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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Le tribunal de commerce a décidé, le1er août, la liquidation judiciaire de l'entreprise avicole bretonne Doux.
En plein congé estival, cette décision – dont la famille propriétaire et dirigeante du groupe industriel se dit satisfaite – est écœurante s'agissant d'une entreprise qui a perçu des dizaines de millions d'euros de financement public sans contrepartie pour le maintien de l'emploi de ses salariés, aujourd'hui en première ligne de ce saccage organisé.
C'est à une véritable remise à plat de la filière avicole avec pour objectif sa réorganisation complète que le ministère du Redressement productif doit sans attendre consacrer ses efforts.
Il faut mettre un terme aux stratégies de rentabilisation financière des directions managériales comme celle du groupe Doux qui sacrifient emploi, savoir-faire industrie et qualité de la production au profit des dividendes d'actionnaires peu scrupuleux. Il est grand temps, aussi, qu'à l'entreprise comme ailleurs les salariés puissent peser sur les décisions stratégiques qui les concernent.
Le PCF affirme son soutien et sa solidarité aux salariés. Les communistes joignent leurs voix aux appels pour une intervention de l'État et des pouvoirs publics, aux côtés des salariés et de leurs syndicats, afin de mettre en échec le projet de démantèlement de l'entreprise Doux
Communiqué de la section PCF de Morlaix : appel à l'insurrection citoyenne contre la démolition des solidarités et l'abandon des personnes âgées.
La section PCF de Morlaix soutient l'initiative des sections de retraités des organisations syndicales et appelle les citoyens soucieux de justice et du bien-être des personnes âgés à se réunir le jeudi 6 octobre à 10h30 place de la Mairie à Morlaix pour faire entendre notre indignation collective par rapport au sort de plus en plus critique que les politiques de droite menées depuis deux décennies ont fait aux retraités.
Parmi les coups qui ont été portés aux retraités ces 20 dernières années, on peut relever:
La désindexation des pensions sur les salaires et l'instauration de la décote par le gouvernement Balladur en 1993.
la prise en compte des 25 meilleures années et non plus des dix meilleures années de carrière pour le calcul des pensions.
l'allongement de la durée minimale de cotisation et de l'âge légal de départ à la retraite (d'où une réduction du montant moyen des retraites, du fait du chômage et du sous-emploi des seniors).
la hausse incontrôlée des prix (logement, énergie, produits alimentaires).
à partir de 2003, le déremboursement partiel des médicaments, des consultations médicales, des séjours hospitaliers, qui, avec l'augmentation du coût des mutuelles, rend l'accès à des soins de qualité de plus en plus difficile à bon nombre d'anciens qui sont les principales victimes du fait que, désormais, presque 50% des dépenses courantes de santé sont à la charge des patients.
Résultat: le niveau de vie moyen des retraités a baissé de 20% depuis 1993. Parallèlement, les politiques des collectivités en matière de logements collectifs, de voirie, de transports, tardent à prendre la mesure des besoins des personnes âgées.
Peut-on se satisfaire que la cinquième économie mondiale traite ainsi le tiers de sa population qui a créé par son travail de la richesse collective pendant des décennies et qui, profitant du temps libéré, continue à en produire en prenant soin de ses familles (par l'aide matérielle directe à des enfants précaires, la garde des enfants...), en s'investissant dans l'associatif et la vie citoyenne, en œuvrant à la qualité du lien social?
L'UMP qualifie la dépendance de cinquième risque pour ouvrir de nouveaux marchés aux secteurs des assurances et considère que vieillir est avant tout une charge pour les finances publiques, la prise en charge du grand âge « coûtant » 6 milliards d'euros à la collectivité par an.
Le nombre de plus de 75 ans représentant aujourd'hui 9% de la population finistérienne- 80000 personnes- pourrait selon l'INSEE être augmenté de 40% d'ici 2030. L'allongement de la durée de vie est certes un défi pour le caractère égalitaire et l'efficacité de notre système de santé publique et de protection sociale. Cependant, ce n'est pas d'abord une charge qui nous écrase mais une chance qui nécessite une réflexion anticipée et des efforts publics réellement conséquent pour garantir à tous une protection sociale qui sécurise la perte d'autonomie.
