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« Les abeilles sont le vecteur fondamental de la pollinisation, il faut les protéger. » Jean Roncin, ancien agent sanitaire apicole et aujourd'hui apiculteur amateur à Perros-Guirec, est inquiet. Comme bon nombre de ses collègues en Bretagne, il s'alarme des dissensions au sommet de l'État sur l'interdiction de certains pesticides réputés « tueurs d'abeilles ».
Il y a environ un an, était voté le projet de loi sur la Biodiversité à l'Assemblée nationale. Parmi les décisions phares, le bannissement définitif des néonicotinoïdes. Une mesure qui prendra normalement effet le 1er septembre 2018, avec une réserve de dérogations jusqu'en 2020.
Mais près d'un an après ce vote, le nouveau ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a dit envisager un retour en arrière. Interrogé sur le plateau de RMC le 26 juin 2017, il a affirmé vouloir réautoriser ces insecticides « afin que nos producteurs puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions », sans insectes nuisibles.
Une déclaration qui a fait réagir Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, fermement opposé à l'usage de ces produits. Le Premier ministre a fini par trancher, affirmant que le gouvernement ne reviendrait pas sur ce point. Pourquoi une telle agitation dans la ruche d'Édouard Philippe ?
Ces substances chimiques toxiques ne sont pas destinées aux abeilles. Les agriculteurs visent les insectes nuisibles à leurs récoltes : pucerons, foreurs, criquets... Les molécules de la famille des néonicotinoïdes, très utilisées dans l'agriculture, vont perturber le système nerveux de leurs cibles, provoquant un état de paralysie, puis la mort.
Les producteurs usent de ces produits neurotoxiques par pulvérisation ou épandage. Pour mieux se défendre contre les insectes herbivores, les plantes absorbent alors les molécules. Mais les pollinisateurs, venus butiner, y sont aussi exposés. D'autant plus que ces substances agissent comme un véritable piège. Les abeilles sont davantage attirées par les plantes néonicotinoïdées.
Dans les Côtes-d'Armor, l'association GDSA 22 (Groupement de défense sanitaire apicole) se mobilise pour améliorer les conditions de santé des abeilles. Christian Guespin, son président, constate qu'« un certain pourcentage d'abeilles ne revient pas à la ruche. Une proportion en hausse en Bretagne », remarque-t-il, pointant une part de responsabilité des pesticides.
« Décision tardive »
La loi sur la Biodiversité, efficace à partir de septembre 2018, interdira l'utilisation de toute substance de la famille des néonicotinoïdes. Trop tard, aux yeux de Jean Roncin : « Le mieux serait tout de suite ». Également apiculteur, Christian Guespin note une certaine « inertie » des pouvoirs publics sur les problématiques environnementales, notamment à cause de la « pression des lobbies de l'industrie chimique ». Pour l'heure, il recommande à ses collègues d'éviter d'installer des ruches à proximité d'exploitations agricoles utilisant des pesticides.
L'utilisation de ces insecticides, Christian Guespin la condamne fermement. Il considère que c'est un grave frein au processus pollinisateur : « Renoncer aux abeilles, c'est se diriger droit vers un énorme désordre végétal ».
Malgré la décision définitive du Parlement sur l'interdiction des néonicotinoïdes, le président du GDSA 22 s'inquiète. « Par quoi seront-ils remplacés ? Depuis 40 ans, on a connu les organochlorés, les organophosphorés, les néonics. Et après ? »
Malgré une nette baisse du nombre d'agriculteurs en France, la Bretagne reste une des régions ayant le plus d'exploitations. D'autre part, selon une enquête de 2016 de Cash Investigation, 5.197 tonnes de pesticides classés dangereux sont utilisés en Bretagne chaque année.
Première des trois fêtes communistes du Pays Bigouden (avec Lesconil le samedi 22 juillet et Loctudy le vendredi 18 août, en présence du porte-parole du PCF Bretagne, Xavier Compain) , la fête du Guilvinec le samedi 15 juillet sera à nouveau un grand moment de rassemblement populaire, avec plusieurs centaines de participants venant goûter paella, soupe de poisson, moules, frites, saucisses merguez, discuter politique, écouter les concerts des "Bad Loosers" et de "la compile à Johnny".
