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18 avril 2023 2 18 /04 /avril /2023 06:43
Yvon Lejeune à la fête du Viaduc du PCF Morlaix en 2017

Yvon Lejeune à la fête du Viaduc du PCF Morlaix en 2017

La section PCF du Pays de Morlaix a eu la peine d'apprendre le décès vendredi soir, 14 avril, à l'âge de 76 ans de notre camarade Yvon Lejeune, né le 10 février 1947, à Guerlesquin, ancien couvreur, ancien agent municipal et policier municipal de la ville de Morlaix, militant CGT, qui fut et est resté jusqu'il y a peu un des artisans fidèles et dévoués des fêtes de l'Humanité et des fêtes de l'Humanité Bretagne pour le stand du Finistère, et de Morlaix antérieurement, mais aussi des fêtes du Viaduc (à Ty Dour), les fêtes de la terre sur le canton de Lanmeur (Poul Redou à Guimaëc; puis à Lanmeur) et le canton de Plouigneau (à Plouigneau, Plougonven, Lanneanou), se chargeant du matériel, de son transport, de la gestion des publicités, de la préparation des plats, avec sa compagne Christiane Lejeune, également militante du PCF.

Souvent, il transportait le matériel des fêtes de l'Huma vers Paris ou vers Lorient avec son camarade de Plouigneau Michel Prigent, et parfois sa fille Murielle.

Yvon et Christiane assistaient très régulièrement aux réunions de la section tant que leur santé leur a permis de le faire.

Yvon était un militant discret, chaleureux, efficace, généreux.

Ses camarades du PCF Morlaix rendent hommage à son engagement au service de la fraternité, de l'égalité, du progrès et de la justice sociale, de la défense des travailleurs, et à son sens de l'engagement.

Il vivait dernièrement avec Christiane à la limite de Plourin-les-Morlaix et de Morlaix après avoir habité à Plougonven.

Nous transmettons notre amitié et notre sympathie à Christiane Lejeune, sa famille, sa fille Murielle, Christophe son conjoint, et sa petite-fille, Irène et Martine ses sœurs, et de ses amis.

Les obsèques d'Yvon Lejeune auront lieu le mardi 18 avril à 11h au funérarium de Saint-Thégonnec où il repose.

Décès de notre camarade de notre camarade de la section de Morlaix du PCF Yvon Lejeune
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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 10:31
Mardi de l'éducation populaire le 18 avril avec l'historien Alain Prigent sur Madeleine Marzin, le parcours d'une militante communiste bretonne, résistante, députée communiste à la Libération (Conférence-débat, entrée libre, 18h, 2 petite rue de Callac)
Et si l'histoire mettait plus en avant le combat et l'engagement des femmes... 
 
Madeleine Marzin, bretonne, résistante et élue communiste de Paris
 
La section du Pays de Morlaix du PCF a le plaisir de vous inviter au prochain Mardi de l'éducation populaire le mardi 18 avril à 18h au local du PCF à Morlaix, 2 petite rue de Callac, avec l'historien de Lannion Alain Prigent.
 
Il aura pour thème l'exploration historique du Parti communiste breton et français dans les années 20-30 (le combat contre les ventes-saisies de ferme dans le Tregor), pendant l'Occupation et la résistance, à la Libération, autour de la trajectoire de Madeleine Marzin (1908-1998), native de Plouaret, institutrice révoltée sortie de l’École Normale de Saint-Brieuc, amie du couple de l'écrivain briochin Louis Guilloux et sa compagne institutrice Renée Guilloux, assistant l'écrivain dans la documentation sociale de ses ouvrages, résistante condamnée à mort qui fut "la femme la plus recherchée de France", députée du quartier populaire parisien de Belleville à la Libération (1951-1961), défendant la cause des pauvres et des immigrés, algériens, bretons, italiens, militante communiste et créatrice de l'union des Femmes Françaises (UFF), et de son frère Francis Marzin, responsable régional du PCF à la veille de l'Occupation, chef de la résistance FTP.
 
L'historien costarmoricain Alain Prigent leur a consacré un ouvrage passionnant.
 
Entrée ouverte à toutes et tous et gratuite. Conférence-débat suivie d'un pot convivial.
 
Venez nombreux!
 
Mardi de l'éducation populaire le 18 avril avec l'historien Alain Prigent sur Madeleine Marzin, le parcours d'une militante communiste bretonne, résistante, députée communiste à la Libération (Conférence-débat, entrée libre, 18h, 2 petite rue de Callac)
Mardi de l'éducation populaire le 18 avril avec l'historien Alain Prigent sur Madeleine Marzin, le parcours d'une militante communiste bretonne, résistante, députée communiste à la Libération (Conférence-débat, entrée libre, 18h, 2 petite rue de Callac)
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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 15:51
Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 12 avril:  Retraites, nous ne lâcherons rien! Soyons toutes et tous engagé.e.s dans la journée de grève et à la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites.
Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 12 avril:  Retraites, nous ne lâcherons rien! Soyons toutes et tous engagé.e.s dans la journée de grève et à la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 12 avril:

Retraites, nous ne lâcherons rien! Soyons toutes et tous engagé.e.s dans la journée de grève et à la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites.


