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NON à la fermeture de la déchetterie de SAINT THEGONNEC – LOC EGUINER programmée par Morlaix Communauté.
Face à la menace de la fermeture de la déchetterie de Saint Thégonnec – Loc Eguiner, un collectif s’est créé pour exiger le maintien et la remise aux normes de cette déchetterie, le maintien de ce service public de proximité très utile à la population, collectif qui a lancé une pétition.
Une délégation de ce collectif a été reçue le mardi 10 mai à Morlaix Communauté et les pétitions (1 180 signatures) ont été remises à Monsieur Jean Luc FICHET, président de Morlaix Communauté.
Les réponses apportées ont été : « rien n’est décidé » ; « Aujourd’hui nous sommes incapable de vous dire si la déchetterie de Saint Thégonnec – Loc Eguiner va fermer ou non ».
Trois semaines plus tard (!), au bureau Communautaire du 30 mai et à la Commission Environnement du 31 mai, sont présentés des dossiers détaillés se traduisant par la décision, à l’horizon mars 2019, de la fermeture de la déchetterie de Saint Thégonnec – Loc Eguiner et de la déchetterie de Pleyber - Christ pour ouvrir une nouvelle déchetterie implantée sur le territoire de Pleyber - Christ.
Il nous apparaît très clairement que la délégation du collectif, reçue le 10 mai, a été « menée en bateau » : les dossiers présentés les 30 et 31 mai ne peuvent pas avoir été montés en 3 semaines ; le dossier était déjà clairement ficelé au moment de l’audience.
La population est encore dans l’ignorance de ce projet de décision, décision qui devrait être actée lors de la prochaine réunion de Morlaix Communauté le 4 juillet prochain. Il n’est pas prévu que la population soit informée et consultée.
C’est inacceptable !
Le collectif rappelle sa demande d’un maillage de proximité des déchetteries, le maintien de la déchetterie de Saint Thégonnec – Loc Eguiner qui est une structure de proximité très utile et répondant aux besoins de la population, son opposition à tout projet qui se ferait sans information et consultation de la population.
Le prochain conseil municipal à Morlaix aura lieu le Mardi 28 juin à 18h30.
A l'ordre du jour:
- Election des nouveaux conseillers municipaux d'opposition dans les commissions et structures
- Demande d'approbation du rapport de la Commission Locale d'Evaluation des Charges Transférées (dépendant de Morlaix Communauté)
- Décisions modificatives au budget primitif 2016
- Mécénat pour la réhabilitation du musée de Morlaix
- Tarif de la salle socio-culturelle de Ploujean (création d'un tarif réduit pour une réservation de la petite salle à la demi-journée)
- achats et fournitures de la ville (carburants, télécommunications, matériel scolaire)
- Projet Educatif Local: projets à soutenir.
- avenant au règlement intérieur des cantines scolaires
- ajouts aux attributions de subventions aux associations (Association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation du Finistère 200€/ MAJ 13000€/ Théâtre de Morlaix 8000€/ association de jumelage Morlaix-Wavel 100€)
- tarifs aidés par la ville du patio en fonction du quotient familial
- changements de statuts de Morlaix-Communauté pour les prises de compétence eau et assainissement, la fusion des syndicats mixtes de l'eau du Trégor et du Léon
- actualisation du tableau des effectifs
- attribution de titres-restaurant au personnel communal
La pluie (temps de Valls dira t-on!) n'a pas découragé plus de 200 manifestants de venir dire encore une fois la nécessité d'en finir avec cette loi de destruction du droit du travail portée par Hollande, Macron, et El Khomri. Nous avons défilé entre la place des Otages et la sous-préfecture où nous avons trouvé porte close, le préfet n'étant pas là pour nous recevoir. Le mauvais temps a abrégé le sit-in prévu devant la sous-préfecture.
Députés opposés à la loi El Khomri, à l'assemblée, à la prochaine Motion de Censure, votre responsabilité, c'est de démettre ce gouvernement irresponsable qui bafoue et veut détruire la République sociale.
Force ouvrière (FO) et la CGT ont annoncé 60 000 participants à Paris sur le parcours réduit autour de la place de la Bastille. Au niveau national, il y a eu plus de 200 000 manifestants aujourd'hui.
Morlaix. Plus de 150 manifestants contre la loi Travail
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-plus-de-150-manifestants-contre-la-loi-travail-4319943
Voici le communiqué de la CGT suite à ces manifestations partout en France:
10ème manifestation en 4 mois
Malgré les menaces, les valses hésitation d’un gouvernement aux abois, les 7 organisations syndicales opposées au projet de loi Travail ont imposé les manifestations et rétabli les salarié-e-s dans leur droit légitime et constitutionnel à manifester.
