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La JC sur le marché de Morlaix ce matin pour distribuer "A cœur ouvert", le journal santé du PCF Bretagne, et des tracts du PCF sur l'emploi avec Fabien Roussel. Walden, Corentin et Enzo - photos Ismael Dupont, Pierre-Yvon Boisnard, Enzo de Gregorio
Soutien à Désiré Chicorée, Vijayen Poonisamy et leurs familles - Exploitation de travailleurs d'origine mauricienne dans la ramasse de volaille
Après l'OQTF reçu le mois dernier par Désire Chicorée
Bravo à la CGT et à notre camarade Marc Corbel pour ce combat pugnace pour faire valoir les droits de tous les travailleurs, y compris les migrants et sans-papiers. Une lutte exemplaire et pleine de promesses pour l'avenir! La ramasse de volaille ne doit pas être une zone de non-droit:
Désiré Chicorée qui était assisté par la CGT pour faire reconnaître son exploitation dans le cadre d'un trafic d'êtres humains par un patron ramasseur de volailles voyou, c'est au tour d'un autre travailleur finistérien d'origine mauricienne, Vijayen Poonisamy, marié et père d'une petite fille, habitant Landivisiau, entré légalement en France, de recevoir de la préfecture du Finistère une OQTF (notification d'obligation de reconduite à la frontière) assorti d'un IRTF (interdiction de retour sur le territoire français) alors même qu'il fait partie des 26 salariées du ramasseur de volailles Aviland que la CGT accompagne localement et nationalement pour faire reconnaître les entorses aux droits du travail patentes qu'ils ont subis, CGT qui essaie aussi avec les associations de défense des droits des migrants d'obtenir la régularisation des sans-papiers victimes de patrons voyous de l'agro-alimentaire.
Quel signe envoie l'Etat et la préfecture par rapport au respect du droit du travail, à la défense des salariés?
S'agit-il de protéger des patrons voyous de l'agro en expulsant les plaignants qui ont déjà été victimes de leur avidité?
Le Parti communiste demande la régularisation de Vijayen Poonisamy et de Désire Chicorée et de leurs familles installées dans la région de Landivisiau ainsi que de tous les travailleurs sans papiers victimes d'exploitation et d'esclavage moderne dans l'agroalimentaire, à Aviland et Prestavic qui sont aujourd'hui défendus par la CGT.
Nous serons au côté de ces travailleurs sans-papiers, de la CGT et des associations pour interpeller l'état, empêcher toute expulsion qui reviendrait à une forme de complicité avec les patrons qui ne respectent pas le droit du travail et profitent de la précarité matérielle et administrative des migrants, et nous battre pour qu'ils obtiennent des papiers avec leur famille comme nous l'avons demande le 19 janvier dernier à Morlaix dans une grande manifestation départementale avec et pour ces travailleurs sans papiers.
11 titres de séjour provisoires ont déjà été accordés par la préfecture dans le cadre du trafic d'êtres humains reconnu par l'inspection du travail qui avait fait fermer l'entreprise Prestavic. Pourquoi s'arrêter au milieu du chemin? Sélectionner de manière aléatoire entre les victimes de l'esclavage moderne. Il faut aller plus loin et régulariser tous les travailleurs sans papiers qui témoignent devant l'inspection du travail et l'organisation syndicale. Avec Marc Corbel et les camarades de la CGT, nous ne laisserons pas l’État débarrasser la région des témoins gênants d'une exploitation d'un autre âge dans quelques entreprises de l'agroalimentaire breton qui, en ne respectant pas les règles du droit du travail et la santé des salariés, font une concurrence déloyale à la majorité d'entre elles, qui respectent le droit et les ouvriers.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste Finistère
Élu PCF à Morlaix
Au menu de ce long conseil municipal de ce jeudi 25 février 2021, le rapport d’orientation budgétaire. Il a été l’occasion pour l’équipe municipale de le présenter pour la première fois depuis son élection et aussi, pour l’opposition, de monter au créneau.
