Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 09:35
Dimanche 5 février 2017: vide grenier à Landivisiau (salle de Kervenanous, 9h- 18h) pour financer la lutte contre le projet de Centrale à Gaz

Foire aux puces et collections

Dimanche 5 février 2017 à Landivisiau

9h- 18h Salle de Kervenanous

Entrée: 1,50€

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 17:46

Je suis intervenu essentiellement à deux reprises: 

- A 16 minutes 35 (intervention de 5 minutes): au moment des commentaires sur la réponse aux préconisations de la cour régionale des comptes, pour une augmentation du budget du théâtre pouvant passer par une prise de compétence sur le théâtre par Morlaix Communauté. 

- A 1h20, sur la présentation du bilan social 2015 concernant les personnels de la ville (effectifs, évolution des postes, proportion d'emplois de titulaires et de CDD, titularisations, formations des personnels, congés maladies et congés divers pris par les salariés): intervention de 7 minutes. 

La ville a un taux de personnels précaires de 27% sur 358 agents recensés. En 2015, il y a eu 5 agents titulaires en moins et - 13% d'agents (titulaires et CDD) en tout par rapport à l'année précédente. Un nombre de jours pris en congés maladie qui interrogent sur une relation dégradée au travail, à sa relation au travail, aux relations sociales à la ville.  

Ismaël Dupont  

 

Lire aussi: 

Conseil Municipal de Morlaix du 23 janvier 2017 (revue de presse)

"A quand la rupture?" Tribune des élus de l'opposition de gauche à Morlaix pour le prochain Morlaix Mag

Une soixantaine d'agents de la ville de Morlaix ont manifesté hier, mardi 31 janvier, en mairie pour protester contre la sanction infligée à un collègue dans le cadre d'un différend avec un supérieur hiérarchique et pour remettre en cause plus globalement la gestion des personnels à la ville de Morlaix

Partager cet article
Repost0
4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 09:02
Photo des élus de l'opposition de gauche à Morlaix: Elisabeth Binaisse (PS- Coopérative citoyenne), Ismaël Dupont (PCF-Front de Gauche), Hervé Gouédard (PS- Coopérative citoyenne), Valérie Scattolin (Front de Gauche), Sarah Noll (Coopérative citoyenne), Jean-Philippe Bapcérès (Coopérative Citoyenne), Jean-Paul Vermot (PS-Coopérative citoyenne), Jean-Pierre Cloarec (Coopérative Citoyenne) - photo Ouest-France, septembre 2016

Photo des élus de l'opposition de gauche à Morlaix: Elisabeth Binaisse (PS- Coopérative citoyenne), Ismaël Dupont (PCF-Front de Gauche), Hervé Gouédard (PS- Coopérative citoyenne), Valérie Scattolin (Front de Gauche), Sarah Noll (Coopérative citoyenne), Jean-Philippe Bapcérès (Coopérative Citoyenne), Jean-Paul Vermot (PS-Coopérative citoyenne), Jean-Pierre Cloarec (Coopérative Citoyenne) - photo Ouest-France, septembre 2016

A quand la rupture ?
 

Sans vouloir jouer les Cassandre, nous avons alerté à de nombreuses reprises la Municipalité actuelle sur le mal être du personnel.

En effet, des situations troublantes nous ont été rapportées par des salariés de la mairie mentionnant des tensions réelles au sein du personnel.
Nous avions dénoncé, lors d’une question orale au Conseil Municipal, la valse des cadres supérieurs.Mais une nouvelle fois, on nous avait targué de mauvais esprit. Vous, l’opposition, ne faites que crier au loup alors que chacun sait que sous l’ère Le Brun, «tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté».
Force est de constater que la remise en question du personnel qui ne travaillerait pas assez (remise en cause des jours de congés, de la négociation sur la RTT), l’impossibilité de notre Maire à maintenir une équipe de direction stable, sont des actes qui nuisent, non seulement aux fonctionnaires de Morlaix, mais aussi, au service public dont ils ont la charge.
Soutien affiché d’un candidat qui veut supprimer 500 000 postes de fonctionnaires, la Maire de Morlaix attaque ceux qui, chaque jour, œuvrent pour notre bien commun. Que restera-t-il de nos services communaux de proximité, de tout ce qui fait le ciment de la République?

Non, les fonctionnaires ne sont pas des nantis.

