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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 05:13
Manuela d'Avila - La députée du Rio Grande do Sul, à peine 37 ans, est candidate à la vice-présidence du Brésil aux côtés de Fernando Haddad

Manuela d'Avila - La députée du Rio Grande do Sul, à peine 37 ans, est candidate à la vice-présidence du Brésil aux côtés de Fernando Haddad

Brésil: un front démocratique appelle à voter contre le fascisme

#WilmaJung
BRÉSIL : FRONT DÉMOCRATIQUE APPELLE À VOTER CONTRE LE FASCISME

Brasilia, 16 octobre 2018 (RHC)- Des représentants de 6 partis politiques du Brésil regroupés au sein d'un front démocratique de soutien au candidat du Parti des Travailleurs au second tour des présidentielles, Fernando Haddad, ont indiqué que voter pour lui serait la réponse à l'ombre du fascisme qui menace de s'étendre sur le pays.

Ils signalent à ce propos que les graines de la haine et de la violence semées ces dernières années par les forces réactionnaires ont donné naissance à la candidature du candidat d'extrême-droite Jair Bolsonaro qui est diamétralement opposé aux valeurs de la démocratie, de la liberté, de la souveraineté nationale et des droits du peuple.

Dans un document rendu public hier à l'occasion du lancement de ce front démocratique, les partis politiques qui en font partie ont appelé les citoyens à voter, au second tour des présidentielles, pour la démocratie et pour l'avenir du pays.

Le texte, signé par le Parti des Travailleurs, par le Parti Communiste, par le Parti Républicain de l'Ordre Social, par le Parti Socialiste Brésilien et par le parti Socialisme et Liberté met l'accent sur le fait que le Brésil vit des moments historiques qui exigent une réponse ferme de la part de tous les démocrates.

Edité par Reynaldo Henquen

Source : http://www.radiohc.cu/…/174094-bresil%C2%A0-une-eventuelle-…

 

Bolsonaro: le fascisme en route vers le pouvoir au Brésil

BRÉSIL. LA COMMUNISTE MANUELA D’AVILA À LA CONQUÊTE DU JABURU (L'Humanité, 3 octobre 2018)

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 05:08
Evasion fiscale. 55 milliards d'euros volés par les banques aux états européens (Clotilde Mathieu, L'Humanité, vendredi 19 octobre 2018)
ÉVASION FISCALE. 55 MILLIARDS D’EUROS VOLÉS PAR LES BANQUES AUX ÉTATS EUROPÉENS
Vendredi, 19 Octobre, 2018

Le casse du siècle. Deux mécanismes, dont un frauduleux appelé le « Cum ex », ont permis d’escroquer à onze pays européens, dont la France, 55,2 milliards d’euros, révèle une enquête conjointe de 19 médias.

Après les scandales de LukLeaks, Panama Papers, voici « Cum Cum » et « Cum ex », le nouveau scandale d’évasion fiscale. Un hold-up à 55,2 milliards d’euros, estiment les 19 médias, dont le Monde, qui ont mené l’enquête. Ici, il n’est question d’aucun paradis fiscal, mais d’éviter de payer une taxe sur les dividendes versés aux actionnaires en profitant des petits arrangements entre pays européens et de la folie financière.

Le schéma inventé repose cette fois sur deux mécanismes, l’un légal permettant l’évitement de l’impôt appelé « Cum Cum », reposant sur les conventions fiscales passées entre plusieurs États, et l’autre, le « Cum ex », un vaste système permettant le remboursement illégal de l’impôt. Le premier joue sur la fiscalité différenciée entre investisseurs nationaux et étrangers. Via ce simple tour de passe-passe, la perte aurait ainsi été, entre 2001 et 2017, de 24,6 milliards d’euros pour l’Allemagne, 17 milliards pour la France et 4,5 milliards pour l’Italie, selon les calculs du consortium de médias établis sur la foi d’informations des autorités fiscales et judiciaires et d’analyses des données de marché.

