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Sur la table du PCF, on s'arrache les autocollants, on récupère des abonnements de découverte à l'Huma, et on remplit les questionnaires de la grande consultation citoyenne "Que demande le peuple?": 50 dans la matinée
Glenn, le porte-parole des lycéens, prend le deuxième la parole après Sébastien Menès (Solidaires) au nom de l'intersyndicale
500 manifestants à Morlaix, 3000 personnes à la manifestation de Brest, soit deux fois plus que lors des précédentes manifs contre la loi travail.
La manif de Morlaix, colorée, combative et gaie, sous un beau soleil avant l'orage, s'est prolongée par un blocage du rond-point devant le géant de St Martin pendant que les plus motivés allaient prêter main forte aux manifestants qui bloquaient depuis le petit matin le port de commerce de Brest pour l'approvisionnement en carburant.
Le gouvernement veut la guerre en s'attaquant aux syndicats et au droit du travail, il aura sa première défaite avec le retrait de la loi El Khomri.
Haut les cœurs, ne cédons plus un pouce de terrain aux fossoyeurs des droits conquis par les travailleurs, ces cols blancs, Valls et Hollande en tête, qui méprisent le peuple, la démocratie parlementaire, et ne répondent qu'à l'agenda du monde patronal et financier!
DECLARATION LIMINAIRE au conseil municipal du 26/05/16
Me le Maire ,Mmes M les adjoints et les conseillers de la majorité
Nous ne pouvons approuver le déroulement de la séance du conseil municipal du jeudi 19 mai dernier car de mémoire morlaisienne, jamais l'évacuation du public par la police nationale n'avait été observée en ces lieux .
Afin que le calme revienne , il importe que le recours aux dénigrements, aux contrevérités et à la modification des propos cesse; en témoigne la tribune politique du dernier numéro du Morlaix Mag où non seulement une répartition égale d'espace d'expression (1700 signes) n'est pas respectée mais surtout les termes utilisés par la majorité frisent l'outrance et l'attaque personnelle.
De plus la rumeur de l'absence des conseillers d'opposition aux commissions(en précisant que leur indemnité mensuelle s'élève à 83 €)n'est pas fondée (exemple de la dernière commission Finances fixée le même jour qu'un conseil communautaire)
Depuis 2 ans ,nous sommes présents et participons aux différents projets auxquels nous sommes conviés (nous n'avons jamais eu d'invitation à une quelconque commission pour l'utilisation des salles communales)
Si on se réfère aux comptes-rendus des conseils municipaux, vous pouvez constater que nous vous rejoignons sur certains dossiers et que nous sommes pleinement conscients de la nécessité de travailler à la redynamisation de la ville-centre et au mieux-vivre pour ses habitants.
Comme vous,, nous avons d'abord et avant tout le souci de résoudre les problèmes rencontrés par la population morlaisienne. Nous avons le même objectif, avec parfois des accords, parfois des divergences sur les moyens.
C'est normal, c'est le pluralisme de la démocratie qui correspond à la complexité du réel et aux priorités différentes que les uns et les autres peuvent avoir.
Même si nous exprimons souvent notre désaccord avec un certain nombre de choix ou de méthodes, nous vous respectons par principe Mme Le Maire ainsi que tous les élus de votre majorité. V
ous avez été élus et vous travaillez pour la collectivité.
Nous vous demandons le même respect, qui est aussi un respect par rapport aux 3182 morlaisiens qui ont voté pour notre liste au second tour des élections municipales, soit 48,17% des inscrits".
Le respect mutuel reste le garant du bon fonctionnement du conseil municipal les 8 élus de l'opposition municipale
JP Bapcères, E Binaisse, JP Cloarec, I Dupont, H Gouédard, S Noll, V Scattolin, JP Vermot
Plougasnou. Les salariés des Viviers de la Méloine en grève
http://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-les-salaries-des-viviers-de-la-meloine-en-greve-4248509
Ils étaient presque tous présents, face aux bâtiments des Viviers de la Méloine, pour crier leur désarroi et leur colère. Les salariés du site plouganiste de Capitaine Houat, dont la fermeture a été annoncée il y a un mois, ont fait la grève, hier. La fermeture des Viviers de la Méloine, le site de mareyage de Capitaine Houat basé à Plougasnou, a été annoncée il y a un mois, le 21 avril. Face aux bâtiments de l'entreprise, hier matin, une trentaine de salariés donnent de la voix : « On n'est pas contents, on ne veut pas de licenciements », crient-ils à l'unisson. Ils sont en grève pour protester contre la fermeture de leur site de production. « On sait bien que ça ne sauvera pas les 37 emplois supprimés avec cette décision de Capitaine Houat. Ce qu'on exige, en revanche, c'est des réponses claires sur notre futur. Pour l'instant, on ne nous dit rien de concret : la date de fermeture change sans arrêt, on n'entend que des rumeurs sur des repreneurs éventuels. On nous mène en bateau », martèle Sandrine Vanhove, l'une des porte-parole des salariés. Le site devrait fermer à la fin du mois d'octobre.
