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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 05:16
Des députés présentent une vraie « loi travail »

GÉRALD ROSSI

MERCREDI, 4 MAI, 2016

L'HUMANITÉ

Hier à l’Assemblée nationale, avant l’ouverture du débat sur la loi El Khomri, une vingtaine de députés de gauche ont présenté une proposition de loi différente, qui place le citoyen au centre.

Le décalage est saisissant. Le texte de la proposition de loi intitulé « Protéger et équilibrer le temps de travail », présenté, hier en début d’après-midi, à l’Assemblée nationale, par des députés (1) de plusieurs formations de gauche (écologistes, communistes, socialistes) se situe dans un tout autre raisonnement à la fois économique et humain que le projet de loi défendu en séance par la ministre Myriam El Khomri.

« Nous pensons différemment, et nous nous retrouvons, issus de formations différentes, dans le texte élaboré par le groupe d’universitaires GR-Pact, pour Groupe de recherche pour un autre Code du travail, qui travaille à l’université de Nanterre », explique l’écologiste Isabelle Attard.

Pour la députée, il faut notamment mettre l’accent sur « la réduction du temps de travail pour embaucher davantage, comme sur la nécessité de faire payer les heures supplémentaires à 25 puis 50 % de plus dans le même objectif, car il faut en finir avec cette flexibilité que l’on nous présente comme le Graal ». Ainsi, le document qui a vocation à être mis en discussion, comme le dit la députée Front de gauche Jacqueline Fraysse, « met en avant la notion de temps libre », lequel « peut être utile à la société à travers des engagements citoyens dans le monde militant, associatif, culturel… ».

Et pour le professeur Emmanuel Dockès, qui anime le GR-Pact, « il s’agit bien de nous situer en opposition à la régression humaine » du texte gouvernemental. Mais, ajoute-t-il, « nous ne sommes pas seulement des opposants, mais une vraie force de propositions ». Pour lui aussi, « il faudrait en finir avec une vie de plus en plus flexible qui fait que, selon (les) études (de son groupe), désormais 20 % des salariés ne savent pas d’un mois sur l’autre quel sera leur emploi du temps. Ce qui interdit toute organisation d’une vie en dehors du travail ».

Au passage, le groupe de chercheurs fait valoir que le Code du travail réécrit dans le document gouvernemental « aura enflé de 27 % », ce qui, on en conviendra, est une étrange façon de le rendre soi-disant plus léger… « En fait, disent-ils, seuls sont allégés les droits, pourtant déjà bien fragiles, des salariés. » « En vérité, le projet du gouvernement n’est qu’une transcription des politiques libérales contenues dans les directives européennes », complète le député du Morbihan Philippe Noguès, pour qui « il est salutaire de présenter des alternatives ».

Ce qu’approuve Jacqueline Fraysse, qui rappelle que « si (son) groupe revendique fortement le retrait de la loi El Khomri, cela (l’)appelle parallèlement à réfléchir sur les évolutions de la société ». Un point de vue défendu le matin même par le président du groupe Front de gauche, André Chassaigne : « Nous sommes soutenus dans nos actions parlementaires par les multiples mobilisations populaires qui refusent ce texte, et nous avons l’ambition d’être les passeurs de ces colères », a-t-il déclaré.

Le document « que l’on propose est à la fois collectif, logique et réfléchi », explique encore Isabelle Attard, pour qui « les 32 heures doivent revenir dans le débat ». Ce qui fait dire à Philippe Noguès qu’il « faut vraiment remettre le temps de travail dans le logiciel de la gauche ».

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 08:14
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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 05:00

Alain Supiot: «La loi El Khomri attise la course au moins-disant social»


"Alain Supiot, éminent spécialiste du droit du travail, revient sur le contexte qui a permis à la loi sur le travail de la ministre Myriam El Khomri d'éclore et à la critique du code du travail de prospérer : le calcul économique, devenu l'alpha et l'oméga de la production du droit. « Les hommes ne peuvent être réduits à l’état d’un troupeau productif », rappelle l’artisan du concept « des droits de tirage sociaux ». Entretien."

Lire aussi sur Médiapart:

Démonstration syndicale à l'ouverture des débats concernant la loi sur le travail
"Mardi, l’esplanade des Invalides à Paris a pris une allure contestataire, modèle 2016 : meetings syndicaux d’un côté et manifestation sauvage vers l’Assemblée nationale de l’autre. La menace d’un 49-3 se précise du côté des parlementaires."

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 18:56
Ensemble, favoriser l'irruption citoyenne pour construire l'alternative: l'appel des 100 du 1er Mai

Ensemble, favoriser l’irruption citoyenne pour construire l’alternative. Texte collectif.