Or, le président du Conseil Général Pierre Maille disait il y a un an qu'il manquait 2000 places pour faire face à la demande d'hébergement dans le Finistère qui compte déjà 137 structures d'accueil, mais dont beaucoup sont inabordables pour les retraités moyens et leurs familles. Alors que le gouvernement, reniant une nouvelle fois ses promesses, n'initie aucun chantier de grande ampleur pour financer la construction de maisons de retraite accessibles à toutes les bourses, pour soutenir les réseaux associatifs sans but lucratif d'aide au maintien à domicile comme l'ADMR (que Pierre Maille n'a pas craint de livrer au redressement judiciaire dans le 29) ou pour aider les départements à continuer à financer selon les besoins l'APA selon la réalité des handicaps, comment ne pas voir une forme de cache-misère dans le geste de charité de Mme Bachelot qui a promis le 30 septembre à Ploudalmézeau seulement 50 millions d'euros pour la restructuration de l'aide à domicile en France?
Faute de crédits, le secteur de l'aide aux personnes en perte d'autonomie subit un vaste plan social, avec 10.000 emplois supprimés en 2010 et sans doute autant en 2011: on a l'impression dans le même temps que tout est fait pour mettre en orbite les entreprises privées d'aide à la personne.
Dans les maisons de retraite, les salariés eux-mêmes regrettent que le manque de postes condamne à une maltraitance institutionnelle leurs patients victimes d'un travail à la chaîne bâclé. Tout aussi grave, alors que les conseils généraux financent de moins en moins d'heures d'aides à domicile pour les personnes en perte d'autonomie, le coût de celles-ci est depuis quelques mois financé par l'épargne individuelle des vieux eux-mêmes et non plus par la solidarité nationale, puisque les collectivités récupèrent désormais la plus grande partie de l'héritage des personnes modestes ayant eu recours à des soins et des aides à domicile.
Le financement des retraites et le soutien au pouvoir d'achat comme au droit à la santé et à l'autonomie des retraités pose avant tout un problème de partage des richesses.
Ne pouvant tolérer cet abandon des vieux et de la solidarité nationale au profit du chacun pour soi et du secteur assurantiel privé, nous exigeons avec le Front de Gauche un vrai changement en 2012: financement des retraites par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises au même taux que pour les ciotisations employeurs sur les salaires; retour de la retraite à 60 ans à taux plein (75% du salaire de référence); aucun salarié ne touchera une retraite inférieure au SMIC (que nous voulons porter à 1700 euros brut) et évolution de l'ensemble des pensions sur le même rythme que les salaires; dépenses de santé couvertes par la sécurité sociale remboursées à 100%; création de pôles publics départementaux de l'autonomie; offre de santé de proximité mieux repartie sur tout le territoire, embauches et plans publics de formation professionnelle dans la santé, le secteur de l'aide à domicile et des maisons de retraite publiques.
En faisant arraisonner par sa marine le bateau français "Dignité-Al Karama" en route pour gaza, et en capturant son équipage et ses passagers - dont quelques élus - le gouvernement israélien commet une fois encore un acte de piraterie, une violation inacceptable du droit international. Le Parti communiste français condamne cette attaque injustifiable contre un navire qui ne constituait en rien une menace contre quiconque et dont le seul objectif est précisément de briser symboliquement le blocus illégal et inhumain de Gaza par Israël.
Le PCF s’indigne du silence consternant des autorités françaises qui ont systématiquement refusé d’apporter la moindre protection à ce bateau porteur, comme l’ensemble de la Flotille internationale dont il est partie prenante, d’un message de justice et de l’exigence du respect des résolutions des Nations-Unies. Les autorités françaises ne peuvent pas dire qu’elles sont favorables à l’édification d’un Etat palestinien et tolérer en même temps de tels actes qui bafouent le droit des Palestiniens à la souveraineté en foulant aux pieds les pratiques les plus élémentaires de la communauté internationale.
