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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 06:42
Lucienne Nayet (photo Ouest-France)

Lucienne Nayet (photo Ouest-France)

Ouest-France du 27 février 2018
 
 Delphine Van Hauwaert 
 
Lucienne Nayet, la présidente des musées de la Résistance nationale, a découvert qu’un site internet de la mouvance néonazie a détourné un article relatant une de ses interventions en milieu scolaire. Une plainte a été déposée, mais le site est basé aux États-Unis.
« Quand l’histoire vous revient à la figure comme ça, le cœur est meurtri. » Lucienne Nayet, présidente du réseau des musées de la Résistance nationale, a fait l’objet d’attaques antisémites sur un site internet de la mouvance néo-nazi.
 
« Par hasard, alors qu’une personne a tapé mon nom dans un moteur de recherche, on a découvert, au 3e résultat seulement, un article de ce site. » Il reprend un article paru dansLa dépêche, relatant une intervention de Lucienne Nayet dans un collège près de Lourdes. Sur la photo, une étoile jaune a été placardée sur l’intervenante. Le titre accompagnant l’article est clairement antisémite.

« Difficile de voir l’inhumanité ressurgir »

« Quelle que soit la force qu’on a, c’est difficile de s’endormir après ça. Quand on voit que l’inhumanité peut ressurgir », raconte cette enfant cachée durant la guerreSon père a été tué à Auschwitz, victime de l’antisémitisme.
Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, pour "injure publique à raison de l’originel’ethnie, la nation, la race ou la religion". Une infraction sanctionnée à hauteur de 6 mois de prison et 22 500 € d’amende maximum.

Identifier les personnes derrière les pseudos

Le problème, c’est que le site est basé aux États-Unis. « On a envoyé une réquisition pour essayer d’identifier les personnes derrière les pseudos », indique le capitaine Cyrille Geslin. Il n’exclut pas qu’une ou plusieurs de ces personnes se trouvent sur le territoire national. Pour Lucienne Nayet, c’est presque une certitude : « Le site doit disposer de rédacteurs en France. »
La présidente du réseau des musées de la Résistance nationale intervient très régulièrement dans les établissements scolaires, en particulier dans le pays de Morlaix, où elle réside. « J’utilise mon histoire pour avoir une discussion avec les jeunes. Pour qu’ils aient l’esprit critique face à la masse d’informations à laquelle ils ont accès. De voir des choses comme ça, ça m’encourage encore plus à poursuivre ce combat. »

Le PCF en soutien

Dans un communiqué, les administrateurs du réseau des musées de la Résistance nationale condamnent ces faits et indiquent qu’ils accompagneront Lucienne Nayet « dans toutes les démarches qu’elle a entreprises afin de faire interdire ce site et de faire condamner ses rédacteurs, ses hébergeurs, ses financeurs ».
 
 
Quant au PCF local, qui a dévoilé l’affaire sur son blog, il a demandé « une rencontre au sous-préfet de Morlaix et au préfet du Finistère pour que soit menée l’enquête sur les auteurs anonymes de ces propos abjects ».
 
 
 
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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 20:04
Brest, 26 février - photo de Jacqueline Héré, rassemblement pour la libération de Salah Hamouri

Brest, 26 février - photo de Jacqueline Héré, rassemblement pour la libération de Salah Hamouri

40 à 50 personnes place de la Liberté à Brest ce lundi 26 février pour dénoncer, par la voix de Claude Léostic, présidente de la plateforme des ONG pour la Palestine; qui a lu et commenté le communiqué du comité de soutien à Salah Hamouri, le maintien en détention de notre compatriote franco-palestinien, avocat et défenseur des prisonniers politiques, enfermé depuis le 23 août sans aucun jugement ni sans avoir accès à son dossier, vide de toute façon car on ne lui reproche que de garder la tête haute face à l'occupant. Plusieurs militants du PCF étaient présents, Ismaël Dupont, représentant le PCF Finistère, Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, Jacqueline Héré et Claude Bellec, élus à la mairie de Brest, comme des militants de l'AFPS, d'Ensemble, de l'UDB, du POI... Claude Léostic a rappelé la réponse minimaliste de Jean-Yves Le Drian à l'interpellation de la députée Elsa Faucillon à l'assemblée nationale: la France assure la protection consulaire, et rien que ça... Les organisations présentes ont signé un texte commun qui sera envoyer à l'Etat pour exiger une véritable intervention de la France pour la libération de Salah Hamouri, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent. 