Alors que nos concitoyens refusent très majoritairement cette réforme des retraites, que leur mobilisation ne faiblit pas, le président Macron et son gouvernement restent sourds à la volonté du peuple: Assemblée Nationale bâillonnée, recours au 49-3, cette attitude pose un vrai problème démocratique. Cette forte opposition provoque les manifestations les plus importantes de ces 40 dernières années.
Le 14 avril 2023 le Conseil Constitutionnel rendra sa décision sur la possibilité d'une censure de cette loi retraite et sur l'opportunité d'ouvrir la voie à un référendum d'initiative populaire, suite à la saisine des député.e.s, avec une initiative notamment des députés communistes pour le RIP.
L’utilisation de l’article 47-1 s’est avéré calamiteuse: pour la première fois, un texte a été transmis sans avoir été voté par l’Assemblée nationale, en première lecture.

Le rejet de cette réforme par l'immense majorité du monde du travail s'ancre dans une réalité: le travail ne paye plus et l'inflation fait rage alors même que les profits s'envolent, comme en témoigne le fait que deux français, Bernard Arnault et l'héritière Bettencourt, ayant en commun de devoir le doublement régulier de leur fortune aux logiques de spéculation financière, sont désormais en tête des fortunes des milliardaires dans le monde. La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd'hui exonérés, rapporterait 40 milliards d'euros aux caisses de retraites.
Les communistes du Pays de Morlaix sont solidaires de l’intersyndicale et appellent à faire du jeudi 13 avril une nouvelle démonstration de l’exigence impérative du retrait de cette loi injuste portant le départ de l’âge de la retraite à 64 ans.

Soyons toujours aussi déterminés à réclamer le retrait de cette loi, clamons une nouvelle fois cette exigence, soyons nombreuses et nombreux à 11h place Puyo puis au rond-point revendicatif et festif à 13h place De Gaulle à Morlaix.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 12 avril:  Retraites, nous ne lâcherons rien! Soyons toutes et tous engagé.e.s dans la journée de grève et à la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites.
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 12:47
Manifestation du 6 avril 2023 - Communiqué de la section PCF du Pays de Morlaix
Jeudi 6 avril – toutes et tous en grève et en manif contre la réforme des retraites – On peut gagner, on va gagner !
La section du PAYS DE MORLAIX du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale à faire du 6 avril une nouvelle démonstration du refus de cette loi injuste, brutale et inutile .
Alors que 70 % des Françaises et des Français refusent cette réforme des retraites et soutiennent les manifestations, Macron et son gouvernement s’obstinent à ne pas écouter le peuple. Le mépris, l’arrogance, le recours au 49-3, les mensonges du pouvoir sont un danger pour notre démocratie. On ne lâche rien jusqu’au retrait de cette loi.
Aujourd’hui l’intersyndicale a été reçue à Matignon pour réaffirmer avec force le refus unanime du report de l’âge de départ à 64 ans et les 43 années de cotisation. Elle a pu réaffirmé à la première ministre l'exigence de retrait préalable d'une réforme injuste et brutale. La Première ministre a répondu qu'elle souhaitait maintenir son texte. Une décision grave et inexcusable. Il ne saurait y avoir d'autre issue à la crise que le retrait du texte.
Demain 6 avril aura lieu une nouvelle journée de mobilisation.
Le 14 avril, le Conseil Constitutionnel se prononcera sur la réforme et sur un éventuel référendum.
Face à une mobilisation historique qui a duré 2 mois et s'est soldé par 10 journées nationales de mobilisation à entre 1 et 3,5 millions de manifestants, l’exécutif a sorti sa dernière carte : la répression policière et judiciaire.
Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
La crise politique et sociale aiguë qu’affronte notre pays appelle une gauche porteuse d’espérance, affirmant l’exigence d’une Sécurité sociale du XXI° siècle et s’engageant à rétablir la retraite à 60 ans.
La section du Pays de Morlaix du PCF donne rendez-vous aux salarié.es, lycéen.n.e.s, étudiant.es, retraité.es:
 
