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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 09:53

 

Tandis que l’épidémie sévit partout en Europe et que le virus et ses variants circulent sur tout le territoire, le premier ministre Jean Castex et ses ministres ont présenté les nouvelles mesures sanitaires.

 

 

Alors que la crise économique, sociale et scolaire touche de plein fouet les jeunes, le gouvernement est une nouvelle fois apparu incapable d’apporter des réponses concrètes à cette partie de la population.

Pour les lycéennes et lycéens ? Alors que l’année scolaire se poursuit et qu’une nouvelle rentrée s’est faite sous le signe de la Covid-19, le gouvernement fait le choix - et cela est essentiel - de maintenir les établissements ouverts. Les consignes sont celles de la mise en place de meilleures conditions sanitaires afin que les élèves de terminale, passant le baccalauréat à la fin de l’année scolaire, puissent le faire dans de bonnes conditions. Mais comment créer les conditions de la réussite de toutes et tous alors que les élèves ont accumulé un retard important lié aux deux confinements ? Plutôt que d’annoncer des mesurettes sur les cantines, il est urgent d’ouvrir des postes dans l’ensemble des établissements afin de désengorger les classes et permettre aux élèves en difficulté de bénéficier de réels dispositifs de rattrapages. Il s’agit là de la seule et unique solution afin de pouvoir respecter les protocoles sanitaires mais également de tenter de pallier le retard accumulé par des élèves. Aussi, l’annonce d’une campagne massive de dépistage dans les établissements a de quoi laisser perplexe, tant ce gouvernement et ses prédécesseurs se sont évertués à démanteler le système de médecine scolaire.

Les étudiantes et étudiants peut-être ? Les étudiants de première année, eux, reprendront le 25 janvier prochain le chemin des établissements pour assister à leurs TD, en demi-groupe. Pour les autres, il faudra attendre. Alors que depuis le début de la crise un étudiant sur six a été dans l’obligation d’arrêter ses études, le gouvernement n’a rien annoncé pour planifier un retour en présentiel sur le long terme, la réouverture des universités ayant été exclue par le Premier ministre. Aucun plan de rattrapage du retard accumulé n’a été pensé. Et alors qu’elle explose dans tout le pays, la précarité étudiante n’a été que brièvement abordée et aucune solution sérieuse n’a été annoncée.

Alors peut-être les jeunes travailleuses et travailleurs ? Touchés de plein fouet par la crise économique, les jeunes travailleurs sont les grands oubliés de ces annonces. Pas un seul mot ne s’adressait à ces nombreux jeunes, notamment saisonniers, alors même que la saison d’hiver aurait dû débuter et que nombre d’entre eux se retrouvent une fois de plus sans emploi, et parfois même sans aucun revenu, n’ayant pas ou plus de droits au chômage, et pour certains n’ayant pas même accès au filet de sécurité que représente le RSA. Les propos d’Élisabeth Borne nous l’avaient fait comprendre cette semaine, mais cela est confirmé maintenant : le gouvernement est incapable de proposer des solutions pérennes à la jeunesse.

Pourtant, des solutions immédiates existent : ouverture du RSA pour les moins de 25 ans, pré-recrutements massifs de jeunes dans les services publics de l’éducation, de l’énergie, de la santé et des transports, la conditionnalité des aides publiques à l’embauche et la formation de jeunes, ou encore la rémunération au minimum au Smic de tout travail. Autant de solutions inaudibles pour un gouvernement prisonnier de ses logiques libérales et dont l’aspiration première reste la satisfaction des intérêts capitalistes.

Les JC et l’UEC, moteurs de la mobilisation des jeunes

Une fois de plus, le gouvernement ne s’est pas montré à la hauteur de la nouvelle période qui s’ouvre. Aucun plan de rattrapage n’a été annoncé pour les jeunes en formation. Pire encore, rien n’a été annoncé pour lutter contre le chômage grandissant des jeunes. Les jeunes sont une nouvelle fois laissés-pour-compte avec un avenir de plus en plus incertain. Alors que cette allocution aurait pu être l’occasion d’annonces allant vers une véritable sécurisation des parcours de formations et de travail, Jean Castex et ses ministres se sont fait les porte-voix d’une politique à la petite semaine, sans aucune ambition pour la jeunesse. Si nous sommes bien la génération sacrifiée, ce n’est pas à cause de la pandémie mais des choix politiques du gouvernement.

Face à l’inaction du gouvernement, les jeunes communistes organisent des actions tout au long de la semaine. Le mardi 19 janvier, les jeunes communistes avec une dizaine d’autres organisations de jeunesse ont organisé une action coup de poing devant le ministère de l’Économie. Cette action fait suite à l’intervention de Bruno Le Maire chez Bourdin contre l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans.

