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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:10
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI, MILITANT INFATIGABLE DE LA CAUSE PALESTINIENNE INVITE A TEMOIGNER EN PAYS DE MORLAIX
Salah Hamouri est un avocat franco-palestinien. Militant des droits humains, il défend ses compatriotes victimes de l’arbitraire et des exactions des gouvernements israéliens et des colons.
Jeune militant contre la colonisation, il subit sa première inculpation en 2005, pour une prétendue participation à un complot visant à assassiner un rabbin d'extrême-droite. Pour éviter une sentence de 14 ans de prison, il a dû plaidé coupable. Aucun élément concret ne figurant dans le dossier d'accusation, le gouvernement français de l'époque a reconnu que rien ne pouvait lui être reproché juridiquement, que les accusations contre lui étaient fausses (M. Juppé alors ministre du président Chirac). Salah Hamouri a finalement passé sept ans en prison, avant d’être relâché le 18 décembre 2011.
Deuxième accusation récurrente contre lui une prétendue appartenance au FPLP (une organisation de la gauche palestinienne interdite en Israël ) qu'il a toujours contestée, mais qui servira de prétexte à ses arrestations successives. Nouvelle arrestation le 23 août 2017 pour être simplement « soupçonné d’avoir renoué avec une organisation politique illégale puis libéré le 30 septembre 2018 après 13 mois de détention administrative.
La détention administrative est un régime carcéral totalement arbitraire hérité du droit anglo-saxon permettant d’incarcérer n’importe qui sans preuve, sans inculpation, sans dossier, par périodes de 3 ou 6 mois renouvelables indéfiniment.
C'est en décembre 2018 que l'AFPS avait reçu Salah Hamouri en Finistère, après une campagne unitaire pour sa libération tout à fait exemplaire.
Malheureusement, Salah Hamouri a de nouveau subit la vengeance de l'état colonial israélien qui l'a de nouveau mis en détention administrative entre mars et décembre 2022 jusqu'à son expulsion pour la France le 18 décembre 2022.
Un bannissement absolument illégal selon le droit international à la suite de la décision de la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked de lui retirer son statut de résident permanent de Jérusalem, sa ville natale, pour "refus d'allégeance à l'Etat israélien"...
Avocat des prisonniers politiques palestiniens au sein de l'ONG Addameer, Salah Hamouri ne connaîtra jamais de répit dans le harcèlement que vont exercer contre lui les autorités israéliennes durant plus de 20 ans : Une dizaine d’années en détention, des restrictions de mouvements, la séparation forcée d’avec sa femme et ses deux enfants, l’infestation de son téléphone par le logiciel espion Pégasus, la suppression de son assurance maladie, la révocation de sa carte de résident permanent de Jérusalem et pour finir l'exil en France.
Aujourd'hui, Salah Hamouri continue son combat pour la Palestine, notamment pour faire connaître la situation des 4800 prisonniers politiques palestiniens.
Les 20 et 21 mars 2023, Salah Hamouri a été auditionné au siège des Nations Unies, à Genève. Il a pu témoigner des conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens ainsi que des conditions de son expulsion, devant la commission d’enquête dédiée aux Territoires Palestiniens Occupés et à Israël.
Il a également rencontré les représentants de nombreux Etats ainsi que l’équipe de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Palestine occupée.
A L'INITIATIVE DE L'AFPS SOUTENUE PAR PLUS DE 20 ASSOCIATIONS, PARTIS ET SYNDICATS DU PAYS DE MORLAIX, SALAH HAMOURI EST INVITE A TEMOIGNER LE SAMEDI 8 AVRIL A PARTIR DE 18H 30 - SALLE DU CHEVAL BLANC à PLOURIN LES MORLAIX.
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI SERA EN BRETAGNE NORD LA SEMAINE PROCHAINE
( pour le sud c'est en mai, du 24 au 27).
 
Venez nombreux écouter, soutenir et dialoguer avec cet avocat franco palestinien de Jérusalem victime de 4 emprisonnements arbitraires en Israël, dont plusieurs internements administratifs sans procès, récemment expulse manu militari de sa ville natale et de son pays par les autorités coloniales israéliennes qui ne supportent pas sa volonté tenace de dénoncer l’occupation et l’apartheid dans sans pays contre les palestiniens.
Rennes le 3 avril à 19h45 · Centre social Kennedy
 
42 bd Kennedy
 
Saint Brieuc le 4 à 20 h 20h · MJC du Plateau
1 avenue Antoine-Mazier
 
Lannion le 5 à 20h30 · Espace Saint Anne, salle 1
2 rue de Kérampont
 
Brest le 6  avril à 19 h 30 19h30 · Faculté Victor Segalen
20 rue Duquesne, Salle Yves Moreau
 
Brest Vendredi 7 avril de 17h30 à 18h30 avec HK au foyer Saint-Marc: quel avenir pour la non-violence?
 
