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Communiqué du PCF Finistère : non aux manœuvres militaires de l'OTAN en Bretagne
Le PCF Finistère, membre du Front de Gauche, et ses candidats aux élections législatives appellent à participer au pique-nique pacifiste à Carhaix place des Droits de l'Homme (salle des Halles) dimanche 28 mai à 11h30 contre les manœuvres militaires de l'OTAN dans le Finistère qui démarrent la semaine prochaine.
Les élections législatives vont démarrer dans un contexte inédit, alors que des armées françaises et étrangères de l'OTAN seront en train de manœuvrer au-dessus de nos têtes prévoyant en tout 800 exercices et 1200 heures de vol, en Bretagne et dans le Sud-Ouest de la France, du 5 au 16 juin.
L'OTAN contribue massivement à la course à l'armement et aux conflits militaires dans le monde. Sa politique d'intervention sur des théâtres extérieurs, presque toujours dictée par des intérêts économiques et stratégiques plus que par l'intérêt des populations concernées, aboutit partout à des échecs.
Trump veut que chaque Etat membre de l'Europe fasse passer à 2 % de son PIB son budget militaire, soit une augmentation de 10 milliards d'euros du budget militaire.
Le Parti Communiste défend depuis des décennies la sortie de la France de l'OTAN qui alimente des logiques de puissance, de domination et d'escalade militaire.
Nous voulons renforcer les mécanismes de coopération régionaux et le poids de l'ONU. Des politiques nationales et internationales de développement et de réduction des inégalités socio-économiques sont également indispensables pour prévenir les conflits.
Par ailleurs, la présence de la base de l'île Longue, porteuse des dangers mortels de l'armement nucléaire, nous rappelle quotidiennement notre attachement au pacifisme et au désarmement nucléaire.
La fédération du Parti Communiste du Finistère - le 26 mai 2017
Le collectif "Bretons, solidaires et on agit" animé par Jeannine Daniel appelle à un rassemblement :
Demain vendredi 26 mai à 15h30
Devant la préfecture de Quimper
pour exprimer sa solidarité à Hamidou Mary menacé d'expulsion dans les jours à venir et obtenir que cette mesure scandaleuse qui le frappe soit soit levée.
Soyez présents, tous ceux qui le peuvent!
Un collectif appelle à un rassemblement, vendredi à Quimper en faveur d’Hamidou. Installé à Scaër depuis 2012, il est sous le coup d’une expulsion.
« Si la situation ne revient pas à la normale, le 3 juin, Hamidou n’a plus de papiers. Il sera donc expulsable… » Jeannine Daniel et ses amis du collectif « On est Bretons, solidaires et on agit » tentent tout pour qu’Hamidou Mary, 37 ans, puisse continuer à travailler, à jouer au foot, à vivre à Scaër, aux côtés de son épouse et de sa fille d’à peine 2 ans.
Vendredi, ils appellent à un rassemblement à Quimper, devant la préfecture, à 15 h 30. « Dans cette histoire ubuesque, dans laquelle Hamidou est la victime d’un dispositif bureaucratique kafkaïen », le collectif interpelle l’opinion publique, faute de réponses de l’administration.
Cette « histoire » prend sa source en 2013. Titulaire d’une carte de séjour « salarié » depuis son arrivée en France, Hamidou se rend à la mairie de Scaër pour renouveler son titre.
Piero Rainero, élu municipal communiste à Quimper, poursuit : « À l’accueil de la mairie, il y aurait eu une confusion entre les photos de son dossier et celles de son frère, qui avait déposé une demande de titre de séjour en même temps. La mairie a mené une enquête. Une procédure au pénal a été ouverte pour tentative d’usurpation d’identité. »
L’élu s’emporte : « Ce n’est pas dans les prérogatives d’une mairie que d’intervenir ainsi dans un dossier ! Par ailleurs, depuis, Hamidou a déposé à la mairie de Scaër toutes les pièces nécessaires à son dossier… »
Depuis cette date, le trentenaire bénéficie d’une carte de séjour temporaire, à renouveler tous les deux mois environ. Formé aux métiers d’agent de sécurité, il est employé en CDI dans une grosse société de sécurité finistérienne, devient papa en juillet 2015 et continue de faire le bonheur de ses coéquipiers sur les terrains de football…
« La préfecture accorde à son épouse de venir le rejoindre à Scaër via le regroupement familial, lui renouvelle sans souci la carte de séjour temporaire, a vérifié son dossier avant son embauche dans une entreprise de sécurité…, résument ses soutiens. Et aujourd’hui, elle veut le foutre dehors ? »
Les membres du collectif ne comprennent pas.