Le mercredi 20 janvier, l’Union des étudiantes et étudiants communistes organise une manifestation pour demander la réouverture des universités et un plan de lutte contre la précarité étudiante. µ

Léon Deffontaines

Secrétaire général du MJCF

 

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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 19:16
A peine commencée, la campagne de vaccination à l’arrêt ! (Fabien Roussel - PCF)
A peine commencée, la campagne de vaccination à l’arrêt ! (Fabien Roussel - PCF)
 
 
A Saint-Amand-les-Eaux, le centre de vaccination sera limité à 20 personnes vaccinées par jour à partir de mercredi, au lieu des plus de 100 prévues ! Car ce centre, comme tous ceux du Valenciennois, subi une « pénurie » de vaccins ! Le centre de Saint-Amand, comme beaucoup d’autres en France, doit déprogrammer les rendez-vous et les repousser à une date inconnue !
 
Alors que le gouvernement demandait aux communes et aux hôpitaux publics d’accélérer la cadence après avoir vanté la stratégie de la lenteur, alors que le laboratoire Pfizer assurait qu’il honorerait ses livraisons et rattraperait son léger retard de cette semaine, alors que le gouvernement assurait encore hier qu’il y aurait bien en France les 2,5 millions de doses prévues dans notre pays à la fin du mois, voilà maintenant que les centres de vaccination doivent déprogrammer les personnes de plus de 75 ans qui avaient, parfois péniblement, réussi à prendre rendez-vous pour se faire vacciner !
 
La France a vacciné 479 000 personnes quand les autres pays européens en ont fait le double ! C’est la honte ! C’est un nouveau scandale d’Etat !
Tout cela dénote d’un grand bricolage à l’échelle du pays ! C’est pourtant grâce aux vaccins qu’il sera possible de sauver des vies et éradiquer ce virus à l’échelle de la planète.
 
Le gouvernement doit être transparent dans sa gestion de la campagne de vaccination, dire où sont les doses, comment elles sont distribuées, en quelles quantités et accélérer la campagne de vaccination pour protéger les Français du virus, en s’appuyant sur les maires, les préfets et les hôpitaux du pays.
 
Le PCF demande que tous les laboratoires puissent produire les vaccins validés par la haute autorité de santé. Ils peuvent être réquisitionnés en cas d’urgence sanitaire. Les vaccins doivent devenir des biens communs, libérés de leur brevet et mis dans le domaine public pour que chaque pays, partout dans le monde, puisse en produire en quantité suffisante, largement, au plus vite, pour protéger toute la planète. Des chercheurs, des scientifiques, des pays comme l’Afrique du Sud l’exigent.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
 
Paris, le 19 janvier 2021.
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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 09:38

Fabien Roussel invité de Dimanche en politique sur France 3 - dimanche 17 janvier 2021

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 09:30

 

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le groupe CRCE a demandé ce débat sur l’avenir d’EDF et le projet Hercule pour trois raisons.

La première est liée à l’opacité des négociations avec la Commission européenne : ni les parlementaires que nous sommes, ni les usagers, ni les salariés ne sont aujourd’hui informés. Le pire, c’est que vous envisagez, madame la ministre, de passer par un cavalier législatif dans le texte issu des travaux de la Convention citoyenne sur le climat, en nous demandant de vous autoriser à légiférer par ordonnances. Pour nous, c’est non, et il me semble que l’ensemble des groupes qui composent cet hémicycle partageront cet avis.

La deuxième raison, c’est que, à chaque démantèlement d’une entreprise publique – ce fut le cas pour France Télécom, GDF ou encore la SNCF –, les prix explosent pour les usagers, qui deviennent des clients, et les conditions de travail des salariés se dégradent.

Le pire, c’est lorsque vous livrez un monopole naturel au privé : cela conduit souvent à des scandales financiers, économiques et sociaux, comme ce fut le cas avec la privatisation des autoroutes ou de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Alors, plutôt que d’attendre dix ans pour lancer une commission d’enquête qui démontrera ce que nous savons déjà, chaque groupe doit se prononcer aujourd’hui : voulons-nous livrer un monopole de fait et démanteler une nouvelle fois une entreprise publique, alors que tout nous invite à faire exactement l’inverse ?

Troisième raison, enfin : vous vous abritez derrière l’argument selon lequel ce projet Hercule ne répondrait qu’à un débat très technique, sur une simple réorganisation de l’entreprise, sans conséquence pour les usagers ni les salariés. Nous pensons, au contraire, que ce débat est politique à l’extrême et qu’il n’y a pas de fatalité.

Nous entendons d’ailleurs en profiter pour donner à tous les clés pour bien comprendre la situation : l’énergie, et donc EDF, est un bien commun indispensable à tous, comme le rappellent notre Constitution et le préambule de 1946. Elle est nécessaire pour se chauffer, se laver, manger, mais aussi se déplacer, produire et consommer. Avec l’arrivée de la 5 G et des objets connectés, avec les data centers et les voitures électriques, les besoins en électricité et en énergie seront toujours importants.

Nous devons donc mener une véritable réflexion sur le système de production, de transport et de distribution de l’électricité, mais également sur la maîtrise de la demande énergétique, loin des slogans moralisateurs d’EDF, avec sa campagne #MetsTonPull. Les enjeux de souveraineté industrielle, sanitaire et énergétique devraient être au cœur des politiques publiques qui façonneront notre économie pour les années à venir.