Aujourd’hui, à Paris et dans tout le pays, des centaines de milliers de manifestants ont encore démontré, en intersyndicale, leur détermination à combattre le projet de loi travail et dire « Stop » !
Stop à la négation du dialogue social !
Stop à la stigmatisation du mouvement social !
Stop au projet de loi Travail !
Partout en France, la mobilisation ne faiblit pas et chaque jour les salarié-e-s mobilisé-e-s inventent de nouvelles formes d’action pour expliquer leur rejet du projet de loi et imposer de nouveaux droits sociaux.
La CGT a déposé ses propositions alternatives vendredi dernier à la ministre du travail en demandant notamment la suspension du débat parlementaire. Elle attend maintenant d’obtenir des réponses !
Le président de la république doit enfin répondre à la demande de rencontre faite depuis le 20 mai par l’intersyndicale.
La CGT dénonce la colonne vertébrale de ce texte qui généralisera le dumping social déjà bien trop présent dans nos entreprises. La CGT revendique des droits nouveaux pour les salariés et un code du travail du 21ème siècle.
Partout sur le territoire, des votations citoyennes massives s’organisent. Elles seront remises lors de la prochaine journée nationale d’action et de manifestation du 28 juin.
Plus que jamais, avec les salarié-e-s, la CGT est déterminée à gagner.
Montreuil le 23 juin 2016
La manifestation anti loi Travail prendra aujourd'hui une forme différente dans la Cité du Viaduc.
"En réponse à la demande de Bernard Cazeneuve, mardi, de n'organiser que des mobilisations statiques, nous allons faire un sit-in le plus longtemps possible devant la sous-préfecture", explique, non sans sarcasme, Glen, du collectif des lycéens. Une réponse symbolique qui s'inscrit dans les mêmes revendications que les précédentes mobilisations.
"Le combat reste bien évidemment le même, nous demandons le retrait pur et simple de la loi Travail", martèle Patrick Le Goas, de Force Ouvrière.
Le rendez-vous est fixé aujourd'hui, à 12h, place des Otages.
Le cortège prendra ensuite la direction de la sous-préfecture, pour le sit-in devant l'entrée du bâtiment. L'intersyndicale annonce également une opération escargot entre Morlaix et Quimper mardi, à l'occasion des mobilisations nationales.
Le convoi ira remettre les urnes de la "votation citoyenne" à la préfecture de Quimper, par le Roc'h Tredudon.
Depuis des mois, un collectif de défense de la déchèterie de Plougonven mené par Martine Carn et Yannic Jaouen notamment, qui a reçu l'appui d'agents de la communauté syndicalistes attachés à la défense du service public, et du Front de Gauche, mène un gros travail de sensibilisation et de mobilisation pour le maintien de la déchèterie de Plougonven, la plus récente de la région de Morlaix, dont les documents du bureau d'étude préconisant un nouveau maillage des déchèteries pour faire des économies de fonctionnement, et faire face aux travaux de mises aux normes impératifs depuis la loi Grenelle 2.
Plusieurs blocages symboliques de déchèteries avec distribution de tracts, plus de 1500 signatures recueillis auprès des citoyens de la région de Plougonven, avec des points de signatures chez des dizaines de commerçants, des rendez-vous avec le maire de Plougonven Yvon Le Cousse, avec Jean-Luc Fichet et Guy Pennec, vice-président à l'Environnement, des réunions publiques d'information et de consultation, une argumentation frappée au coin du bon sens, ont permis de rendre difficilement envisageable une fermeture de cette déchèterie essentielle au secteur sud-est de Morlaix-Communauté dans le cadre de la rédéfinition du maillage des déchèteries et du plan de mise en conformité avec les nouvelles normes environnementales, de tri et de sécurité.
A Saint Thégonnec, un collectif citoyen s'est aussi mis en route quelques mois plus tard et a recueilli plus de 1000 signatures pour sa pétition pour la défense de la déchèterie, organisé une réunion publique, des rendez-vous avec les élus. Néanmoins, ses arguments n'ont pas à ce stade fait revoir ses plans à l'exécutif de Morlaix-Communauté.
A la dernière Commission Environnement de Morlaix Communauté le 31 mai 2016, un plan de réorganisation des déchèteries a été présenté et voté (je me suis abstenu pour ma part, en constatant le bougé positif par rapport aux scénarios initiaux issus du travail du bureau d'étude), qui sera soumis au prochain Conseil Communautaire le lundi 4 juillet 18h à la CCI de Morlaix.