La plus grosse section communiste du Finistère après Brest, la section du Pays Bigouden, sait organiser des événements festifs d'été chaleureux et très animés.
Cette année, au port du Guilvinec, aux ports de Lesconil le 22 juillet et au port de Loctudy le 18 août, la fédération du Parti Communiste tiendra un stand politique pour échanger avec les participants de la fête.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, fera le discours politique entre les deux concerts de "La Compile à Johnny" et des "Bad Loosers"...
La fête de l'Humanité, le grand rendez-vous de la rentrée sociale et politique, de la jeunesse et de la gauche, c'est du 15 au 17 septembre.
D'ici là, il faut faire monter la résistance populaire à Macron et à ses lois et ordonnances de destruction du droit du travail.
Des militants communistes du Finistère seront présents pour rencontre les festivaliers, notamment aux Vieilles Charrues à Carhaix (du 13 au 16 juillet), au Festival du Bout du Monde à Crozon (du 4 au 6 août), aux Jeudis du Port à Brest (27 juillet, 3, 10 et 17 août) , et à la Fête du Bruit à Landerneau (du 11 au 13 août).
Nous vendrons à cette occasion la vignette de soutien pour la fête de l'Huma (25€, ouvrant droit à l'entrée sur 3 jours de fête).
En Bretagne comme ailleurs, pour la jeunesse et les salariés, l'été et les vacances sont là pour faire la fête, se reposer et se détendre, mais surtout pas pour casser le code du travail.
La section de Douarnenez a perdu la semaine dernière en la personne de notre camarade Jeannine Le Dréau sa plus ancienne adhérente et une infatigable militante syndicale et de la solidarité populaire.
Jeannine, femme de marin pêcheur, a connu la dure vie de ces douarnenistes souvent seules à la barre avec leurs enfants (Jeannine en a eu quatre).
Elle aimait rappelé les années difficiles d'après guerre, "jours heureux" malgré tout de la jeunesse communiste d'alors ( Union de la Jeunesse Républicaine de France).
Depuis le décès de son époux on ne la voyait plus à nos réunions qu'elle a longtemps illuminé de son sourire.
Ses cendres ont été dispersées comme celle de son mari à Ste Anne la Palud, site qu'ils affectionnaient et où comme d'autres douarnenistes ils avaient leur "résidence secondaire" au camping de la plage.
Jean-Pierre Demaimay, de la section PCF de Douarnenez
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de Marcelle Guillou, doyenne de la section de Quimper.
Marcelle était la veuve de Christophe Guillou, communiste dès sa jeunesse, qui avait participé avec la compagnie France Navigation au convoyage d'armes pour les républicains espagnols, puis s'était engagé dans la Résistance, et, pendant la guerre d'Algérie avait pris part à des actions de soutien aux camarades du parti communiste algérien, notamment Maurice Audin.
Une délégation de la section de Quimper et de la fédération du Parti Communiste du Finistère sera présente à l'hommage qui sera rendu à Marcelle samedi à 9h30 au crématorium de Quimper.
QUIMPER - BÉNODET.
Mot d'accueil de Jacques Rannou, maire délégué communiste de Kernevel, membre de la section de Rosporden - photo Philippe Hernot
75 adhérents des sections des 4 coins du Finistère présents à cette belle AG des Communistes Finistériens à Kernevel, sur la commune de Rosporden, avec pour ordre du jour les débats sur la situation politique nationale, le bilan de la séquence des présidentielles et des législatives, la préparation d'un Congrès Extraordinaire pour le PCF en 2018 et les questions à instruire pour relancer un Parti Communiste à l'offensive au service de la population. Une belle fraternité, des débats de qualité et respectueux, un plaisir de se retrouver, ont marqué cette journée.
Xavier Compain a fait le discours d'introduction en reprenant les points saillants des décisions et débats du Conseil National des 23 et 24 juin et en développant aussi sur les initiatives régionales et les chantiers des mois à venir: fêtes de l'Humanité Paris et Bretagne, résistance aux lois de destruction du droit du travail et des services publics de Macron...