Au contraire, le choix a été fait de livrer l’électricité au marché. C’est précisément l’erreur que commettent les libéraux, avec des conséquences dramatiques, car théoriser que l’énergie est une marchandise comme une autre révèle soit une méconnaissance totale du sujet soit la mise en œuvre d’une véritable escroquerie en bande organisée.

L’énergie est le seul bien dont la production doit être absolument égale à la consommation pour notre marché national, même si nous pouvons être exportateurs ou importateurs, car, aujourd’hui, les réseaux sont connectés. Si vous produisez plus, c’est la surtension et le blackout ; si vous produisez moins, c’est la sous-tension et donc le blackout.

En conséquence, le mythe de la compétition entre acteurs alternatifs et entreprise historique dans le but de faire baisser les prix, ne peut être qu’un leurre, car une entente entre l’ensemble des acteurs est absolument nécessaire pour livrer aux usagers leurs besoins exacts.

Les libéraux ont donc créé de toutes pièces un marché de l’énergie qui vise non pas à répondre à la demande ou à baisser les prix, mais bien à faire varier ceux-ci artificiellement pour garantir des dividendes aux acteurs alternatifs.

C’est précisément pour cela que, depuis un siècle, des réflexions ont été engagées pour sortir l’énergie des lois du marché. Il aura fallu deux tentatives avortées, la première, celle de Jean Jaurès, en 1894, et la seconde durant le Front populaire, à la fin des années 1930, pour que la France nationalise enfin le secteur de l’énergie, de l’électricité et du gaz, mais aussi les mines, entre 1944 et 1947. Un statut protecteur a également été créé pour les agents par le ministre communiste Marcel Paul.

EDF était la garantie d’égalité de nos territoires ; où que vous habitiez, vous aviez accès à l’électricité à un prix accessible au plus grand nombre grâce aux tarifs réglementés. Pourtant, à partir du début des années 1990, la libéralisation est lancée, avec la création de Réseau de transport d’électricité (RTE) pour le transport et d’Enedis pour la distribution.

Hercule marque une nouvelle étape du démantèlement et de la déréglementation du secteur, puisque vous vous apprêtez à désintégrer l’entreprise publique et à la livrer aux marchés financiers. Il s’agit donc d’une nouvelle spoliation d’un bien commun, avec pour seul résultat des libéralisations, 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique, des augmentations successives des tarifs réglementés de près de 70 % et des attaques incessantes contre ces tarifs.

Ce projet Hercule est l’enfant de Jupiter, négocié avec la Commission européenne ; un marché de dupes, car augmenter le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) pour mieux rémunérer EDF, fragilisée par les investissements à venir, en contrepartie d’un démantèlement de l’entreprise publique et de l’octroi au privé des concessions des barrages hydroélectriques est une hérésie.

Arrêtons-nous un instant sur ce système aberrant qu’est l’Arenh et prenons un exemple pour mieux comprendre la situation. Imaginez que l’on demande à Renault de vendre un quart de sa production de Clio à Peugeot à prix coûtant, afin que Peugeot puisse concurrencer Renault sur le marché automobile. Cela paraît complètement fou ? Eh bien, remplacez Renault par EDF et Peugeot par les acteurs alternatifs et vous avez le système de l’Arenh !

À cela s’ajoute la demande de ces acteurs de sortir de l’Arenh pendant la crise pour se servir sur le marché de gros de l’électricité, dont le prix du mégawattheure était tombé à 21 euros, contre 42 euros pour l’Arenh. Pour eux, c’est donc fromage et dessert ; ils auraient tort de s’en priver, car ce sont EDF et les usagers qui payent la note. N’oublions pas que l’Arenh a été inventé pour permettre, prétendument, aux acteurs alternatifs d’investir pour produire à leur tour. Résultat : le néant.

Que savons-nous d’Hercule et de la future architecture d’EDF ? Trois entités seront mises en place : EDF Bleu, d’abord, incluant le nucléaire et le thermique à flammes, qui sera nationalisé à 100 % ; EDF Vert, ensuite, qui comprendrait Enedis, les énergies renouvelables (ENR), Dalkia, EDF Outre-Mer et Corse, une partie des activités internationales et la direction commerciale et sera livré au privé à hauteur de 35 % ; EDF Azur, enfin, avec les barrages hydroélectriques, qui resteraient publics, mais dont les concessions pourraient être confiées au privé.

Nous y voyons trois risques. On a pu penser que ce projet reviendrait à nationaliser les dettes et à privatiser les profits. Ce n’est pas tout à fait exact. La force d’une entreprise intégrée est que les profits dégagés dans une branche peuvent être réinvestis dans une autre. Par exemple, on pourrait aujourd’hui investir dans la sécurisation du nucléaire, les EPR et le démantèlement des réacteurs qui le nécessitent. Or, isoler de cette filière, notamment, les ENR et Enedis, qui réalisent des profits à hauteur de 600 millions d’euros chaque année, revient à amputer gravement l’entreprise de sa capacité à investir et à innover demain.