Il prévoit la réhabilitation et l'agrandissement des déchèteries de Morlaix, Lanmeur, Taulé, Plourin les Morlaix, la réhabilitation de la déchèterie de Plougonven, la déconstruction des déchèteries actuelles de Saint Thégonnec et Pleyber-Christ et l'ouverture d'une nouvelle déchèterie sur le secteur Pleyber- St Thégonnec- Loc Eguiner (en remplacement des deux déconstruites) qui aurait une amplitude d'ouverture à la journée.
Les plateformes déchets verts de Guerlesquin et de Plounéour Menez seraient fermées, remplacées par des bennes prélevées régulièrement a priori. Une nouvelle plateforme de compostage des déchets verts est envisagée entre Morlaix et Saint Martin des Champs.
La leçon de tout cela: la lutte ne paie pas toujours mais sans lutte, pas d'espoir de faire face aux arguments massues de l'économie budgétaire et de la réduction de l'offre de service public au nom d'un prétendu "réalisme".
Ismaël Dupont
Le comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix (CDHPPM), récemment créé en mai 2016, a organisé sa première initiative publique à la salle du Cheval blanc de Plourin lès Morlaix le vendredi 17 juin 2016.
27 personnes ont participé à ce premier débat, présenté par Martine Carn et Alain David, et
animé par Hélène Derrien, responsable de la « Coordination nationale des comités de défense
des hôpitaux et maternités de proximité ».
Après une introduction de Martine Carn, Hélène Derrien a rappelé à grands traits la création et les évolutions de la Sécurité sociale, puis la situation de la santé dans ce cadre.
Elle a évoqué les différentes réformes qui ont mis l'hôpital public sous le joug des logiques comptables du libéralisme avec toutes ses conséquences négatives (économies budgétaires, diminution du nombre de soignants et de salariés du secteur hospitalier en général, réduction du nombre de lits, concentration de l'offre de soins, éloignement des usagers des structures de soins).
Après la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) et la loi HPST (loi Bachelot), la loi
Touraine, dite de « modernisation du système de santé » a inscrit dans son article 107 la création de « groupements hospitaliers de territoire » (GHT).
L'objectif est de réorganiser les structures de soins autour d'un établissement support (le CHRU de Brest pour le Nord Finistère et celui de Quimper pour le Sud Finistère), de « rationaliser les modes de gestion par une mise en commun de fonctions ou par transferts d'activités entre établissements ».
En clair cela signifie de possibles redéploiements des activités de soins autour de l'établissement pivot (Brest), une remise en cause du maillage territorial avec la disparition progressive en Pays de Morlaix de certaines spécialités que l’administration pourrait ne plus trouver assez rentables.
Ce que nous craignons, c’est la transformation des services hospitaliers en « usines à soins », avec comme conséquence la remise en cause de la notion de proximité domicile/lieu de soins pour les patients.
Ce que nous ne voulons pas, c’est l'obligation de devoir nous déplacer de plus en plus souvent et de plus en plus loin pour recevoir les soins dont nous avons besoin. Là ou l’administration prétend rationaliser l’offre de soins, nous voyons un surcoût et des risques accrus probables pour la sécurité des usagers.
Beaucoup de participants sont intervenus dans le débat pour constater qu'au fil des ans s'est mise en place une logique comptable au lieu d'une logique de soins autour du patient, un recul des moyens de l'hôpital public, la remise en cause de services, avec aujourd'hui une grande inquiétude sur le secteur psychiatrique au CH de Morlaix.
Tous ont convenu qu'il y avait nécessité de s'adresser largement à la population et aux usagers,
et de susciter leur intervention pour le maintien et le développement de l'hospitalisation publique sur le Pays de Morlaix.
D'où la nécessité d'organiser le plus grand nombre possible d’usagers dans le comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix (CDHPPM).
Plusieurs pistes d'initiatives ont été envisagées :
- permettre l’expression des usagers par des témoignages et favoriser leur implication ; pour
cela intervenir régulièrement sur les marchés, devant les hôpitaux, décentraliser les réunions,
etc...
- engager la discussion avec les associations de malades, les familles des EHPAD, les médecins... ;
- envisager des initiatives d'action : pétition spécifique au Pays de Morlaix, agir en direction
des élus, propositions de voeux à soumettre aux conseils des communes ou de la communauté
d'agglomération...
- mettre en place un plan d'action en matière de communication (boîte mail, Facebook, blog,
etc...).
Au terme de cette réunion-débat, dynamique, qui aura duré plus de deux heures et demi, plusieurs participants ont adhéré à l'association, portant à 40 le nombre de personnes ayant adhéré et acquitté leur cotisation à ce jour.
Un très bon départ de bon augure pour l'avenir.
Une réunion du CA du comité de défense aura lieu mardi 28 juin à 18 h. Elle est ouverte à tous les adhérents qui le souhaitent.
