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Le 30/06/17, à 23:22, LDH BMO a écrit :
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Macron vient à l’Ile longue
Rassemblement le Dimanche 2 juillet 2017 à 11H30
au sommet du Menez Hom pour exiger que la France s’engage en faveur du Traité d’interdiction des armes nucléaires élaboré par l’ONU.
12H30 pique-nique à la Chapelle de Saint Marie du Menez Hom et débat avec des animateurs du Collectif en Marche pour la paix Signez la pétition
Signez la petition pour que la France soutienne puis signe ce traité
https://www.mvtpaix.org/wordpress/petitions/
Dans les prochaines années, les futures mamans de Landerneau et Carhaix devront-elles accoucher à Brest et Morlaix faute d'une maternité dans leur ville ? Si l'idée n'en est qu'au stade de l'hypothèse, elle a bien été couchée noir sur blanc dans un dossier de 200 pages qui n'est pas passé inaperçu. Réunis au sein du Groupement hospitalier de territoire (GHT), administratifs et personnels soignants des hôpitaux de Brest, Morlaix, Carhaix et Landerneau viennent de finaliser leur projet médical à l'échelle du territoire, le Nord-Finistère. Principe du document : réfléchir ensemble et poursuivre le travail de collaboration entre les établissements en répondant à des problématiques communes. Parmi celles-ci : les maternités.
Pour ce volet, trois scenarii ont ainsi été élaborés. Le premier envisage le statu quo, c'est-à-dire le maintien des quatre maternités. Le second prévoit de conserver Brest et Morlaix, et de créer deux centres périnataux à Landerneau et Carhaix. Enfin, le troisième envisage d'en maintenir trois : aux autorités de santé de choisir ensuite entre Landerneau et Carhaix pour la création d'un centre périnatal.
Lundi soir, en conseil municipal, Christian Troadec a déjà fait part de son inquiétude face aux deux dernières options envisagées. En tant que maire de Carhaix, celui-ci siège au conseil de surveillance du CHRU de Brest et il a été appelé à donner son avis. « J'aurais souhaité que l'on dissocie la question des maternités du reste du document, qui convenait. Mais ce n'était pas possible, alors j'ai voté contre, comme la CGT. La CFDT s'est abstenue », indique Christian Troadec. Crainte de l'édile : voir disparaître la maternité au profit d'un centre périnatal. Un lieu qui n'assure que les consultations et le suivi.
Patrick Leclerc, président du conseil de surveillance de l'hôpital de Landerneau, se dit, pour sa part, « confiant ». Son établissement a ainsi émis un avis favorable. « En matière de périnatalité et de pédiatrie, c'est une bonne approche de réfléchir en complémentarité et non pas en concurrence, souligne-t-il. Et pour l'instant, aucun scénario n'a été validé ou invalidé. Il ne faut pas crier avant d'avoir mal ». Le président s'appuie sur les bons résultats de sa maternité pour croire au maintien de Landerneau. Avec plus de 600 naissances par an, « on a une démographie qui augmente, un service qui fonctionne bien, avec plutôt une bonne image ». Patrick Leclerc reste toutefois « vigilant » quant à la suite. « En matière d'aménagement du territoire, il faut arrêter de tout concentrer », prévient-il.
Désormais, tous les regards se tournent vers l'Agence régionale de santé (ARS) en Bretagne, qui prendra la décision d'ici à la fin de l'année. Contactée hier, celle-ci ne veut pas faire de commentaires à ce stade. Et pour cause : elle ne recevra le projet que début juillet.
En 2014, les 11 conservatoires botaniques de France reçoivent pour mission d'établir une liste rouge des espèces floristiques disparues sur leurs territoires. À Brest, le soin d'encadrer ce travail de bénédictin est confié à Emmanuel Quéré, botaniste professionnel. « Le dernier travail de ce type datait de 1987. Il était impérieux de réactualiser nos données. Nous avons travaillé de longs mois avec des professionnels et une armée de 250 botanistes amateurs, qui ont arpenté la campagne et collecté des données ». Ces gens, aux profils très différents (retraités, agriculteurs, enseignants) sont des passionnés qui ne comptent pas leurs heures quand ils scrutent le sol. Comme cette Parisienne qui quitte la capitale chaque week-end pour explorer la campagne bretonne. Une mordue que rien n'arrête.