Plourin-lès-Morlaix le 8 avril à 18h30 · Salle du Cheval Blanc 1 rue Tanguy-Prigent
 
Vous trouverez sur ce lien https://pcf29.org/salah-hamouri-sera-en-conference-debat.../ l’affiche pour la venue de Salah Hamouri à Brest le 6 avril La conférence se tiendra à la fac Segalen à Brest, à 19 h 30 dans l'amphi Yves Moreau.
Salah nous parlera des atteintes au droit que commet Israël, des prisonniers palestiniens et aussi de sa propre histoire. La conférence est à l'initiative de l'AFPS avec le soutiendes Amis de l'Huma,de la CGT, de Solidaires,d'Amnesty international,de la LDH, de l'UEP , la France Insoumise, le Mouvement des Jeunes Communistes de France, le Parti Communiste Français, l'Union Démocratique Bretonne.
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 06:56
Note de lecture - Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoub
Beyrouth-sur-Seine est un roman autobiographique de Sabyl Ghoussoub qui a reçu le prix Goncourt des Lycéens 2022, une exploration temporelle et géographique, des années 1960 à 2020.
 
Des allers-retours entre Paris où sont exilés ses parents libanais depuis la fin des années 70 et le Liban où la guerre fait rage dans les années 1970 et 1980, où la famille se partage entre des oncles communistes et combattant au côté de la gauche et des Palestiniens dans la guerre civile, et des oncles phalangistes combattant avec la droite chrétienne, Moscou, où va étudier un des oncles communistes.
 
La lourdeur de l'héritage, la complexité et les contradictions de la situation politique et de l'histoire libanaise sont amenés avec beaucoup de subtilité dans une écriture fluide et proche de la vie et de l'humain procédant par allusions, évocations par petites touches, avec une tendresse qui ne tombe jamais dans la sensiblerie, qui restitue l'élégance, l'étrangeté, et la singularité irréductible des êtres.
 
Un récit lumineux, facile à lire, plein d'empathie et d'humour, sur une guerre atroce, les paradoxes de l'exil et de la gauche libanaise, qui revient aussi sur les attentats et attaques à Paris dans les années 80 qui ont prolongé cette guerre du Proche-Orient aux imbrications et instrumentalisations si complexes entre la Syrie, l'Iran, Israël, les États-Unis, l'Irak, la France, les Palestiniens.
 
Ismaël Dupont, 3 avril 2023
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 06:53
Maryam Madjidi à Morlaix (librairie Dialogues) en 2019

Maryam Madjidi à Morlaix (librairie Dialogues) en 2019

Cette fois-ci, le feu… (1)
Publié le Samedi 1 avril 2023
 

Le 21 mars est le jour d’équinoxe du printemps. Ce jour correspond également au nouvel an célébré par 300 millions de personnes en Iran, Afghanistan, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Inde et chez les Kurdes. Des peuples sous l’influence du zoroastrisme, il y a environ 3 000 ans. La nouvelle année appelée Norouz, qui veut dire le « jour nouveau », symbolise l’éveil de la nature, « la renaissance du monde » disait le poète Omar Khayyam. C’est la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie (le printemps) sur la mort (l’hiver).

Le dernier mercredi de l’année est appelé le « mercredi enflammé ». La veille, on allume un feu et on saute par-dessus en adressant au feu ces mots comme une formule magique : « Ma couleur jaune pour toi, ta couleur rouge pour moi », plus poétiquement : « Je te donne ma pâleur, je te prends ta force. »

Petite, je trouvais ça très amusant de sauter par-dessus le feu en lui parlant directement. L’excitation et le danger mêlés dans ce saut. Les flammes pouvaient embraser un bout de pantalon ou de jupe. La couleur rouge, symbole de vitalité ; se changer en couleur noire, symbole de brûlure. La distance est fine entre les deux. C’est toute la symbolique du feu, élément de civilisation et de vie, mais aussi de destruction et d’anéantissement.

Cette année, le mercredi enflammé en Iran était l’occasion de faire du feu le symbole de la révolte et de la colère. Partout dans le pays, les jeunes filles ont jeté leur foulard dans les flammes ; les rassemblements autour du feu ont été détournés en protestation contre le régime ou en fête géante en plein air, et on pouvait entendre les slogans de « Mort au dictateur ! » ou « Azadi, azadi, azadi ! » (« Liberté » en kurde).

Norouz avait un goût d’amertume. L’inflation, la hausse des prix, la pauvreté galopante ont privé la majorité des Iraniens de pouvoir le fêter comme il se doit. Une mère de famille à Téhéran raconte qu’elle s’est contentée de se promener parmi les étalages de produits et de regarder simplement.

Dans le Kurdistan iranien, la célébration de Norouz a tourné au drame, et plus de 40 Kurdes ont été blessés par les tirs des forces de sécurité. Les familles endeuillées par la mort d’un fils, d’une fille, d’un parent n’ont pas eu le cœur à célébrer ce « jour nouveau ».

La distance est fine entre la lumière et les ténèbres, et la victoire de l’une sur les autres, incertaine.