Dans la perspective du massacre du service public de proximité que la direction locale envisage en 2018, la CGT Finances Publiques Finistère a alerté TOUS les élus du département . vous trouverez en PJ cette lettre.
Les élus locaux garants des droits, de la cohésion sociale et territoriale auront à s’inscrire dans une démarche de sauvegarde ou pas...
en tout état de cause, alertés, lls auront à justifier leurs positions auprès de leurs administrés
Cgt Finances Publiques du Finistère cgt.ddfip29@dgfip.finances.gouv.fr
http://www.dgfip.cgt.fr/29/spip.php?article1653
L'administration fiscale outrepasse son devoir de neutralité auprès des élus locaux.
L'Etat abandonne les collectivités locales
Depuis des années, sous pretexte d'une obéissance sans faille aux gouvernements qui se sont succédé la DGFIP, par l'intermédiaire de ses directions départementales, a mis en oeuvre une politique de destruction massive du réseau de proximité.
Les directions locales sont devenues lesserviteurs zélés de ces politiques désastreuses dont le projet social va à l'encontre des intérêts de vos administrés. Ces politiques n'ont qu'un objectif, faire des économies sur le dos des usagers et en particulier des plus fragiles.
Les trésoreries de proximité ferment une à une: Lanmeur-Plouigneau, Pont Aven, Plogastel St germain, Ploudalmezeau...
Des services tel que l 'enregistrement , la fiscalité immobilière, les services de publicité foncière seront à terme présents sur deux sites du département: Brest et Quimper.
A ce là il faut ajouter une volonté irraisonnée et insatiable de ne pas répondre aux attentes des usagers. Cette année, ce sont des fermetures hebdomadaires et quasi quotidiennes au public qui ont été autoritairement décidées par la directrice en place.
Vos administrés vont trouver porte close et exprimeront une colère bien légitime...dans certaines trésoreries, l'ouverture au public deviendra une exception avant une fermeture prochaine.
Quand certains de vos concitoyens auront la chance d'être accueillis dans une trésorerie ouverte, ils pourront s'entendre dire que nous ne répondons plus à certaines de leurs questions et seront renvoyés vers un autre centre des finances publiques plus éloigné. ..en particulier tout ce qui a trait à la fiscalité et à l'impôt... C'est déjà le cas à Lanmeur, par exemple.
En d'autres termes, un fonctionnaire de la DGFIP aura la réponse à un questionnement de votre administré, mais DEVRA lui demander d'aller voir ailleurs!!!
Le réseau de la DGFIP est pourtant toujours un incontournable des services publics de proximité. Nombre de personnes agées viennent à la rencontre des fonctionnaires pour directement régler leurs dettes et ainsi se rassurer, d'autres plus fragiles viennent demand er de s délais, d'autre s, plus nombreux encore viennent interroger l'administration fiscale au moment des déclarations d'impôts, par peur de l'erreur qui ne pardonne pas.
Où iront ces administrés lorsque le service public de proximité aura disparu?
Pourquoi devraient ils se déplacer très loin ? N'ont ils pas droit au même traitement que les contribuables habitant les métropoles? La ruralité est souvent vantée, pourtant toutes ces décisions politiques vont à l'encontre du projet de cohésion sociale et territoriale dessiné par nos aînés.
Au delà de ce dédain vis à vis de la ruralité, la DGFIP, avec malice et autorité, oblige les collectivités locales à investir pour aller dans ce sens. Vous avez dû, ces dernières années, dépenser à de multiples reprises pour mettre à jour vos logiciels et autres matériels informatiques...simplement pour obéir aux désidérata de l'Etat...dématérialisation, paiment en ligne, centre d'encaissement, Télédéclarations etc.. l'Etat exige!
Vos administrés règlent la note! La direction locale vous incite à ne pas réinternaliser..(circulaire d'avril 2017)...en d'autres termes de continuer à utiliser des entreprises privées pour des missions de service public (eau, transports, aide sociale..etc) pourtant, nombre d'entre vous le souhaiteraient! Cette fois encore, Bercy vous intime à continuer de régler l'addition se désengageant de sa mission initiale: le recouvrement des produits locaux.
