L'histoire d'un poème anticolonialiste de 1952 de Kateb Yacine
Bienheureux soit ce printemps d'orage
Qui fermera ton poing sur le pavé d'Houriya
Tu jouais pensive à l'ombre de la prison
Quand la brute tira son arme
Et ne sut dans quelle poitrine
Poursuivre son appel obstiné
Libérez les patriotes
Qui sinon toi
Patrie au cercueil décloué
Qui souffle aux lèvres de Lucie en veste rouge
Le cri de Houriya emmurée
Debout au passage des héros!
Dans le fourgon obscur
Les assassins ont cru dissimuler nos chaînes
Ils ont cru t'enterrer toute vive Houriya
Mais ce deuil n'est pas le nôtre
Les vrais captifs de ce fourgon funèbre
Ce sont les oppresseurs
Par notre union mis en bière
Bienheureux soit ce printemps d'orage
Lucette Larribère Hadj Ali alors militante du Parti communiste algérien, comme son père (docteur à Oran pratiquant les accouchements sans douleurs) et ses sœurs, raconte dans ses mémoires (Itinéraire d'une militante algérienne aux éditions du Tell, 2011):
"Je me souviens aussi, en avril 1952, le parti organisa une manifestation sur la petite place en face de la prison Serkadji (Barberousse alors) dans la Haute-Casbah, pour saluer et soutenir les militants nationalistes de l'OS (Organisation spéciale) au moment où dans leurs fourgons, ils réintégraient la prison au retour du Palais de justice. A "Alger républicain", nous fûmes nombreux à aller y participer. La police accourut aussitôt, arrêtant de nombreux militants et se jetant sur les enfants qui avaient envahi la place. Je me lançai alors en hurlant pour protéger les gosses et arrêtée, je fus "jetée" dans le commissariat.
Le lendemain, rue d'Isly, une femme, voilée en haïk blanc, m'arrêta et m'embrassa, m'expliquant qu'elle m'avait vu la veille sur la place, du haut de son balcon, et qu'elle m'avait reconnue car je portais en effet "la même veste rouge". Kateb Yacine, qui avait participé à cette manifestation, écrivit ensuite un poème: "Le fourgon cellulaire".
***
Lucette Larribère, dite Lucie, est née à Oran en 1920. Et morte à 94 ans le 26 mai 2014 à La Seyne-sur-Mer (Var). Fille du célèbre docteur des quartiers pauvres d'Oran Jean-Marie Larribère, communiste après guerre, et d'une maire institutrice, elle fut géographe, puis journaliste à Liberté (PCA) puis à Alger Républicain ; directrice de Femmes d’Algérie et présidente de l’Union démocratique des femmes ; membre du Comité central du PCA ; épouse en secondes noces du dirigeant communiste Bachir Hadj Ali ; clandestine depuis 1955 jusqu’à l’indépendance, agent de liaison et secrétaire du PCA interdit. Pendant la guerre, elle rencontre un dessinateur au service topographique, Robert Manaranche qui est né et a grandi en milieu petit-blanc colonial, se réclamant certes de la Commune de Paris mais empreint de racisme anti-arabe. Ils se marient en 1943 et auront deux garçons. Par anti-racisme, son mari devient communiste en 1945 sous l’impulsion de sa femme et de ses amis Henri Alleg et David Cohen. Communiste de famille et d’instruction, devenue journaliste, Lucette Larribère collabore d’abord au quotidien du PCA Liberté ; elle doit interrompre un an pour raison de santé ; à son retour, le PC lui confie la direction de Femmes d’Algérie, le périodique de l’Union démocratique des femmes.