Le pire, c’est que nous connaissons la suite. Dans quelques années, vous viendrez nous dire : « Regardez, l’entité publique croule sous les dettes, il faut l’ouvrir au privé pour lui donner de la capacité à investir, bla-bla-bla… » Nous ne connaissons déjà que trop bien cette litanie libérale. Nous souhaitons donc savoir s’il est vrai que le projet Hercule prévoit la création de ces trois filières étanches entre elles avec une holding de tête.

Le deuxième risque qui nous guette concerne l’hydroélectrique. Même si les cent cinquante barrages restent propriété de l’État, combien de concessions seront confiées au privé ? Alors que la part du nucléaire est appelée à décroître dans notre mix énergétique, nous allons remettre au privé une part considérable de notre énergie pilotable nécessaire à l’équilibre électrique.

Nous courrons alors le risque qu’il se passe la même chose qu’en Californie dans les années 2000, lorsque le privé avait organisé un blackout pour que les prix payés par l’État de Californie soient suffisamment rémunérateurs pour les actionnaires, au mépris total de la population. Vous êtes donc en train de placer notre sécurité et notre souveraineté électrique aux mains des marchés financiers.

Enfin, troisième et dernier risque : aujourd’hui, en cas de coup dur, comme les grandes tempêtes de 1999, le service public et ses salariés répondent présents, y compris ceux des départements voisins. Qu’en sera-t-il demain, lorsque tout sera démantelé et que Direct Énergie aura le monopole sur une région, Total sur une autre et EDF sur une troisième ? Nous vous laissons imaginer les résultats de cette concurrence.

Pour conclure, je voudrais simplement rappeler que, en novembre 2016, le candidat Emmanuel Macron publiait un livre titré Révolution. Madame la ministre, mes chers collègues, ce qui serait révolutionnaire, aujourd’hui, ce serait de cesser de suivre les vieilles recettes de Mme Thatcher et d’arrêter de tout livrer au marché. Dans tous les domaines, c’est un désastre ; il est temps d’admettre les erreurs commises et d’y remédier, plutôt que de s’obstiner pour les justifier.

Ce qui serait révolutionnaire, ce serait de renationaliser EDF et GDF et d’en faire deux entreprises publiques disposant d’un monopole public ; ce qui serait révolutionnaire, ce serait de constituer un véritable service public de l’énergie du XXIe siècle, démocratisé, cogéré entre les élus, les salariés et les usagers. Si vous le souhaitez, nous avons déjà déposé une proposition de résolution en ce sens au Sénat, il n’y a plus qu’à l’inscrire à l’ordre du jour et à l’adopter !

 

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Projet Hercule

Stop à la casse de notre entreprise publique EDF !

deux prises de paroles de Fabien GAY

 

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 08:25

La France, pays parmi les plus riches de toute la planète, compte 10 millions de pauvres selon l'Insee, dont un tiers d'enfants.

Face à cette situation qui s'aggrave avec la crise du Covid-19, l'Assemblée Nationale a débattu, mardi soir, des politiques de lutte contre la pauvreté. "Nous partageons la volonté de lutte, voire d'éradiquer un jour la pauvreté", a d'emblée indiqué Olivier Véran. Mais le ministre des Solidarités et de la Santé a aussi eu cette curieuse formule: il a comparé la misère à une "pandémie pour laquelle nous n'aurions pas identifié de vaccin".

Ah bon? A l'entendre, la solution de l'égale répartition des richesses n'existe pas. Le gouvernement défend même l'inverse, lui qui ne cesse d'appliquer la théorie du ruissellement.

Selon la Macronie, il faudrait aider les riches pour que cela retombe enfin sur les pauvres. Aucune étude ne démontre pourtant que ça fonctionne, et la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a même prouvé l'inverse, selon un rapport sénatorial.

La France compte aujourd'hui 95 milliardaires, soit trois fois plus qu'il y a 10 ans. Cela a t-il bénéficié à quelqu'un d'autre qu'eux?

Le taux de pauvreté chez les 18-29 ans, lui, a progressé de 50% entre 2002 et 2018. Si tout n'est pas imputable à Emmanuel Macron, le président appelle pourtant les jeunes à vouloir devenir milliardaires et donc à capter, individuellement, un maximum de richesses.

ll refuse que le revenu minimum soit au-dessus du seuil de pauvreté et vante un capitalisme qui porte en lui la misère. Mise en concurrence des travailleurs? Organisation du chômage de masse? Marchandisation des services et biens communs? Chantage de la dette? Casse du code du travail? La réalité, c'est que bien des gouvernements inoculent le virus de la pauvreté à nos sociétés, tout en passant le minimum de pommade nécessaire... 

Aurélien Soucheyre, L'Humanité, vendredi 15 janvier 2021

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 08:00
Entrée en vigueur du Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN): Rendons hors la loi l'arme nucléaire

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait, avec l’appui de 122 États, le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, le 22 janvier 2021, constitue un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive.