« Tout quitter va être douloureux »
Les salariés grévistes ont défilé dans les bureaux de l'entreprise. Ils se sont ensuite rassemblés devant l'atelier de cuisson des coquillages. Cette activité sera transférée au siège de Capitaine Houat, à Lanester (56). « Ils rationalisent les coûts aux dépens des salariés », s'insurge Denis Rufet, délégué syndical CFDT, venu du Morbihan pour soutenir ses collègues. « Sur les autres sites de production, à Lanester comme à Boulogne-sur-Mer, on se réserve le droit de lancer des mouvements en solidarité avec nos collègues », promet-il. Colette Denis, 55 ans, travaille depuis 10 ans au conditionnement des produits. Elle cache difficilement sa tristesse : « Partir sur un autre site, c'est impossible pour moi. J'ai construit ma vie dans la région. J'ai peur de ne pas retrouver de travail. Ici, c'est ma seconde famille. Tout quitter, ça va être douloureux ». Christophe Scour, 33 ans, est employé à la maintenance. Il est déjà nostalgique : « Cela va faire neuf ans que je travaille aux Viviers de la Méloine. C'est mon premier travail. Il sera peut-être plus facile pour moi de retrouver un emploi au sein de l'entreprise avec le plan de reclassement, la maintenance est un poste demandé », affirme le trentenaire, arborant un autocollant « non conforme » sur son torse. « Quand je viens réparer une machine qui ne tournera plus dans quelques mois, je me questionne un peu sur mon utilité », finit-il, amer. « Ils n'ont pas pensé à un repreneur » Nathalie Bernard, le maire de la commune, était également présente : « C'est une entreprise historique de Plougasnou qui ferme. Ce qui me frappe le plus, c'est que j'ai l'impression que Capitaine Houat n'a pas du tout pensé à un repreneur avant d'annoncer la fermeture. Ce sont des choses qui se réfléchissent à l'avance », pointe-t-elle. Quatre repreneurs potentiels se sont présentés à la mairie, deux à Morlaix communauté. « Nous attendons quelqu'un qui pourra reprendre le plus de salariés possible sur place. Nous sommes aussi là pour les accompagner », assure le maire.
http://www.letelegramme.fr/finistere/plougasnou/viviers-de-la-meloine-les-salaries-en-greve-25-05-2016-11080884.php
Ouest-France, mardi 24 mai 2016
Un comité de soutien pour l'hôpital de Morlaix:
Usagers et soignants se mobilisent pour la défense du Centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM). "Face à la surdité de la direction et du conseil de surveillance mais aussi pour dénoncer la loi Touraine, qui prévoit une politique d'économie de la santé, on a tous intérêt à défendre ce service public" explique François Rippe (Front de Gauche), à l'initiative de ce comité.
A ce jour, seul la CGT a rejoint le comité.
Un comité d'administration de dix membres a été constitué.
L'objectif est d'enrayer la détérioration des soins.
"On faisait du sacré boulot sur la fin de vie mais maintenant c'est une chaîne de productions de soins, témoigne Martine Carn, infirmière au CHPM pendant plus de trente ans. Il faut arrêter de supprimer des lits et des postes".
Une réunion publique sera organisée en juin.
Un débrayage est prévu ce vendredi 27 mai, à partir de 14h15.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Jean-Paul Vermot, Sarah Noll, Elisabeth Binaisse, Ismaël Dupont, Jean-Pierre Cloarec, Guenaelle Clech, Michel Abramovicz et Loic Digaire
Mme la Maire de Morlaix, Agnès Le Brun, dans son interview parue le samedi 21 mai, appelle au calme et à la sérénité. Mais malheureusement, une nouvelle fois, Agnès Le Brun ne peut s’empêcher de céder à quelques provocations.