Quelques chiffres à retenir : entre 2014 et 2020, l’épargne nette de la commune a baissé de près d’un million d’euros. Aux mêmes dates, la dette est passée de 11,9 millions d’euros à 15,2 millions. Le délai de désendettement est plutôt faible par rapport aux communes de même strate, soit 6,5 ans. « En 2008, ce délai était de plus de douze ans. Nous avons divisé la dette par deux : il faudra s’en souvenir, car on risque de gâcher notre effort », tient à rappeler Agnès Le Brun, désormais dans l’opposition.
Faiblement. « Notre engagement, c’était de ne pas augmenter les impôts locaux. Nous tolérons une hausse de 0,2 %, incompressible. Il faut se rappeler que pour les cinq prochaines années, nous allons payer 115 000 € annuellement pour amortir la crise du Covid. » La plus grande hausse porte sur les constructions nouvelles et les agrandissements dans le foncier, à hauteur de 0,5 %.
Ce budget est de 23 millions d’euros. Soit 40 000 € de plus que l’année précédente. « Il faut prendre en compte la création d’un nouveau service, La Virgule, qui coûte 63 500 €, rappelle Jean-Paul Vermot, maire. Ce budget est sérieux et équilibré. »
Le personnel communal coûte plus de la moitié du budget de la mairie, soit 12,7 millions d’euros. Dont 2,3 millions d’euros réservés aux services techniques pour la propreté ou encore les voiries et un million pour la culture, réhabilitation du musée des Jacobins compris.
Le montant porte sur un peu moins de dix millions d’euros. C’est quasiment la même chose que pour 2020, année record. « C’est la poursuite ou l’aboutissement de projets d’investissements déjà engagés », justifie Ismaël Dupont, adjoint aux finances. Notamment ceux de l’ancienne majorité : les travaux du musée des Jacobins (2,878 millions) ; le complexe sportif de Coatshero (1,3 million d’euros) ; le skatepark (163 872 €) ; la plateforme culturelle de La Virgule (290 000 €) et la voie d’accès au port (368 780 €).
Oui. Un million d’euros est consacré à la restructuration urbaine. 200 000 € pour la première phase de la requalification de la route de Paris ; 400 000 € pour l’îlot du Dossen ; 400 000 € pour du portage immobilier.
65 000 € sont consacrés au futur centre de santé communal, situé en centre-ville. Les médecins qui y travailleront seront des salariés de la Ville. Les écoles et les complexes sportifs auront respectivement le droit à 400 000 € et 162 000 € en 2021.
La majorité espère tenir un rythme d’investissements d’environ 6,5 millions d’euros par an, jusqu’en 2026. Mais uniquement si le budget de fonctionnement tient ses promesses et est contenu. Grâce « à la mutualisation des équipements et du personnel », poursuit Ismaël Dupont.
C’est là que l’opposition tire la sonnette d’alarme. « Concernant la masse salariale du budget de fonctionnement, il faut faire attention à ne pas aller au-delà. Mais je vois qu’il y a beaucoup de recrutements de prévus, notamment avec vos futurs projets comme le centre communal de santé », glisse Agnès Le Brun. « Le but est d’autofinancer le salaire des médecins », répond le maire.
Il va augmenter : les calculs prévoient 16,9 millions d’euros, avec un délai de remboursement de 7,2 ans.