Depuis quelques jours, on brûle aussi en France. On brûle des poubelles, la porte de l’hôtel de ville à Bordeaux, le mobilier urbain. Des cocktails Molotov sont jetés. Ce feu-là est le même qu’en Iran. On me répondra que le contexte est différent ; ici, c’est une démocratie ; là-bas, une dictature. Ici, ce sont de vilains casseurs ; là-bas, de gentils manifestants. Mais le feu est le même : celui de la colère, celui du peuple quand il n’est pas entendu, la réaction à un pouvoir qui s’exerce sans démocratie. La distance est fine aussi entre démocratie et dictature.

(1) En référence à l’ouvrage de James Baldwyn, « La prochaine fois, le feu ».
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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 14:59

 

Fin 1947, quand les Nations unies recommandent la partition de la Palestine en un État juif et un État arabe, la Palestine est habitée par un tiers de Juifs et deux tiers d’Arabes palestiniens. Un an plus tard, 80 % de la population arabe palestinienne du territoire devenu israélien vit en exil dans des camps de réfugiés. Plus de 500 villages et 11 quartiers de villes palestiniennes ont été détruits ou rasés. Ce nettoyage ethnique a été méticuleusement préparé tout particulièrement dans le Plan Daleth. En quelques mois, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert » par la violence et l’intimidation de la population arabe palestinienne.

Quand Ben Gourion comprend en 1946 que les Britanniques vont quitter la Palestine, il élabore une stratégie générale contre la population palestinienne une fois les Britanniques partis (plan A, B et C). Quelques mois plus tard fut élaboré le plan D, (Plan Daleth). Ilan Pappe, historien israélien, précise dans son ouvrage « Le nettoyage ethnique de la Palestine » que « C’est lui qui a scellé le destin des Palestiniens sur les territoires que les dirigeants sionistes avaient en vue pour leur futur État juif. […] le Plan Daleth prévoyait leur expulsion totale et systématique de leur patrie. »

On est très loin du mythe officiel israélien selon lequel les Arabes palestiniens auraient quitté leur terre de leur plein gré, ou encouragés par les États arabes voisins. La Nakba - la catastrophe qui marque la dépossession, les massacres et l’expulsion de 800 000 Palestiniens de leur terre est l’aboutissement d’un plan systématique.

La Nakba s’est accompagnée d’un véritable « mémoricide » qui se poursuit aujourd’hui. Il fallait conforter un autre mythe sioniste selon lequel la Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Le changement de nom des endroits pris, détruits et recréés a commencé en Israël et s’est poursuivi après 1967 en Cisjordanie occupée dont Jérusalem-Est.

Quand en 2000, Ariel Sharon devenu premier ministre d’Israël, déclare « nous allons maintenant achever ce qui n’a pas été achevé en 1948 » les choses sont claires : ce qui n’a pas été achevé, c’est le processus dont la Nakba a été l’apogée, le processus d’expulsion et de dépossession du peuple palestinien de son territoire ainsi que du droit à son histoire et à sa culture.

Ce processus est toujours à l’œuvre aujourd’hui : extension à outrance de la colonisation en Cisjordanie comme ligne directrice du nouveau gouvernement israélien, lois visant à expulser les Palestiniens, dépossession et déplacements forcés des populations bédouines et destructions de maisons des deux côtés de la ligne verte en sont autant d’exemples.

Le gouvernement actuel poursuit le processus formalisé il y a 75 ans par le Plan Daleth, comme l’ont fait tous ceux qui l’ont ont précédé. Ils le font de manière extrêmement violente en assumant leur idéologie raciste et suprématiste ce qui laisse à craindre qu’une nouvelle Nakba soit dès à présent à l’œuvre. Ils espèrent qu’en terrorisant la population palestinienne, comme en 1948, elle finisse par partir.

Au service de ces objectifs de nettoyage ethnique et de dépossession, l’apartheid, doit être dénoncé pour ce qu’il est, un crime contre l’humanité. Il doit être démantelé pour que le processus de la Nakba entamé il y a 75 ans prenne fin.

Le bureau national de l’AFPS,
Le 10 mars 2023,

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 11:33
Tawfik Zayyad

Tawfik Zayyad

Communist'Art: Tawfik Zayyad (1929-1994).
 
"Je graverai le numéro de chaque parcelle
de notre terre violée
et l’emplacement de notre village et ses limites
et ses maisons qu’ils ont dynamitées
et mes arbres qu’ils ont déracinés
et toutes les fleurs sauvages qu’ils ont arrachées
afin de me souvenir.
Je graverai inlassablement
toutes les saisons de mes douleurs
toutes les saisons de l’infortune
de la graine
à la coupole
sur l’olivier
dans la cour de ma maison."
 