La première, c’est d’oser affirmer que l’opposition a été invitée à participer à un groupe de travail au sujet de l’utilisation des salles municipales et qu’aucun d’entre nous ne serait venu. Pour œuvrer à l’apaisement, disons diplomatiquement qu’il s’agit là d’une vilaine contrevérité, pour ne pas dire plus. En effet, les faits sont têtus, et jamais nous n’avons été invités à un tel groupe de travail, alors que nous en avions accepté le principe et désigné notre représentant. De la même façon, si Michèle Abramovicz a « été désignée comme unique représentante de la ville dans une commission d’attribution de logements dans un organisme HLM », c’est bien parce que l’élue de l’opposition a réclamé un vote là où il était prévu la simple désignation d’une conseillère de la majorité.
Le dénigrement systématique de l’opposition ne cesse malheureusement pas.
La deuxième, que nous avions déjà vu poindre, c’est de nous taxer « d’une forme de sexisme ». Nous voulons rassurer Mme La Maire, nombre d’entre nous ont des cheffes, et si elle avait été un homme, face à ses décisions et ses faits, nos propos ne varieraient pas. En aucun cas, nous n’avons quelques difficultés à traiter à égalité un homme ou une femme, qu’elle soit Maire, Députée ou même Ministre.
La troisième, c’est cette distinction nouvelle faite entre les associations « conséquentes », et celles où on retrouve « toujours les mêmes personnes qui ne représentent qu’elles-mêmes ». Qui sont, selon Madame la Maire, ces mêmes personnes ?
Allons-nous voir la municipalité, en fonction de qui participe à telle ou telle association, mettre en œuvre des traitements spécifiques ?
Jusqu’à présent, cette question des salles, comme d’autres, n’étaient pas un sujet de polémique, avant que Madame la Maire ne décide de la créer.
Car malheureusement, une nouvelle fois, dans cet article, Mme Le Brun joue son rôle favori, celle du pompier-pyromane.
En effet, des décisions prises de manière unilatérale, et assumées comme telles par Mme La Maire, ont stupéfié une opposition qui en aucun cas n’avait été consultée, c’est peut-être trop demander, mais au moins informée.
Les dernières en date sont le retour au menu unique et la restriction drastique de l’utilisation des salles municipales pour les associations.
Il faut assumer que ces décisions et la méthode de leur mise en œuvre, sans aucun dialogue, provoquent des réactions. Ou sinon, il faut savoir faire autrement.
Alors, oui, le spectacle d’un Conseil Municipal ou intervient la Police est affligeant : c’est votre choix. Oui, la ville à d’autres enjeux à relever : la baisse de population, son attractivité commerciale, son attractivité économique, son habitat. Alors place au travail, mais à minima, dans la vérité des faits, c’est une condition sine qua non du retour au calme.
Si vous n'avez pas été encore voir l'exposition Ricardo Cavallo au Musée des Jacobins, il faut s'y précipiter (elle se tient du 2 avril au 5 juin) et, pourquoi pas, participer à la présentation de ses œuvres par l'artiste argentin qui vit et travaille aujourd'hui à Saint Jean du Doigt.
Nous avons fait cette expérience il y a un mois, un dimanche au musée.
C'était fantastique.
Cavallo est un artiste généreux, passionnant, pédagogue, qui adore transmettre, et ses tableaux grand format, fait de juxtaposition de plusieurs dizaines de petites toiles qui, comme les touches d'un tableau post-impressionniste, s'additionnent avec des jeux de contraste, de ruptures et de continuités, pour produire des paysages urbains que l'on peut prendre des dizaines de minutes à explorer (Paris, Morlaix) ou des paysages côtiers (Saint Jean du Doigt, Plougasnou) perçus avec des points de vue surprenants, des formes rocheuses extraordinaires et des jeux d'ombre et de lumière à interpréter, sont admirables, lumineux, et très faciles d'accès.
Ricardo Cavallo porte aussi avec lui une réputation de professeur de peinture et de dessin hors pair, initiateur et complice, mêlant dans ses cours à l'approche technique poésie, philosophie, gentillesse.
Pour lui, l'art est une manière de rencontrer, d'approfondir la vie, une joie de sentir les choses et de communiquer ce qu'elles sont en elles-mêmes, par delà les regards indifférents ou convenus, une spiritualité.
Le rencontrer est vraiment une de ces expériences qui réconcilient avec le genre humain, si besoin était.
Alors ce soir, n'hésitez pas, si vous êtes libres, c'est Nuit au musée...