Traders, avocats fiscalistes en bande organisée

S’ajoute ensuite l’escroquerie, appelée « Cum Ex », qui de son côté aurait coûté 7,2 milliards d’euros à l’Allemagne, 1,7 milliard au Danemark et 201 millions d’euros à la Belgique. Une fraude est née grâce à l’expérience d’un ancien contrôleur fiscal allemand devenu un avocat de renom, Hanno Berger. Son schéma qui, outre son montant spectaculaire donne à l’affaire une dimension supplémentaire, consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l’administration fiscale n’identifie plus le véritable propriétaire. Ce qui permet de revendiquer plusieurs fois le remboursement du même impôt sur le dividende, alors que ce dernier n’a été payé qu’une seule fois. Un stratagème dans lequel fonds d’investissement, traders, avocats fiscalistes opèrent en bande organisée. La liste des pays concernés, ici, se restreint, certains pays ne disposant plus, comme la France depuis 2005, de ce dispositif de remboursement d’impôt.

L’enquête des CumEx Files affirme ainsi que cinquante institutions financières parmi les plus grandes de la planète y auraient participé, à des degrés divers. À commencer par les banques qui, une fois de plus, se retrouvent au cœur du système. Celles-ci auraient, par exemple, fourni les pièces justificatives nécessaires au remboursement fiscal. Seraient impliqués, selon le Monde, quelques grands noms de banques françaises : BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole. Le journal précise d’ailleurs que si la BNP n’a pas souhaité commenter « en raison de l’instruction judiciaire en cours », les deux autres ont démenti avoir participé à « des opérations illicites ».

31,8 millions d’euros soutirés au fisc allemand

L’enquête part d’outre-Rhin, lorsqu’un agent des impôts trouve suspecte une demande de remboursement. En 2012, six enquêtes pénales visant Hanno Berger et plusieurs négociants en Bourse sont alors ouvertes. À l’époque, l’ensemble des estimations des sommes extorquées au fisc allemand vont d’environ 30 milliards d’euros selon la presse à 5,3 milliards selon le ministère allemand des Finances. Une fourchette aujourd’hui réévaluée à la suite des ­investigations conduites par les médias à 31,8 millions d’euros, d’après les calculs déjà connus de Christoph Spengel, ­spécialiste de fiscalité à l’université de Mannheim.

Clotilde Mathieu
Evasion fiscale. 55 milliards d'euros volés par les banques aux états européens (Clotilde Mathieu, L'Humanité, vendredi 19 octobre 2018)
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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 20:21
Chateaubriant, 77 ans après: samedi 20 et dimanche 21 octobre, le regard tourné vers l'avenir, rendons hommage à nos camarades, avec la présence de Lucienne Nayet, présidente du Musée de la résistance nationale de Champigny (MRN)
Chateaubriant, 77 ans après: samedi 20 et dimanche 21 octobre, le regard tourné vers l'avenir, rendons hommage à nos camarades, avec la présence de Lucienne Nayet, présidente du Musée de la résistance nationale de Champigny (MRN)
Le groupe de 27 otages (sur 48) qui seront fusillés le 22 octobre 1941. parmi eux, Guy Môquet, jeune communiste de17 ans (debout, le cinquième à droite). Photo : L'Humanité

Le groupe de 27 otages (sur 48) qui seront fusillés le 22 octobre 1941. parmi eux, Guy Môquet, jeune communiste de17 ans (debout, le cinquième à droite). Photo : L'Humanité

Chateaubriant, 77 ans après: samedi 20 et dimanche 21 octobre, le regard tourné vers l'avenir, rendons hommage à nos camarades, avec la présence de Lucienne Nayet, présidente du Musée de la résistance nationale de Champigny (MRN)
Chateaubriant, 77 ans après: samedi 20 et dimanche 21 octobre, le regard tourné vers l'avenir, rendons hommage à nos camarades, avec la présence de Lucienne Nayet, présidente du Musée de la résistance nationale de Champigny (MRN)
Chateaubriant, 77 ans après: samedi 20 et dimanche 21 octobre, le regard tourné vers l'avenir, rendons hommage à nos camarades, avec la présence de Lucienne Nayet, présidente du Musée de la résistance nationale de Champigny (MRN)
CHÂTEAUBRIANT SOIXANTE-DIX-SEPT ANS APRÈS, TOUJOURS PRÉSENTS !
Vendredi, 19 Octobre, 2018
L'Humanité

Un hommage aux 27 fusillés aura lieu le dimanche 21 octobre dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant, à 13 h 30, rond-point Fernand-Grenier.

