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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 06:27

 

 

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 09:39

Le principal problème de la gauche, ce n'est pas qu'elle est découpée en chapelles, c'est qu'elle s'est coupée du peuple.

C'est ce lien-là que nous voulons reconstruire avec Fabien Roussel.

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 09:34

 

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 06:42

 

Ce 2 décembre aura, au fond, représenté un moment de vérité. L’Assemblée nationale se trouvait, en effet, saisie de la proposition de résolution du groupe de la Gauche démocratique et républicaine, demandant au Garde des sceaux de rappeler aux parquets que la condamnation d’un individu pour incitation à la haine raciale pouvait être assortie d’une peine complémentaire d’inéligibilité, dans les conditions fixées par la loi de 1881 sur la liberté de la presse. 

 

 

Sans vraie surprise, la droite parlementaire aura boycotté un débat dont le seul objectif était de favoriser une meilleure application de la loi républicaine, laquelle considère que le racisme et l’antisémitisme ne sont pas une opinion mais un délit devant être sanctionné sans faiblesse. Ce qui, à bien le considérer, était dans la logique des choses, après que le débat entre candidats Les Républicains à l’élection présidentielle ait révélé l’ampleur de la zemmourisation — ou de la lepénisation, comme on voudra — des programmes du côté de ce courant politique.


Nous aurons, en revanche, eu la satisfaction de voir toute la gauche faire front commun pour voter le texte présenté, depuis la tribune de l’Hémicycle, par Fabien Roussel. Accompagnée, une fois n’est pas coutume, par le groupe UDI, qui aura choisi de privilégier une position de principe sur des considérants boutiquiers. Ce qui n’aura pas été le cas, on le sait, des députés de La République en marche, qui auront rendu minoritaire la proposition de résolution, par 32 voix contre 22.


L’insignifiance des arguments, du côté de la Macronie, aura été le grand enseignement de ce débat parlementaire. Du ministre Fesneau justifiant la position de la majorité en expliquant qu’il fallait débattre avec les tenants de la haine plutôt que de les sanctionner pénalement, à la députée Avia exhortant les élus de la nation à faire preuve de « distance » et de « constance » — comprenne qui pourra ! —, en passant par Monsieur Dupont-Moratti finissant par avouer piteusement que l’attitude du pouvoir était motivée par de pures motivations tacticiennes, c’est à une véritable forfaiture que nous aurons assisté.


Oui, une forfaiture, dans la mesure où un exécutif qui se targue à chaque instant de vouloir défendre une « France ouverte » contre les partisans du « repli » aura cyniquement joué sur le déchaînement de l’abomination raciste, espérant manifestement en tirer un bénéfice électoral si le président candidat à sa réélection devait affronter l’extrême droite au second tour de la présidentielle. Il se confirme ainsi que, pour Emmanuel Macron et les siens, tout doit être mis en œuvre pour favoriser ce scénario délétère dont l’immense majorité du pays ne veut pourtant pas. 


Le résultat est que ces gouvernants sans principes auront in fine délivré un message de passivité aux porteurs d’une parole nauséabonde. Le hasard du calendrier aura voulu que, candidat désormais déclaré, Zemmour ait, trois jours plus tard, révélé la violence de son projet à l’occasion de sa grande parade de Villepinte. Violence des mots choisis pour stigmatiser nos compatriotes d’origine étrangère ou porteurs d’une culture jugée inassimilable par les hérauts de la « France millénaire », et violence des coups portés par des nervis enfiévrés à des militants et militantes de SOS-Racisme venus dénoncer pacifiquement l’obsession xénophobe et identitaire.


Chaque jour le démontre davantage : c’est la République, dans les fondements égalitaires et fraternels que lui renouvelèrent les organisations membres du Conseil national de la Résistance en 1946, qui s’avère aujourd’hui la cible désignée de forces réactionnaires se livrant entre elles aux pires surenchères. 