Oui, à Morlaix comme ailleurs, ils œuvrent chaque jour avec constance au bien-être de tous.
Ils ont donc droit à notre considération, et à notre écoute quand ils demandent à être traités de manière équitable.
Sans cela, la rupture se consommera et les conflits perdureront.
Absents du dialogue avec le personnel suite à la décision de la Municipalité actuelle de nous exclure des instances, nous faisons le vœu, pour le bien du Service Public, pour le bien des Agents qui en ont la charge, d’un dialogue ouvert et serein.

 

Tribune écrite par Jean-Paul Vermot et co-signée par Hervé Gouédard, Elisabeth Binaisse, Jean-Philippe Bapcérès, Jean-Pierre Cloarec, Sarah Noll, Ismaël Dupont, Valérie Scattolin

Partager cet article
Repost0
4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 08:24
Hôpital de Morlaix: les syndicats de nouveau mobilisés contre l'austérité (Le Télégramme, 3 février 2017)
Partager cet article
Repost0
4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 08:06

Pétition qui commencera à recevoir des signatures devant le kiosque ce samedi 4 février à 11h à Morlaix. 

   Lettre ouverte au  Parquet de Brest, responsable de  la demande de tests osseux

                         Un jeune lycéen morlaisien étranger demande protection !

 

                 Arrivé en France en mai 2016, il a été reconnu mineur isolé étranger par la cellule d'évaluation du conseil départemental de Loire-Atlantique.  Ce jeune a été dirigé vers le Finistère pour être pris en charge  par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) de Morlaix.

          Mais en janvier 2017, le CDAS (Centre Départemental d’Action Social) de Morlaix lui signifie la fin de sa prise en charge. Cette décision a été prise par le Parquet de Brest suite à des tests osseux et à une authentification de son document d’état civil, des conclusions d'enquête auxquelles il n'a pas accès. 

            Malheureusement, cette situation de jeune mineur étranger  déchu de ses droits à la protection de l’enfance n’est pas un cas isolé malgré les récriminations de l’Académie de Médecine sur les tests osseux

« Le problème reste que cet examen, dont la marge d’erreur est considérable, ne bénéficie plus d’aucun crédit. Lorsqu’il est réalisé sur les plus de 16 ans, il est unanimement considéré comme non fiable. Son interdiction a été demandée par l’ordre des médecins comme par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) » Rapport 2007.

     Des membres du Parlement et le Défenseur des droits de Paris  soutiennent cette remise en cause des tests osseux.

 

             Nous, signataires de cette pétition, ne pouvons accepter, que ce jeune mineur isolé soit dépourvu de ses droits à la protection de l’enfance  et mis dans une situation de vulnérabilité contradictoire avec les droits de l’homme.

           C’est pourquoi,  Monsieur  le Procureur, dans l'intérêt supérieur de l'enfant comme précisé dans les droits de l'enfant, nous vous demandons de réexaminer la situation de ce jeune mineur étranger et de lui accorder la protection de l’Aide Sociale à l’Enfance.

 

 

Nom

 

Adresse

Signature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

***

Mardi 31 janvier au soir, un comité de soutien se réunissait à l'initiative de Morlaix-Libertés au Comité de chômeurs de Morlaix pour appuyer un jeune de 17 ans arrivé à France l'été dernier, reconnu mineur par la cellule d'évaluation de Nantes à partir d'entretiens, de questionnaires, d'examen de son parcours scolaire, puis envoyé à Morlaix en août faute de place d'accueil de l'aide sociale à l'enfance à Nantes et en Loire-Atlantique, et qui a fait l'objet d'une procédure de réévaluation de son âge et d'authentification de ses papiers commandée par le parquet de Brest, qui a une politique de mise en doute de l'âge des jeunes migrants et de pratique régulière des tests osseux, alors qu'on sait bien que leurs résultats présentent une marge d'indétermination importante, de l'ordre de 18 mois. 

Le jeune, scolarisé au lycée Tristan Corbière, avait perdu ses papiers d'identité dans son processus de migration mais a pu fournir une attestation d'état civil de son pays d'origine avec sa date de naissance. 

Mais le parquet, se basant sur un examen médical et radiologique sujet à caution, et pratiqué dans un but non thérapeutique, ce qui pose tout de même question quant à la déontologie médicale, affirme que ce "jeune homme apparaît majeur". "Apparaît", cela suppose un doute, une marge d'incertitude, celle étant d'autant plus grande que ce diagnostic effectué à partir d'un test osseux lancé pour débouter de ses droits le jeune, contredit l'évaluation de la cellule nantaise. 

