une position anticommuniste. La foi inébranlable de Zayyad en l’idéologie marxiste modelait sa vision dans le sens d’une réconciliation juste des Palestiniens et des Israéliens et d’un optimisme constant à propos d’un partenariat commun entre Palestiniens et Juifs.
« Il cherchait des ponts vers les Israéliens juifs en raison de sa foi en une humanité partagée, en une affiliation de classe partagée. » (Sorek, p. 282).
Alors que la flambée de violences se poursuit en Cisjordanie, où les autorités israéliennes laissent les colons mener des expéditions punitives, Yehuda Shaul, le fondateur de Breaking the Silence, nous explique les objectifs du gouvernement de Netanyahou. Il déplore par ailleurs le lourd silence de la communauté internationale, qui lui laisse carte blanche. Entretien.
Yehuda Shaul a fondé Breaking the Silence, qui rassemble des vétérans de l’armée israélienne engagés contre l’occupation de la Palestine. Il en a été le codirecteur jusqu’en 2019.
Depuis, il a créé Ofek, le Centre israélien pour les affaires publiques, un groupe de réflexion qui se consacre à la promotion d’une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien. Il était récemment à Paris, à l’invitation de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
Ce gouvernement a annoncé de façon très claire qu’il poursuivrait l’annexion des territoires palestiniens. Maintenant, il n’y a plus aucun doute sur ses intentions. La recherche de l’annexion est claire. À partir de là, la seule question qui vaille est : comment la communauté internationale va-t-elle réagir ? Mais c’est le silence, il n’y a aucune réaction.
Pourtant, de nos jours, la question de l’annexion est un problème très actuel en Europe. Nous voyons ce qui se passe entre l’Ukraine et la Russie. Je ne dis pas qu’il s’agit de la même chose. Mais ce qui est commun, ce sont les questions de respect des principes internationaux ou le refus de la prise de territoires par la force et donc de l’annexion. Malheureusement, la communauté internationale ne réagit pas de la même façon lorsqu’il s’agit de l’annexion par Israël.
De nombreux éléments au sein de ce gouvernement veulent une escalade. Ils pensent que cela amènera de nouvelles violences. Parce que c’est une bonne couverture pour mettre en œuvre une politique encore plus extrémiste à l’encontre des Palestiniens. On voit comment le ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Ben Gvir, pousse pour accélérer les démolitions de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est. Ce qui provoque plus de violence sur le terrain.
Je crois qu’il y a un problème sur la façon dont on en parle. Qu’il y ait une déclaration européenne contre la violence, c’est très bien. Mais, en fait, ce n’est pas sérieux. Cela fait partie du problème.
Si on veut vraiment la fin de la violence, il faut s’occuper des causes. Et les causes principales sont l’occupation et l’annexion. La violence ne vient pas de nulle part. Si vous faites comme si la violence palestinienne n’avait pas de raisons, vous n’aidez pas à résoudre le problème. C’est à cela qu’il faut s’attaquer si l’on veut arriver à une situation apaisée.
Les trois piliers de la coalition de Netanyahou ont des intérêts totalement alignés. Les raisons de ce mariage reposent sur la destruction complète du système judiciaire israélien et de son indépendance.
Netanyahou est susceptible d’aller en prison pour des accusations de corruption, le Parti sioniste religieux veut en finir avec la Cour suprême parce qu’il souhaite aller vers l’annexion, et les ultraorthodoxes veulent être sûrs que la Cour suprême ne va pas statuer sur le fait que leur exemption du service militaire est inconstitutionnelle. C’est pour cela qu’ils feront tout ce qui est possible pour faire progresser ces politiques.
Jusque-là, si un parti n’était pas autorisé à se présenter aux élections, il faisait appel devant la Cour suprême. C’est ce qui est arrivé au parti arabe Balad, exclu par le Parlement, mais qui a finalement pu se présenter grâce à la Cour suprême. Mais, demain, si les prérogatives constitutionnelles de la Cour suprême disparaissent, ce ne sera plus possible.
Et d’autres partis pourraient suivre comme Hadash (communiste) ou Raam (islamiste). Que feront-ils ? Ils boycotteront. Mais cela signifiera qu’il y aura des élections sans partis représentant les Palestiniens d’Israël. De même, plus rien ne s’opposerait à la saisie des terres palestiniennes par les colons. Beaucoup ne réalisent pas à quel point c’est dramatique.