Dans cet esprit de désengagement, très vite, la Direction Locale tentera de vous imposer de nombreuses créations de régies et continuera de vous demander d'investir dans le paiement par voie dématérialisée.. C'est donc dans ce contexte qui voit les collectivités locales invitées à toujours dépenser plus, et subissant simultanément des baisses drastiques de personnel et de Dotation Globale de Fonctionnement, que la CGT Finances publiques du Finistère vous alerte et en appelle à un sursaut.
Vous êtes et demeurerez un rempart à cette désintégration du réseau des services publics de proximité, vous avez proposé à vos administrés votre intervention politique en vous proposant à la législature, ces derniers vous ont, à raison, fait confiance. La défense de la ruralité par la cohésion territoriale est un des enjeux du moment et fait partie des préoccupations de vos administrés...
Bercy n'a que faire de ces préoccupations, soyez en persuadés! Très vite, vous constaterez que le service de l'administration fiscale est moins bien rendu, que cette même administration abandonnera votre territoire et tentera encore de vous inviter à dépenser plus pour qu'elle même, se débarrasse des missions qui étaient siennes et qui devraient encore l'être.
Mesdames, messieurs les élu(es), vous avez le pouvoir de dire NON.
Le Parti Communiste dans la région de Morlaix a été très mobilisé quant à lui par la défense de la perception de Plouigneau en 2013-2014, faisant signer des centaines de pétitions, organisant et s'associant à des rassemblements, alertant et informant la population quand l'administration, conformément aux consignes de réduction du service public local du gouvernement Hollande, voulait la fermer.
Cent personnes se sont rassemblées et ont défilé ce samedi matin dans le centre-ville de Lannion, à l’appel du CSSP, collectif de soutien aux sans-papiers. Elles dénoncent un durcissement dans le traitement des dossiers. Une famille algérienne et une jeune Congolaise, installées depuis 4 ans, risquent notamment d’être expulsées.
« Dans le Trégor, face à des situations pareilles concernant les sans-papiers, ça réagit. On voulait le rappeler à ceux qui nous dirigent ! » Une centaine de personnes ont donc participé au rassemblement et au défilé organisé en fin de matinée, à Lannion, par le CSSP (collectif de soutien aux sans-papiers).
Tous s’inquiètent de voir que depuis des mois, « dans les Côtes-d’Armor, des dossiers sont bloqués bien plus longtemps qu’avant. La situation se durcit, » souligne Philippe Vital, porte-parole.
À Lannion, une famille algérienne de 5 personnes (dont 3 enfants de 7 ans, 3 ans et 10 mois) et une jeune femme de 20 ans, originaire de la République Démocratique Du Congo, risquent d’être expulsées alors qu’elles vivent ici et sont intégrées depuis 2013.
« Mon fils est ami avec Mohammed à l’école. On espère qu’il va rester » témoigne d’ailleurs une mère d’élève. Deux pétitions ont été lancées pour soutenir cette famille et la jeune Congolaise. Cette dernière a obtenu son bac "service aux personnes" avec mention… Mais ne peut poursuivre en formation d’aide-soignante comme elle le voudrait, faute de papiers.
Dans les deux cas, la menace d’une expulsion vient des actes de naissance qui font tiquer les services de l’État. Celui d’Algérie serait faux "alors que c’est ma commune de naissance en Algérie qui me l’a envoyé" souligne Youcef. Celui de RDC semble "incohérent" parce que la mère de la jeune femme étant décédée à la naissance, ce sont son oncle et sa tante qui figurent sur la paperasse…
Des dossiers qui coincent, le CSSP en suit pas mal d’autres : « une femme qui s’est mariée en France mais qui, ensuite, s’est fait taper dessus par son mari. En rompant son mariage, elle a perdu son titre de séjour, puis son emploi ». Des gens de Mongolie n’arrivent pas à faire reconnaître qu’ils étaient mariés dans leur pays d’origine. « Et même un refus de Visa pour une dame du Cameroun qui voulait juste venir voir son petit-fils ici puis repartir travailler au pays ! »