Résultat, à partir du 31 janvier 2017, le jeune était à la rue, perdait ses droits à l'hébergement en structure.  

Beaucoup d'étrangers mineurs isolés sont dans ce cas: l'Etat les dépossède de leurs droits et les mets dans la rue, sur le chemin de l'exil, alors qu'ils commençaient à s'intégrer et à se scolariser après des parcours de migration souvent traumatisants, où ils ont pu être volés, battus, où ils ont pu voir mourir des camarades, en les mettant à la merci des réseaux, des trafiquants. C'est tout simplement de la maltraitance par rapport à l'enfance à danger. C'est une entorse aux droits de l'enfant.   

Le comité de soutien à ce jeune africain va faire une requête devant le juge des enfants et une demande d'audience pour que la décision du Conseil Départemental de supprimer les aides et l'hébergement pour ce mineur isolé, elle-même dépendant d'une décision du parquet de Brest (le parquet de Quimper n'a pas les mêmes pratiques en la matière), soit revue et cassée. 

Nous sommes persuadés que ce jeune est mineur et refusant les pratiques de suspicion généralisée qui desservent les jeunes migrants. Nous voulons pour lui une scolarité, une formation professionnelle en France, un avenir, et pas un avenir de sans-papier à la rue ou en squat.

Nous voulons qu'il puisse continuer à aller à l'école, où sa place se trouve, et qu'il puisse bénéficier d'un hébergement compte tenu de son absence totale de ressources et de son statut de mineur et d'élève.

Nous allons interpeller les élus du Conseil Départemental et faire signer une pétition en soutien à ce jeune et contre les pratiques de tests osseux vis-à-vis des mineurs isolés, que la France est un des seuls pays à pratiquer, qui sont remises en cause par l'ordre des médecins.

Le comité de soutien va adresser une lettre au procureur de la République et au Juge des enfants qui a le pouvoir de replacer ce mineur isolé.

Il faut savoir que depuis la circulaire Taubira de 2013 qui oblige à repartir dans tous les départements les mineurs isolés qui arrivent sur le territoire français, il y a environ 200 jeunes mineurs isolés étrangers dans le Finistère pris en charge par l'aide sociale à l'enfance ou qui attendent dans des chambres d'hôtel réglées de bénéficier d'un hébergement en structure adaptée.

Ils ne dépendent ni de Coallia, ni du 115 et de la DDCS. Beaucoup d'entre eux sont exposés aux déqualifications de leur situation comme ce jeune scolarisé à Morlaix, ou à des avis des pertes d'aide et des avis d'expulsion dès qu'ils atteignent leur majorité.

Nous ne voulons pas de cette France qui pour restreindre au maximum l'immigration n'hésite pas à créer des cortèges de sans-droits, de sans-abris, et à plonger dans l'extrême précarité des jeunes qui ont déjà beaucoup souffert dans leur pays d'origine et sur le chemin de migration.

Ismaël Dupont.    

Lire aussi cet avis de la commission consultative des droits de l'homme: 

Commission Consultative des droits de l’homme

Les mineurs isolés doivent être réintégrés dans le droit commun de la protection de l’enfance

 

Dans une déclaration adoptée à l’unanimité le 26 janvier 2017, la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l"Homme) s’inquiète de la situation des mineurs isolés placés en Caomi (centres d’accueil et d’orientation des mineurs son accompagnés) à issue du démantèlement du bidonville de Calais.

À la fin du mois d’octobre 2016, les pouvoirs publics ont démantelé le bidonville de Calais en procédant à l’évacuation des migrants vers des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis dans tout le pays. Les mineurs privés de la protection de leur famille qui avaient été alors repérés ont été conduits vers des CAO qui leur sont spécialement dédiés, les CAOMI. Dans une déclaration du 8 novembre dernier, la CNCDH appelait les autorités publiques à réintégrer au plus vite ces mineurs au sein du dispositif de droit commun de la protection de l’enfance.