Nous vivons une situation inédite : un capitalisme en crise et pourtant présenté dans le discours dominant comme seul système viable ; une Europe basée sur le libéralisme et éloignée des citoyens ; une crise écologique qui ne trouve pas de solutions à la hauteur ; le développement des tensions internationales et de politiques migratoires mortifères ; une crise globale de la vie politique marquée notamment par la forte montée de l’extrême droite… Cette situation appelle des réponses nouvelles, le refus de tout fatalisme. Nous sommes convaincus de la disponibilité de nombreuses forces et énergies citoyennes pour construire d’autres possibles par la mobilisation populaire.

Nous voulons contribuer à la transformation de notre société, par la remise en cause du productivisme et du consumérisme, par la redistribution des richesses mises au service du progrès social, y compris au plan international et européen, à rebours des politiques menées actuellement et sous les quinquennats précédents, sous l’aiguillon des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, des marchés financiers et des institutions européennes.

Nous refusons les logiques de « guerre au terrorisme » et du tout sécuritaire, le recul des droits et libertés publiques, la recherche de boucs émissaires qui stigmatise des pans entiers de la population.

Nous considérons que l’indispensable transformation de notre société passe par la mobilisation la plus large aux plans politique et social, par des modes d’intervention politique novateurs qui favorisent l’intervention citoyenne et la participation de toutes et tous aux décisions qui les concernent. La puissante mobilisation contre le projet de loi Travail et la mise en échec de la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité démontrent la profondeur de l’aspiration à une autre politique et les importantes disponibilités pour l’engagement citoyen.

Il y a débat à gauche sur la stratégie à l'orée des présidentielles, certains pensent que la réponse est dans une primaire, d'autres font d'autres choix : candidature déclarée, recherches de modalités nouvelles...Quel que soit le choix de chacun aujourd'hui il faut de toutes façons un démarche qui permette de débattre largement et sans exclusive et de sortir du fonctionnement politique habituel afin de mettre dans le paysage des propositions d'urgence susceptibles de rassembler et de redonner de l'espoir.

Nous pensons que le rassemblement des forces de progrès, dans les domaines politique, syndical, associatif, culturel et intellectuel est indispensable pour créer les conditions de la mobilisation populaire. Nous affirmons donc notre volonté commune d’œuvrer à ce rassemblement, pour l’inscrire dans la durée et favoriser l’irruption citoyenne dans le débat public.

Dans ce sens, nous voulons co-organiser des débats en territoire, ouvert à toutes et à tous sans exclusive, pour construire et adopter un corpus de propositions de mesures d’urgences qui contribueraient à améliorer significativement et rapidement les conditions de vie de toutes et tous.

Ces mesures d’urgences devraient être pleinement intégrées dans les propositions des candidat-e-s aux élections présidentielles et législatives de 2017.

Elles constitueraient notre bien commun pour mener une campagne et construire des candidatures d’unité lors de ces échéances électorales. »

Cet appel "Ensemble, favoriser l’irruption citoyenne pour construire l’alternative" est signé par des universitaires, des artistes, des syndicalistes, des militant-e-s associatif(ve)s et citoyen-ne-s, des élu-e-s et responsables politiques (socialistes, écologistes, communistes, Ensemble, République et socialisme, Front de gauche, ...)".

Si vous voulez nous rejoindre, merci d’envoyer un mel à : 1ermaiappeldes100@gmail.com

Premiers signataires :

Christophe Aguiton, altermondialiste,

Nils Anderson, ancien éditeur,

Marie-Christine Aragon, conseillère générale - PS-64,

Gérard Aschieri, syndicaliste,

Isabelle Attard, députée,

Clémentine Autain, porte-parole – Ensemble !,

Marinette Bache, conseillère de Paris - R&S,

Bertrand Badie, professeur des universités,

Guillaume Balas, député européen - PS,

Francine Bavay, Ecologie sociale,

Julien Bayou, porte-parole – EELV,

Roland Benarous, directeur de recherche scientifique,

Sophie Beroud, politiste,

Antoine Blocier, écrivain,

Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement de Paris - EELV,

Jean-Claude Branchereau, syndicaliste,

Patrick Brody, syndicaliste,

Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris - PCF/ FdG,

Eric Cabanis, syndicaliste,

Jean-Marc Canon, syndicaliste,

Fanélie Carrey-Conte, députée - PS,

Françoise Castex, ancienne députée européenne,

Jean-Claude Chailley, secrétaire général - Résistance sociale,

Martine Chantecaille, conseillère municipale - La Roche sur Yon - PS,

Guy Chapouillié, professeur des universités, réalisateur

Tuncay Cilgi, syndicaliste, co-animateur - Collectif Stop 3 CDD,

Sergio Coronado, député - EELV,

Annick Coupé, syndicaliste,

Alexis Cukier, philosophe,

Cécile Cukierman, sénatrice - PCF/FdG, conseillère régionale Rhône-Alpes/Auvergne,