Partout en France, la même méthodologie a été adoptée, les fichiers régionaux étant superposés pour offrir des éléments nationaux objectifs. Des nouvelles données qui ont été analysées à la lumière des quelque 2 millions d'observations enregistrées dans la base de données du conservatoire de Brest pendant 25 ans. Il existe 2.589 plantes différentes en Bretagne. Mais les botanistes ont passé au crible uniquement celles qui sont propres à la Bretagne, les indigènes, qui sont au nombre de 1.452.
Le constat est assez alarmant. Il en ressort que 42 espèces et deux sous-espèces ont disparu du sol breton (soit 3 % de la flore), que 46 ont peut-être disparu ou sont en danger critique. Enfin, 132 sont considérées comme en danger ou vulnérables.
Il peut s'agir de plantes rases qu'on devine à peine sous la semelle de ses chaussures mais aussi de belles fleurs, comme les tulipes sauvages, disparues de la région. « En Bretagne, la richesse florale est une réalité : les milieux naturels sont extrêmement variés, précise Emmanuel Quéré. Sols acides, landes, tourbières, forêts, bocage mais aussi des terres en bordure de littoral ». Le climat, à mi-chemin entre le nord et le sud, est aussi gage de diversité des espèces.
À quoi peut-on imputer ces disparitions ? Pour les botanistes, l'agriculture intensive est loin d'être étrangère à cette régression. Selon eux, à partir des années 1970, des espèces qui existaient encore dans les années 1950 et 1960 ont été rayées de la carte. C'est dû à l'évolution des pratiques agricoles, qui privilégiaient les herbicides. « Un tiers des espèces disparues étaient missicoles : elles avaient un lien avec la moisson. Il ne reste presque plus rien d'elles », se désole Emmanuel Quéré.
Le drainage de zones humides est aussi montré du doigt, ainsi que la construction d'habitations. Plus les zones urbaines et périurbaines se développent, plus la diversité floristique décline. Parfois, c'est tout un équilibre qui est modifié quand une plante disparaît. Comme la gentiane pneumonanthe, de couleur bleue, colonisée par un papillon mais aussi par des insectes pollinisateurs dont le rôle crucial pour la flore n'est plus à démontrer.
Pour autant, il n'est pas trop tard pour faire évoluer les choses favorablement. Car pouvoirs publics et collectivités sont de plus en plus conscients de la nécessité de préserver la diversité de ce patrimoine.
« Nous savons que les prairies naturelles ou les zones humides abritent pas mal d'espèces menacées. Il faut tout mettre en oeuvre pour en faire des zones protégées ». À ce titre, le conservatoire de Brest a établi plusieurs stations où des plantes rarissimes sont préservées. « Ces zones sont faciles à gérer. Il suffit de prévenir les propriétaires des terrains. En général, ils se sentent concernés et font tout pour nous faciliter la tâche. Ce qu'on leur demande est simple. Parfois, ça se résume à un coup de volant de tracteur, pour éviter d'écraser la zone ».
Le conservatoire a aussi pour mission de tenter de réintroduire des plantes disparues, dont les graines sont conservées dans des congélateurs. « C'est délicat, mais possible. À condition d'avoir plusieurs souches. Car les plantes, c'est comme les animaux. La consanguinité ne facilite pas les choses ».
Samedi 24 juin,
L'Association France Palestine Solidarité et le Parti Communiste organisent un tournoi de football à 7, en soutien au camp de réfugiés de Jalazone (Palestine) dans lequel l'AFPS Brest soutient l'association "Palestinian Aged Friends Charitable Society" (soutien aux personnes âgées) et l'AFPS Morlaix le centre de réhabilitation du camp.