Cela s’est déroulé le 20 octobre 1941. Il est environ 8 heures lorsque la Résistance abat le lieutenant-colonel Hotz, à Nantes. Les représailles de l’occupant seront terribles. Le général von Stülpnagel, commandant militaire en France, annonce que 50 otages seront tués dans la journée, et le choix laissé au gouvernement de Vichy sur une liste comprenant essentiellement des communistes. Vingt-sept otages sont fusillés le jour même à Châteaubriant, dont le lycéen Guy Môquet, âgé de 17 ans, seize otages sont assassinés à Nantes, et cinq autres au Mont-Valérien. Mais, au lieu de dresser la population contre les résistants, ces massacres renforcent au contraire le rejet de l’Occupation. Pour rendre hommage aux 48 martyrs, le Comité du souvenir des fusillés de Châteaubriant, Nantes, Mont-Valérien et de la Résistance en Loire-Inférieure organisent une veillée qui se déroulera le vendredi 19 octobre à 17 h 45 devant le monument aux 50-Otages à Nantes. Un hommage aux 27 fusillés aura lieu le dimanche 21 octobre dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant, à 13 h 30, rond-point Fernand-Grenier. Sont prévus un spectacle des Tréteaux de France avec les enfants d’une école locale et une allocution d’Isabelle de Almeida, présidente du conseil national du PCF. P. Du.

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 20:05
SNJ-CGT France télévisions: L’intolérable mépris de Jean-Luc Mélenchon pour les journalistes (SNJ-CGT)

SNJ-CGT France télévisions: L’intolérable mépris de Jean-Luc Mélenchon pour les journalistes
 

Une nouvelle fois Jean-Luc Mélenchon a salement dérapé dans ses propos et dans son attitude méprisante envers les journalistes.
Notre consœur de France 3, journaliste au service politique en a fait les frais, hier mercredi, à l’Assemblée Nationale. Ne voulant pas répondre à la question de la journaliste, le député de la France Insoumise a d’abord moqué son accent du midi puis « c’est quoi votre question madame…. Madame, vous ne savez pas de quoi vous parlez…. Vous dites d’importe quoi …. quelqu’un a-t-il une question à formuler en français…. »
Le Snj-CGT apporte son soutien total à notre consœur et condamne les propos insultants de Jean-Luc Mélenchon.
Le député n’en est pas à son premier dérapage. En mars dernier, il attaque l’enquête de Radio France au sujet des comptes de campagne de La France insoumise. «Un coup monté, venu d'une équipe de bras cassés… une sorte de CIA médiatique vouée à propager les dénonciations. » Propos malveillants aussi sur son blog en affirmant : « La haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine. »
On peut critiquer le travail des journalistes. On doit dénoncer une presse, des médias, des éditocrates inféodés aux pouvoirs économiques et politiques. Mais les mots employés par Jean-Luc Mélenchon vont au-delà de la critique nécessaire. Ils sont intolérables et dangereux.
La grande majorité des 35 000 journalistes de France n’appartient pas à une caste, ce sont pour la plupart des salariés qui, par leur travail d’information, tentent de jouer un rôle fondamental pour la démocratie. Une presse libre, des journalistes indépendants et protégés des pressions sont les
principaux alliés de la liberté d’expression.
Par son comportement, Jean-Luc Mélenchon dessert les causes qu’il pense défendre. Le Snj-CGT l’appelle à plus de discernement et de retenue et lui remet en mémoire qu’il n’est pas le seul à incarner « la République » : les journalistes, eux aussi, sont garants de la démocratie et de la République !
Paris, le 18 octobre 2018

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 19:55
Budget 2019: les députés communistes déposent 50 amendements (lettre d'info du Cidefe, 19 octobre 2018)
Budget 2019 : Les députés communistes déposent 50 amendements

vendredi 19 octobre 2018

Lors de l’examen du projet de budget 2019, les députés communistes ont déposé une cinquantaine d’amendements pour défendre des enjeux prioritaires : le pouvoir d’achat, la justice sociale et l’environnement.