Olivier Dartigolles, porte-parole - PCF,

Caroline de Haas, féministe,

Christophe Delecourt, syndicaliste,

Karima Delli, députée européenne - EELV,

Héléne Derrien, militante santé,

Lina Desanti, syndicaliste,

Pascal Dessaint, écrivain,

Jean Pierre Dubois, militant droits de l'Homme,

Patrick Farbiaz, Ecologie sociale,

Gérard Filoche, bureau national - PS,

Esther Fouchier, militante féministe,

Jean-Pierre Fourré, porte-parole - R&S, ancien vice-président de l’Assemblée nationale,

Nadine Garcia, syndicaliste,

Bertrand Geay, sociologue et militant associatif,

Karl Ghazi, syndicaliste,

Jean Luc Gibelin, vice-président Midi-Pyrénées/Languedoc Roussillon - PCF/FdG,

Magali Giorgetti, syndicaliste,

Roland Gori, psychanalyste,

Pierre-Henri Gouyon, universitaire,

Sylvie Guinand, syndicaliste,

Jean-Marie Harribey, économiste, conseil scientifique - Attac,

Timini Hocine, acteur des quartiers,

Michel Jallamion, responsable - Convergence services publics,

Dominique Jobard, syndicaliste,

Marianne Journiac, secrétaire nationale - R&S,

Pierre Khalfa, Fondation Copernic,

Abdessalam Kleiche, co-responsable de la commission transnationale - EELV,

Daniel Labouret, responsable régional - R&S - Aquitaine-Limousin/Poitou-Charentes,

Annie Lahmer, conseillère régionale - EELV,

Didier Lassauzay, syndicaliste,

Ben Lefetey, militant écologiste et altermondialiste,

Didier Le Reste, maire-adjoint 10ème arrondissement de Paris - PCF/FdG,

Thierry Lescant, syndicaliste,

Isabelle Lorand, chirurgienne, exécutif national - PCF,

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice, bureau national - PS,

Nöel Mamère, député écologiste,

Jean-Claude Mamet, Ensemble !,

Marc Mangenot, Fondation Copernic,

Bénédicte Manville De Cecco, conseillère régionale Ile de France - EELV,

Philippe Marlière, politiste,

Claude Martin, syndicaliste,

Myriam Martin, porte-parole - Ensemble !,

Christiane Marty, féministe,

Gus Massiah, altermondialiste,

Pierre Ménard, responsable - Convergence nationale Rail,

Roland Merieux, Ensemble !,

Claude Michel, syndicaliste.

Btissam Mnari, animatrice collectif Stop 3 CDD,

Ricardo Montserrat, auteur dramatique, scénariste,

René Monzat, journaliste, Espace Marx,

Gérard Mordillat, auteur, cinéaste,

Marie-Thèrése Mutin, éditrice, ancienne députée européenne,

Dominique Noguères, avocate, militante des droits de l’Homme,

Willy Pelletier, Fondation Copernic,

Jean-François Pellissier, porte-parole – Ensemble !,

Loïc Pen, urgentiste, comité de défense de l’hôpital,

Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement de Lyon,

Jean-Claude Petit, compositeur, chef d’orchestre,

Claire Pessin Garric, militante associative de l'éducation populaire,

Serge Regourd, professeur des universités,

Jean-Michel Sala, syndicaliste,

Nicolas Sansu, député-maire de Vierzon - PCF/FdG,

Pierre Santini, comédien,

Baptiste Talbot, syndicaliste,

Eric Thouzeau, conseiller régional Pays de Loire - PS,

Claude Touchefeu, conseillère municipale Toulouse - PS,

Stéphanie Treillet, Ensemble !

Guy Tresallet, syndicaliste,

Maryse Tripier, sociologue de l’immigration

Aurélie Trouvé, économiste, conseil scientifique - ATTAC,

Raymond Vacheron, syndicaliste,

Marie-Christine Vergiat, députée européenne - Front de Gauche,

Marie Pierre Vieu, éditrice, exécutif national - PCF,

Emmanuel Vire, syndicaliste.

Anne Weber, directrice de recherche émérite – CNRS.