En 1946, elle succède à Lise Oculi, morte du typhus, à la tête de cette Union démocratique des femmes. Le PCA est revenu sur sa dénonciation des nationalistes du PPA accusés de faire le jeu du nazisme en 1945 en suscitant un complot qui, à travers la campagne des AML (Amis du manifeste et de la Liberté), a conduit aux manifestations du 8 Mai 1945 suivies de la terrible répression et des massacres. Le PCA relance la demande d’un Front démocratique algérien ; l’Union des femmes participe à cette ouverture. À Oran en particulier, compensant des abandons de femmes européennes, l’Union des femmes gagnent des femmes algériennes ; la présidence régionale est assurée par une algérienne, Abassia Fodhil*, femme de dirigeant du PCA, et qui entre elle-même au comité central.
La ligne devient plus combative et Lucette Larribère retrouve plus foncièrement pied quand, avec la guerre froide, à partir de l’été 1947, la solidarité se porte au soutien des grèves et des femmes de grévistes, au port d’Oran et au port minier de Beni-Saf. Les grèves de 1951 et 1953 se doublent de grèves des ouvriers agricoles du vignoble oranais. Dans cet affrontement classe contre classe, les femmes de l’Union démocratique sont aussi au premier rang des manifestations contre l’impérialisme américain. Lucette Larribère a encore renforcé ses convictions acquises au marxisme soviétique d’enseignement stalinien en suivant, en 1949, l’école de formation des cadres communistes pour l’Afrique du Nord. Elle entre au comité central du PCA.
Depuis 1947, elle est proche de Bachir Hadj Ali qui devient en 1949 secrétaire du PCA et membre du Bureau politique. Ils travaillent souvent dans le même bureau ; cet homme rayonne comme poète du parti, poète et connaisseur de musique andalouse ; il écoute les leçons d’histoire de son amie et romance en une geste ininterrompue une suite glorieuse d’histoire de l’Algérie faite de Résistance. Attentif à l’évolution intellectuelle, il est un des nouveaux dirigeants communistes qui veut réussir l’algérianisation du PCA. Ils sont nés le même jour mais lui en 1921 et elle en 1920 ; aussi est-ce rituellement Lucie Larribère (Manaranche) qui est chargée de lui porter le bouquet d’anniversaire. Ils manifestent ensemble ; ils sont arrêtés ensemble en délégation devant la prison de Barberousse, et Yacine Kateb célèbre « Lucie à la veste rouge ». Bref, ils se marient devant le cadi après l’indépendance. Bachir Hadj Ali a quatre enfants de son premier mariage.
« En 1952, le Parti m’a demandé d’aller travailler comme permanente au journal Alger Républicain où j’étais responsable de l’équipe de jour, celle qui relate tout ce qui se passe dans une journée, jusqu’à la saisie du journal en 1955 ». À cette date Bachir Hadj Ali est déjà clandestin, à la tête même de la direction clandestine du PCA avec Sadek Hadjerès. Cette direction va préparer la mise en place d’un maquis communiste après le détournement d’armes d’Henri Maillot (avril 1956) et conduire des négociations avec la direction du FLN à Alger qui ne pourront que concéder le ralliement individuel des communistes aux maquis de l’ALN.
Libre encore de ses mouvements, ayant son logement propre à Alger, Lucie Manaranche, pour la légalité française, sert de secrétaire et d’agent de liaison. Après un passage à Oran, elle revient en clandestinité à Alger en septembre 1956. Robert Manaranche est arrêté ; les enfants recueillis à Oran. Lucette Larribère échappe aux arrestations ; elle est aux côtés des dirigeants Bachir Hadj Ali et Sadek Hadjerès qu’assiste Élyette Loup, aidant à la sortie des tracts et publications et à des transports de matériel et de personnes ; elle passe de cache en cache mettant souvent à contribution des catholiques progressistes. Malgré l’OAS, elle revient au jour en 1962.
(Source Maitron, René Gallissot)
Kateb Yacine naît en 1929 à Constantine.
Il est issu d'une famille chaouie originaire des Aurès. Son grand-père maternel est juge suppléant du cadi, à Condé Smendou, son père est avocat et sa famille le suit dans ses mutations successives.