Le Parti communiste exige la libération immédiate de toutes les personnes capturées par l’armée israélienne ainsi que la restitution du bateau qui doit bénéficier de la liberté de navigation conformément au droit maritime. La France doit intervenir dans ce sens. L’ambassadeur de France à Tel Aviv doit assumer ses responsabilités et intervenir dans les plus brefs délais.
Le PCF appelle au rassemblement de soutien au Dignité-Al Karama, contre le coup de force israélien et pour la solidarité avec le peuple palestinien, à Morlaix, le mercredi 20 juillet 2011 (11 h devant la Sous Préfecture).
Lettre ouverte envoyée à la presse ce week-end.
Le 23 mai, le maire de Morlaix a refusé aux organisations du Front de Gauche (Parti communiste, Parti de Gauche, Gauche Unitaire) le prêt de la grande salle de Morlaix Animation Jeunesse à la Boissière pour y organiser le 7 ou le 8 juin une réunion publique sur la politique de l'énergie. Nos démarches pour lui faire revoir sa décision ont été vaines. Les douze derniers mois, nous avons pourtant déjà organisé trois réunions publiques à MAJ, et, il y a dix jours à peine, Europe-Écologie Les Verts a obtenu l'autorisation d'utiliser la salle de MAJ pour organiser une réunion-débat sur l'énergie avec Yves Cochet.
L'argument qui a été invoqué pour nous refuser la salle a été la convention signée par l'association MAJ avec la ville de Morlaix qui stipule que la salle est en priorité destinée aux loisirs des jeunes. Nous ne contestons pas que cela soit en effet sa destination première mais traditionnellement, comme d'ailleurs les locaux de la MJC, la salle de MAJ fait office le soir de maison de quartier où les partis politiques peuvent nourrir le débat public avec la population d'autant plus facilement que la salle est au cœur d'un quartier densément peuplé. La salle de réunion de l'ancien lycée Tristan Corbière à Kernégues, située à l'étage, que la mairie nous propose en échange, n'offre pas les mêmes conditions d'accessibilité aux handicapés et personnes âgées à mobilité réduite et est beaucoup moins attrayante et plus excentrée pour avoir des chances de faire venir les morlaisiens. Faut-il voir dans cette décision une discrimination particulière à l'égard du Front de Gauche, sachant que le parti communiste s'est déjà vu refusé le panneau électronique derrière la mairie pour annoncer la fête du Viaduc? Ou, plus sûrement, ne faut-il pas penser que le maire de Morlaix raisonne désormais essentiellement en tant que secrétaire départemental de l'UMP et candidate probable aux législatives de 2012, et cherche à ce titre, dans la perspective des prochaines élections, à bâillonner l'opposition de gauche, à lui compliquer ses rencontres avec la population pour lui présenter et construire avec elle ses propositions, afin de donner un avantage à son camp, qui s'accommode très bien de l'atonie du débat public et de la dépolitisation des gens?
Après MAJ, est-ce la MJC qui sera interdite aux organisations ou aux collectifs citoyens et politiques? Nous pensons au contraire que le rôle des élus de la République est de favoriser sans partialité partisane l'expression de la diversité des idées politiques et la vitalité du débat démocratique.
C'est bien connu, l'Etat est un bien mauvais employeur qui abuse depuis les années 1980, l'entrée dans la période du chômage de masse et des prescriptions d'austérité budgétaire, parfois sous prétexte d'insertion sociale ou de dispositif de lutte contre le chômage, des contrats précaires pour répondre à des besoins sociaux réels en termes de service public au mépris des droits à une rémunération décente des salariés.
On en a une nouvelle illustration avec les dispositions prises pour changer le contrat des Auxiliaires de vie scolaire du département: à l'école Jean Jaurès de Morlaix, 5 femmes, auxiliaires de vie scolaire, sont concernées.
Hier, elles ont exprimé dans le Télégramme et le Ouest France leur écoeurement devant le courrier qu'elles ont reçu de la part du lycée Thépot de Quimper, sous-traitant la gestion des AVS pour le compte de l'Education Nationale, qui les sommait avant aujourd'hui d'accepter un renouvellement de contrat et une réduction de travail de 26h/semaine à 20h/semaine (alors que les 26h avaient été créditées au commencement de leur contrat en 2009), ce qui représentait pour elles une perte de 200 euros par mois sur des salaires qui étaient déjà très faibles (1012€ brut par mois, qui passeraient à 779 € brut...). Si elles n'acceptaient pas cet ultimatum, nous imaginons qu'elles renonçaient de fait à leur fonction.