Cependant la mise en œuvre du TIAN fait l’objet d’une obstruction des pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël).

Alors que la préservation de la planète est au cœur de tous les débats, que l’insécurité humaine plonge des pans entiers de l’humanité dans la misère et que les violences guerrières s’accroissent, le rôle des opinions publiques sera déterminant pour mobiliser les ressources en faveur du développement humain et de la paix.

L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à faire le choix de le signer et de le ratifier. Paris devrait être à l’initiative sur le plan international afin d’établir un processus de sortie. Un premier signe serait de geler la modernisation du parc des armes nucléaires.

Le Parti communiste français (PCF) appelle à se joindre à l’initiative nationale et aux initiatives régionales de plusieurs organisations pacifistes, sociales, syndicales et politiques afin de rendre hors la loi les armes nucléaires :

RASSEMBLEMENT, PRISES DE PAROLE, DÉLÉGATIONS DEVANT LES AMBASSADES DES PAYS DISPOSANT DE L’ARME NUCLÉAIRE
VENDREDI 22 JANVIER 11 h à Carhaix devant la mairie et vendredi 23 janvier l'après-midi à BREST
JEUDI 21 JANVIER à 15h
ESPLANADE DES INVALIDES (métro Invalides)

Les communistes, par leur forte mobilisation, auront à cœur de faire de ce rassemblement un succès.

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 07:57
Examens et cours. Étudiant·e·s oublié·e·s, mobilisé·e·s pour leur avenir ! (tribune UEC, JC, Jeunes Génération.s, Jeunes Insoumis, Jeunes écologistes, UNL)
Examens et cours. Étudiant·e·s oublié·e·s, mobilisé·e·s pour leur avenir !
Mardi 12 Janvier 2021

Malgré une rentrée annoncée le 20 janvier, l’ensemble des étudiant·e·s ne retrouvera pas les bancs des universités.

 

Depuis mars dernier, beaucoup ont vu leurs conditions de vie et d’étude dégradées avec des cours en distanciel qui ne permettent pas d’assurer une « continuité pédagogique ». Faute de matériel numérique et d’un accès à Internet satisfaisant, nombreux·ses sont dans l’incapacité de suivre les cours. On estime aujourd’hui à un·e sur six le nombre d’étudiant·e·s en décrochage. Privé·e·s d’un environnement permettant d’étudier dans de bonnes conditions, les jeunes sont laissé·e·s seul·e·s face à leur apprentissage.

Pour les premières années, qui ont connu dans le même temps les effets de Parcoursup sans accompagnement et une fin d’année scolaire catastrophique avec des cours en distanciel au lycée, cette rentrée universitaire s’avère catastrophique. Cette dégradation des formations et le manque de perspectives d’avenir ne sont pas sans conséquences sur la détresse psychologique exprimée par beaucoup. Annoncée par circulaire avant les vacances de Noël, la reprise des cours en présentiel début janvier s’est faite par groupe de 10 pour les étudiant·e·s en situation de grande vulnérabilité, les critères étant définis par les établissements. Les examens du premier semestre ne se sont pas tenus dans les mêmes conditions pour l’ensemble des étudiant·e·s. De nombreux établissements ne disposent pas de locaux adaptés à la situation.

Alors qu’il est urgent d’ouvrir rapidement les portes des établissements d’enseignement supérieur, la perspective d’une reprise totale courant février annoncée par le président de la République pour l’ensemble des étudiant·e·s s’éloigne de plus en plus. La situation actuelle est le reflet d’un sous-financement de l’enseignement supérieur, qui accentue les difficultés rencontrées par les étudiant·e·s, les réformes successives ayant dégradé le service public qu’est l’université.

Des solutions existent pour permettre un retour sur les bancs des universités, rattraper le retard accumulé cette année, tout en assurant la sécurité des étudiant·e·s et du personnel face à l’épidémie. Les masques et le gel hydroalcoolique doivent être gratuits pour les étudiant·e·s, des dépistages massifs doivent être mis en place à proximité des lieux d’études, les salles vides dans les villes doivent être réquisitionnées, des professeurs doivent être recrutés massivement et les contractuels titularisés. Des personnels de médecine préventive et universitaire doivent être recrutés massivement dans les établissements.

Il est urgent d’investir massivement dans l’enseignement supérieur et la recherche afin de permettre d’ouvrir des milliers de places et ainsi garantir le droit à la poursuite d’études : la formation et l’embauche de personnels éducatifs et administratifs sont une nécessité ainsi que la réquisition, l’aménagement et la construction de nouveaux locaux. Un plan de rattrapage du retard accumulé depuis un an doit être mis en place, le droit au retour à la formation des étudiant·e·s ayant arrêté leurs études depuis le début de la crise doit être assuré.

Pour la qualité de nos formations et la reprise des cours en présentiel, nous appelons les étudiants et les étudiantes à mener partout en France des actions le 20 janvier prochain pour le droit à l’éducation et leur avenir et à se mobiliser le 26 janvier aux côtés de l’ensemble de la communauté éducative.