Le jeune Kateb (nom qui signifie « écrivain» en arabe) entre en 1934 à l'école coranique de Sedrata, et en 1935 à l'école française à Lafayette (aujourd'hui Bougaa en Petite Kabylie, actuelle wilaya de Sétif), où sa famille s'est installée, puis en 1941, comme interne, au lycée de Sétif : le lycée Albertini.
Kateb Yacine se trouve en classe de troisième quand éclatent les manifestations du 8 mai 1945, auxquelles il participe et qui s'achèvent sur le massacre de plusieurs dizaines de milliers d'Algériens par la police, l'armée françaises et des milices.
Quatorze membres de sa famille sont tués au cours du massacre. Trois jours plus tard, il est arrêté et détenu durant deux mois. Il est définitivement acquis à la cause nationale, tandis qu'il voit sa mère « devenir folle ».
Il dira: «Je suis né quand j’avais seize ans, le 8 mai 1945. Puis, je fus tué fictivement, les yeux ouverts, auprès de vrais cadavres et loin de ma mère qui s’est enfuie pour se cacher, sans retour, dans une cellule d’hôpital psychiatrique. Elle vivait dans une parenthèse, qui, jamais plus, ne s’ouvrira. Ma mère, lumière voilée, perdue dans l’infini de son silence»
Exclu du lycée, traversant une période d'abattement, plongé dans Baudelaire et Lautréamont, son père l'envoie au lycée de Bône.
Il y rencontre Nedjma (l'étoile), « cousine déjà mariée », avec qui il vit « peut-être huit mois », confiera-t-il,et y publie en 1946 son premier recueil de poèmes.
Il se politise et commence à faire des conférences sous l'égide du Parti du peuple algérien, le parti nationaliste de masse de l'époque.
En 1947, Kateb arrive à Paris, « dans la gueule du loup ». Il prononce en mai, à la Salle des Sociétés savantes, une conférence sur l'émir Abdelkader et adhère au Parti communiste algérien.
Au cours d'un deuxième voyage en France métropolitaine, il publie l'année suivante Nedjma ou le Poème ou le Couteau (« embryon de ce qui allait suivre ») dans la revue Le Mercure de France.
Journaliste au quotidien communiste de rassemblement "Alger républicain" entre 1949 et 1951, son premier grand reportage a lieu en Arabie saoudite et au Soudan (Khartoum).
À son retour, il publie notamment, sous le pseudonyme de Saïd Lamri, un article dénonçant l'« escroquerie » du lieu saint de La Mecque.
Après la mort de son père, survenue en 1950, Kateb devient docker à Alger, en 1952. Puis il s'installe à Paris jusqu'en 1959, où il travaille avec Malek Haddad, se lie avec M'hamed Issiakhem, Armand Gatti et, en 1954, s'entretient longuement avec Bertolt Brecht, dialogue avec Cesaire, Glissant.
En 1954, la revue Esprit publie « Le Cadavre encerclé » qui est mis en scène par Jean-Marie Serreau, mais interdit en France.
Son chef d’œuvre, Nedjma paraît en 1957 (et Kateb se souviendra de la réflexion d'un lecteur : « C'est trop compliqué, ça. En Algérie vous avez de si jolis moutons, pourquoi vous ne parlez pas de moutons ? »).
Nedjma, c’est à la fois la femme et l’Algérie, l’incarnation de la résistance à toutes les oppressions. Nedjma lui confère une place singulière dans la littérature, le propulse au premier rang, le consacre comme l’écrivain de la littérature moderne algérienne. Avant lui, Mammeri, Feraoun, Mohamed Dib, Malek Haddad avaient entrouvert la porte. Kateb la pousse définitivement.
Et la figure de Nedjma fera des apparitions récurrentes dans son œuvre, fantôme incarné qui franchit le temps et l’espace, toujours là avec, à ses côtés, Lakhdar et Mohamed.