Communiqué du PCF Brest: 

Le 28 février prochain, cela fera six mois que Salah Hamouri est détenu arbitrairement sans autre raison que d'être un militant de la paix, des droits et des libertés. Six mois d'emprisonnement de trop. La France ne peut se contenter d'être « préoccupée » par le sort de Salah Hamouri et d'« espérer sa libération », comme l'avait déclaré le Quai d'Orsay. Le président Macron, puisqu'il dit vouloir sa libération, doit passer aux actes et intervenir auprès du gouvernement israélien. Le PCF réclame que le président de la République française, pays des droits de l'homme, et le ministre des Affaires étrangères agissent pour la libération de notre concitoyen, et que cesse l'acharnement du gouvernement Netanyahou contre Salah Hamouri et sa famille.
Le PCF appelle à amplifier la mobilisation partout en France pour que le 28 février Salah Hamouri soit enfin libéré et à l'élargir pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes, et
Khalida Jarrar, députée, en prison depuis juillet 2017, qui font face à l'arbitraire le plus total. Il demande à MM Macron et Le Drian d'exiger que soient d'urgence libérés Ahed Tamimi et les 300 autres enfants palestiniens actuellement emprisonnés.

Parti communiste français,

Paris, le 22 février 2018.

 

Communiqué du Comité de soutien à Salah:

"La détention administrative de Salah Hamouri est renouvelée !
La France est humiliée mais le combat continue.
Avidgor Liberman, ministre de la défense israélien a signé le renouvellement de la détention
de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, arbitrairement incarcéré par Israël depuis le
23.07.2017. Cette détention est prolongée de 4 mois, renouvelables. L’arbitraire et l’injustice
les plus absolus continuent.
À l’arbitraire de l’Etat israélien s’ajoute les responsabilités de la France qui, au-delà de ses
affirmations, n’a pas mis en œuvre des moyens conséquents dont elle dispose pour faire
libérer un Français, victime d’un arbitraire politique qui lui vaut une détention totalement
injuste à l’étranger.
Cette absence de résolution de notre pays, malgré les paroles, aboutit à cette situation où
elle n’a pas permis de garantir que l’injustice ne se répète pas et que Salah soit libéré le 28
février comme nous n’avons cessé de le demander avec force.
Tout cela est politique. Et côté israélien et côté français. La justice, le droit ne sont, dans
cette relation entre nos deux pays, que des variables d’ajustements et non, côté français, des
principes intangibles et universels à défendre farouchement en tout lieu et en tout temps.
Puisque les responsabilités de cette situation sont ainsi clairement établies, que nous savons
tous que l’Etat d’Israël piétine sans la moindre réaction le droit et fait de l’arbitraire un principe,
nous appelons à manifester vers la présidence française notre mécontentement légitime et
notre volonté d’action à la hauteur de l’enjeu : il en va du destin d’un homme, du droit mais
aussi de celui de notre pays.

Nous demandons, dans cette situation extrême, que le Président de la République reçoive
enfin sa femme Elsa Lefort dans les plus brefs délais afin de lui faire part de ses intentions.

L’arbitraire continue. Notre action continuera en conséquence. Plus déterminée et résolue
que jamais. Ceux qui croient que nous nous lasseront se trompent. Nous puisons des forces
nouvelles dans cette décision.