Morlaix 11h00 place Edmond Puyo avec retour sur le rond-point Charles de Gaulle pour un pique-nique revendicatif et musical à 13h.
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 12:08
Jeudi 6 avril – toutes et tous en grève et en manif contre la réforme des retraites – On peut gagner, on va gagner !
On peut gagner, on va gagner !
La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale à faire du 6 avril une nouvelle démonstration du refus de cette loi injuste, brutale et inutile . Alors que 70 % des Françaises et des Français refusent cette réforme des retraites et soutiennent les manifestations, Macron et son gouvernement s’obstinent à ne pas écouter le peuple. Le mépris, l’arrogance, le recours au 49-3, les mensonges du pouvoir sont un danger pour notre démocratie. On ne lâche rien jusqu’au retrait de cette loi.
Aujourd’hui l’intersyndicale sera reçue à Matignon pour réaffirmer avec force le refus unanime du report de l’âge de départ à 64 ans et les 43 années de cotisation.
Demain 6 avril aura lieu une nouvelle journée de mobilisation . Le 14 avril, le Conseil Constitutionnel se prononcera sur la réforme et sur un éventuel référendum.
Face à une mobilisation historique, l’exécutif a sorti sa dernière carte : la répression policière et judiciaire.Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
La crise politique et sociale aiguë qu’affronte notre pays appelle une gauche porteuse d’espérance, affirmant l’exigence d’une Sécurité sociale du XXI° siècle et s’engageant à rétablir la retraite à 60 ans.
La fédération du PCF donne rendez-vous aux salarié.es, étudiant.es, retraité.es:
-Brest 10h30 place de la liberté
-Carhaix 10h30 place du champ de foire.Quimperlé 10h30 parvis de la gare
-Morlaix 11h00 place Edmond Puyo
-Ouessant 11h30 place de la mairie
-Quimper 10h30 rond-point d’entrée de la zone de Gourvily (la manif a été interdite par le préfet – nouveau parcours en vue?)
-Quimperlé 10h30 parvis de la gare
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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 11:56
UN RASSEMBLEMENT AURA LIEU VENDREDI 31 MARS , PLACE DES OTAGES A MORLAIX CONTRE LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION DE DARMANIN A 18h30
UN RASSEMBLEMENT AURA LIEU VENDREDI 31 MARS , PLACE DES OTAGES A MORLAIX CONTRE LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION DE DARMANIN. A 18H
POUR LE RESPECT DES DROITS DES PERSONNES MIGRANTES, DES DROITS DE TOUS ET TOUTES , REFUSONS CE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION.
LE PCF SOUTIENT CE RASSEMBLEMENT ET APPELLE A Y PARTICIPER TRES NOMBREUX.
 