En 1958, le metteur en scène et ami Jean-Marie Serreau monte le Cadavre encerclé, de Kateb. Cela fait quatre ans que l’Algérie est le théâtre d’une guerre sans nom. Les autorités françaises interdisent la pièce. Elle se jouera au Théâtre Molière, à Bruxelles, dans un climat de grande tension. Dans la distribution, Serreau, mais aussi José Valverde, Edwine Moatti, Paul Crauchet ou encore Antoine Vitez.
Durant la guerre d'Algérie, Kateb, harcelé par la Direction de la surveillance du territoire, connaît une longue errance, invité comme écrivain ou subsistant à l'aide d'éventuels petits métiers, en France, Belgique, Allemagne, Italie, Yougoslavie et Union soviétique.
En 1962, après un séjour au Caire, Kateb est de retour en Algérie peu après les fêtes de l'Indépendance.
Il reprend sa collaboration à "Alger républicain", mais il effectue entre 1963 et 1967 de nombreux séjours à Moscou, en Allemagne et en France tandis que "La Femme sauvage", qu'il écrit entre 1954 et 1959, est représentée à Paris en 1963.
Il publie en 1964 dans "Alger républicain" six textes sur "Nos frères les Indiens" et raconte dans Jeune Afrique sa rencontre avec Jean-Paul Sartre, tandis que sa mère est internée à l'hôpital psychiatrique de Blida (« La Rose de Blida », dans Révolution Africaine, juillet 1965). En 1967, il part pour le Vietnam, abandonne complètement la forme romanesque et écrit "L'Homme aux sandales de caoutchouc".
Lorsqu’il décide de rester plus durablement en Algérie, en 1970, il abandonne l’écriture en français et se lance dans une expérience théâtrale en langue dialectale dont Mohamed, prends ta valise, sa pièce culte, donnera le ton. Fondateur de l’Action culturelle des travailleurs (ACT), il joue dans les lieux les plus reculés et improbables, usines, casernes, hangars, stades, places publiques... avec des moyens très simples et minimalistes — les comédiens s’habillent sur scène et interprètent plusieurs personnages —, le chant et la musique constituant des éléments de rythme et de respiration.
« Lorsque j’écrivais des romans ou de la poésie, je me sentais frustré parce que je ne pouvais toucher que quelques dizaines de milliers de francophones, tandis qu’au théâtre nous avons touché en cinq ans près d’un million de spectateurs. (...) Je suis contre l’idée d’arriver en Algérie par l’arabe classique parce que ce n’est pas la langue du peuple ; je veux pouvoir m’adresser au peuple tout entier, même s’il n’est pas lettré, je veux avoir accès au grand public, pas seulement les jeunes, et le grand public comprend les analphabètes. Il faut faire une véritable révolution culturelle. »
L’engagement politique de Kateb détermina fondamentalement ses choix esthétiques : « Notre théâtre est un théâtre de combat ; dans la lutte des classes, on ne choisit pas son arme. Le théâtre est la nôtre. Il ne peut pas être discours, nous vivons devant le peuple ce qu’il a vécu, nous brassons mille expériences en une seule, nous poussons plus loin et c’est tout. Nous sommes des apprentis de la vie . » Pour lui, seule la poésie peut en rendre compte ; elle est le centre de toutes choses, il la juge « vraiment essentielle dans l’expression de l’homme ». Avec ses images et ses symboles, elle ouvre une autre dimension. « Ce n’est plus l’abstraction désespérante d’une poésie repliée sur elle-même, réduite à l’impuissance, mais tout à fait le contraire (...). J’ai en tous les cas confiance dans [son] pouvoir explosif, autant que dans les moyens conscients du théâtre, du langage contrôlé, bien manié »
Un « pouvoir explosif » qu’il utilisera dans "Le Cadavre encerclé", où la journée meurtrière du 8 mai 1945, avec le saccage des trois villes de l’Est algérien, Guelma, Kherrata et Sétif, par les forces coloniales, est au cœur du récit faisant le lien entre histoire personnelle et collective.