Soutien à Désiré Chicorée, Vijayen Poonisamy et leurs familles - Exploitation de travailleurs d'origine mauricienne dans la ramasse de volaille
Après l'OQTF reçu le mois dernier par Désire Chicorée
(voir la pétition pour demander sa régularisation)
Désiré Chicorée qui était assisté par la CGT pour faire reconnaître son exploitation dans le cadre d'un trafic d'êtres humains par un patron ramasseur de volailles voyou, c'est au tour d'un autre travailleur finistérien d'origine mauricienne, Vijayen Poonisamy, marié et père d'une petite fille, habitant Landivisiau, entré légalement en France, de recevoir de la préfecture du Finistère une OQTF (notification d'obligation de reconduite à la frontière) assorti d'un IRTF (interdiction de retour sur le territoire français) alors même qu'il fait partie des 26 salariées du ramasseur de volailles Aviland que la CGT accompagne localement et nationalement pour faire reconnaître les entorses aux droits du travail patentes qu'ils ont subis, CGT qui essaie aussi avec les associations de défense des droits des migrants d'obtenir la régularisation des sans-papiers victimes de patrons voyous de l'agro-alimentaire.
Quel signe envoie l'Etat et la préfecture par rapport au respect du droit du travail, à la défense des salariés?
S'agit-il de protéger des patrons voyous de l'agro en expulsant les plaignants qui ont déjà été victimes de leur avidité?
Le Parti communiste demande la régularisation de Vijayen Poonisamy et de Désire Chicorée et de leurs familles installées dans la région de Landivisiau ainsi que de tous les travailleurs sans papiers victimes d'exploitation et d'esclavage moderne dans l'agroalimentaire, à Aviland et Prestavic qui sont aujourd'hui défendus par la CGT.
Nous serons au côté de ces travailleurs sans-papiers, de la CGT et des associations pour interpeller l'état, empêcher toute expulsion qui reviendrait à une forme de complicité avec les patrons qui ne respectent pas le droit du travail et profitent de la précarité matérielle et administrative des migrants, et nous battre pour qu'ils obtiennent des papiers avec leur famille comme nous l'avons demande le 19 janvier dernier à Morlaix dans une grande manifestation départementale avec et pour ces travailleurs sans papiers.
11 titres de séjour provisoires ont déjà été accordés par la préfecture dans le cadre du trafic d'êtres humains reconnu par l'inspection du travail qui avait fait fermer l'entreprise Prestavic. Pourquoi s'arrêter au milieu du chemin? Sélectionner de manière aléatoire entre les victimes de l'esclavage moderne. Il faut aller plus loin et régulariser tous les travailleurs sans papiers qui témoignent devant l'inspection du travail et l'organisation syndicale. Avec Marc Corbel et les camarades de la CGT, nous ne laisserons pas l’État débarrasser la région des témoins gênants d'une exploitation d'un autre âge dans quelques entreprises de l'agroalimentaire breton qui, en ne respectant pas les règles du droit du travail et la santé des salariés, font une concurrence déloyale à la majorité d'entre elles, qui respectent le droit et les ouvriers.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste Finistère
Élu PCF à Morlaix
Islamo-gauchisme?
Voici quelques temps que le terme « islamo-gauchisme » sort de la bouche de nos gouvernants.
Mais quel est ce thème si barbare, qui est visé par ce terme par nos gouvernants ?
Autrefois utilisée par la frange d'extrême-droite, l'expression "islamo-gauchiste" vise à discréditer les partisans d'une laïcité d'ouverture et ceux qui refusent d'instrumentaliser l'idée républicaine et universaliste de laïcité pour stigmatiser particulièrement une religion, et surtout ceux qui par leurs pratiques, leurs croyances, ou simplement par leurs origines, lui sont associés: les musulmans, et derrière eux, les étrangers un peu "basanés".
Comment ne pas voir que la paranoïa et les campagnes médiatiques contre les manifestations visibles de la religion musulmane renvoient essentiellement à une phobie xénophobe, à une volonté de déplacer les enjeux de la question sociale vers la question religieuse, raciale, ou communautaire, en semant des graines de conflit qui font le jeu des extrémistes islamistes?.
Cela ne posait en réalité pas de problème quand seule Marine Le Pen et ses acolytes l’utilisaient.
Il est devenu beaucoup plus problématique quand le gouvernement à commencé à l’utiliser.