Signataires : Jeanne Péchon, secrétaire nationale de l’Union des étudiant·e·s communistes, Mélanie Luce, présidente de l’Union nationale des étudiant·e·s de France, Noémie Moret, Solidaires étudiant·e·s, Léon Deffontaines, secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France, Alice Bosler et Grégoire Verrière, coordinateurs nationaux des Jeunes Génération.s, Aurélien Le Coq et Emma Salley, coanimateur-rice des Jeunes insoumis-es, Aneth Hembert et Marc Méric de Bellefon, cosecrétaires fédéraux des Jeunes écologistes, Mathieu Devlaminck, président de l’Union nationale lycéenne.

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 07:45
Vaccination Covid-19: Laurence Cohen, sénatrice communiste :  Quand Sanofi sera-t-il contraint par les pouvoirs publics ? (L'Humanité, 15 janvier 2021)
Laurence Cohen : « Quand Sanofi sera-t-il contraint par les pouvoirs publics ? »
Vendredi 15 Janvier 2021 - L'Humanité

Pour la sénatrice PCF Laurence Cohen, l’exécutif récolte les fruits d’une politique basée sur la compétition, au détriment de la coopération. Elle nous parle des marges de manœuvre dont se prive pour l'heure le gouvernement. Entretien.

Laurence Cohen Sénatrice PCF du Val- de-Marne

Quel est votre regard sur la stratégie vaccinale du gouvernement ?

Laurence Cohen J’ai interpellé Jean Castex au Sénat et mes critiques portaient sur le fait qu’après le fiasco au niveau des masques, puis des tests, tout le monde constate que la France est en queue de peloton en termes de vaccination. Une fois de plus, le gouvernement n’utilise pas les bonnes méthodes. Il préfère confier la stratégie vaccinale à un cabinet privé (McKinsey) qui fait 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et facture ses honoraires à 130 000 euros par semaine. J’ai également interrogé Olivier Véran sur la manière dont cela allait être financé et il m’a répondu que la somme sera prélevée sur le budget de son ministère. Il n’y a aucune transparence, on ne connaît pas les recommandations de ce cabinet. Il est évident aujourd’hui que ce sont les doses de vaccin qui manquent, même si ses conditions de conservation sont à prendre en considération.

Quelles sont selon vous les marges de manœuvre du gouvernement face aux multinationales qui commercialisent ces vaccins ?

Laurence Cohen La mise sur le marché de plusieurs vaccins est une excellente nouvelle, mais la course effrénée des laboratoires a d’abord été guidée par le profit. Quand Sanofi sera-t-il contraint par le gouvernement à participer à l’effort collectif de production des vaccins ? Quand sera mis un terme à cette politique de suppression d’emplois dans la recherche publique et le développement ? Il est également urgent de permettre la distribution de doses à prix coûtant. Et nous devons lutter contre la logique de profit qui s’est mise en place avec la pandémie, comme nous essayons de le faire avec nos partenaires au sein de l’Union européenne. Nous proposons également la création d’un pôle public européen du médicament et de la recherche : la crise sanitaire a démontré à quel point nous avons perdu toute souveraineté, nationale ou européenne, face aux défis posés par le Covid-19.

Comment pourrait-on favoriser la mutualisation et la coopération ?

Laurence Cohen Si nous voulons protéger les populations, il faut que le vaccin soit dans le domaine public et que les pays riches ou pauvres soient traités de la même façon. C’est ce qui fera toute la différence, car la protection des uns garantit celle des autres. Nous revivons aujourd’hui avec les vaccins ce qui se passait au début de la pandémie avec les équipements de protection comme les masques, les gants et les blouses. Le gouvernement a clairement ancré son action dans une politique de compétition au lieu de la coopération et de la solidarité.

 

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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 09:30
Chômage des jeunes. Il y a la com du gouvernement et la vérité des faits (Cyprien Boganda, L'Humanité, 13 janvier 2021)
Chômage des jeunes. Il y a la com du gouvernement et la vérité des faits
Mercredi 13 Janvier 2021

Le pouvoir macroniste veut faire de la lutte contre le chômage des jeunes une des priorités pour la fin du quinquennat. Mais les objectifs tonitruants ne suffiront pas à endiguer le raz-de-marée.

 

En matière de communication, gouvernement et patronat n’ont pas lésiné sur les moyens. À coups d’interview, de tribune ou de publicité, tout est fait pour valoriser le plan « Un jeune, une solution », dispositif gouvernemental destiné à s’attaquer au fléau du chômage. Près de 6,7 milliards d’euros doivent être mobilisés, sous forme d’aides aux entreprises : les employeurs qui embauchent des jeunes de moins de 26 ans en CDI ou en CDD d’au moins trois mois pourront toucher 4 000 euros sur un an. Une aide exceptionnelle de 8 000 euros est également débloquée pour le recrutement d’un alternant. Les chefs d’entreprise ont décidé de prêter main-forte au dispositif. Dans le Journal du dimanche (JDD) , 35 PDG (Carrefour, Vinci, Crédit agricole, Korian, etc.) s’engagent à proposer « 100 000 emplois avant fin janvier » aux jeunes chômeurs, qui seront en principe accessibles sur la plateforme Internet « Un jeune, une solution », créée par l’exécutif. Un chiffre rond, destiné à marquer les esprits… Qu’en est-il réellement ?