Kateb Yacine a fait le procès de la colonisation, du néocolonialisme mais aussi de la dictature post-indépendance qui n’a cessé de spolier le peuple. Dénonçant violemment le fanatisme arabo-islamiste, il luttait sur tous les fronts et disait qu’il fallait «révolutionner la révolution ».
S’il considérait le français comme un « butin de guerre », il s’est aussi élevé contre la politique d’arabisation et revendiquait l’arabe dialectal et le tamazight (berbère) comme langues nationales. Surnommant les islamo-conservateurs les « Frères monuments », il appelait à l’émancipation des femmes, pour lui actrices et porteuses de l’histoire : « La question des femmes algériennes dans l’histoire m’a toujours frappé. Depuis mon plus jeune âge, elle m’a semblé primordiale. Tout ce que j’ai vécu, tout ce que j’ai fait jusqu’à présent a toujours eu pour source première ma mère (...). S’agissant notamment de la langue, s’agissant de l’éveil d’une conscience, c’est la mère qui fait prononcer les premiers mots à l’enfant, c’est elle qui construit son monde »
L’éventail et la radicalité de sa critique lui ont valu autant de passions que d’inimitiés.
En 1986 il livre un extrait d'une pièce sur Nelson Mandela, et reçoit en 1987 en France le Grand prix national des Lettres.
Dans la perspective du bicentenaire de la Révolution française, on lui commande une pièce. Il écrit le Bourgeois sans-culotte ou le Spectre du parc Monceau. Elle est jouée en 1984 à Arras, puis en 1988 au Festival d’Avignon. Il faut lire et relire cette pièce. C’est une sorte de grand embrasement révolutionnaire de 1789 aux luttes pour l’indépendance. Les terroristes – tels que les qualifiaient les royalistes, les pétainistes et les nazis, les défenseurs de l’Empire colonial français – sont des révolutionnaires. Kateb prend le contre-pied des thèses en vogue d’un Furet, qui s’acharne à détruire la figure de Robespierre. Pour lui, les révolutionnaires de 1789 sont les ancêtres des indépendantistes algériens : « Le préfet de police Papon achève l’œuvre de La Fayette. À Charonne comme au Champ-de-Mars, la police française a tué des Français. (…) Cinq cent mille Parisiens ont assisté à l’enterrement des neuf morts de Charonne. La France de la Révolution vient de se reconnaître dans l’Algérie indépendante. »
« Notre théâtre, confiait-il en 1975 à Colette Godard dans le Monde, est de combat. (…) Nous défendons, nous attaquons, c’est une forme d’action politique dans la ligne de la Révolution.(…) Nous ne faisons peut-être pas du théâtre, mais nous créons le débat idéologique sans lequel toute révolution n’est qu’un exercice militaire. » Kateb ne cède rien, ni aux sirènes de la gloire, ni au confort d’une reconnaissance réelle, ni au public qu’il bouscule dans ses retranchements : « Il faut le harceler, ne pas le laisser reprendre son souffle. Le vrai théâtre est un combat pour le public et contre lui », dira-t-il.
Son théâtre est aussi subversif par sa langue : indisciplinée, rugueuse, joyeuse. Le lire et le relire aujourd’hui est à la fois vertigineux et salutaire. Comme un Gatti, un Benedetto, ses écrits sont à redécouvrir. Il serait temps de retourner à ces création denses, d’oser les remettre sur le métier. À Paris, un square dans le 13e arrondissement porte son nom. À Grenoble, une bibliothèque. Le théâtre de Tizi Ouzou. C’est peu au regard de l’immensité de son talent, de son engagement. On ne connaît pas la date de naissance exacte de Kateb Yacine. On est sûr qu’il est mort le 28 octobre 1989. Laissant une œuvre inachevée qui respire encore…
Il est enterré au cimetière d'Al Alia à Alger.
Source: Wikipedia, article de Marina Da Silva dans Le Monde Diplomatique, article de Marie-José Sirach dans L'Humanité