Asile et immigration : Pourquoi une nouvelle loi ?
Cela fait maintenant quelques mois que le gouvernement Borne, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, annonce une nouvelle loi sur les politiques migratoires, la 30e loi en 40 ans.
Cette loi contenant 26 articles est actuellement étudiée par le Conseil d’État avant de faire l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale début février.
Les objectifs de cette loi seraient, d’après les auteurs, de contrôler l’immigration et d’améliorer l’intégration. La traduction de ce titre dans la réalité est la suivante « comment réduire le droit d’asile et utiliser les personnes migrantes dans les métiers en tension ».
Toutes les lois depuis 1980 ont eu le même objectif : réduire les droits des étrangers. Celle-ci arrive en plus dans une période où l’on voudrait nous faire croire que les murs, les barbelés empêchent les mouvements de population et cela en niant la « mondialisation » des phénomènes de migrations et les effets des dérèglements climatiques à ce sujet.
Alors oui, cette loi va certainement favoriser quelques régularisations de travailleurs « sans-papiers » dans les métiers en tension mais il faudra veiller qu’ils puissent avoir des visas « travail-vacances » qui leur permettent à la fois de travailler dans différents domaines et de voyager. Elle parle aussi de l’installation d’un nouveau type de visa pour le personnel soignant.
Ce qui reste très inquiétant dans cette loi, c’est la volonté de mettre un nouveau coup au droit d’asile. Pour ce gouvernement, contrôler l’immigration passe par la réduction drastique du droit d’asile et la multiplication des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Cette partie de la loi nous montre l’influence idéologique de l’extrême droite depuis les dernières élections présidentielle et législatives.
Nous constatons depuis plusieurs années que la protection des personnes menacées ou persécutées, mineures ou majeures, en métropole ou en outre-mer ne sont plus la priorité de la politique d’asile de notre pays ou de l’Europe. De multiples associations constatent que le droit d’asile est régulièrement bafoué aux frontières françaises et européennes et restent très inquiets de ce qui restera du droit d’asile après cette nouvelle loi.
Alors que tout le monde s’accorde à dire que les dernières lois ont détérioré les conditions d’accueil des demandeurs d’asile, privés de droit au travail, en difficulté d’hébergement et dans l’incapacité d’accéder à la santé, à l’éducation ou à vivre dignement.
Pourquoi de nouveau durcir l’accès au droit d’asile alors que la France n’accepte que 30% des demandes faites ?
Devons-nous rappeler au gouvernement l’article 33 de la convention de Genève qui garantit le principe de non-refoulement à la frontière et qui impose un examen individuel, raisonnable et objectif de leur potentielle demande d’asile ?
Les insécurités humaines sont multiples et les pays du nord ont la responsabilité d’une nouvelle solidarité, d’une politique ouverte et accueillante et de sécurisation des parcours migratoires. La migration ne constitue pas un délit et elle nécessite le retour à une culture de paix dans une société accueillante et solidaire respectant le droit international et les droits des personnes étrangères.
***
Décryptage du projet de loi asile et immigration par Eliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat.
Ce 29ème texte sur l’asile et l’immigration en 40 ans, a été annoncé le 15 septembre 2022 par le Président de la République. La dernière en date, celle de 2018 et avait déjà fait l’objet de nombreuses alertes en raison des dispositifs attentatoires aux droits et aux libertés.
Cette annonce a été suivie par des concertations initiées par Le ministre de l’Intérieur mais seulement sur des grandes lignes puisque le texte n’était pas finalisé et il ne l’est toujours pas.
Darmanin a alors précisé un calendrier : un débat à l’Assemblée Nationale et au Sénat les 6 et 11 décembre 2022 et un examen du projet de loi en janvier 2023 puis à l’Assemblée Nationale en mars/avril.
Si les débats ont bien eu lieu en décembre, pour la suite, le calendrier a été modifié et, pour l’heure, nous n’avons pas de précision pour sa présentation en première lecture au Sénat. On nous dit plutôt mi- mars/début avril … (le Sénat devrait commencer le texte sur les retraites le 6 mars).
Les grands lignes ont toutefois été dévoilées par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt dans un entretien qu’ils ont accordé au journal Le Monde le 2 novembre ; ces grandes lignes s’inspirent pour beaucoup de dispositions contenues dans un rapport sénatorial, celui de François-Noël Buffet, Président LR de la commission des lois du sénat.
Ce projet de loi comprend 3 grands chapitres :
1er chapitre : Renforcer l’efficacité du gouvernement, protéger l’ordre public et lutter contre l’immigration irrégulière :
En permettant le retrait et le non renouvellement de la carte de résident en cas de menace grave pour l’ordre public ;
En levant les protections contre l’éloignement pour motif d’ordre public qui bénéficient aujourd’hui aux étrangers entrés en France avant l’âge de 13 ans ; à ceux qui résident en France depuis plus de 10 ans ou encore à ceux mariés à un conjoint ou une conjointe de nationalité française depuis plus de 3 ans.
En simplifiant le contentieux des étrangers c’est-à-dire en substituant aux 12 procédures existantes deux procédures urgentes et une procédure ordinaire (on passe donc de 12 à 3) ceci afin d’accélérer l’expulsion des étrangers détenteurs d’une OQTF fondée sur un motif d’ordre public et pour les étrangers déboutés du droit d’asile.
En étendant le recours à la vidéo-audience en centre de rétention et en zone d’attente pour limiter les charges d’escortes pour les policiers et les gendarmes.
En renforçant l’arsenal législatif pour lutter contre les passeurs en punissant de 15 ans d’emprisonnement la facilitation de l’entrée, de la circulation et du séjour irrégulier d’étrangers lorsque les faits sont commis en bande organisée.
2ème chapitre : Engager une réforme structurelle de notre système d’asile au motif que les moyens alloués à l’OFPRA et à la CNDA n’ont pas permis de réduire suffisamment les délais
(en ayant pourtant recours à des consultants de cabinets privés, NDLR…) :
Pour cela le texte propose :
De réduire les délais de traitement de la demande d’asile pour d’une part, permettre aux bénéficiaires de s’inscrire plus rapidement dans un parcours d’intégration et pour, d’autre part, tirer plus rapidement les conséquences d’un rejet de la demande et permettre ainsi un retour effectif des déboutés vers leurs pays d’origine ;
D’engager le dispositif d’asile dans une logique « d’aller-vers » avec un schéma national d’accueils afin d’alléger une pression qui touche excessivement l’IDF. Il s’agit 1/De créer des espaces « France-Asile » c’est-à-dire d’organiser la présence des agents de l’OFPRA en dehors de son siège de Fontenay-sous-Bois avec des guichets uniques rassemblant les services des préfectures et de l’Office français de l’immigration et de l’Intégration (l’OFII est l’organisme chargé de l’aide au retour volontaire des étrangers en situation irrégulière et qui bénéficient alors d’une aide financière) afin de gagner 1 mois sur les délais d’introduction de la demande. 2/De territorialiser la Cour Nationale du Droit d’Asile (la CNDA) basée à Montreuil en s’appuyant sur le maillage des cours administratives d’appel ; 3/ d’élargir l’intervention du juge unique à la CNDA (aujourd’hui c’est une cour collégiale), 4/ De prononcer une mesure d’éloignement d’un débouté de l’asile dès la décision de rejet de l’OFPRA.