C’est non seulement un pays sans Constitution, mais également un pays où vous avez des gouvernements de coalition. Ce qui signifie que l’exécutif, le gouvernement, détient la majorité au sein du législatif puisque la coalition détient 61 sièges sur les 120 de la Knesset.
Tel-Aviv vient d’autoriser de nouvelles colonies. Seul un coup d’arrêt à ce processus d’annexion de la Cisjordanie peut relancer un processus de paix. Avec Patrick Le Hyaric, ancien député européen et membre de la délégation du Parlement européen chargé des relations avec la Palestine de 2009 à 2019 et Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne
C’est contre le colonialisme et la colonisation que la jeunesse palestinienne s’insurge et agit. Elle a raison de vouloir empêcher les expulsions des logements, notamment à Jérusalem, l’accaparement des terres, le vol de l’eau de la vallée du Jourdain. C’est une nouvelle phase du combat pour la libération qui est ainsi engagée contre un occupant qui s’est doté d’un pouvoir d’extrême droite, religieux et suprémaciste.
Les États-Unis et l’Union européenne sont complices de la violation du droit international. Le gouvernement de Tel-Aviv colonise, brime et réprime, occupe, annexe chaque jour un peu plus la Palestine : 164 colonies et 116 avant-postes préparant l’installation de colonies supplémentaires incluant Jérusalem-Est. Le combat contre la colonisation est celui de la construction d’un pays, d’un État. Les Palestiniens ont pour eux le nombre et le droit international. Rien ne dit qu’il sera possible d’y résister.
Le combat contre la colonisation est celui de la construction d’un pays, d’un État.
Le droit international ne peut être à géométrie variable selon les intérêts occidentaux et leurs sociétés financières et industrielles. À juste titre les institutions internationales et la plupart des gouvernements demandent instamment au maître du Kremlin de mettre fin à sa tentative d’annexion et de respecter la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Pourquoi les mêmes n’ont-ils donc aucun mot pour faire cesser l’annexion de la Palestine ? Les trois quarts de l’humanité perçoivent bien cet insupportable deux poids, deux mesures. Nous devons donc rehausser nos interventions auprès du gouvernement et de l’Union européenne.
En ces temps où l’on se gargarise tant des « valeurs » démocratiques, l’Union européenne ne semble pas décidée à sanctionner les atteintes au fameux « État de droit » malgré les mouvements de masse des populations et des juristes israéliens. Au contraire, elle garde un étrange silence et relance le conseil d’association qui avait été annulé depuis 2012. Mandataire zélé des intérêts capitalistes, les autorités européennes couvrent l’implication de centaines d’institutions financières européennes, qui ont octroyé au moins 255 milliards de dollars à une cinquantaine d’entreprises participant activement au développement des colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. La France ne trouve rien à redire à l’implantation du groupe Carrefour dans les colonies, ni aux financements par BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole et la BPCE, de projets irriguant l’économie de la colonisation.
L’action en direction des gouvernements et des grandes entreprises et banques qui soutiennent la colonisation est le moyen de faire respecter l’article 49 de la 4e convention de Genève, qui interdit « le transfert d’une partie de sa propre population civile par la puissance occupante dans le territoire occupé par elle ». La campagne européenne « Stop colonies » et la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » doivent trouver de nouveaux prolongements pour des actions citoyennes communes à l’échelle européenne. Portons-nous aux côtés des travailleurs, des populations civiles et de la jeunesse palestinienne.
Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union Européenne
En mai, nous commémorerons les 56 ans d’occupation militaire de la Palestine et les 75 ans de la Nakba, la grande catastrophe de 1948 et l’expulsion de 700 000 Palestiniens. Cela fait 55 ans que l’occupation militaire israélienne dure sans que le monde entier la condamne et que personne ne fasse rien pour y mettre fin. Tous les jours, il y a plus de colonies, plus de routes et plus de camps militaires. Le nouveau gouvernement de Benyamin Netanyahou vient d’octroyer un permis officiel à 9 nouvelles implantations et d’autoriser la construction de 9 000 logements. Aujourd’hui, 700 000 colons vivent dans les territoires occupés. Leurs milices armées agressent les habitants des villages voisins, volent les terres et détruisent les champs d’oliviers. Les colons sont des religieux millénaristes et suprémacistes juifs, prêts à tuer femmes et enfants et à procéder à un nettoyage ethnique.