« Le risque est que les chefs d’entreprise profitent de l’aide publique »

Ce mardi, la plateforme contenait quelque 64 200 emplois, ce qui n’est pas négligeable mais ne suffira pas à « absorber » les 519 300 chômeurs de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi. Un peu moins de 11 000 offres seulement concernent des CDI à temps plein, soit 17 % du total. Dans le JDD, les PDG s’engagent à mettre les bouchées doubles d’ici à la fin du mois, mais le volontarisme faiblit lorsqu’on contacte les entreprises concernées. « Honnêtement, je ne pourrais pas vous dire combien d’offres nous avons publiées sur la plateforme, répond prudemment le DRH d’une entreprise signataire. De toute façon, nous n’utilisons pas le site gouvernemental, qui fonctionne assez mal, et préférons passer par nos propres canaux. »

La direction de Vinci (100 000 salariés) assure que 2 000 offres d’emploi ont été mises en ligne : il s’agit en fait d’annonces déjà présentes sur le site du groupe depuis plusieurs semaines, qui ont été transférées sur le site gouvernemental. Du côté de Korian (19 000 salariés), on ne s’engage pas sur un nombre d’offres en CDI ou en CDD, mais on prévoit d’embaucher 200 apprentis de plus qu’en 2020 (soit 650 au total). Le Crédit agricole promet quant à lui d’embaucher 5 450 jeunes, pour l’essentiel en alternance, en légère augmentation par rapport aux années précédentes. BNP Paribas ne prévoit pas, de son côté, d’accélérer le rythme des embauches (2 000 alternants, 2 000 CDI, comme en 2020). « Au-delà des chiffres, l’enjeu est le profil des jeunes embauchés, pointe l’économiste Éric Heyer. S’il ne s’agit que de gens sortis des grandes écoles ou qui ont déjà une expérience professionnelle, cela n’aura pas grand sens. Le terme de “jeune” recouvre des situations très différentes, selon le niveau de diplôme. »

Avec « Un jeune, une solution », le gouvernement emprunte un chemin largement balisé : signer des chèques aux entreprises dans l’espoir qu’elles embauchent est une méthode maintes fois éprouvée. Le dernier dispositif ressemble d’ailleurs beaucoup à un outil créé il y a dix-neuf ans, sous l’impulsion du ministre François Fillon, le Contrat jeunes en entreprise (CJE). Le CJE visait à favoriser l’emploi des faiblement qualifiés par le versement d’une prime mensuelle (jusqu’à 400 euros) aux entreprises embauchant un jeune en CDI, à temps plein ou à temps partiel. En cinq ans et demi, 441 000 jeunes ont été embauchés. En 2008, un rapport du Sénat descendait en flamme le CJE. « La mesure a eu une très faible influence sur la création nette d’emploi, commence le rapport – à peine 7 créations nettes pour 100 emplois aidés – et un impact limité sur la stabilisation de l’emploi de ses bénéficiaires du fait des nombreuses ruptures “précoces” de contrats ; 75 % des ruptures interviennent dans les douze mois du contrat, dont 20 % dans les trois mois en ce qui concerne le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. »

Plus grave encore, selon le Sénat, « la mise en œuvre de ce dispositif a vraisemblablement été assortie d’importants effets d’aubaine dans près de 50 % des cas, l’aide étant versée à des employeurs qui, sans elle, auraient pris les mêmes décisions d’embauche ». Soit plusieurs centaines de millions d’euros jetés par les fenêtres… Le dispositif macroniste subira-t-il les mêmes déconvenues ? « Traditionnellement, ce type d’aides engendre deux types d’effets pervers, résume Éric Heyer. Le risque est tout d’abord que des chefs d’entreprise qui comptaient embaucher quoi qu’il arrive profitent de l’aide. C’est l’effet d’aubaine. Ensuite, on sait que les bornes d’âge profitent aux uns et nuisent aux autres : lorsque vous fixez une limite à 26 ans, vous améliorez peut-être le sort des jeunes situés en dessous de cette borne, mais vous détériorez fortement la situ ation des autres. C’est l’effet de seuil. »