3ème chapitre : Renforcer les exigences d’intégration par la langue et par le travail.
Par la langue en conditionnant la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle à la maitrise d’un niveau minimal de français ;
S’y rajoute au titre de l’intégration, l’obligation d’une résidence stable en France pour bénéficier d’une carte de séjour et la possibilité de retirer un titre de séjour en cas de rejet des principes de la République ( liberté, d’égalité, de fraternité et dignité de la personnes humaines ainsi que les symboles de la République (la langue française, le drapeau tricolore, l’hymne national et la devise Liberté, égalité, fraternité) et de non-respect du caractère laïque de la République.
Par le travail considéré comme premier lieu de l’intégration des étrangers.
Pour les travailleurs étrangers le texte propose :
De permettre à certains demandeurs d’asile qui peuvent obtenir une protection internationale en France (les Afghans par exemple) de travailler avant le délai de 6 mois en cours actuellement à l’instar de ce qui a été fait pour les Ukrainiens accueillis en France sous le régime de la protection temporaire (qui ne relève pas de l’OFPRA).
De créer une voie d’accès au séjour spécifique pour les étrangers déjà sur le territoire qui travaillent et pour répondre aux besoins des métiers en tension ; sans se substituer aux actions et mesures visant le travail illégal, cette mesure suppose de revoir la liste des métiers en tensions car, en l’état, elle exclut des secteurs professionnelles qui recourent trop souvent à l’emploi de sans-papiers comme la restauration, la petite enfance, le bâtiment, la propreté, la logistique.
De permettre aux étrangers déjà en France mais détenteurs d’un titre de séjour de changer d’employeur par une nouvelle procédure à savoir l’autorisation de travail qui est encore à la main des employeurs.
Du coté des employeurs, le texte propose :
De renforcer la contribution des employeurs à la formation linguistique dans le cadre de la formation professionnelle via la validation des acquis de l’expérience des étrangers qui travaillent ;
De sanctionner les employeurs par le biais d’une amende administrative dissuasive et appliquée ce qui est rarement le cas aujourd’hui (5 ans pour l’emploi d’un sans papier et 5 ans d’emprisonnement (aujourd’hui, il y a environ 500 procédures par an pour emploi de sans papier et moins de 100 condamnations prononcées) ;
De réguler le secteur des plateformes de livraison et de transport en encadrant le recours au travail indépendant qui échappe aux possibilités d’accès au séjour et ne permet donc pas aux étrangers de s’inscrire dans un parcours d’intégration ;
De répondre aux besoins des entreprises aux profils très qualifiés comme les médecins et professions médicales mais aussi en informatique et dans les métiers industriels très pointus. Serait créée une plateforme de recueil des candidatures d’une « bourses aux passeports talents ».
**********
Il a rapidement fait l’objet de plusieurs réactions particulièrement au sein du monde associatif, chez les syndicats parmi lesquels ceux des magistrats et avocats dans une grande diversité et, personnellement, j’aurais tendance à les suivre car, à y regarder de plus près, ce texte est teinté d’une certaine perversité oscillant entre de la répression et de l’ouverture ; « être gentil avec les gentils, méchants avec les méchants » comme l’a formulé Darmanin. Comme sur tous les autres textes relatifs à l’immigration, le migrant est toujours un problème, pose question et/ou est un danger. Ce texte en l’état ne fait pas exception.
1) Sur le renforcement de l’efficacité de la lutte contre l’immigration irrégulière, le Ministre de l’Intérieur s’est attaché à faire un savant mélange pour créer de la confusion entre expulsion pour des motifs liés à l’irrégularité du séjour et expulsion pour des actes de délinquance. Or, très majoritairement – et de nombreuses études sont là pour le démontrer- on sait que l’essentiel des infractions commises par des étrangers ne sont pas liées à des actes de délinquance mais à la régularisation de leur séjour (travail illégal, faux en écriture, infractions relative à la police, etc…). Le ministre menace donc tout simplement et sans l’once d’un argument, le retrait ou le non renouvellement de la carte de résident en cas de menaces graves pour l’ordre public en envoyant un message : celui d’apporter une réponse hâtive à des situations où l’émotion s’exprime avec force mais pas toujours avec discernement.
Sur les OQTF, en 2020 plus de 108 000 ont été prononcées en France. C’est un record. Le plus souvent il s’agit de personnes qui n’ont en aucun cas commis de délits et encore moins de crimes mais qui sont dépourvus de papiers. Parmi eux des personnes dont la demande d’asile n’a pas encore fait l’objet d’une décision définitive ; pourtant les préfectures passent outre, y compris quand ces personnes ont déposé des recours qui doivent être traités par la CNDA.
Je veux lever ici une idée reçue : parmi les déboutés du droit d’asile il y a des hommes et des femmes qui proviennent de pays dits « sûrs » par la France qui sont au nombre de 13. Parmi ces pays, certains -dont l’Albanie- violent des droits humains notamment contre les femmes, les personnes LGBTQ+ et des minorités religieuses. Pour preuve, la CNDA en 2021 a reconnu comme réfugiés 630 personnes originaires de pays considérant que leur retour dans leur pays d’origine (pourtant dans la liste) pouvait signer un emprisonnement ou pire encore. Il faut en finir avec cette liste. Comme le déclare la LDH, « un pays sûr, ça n’existe pas ».
Avec ce nouveau projet de loi, des personnes étrangères qui aujourd’hui ne peuvent pas faire l’objet d’une OQTF ne seront plus protégées : ainsi le texte déroge à un avis du Conseil d’état qui date du mois d’avril 2021 et à un article du Code de Séjour des étrangers et du droit d’asile en levant la protection accordée à des étrangers entrés en France avant l’âge de 13 ans ou encore à l’étranger ou l’étrangère marié-e depuis plus de 3 ans à une personne de nationalité soit levée dressant ainsi de nouveaux obstacles pour l’obtention de titres de séjours et renforçant ainsi la stigmatisation à l’égard des étrangers installés en France depuis plusieurs, voire des dizaines d’années
Sur la simplification du contentieux des étrangers : Considérant que ce contentieux représenterait plus de 40 % des affaires enregistrées dans les Tribunaux administratifs, le Ministre propose de ramener 3 à 12 les procédures. Les professionnels de la justice considèrent que cela va plutôt conduire à un nouveau paysage du contentieux qui va complexifier les procédures. Sous couvert de simplification et de rationalisation, le ministre s’affranchit des règles de droit et surtout se refuse à évoquer le manque de moyens dans ces juridictions.
S’agissant de la vidéo-audience en centre de rétention et dans les zones d’attente. Le gouvernement explique cette pratique pour limiter les charges d’escortes pour les policiers et les gendarmes. Il oublie de dire qu’à l’inverse, elle obligerait les magistrats et les avocats à se déplacer dans ces salles d’audience et que les juges pourront décider de tenir les audiences en visio-conférence depuis leur lieu de juridiction.
Les magistrats, les avocats -et je les rejoints- sont opposés à ces pratiques et affirment que la justice ne doit pas être rendue dans un autre lieu qu’un lieu de justice pour des raisons liées à l’exigence de solennité, d’impartialité et de respect des droits de La Défense et pour garantir la force symbolique de l’audience et de la décision de justice . Si cela peut éventuellement s’entendre en outre-mer pour des raisons pratiques, les expériences menées notamment pendant la crise sanitaire ont démontré les limites des audiences par visio-conférence.