 

Paris, Lundi 26 février 2018
 

libertepoursalah@gmail.com libertepoursalah.fr /"

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 17:12
"Le privé est globalement meilleur que le public" (Haute autorité de Santé): ou les attendus des enquêtes de satisfaction mettant en concurrence les établissements hospitaliers

Le Télégramme publie aujourd'hui une double page sur le résultat local du dépouillement de 122 000 questionnaires de satisfaction remplis par des patients des hôpitaux et des cliniques en France, donc au moins 25 fois moins en Bretagne, pour 5 millions d'hospitalisations.

Ces questionnaires représentent donc 2,5 % des hospitalisations.

Et la "Haute Autorité de Santé" , comprenez l'instance ou l'organisme chargé d'instiller la culture de l'entreprise privée, de la concurrence, et du néo-libéralisme à l'hôpital - les patients ou usagers devenant des clients, censés faire leur marché entre les hôpitaux publics ou privés différents, ce qui laisse entendre au passage qu'on a plus besoin de services publics hospitaliers de proximité, puisque les "clients" sont près à faire 200 km ou à aller dans le privé pour avoir un meilleur "accueil", de meilleurs soins - en tire des conclusions péremptoires à faire se dresser les cheveux sur la tête, quand on connaît la politique de matraquage que subit l'hôpital pour lui retirer des moyens et le soumettre à la politique du chiffre:

"Le privé est globalement meilleur que le public... Il est globalement meilleur dans tous les domaines. Le privé a une antériorité concernant la prise en compte de la satisfaction client, ce n'est donc pas étonnant de voir ces résultats. Cela donne matière à réflexion pour les établissements publics qui pourraient s'emparer de ce sujet avec l'expérience du privé" suggère Laetitia May-Michelangeli, chef du service indicateurs pour l'amélioration de la qualité et la sécurité des soins à la Haute Autorité de Santé. 

C'est surtout que le public est soumis à des charges terribles de l'ARS, de la tarification à l'activité, de la suppression des services et des moyens humains, pour retirer des milliards d'euros de moyens finançant l'hôpital public (3,5 milliards sous Hollande, et ça continue avec Macron) et que le privé a tout intérêt à mettre la communication promotionnelle et les relations publiques au premier plan de sa "machine à fric", tandis que ces outils très contemporains de mise en concurrence ne sont pas dans la culture du service public. 

Si l'on fait les comparatifs de classements pour des enquêtes pour les facs privés et publiques ou pour les lycées, collèges, écoles privées ou publiques, cela donne la même chose. Je paie, donc c'est forcément mieux, sinon je serai vraiment un âne de payer plus! 

Pour l'hôpital Morlaix, ses "notes" peu reluisantes concernent 36 questionnaires. Très représentatif. Pour Brest, l'hôpital Morvan, soi-disant la lanterne rouge de la relation aux patients-clients, 130 questionnaires, sachant qu'il y a plus de chance que des clients mécontents remplissent le questionnaire de satisfaction que des clients contents. 

Ces enquêtes de satisfaction et leur utilisation médiatique relèvent de l'imposture et de l'enfumage idéologique visant à transformer la santé en produit marchand, à faire croire que l'on peut mettre en concurrence les établissements publics, que les patients se conduisent comme des "homo œconomicus" et donc que la proximité ne s'impose pas, et à servir les intérêts des cliniques privés. On est en pleine culture du néo-libéralisme. 

Et le pire là dedans, c'est qu'on cherche à culpabiliser les personnels de santé qui subissent déjà le poids de la casse méthodique et progressive de l'hôpital public. 

Honteux!

Ismaël Dupont        

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 10:56
Palestine: la France doit agir pour la libération de notre concitoyen Salah Hamouri: rassemblement à BREST le 26 février à 18h, place de la Liberté

Palestine : La France doit agir pour la libération de notre concitoyen Salah Hamouri (PCF)

Dans une semaine prendra fin l'ordre de détention administrative contre l'avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, signé par le ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman, figure de l'extrême droite israélienne.
Le 28 février prochain, cela fera six mois que Salah Hamouri est détenu arbitrairement sans autre raison que d'être un militant de la paix, des droits et des libertés. Six mois d'emprisonnement de trop. La France ne peut se contenter d'être « préoccupée » par le sort de Salah Hamouri et d'« espérer sa libération », comme l'avait déclaré le Quai d'Orsay. Le président Macron, puisqu'il dit vouloir sa libération, doit passer aux actes et intervenir auprès du gouvernement israélien.
Le 28 février, le risque est grand que l'ordre de détention soit renouvelé.