Ensemble, favoriser l'irruption citoyenne pour construire l'alternative: l'appel des 100 du 1er Mai

" L'appel des cent, une nouvelle initiative à gauche" (Le Monde, 1er mai 2016)

Une centaine de personnalités du monde politique, associatif et syndical lance dimanche 1er Mai « l’appel des cent », présenté comme une alternative de gauche au parti socialiste (PS) en vue des élections futures. « Nous voulons contribuer à la transformation de notre société, par la remise en cause du productivisme et du consumérisme, par la redistribution des richesses (…), à l'alternative aux politiques menées actuellement et sous les quinquennats précédents », lit-on dans le texte selon Le Journal du dimanche qui en a obtenu une copie.

L’ancienne conseillère régionale communiste Marie-Pierre Vieu, qui accompagne le projet depuis le début, a confié à France 3 : « C’est une critique de gauche de la politique gouvernementale. De maintenant jusqu’à la fin juin, nous allons organiser des débats et des forums dans les grandes métropoles et dans les départements. Il s’agit d’établir un cahier des charges des problèmes à régler et de faire des propositions phares pour sceller un rassemblement à gauche. »

Distribué dans les cortèges Des personnalités comme Clémentine Autain (Front de gauche) ou Olivier Dartigolles (PCF) soutiennent le texte, aux côtés des députés écologistes Noël Mamère, Sergio Coronado ou Karima Delli.

Les socialistes Marie-Noëlle Lienemann et Gérard Filoche sont également signataires, ainsi que la militante féministe Caroline De Haas, selon France 3.

Le texte du manifeste devrait être distribué dans les cortèges du 1er Mai sous forme de tract. Cette nouvelle initiative intervient près de trois mois après celle des partisans d’une primaire à gauche, emmenés notamment par les écologistes Yannick Jadot et Daniel Cohn-Bendit et l’économiste Thomas Piketty.

Lire l'appel en pièce jointe

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 13:14
Le point sur le passage du projet de loi El Khomri au Parlement au 2 mai 2016

Sur Médiapart:

Le texte tel qu'il arrive à l'Assemblée nationale
"La loi sur le travail a subi une première révision cosmétique, avant d'être enrichie par les annonces de Manuel Valls en direction de la jeunesse. La commission des affaires sociales a ajouté son grain de sel, retirant encore quelques points fâcheux, sans toucher au cœur de la loi."

Le projet de loi travail à l’épreuve des députés
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/02/la-loi-travail-a-l-epreuve-des-deputes_4912007_823448.html

Loi Travail. El Khomri "refuse de faire planer la menace du 49-3"... Et on la croirait?
http://www.ouest-france.fr/economie/emploi/loi-travail/loi-travail-el-khomri-refuse-de-faire-planer-la-menace-du-49-3-4203059

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 05:46
le philosophe Jacques Rancière à propos de Nuits debout: "la transformation d'une jeunesse en deuil en une jeunesse en lutte" (Médiapart)

Jacques Rancière: «La transformation d’une jeunesse en deuil en jeunesse en lutte»


"Place de la République, 28 avril 2016 © JC Le philosophe Jacques Rancière, penseur de l’égalité, réfléchit à ce que dessinent le mouvement « Nuit Debout » et la mobilisation contre la loi sur le travail, à ce qui les porte, mais aussi à ce qui peut les limiter. Entretien."

A lire aussi, cet article du Monde:

Un mois après, Nuit debout est toujours dans la place
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/30/un-mois-apres-nuit-debout-est-toujours-dans-la-place_4911314_3224.html

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 05:00

Carlos Ghosn, ou le cynisme de l'oligarchie

"« Ce n’est pas aux actionnaires de décider la rémunération du président. » Le conseil d’administration de Renault résume la réalité des dirigeants des multinationales : comptables de rien, ni à l’égard de personne. Où est donc la gouvernance d'entreprise si chère au libéralisme?"

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 05:00
Conseil municipal de Clermont- Ferrand: la répression n'est pas la démocratie (PCF)

Conseil municipal de Clermont-Ferrand : La répression n’est pas la démocratie !

Le Conseil municipal de la Ville de Clermont-Ferrand du vendredi 29 avril 2016 s’est tenu dans une ambiance électrique pour se terminer par une violente intervention des forces de l’ordre venues procéder à l’évacuation « manu militari » des militant-e-s du mouvement « Nuit Debout » présents dans le public.