 Pouvoir d’achat : les français passent encore à la caisse

 Président des riches An II : L’injustice fiscale comme projet

 Environnement : la majorité sur une autre planète

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 19:33
DISPARITION. ROBERT ENDEWELT, COMBATTANT DU PARIS POPULAIRE (L'HUMANITE, 18 octobre 2018)
DISPARITION. ROBERT ENDEWELT, COMBATTANT DU PARIS POPULAIRE
Jeudi, 18 Octobre, 2018

Le résistant de la première heure de la MOI parisienne, ancien élu PCF de Champigny-sur-Marne et dirigeant du Mouvement de la paix, est décédé à la veille de ses 95 ans.

C’est dans le Paris populaire des années 1920-1930 où de nombreux juifs d’Europe centrale et orientale trouvent refuge que Robert Endewelt naît en 1923. Sa mère, Gitla Dynerman, couturière, et son père, Szmul Endewelt, tailleur, tous deux originaires de Varsovie (Pologne), viennent tout juste d’arriver en France. Après la fin de sa scolarité, l’apprenti tailleur mécanicien devient salarié dans l’industrie de l’habillement. Mais déjà le cours de l’histoire s’assombrit. Dans les premières semaines de l’occupation nazie dans la capitale, il rejoint un groupe de jeunes communistes du 10e arrondissement qui cherche à s’organiser dès 1940. Leurs lieux de rencontre sont le club sportif de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) et la salle de gymnastique du Yiddisher Arbeiter Sport Klub (Club ouvrier sportif juif), 14, rue de Paradis. C’est le début d’un engagement dans la Résistance qui se terminera avec l’insurrection de Paris en août 1944. Il est affecté aux jeunes du secteur juif de la MOI et devient l’un des responsables du triangle de direction de cette organisation pour la région parisienne, dans lequel se trouve déjà Henri Krasucki.

La répression est féroce. Certains de ses camarades sont arrêtés. Trois d’entre eux, Wajsbrot, Rayman et Fingercwajg, figureront sur l’Affiche rouge. En août 1944, il participe à l’insurrection parisienne (1). À la Libération, il s’engage pour la durée de la guerre et est affecté en Allemagne dans un régiment de tirailleurs algériens. Dans les années 1950, le militant assume différentes tâches au sein du PCF parisien. Il prend ensuite des responsabilités au sein du Mouvement de la paix dans les années 1960-1970 qui voient la multiplication d’importantes manifestations pacifistes contre la guerre du Vietnam. Il rejoint le département du Val-de-Marne et sera élu conseiller municipal de Champigny jusqu’en 1983. En parallèle, il assure des missions auprès du comité central, notamment au secteur presse. Il retrouve alors le Paris qu’il aime avec le quartier des Buttes-Chaumont. Ses obsèques auront lieu au crématorium du Père Lachaise le jeudi 25 octobre à 10 heures. L'Humanité présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.

(1) Lire son portrait publié dans l’Humanité du 19 août 2014, sa notice au Maitron et voir aussi son témoignage dans le film réalisé par Laurence Karsznia et Mourad Laffitte, Une jeunesse parisienne en résistance.
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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 19:25
Opération dépeçage de l’AFPA en cours (Pierre Darhéville)

Opération dépeçage de l’AFPA en cours. Choix politique de casse du service public. Inacceptable pour les demandeurs d’emploi, les salariés, l’emploi, la formation professionnelle, la qualité, la sécurité, l’humain, l’écologie, l’économie, et le travail dans nos territoires. Le Président de la République a annoncé que l’emploi est sa priorité, mais quel emploi ? Celui que l’on est censé trouver en traversant la rue ?