Tawfik Zayyad est un poète palestinien né à Nazareth en 1929 et décédé en 1994.
Né en Galilée, il étudie la littérature en URSS.
Zayyad était à la fois maire de Nazareth, la plus grande ville palestinienne d'Israël, député communiste à la Knesset (parlement israélien) de 1973 à 1994 et dirigeant du parti communiste d'Israël, le Rakah, qui rassemblait des militants juifs et arabes.
L’une des réalisations les plus marquantes de Zayyad fut d’avoir dirigé avec succès la grève nationale du 30 mars 1976 organisée en guise de protestation contre la confiscation de terres palestiniennes par Israël et qui est aujourd’hui commémorée chaque année comme Journée de la Terre. Quand le gouvernement israélien tenta d’arrêter la grève en allant trouver les maires des municipalités palestiniennes en Israël, Zayyad, dit-on, montra du doigt la foule de plusieurs centaines de personnes massées en dehors de l’immeuble pour soutenir la grève et déclara : « Ce n’est pas vous qui décidez si cette grève a lieu ou pas, mais bien eux ! ». Une telle foi dans le pouvoir des masses et de la lutte de classe est profondément enracinée dans lidéologie communiste, dont Zayyad était un adepte passionné.
Un rapport qu'il coécrit sur les conditions dans les prisons et l'usage de la torture concernant les détenus palestiniens est réimprimé dans le journal israélien Al HaMishmar Il est également présenté aux Nations-Unies par Taoukik Toubi et Taoufik Ziyad après leur visite à la prison Al-Far'ah le 29 octobre 1987. Il est ensuite longuement cité dans un rapport de l'Assemblée générale des Nations Unies en date du 23 décembre 1987, où il est décrit comme « peut-être la meilleure preuve de la vérité des rapports décrivant les conditions inhumaines répugnantes endurées par les prisonniers arabes ».
Alors qu'il est toujours maire de Nazareth et membre de la Knesset, il est tué le 5 juillet 1994 dans une collision frontale dans la vallée du Jourdain, sur le chemin du retour de Jéricho où il venait d'accueillir Yasser Arafat, président de l'OLP, de retour d'exil.
 

Un point important que Sorek fait remarquer dans son livre, c’est que Zayyad et le communisme sont indissociables. La vision de Zayyad était fermement enracinée dans la solidarité de classe, l’anticolonialisme et le cosmopolitisme. De plus, Zayyad n’hésitait pas à défendre ses points de vue, réprimandant même Gamal Abdel Nasser en 1959 – le dirigeant arabe le plus populaire de l’époque, et même à ce jour – d’avoir adopté une position anticommuniste. La foi inébranlable de Zayyad en l’idéologie marxiste modelait sa vision dans le sens d’une réconciliation juste des Palestiniens et des Israéliens et d’un optimisme constant à propos d’un partenariat commun entre Palestiniens et Juifs.

« Il cherchait des ponts vers les Israéliens juifs en raison de sa foi en une humanité partagée, en une affiliation de classe partagée. » (Sorek, p. 282).

Internationaliste et communiste, Zayyad était profondément palestinien. Même s'il a écrit des poèmes en l'honneur des travailleurs et des poètes progressistes du monde, sa poésie se confond avec cette terre tant aimée, cette"terre violée" de la Palestine. Zayyad ressentait la tragique histoire de la Palestine et de son peuple qui lutte toujours pour sa survie. "Le drame que je vis est ma part de vos tragédies" écrivait-il dans l'un de ses poèmes :
 
"Je vous appelle
Je serre vos mains
J’embrasse la terre sous vos pieds
 
Et je dis : je vous donne ma vie
Je vous offre la lumière de mes yeux
Et la chaleur de mon cœur
Le drame que je vis est ma part de vos tragédies.
Face à mes oppresseurs je me suis dressé
Orphelin, nu, déchaussé
J’ai préservé l’herbe verte sur les tombes de mes ancêtres"
 
Comme d'autres palestiniens, Zayyad n'a pas quitté sa Galilée natale ; il voulait, disait-il, garder l'ombre des orangers et des oliviers de la Palestine:
 
"Ici nous resterons
Gardiens de l'ombre des orangers et des oliviers
Si nous avons soif nous presserons les pierres
Nous mangerons de la terre si nous avons faim mais nous ne partirons pas !!
Ici nous avons un passé un présent et un avenir"
 
Sources:
Wikipédia
https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/12/23/tawfiq-zayyad-poete-de-la-resistance-et-la-lutte-palestinienne/
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5 mars 2023 7 05 /03 /mars /2023 08:15
Ciné-débat sur l'occupation coloniale de la Palestine autour de "Piège de Huda" avec Lana Sadecq samedi 4 mars à La Salamandre (organisé par l'AFPS)
Ciné-débat sur l'occupation coloniale de la Palestine autour de "Piège de Huda" avec Lana Sadecq samedi 4 mars à La Salamandre (organisé par l'AFPS)
Ciné-débat sur l'occupation coloniale de la Palestine autour de "Piège de Huda" avec Lana Sadecq samedi 4 mars à La Salamandre (organisé par l'AFPS)
Ciné-débat sur l'occupation coloniale de la Palestine autour de "Piège de Huda" avec Lana Sadecq samedi 4 mars à La Salamandre (organisé par l'AFPS)
 
C'était ce samedi 4 mars 2023 à la Salamandre, organisé par l'AFPS, Cine-débat autour du film palestinien de Hany Abu-Assad " Le Piège de Huda", sur l'oppression des femmes et la "sale" fabrique des indicateurs par les forces de renseignement israéliennes au sein de l'occupation de la Palestine et dans le contexte de l'enfermement des Palestiniens, à partir d'un film très beau et très dur, servi par d'excellents acteurs et une mise en scène angoissante qui fait ressentir la pesanteur de chaque minute, notamment avec des scènes d'interrogatoire, et de huis-clos domestique ou policier. Le film a été ensuite brillamment commenté par les camarades de l'AFPS et la militante palestinienne de la solidarité Lana Sadecq, venue de Paris.
 