Vous savez, le gouvernement d’Emmanuel Macron, élu pour faire barrage à l’extrême droite...
Quel magnifique barrage, aussi solide que la ligne Maginot l’était en 40.
Car si le terme « islamo-gauchisme » est devenu monnaie courante dans la France de 2021, un autre terme l’était tout autant dans les années 30, le « judéo-bolchévisme », qui nommait celles et ceux qui protégeaient et soutenaient les juifs, ou encore les juifs, en partie communistes, comme les communistes, réputés inspirés par les juifs.
Si le parallèle entre les années 30 et notre monde peut paraître excessif, la réalité est bien là, les dynamiques de la haine et de la fragmentation sont à l’œuvre.
Les conditions sont réunies: la crise politique dans laquelle la France est plongée élections après élections, une crise économique sans précédent depuis des années. Un sentiment d’abandon pour une jeunesse en perte de repère, la montée de propos autrefois réservés à une frange réactionnaire de la société et qui ne choquent même plus.
Mais heureusement, il n’est pas encore trop tard, d’ici un peu plus d’un an, les français seront appelés aux urnes pour élire le nouveau ou la nouvelle présidente de la République.
Et si pour le moment les médias aux mains de milliardaires nous vendent un second tour Macron/Le Pen, c’est le pouvoir des urnes qui décidera en dernier ressort et le choix ne sera et ne devra pas êtres fait par eux mais par nous, citoyens de France. Nous, citoyens du pays des Lumières.
Alors aujourd’hui, construisons ensemble la France de demain, loin des fachos, loin des réacs, loin de celles et ceux qui veulent détruire la France, son histoire et sa culture.
Et comme le disait si bien Karl Marx, « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! »
Enzo de Gregorio
Parti Communiste Français
Mouvement des Jeunes Communistes Français
Sections de Morlaix
2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35
Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr
Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’école, comme les autres services publics, est un pilier essentiel du bon fonctionnement de la République et de la démocratie, alors même que nous traversons une terrible crise sanitaire, qui met à mal les conditions d’apprentissage des enfants et adolescents.
Beaucoup de promesses ont été faites dont, par exemple, le fait de ne pas toucher aux écoles rurales.
La réalité est toute autre : force est de constater que la carte scolaire prévue pour la rentrée 2021 dans le Finistère ne répond pas aux besoins, et notamment aux besoins spécifiques liés aux conditions sanitaires.
Il est indispensable que chaque enfant puisse avoir accès, partout sur le territoire, à une éducation de qualité.
Le Pays de Morlaix, marqué par une situation sociale et économique particulièrement difficile, est très sévèrement touché avec la fermeture prévue de 11 classes !
Les sections PCF du Pays de Morlaix, la section Morlaisienne Du MJCF (Mouvement des jeunes Communistes de France) tiennent à faire part de leur interrogation et opposition aux fermetures prévues.
Cette décision prise loin du terrain vécu chaque jour par les équipes enseignantes et les élèves, ne répond pas à une question de qualité d’apprentissage des élèves mais, à une question de simple logique comptable.
Les écoles touchées par ces mesures, vont se retrouver avec des situations difficiles, inacceptables encore plus dans la situation de crise sanitaire que nous connaissons.
Le PCF et le MJCF se félicite du rejet de ce projet de carte scolaire lors du Comité Technique Paritaire du mardi 9 Février.
Nous exigeons le gel de toutes les fermetures sur le Pays de Morlaix, comme en France d’ailleurs, pour permettre à l’école d’assumer sa mission au plus près des jeunes.
Jean-Paul Vermot et la majorité morlaisienne de gauche répondent aux attaques sans fondement de l'ex maire Agnès Le Brun, mauvaise perdante, nouvellement introduite en macronie grâce aux réseaux sarkozystes pour travailler avec Blanquer comme "capteuse de terrain", elle qu'on a guère vu sur le terrain auprès des écoles morlaisiennes. C'est dans le Télégramme de ce samedi 6 février.