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21 mars 2022 1 21 /03 /mars /2022 06:55
Appel des Postiers et Postières à voter Fabien Roussel!
Appel des Postiers et Postières à voter Fabien Roussel!
Appel des Postiers et Postières à voter Fabien Roussel!

Appel des postières et postiers Communistes à voter Fabien Roussel #Roussel2022

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20 mars 2022 7 20 /03 /mars /2022 06:26

 

 

Une nouvelle géopolitique alimentaire mondiale se dessine sous l’effet de l’inadmissible guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Cela doit nous conduire à repenser l’avenir alimentaire de la planète.


Longtemps, il a été dit que la production agricole mondiale permettrait de nourrir 10 milliards d’habitants en 2050. Aujourd’hui, on se demande comment faire face aux besoins alimentaires de 7,5 milliards d'habitants. Les tensions et les guerres aggravent les insécurités humaines, sanitaires, énergétiques, alimentaires.


Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé ce mardi 15 mars un puissant cri d’alarme : « Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial ».


Comme toujours la famine, les privations d’énergie, les modifications climatiques vont toucher d’abord durement les plus fragiles, les plus précaires, les plus pauvres. Ce contexte totalement nouveau oblige à mettre en première ligne des préoccupations, les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, ainsi que des coopérations de type nouveau, à l’opposé des stratégies de division internationale de la production agricole et de la concurrence exacerbée par les traités de libre-échange.

Il convient d’avoir à l’esprit que le quart de la ration en calories de la planète est issue du blé. Or, jusqu’alors, la Russie et l’Ukraine fournissaient le tiers des quantités de blé échangées sur la planète. À ceci s’ajoutent 20 % du commerce du maïs, 70 % des tourteaux de tournesol et d’huile. En 20 ans, la Russie a plus que doublé sa production de blé, qui a atteint plus de 80 millions de tonnes en 2021.

On comprend dès lors que les effets de la guerre avec la fermeture des ports rendent l’accès à ces stocks impossibles. Et rien ne dit qu’ils ne seront pas détruits.


Les pays du pourtour méditerranéen, l’Afrique et le Moyen-Orient, déjà frappés par des sécheresses, n'ont actuellement pas accès à ce blé puisqu’il n’y a pas de sorties possibles par la Mer Noire. Ils se trouvent donc dans un terrible piège. Une initiative internationale pour ouvrir un corridor pour les matières premières alimentaires est indispensable, tout en combattant la famine qui grandit en Ukraine. Mesurons l’ampleur de la question ! Sur les 21 millions de tonnes de blé que consomme l'Égypte, près de 13 millions sont importées essentiellement de Russie et d’Ukraine. Les pays africains importent la moitié de leurs besoins alimentaires.


Comme les récoltes sont mauvaises en Chine, on peut penser que la Russie va y déverser ses stocks pour contourner le blocus économique. Les récoltes en Australie ont été réduites à cause des inondations. L’Union européenne est aujourd’hui autosuffisante, mais n’est pas en capacité d’exporter. Et il y a des pays qui ne peuvent pas produire de blé sur leur sol.

Tout ceci ne justifie en rien l’énorme spéculation qui a lieu depuis des semaines. Ainsi le prix du blé atteint 400 € la tonne, soit plus du double qu’au moment de la fin des dernières récoltes où déjà les prix étaient très élevés.


Par effet de domino, toutes les filières animales vont se trouver en difficulté. Les coûts de l’alimentation des porcs et des volailles ont augmenté de 70 % en un an. Ceux de l’alimentation des vaches laitières et des bovins suivent la même courbe.


Les populations des pays du Sud risquent de faire face à de nouvelles famines. Celles-ci pourraient être limitées, voire éradiquées, si les grandes multinationales et les pays du Nord ne poussaient pas à la destruction des agricultures vivrières. Il y a donc urgence à engager un grand débat mondial sur les voies permettant une sécurité alimentaire mondiale. Ce débat doit avoir lieu sous l’égide de l’ONU et sa branche chargée de l’agriculture et de l’alimentation, la FAO.


Des mesures immédiates devraient être décidées pour établir un bilan des stocks pour constituer des réserves stratégiques à répartir dans les pays qui en ont besoin. Une évaluation des besoins à venir devrait être établie afin que puissent être rapidement réorientés les semis dans la perspective des récoltes à venir. La responsabilité de ces instances internationales, dont la banque des règlements internationaux, la banque mondiale, le fonds monétaire international, la FAO avec le Comité de sécurité alimentaire mondial, doit être de combattre la spéculation et de créer des stocks à répartir, et faire ainsi cesser les ignobles spéculations en cours.