Est-ce acceptable que l'Etat fabrique des travailleurs pauvres et précaires faute de se donner les moyens, par le biais de l'impôt et de la redistribution des richesses, de servir avec de vrais métiers valorisés par des formations adéquates (les AVS ne reçoivent en pratique aucune formation théorique sur les handicaps mentaux, psychologiques ou physiques et la manière de se comporter pratiquement avec les enfants qui en sont victimes, devant tout apprendre sur le tas, et parfois dans des relations tendues et épuisantes avec les enfants et les familles...) et des statuts protecteurs des missions d'intérêt général qu'il doit remplir? Est-ce acceptable que l'on se soucie comme d'une guigne de l'intérêt des enfants atteints de ces troubles mentaux et physiques qui ont parfois du mal à accorder leur confiance et à s'adapter à un AVS, et qui en verront maintenant deux ou trois dans la semaine, du fait des restrictions budgétaires à l'Education Nationale?
Comme l'ont dit les AVS à la journaliste de Ouest France, Françoise Le Borgne, le mardi 24 mai: il y a une limite "à nous demander de travailler moins pour gagner moins, là où la loi handicap 2005 a prévu de donner la possibilité aux enfants souffrant de handicap d'être scolarisés dans leur quartier".
Dans un courriel adressé à une liste de diffusion aux destinataires impliquées dans la défense de l'école, Antoine Gauchard, le directeur de l'école Jean Jaurès, rappelait que les prudhommes, saisis par le syndicat SNUIPP, avaient donné raison contre l'Education Nationale à des AVS se plaignant de leur changement de contrat inattendu et désavantageux, obligeant l'Education nationale à leur verser des indemnités allant parfois jusqu'à 10000 euros par AVS et à leur fournir une vraie formation professionnalisante. En République, même abîmée par les pratiques actuelles, l'Etat ne peut pas tout: mépriser ses salariés, revenir sur la parole donnée et les contrats signés.
La justice et le droit du travail sont du côté des AVS de l'école Jean Jaurès et du Finistère et la section PCF de Morlaix exprime donc son soutien à leur combat pour la reconnaissance de la valeur de leur travail et de leur droit à des salaires dignes, ainsi qu'à celui du collectif qui cherchera à défendre leurs droits.
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Sans véritable surprise mais avec colère, nous avons appris cette semaine que l'application locale de la politique sarkozyste de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et de fragilisation du service public d'éducation se traduirait l'année prochaine par la planification de la suppression d'un poste d'enseignant à l'école Jean Jaurès. La droite a bien évidemment attendu que soient passées les élections cantonales pour annoncer des cartes scolaires désastreuses (prévoyant la suppression de 40 postes à l'école élémentaire dans le Finistère à la rentrée 2011) qui sont la conséquence de saignées budgétaires détériorant les conditions d'enseignement et remettant en question l'égalité des chances.
Mettre en difficulté les instituteurs de l'école Jean Jaurès est d'autant plus injuste qu'ils ont fait des gros efforts cette année pour accueillir dans les meilleures conditions les élèves de l'école Corentin Caër en réfection et qu'ils enseignent chaque année à des enfants qui, n'étant pas issus de milieux favorisés, ont d'autant plus besoin d'effectifs en classe suffisamment légers pour permettre des apprentissages différenciés.
Pourquoi serait-il scandaleux qu'une société riche comme la France assure dans une école des effectifs de 23 élèves par classe en moyenne? Comment comprendre que l'éducation nationale s'accommode de la suppression du droit effectif à la scolarisation en maternelle à partir de 2 ans, alors qu'il est prouvé qu'elle favorise la réussite scolaire des enfants issus de milieux peu dotés culturellement et socialement? Ou alors qu'elle tolère des effectifs de 35 enfants en petite section, comme cela semble devoir advenir à l'école Jean Jaurès l'an prochain? La section communiste du pays de Morlaix soutient les enseignants, les parents, et les personnels de l'école Jean Jaurès dans leur combat contre cette aberration et affirme sa solidarité avec les instituteurs grévistes du lundi 4 avril.