Ils réclament « l’annulation de l’obligation de quitter le territoire… ». Cettedécision préfectorale a déjà entraîné une conséquence fâcheuse : l’employeur d’Hamidou a été contraint de le licencier. Piero Rainero soupire : « C’est une affaire qui ne devrait pas exister… » Sollicités, les services de la préfecture ne souhaitent pas communiquer en cette période de réserve électorale.
Lire aussi. Les expulsions de migrants font grincer des dents
Samedi, le Parti communiste d'Ille-et-Vilaine présentait les candidats qu'il présente ou soutient pour les élections législatives dans le département. Au total ce sont 7 binômes, titulaires et remplaçants, qui seront présents dans les 8 circonscriptions existantes. Il n'y aura effectivement pas de candidat présenté dans la 5e circonscription de Vitré : « les forces de gauche n'y étant pas assez nombreuses, en l'absence de rassemblement il ne fallait pas ajouter la division », expliquent les responsables.
Avec une moyenne d'âge de 41 ans, le renouvellement parmi les candidats est important puisque les deux tiers des titulaires sont nouveaux. La volonté est de rassembler le plus largement à gauche pour ces élections comme sur la circonscription de Saint-Malo (PCF, EELV, PS) et Fougères (PCF, Front de Gauche, EELV, Bretagne Écologie, PS). Les représentants de la liste « Une gauche de rassemblement pour l'humain d'abord » souhaitent ainsi « avoir une Assemblée nationale pour peser et s'opposer à la politique du gouvernement Macron qui aura avant tout l'objectif de satisfaire les attentes de la haute finance et du patronat ». Pour le PC, ces législatives marquent aussi un premier pas vers « la reconstruction d'une nouvelle force de gauche, une vraie force d'opposition qui porte les valeurs de solidarité, de progrès sociale, de démocratie et d'écologie. »
1er circonscription. Titulaire : Michel Demolder, 57 ans, salarié d'une association pour personnes sourdes, maire adjoint de Pont-Péan. Remplaçante : Nadine Morvan, 60 ans, conseillère Pôle emploi, responsable syndicale.
2e circonscription. Titulaire : Évelyne Forcioli, 59 ans, enseignante spécialisée, syndicaliste Remplaçant : Alain Pechon, 51 ans, chargé de mission à la mairie de Liffré, syndicaliste
3e circonscription. Titulaire : Yannick Nadesan, 34 ans, sociologue urbaniste, conseiller municipal à Rennes et président de la collectivité Eau du bassin rennais. Remplaçante : Françoise Faucheux, retraité.
4e circonscription. Titulaire : Philippe Bonnin, ingénieur en agriculture, Docteur en économie et maire de Chartres-de-Bretagne. Remplaçante : Joëlle Stutzinger
6e circonscription. Titulaire : Benoit Montabone, 32 ans, enseignant chercheur en géographie. Remplaçante : Sylvie Forel, 59 ans, agricultrice bio.
7e circonscription. Titulaire : Solenn Hallou, 39 ans, professeure de lettres. Remplaçante : Alexandra Thierry, vendeuse.
8e circonscription. Titulaire : Claire Payen, 27 ans, employée. Remplaçant : Michel Armand, 63 ans, ancien directeur de production du service public de l'audiovisuel.
Rassemblement contre la centrale, samedi 20 mai, 10h place du champ de foire à Landivisiau
Veuillez trouver ci-dessous le message de l'Association Landi doit dire non à la Centrale à gaz
L’association Landivisiau Doit Dire Non A La Centrale dénonce l’avis favorable de la Commission Européenne, donné, sous la pression des lobbies, au projet de centrale à gaz à Landivisiau.
La Commission se contredit ainsi totalement par rapport à la série de doutes et de critiques qu’elle avait émise en novembre 2015.
Elle autorise ainsi l’Etat Français à octroyer une subvention publique de 50 millions d’euros à Direct Energie pour exploiter une centrale inutile, dangereuse et polluante.
L’association de Landivisiau appelle tous les citoyens à se retrouver à 10 heures place du Champ de Foire, samedi 20 mai pour faire entendre notre mécontentement."
Nous comptons sur la présence de tous et de vos proches pour faire
entendre votre voix. A samedi.