Mais les coûts de production agricole vont aussi augmenter. Alors que la moitié de la production alimentaire mondiale dépend des engrais azotés, la production de ces derniers dépend du gaz ou de l’ammoniac pour une bonne part fournie par la Russie. À ceci s'ajoutent les effets pervers induits par une telle situation alors qu’il est impératif de tenir compte des besoins écologiques et de qualité alimentaire. Il s’agit de bâtir sans attendre le cadre d’une nouvelle souveraineté alimentaire. Il est évident qu’elle nécessite un monde plus stable.

Cela plaide pour la réunion d’une conférence sur la paix et la sécurité en Europe et des initiatives de désarmement. La politique agricole commune doit être repensée en ce sens. Comment accepter, par exemple, des programmes de mise en jachère quand la famine menace ? Pourquoi continuer à refuser un grand programme d’installations de jeunes agriculteurs leur garantissant un revenu ? Pourquoi n’avoir pas lancé un grand plan européen protéine pour lequel je me suis tant battu au parlement européen ? Les importations de protéines équivalent à 20 % de la surface agricole européenne !


Le bouleversement de la géopolitique agricole et alimentaire mondiale appelle de nouvelles orientations. Celle-ci pourrait être débattue dans une conférence mondiale pour la sécurité alimentaire sous l’égide de l’ONU et de son agence spécialisée agricole la FAO (Food and Agriculture Organisation).

 

 

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 06:47

 

Retour sur le discours de Montreuil où Fabien Roussel évoquait la question du logement.

 

 

« Je voudrais, à ce propos, dire un mot sur un sujet majeur. Il touche à notre portefeuille, et pas qu’un peu, et pourtant c’est un grand absent de cette élection présidentielle. Je veux parler, ici, du logement, de ce qu’il coûte et de ce qu’il implique pour bien des familles. Une majorité des Français consacrent désormais, grosso modo, 30 % de leurs revenus à leur logement quand ils sont dans le parc privé, parfois plus encore. Très concrètement, 30 %, cela veut dire quoi ? Ça veut dire que 30 % de notre temps de travail sert à payer le loyer ! Cela veut dire que nous travaillons chaque semaine, du lundi 9 heures jusqu’au mardi 16 heures, pour payer son loyer ou pour payer la banque et le prêt. Deux jours en somme, un tiers de notre temps de travail pour payer le loyer ! Mais ce n’est pas tout : Pourquoi, dans les zones tendues, dans les métropoles, vous payez plus cher votre café en terrasse ou vous payez plus cher vos courses au supermarché ? Parce que dans votre tasse de café comme dans votre caddie, vous payez, là encore, de l’immobilier ! Car il se trouve que le propriétaire du bar comme le propriétaire du Leclerc, eux aussi, doivent faire face à des loyers plus élevés. C’est un cercle vicieux qui plombe notre pouvoir d’achat ! Voilà les vraies charges qui pèsent sur notre économie – et ce ne sont pas nos cotisations pour notre retraite ou pour notre santé !

Le candidat Macron a un bilan terrible en la matière. Sa responsabilité est énorme. Il termine son mandat avec les pires chiffres de pouvoir d’achat et en matière de logement, le pire bilan. Il assume d’entretenir la spéculation immobilière pour son électorat, comme il a assumé de baisser les APL des plus modestes de 5 euros, en même temps qu’il supprimait l’ISF pour les plus riches. La crise du logement, c’est pourtant la crise de la dignité. Et l’on ne devrait jamais l’accepter ! Notre pays, sixième puissance économique du monde, compte près de 300 000 sans-abri. 300 000 femmes, hommes, enfants. Cela veut dire que, chaque soir, l’équivalent d’une ville comme Nantes ou Nice dort dehors ou dans une voiture. 300 000 personnes à la rue, c’est l’équivalent de la 5e ville de France.

Pour cela, je formule trois propositions : D’abord la création de 1 000 pensions de famille, des structures d’environ 25 logements qui permettront à des personnes dans la rue d’avoir non seulement un toit, mais aussi un accompagnement social de qualité; Deuxième proposition : relancer immédiatement la construction de logements sociaux pour atteindre 200 000 nouveaux logements par an, soit plus du double de la production actuelle. Cette proposition doit s’accompagner d’une loi pour l’encadrement des prix des loyers afin de le généraliser à toutes les communes. Vous faites d’ailleurs ici la démonstration que c’est possible. Je propose aussi d’augmenter l’aide à la pierre des bailleurs sociaux, de leur rendre le milliard et demi par an que Macron leur a pris ; mais j’augmenterai aussi l’aide à la pierre pour construire des logements à loyers modérés dans les villages de moins de 3 500 habitants. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux ça veut dire beaucoup ! Ça veut dire qu’ils pourront offrir des logements à loyer modéré, en réhabilitant une ferme, une grande bâtisse et permettre à des jeunes, à des familles venant des villes, de pouvoir s’y installer et y vivre. C’est aussi comme cela que nous dégonflerons la spéculation immobilière.