Elle soutient également le combat des parents d'élève et des enseignants de de l'école Robert Desnos de Pleyber-Christ contre la suppression de poste annoncée qui va surcharger les classes de maternelle.
Le secrétariat de section a envoyé ce mercredi 2 février ce communiqué à Ouest-France et au Télegramme: Communiqué de la section communiste de la région de Morlaix.
La disparition du Mai des arts et du Festival des Arts dans la Rue attriste une grande partie des habitants de la région de Morlaix. Les responsabilités de cet appauvrissement considérable de l'offre culturelle à Morlaix qui fait perdre un peu de son âme à la ville sont pour nous également partagées entre la majorité municipale de droite et Morlaix Communauté. Dès 2009, Agnès Le Brun a sabré dans les dépenses culturelles avec pour seule option de faire des économies et peut-être de réaliser en fin de mandat un projet électoralement payant (extension du port?). Cette année encore, elle a refusé toute solution de compromis avec la communauté de commune pour pallier au désengagement partiel de celle-ci dans le financement du Fourneau. Yvon Hervé et les élus de Morlaix Communauté qui l'ont soutenu ont, eux aussi, réduit les aides de Morlaix Communauté au Fourneau sans aucune concertation préalable, justifiant ensuite ses choix lourds de conséquences en discréditant le contenu des manifestations proposées les années précédentes. Le choix est-il fait de sacrifier la démocratisation culturelle à l'animation touristique sponsorisée? Face à l'indifférence dédaigneuse affichée par certains élus du pays de Morlaix vis à vis de la pérennisation de leur travail, on peut comprendre la décision de retrait du Fourneau. Au vu de ces évènements, on ne peut qu'être inquiet pour l'avenir des associations et des évènements culturels dans le pays de Morlaix.
Le réaménagement du pôle gare à Morlaix se justifie principalement pour faire face au développement des transports en commun (bus urbains, cars TER circulant entre les villes de la région, TGV et train corail) qui nous apparaît souhaitable d'un point de vue écologique et inéluctable du fait de la hausse irréversible des cours du carburant. Dès lors, il y a un paradoxe à rendre payants les parkings des deux côtés de la gare dans la mesure où, même assortie d'une formule d'abonnement, cette absence de gratuité du stationnement pourrait dissuader les habitants de la région de Morlaix de recourir au choix du train ou du bus inter-urbain pour se rendre sur leur lieu de travail ou partir en week-end et pénaliser deux fois ceux qui sont contraints de se déplacer quotidiennement pour des raisons professionnelles. Un autre effet pervers serait d'encourager les automobilistes à garer leurs voitures dans les rues qui voisinent la gare, rendant ainsi les stationnements moins aisés pour les résidents. Doit-on penser que le juteux marché des droits de stationnement sur les parkings de la gare sera promis à la société privée qui gérera avec des objectifs de rentabilité les parkings payants en lieu et place des agents municipaux? Cette interrogation nous permet de rappeler que nous sommes résolument opposés à cette délégation de service public pour 8 ans décidée par la majorité municipale de droite en septembre dernier. Elle risque d'impliquer une réduction et un éloignement du centre-ville des places de parkings gratuites et la suppression des journées où le stationnement n'est pas payant car l'offre est satisfaisante (dimanche, lundi, jours fériés).Pour nous, le principe fondamental de libre accès à l'espace public ne peut être restreint que pour des motifs d'intérêt général (notamment assurer une rotation sur les places de parking pour que chacun puisse y accéder quand la demande est forte) dont ne fait évidemment pas partie la volonté d'effectuer une bonne opération financière pour la ville. Le problème du stationnement à Morlaix doit également être associé à une réflexion sur une politique de transports en commun ambitieuse, avec examen de la possibilité d'une tarification incitative qui puisse aller jusqu'à la gratuité.