Samedi 18 juin, un air de résistance : le tocsin
Curieuse justice dans notre République que celle des procureurs décidément très en phase avec nos gouvernants ! Les casseurs à barre de fer qui détruisent biens privés et biens publics dans les rues de
Rennes passent immédiatement aux Tribunaux et sont condamnés. Ce n’est que justice. Les casseurs en tracteurs de biens publics et privés à Morlaix et en rase-campagne n’ont pas droit à cette juste sévérité. A quand le procès des auteurs de la casse de l’Hôtel des Impôts ? Monsieur le Ministre de la Justice, qui en d’autres temps, dans sa bonne ville de Quimper, a eu à déplorer la dégradation de biens publics, n’est visiblement pas pressé d’être juste et sévère avec les casseurs en tracteurs… Dans son inaction, il peut compter sur ces élus amis, de droite, comme de « gauche », qui pourfendent les voyous des villes mais trouvent toutes les excuses aux voyous des campagnes. Ils sont aussi muets contre les condamnations de manifestants vite assimilés à des casseurs.
Pour que de telles injustices ne nourrissent pas ressentiment, haine et violence, il faut un procès contre les auteurs de la casse de l’Hôtel des Impôts de Morlaix et des ronds-points. Nous citoyens responsables, nous sonnerons le tocsin pour que justice soit faite en ville comme en campagne, et indifféremment de l’origine des casseurs. Samedi 18 juin, nous lancerons un appel aux autorités de notre pays pour qu’elles ouvrent enfin un procès contre ces casseurs en tracteurs. Samedi 18 juin, sur le parvis de la mairie, le tocsin dira non à la lâcheté, à la démission et aux compromissions des gouvernants et des procureurs qui leur sont inféodés. Samedi 18 juin la résistance continue.
Toutes et tous sur le parvis de la mairie de Morlaix à midi, munis de tout engin très sonore, appelons au rétablissement de la justice dans notre société.
Comité des Citoyens Indignés
Sarah MAQUET
Une réunion publique a lieu ce vendredi 17 juin à Plourin-lès-Morlaix. Il s'agit de la première action du nouveau comité de défense du service hospitalier en Pays de Morlaix, créé il y a un mois. L'initiative Sur les tracts distribués ces derniers jours par Roger Here, Martine Carn ou Alain David, le slogan est précis : « Casse de l'hôpital, ne pas faire silence ». Derrière la phrase d'accroche, les trois membres (sur une vingtaine au total) du comité de défense du service hospitalier en pays de Morlaix expliquent la démarche.
« La vocation, commence Roger Here, c'est de créer un comité d'usagers des services de santé. » Martine Carn, infirmière à la retraite, poursuit : « On veut que les citoyens puissent de nouveau agir sur les droits à la santé. »
Alain David précise : « Depuis les lois Bachelot et Touraine, donc depuis les années 2000, on est passé d'un financement global des hôpitaux à une rétribution selon les actes effectués. Les établissements ont donc tendance à ne vouloir que de la chirurgie pour délaisser par exemple la gériatrie, c'est très grave. »
La parole aux citoyens
Ce soir, la rencontre débutera par l'intervention d'Hélène Derrien, présidente de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. « Le problème c'est que par rapport à la loi Santé, il y a eu beaucoup d'informations sur la généralisation du tiers payant mais rien sur les groupements hospitaliers de territoire, explique l'invitée de la soirée. Alors qu'on va de plus en plus vers de grands territoires de santé avec un seul établissement ressource, c'est la fin de la médecine de proximité. »
Hélène Derrien salue la création du comité en pays de Morlaix, rappelant les exemples précédents à Douanernez et Concarneau. « On assiste à une recrudescence de la mobilisation, explique-t-elle, c'est encourageant car il y a un vrai combat à mener, il suffit de penser aux 20 milliards d'économies prévus d'ici trois ans par le gouvernement sur le budget de la sécurité sociale ou aux 20 000 postes qui pourraient être supprimés d'ici à 2017 dans les hôpitaux. »
Plus localement, la crainte d'un démantèlement progressif de l'offre de soins en pays de Morlaix a motivé la création du comité. Un exemple actuel : la restructuration en cours du secteur psychiatrique du centre hospitalier, avec la fermeture prochaine de Roz Avel et la fusion des services des Cormorans et de Ty Dour. Vingt-trois à vingt-quatre lits sur 241 seraient ainsi supprimés en psychiatrie d'ici deux à trois ans. « De la maltraitance institutionnelle, conclut Martine Carn, voilà ce qu'on vit à l'heure actuelle, il faut que ça cesse. » Ce vendredi 17 juin, réunion publique à 20 h, salle du Cheval Blanc à Plourin-lès-Morlaix. Renseignements, témoignages : m.carn@orange.fr