Pourtant, à ce jour, très peu de mineurs ont pu faire l’objet d’une évaluation de minorité et d’isolement par les services départementaux de l’aide sociale à l’enfance, ce qui contribue à retarder leur prise en charge par le système de protection de l’enfance.La CNDH fait part de son extrême préoccupation à l’égard des retards pris pour l’évaluation sociale des MIE et renouvelle son appel aux autorités locales à intégrer les MIE au plus vite dans le dispositif de droit commun de la protection de l’enfance et à mobiliser les moyens médico-sociaux, éducatifs et juridiques nécessaires à la protection effective des droits fondamentaux des mineurs isolés.La CNCDH s’inquiète plus généralement de la pérennisation de dispositifs spéciaux (CAO et CAOMI), dérogatoires au droit commun, mis en place pour répondre à des situations humanitaires désastreuses consécutives aux carences des pouvoirs publics nationaux et locaux, aussi bien au Royaume-Uni qu’en France, sans omettre les carences de l’Union européenne, dans la gestion de la crise migratoire.

La déclaration de la CNCDH

Mineurs isolés - le scandale des tests osseux et des mises à la rue. Un comité de soutien se monte pour un jeune scolarisé à Morlaix à qui le Conseil Départemental retire ses droits à l'hébergement sur avis du parquet de Brest
Partager cet article
Repost0
2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 14:16

 

 

Les images d'Anaëlle De Araujo et Noé Philippot. Plus d'infos sur www.letelegramme.fr

À 31 ans, la Palestinienne Maisa Abd Elhadi est l'actrice principale du film 3.000 nuits de Mai Masri. Elle y incarne une palestinienne détenue dans une prison en Israël. Rencontre avant sa tournée de promotion dans le Finistère.

Hier matin, à l'hôtel de l'Europe. Maisa Abd Elhadi descend gracieusement les marches. Toujours souriante et élégante, elle parle à tout le monde dans un anglais parfait tout en sirotant un café. Elle est venue à Morlaix pour présenter le dernier film dans lequel elle joue : 3.000 nuits, de Mai Masri, projeté à La Salamandre, hier soir.

Le renouveau du cinéma palestinien

« J'ai toujours voulu être actrice. Quand j'étais petite, j'ai vu Léon de Jean Reno, avec Natalie Portman, et j'ai su que je voulais faire du cinéma ». Elle a joué dans de nombreux films palestiniens comme « Habibi » de Suzan Youssef et « Dégradé » des frères Nasser. Dans le film « 3.000 nuits », elle incarne une femme palestinienne détenue dans une prison israélienne. « Quand on m'a présenté le projet du film, je mourais d'envie de jouer ce rôle. Cela devait être moi. Mais c'était aussi un défi parce que je n'ai pas le même caractère que le personnage », explique l'actrice de 31 ans.

Une actrice engagée

Née à Nazareth, dans ce qu'elle appelle « la Palestine occupée », Maisa Abd Elhadi a été particulièrement émue de l'accueil qui a été fait au film en Israël et dans les territoires palestiniens. « Lorsque le film a été projeté dans les territoires palestiniens, les gens pleuraient, parce qu'ils savent de quoi on parle. Ils le vivent au quotidien. Et certains Israéliens étaient aussi émus de voir ce que leur Etat inflige aux Palestiniens », se souvient-elle.

« Il y a de bonnes ondes à Morlaix »

Cette jeune actrice a été invitée à Morlaix par l'Association France Palestine Solidarité morlaisienne. Trois projections de « 3.000 nuits » , suivies d'un débat, ont été programmées. Maisa Abd Elhadi a donc commencé à découvrir le pays de Morlaix et ses habitants depuis quelques jours : « Je sens qu'il y a de bonnes ondes ici. Je pense que les gens vont être touchés par ce film car c'est un sujet qui peut parler à tout le monde. Mais ils vont aussi peut-être être surpris parce qu'ils vont voir un autre aspect du conflit israélo-palestinien ». Hier à Morlaix, elle sera ce soir au Grand Bleu à Carhaix et demain soir au Club de Douarnenez pour les autres projections-débats. À La Salamandre, le film restera à l'affiche jusqu'au 7 février.

en complément

« L'opinion doit se mobiliser au niveau local »
C'est l'Association France Palestine Solidarité (AFPS) de Morlaix qui a invité Maisa Abd Elhadi à venir dans le Finistère. Rencontre avec son porte-parole, François Rippe, et l'adhérente Jeannine Bizian. 