Les moins de 25 ans ne peuvent pas toucher le RSA

Syndicats, associations et spécialistes auraient préféré que le gouvernement s’y prenne autrement, en commençant par étendre les filets de protection sociale existants aux jeunes qui en sont dépourvus : aujourd’hui, les moins de 25 ans ne peuvent pas toucher le RSA, sauf exception. La Garantie jeunes, dispositif destiné à aider les 18-25 ans en situation de précarité à trouver un emploi ou une formation, leur alloue une aide mensuelle plafonnée à 497 euros. « Cette somme n’est en aucun cas une solution à la précarité, dénonce Pierre Garnodier, de la CGT des privés d’emploi. C’est surtout une façon pour le gouvernement de répondre aux demandes des associations réclamant un RSA pour les moins de 25 ans. Ce que nous demandons, c’est une indemnisation au titre de l’allocation-chômage d’aide au retour à l’emploi pour tous les jeunes, y compris les primo-demandeurs. »

« Cent mille jeunes sortent aujourd’hui du système scolaire sans aucun diplôme, relève Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart-Monde. Ce sont des gens le plus souvent en situation de grande précarité, qu’il faut aller chercher. L’État doit muscler ses dispositifs d’aides, en se focalisant sur le logement social et très social : on ne peut pas suivre correctement une formation si on dort dans sa voiture ou dans un logement insalubre.»

Apprentissage : des chiffres gonflés à l’hélium

« 440 000 contrats d’apprentissage ont été signés en 2020, contre 353 000 en 2019, se félicite la ministre du Travail. Un record historique ! » Ces chiffres n’ayant été publiés nulle part, on est prié de la croire sur parole… Même si cette envolée se confirmait, il faudrait la nuancer. « 10 % des apprentis sont sans contrat, rappelle David Margueritte, vice-président (LR) de la région Normandie en charge de la formation. Ces jeunes restent dans les centres de formation, mais ne bénéficient d’aucune formation pratique, faute d’entreprise. » Autre précision de taille : « Dans son plan “Un jeune, une solution”, le gouvernement prévoit une aide de 8 000 euros aux entreprises embauchant un apprenti, poursuit l’élu. Ce montant est déraisonnable. À ce niveau-là, prendre un apprenti ne coûte pratiquement rien aux entreprises ! » On comprend mieux leur empressement.

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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 09:01
Appel de la fédération du PCF Finistère à la participation à la marche des libertés pour le retrait de la loi Sécurité globale à Brest à 15h le samedi 16 janvier

Loi sécurité : « »Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »

La fédération du Finistère du PCF appelle à participer ce samedi 16 janvier à 15 h à la marche des libertés pour le retrait de la loi dite de « sécurité globale » à Brest Place de la Liberté

Devant le juge la parole de l’autorité publique a toujours plus de valeur que celle des citoyens. Cela a pu engendrer des formes d’impunité et des abus. Cette situation ne date pas des gilets jaunes même si elle a pu se dégrader depuis. Or la loi dite de « sécurité globale » limite considérablement le contrôle des forces de l’ordre par les médias et les citoyens. Sous couvert de leur protection il deviendrait impossible de les filmer. Les abus ne seront que facilités. Ces forces de l’ordre qui pourraient porter leurs armes y compris après leur service.

En serons-nous rassurés ? Le transfert des pouvoir régaliens à une police municipale voire privée, l’utilisation des drones de surveillance ubiquitaires, surfant sur l’émotion événements effroyables mais néanmoins tout à fait ponctuels, nous emmènent vers de graves dérives autoritaires.

Le problème est en fait mal posé. La police, absolument nécessaire, a elle aussi, besoin de moyens. Mais ni des moyens de guerre ni de mutilation.

Nous avons besoin d’une police de proximité présente et visible, avec des moyens humains renforcés, formés au service des citoyens pour la sécurité de toutes et tous dans le respect de notre belle devise : liberté, égalité, fraternité !

Loi sécurité : « »Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »

PCF , Fédération du Finistère

14 Janvier 2021

La fédération du Finistère du PCF appelle à participer ce samedi 16 janvier à 15 h à la marche des libertés pour le retrait de la loi dite de « sécurité globale » à Brest Place de la Liberté

Devant le juge la parole de l’autorité publique a toujours plus de valeur que celle des citoyens. Cela a pu engendrer des formes d’impunité et des abus. Cette situation ne date pas des gilets jaunes même si elle a pu se dégrader depuis. Or la loi dite de « sécurité globale » limite considérablement le contrôle des forces de l’ordre par les médias et les citoyens. Sous couvert de leur protection il deviendrait impossible de les filmer. Les abus ne seront que facilités. Ces forces de l’ordre qui pourraient porter leurs armes y compris après leur service.

En serons-nous rassurés ? Le transfert des pouvoir régaliens à une police municipale voire privée, l’utilisation des drones de surveillance ubiquitaires, surfant sur l’émotion événements effroyables mais néanmoins tout à fait ponctuels, nous emmènent vers de graves dérives autoritaires.

Le problème est en fait mal posé. La police, absolument nécessaire, a elle aussi, besoin de moyens. Mais ni des moyens de guerre ni de mutilation.

Nous avons besoin d’une police de proximité présente et visible, avec des moyens humains renforcés, formés au service des citoyens pour la sécurité de toutes et tous dans le respect de notre belle devise : liberté, égalité, fraternité !

Loi sécurité : « »Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »

PCF , Fédération du Finistère

14 Janvier 2021

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