Commentaire de l'AFPS Pays de Morlaix: Pays De Morlaix Afps
"Très belle soirée cinématographique avec « Le piège de Huda » de Hani Abu-Assad. Un film intense, bouleversant et oppressant pour les 80 personnes présentes au rendez-vous proposé par l’AFPS du Pays de Morlaix avec la militante palestinienne Lana Sadeq du Forum Palestine Citoyenneté.
Lana a magistralement introduit le débat sur les méthodes de l'occupation israélienne et de la résistance palestinienne à cette occupation. Mais aussi, sur le double combat que les femmes doivent mener de front, contre l’occupation coloniale d’une part et contre le système de domination patriarcale préexistant dans la société palestinienne d’autre part.
Un échange riche et indispensable pour faire le lien avec la violence barbare que l’apartheid israélien impose aujourd’hui aux femmes et aux hommes de Palestine.
Une soirée réussie dont on peut penser qu’elle aidera localement à renforcer la solidarité avec la résistance de toute une société contre la colonisation et l’occupation."
 
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28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 07:43
Cisjordanie. Yehuda Shaul, fondateur de "Breaking the silence" : « L’occupation est la principale cause de violence » (L'Humanité, 27 février 2023, entretien avec Pierre Barbancey)
Cisjordanie. Yehuda Shaul : « L’occupation est la principale cause de violence »

Alors que la flambée de violences se poursuit en Cisjordanie, où les autorités israéliennes laissent les colons mener des expéditions punitives, Yehuda Shaul, le fondateur de Breaking the Silence, nous explique les objectifs du gouvernement de Netanyahou. Il déplore par ailleurs le lourd silence de la communauté internationale, qui lui laisse carte blanche. Entretien.

Publié le Lundi 27 février 2023
 

Yehuda Shaul a fondé Breaking the Silence, qui rassemble des vétérans de l’armée israélienne engagés contre l’occupation de la Palestine. Il en a été le codirecteur jusqu’en 2019.

Depuis, il a créé Ofek, le Centre israélien pour les affaires publiques, un groupe de réflexion qui se consacre à la promotion d’une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien. Il était récemment à Paris, à l’invitation de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

Qu’est-ce qui a changé depuis que Netanyahou est revenu au pouvoir ?

Ce gouvernement a annoncé de façon très claire qu’il poursuivrait l’annexion des territoires palestiniens. Maintenant, il n’y a plus aucun doute sur ses intentions. La recherche de l’annexion est claire. À partir de là, la seule question qui vaille est : comment la communauté internationale va-t-elle réagir ? Mais c’est le silence, il n’y a aucune réaction.

Pourtant, de nos jours, la question de l’annexion est un problème très actuel en Europe. Nous voyons ce qui se passe entre l’Ukraine et la Russie. Je ne dis pas qu’il s’agit de la même chose. Mais ce qui est commun, ce sont les questions de respect des principes internationaux ou le refus de la prise de territoires par la force et donc de l’annexion. Malheureusement, la communauté internationale ne réagit pas de la même façon lorsqu’il s’agit de l’annexion par Israël.

De nombreux éléments au sein de ce gouvernement veulent une escalade. Ils pensent que cela amènera de nouvelles violences. Parce que c’est une bonne couverture pour mettre en œuvre une politique encore plus extrémiste à l’encontre des Palestiniens. On voit comment le ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Ben Gvir, pousse pour accélérer les démolitions de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est. Ce qui provoque plus de violence sur le terrain.

Il y a néanmoins des réactions internationales. Comment les considérez-vous ?

Je crois qu’il y a un problème sur la façon dont on en parle. Qu’il y ait une déclaration européenne contre la violence, c’est très bien. Mais, en fait, ce n’est pas sérieux. Cela fait partie du problème.

Si on veut vraiment la fin de la violence, il faut s’occuper des causes. Et les causes principales sont l’occupation et l’annexion. La violence ne vient pas de nulle part. Si vous faites comme si la violence palestinienne n’avait pas de raisons, vous n’aidez pas à résoudre le problème. C’est à cela qu’il faut s’attaquer si l’on veut arriver à une situation apaisée.

Qu’est-ce qui réunit tous ces partis autour de Netanyahou ?

Les trois piliers de la coalition de Netanyahou ont des intérêts totalement alignés. Les raisons de ce mariage reposent sur la destruction complète du système judiciaire israélien et de son indépendance.