Quelles actions menez-vous à Morlaix ?
Nous sommes là pour alerter la population sur les conséquences du conflit israélo-palestinien. Nous organisons donc des soirées et des campagnes visant à sensibiliser les gens, notamment sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens. Nous organisons aussi des voyages en Palestine pour nous rendre compte directement de la situation sur place.

Est-ce que les Morlaisiens sont intéressés par ces enjeux ? 
Oui, les gens sont de plus en plus réceptifs et se sentent concernés. Par exemple, on arrive facilement à engager la discussion pendant le marché de Morlaix. Parfois il y a plus de 150 personnes qui viennent à nos soirées. L'opinion doit se mobiliser au niveau local pour avoir un impact au niveau international.

Pourquoi avez-vous invité Maisa Abd Elhadi ?
Dans les territoires palestiniens, l'aspect culturel de la résistance est très important, en particulier pour la nouvelle génération. Une scène culturelle alternative est en train d'émerger et consolide l'identité palestinienne. Un film comme « 3.000 nuits » permet de toucher beaucoup plus de monde que des actions locales. C'est un miracle que Maisa soit là ! Et puis, cela parle aussi de la manière dont la répression des prisonniers renforce la radicalisation identitaire. Cette question est également d'actualité en France.
Le télégramme, 2 février 2017

Le télégramme, 2 février 2017

Partager cet article
Repost0
2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 08:29
Une salle comble à la Salamandre pour 3000 nuits de Mai Masri et la magnifique actrice palestinienne Maisa Abd Elhadi lors du ciné débat organisé par l'AFPS et la LDH avec La Salamandre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Une salle comble à la Salamandre pour 3000 nuits de Mai Masri et la magnifique actrice palestinienne Maisa Abd Elhadi lors du ciné débat organisé par l'AFPS et la LDH avec La Salamandre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Une salle comble à la Salamandre pour 3000 nuits de Mai Masri et la magnifique actrice palestinienne Maisa Abd Elhadi lors du ciné débat organisé par l'AFPS et la LDH avec La Salamandre (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Un film d'une grande beauté humaine souvent déchirant et bouleversant sur le combat des prisonniers palestiniens contre des conditions de détention inhumaine et une rencontre mémorable avec la très talentueuse actrice israélo-palestinienne Maisa Abd Elhadi, née à Nazareth et qui vit à Haïfa, un espoir du cinéma international. Depuis 1948, 700 000 Palestiniens sont passés par les prisons palestiniennes. Pas une famille n'a été épargnée.

La rétention administrative permet aujourd'hui à l'armée de reconduire 6 mois d'emprisonnement arbitraire de manière indéfinie sans jugement. Des centaines de mineurs sont enfermés par les Israéliens qui cherchent à casser en eux l'esprit de résistance, à faire des exemples pour intimider tout le monde afin d'asseoir son système colonial et son apartheid.

Face à cette situation, une seule solution: BDS, Boycott - Désinvestissement - Sanction, pour mettre la pression sur la société israélienne et l'Etat israélien, mais aussi sur les Etats Européens qui protestent verbalement tout en laissant le gouvernement d'extrême-droite en Israël faire absolument ce qu'il veut!

Ce film bouleversant reste à l'affiche jusqu'au 07 février à La Salamandre

Ce film bouleversant reste à l'affiche jusqu'au 07 février à La Salamandre

Partager cet article
Repost0
1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 06:52
Une soixantaine d'agents de la ville de Morlaix ont manifesté hier, mardi 31 janvier, en mairie pour protester contre la sanction infligée à un collègue dans le cadre d'un différend avec un supérieur hiérarchique et pour remettre en cause plus globalement la gestion des personnels à la ville de Morlaix

Ils sont descendus après s'être réunis spontanément à 9h30 le matin dans les locaux des services techniques, scandalisés par la sanction infligée à un collègue des services techniques dans le cadre d'un conflit avec un responsable hiérarchique traînant depuis longtemps alors que les torts étaient au moins partagés et que plusieurs agents s'en plaignaient. 

Ils remettent plus largement en cause la gestion des ressources humaines à la ville de Morlaix, le manque de cohérence dans les décisions, la gestion de l'argent public (les voitures de fonction pour les uns, les garages à moto à usage personnel que l'on construit à la va-vite pour les chefs, les gros salaires pour des cadres dont la qualité du travail pose question, le deux poids deux mesures au niveau de l'écoute du maire et du DGS: la parole des employés "de base" sans qui tout s'écroule étant peu entendue), le management.