En résumé, ces dispositions portent atteinte à l’indépendance du juge en lui imposant les modalités de la tenue des audiences, en le privant de tout pouvoir d’intervention et en ne respectant pas les droits de la défense et donc ceux du justiciable . De plus, le texte ne prévoit pour l’heure aucune modalité pratique pour la tenue de telles audiences : prise en charge, modalités d’entretien entre le requérant et son avocat, modalités d’interprétariat, l’organisation du greffe, etc…
Sur les passeurs, le texte propose de renforcer l’arsenal législatif pour lutter contre les passeurs. Je crois pouvoir dire qu’en la matière on ne peut qu’être d’accord mais cela ne suffira pas si des voies de migrations licites et sécurisées ne sont pas mises en place au niveau européen.
Sans cela les passeurs ont encore de beaux jours devant eux….
2) Sur notre système d’asile, c’est un vaste sujet et je ne vais pas m’étendre ici sur toutes les considérations d’ordre juridique qui ont pourtant leur importance.
Le texte donne la possibilité à des demandeurs d’asile reconnus rapidement comme tels (Afghans et Érythréens notamment) de travailler au bout ce 6 mois. On peut considérer que cette mesure va dans le bon sens. Toutefois, elle ne peut suffire à nous satisfaire. En effet, le texte prévoit la possibilité, comme je l’ai dit, de créer des lieux baptisés « France-Asile ».
Ces lieux seraient placés sous l’autorité des préfets avec la présence d’agents de l’OFPRA et de l’OFII qui auront le pouvoir d’accélérer l’instruction des demandes d’asile et de faire un tri pour évacuer celles qui seraient « manifestement infondées » comme par exemple de requérants originaires des fameux pays dits « sûrs- mais que ne le sont pas vraiment, ce qui n’est pas acceptable car il s’agit là d’écorner l’autonomie de l’OFPRA concernant l’instruction des demandes d’asile.
Le texte prévoit aussi de réformer la structure de la CNDA en répartissant ses chambres sur tout le territoire alors qu’elles sont réunis aujourd’hui à Montreuil. Les syndicats représentatifs de la juridiction administrative sont tous opposés à cette mesure comme ils sont opposés à la généralisation des audiences avec des juges uniques alors que ces derniers sont débordés pour exécutés des peines. A ce titre, ils demandent plus de moyens et la préservation de la collégialité.
3) Sur les exigences d’intégration par la langue et par le travail,
Concernant l’intégration par la langue : aujourd’hui la seule obligation faite pour les étrangers est de suivre avec assiduité les formations civique et linguistique organisées par l’OFII ; si on peut s’accorder sur le fait que maîtriser la langue du pays d’accueil participe à la construction d’une personne en tant « qu’être social », cela ne peut pas être l’élément qui conditionne la délivrance d’une carte de séjour pour « s’intégrer » pour preuve, nombre de français d’origine étrangère ont mis des années avant de maitriser notre langue nationale et même à savoir chanter la Marseillaise !
Comme sur d’autres sujets je crois me rappeler que nous avons des propositions en la matière.
Concernant l’intégration par le travail avec la délivrance d’un titre de séjour métier en tension : au préalable je veux rappeler ici que nous sommes et avons toujours milité pour la régularisation de toutes ces femmes et de de tous ces hommes de nationalité étrangère qui travaillent dans notre pays et rappeler ici que chaque individu a le droit de choisir de garder la nationalité de son pays d’origine même si il/elle n’y vit plus. Je dis ceci car on nous rétorque trop souvent que si des étrangers veulent vivre et travailler en France, il leur revient d’opter pour la nationalité française.
La délivrance d’un titre de séjour métier en tension fait beaucoup débat avec, me semble-t-il une approche un peu trop binaire : on est pour ou on est contre. Je pense que cela mérite d’être un peu plus approfondi que cela.
Certains voient dans cette mesure une victoire aux multiples revendications des travailleurs sans papier.
D’autres pointent la crainte d’une fuite des cerveaux de personnes en provenance du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne notamment de personnels médicaux.
D’autres encore, comme la droite et le Rassemblement national, y sont opposés au motif que cela créerait un appel d’air.
Il n’en demeure pas moins que ce texte porte une vision utilitariste de l’étranger soumis au bon vouloir du patronat qui va participer à l’élaboration de la liste des métiers dits en tension ce qui, à terme, peut faire crainte l’établissement de quotas comme le souhaite la droite ; par exemple telle nationalité dans tel emploi.
Autre élément : si on peut partager la mesure consistant à supprimer le délai de carence pour permettre à des demandeurs d’asile de travailler dès les 6 premiers mois en France – les Afghans par exemple- comme cela est le cas pour les Ukrainiens, (je rappelle quand même que les travailleuses et les travailleurs sans papiers sont très majoritairement des déboutés du droits d’asile) et que les contrats ne soient plus délivrés par les employeurs, on peut s’interroger sur la durée des contrats c’est-à-dire un an ce qui ne permettra pas aux étrangers de sécuriser leur vie (trouver un logement par exemple). Et qu’adviendra-t-il à la fin de leur contrat sauf à les considérer alors comme clandestins et passibles d’une OQTF qui vaudrait expulsion ?
Ce sujet je l’ai dit mérite de se poser, de réfléchir collectivement et d’écouter des personnalités qualifiées pour nous éclairer. Je pense particulièrement à des collectifs de sans-papiers, à des syndicalistes et à Bernard Thibaut qui a une réelle expertise sur le sujet qu’il a traité alors qu’il était en responsabilité à l’OIT et élargir notre réflexion à la dimension européenne.
**********
Voilà en résumé les principales mesures et de premières remarques que nous pouvons faire sur ce texte qui, en l’état,
J’ai conscience que tout ceci n’est pas abouti mais j’ai aussi le sentiment que, sur toutes ces questions et bien d’autres nous ne sommes pas dépourvus de propositions. Le manifeste « Pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire » que notre parti a publié en 2018 est toujours valide sur bien des points mais depuis, plusieurs lois sur l’immigration ont été adoptées et cela mériterait que cet outil soit actualisé à l’aune de toutes les modifications législatives intervenues ces 5 dernières années.
Le texte arrivera en première lecture au Sénat au plus tôt à la mi-mars, nous pourrions donc peut-être envisager de créer un groupe de travail au sein des commissions « Enjeux migratoires » et « Droits et Libertés » qui sera entre autres chargé d’organiser des auditions pour nourrir nos propositions et si je puis dire nous mettre à jour sur ces sujets et d’autres qui ne sont pas dans le futur projet de loi : par exemple la dimension européenne (agence Frontex entre autres), le règlement de Dublin ou encore les accords du Touquet, sans oublier le visa Balladur en vigueur à Mayotte qui restreint la possibilité pour des comoriens de se rendre sur l’île de Mayotte ce qui les contraint à utiliser d’autres voies pour s’y rendre malheureusement trop souvent au péril de leur vie.
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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 08:13
49.3 une première défaite pour le gouvernement ! Continuons à nous mobiliser sans relâche pour imposer le retrait de la réforme des retraites- PCF Pays de Morlaix
49.3 une première défaite pour le gouvernement ! Continuons à nous mobiliser sans relâche pour imposer le retrait de la réforme des retraites.