Le PCF réclame que le président de la République française, pays des droits de l'homme, et le ministre des Affaires étrangères agissent pour la libération de notre concitoyen, et que cesse l'acharnement du gouvernement Netanyahou contre Salah Hamouri et sa famille.
Le PCF appelle à amplifier la mobilisation partout en France pour que le 28 février Salah Hamouri soit enfin libéré et à l'élargir pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes, et
Khalida Jarrar, députée, en prison depuis juillet 2017, qui font face à l'arbitraire le plus total. Il demande à MM Macron et Le Drian d'exiger que soient d'urgence libérés Ahed Tamimi et les 300 autres enfants palestiniens actuellement emprisonnés.

Parti communiste français,

Paris, le 22 février 2018.

Nous arrivons dans un moment décisif pour éxiger la libération de notre ami et compatriote Salah Hamouri, toujours emprisonné en Israël. L’ordre de détention administrative porte les dates du 29 août au 28 février. Il est exclu que l’arbitraire se poursuive encore après cette date. Il nous reste donc moins d'une semaine pour réclamer plus fortement encore la libération de Salah Hamouri au plus tard le 28 février 2018 prochain. (voir en bas du mail et en PJ le communiqué de son comité de soutien
 
Afin de maintenir la pression et de rappeler le fort soutien populaire autour de Salah, nous appelons à un rassemblement:
 
LUNDI 26 FEVRIER A 18H PLACE DE LA LIBERTE A BREST
 
Comptant sur vous nombreux. Merci de relayer cet appel.
 
Communiqué de Elsa Lefort, 20 février:
8 jours pour faire libérer Salah Hamouri !

Réuni.e.s vendredi 16 février 2018 à Ivry-sur-Seine lors de la « Nuit de la Liberté », c’est plus de 500 personnes, avocat.e.s, élu.e.s, journalistes, intellectuel.le.s, militant.e.s des droits de l’Homme, responsables associatifs, citoyen.ne.s, qui se sont tenues aux côtés de la famille de Salah Hamouri, jeune avocat franco-palestinien, pour exiger sa libération à 10 jours de la fin écrite de sa période de détention administrative par les autorités israéliennes.

Arrêté dans la nuit du 23 août 2017 à son domicile de Jérusalem-Est et retenu sans la moindre preuve en détention administrative pour 6 mois, sur ordre d’Avigdor Lieberman, figure de l’extrême-droite israélienne et ministre de la défense, Salah Hamouri est une victime d’un arbitraire absolu de l’Etat d’Israël. En s’attaquant à un avocat, membre de l’association humanitaire « Adameer », qui exerçait légitimement sa profession, Israël fait preuve d’une détermination à entraver les défenseurs du droit, qui luttent contre l’occupation.

Depuis 6 mois, des milliers de personnes de tous horizons ont tenu à exprimer leur soutien à la famille de Salah Hamouri.

Lors de soirées de soutien, à l’occasion de vœux lors d’assemblées délibérantes de plus de 50 collectivités territoriales, via des questions aux médias jusqu’au sein de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

Plus de 1600 élu.e.s se sont engagé.e.s dont trois candidats à l’élection Présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Philippe Poutou. De nombreuses personnalités françaises et étrangères se sont jointes au mouvement telles que Noam Chomsky, Ken Loach, Angela Davis, Roger Waters, Brian EnoChristiane Hessel, Vald, Ernest Pignon-Ernest, Michel Warschawsky, Ilan Pappé, Jean Ziegler, Abou Diaby, Robert Guediguian, Michael Mansfield QC ou Susan George.