Communiqué des candidats aux élections législatives Eric GUELLEC et Jean-Paul CAM (2ème et 3ème circonscription du Finistère)
Nous remercions les électrices et les électeurs des 2ème et 3ème circonscription du Finistère (Brest Ville et Brest Rural) qui dimanche ont utilisé notre bulletin de vote pour exprimer leur souhait d’une politique nouvelle de progrès social, écologique et démocratique.
La Présidentialisation à outrance de la vie politique française vient d’étouffer le débat des élections législatives.
La Gauche est dans une situation difficile.
Sans la division des forces progressistes, celles-ci auraient été en mesure de qualifier un plus grand nombre de candidats au 2ème tour et de faire élire de nombreux députés de Gauche.
Concernant le second tour, la situation est claire localement.
Sur la 2ème circonscription Brest Ville, ayant largement contribué à la campagne présidentielle en faveur de Jean-Luc Mélenchon et de son programme, avec lequel nous partageons l’essentiel, nous appelons tout naturellement au vote pour le candidat de la France Insoumise, Pierre-Yves Cadalen. Cela sera un acte efficace pour faire face au rouleau compresseur libéral et pour agir en faveur d’autres choix sociaux, environnementaux, démocratiques.
Sur la 3ème circonscription Brest Rural, nous appelons à battre le candidat de la droite macroniste Didier Le Gac.
Le PCF continuera, comme il l’a toujours fait, à travailler au rassemblement des forces de Gauche dans l’intérêt des populations. Dès demain, il luttera contre les ordonnances du Gouvernement en lançant sa campagne « L’été, c’est pas fait pour casser le Code du travail ! ».
Eric GUELLEC, candidat PCF sur la 2ème circonscription du Finistère
Jean-Paul CAM, candidat PCF sur la 3ème circonscription du Finistère
Communiqué de Jacques Rannou et Christine Belleguic
Nous saluons chaleureusement les électrices et les électeurs qui en nous réservant leurs suffrages on tenu à marquer leur engagement et leur détermination à soutenir et promouvoir une politique véritablement novatrice.
Face au danger qui s'annonçait le Parti communiste n'a eu de cesse depuis plusieurs mois d'appeler, sans être entendu, à l'union des forces progressistes.
La division coûtera cher au pays et notamment au salariés, aux retraités, au chômeurs, aux précaires. François Hollande, Manuel Valls et le Part socialiste portent une lourde responsabilité dans cette situation.
Du CICE, à la déchéance de nationalité, en passant par le pacte de responsabilité ou la loi travail tout a été fait qui tournait le dos aux espoirs nés de la défaite de Sarkozy.
En adossant obstinément toutes les politiques publiques au seul profit des classes dominantes et des actionnaires, ils ont profondément déstabilisé le peuple de gauche, provoqué dégoût et colère.
Dans bien des domaines, la politique annoncée par Emmanuel Macron est dans l'exacte continuité avec celle conduite par les gouvernements depuis 2012.
Nous sommes, comme nos électrices et nos électeurs, des femmes et des hommes de conviction.
Entre deux maux, nous ne choisirons pas le moindre.
La gauche est à reconstruire. Les communistes des pays de Concarneau et Quimperlé prendront dans les semaines qui viennent les initiatives utiles à l'ouverture d'un espace de dialogue et de rencontre des forces de progrès
Le 14 juin 2017.
Premier tour. Les estimations disponibles hier soir attribuaient 3 % au Parti communiste. Un score national qui cache de fortes disparités sur le territoire.