Il se trouve que, à une poignée de jours près, la proposition de résolution communiste aura coïncidé avec la date-anniversaire de l’exécution, par les nazis, au Mont-Valérien, de 75 otages parmi lesquels se trouvait Gabriel Péri. Nous commémorerons, cette année, le 80e anniversaire de ce 15 décembre 1941. 


Les communistes, avec toutes celles et tous ceux qui sont conscients du danger, n’en seront que plus déterminés à défendre l’identité républicaine de la France.


Christian Picquet
membre du CEN

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 09:18

 

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 09:07

 

 

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 06:48

 

La France, l’un des principaux pourvoyeurs d’armes des monarchies du Golfe, vient de signer un nouveau contrat de 17 milliards prévoyant la livraison de 80 Rafale, 12 hélicoptères de combat et de missiles aux Émirats arabes unis (EAU).

 

 

Alors que la région connait des tensions considérables, cette nouvelle vague de militarisation alimente les conflits en cours, légitime les idéologies guerrières et n’assure en rien la sécurité des peuples. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont déjà utilisé des armes françaises dans la sale guerre sans fin du Yémen qui a fait 377 000 victimes et provoqué un désastre humanitaire.

Cet accord prévoit également une coopération militaire renforcée avec un régime qui bafoue les droits humains (tortures, enlèvements), viole le droit international (crimes de guerre) et finance le terrorisme d’Al Qaïda péninsule arabique (AQPA).

Il faut une certaine dose de cynisme pour affirmer, comme le font le président de la République Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian, que ces ventes d’armes assurent le rayonnement et la compétitivité de la France alors qu’elles sapent sa crédibilité.

Alors que le monde est plongé dans la tourmente des crises sanitaires et environnementales ainsi que dans une insécurité humaine croissante, nourrir les guerres est une folie.

La paix est un projet global pour l’humanité. Notre monde a besoin de solidarité et de coopération ce qui passe par la démilitarisation et la diminution drastique des dépenses d’armement. Ces exigences sont au cœur du projet porté par le candidat communiste, Fabien Roussel, à l’élection présidentielle.

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 09:02

 

Donnons nous 5 ans pour offrir la meilleure école du monde à nos enfants !!

L’école, l’éducation doivent être une priorité nationale ! La pandémie a montré ô combien nos enseignants et tous les personnels des écoles, ATSEM, AESH, la médecine scolaire, étaient indispensables, essentiels !

Pourtant, l’école va mal. Profs non remplacés, dévalorisés, sous payés, fracture numérique, temps d’enseignement réduit (on est passé de 27h par semaine en primaire à 24h aujourd’hui), manque d’ATSEM, d’AESH, de médecins et d’infirmiers, de conseillers en orientation, de psys, de surveillants (AED), formation des professeurs inadaptée...

Pour réduire les inégalités et permettre aux enseignants de mener à bien leur mission, nous proposons d’ allonger progressivement le temps d’enseignements (aller vers 27h en primaire avec plus de maîtres que de classe, 32h en moyenne au lycée et collège), sans augmenter le temps de travail des enseignants mais en formant et pré-recrutant 90 000 enseignants.

Nous voulons revaloriser le métier aussi en augmentant les salaires de 30% dès 2023.

Nous voulons donner plus de temps aux enseignants pour leur permettre de transmettre aux enfants tout ce qui est nécessaire à la réussite scolaire. Fini les devoirs à la maison. Le travail personnel des enfants sera fait à l’école, avec les enseignants.

Nous voulons mettre tous les moyens pour garantir l’égalité d’accès aux connaissances, quelque soit notre lieu d’habitation, notre classe sociale, nos difficultés, notre handicap.

C’est pourquoi nous augmenterons les moyens des équipes pédagogiques en reconstruisant des RASED, mais aussi la médecine scolaire, en recrutant des AED, des ATSEM (une ATSEM par classe) des AESH (à temps complet, sous statut de l’Education nationale et formés ), des CPE et du personnel administratif.