Pierre Darhéville

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 04:48
Dans une démarche de rassemblement et d’union, les représentants de la Gauche veulent s’engager dans une politique au service des Morlaisiens - photo Ouest-France

Dans une démarche de rassemblement et d’union, les représentants de la Gauche veulent s’engager dans une politique au service des Morlaisiens - photo Ouest-France

Après quelques réunions entre différents partis de gauche, le PCF, le PS et Génération. s se lancent dans la bataille des municipales.

Ismaël Dupont, du PCF rappelle en désignant Jean-Paul Vermot, PS : « Nous nous étions affrontés en 2014, cette fois grâce à un travail constructif on se retrouve. »

Les deux partis avaient fini par se regrouper au second tour et avaient obtenu 48, 2 % des voix, face à l’actuelle maire Agnès Le Brun (LR). Un score honorable, mais dans lequel on devait compter une partie des voix de la France insoumise.

Quid des Insoumis ?

Avec ce parti les discussions n’ont pas abouti. « Mais rien n’est définitif. La porte est ouverte », assurent les différents représentants de gauche. Est-ce qu’à l’image des législatives, les Insoumis voudraient faire cavalier seul ?

Le PS, le PC et Génération. s ont lancé les premières pistes de son programme avec la volonté de remettre le citoyen au cœur des discussions « à travers des réunions de quartiers », de défendre « et d’aider le service public si maltraité à se relever ».

 

Parmi les candidats qui pourraient briguer la mairie, Agnès Le Brun ne s’est pas encore prononcée. Elle pourrait intégrer une liste LR aux Européennes. On sera fixé avant la fin de l’année.

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 04:46
photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

Discours de Marie-Hélène Le Guen pour la CGT retraités - photo Jean-Luc Le Calvez

Discours de Marie-Hélène Le Guen pour la CGT retraités - photo Jean-Luc Le Calvez

Rassemblement des retraités du 18 octobre 2018 à Morlaix - photo Jean-Luc Le Calvez

Rassemblement des retraités du 18 octobre 2018 à Morlaix - photo Jean-Luc Le Calvez

Rassemblement des retraités du 18 octobre 2018 à Morlaix - photo Jean-Luc Le Calvez

Rassemblement des retraités du 18 octobre 2018 à Morlaix - photo Jean-Luc Le Calvez

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

rassemblement du 18 octobre - photo Pierre-Yvon Boisnard

250 personnes ont manifesté à Morlaix hier pour la défense des retraités face aux matraquages du pouvoir Macron. 

Les communistes étaient présents nombreux. 

Voici le communiqué de la section PCF qui a été repris partiellement par le Ouest-France hier: 

COMMUNIQUE DE LA SECTION PCF DU PAYS DE MORLAIX

SOUTIEN AU RASSEMBLEMENT DES RETRAITÉ-ES JEUDI 18 OCTOBRE 10H30 À MORLAIX DEVANT LA PERMANENCE DE LA DEPUTEE EN MARCHE SANDRINE LE FEUR
 
Retraités L’heure est à la mobilisation !
Gel des pensions alors que l’inflation pointe à la hausse, malus instauré sur les complémentaires, ponction supplémentaire de CSG qui a touché plus de 8 millions de retraités, baisse historique des aides au logement et menaces sérieuses sur la pension de réversion. Le très sérieux Observatoire français des conjonctures économiques chiffre la perte moyenne à 400 euros en 2020. Sans compter la dégradation des services publics, la baisse des allocations logement, le renoncement aux soins devant l'ampleur des reste à charge, le coût des EHPAD. 
Elle est loin la promesse du candidat d’En Marche de « maintenir » le pouvoir d’achat des retraités. Les retraités y sont devenus une variable d’ajustement au profit des cadeaux aux vrais nantis. Ce n'est pas l'argent qui va aux retraité-es qui manque aux salariés, c'est bien celui qui va aux dividendes financiers! La France caracole en tête des pays où la part des richesses accaparée par les actionnaires est la plus élevée. Entre le remboursement du CICE pour 2018 et la baisse des cotisations patronales pour 2019, ce sont déjà plus de 40 milliards de cadeaux aux grandes entreprises. Sans aucun bénéfice sur l'emploi. 
Quant au projet de réforme systémique des retraites le risque de baisse des pensions pour toutes et tous est réel.Les mécanismes de redistribution et de solidarité sont tous remis en cause, ce qui vise en premier lieu les plus fragilisés.
Cette perspective de régime unique conduirait aussi à la disparition des régimes des fonctionnaires et des régimes spéciaux et, en conséquence, à la remise en cause des statuts d’agents publics et de fonctionnaires. De même, les retraites complémentaires disparaîtraient.
C’est pourquoi la section du Pays de Morlaix du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale des retraités à se rassembler le 18 octobre à 10H30 devant la permanence de Sandrine Le Feur place des Otages à Morlaix. 
Rassemblement des retraités en colère à Morlaix le jeudi 18 octobre - Photos Jean-Luc Le Calvez et Pierre-Yvon Boisnard
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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 04:43