60 agents des services techniques ont débrayé hier en fin de matinée, garant leurs voitures de service devant la mairie, et montrant au maire et à la Directrice Générale des Services qu'ils pouvaient aussi faire bloc, être solidaires là où d'autres préféreraient diviser pour mieux régner, et se mettre en colère pour soutenir un camarade injustement sanctionné et dire que la coupe était pleine. 

Devant la mobilisation, la DGS a fixé un nouveau rendez-vous aux organisations syndicales jeudi prochain. Un préavis de grève illimité a été posé par les organisations syndicales qui étaient associées et unies dans cette mobilisation. 

Il est temps vraiment de mettre un peu d'ordre au niveau des donneurs d'ordre et d'apaiser les relations professionnelles en ville de Morlaix car, aussi bien au niveau de l'administration générale -  où la valse des postes et des responsables a été très importante ces derniers mois, comme les mises au placard, où certains recrutements posent plus que des questions - que des services techniques ou du musée, c'est le mal-être des personnels de la ville qui domine! 

Pas sûr que le discours et les pratiques sarkozystes ou fillonnistes de la maire de Morlaix (on ne sait plus trop bien, mais au fond, cela revient à peu près au même.. et les fonctionnaires territoriaux ont du souci à se faire) permettent d'améliorer les relations sociales et le sentiment d'efficacité et de reconnaissance dans le travail des personnels. 

Pour ma part, en tant qu'élu d'opposition, je me suis rendu hier soir aux services techniques à Kernéguès pour comprendre ce qui s'était passé et discuter avec des agents grévistes de la situation, de ses suites, et plus largement de ce qui cloche dans la gestion des personnels de la ville. 

Plus largement, je suis et nous sommes, élus d'opposition, en contact régulier avec les syndicats - CGT, SUD, CFDT - pour suivre la situation des agents de la ville et les problèmes, sachant que nous n'avons plus d'élu d'opposition au CTP. Nous avons aussi l'occasion de rencontrer des agents de la ville en souffrance et en colère hors cadre syndical, percevant ainsi une forme de dégradation de l'ambiance à la ville au niveau des personnels, particulièrement au niveau de l'administration générale.  

La virulence des dernières publications de l'intersyndicale, de la CGT, de Sud sur la gestion des personnels et les écarts ou carences de certains cadres témoignent de problèmes criants au niveau de la direction et des directions des agents de la ville qui interpellent au premier chef la responsabilité politique du maire et renvoient aussi à des erreurs de décision.   

Ismaël Dupont, conseiller municipal d'opposition Front de Gauche 

Membre de la commission Education-Culture et de la Commission Finances à la ville de Morlaix.   

  

  

Le Télégramme, 1er février 2017

Le Télégramme, 1er février 2017

Partager cet article
Repost0
1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 06:47

Comme si Guerlesquin n'avait pas assez de difficultés à gérer...

Dans l'éducation comme dans la santé, les logiques froidement comptables et d'austérité prévalent, au détriment des enfants, des futurs adultes et citoyens! 

Des classes de 30, avec les difficultés scolaires et comportementales de certains gamins, l'hétérogénéité grandissante des élèves, ce n'est pas la même chose à gérer que des classes de 20, pour faire progresser tout le monde!   

Le Télégramme, lundi 30 janvier 2017

Le Télégramme, lundi 30 janvier 2017

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 15:03
Morlaix. Rassemblement spontané des employés communaux (Ouest-France, 31 janvier 2017)

Ce matin, les employés communaux se sont rassemblés spontanément devant la mairie de Morlaix, par solidarité avec un agent en conflit avec son supérieur hiérarchique.

Ce matin, les employés communaux se sont rassemblés spontanément devant la mairie de Morlaix.

« Un conflit existe depuis deux ans dans un service, entre un agent et son supérieur hiérarchique, a expliqué la CGT. Récemment, on a demandé à cet agent de changer de service d’office. On nous a dit que ce n’était pas une sanction, mais pour nous, c’en est une. »

C’est ce matin que l’agent en question devait connaître ses nouvelles fonctions. Par solidarité, ses collègues se sont rassemblés pour dénoncer la situation.

Discussion avec deux directions

Les employés ont été reçus par la direction des services et par celle des ressources humaines pour « discuter ».

Préavis de grève illimité
 

Un préavis de grève illimité a été déposé à la mairie.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011