Netanyahou est susceptible d’aller en prison pour des accusations de corruption, le Parti sioniste religieux veut en finir avec la Cour suprême parce qu’il souhaite aller vers l’annexion, et les ultraorthodoxes veulent être sûrs que la Cour suprême ne va pas statuer sur le fait que leur exemption du service militaire est inconstitutionnelle. C’est pour cela qu’ils feront tout ce qui est possible pour faire progresser ces politiques.

Jusque-là, si un parti n’était pas autorisé à se présenter aux élections, il faisait appel devant la Cour suprême. C’est ce qui est arrivé au parti arabe Balad, exclu par le Parlement, mais qui a finalement pu se présenter grâce à la Cour suprême. Mais, demain, si les prérogatives constitutionnelles de la Cour suprême disparaissent, ce ne sera plus possible.

Et d’autres partis pourraient suivre comme Hadash (communiste) ou Raam (islamiste). Que feront-ils ? Ils boycotteront. Mais cela signifiera qu’il y aura des élections sans partis représentant les Palestiniens d’Israël. De même, plus rien ne s’opposerait à la saisie des terres palestiniennes par les colons. Beaucoup ne réalisent pas à quel point c’est dramatique.

Israël est un pays sans Constitution. Ce qui est en train de se passer pourrait-il changer la nature du régime ?

C’est non seulement un pays sans Constitution, mais également un pays où vous avez des gouvernements de coalition. Ce qui signifie que l’exécutif, le gouvernement, détient la majorité au sein du législatif puisque la coalition détient 61 sièges sur les 120 de la Knesset.

 

 

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28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 07:38
Comment stopper la colonisation israélienne ?  - Patrick Le Hyaric et Leïla Shahid - Débat de L'Humanité
Comment stopper la colonisation israélienne ?

Tel-Aviv vient d’autoriser de nouvelles colonies. Seul un coup d’arrêt à ce processus d’annexion de la Cisjordanie peut relancer un processus de paix. Avec Patrick Le Hyaric, ancien député européen et membre de la délégation du Parlement européen chargé des relations avec la Palestine de 2009 à 2019 et Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne

Publié le Lundi 27 février 2023 - L'Humanité
 
 
Patrick Le Hyaric
Ancien député européen et membre de la délégation du Parlement européen chargé des relations avec la Palestine de 2009 à 2019

C’est contre le colonialisme et la colonisation que la jeunesse palestinienne s’insurge et agit. Elle a raison de vouloir empêcher les expulsions des logements, notamment à Jérusalem, l’accaparement des terres, le vol de l’eau de la vallée du Jourdain. C’est une nouvelle phase du combat pour la libération qui est ainsi engagée contre un occupant qui s’est doté d’un pouvoir d’extrême droite, religieux et suprémaciste.

Les États-Unis et l’Union européenne sont complices de la violation du droit international. Le gouvernement de Tel-Aviv colonise, brime et réprime, occupe, annexe chaque jour un peu plus la Palestine : 164 colonies et 116 avant-postes préparant l’installation de colonies supplémentaires incluant Jérusalem-Est. Le combat contre la colonisation est celui de la construction d’un pays, d’un État. Les Palestiniens ont pour eux le nombre et le droit international. Rien ne dit qu’il sera possible d’y résister.

Le combat contre la colonisation est celui de la construction d’un pays, d’un État.

Le droit international ne peut être à géométrie variable selon les intérêts occidentaux et leurs sociétés financières et industrielles. À juste titre les institutions internationales et la plupart des gouvernements demandent instamment au maître du Kremlin de mettre fin à sa tentative d’annexion et de respecter la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Pourquoi les mêmes n’ont-ils donc aucun mot pour faire cesser l’annexion de la Palestine ? Les trois quarts de l’humanité perçoivent bien cet insupportable deux poids, deux mesures. Nous devons donc rehausser nos interventions auprès du gouvernement et de l’Union européenne.

En ces temps où l’on se gargarise tant des « valeurs » démocratiques, l’Union européenne ne semble pas décidée à sanctionner les atteintes au fameux « État de droit » malgré les mouvements de masse des populations et des juristes israéliens. Au contraire, elle garde un étrange silence et relance le conseil d’association qui avait été annulé depuis 2012. Mandataire zélé des intérêts capitalistes, les autorités européennes couvrent l’implication de centaines d’institutions financières européennes, qui ont octroyé au moins 255 milliards de dollars à une cinquantaine d’entreprises participant activement au développement des colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. La France ne trouve rien à redire à l’implantation du groupe Carrefour dans les colonies, ni aux financements par BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole et la BPCE, de projets irriguant l’économie de la colonisation.

L’action en direction des gouvernements et des grandes entreprises et banques qui soutiennent la colonisation est le moyen de faire respecter l’article 49 de la 4e convention de Genève, qui interdit « le transfert d’une partie de sa propre population civile par la puissance occupante dans le territoire occupé par elle ». La campagne européenne « Stop colonies » et la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » doivent trouver de nouveaux prolongements pour des actions citoyennes communes à l’échelle européenne. Portons-nous aux côtés des travailleurs, des populations civiles et de la jeunesse palestinienne.