Minoritaire dans le pays et désormais minoritaire à l’Assemblée, le gouvernement a été obligé de dégainer l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer en force sa contre-réforme des retraites.

C’est un déni de démocratie !

Cet échec du gouvernement est le fruit des formidables mobilisations de ces dernières semaines, des millions de manifestant·es et de grévistes, de l’unité de l’intersyndicale et de l’action de toutes et tous les élu·es, des partis de gauche et écologistes, qui ont mis toutes leurs forces dans cette bataille.
 
RÉFÉRENDUM : la consultation du peuple est une exigence!

La bataille pour empêcher la mise en œuvre d’une réforme illégitime doit se poursuivre.

Lundi, les député·es communistes voteront une motion de censure contre le gouvernement !

De plus, 185 parlementaires viennent de déposer avec les communistes un référendum d’initiative partagée sur cette réforme.
Après la validation par le Conseil constitutionnel, nous aurons neuf mois pour réunir 4,7 millions de signataires et forcer le président à le mettre en œuvre. Durant toute cette période, la réforme devra être suspendue.

 

Tous et toutes ensemble, nous pouvons gagner !
 
Le jeudi 23 mars mais aussi les jours précédents, le PCF Pays de Morlaix appelle à se joindre aux actions pour le retrait de la réforme des retraites, pour dénoncer et répliquer au coup de force contre la démocratie et nos droits sociaux de Macron.
 
Les communistes du Pays de Morlaix, qui étaient nombreux dans la manifestation du 15 mars à Morlaix, puis  devant la sous-préfecture et la permanence de la députée le 16 mars, seront de toutes les mobilisations pour imposer le retrait de la réforme des retraites et sa non-application, celle-ci étant absolument anti-démocratique en plus d'être anti-sociale, à commencer par un soutien actif aux manifestations et actions décidées par l'intersyndicale du pays de Morlaix et à la manifestation du jeudi 23 mars place Puyo à 11h.

 

49.3 une première défaite pour le gouvernement ! Continuons à nous mobiliser sans relâche pour imposer le retrait de la réforme des retraites- PCF Pays de Morlaix
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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 06:32
Réforme des retraites -  lettre ouverte du PCF Pays de Morlaix à la députée Sandrine Le Feur
A Morlaix, le 16 mars 2023,
 
Madame Sandrine Le Feur, députée de la circonscription de Morlaix,
 
Votre mandat populaire de députée vous oblige à devoir mener une politique en faveur de l'intérêt général.
 