La Palestine a besoin que l’Europe et les pays arabes s’impliquent.
Pour sortir de la tragédie, la Palestine peut compter sur un mouvement national très puissant. Peu importe qui succédera à Mahmoud Abbas, le mouvement palestinien est un mouvement de citoyens. Nous assistons au retour de ceux que Jean Genet appelait les fedayins, les « combattants de la liberté ». Cette reprise de la lutte armée est le fruit de la débâcle de la diplomatie américaine, européenne et arabe. Les jeunes Palestiniens des camps de Cisjordanie ont pris les armes contre les colons. Ces jeunes qui ont entre 13 et 18 ans font preuve d’une grande maturité. Ils ne s’en prennent pas aux civils. Ces jeunes prennent les armes pour dire au monde entier que la question palestinienne ne peut pas être effacée.
Nous assistons également au réveil du mouvement des prisonniers, qui a lancé un appel à la grève de la faim à compter du premier jour du ramadan. 4 780 Palestiniens, dont 19 femmes et 150 moins de 18 ans, croupissent dans les geôles d’Israël en violation des conventions de Genève. 914 personnes sont emprisonnées comme détenus administratifs, c’est-à-dire sans connaître le motif de leur détention et sans bénéficier d’un avocat. Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a décidé de retirer la nationalité à tous les prisonniers qui résidaient en Israël et leur carte de résidence à tous ceux de Jérusalem-Est. Non seulement on détruit leur maison, on durcit leurs conditions de détention, mais en plus on les rend apatrides.
La Palestine a besoin que l’Europe et les pays arabes s’impliquent. La communauté internationale doit prendre des sanctions à l’encontre d’Israël. Comment expliquer la différence de traitement entre l’Ukraine et la Palestine ? Comment expliquer la rapidité avec laquelle la Russie a été sanctionnée et l’impunité dont jouit Israël depuis 56 ans ? Aujourd’hui encore, l’Union européenne achète des produits fabriqués dans les colonies. La coopération militaire, civile et scientifique se poursuit comme si de rien n’était. Les Palestiniens se défendent comme ils peuvent. Alors que les Ukrainiens réclament des armes, nous ne demandons, nous, que des sanctions. Sans sanctions, la colonisation se poursuivra.
Un an après l'agression russe de l'Ukraine décidée par Poutine, son cortège de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité, ses risques d'escalade qui peuvent mener très loin, un rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour engager une voie de paix était organisé à Brest ce samedi 25 février, place de la liberté, à partir d'un appel commun unitaire partagé par de nombreuses organisations.
Noëlle Péoc'h (Mouvement de la Paix - CIAN 29) a pris la parole pour les organisateurs du rassemblement.
Appel à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix
Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest
En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !
Depuis le 24 février 2022, date du début de l'agression de la Russie contre l'Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l'exode de millions d'ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !
Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l'ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.
Il est urgent d'arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre pouvant dégénérer en apocalypse nucléaire.
La seule issue possible c'est l’arrêt des combats et la construction d'une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.
Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l'exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n'aboutissent qu'à des échecs.
Notre appel à la paix ne se limite pas à l'Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s'opposer au péril nucléaire en signant le Traité d' Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)
La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.
En ce week-end mondial d'action contre la guerre venons en grand nombre témoigner notre solidarité avec les populations ukrainiennes et exiger un cessez le feu immédiat préalable à une résolution négociée du conflit.
Premiers signataires:
Collectif finistérien pour l'interdiction des armes nucléaires (Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, Agir pour un Environnement et un Développement Durable, Association France Palestine Solidarité, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, CGT, FSU, Solidaires, Europe Écologie Les Verts, Ensemble !, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Union Démocratique Bretonne) et Iroise-Ukraine, Amnesty International, Ligue des droits de l'Homme, Confédération Nationale du Travail, Union Pirate, Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, Parti Socialiste, Radicaux de Gauche, Union Communiste Libertaire, La Liste Citoyenne , Mouvement des Jeunes Communistes de France.