 

Le mouvement national palestinien est plus vivant que jamais. Seules des sanctions internationales peuvent stopper la colonisation.

Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union Européenne

En mai, nous commémorerons les 56 ans d’occupation militaire de la Palestine et les 75 ans de la Nakba, la grande catastrophe de 1948 et l’expulsion de 700 000 Palestiniens. Cela fait 55 ans que l’occupation militaire israélienne dure sans que le monde entier la condamne et que personne ne fasse rien pour y mettre fin. Tous les jours, il y a plus de colonies, plus de routes et plus de camps militaires. Le nouveau gouvernement de Benyamin Netanyahou vient d’octroyer un permis officiel à 9 nouvelles implantations et d’autoriser la construction de 9 000 logements. Aujourd’hui, 700 000 colons vivent dans les territoires occupés. Leurs milices armées agressent les habitants des villages voisins, volent les terres et détruisent les champs d’oliviers. Les colons sont des religieux millénaristes et suprémacistes juifs, prêts à tuer femmes et enfants et à procéder à un nettoyage ethnique.

La Palestine a besoin que l’Europe et les pays arabes s’impliquent. 

Pour sortir de la tragédie, la Palestine peut compter sur un mouvement national très puissant. Peu importe qui succédera à Mahmoud Abbas, le mouvement palestinien est un mouvement de citoyens. Nous assistons au retour de ceux que Jean Genet appelait les fedayins, les « combattants de la liberté ». Cette reprise de la lutte armée est le fruit de la débâcle de la diplomatie américaine, européenne et arabe. Les jeunes Palestiniens des camps de Cisjordanie ont pris les armes contre les colons. Ces jeunes qui ont entre 13 et 18 ans font preuve d’une grande maturité. Ils ne s’en prennent pas aux civils. Ces jeunes prennent les armes pour dire au monde entier que la question palestinienne ne peut pas être effacée.

Nous assistons également au réveil du mouvement des prisonniers, qui a lancé un appel à la grève de la faim à compter du premier jour du ramadan. 4 780 Palestiniens, dont 19 femmes et 150 moins de 18 ans, croupissent dans les geôles d’Israël en violation des conventions de Genève. 914 personnes sont emprisonnées comme détenus administratifs, c’est-à-dire sans connaître le motif de leur détention et sans bénéficier d’un avocat. Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a décidé de retirer la nationalité à tous les prisonniers qui résidaient en Israël et leur carte de résidence à tous ceux de Jérusalem-Est. Non seulement on détruit leur maison, on durcit leurs conditions de détention, mais en plus on les rend apatrides.

La Palestine a besoin que l’Europe et les pays arabes s’impliquent. La communauté internationale doit prendre des sanctions à l’encontre d’Israël. Comment expliquer la différence de traitement entre l’Ukraine et la Palestine ? Comment expliquer la rapidité avec laquelle la Russie a été sanctionnée et l’impunité dont jouit Israël depuis 56 ans ? Aujourd’hui encore, l’Union européenne achète des produits fabriqués dans les colonies. La coopération militaire, civile et scientifique se poursuit comme si de rien n’était. Les Palestiniens se défendent comme ils peuvent. Alors que les Ukrainiens réclament des armes, nous ne demandons, nous, que des sanctions. Sans sanctions, la colonisation se poursuivra.

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 10:00
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
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25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine

Un an après l'agression russe de l'Ukraine décidée par Poutine, son cortège de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité, ses risques d'escalade qui peuvent mener très loin, un rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour engager une voie de paix était organisé à Brest ce samedi 25 février, place de la liberté, à partir d'un appel commun unitaire partagé par de nombreuses organisations.

Noëlle Péoc'h (Mouvement de la Paix - CIAN 29) a pris la parole pour les organisateurs du rassemblement.

Appel  à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix

Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !


 
Depuis le 24 février 2022, date du début de l'agression de la Russie contre l'Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l'exode de millions d'ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l'ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d'arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre pouvant dégénérer en apocalypse nucléaire.

La seule issue possible c'est l’arrêt des combats et la construction d'une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

 Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l'exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n'aboutissent qu'à des échecs.

Notre appel  à la paix ne se limite pas à l'Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s'opposer au péril nucléaire en signant le Traité d' Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)

 La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

En ce week-end mondial d'action contre la guerre venons en grand nombre témoigner notre solidarité avec les populations ukrainiennes et exiger un cessez le feu immédiat préalable à une résolution négociée du conflit.

Premiers signataires:

Collectif finistérien pour l'interdiction des armes nucléaires (Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, Agir pour un Environnement et un Développement Durable, Association France Palestine Solidarité, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, CGT, FSU, Solidaires, Europe Écologie Les Verts, Ensemble !, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Union Démocratique Bretonne) et Iroise-Ukraine, Amnesty International, Ligue des droits de l'Homme, Confédération Nationale du Travail, Union Pirate,  Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, Parti Socialiste, Radicaux de Gauche, Union Communiste Libertaire, La Liste Citoyenne , Mouvement des Jeunes Communistes de France.