Réunion publique avec Raymond Mc Cartney député du Sinn Féin au patronage Sanquer (photo Anne-Catherine Cleuziou)
Un sacré bonhomme, qui impose le respect et l'admiration, tel est le sentiment qui s'empare de nous quand on rencontre Raymond Mc Cartney.
Né à Derry, la ville du Bloody Sunday (il avait 17 ans à cet âge là), il devient militant républicain et résistant à l'occupation. Condamné à la prison à perpétuité, il va purger en effet 22 ans de prison. Il fera un très longue grève de la faim dans les années 70 pour réclamer le statut de prisonnier politique avec ses camarades. Sorti de prison au moment du processus de paix, il va contribuer au côté de Martin Mc Guiness et Gerry Adams à négocier avec les britanniques et les unionistes et à imposer la paix en Irlande-du-Nord contre la garantie de droits égaux, d'un partage du pouvoir entre républicains et unionistes, d'une libération des prisonniers politiques. Raymond Mc Cartney est un militant internationaliste, qui a eu des contacts et effectué plusieurs déplacements auprès de résistants kurdes, palestiniens, afghans, qui a reçu aussi des militants de l'ANC de Nelson Mandela pour construire la paix en Irlande-du-Nord. Partout, dans ces pays en proie à des guerres liés à la colonisation, à l'impérialisme, à l'effort de libération nationale, la figure de Bobby Sands est universellement respectée et sert de modèle. Homme de guerre par destinée, révolte contre l'injustice et nécessité, Raymond s'est transformé en homme de paix. La force de l'accord de paix en Irlande-du-Nord, compte tenu des traumatismes et des haines de chaque côté, c'était de ne pas arbitrer entre les "narratives", les "récits des responsabilités", mais de les laisser co-éxister.
Depuis 20 ans, le Sinn Féin en Irlande du Nord n'a cessé de grandir, obtenant 4 députés au Parlement européen, 27% des voix aux dernières élections, juste derrière la droite unioniste. En Irlande du Sud, le Sinn Féin est aussi la première force politique de gauche, une force qui monte et met en danger la suprématie des deux forces politiques libérales et conservatrices traditionnelles, centre-gauche et centre-droit.
Raymond Mc Cartney nous dit le rapprochement en Irlande du Nord entre les populations catholiques et protestantes, plus personne n'envisageant vraiment une reprise des hostilités, et de plus en plus de "protestants" envisageant, depuis le Brexit, le scénario d'une Irlande unifiée, non par enthousiasme, mais par pragmatisme économique. Le dialogue autour d'une Irlande unie est beaucoup plus fort aujourd'hui qu'il y a quelques décennies. On vient à cette idée plus pragmatiquement. Les écossais sont dans la même situation. L'austérité et le libéralisme portés par les conservateurs et unionistes peut rendre aussi la perspective de la réunification plus populaire, y compris chez les protestants. Le Brexit est la source de nouvelles tensions entre catholiques et protestants au niveau des partis politiques, mais pas tellement au niveau des gens. Au contraire même, la majorité se retrouve sur la volonté de rester en Europe. Le Brexit, politiquement, est quelque part une aubaine pour la perspective d'unification même si c'est économiquement et socialement une catastrophe annoncée.
La majorité des gens sont contre le Brexit en Irlande-du-Nord et en Ecosse, car ils savent qu'ils ont beaucoup à perdre, et que le Brexit a été voté par l'Angleterre, et ses régions du sud, de loin les plus riches du Royaume-Uni, qui n'en ont rien à faire, comme le gouvernement de Westminster, des Irlandais du Nord et Ecossais. Il y a actuellement des coopérations qui se mettent en place entre les indépendantistes de gauche écossais et le Sinn Féin.
La situation est très floue au Royaume-Uni actuellement. Thérésa May a appelé à une élection générale anticipée pour renforcer son pouvoir et sa position pour négocier un Brexit dur. C'est un chaos politique. La nature progressiste de Jeremy Corbyn, du côté du Labour, est contrebalancé par des députés et cadres du New-Labour néo-libéral et néo-conservateur qui rendent le positionnement futur du parti travailliste très incertain. Les intérêts de l'Angleterre sont visés en premier par Théresa May, la working class risque de beaucoup souffrir avec le Brexit.
Au pub Mc Guigans, avec un autre irlandais de Belfast très chaleureux - Raymond Mc Cartney a répondu aux questions de Ronan Le Coz, de RCF Rivages et de Armen