Le 15 mars, une commission mixte parlementaire entre sénateurs et députés s'est réunie pour s'accorder en catimini sur le texte de la contre-réforme des retraites voulue par le président Macron, une contre-réforme qui produira de la régression sociale des droits des travailleurs et des retraités, et ce texte est aujourd'hui soumis au vote de l’Assemblée nationale, à moins que le gouvernement n’ait recours à l’arme ultime du 49.3, ce qui serait le pompon du coup de force contre la démocratie avec 70 % des Français opposés à cette réforme, dont 90% des actifs, et des millions de gens dans les rues à chaque journée de mobilisation depuis mi-janvier.
 
Si vous avez à vous prononcer à nouveau sur ce texte, au nom du respect de la vie des gens qui vous entourent, de vos concitoyens, et de leur droit à pouvoir bénéficier d'une retraite en bonne santé, avec des niveaux de pensions respectables, je vous prie d'avoir le courage de voter contre ce texte, ou bien même de vous abstenir.
 
Un nouveau vote favorable au texte ne serait pas pardonné par de très nombreux citoyens et aggraverait encore la crise démocratique et de confiance vis-à-vis des représentants politiques que nous vivons, en même temps qu'il aurait des conséquences importances et inacceptables sur notre vie. 
 
En comptant sur votre lucidité politique.
 
Cordialement,
 
Le PCF Pays de Morlaix
 

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !

 
De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, le président Emmanuel Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.
 
En humiliant le Parlement, le gouvernement rend sa réforme de plus en plus illégitime. Qu’il respecte la légitimité du monde du travail, qui, dans sa très grande majorité, dans son immense diversité, du public ou du privé, et de tous syndicats, dit non à la retraite à 64 ans. e gouvernement doit le reconnaître et mesurer qu’il est en train de fracturer le pays, de rompre la confiance avec les Français. Il doit retirer sa réforme.

Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.

Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.

Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.

 
Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable. Alors qu'il est possible d'augmenter les cotisations sociales, de favoriser une politique de plein emploi qui ferait rentrer de l'argent dans les caisses, d'assurer l'égalité professionnelle femmes-hommes, de faire contribuer les revenus du capital, qui ne cessent de grossir alors que de plus en plus de français se serrent la ceinture.
 
Alors que le taux d'emploi des seniors est déjà très bas, et que la moyenne du montant des pensions de retraite l'est aussi, surtout au regard de l'inflation, notamment de certaines dépenses (alimentaire, loyers, électricité et gaz, carburant, mutuelles), les pensions de retraite pour beaucoup de françaises et de français vont à nouveau fondre avec la réforme d'Emmanuel Macron si elle passe.

Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.

Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.

Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.

 
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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 16:20
Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !  Participons à nouveau très nombreux à la journée de mobilisation du mercredi 15 mars à l'appel de l'intersyndicale.
Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !  Participons à nouveau très nombreux à la journée de mobilisation du mercredi 15 mars à l'appel de l'intersyndicale.
Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !
 
Participons à nouveau très nombreux à la journée de mobilisation du mercredi 15 mars à l'appel de l'intersyndicale.

De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.

Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.

Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.

Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.

 
Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.
 
En humiliant le Parlement, le gouvernement rend sa réforme de plus en plus illégitime. Qu’il respecte la légitimité du monde du travail, qui, dans sa très grande majorité, dans son immense diversité, du public ou du privé, et de tous syndicats, dit non à la retraite à 64 ans. e gouvernement doit le reconnaître et mesurer qu’il est en train de fracturer le pays, de rompre la confiance avec les Français. Il doit retirer sa réforme.

Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.

Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !

La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.

Les communistes du pays de Morlaix appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire de la manifestation intersyndicale du mercredi 15 mars à 11h place des Otages à Morlaix.

Nous ne lâcherons rien !

Section PCF du pays de Morlaix, le 13 mars 2023

 

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !  Participons à nouveau très nombreux à la journée de mobilisation du mercredi 15 mars à l'appel de l'intersyndicale.
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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 07:15
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix
Mardi 7 mars: une passionnante conférence d'Amar Bellal pour les Mardis de l'éducation populaire à Morlaix

Mardi 7 mars, 18h-20h30.

Conférence débat d'Amar Bellal pour les mardis de l'éducation populaire du PCF pays de Morlaix: l'énergie, bien commun, entre enjeux sociaux, écologiques, de solidarité internationale.

Une soirée énergie et climat ce soir à Morlaix avec une revue des problèmes globaux (ressources, climat, besoin et droit à l'énergie) pour arriver à la contribution que peut avoir la France pour la résolution du défi climatique. Amar Bella s'est appuyé sur les travaux du GIEC, les conclusions des conférences internationales sur le Climat et les scénarios de RTE 2050 pour parvenir à une France neutre en carbone en 2050.

2h non stop d'une conférence dense et passionnante suivie de 30 minutes d'échanges de questions-réponses où on a essayé de balayer ce sujet d'une actualité brûlante à la fois politique, scientifique, industriel et économique.

Photos Patrick Gambache et Ismaël Dupont - Mardis de l'éducation populaire, Mardi 7 mars.

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