 
Article du Télégramme sur le rassemblement d'hier pour la Paix en Ukraine - 26 février 2023

Article du Télégramme sur le rassemblement d'hier pour la Paix en Ukraine - 26 février 2023

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24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 08:18
Communiqué de Presse du PCF - Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)
Communiqué de Presse - Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)
 
Il y a un an, le régime nationaliste de Vladimir Poutine prenait la décision criminelle de lancer une guerre à grande échelle contre l'Ukraine. Depuis un an, se multiplient les bombardements de populations civiles et les crimes de guerre. Des centaines de milliers de victimes, civils et militaires, ont payé de leur vie cette agression contre la souveraineté du peuple d'Ukraine.
Comme nous le faisons depuis le premier jour, nous condamnons radicalement Poutine, responsable de cette tragédie.
Après tant de sang versé, cette folie guerrière doit être stoppée et la Paix mise à l'ordre du jour de toutes les discussions !
Tout doit être mis en œuvre pour trouver le chemin d'un règlement politique, sous l'égide de l'ONU, permettant de restaurer la souveraineté de l'Ukraine, d'établir des garanties de sécurité pour tous les pays de la région, pour l'Ukraine, pour la Russie, et de réunir les conditions d'une paix juste et durable et d'une sécurité collective sur tout le continent européen.
La Paix et le progrès social en Europe sont intimement liés. Car la guerre est une raison de plus, utilisée par les classes dirigeantes, pour imposer des politiques d'austérité et des sacrifices toujours plus importants au monde du travail. Ce sont toujours les mêmes qui en paient le prix fort.
C'est pourquoi refusons, contrairement à d'autres, d'inscrire cette guerre dans un temps long. Nous refusons de suivre les appels de ceux qui veulent nous entraîner dans une guerre contre la Russie au risque de plonger l'Europe dans le chaos d'une guerre mondiale.
Nous appelons la France à choisir le camp de la paix et à retrouver une diplomatie indépendante et constructive en arrêtant de s'aligner systématiquement sur l'OTAN et les Etats-Unis.
Le PCF appelle ainsi le gouvernement français à répondre positivement aux appels pour la paix du secrétaire général de l'ONU, du pape François et aux propositions des pays du Sud qui, lors de la conférence de Munich ont appelé à la création d'un groupe de contact pour la paix sous l'égide de l'ONU. Créons un groupe de pays, incluant de grandes nations comme le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud, la Colombie, le Mexique et tant d'autres en faveur de la paix et pour un désarmement global et multilatéral.
Membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la France dispose d'une voix forte qu'elle doit mettre au service d'un message universaliste. Notre pays doit en finir avec une politique soufflant alternativement le chaud et le froid. Il doit se mettre au service de la recherche d'un règlement politique pour mettre fin aux souffrances et aux destructions et pour stopper la marche à la guerre.
Car pour trouver une issue politique et diplomatique à cette guerre en Europe, il faudra aussi accepter de discuter des choix politiques faits en Europe ces trente dernières années, qui n'ont eu de cesse d'étendre les bases militaires de l'OTAN aux portes de la Russie, contrairement aux engagements pris lors de la chute de l'URSS. Il faudra bien aussi travailler à la réunion d'une conférence pan-européenne de sécurité collective, dépassant la logique de blocs portée par l'OTAN.
Depuis un an, si les pays de l'Union européenne ont déclaré apporter leur soutien à l'Ukraine par la livraison d'armes défensives, ils ont aussi pointé des lignes rouges à ne pas franchir afin d'éviter toute extension du conflit et l'embrasement de toute l'Europe.
Mais ces lignes sont sans cesse franchies. Des armes offensives, susceptibles d'atteindre le sol russe sont désormais fournies au gouvernement de l'Ukraine. Pour quels objectifs ?
Sous injonction de l'OTAN, les pays européens annoncent des plans de réarmement massifs, qui vont bien au delà des besoins de leurs défenses nationales. La France et la Pologne font exploser leur budget militaire. L'Allemagne se réarme également, rompant avec sa tradition pacifiste adoptée après la défaite du nazisme.
Ces logiques de surarmement, de livraison d'armes offensives sont extrêmement dangereuses. Jusqu'où iront ces surenchères aventureuses ? Les pays de l'Europe, nos armées, nos enfants doivent-ils se préparer à entrer en guerre contre la Russie ?
Les Français doivent savoir. Pour le PCF, il est urgent de stopper cet engrenage.
C'est pourquoi nous appelons à l'ouverture dans les plus brefs délais, au Parlement, d'un débat sur les objectifs de la diplomatie française dans ce conflit et sur la livraison d'armes à l'Ukraine.
Le PCF appelle à participer partout en France aux manifestations pour la paix, organisées par le collectif national des Marches pour la paix les 24 et 25 février dans de nombreuses villes de notre pays. Il est solidaire des manifestations pour la Paix qui ont lieu au même moment en Europe et dans le monde.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
Le 23 février 2023.
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