La France des jours heureux, c’est démétropoliser la France tout en défendant un vrai droit à la ville pour tous. C’est redonner du pouvoir aux communes au lieu de le concentrer dans ces métropoles qui phagocytent tout. C’est revitaliser nos campagnes et réinstaller des services publics de qualité partout. C’est répartir l’activité économique sur tout le territoire.

Franchement, faut-il construire encore et encore des tours à La Défense ? Ne faudrait-il pas mieux développer d’autres pôles d’activités tertiaires ailleurs en France ? Ne faudrait-il pas réfléchir à déplacer des ministères en dehors de Paris et en profiter pour les renforcer plutôt que de les affaiblir ? Le ministère de la Mer n’aurait-il pas un sens au Havre, à Marseille ou dans l’un de nos ports ? Tout cela permettra d’abaisser le coût du logement dans notre porte-monnaie et donc de dégager du pouvoir d’achat. »

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 06:41

 

Le candidat président Emmanuel Macron a dégainé son pistolet ultra-libéral en annonçant parmi ses premières mesures son intention de supprimer la redevance audiovisuelle s'il était réélu pour un deuxième mandat. Plutôt que d’augmenter le SMIC et les salaires, de baisser la TVA, impôt le plus injuste sur la consommation, et de s’occuper réellement du pouvoir d’achat des familles, Macron s’en prend donc encore une fois au financement du service public.

 

 

S'il était partisan de la justice fiscale, cela se saurait : cette mesure n'est qu'une proposition démagogique qui, comme en Grande Bretagne vis-à-vis de la BBC, vise à tuer le service public de l'audiovisuel comme tous les autres services publics. Il reprend ainsi les appels de Valérie Pécresse, Eric Zemmour ou Marine Le Pen à la privatisation totale des médias. N'est-ce pas le même Emmanuel Macron qui affirmait que le service public était "la honte de la République" ?

Cette annonce du candidat président tombe symboliquement au moment où les régimes les plus autoritaires censurent leurs médias – de la Russie à la Hongrie, de la Pologne à la Turquie, etc. – mettent le service public à leurs bottes, tentent de transformer leurs journalistes en propagandistes. Elle intervient alors que les grandes concentrations se poursuivent et que nombre de médias sont aux mains de grands propriétaires financiers. L'information est une donnée essentielle à la vie démocratique ; la création doit pouvoir être encouragée et diffusée. Nos consciences et nos imaginaires méritent du soin et nécessitent des outils publics permettant de contrecarrer les tentations de la marchandisation et de l'instrumentalisation.

C'est pourquoi nous défendons un service public de qualité avec ses personnels qualifiés face aux concentrations des médias sous la houlette d'oligarques, et notamment face aux chaînes ultra-conservatrices qui font la promotion de récidivistes condamnés pour injures racistes. Il y a besoin d'un service public puissant, libre et démocratique dans le paysage audiovisuel.

Il y a urgence à dénoncer cette campagne de diabolisation de l'audiovisuel public et de mettre dans la campagne l'idée d'une sanctuarisation de son budget et de renforcer sa capacité d'action à l'heure où la finance investit massivement dans le secteur, avec des offres audiovisuelles payantes et de plus en plus juteuses.

Pour un vrai service public au service de tous. Informer, divertir, cultiver, un triptyque à mettre en œuvre plus que jamais.

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 09:00

 

 

 

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 06:29
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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 07:18
Déclaration de Patrimoine des candidats aux Présidentielles: Fabien Roussel, un candidat les pieds sur terre (Les jeunes avec Roussel!).

Chez nous, personne ne s’enrichit en faisant de la politique. Et on en a un peu marre de ces millionnaires qui nous font le leçon. Surtout ceux qui prétendent s’adresser aux travailleurs.

#ROUSSEL2022 #joursheureux

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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 06:26
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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 06:25

Fabien Roussel était l'invité de BFM TV pour parler des prix de l'essence, voici le replay

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12 mars 2022 6 12 /03 /mars /2022 07:24
Fabien Roussel au cirque d'hiver - 10 mars 2022

Fabien Roussel au cirque d'hiver - 10 mars 2022

Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel, au cirque d'hiver à Paris, devant 5000 personnes dedans et à l'extérieur - c'est géant!
Fabien Roussel au cirque d'hiver - 10 mars 2022

Fabien Roussel au cirque d'hiver - 10 mars 2022

Un super meeting ce jeudi 10 mars à Paris.
Ça fait du bien de voir de la joie avec un discours cohérent avec la situation géopolitique et économique en 2022.
Dans un mois, le vote de la cohérence, le vote de conviction sera Fabien Roussel.
Créerons ensemble l'espoir dans les classes populaires !
Votons communiste, votons pour la France des Jours Heureux !
Ensemble nous y arriverons !
 
Enzo De Gregorio, secrétaire du MJCF 29, candidat aux législatives avec Valérie Scattolin sur la circonscription de Morlaix (4ème du Finistère)
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