Nous programmerons en 5 ans la construction d’écoles, de collèges et de lycées, à taille humaine avec un objectif :

-  Pas plus de 15 élèves en petite section,

-  Pas plus de 20 élèves en maternelle et en élémentaire,

-  Pas plus de 25 au collège et au lycée.

Nous rétablirons un diplôme national avec le Bac avec la même épreuve pour toutes et tous.

Nous supprimerons PARCOURSUP et nous créerons des places en plus en université.

Nous ferons de l’enseignement professionnel une priorité en redonnant des moyens aux lycées pro, avec un Bac pro en 4 ans (au lieu de 3 aujourd'hui), en permettant l’alternance avec une indemnité pour les jeunes engagés dans cette voie, comme cela se fait pour les apprentis, en rétablissant des enseignements tels que la littérature ou la philo.

Nous voulons faire de l’école, de l’enseignement supérieur la priorité du quinquennat en y mettant les moyens : le budget de l’Education nationale et celui des universités augmentera de 45% en 5 ans.

Notre priorité, c’est de faire de l’école une grande cause nationale. C’est un choix de société : nos enfants d’abord !

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 06:45

 

À rebours de ses voisins européens et des décisions de justice, l’exécutif français fait tout pour protéger les plateformes des risques de requalification des emplois de coursiers.

Apôtre de la start-up nation, le gouvernement français est un grand fan d’Uber et consorts. Les travailleurs précaires grâce auxquels ces plateformes font leur beurre œuvrent en tant qu’autoentrepreneurs. Ce faisant, ils ne sont donc pas comptabilisés parmi les « personnes ayant exercé une activité réduite » enregistrées par Pôle emploi. Aussi, l’exécutif s’évertue à protéger toutes ces donneurs d’ordres du numérique contre les risques de requalification de l’emploi de leurs coursiers et autres livreurs en salariat. Un travail pas de tout repos, tant les décisions de justice se multiplient, des prud’hommes à la Cour de cassation, pour reconnaître le lien de subordination.

Ainsi, par deux fois (loi de 2018, dite « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », et la loi d’orientation des mobilités de 2019), la majorité présidentielle a tenté de faire passer dans le droit les chartes unilatérales de bonne conduite, idée soufflée par les lobbyistes d’Uber. Ces documents non contraignants, écrits par les plateformes elles-mêmes, les auraient protégées des risques juridiques, à commencer par la requalification des contrats. Ces tentatives ont été à chaque fois censurées par le Conseil constitutionnel.

Profitant de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement est retourné à l’assaut, cette fois par ordonnances. Une première s’est glissée en avril, en plein confinement, instaurant une forme de « dialogue social » entre les travailleurs considérés comme indépendants (le terme est répété huit fois, rien que dans l’article premier) et les plateformes. Les premières élections des délégués d’ubérisés devraient se tenir début 2022. Cette pseudo-avancée revient en fait à acter le fait que ces travailleurs ne sont pas salariés, que donc la relation qui les lie au donneur d’ordres relève bien d’un contrat commercial. Elle permet aussi d’évacuer des discussions des questions aussi fondamentales que la santé des travailleurs de plateformes, leur temps de travail, les mesures de sécurité ou encore le fonctionnement de l’algorithme qui détermine notamment à qui les tâches sont confiées et combien elles sont rémunérées.

Ce volet de protection sociale est renvoyé à une nouvelle ordonnance, évoquée pour 2022. On peut d’ores et déjà parier qu’elle se contentera de demander aux plateformes de sponsoriser un contrat d’assurance privée au rabais, du même type que celui proposé par Axa, qu’Uber finance déjà. On comprend dès lors la crainte du pouvoir macronien de voir l’Union européenne mettre fin à son pas de deux avec les plateformes prédatrices. 

 

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10 décembre 2021 5 10 /12 /décembre /2021 06:49

 

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