Pendant les cinq semaines de campagne, le PCF a martelé son objectif : faire élire un maximum de députés pour opposer à la casse sociale et démocratique programmée par le président la République un programme de conquête de droits nouveaux. Hier soir, à l’heure où ces lignes étaient écrites, les estimations disponibles lui attribuaient un score national de 3 %, correspondant à une projection de 11 à 21 sièges pour le PCF et FI (contre 6,9 % au premier tour en 2012 pour un Front de gauche uni qui était alors en capacité de se maintenir dans 19 circonscriptions). Ces résultats sont à prendre avec précaution puisqu’ils peuvent recouvrir de fortes disparités et que le PCF n’a présenté ou soutenu de candidats que sur 524 des 577 circonscriptions. « Les forces qui ont soutenu Jean-Luc Mélenchon se sont retrouvées en concurrence à la suite des décisions de la direction de la France insoumise. Elles en subissent toutes ce soir les conséquences. C’est aussi le cas du Parti communiste, dont le résultat national est historiquement bas », a réagi, hier, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF.
Les résultats locaux n’étaient pas encore tous disponibles à l’heure de notre bouclage. Néanmoins, dans la plupart des circonscriptions de ses sept députés sortants, le PCF était en passe de parvenir à défendre ses couleurs : Pierre Dharréville (Bouches-du-Rhône, 29,31 %, devant REM), André Chassaigne (Puy-de-Dôme, 34,85 %, devant REM), Nicolas Sansu (Cher, avec 24,4 %, derrière le Modem), Fabien Roussel (Nord, 23,61 %, devant le FN), Alain Bruneel (Nord, 20,45 %, derrière le FN), Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis, 32,8 %, devant REM) se sont qualifiés. En revanche, Patrice Carvalho (Oise, 18,86 %) est éliminé. À ces circonscriptions s’ajoutent les trois dont les députés sortants sont membres du Front de gauche. Charles Beauchamp (Nord) et Zahra Boudjemaï (Hauts-de-Seine), qui avaient à faire face à un candidat FI, n’auraient pas passé le premier tour. Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis), soutenue par le PCF et FI, l’aurait, elle, franchi avec succès.
Au-delà de la reconduction des sortants, le PCF visait aussi la reconquête de sièges emportés par la vague rose en 2012. Avec de premiers résultats encourageants. En Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq était en tête hier soir (25,6 %) devant REM. Avec 22,82 %, Sébastien Jumel s’est également qualifié. En Seine-Saint-Denis, Stéphane Peu, également soutenu par FI, serait passé devant le député sortant Mathieu Hanotin. Dans les Hauts-de-Seine, Yasmine Boudjenah et Elsa Faucillon seraient également au second tour.
Au total, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, espérait pendant la campagne obtenir « une vingtaine de députés ». Mais, à l’issue de la présidentielle, le défi pour les communistes de voir siéger à l’Assemblée nationale davantage d’élus s’est compliqué du fait des relations tendues avec la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, pour qui il avait appelé à voter le 23 avril. Après le refus de la FI d’un accord national en dehors de sa propre bannière, un accord plus restreint de désistements réciproques dans des circonscriptions clés a également échoué. Dans nombre d’entre elles, candidats FI et PCF se faisaient donc face hier, au risque de s’autoéliminer d’un possible second tour. Comme, selon les résultats disponibles, dans la Loire pour Christophe Faverjon, ou David Queiros en Isère. Dans ce contexte, au-delà d’une étiquette nationale, le PCF a fait le pari de candidatures de rassemblement et implantées localement. « Les candidats communistes-Front de gauche que nous présentons dessinent le visage de la France du monde du travail, du privé comme du public, de syndicalistes et de citoyens engagés dans leur territoire », souligne Pierre Laurent. Parmi ceux sur lesquels le PCF fondait le plus d’espoir, Jean-Paul Dufrègne (22,66 %) dans l’Allier, Hubert Wulfranc (27,08 %) en Seine-Maritime se qualifiaient derrière REM. En Haute-Vienne, les nouvelles étaient bonnes avec la qualification de Pierre Allard. Des duels PCF-FI sont plus qu’improbables au second tour, cette nouvelle semaine de campagne pourrait donc s’ouvrir sur une note de rassemblement. « L’urgence, a estimé Pierre Laurent, est avant tout à la mobilisation pour relever le défi du second tour, face aux candidats de Macron, des “Républicains” et du FN, pour faire élire les candidats de gauche encore en lice. »