Selon nos informations, l’administrateur de DemocratieParticipative.bizpourrait être Boris Le Lay, figure de l’extrême droite déjà condamnée en justice.

LE MONDE | 18.10.2018 à 00h53 • Mis à jour le 18.10.2018Par Elise Vincent et Martin Untersinger

 

C’est une première en France. Le procureur de la République de Paris, François Molins, a assigné en référé les opérateurs de télécommunications afin qu’ils bloquent un site internet d’extrême droite publiant des contenus haineux en ligne, a confirmé auMonde une source proche du dossier, mercredi 17 octobre.

Cette démarche inédite sur la Toile, résultat de mois d’aléas judiciaires, est particulièrement portée par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), organisme rattaché au premier ministre.

En vertu de cette assignation, neuf opérateurs, dont les quatre principaux – SFR, Orange, Free et Bouygues Telecom – sont assignés, le 8 novembre, au tribunal de grande instance de Paris, dans le cadre de cette procédure d’urgence.

L’objectif : constater le trouble « manifestement illicite » causé par ce site, selon les mots du parquet de Paris, et ordonner de cette façon le blocage de l’accès à la plateforme dans un délai de quinze jours, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard.

Un site sans équivalent à l’extrême droite

Le site en question porte très mal son nom : il s’appelle « DemocratieParticipative.biz ». Sur ses pages se déploie une litanie d’articles et de vidéos antisémites, homophobes, antimusulmans et racistes.

Ce site, qui se revendique « le plus lu par les jeunes blancs décomplexés », agonit aussi régulièrement d’injures divers responsables politiques et personnalités médiatiques. Au point de servir souvent de base arrière à des campagnes de harcèlement numérique d’une rare violence. Par sa radicalité, « DémocratieParticipative.biz » n’a pas d’équivalent dans la nébuleuse d’extrême droite.

Bien que repéré depuis de longs mois, l’activisme du site, créé en 2016, défiait tous les recours juridiques. Les divers signalements effectués par Frédéric Potier, le préfet délégué à la tête de la Dilcrah, par la voie de l’article 40 au parquet de Paris, ne trouvaient pas d’issue judiciaire. Même chose pour près d’une dizaine d’enquêtes diligentées par différents services de police après des signalements sur la plateforme Pharos du ministère de l’intérieur dédiée aux contenus illicites circulant sur le Web, ou des plaintes déposées dans différents départements de France.

Un hébergement américain

Les autorités françaises – ainsi que plusieurs particuliers et associations – ont bien essayé de contourner ces échecs en tentant de limiter l’impact de « DemocratieParticipative.biz » en le faisant par exemple supprimer des résultats de recherche Google. La Dilcrah a même obtenu, en janvier, la disparition de la page d’accueil de « DemocratieParticipative.biz » du moteur de recherche. Une solution néanmoins très partielle, puisque le site est resté en ligne.

Au cœur du problème : le lieu d’hébergement de « DemocratieParticipative.biz ». Pour abriter sa structure, le site a depuis ses débuts recours à une société américaine, Cloudflare. Celle-ci n’a jamais donné suite aux réquisitions françaises. Elle s’abrite derrière le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui protège de façon extensive la liberté d’expression, et derrière l’absence de contrainte légale l’obligeant à répondre à des autorités judiciaires autres qu’américaines.