Devant les violences utilisées par la police nationale, dans l’enceinte même du Conseil municipal, nous, élu-e-s du groupe Communiste et républicain – Front de gauche, avons quitté la séance pour ne pas cautionner ces actes après avoir prévenu à plusieurs reprises le Maire que le recours à la force publique était une mauvaise solution. Le procédé a été brutal. Les matraques et les tasers ont été utilisés pour accélérer l’expulsion des militant-e-s. Les scènes auxquelles nous avons assistées ne sont pas dignes de la République et démontrent à quel point l’Etat d’urgence, décrétée par le Président de la République, est une impasse.

Rien ne peut justifier l’utilisation de la violence. Dans une période sociale marquée par une forte contestation de la loi Travail du gouvernement, il aurait été plus judicieux de rester dans un dialogue serein et apaisé pouvant même déboucher sur le report du Conseil municipal. Avant l’arrivée des forces de l’ordre, nous nous sommes adressés aux militant-e-s, présent-e-s dans la salle, pour leur exprimer les convergences de vues que nous avons contre la loi Travail. Nous avons manifesté ensemble les 09 et 31 mars et les 9 et 28 avril pour réclamer le retrait du projet de loi « El-Khomri ». Dans la situation actuelle nous sommes convaincus qu’il y a plus que jamais besoin de construire des débouchés politiques aux revendications portées par le mouvement social.

Nous avons aussi expliqué que l’occupation de la Place de Jaude pouvait et devait se faire dans le respect du bien public et des clermontois. Nuit Debout a toute sa légitimité à Clermont-Ferrand comme ailleurs. Même si le mouvement est aujourd’hui traversé par des contradictions, il n’est peut-être qu’aux balbutiements d’un changement pouvant ouvrir les portes d’une vraie transformation sociale. Mais Nuit Debout ne pourra vivre et gagner en crédibilité dans l’ensemble de la population qu’en agissant dans le respect des instances démocratiques.

Enfin, Madame la Préfète du Puy-de-Dôme doit s’expliquer sur les violences policières observées dans les murs de la mairie de Clermont-Ferrand. L’Etat est le premier responsable ici comme à Nantes, Rennes ou Paris des débordements et des échauffourées filmés dans les manifestations ou les rassemblements tenus dans un esprit pacifique. Nous appelons donc Madame la Préfète, et par conséquent l’Etat, à agir dans le respect des valeurs de la République.

Parti Communiste Français, Fédération du Puy-de-Dôme

(Photo La montagne)

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 05:00

En voilà un qui ferait bien de surveiller ses arrières.....

Macron (Quintus Naevius Cordus Sutorius Macro) (né vers 21 avant JC et mort en 38) est un haut fonctionnaire impérial romain du 1er siècle. Selon Tacite et Dion Cassius, il serait l'assassin probable de l'empereur Tibère*

Quand bien même ce ne serait point Tibère (ni même un quelconque imperator !!!), il devrait se souvenir de Caesar.............et de Chirac !

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 06:47

Traités de libre-échange : un référendum sinon rien !

MARDI, 26 AVRIL, 2016

HUMANITE.FR

Communiqué des députés Front de gauche

Depuis octobre dernier, les négociations sur le partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TAFTA) se sont accélérées entre la Commission européenne et les Etats-Unis, avec pour objectif de conclure un accord avant la fin de l’année 2016 et le terme du mandat de Barack Obama.

Alors que le 13ème cycle de négociation vient de débuter, le débat public est toujours inexistant. Les enjeux sont pourtant fondamentaux. Nous avions d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme dès le début des négociations et malheureusement, nos craintes se sont avérées justifiées. Après avoir défendu une proposition de résolution en mai 2014, rejetée par la majorité, les députés du Front de gauche ont demandé que les traités de libre-échange soient à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ce mercredi 27 avril.

Le cadre foncièrement anti-démocratique des négociations, le manque de transparence de la Commission européenne et du Gouvernement français qui tiennent à l’écart les citoyens sont intolérables. Pour leur part, les lobbies des multinationales sont invités à la table des négociations…

La société civile rejette massivement ce traité du moins disant social, sanitaire et environnemental. En témoigne le nombre de signataires d’une pétition, qui a réuni plus de 3,4 millions de citoyens européens.

Face à la contestation grandissante, le gouvernement s’est déclaré hostile aux points les plus contestés du traité. Pourtant, il a signé le CETA (partenariat commercial UE-Canada), qui contient les dispositions les plus contestées du TAFTA. Nous ne sommes pas dupes de la manoeuvre.

La lutte anti-TAFTA - CETA doit continuer ! Nous réclamons l’organisation d’un référendum sur la participation de notre pays aux traités transatlantiques, pour que la démocratie ne soit pas bafouée et que le peuple puisse décider de son avenir.

Traités de libre échange: un référendum sinon rien! Communiqué des députés du Front de Gauche
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