LIRE AUSSI :   La guerre discrète de la « preuve numérique »

Autre difficulté : l’identification et l’éventuelle interpellation de l’administrateur du site. D’après une note conjointe de la Direction générale de la police nationale (DGPN) et de la préfecture de police (PP) datant d’avril, que Le Monde a pu consulter, de nombreux éléments permettent de penser qu’il s’agit d’un militant d’extrême droite d’origine bretonne très connu de la « fachosphère » : Boris Le Lay, né à Quimper et âgé de 38 ans, suivi sur Facebook par plus de 120 000 personnes et par plus de 10 000 abonnés Twitter.

Des soupçons sur une figure de proue de la « fachosphère »

Selon cette note de la DGPN et de la PP, « plusieurs éléments concordants » désignent en effet M. Le Lay. Le plus fiable étant une adresse IP commune à DemocratieParticipative.biz et à deux sites ouvertement gérés par ce militant, signe que les trois plateformes étaient présentes sur le même serveur informatique. Un élément qu’a pu confirmer Le Monde de façon indépendante.

Fin septembre 2017, la fachosphère avait brui de la « censure » de DemocratieParticipative.biz : il avait, effectivement, disparu du Net, sans explications. Fait troublant, les deux sites appartenant à M. Le Lay se sont évaporés au même moment.

Or sur sa page VKontakte, un réseau social russe, M. Le Lay avait alors répondu à une admiratrice qui s’inquiétait de la disparition de DemocratieParticipative.biz : « On doit reconstruire l’architecture », écrivait le militant. Quelques jours plus tard, ces trois sites changeaient d’hébergeur, et pratiquement en même temps, selon les données techniques consultées par Le Monde.

M. Le Lay est loin d’être un inconnu pour les services de police. Il a de nombreux antécédents judiciaires pour « diffamation », « apologie de crime », ou « injure », et a été plusieurs fois condamné, entre 2011 et février 2018. Son parcours militant est aussi éloquent. D’abord engagé dans un groupuscule indépendantiste breton proche de l’ultradroite identitaire, Adsav (Renaissance), il fonde, en 2006, l’association Breizh-Israël qui a pour objet « la promotion des liens entre l’Etat d’Israël, la communauté juive mondiale et les Bretons ». Il bascule plus tard dans l’antisémitisme en rencontrant l’essayiste nationaliste Hervé Ryssen. Il s’occupera aussi un temps « des relations avec l’Europe » du Mouvement des damnés de l’impérialisme du très controversé Franco-Béninois Kemi Seba.

Treize mandats de recherche et une fiche S

Aujourd’hui, la justice bute toutefois sur la fuite au Japon de M. Le Lay. Malgré les treize mandats de recherche et la fiche « S » dont il fait l’objet pour son appartenance à la mouvance d’extrême droite radicale, impossible jusqu’à présent d’obtenir son extradition.

Ces mandats ont été émis pour « injures publiques envers un particulier en raison de sa race, religion, ou origine par parole, écrit, image, ou moyen de communication au public par voie électronique ». Mais il faudrait que M. Le Lay soit contrôlé sur le territoire français ou européen pour qu’ils soient exécutables.

En janvier, une notice rouge d’Interpol a fini par être diffusée pour qu’il puisse être interpellé à l’étranger, dans d’autres pays. Mais la valeur accordée à ces notices varie selon les Etats. Pour des raisons propres à son droit national, le Japon ne peut procéder à une arrestation demandée par d’autres pays membres. Il n’existe, en outre, pas de convention d’extradition entre la France et l’Archipel. Les services de police de l’Hexagone s’inquiètent enfin du fait que M. Le Lay ait pu obtenir, entretemps, la nationalité japonaise. Bref, un casse-tête qui explique la décision du parquet de Paris d’employer les grands moyens.

LIRE AUSSI :   Lutte contre la haine sur Internet : un rapport pour « passer à une nouvelle étape » remis à Matignon

Lire aussi: https://www.gouvernement.fr/partage/10528-rapport-visant-a-renforcer-la-lutte-contre-le-racisme-et-l-antisemitisme-sur-internet

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