Le Président français s’est lui aussi positionné contre la détention administrative illégale de Salah Hamouri et a demandé sa libération à Benjamin Netanyahou le 10 décembre dernier, sans résultat.
L’ordre de détention administrative porte les dates du 29 août au 28 février. Il est exclu que l’arbitraire se poursuive encore après cette date. Il nous reste donc aujourd’hui 10 jours pour réclamer plus fortement encore la libération de Salah Hamouri au plus tard le 28 février 2018 prochain.

Comme le déclarait Elsa Lefort, épouse de Salah et porte-parole du comité de soutien, vendredi soir : « Notre mobilisation doit s’accentuer pendant ces deux dernières semaines. Il est impensable que la diplomatie française n’obtienne pas la libération de notre concitoyen, comme elle a pu par le passé obtenir celle d’autres Français.e.s incarcéré.e.s arbitrairement de par le monde. Si sa détention était renouvelée ce serait dramatique pour Salah et ses proches, mais ce serait également un véritable affront fait à la France. ».

Il en va de l’honneur de la diplomatie française, du respect des droits humains les plus élémentaires et du respect du droit international que notre pays doit défendre sans trembler.

 
ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
 
Maison de l'International  
50 Esplanade de la Fraternité - 29200 Brest
 
Adresse postale:
245, Cours Aimé Césaire - 29200 Brest 
 
Permanence Mensuelle: 
2ème mardi du mois - 18h-19h30
le Mouton à 5 pattes - rue Navarin, Brest
 
www.france-palestine.org
afpsbrest.wordpress.com
www.facebook.com/afps.brest

 

Palestine: la France doit agir pour la libération de notre concitoyen Salah Hamouri: rassemblement à BREST le 26 février à 18h, place de la Liberté
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 08:31
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État du Front populaire, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.

arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État du Front populaire, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.

Dans le livre Les Françaises au XXe siècle*, Dominique Missika, ancienne productrice à France Culture, énumère sur tout le XXe siècle et à travers tous les domaines les destins de femmes du 20e siècle qui on laissé leurs empreintes. Ainsi dans la partie des années 30, Martha Desrumaux est citée :

"Martha Desrumaux (1897-1982), ouvrière du Nord, travailleuse du textile et syndicaliste, est la seule femme présente lors des accords de Matignon. Elle jouera son propre rôle dans le film de Jean Renoir, La vie est à nous, tourné à l'initiative du Parti communiste français pour la campagne électorale du Front populaire ".

Il s'agit de la légende d'une photo maintenant de Martha : lors d'une fête syndicales (certainement en 1937), Martha est seule au micro sur une estrade, devant des hommes assis derrière elle... Quel symbole alors qu'à cette date les femmes n'ont pas encore le droit de vote !
L'article : "Peu syndiquées, elles n’obtiendront pas l'égalité. Une seule femme participe aux négociations des accords de Matignon qui mettent fin aux grandes grèves de juin 1936. Il s'agit de Martha Desrumaux, entrée comme ouvrière à 9 ans dans une usine textile du Nord, syndicaliste de la CGT, et militante politique, qui se bat pour l'obtention de la semaine de quarante heures et deux semaines de congés payés."
L'article se poursuit sur l'entrée de trois femmes au gouvernement. Ainsi nous pouvons retrouver page 89, Martha, juste après la Une de Voilà saluant l'arrivée des trois femmes sous-secrétaires d'État, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, et Irène Joliot-Curie.
Dans cet ouvrage, Martha est la seule figure du syndicalisme ; quand on repense à la jeune femme qui ne savait ni lire ni écrire à 20 ans et se retrouver dans le même ouvrage que Colette, Françoise Sagan,Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Jacky Kennedy et tant d'autres...

Laurence Dubois
Présidente de l'association Martha Desrumaux

* aux Éditions du Seuil, Paris, 2014

Martha Desrumaux, une ville de lutte. 

Pour une ouvrière au Panthéon! 

François Hollande a choisi de panthéoniser Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette en 2015, 4 résistants qui le méritaient assurément, mais sur une liste qu'on aurait aimé voir élargie à des résistants communistes tels que Danielle Casanova, Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui témoigna au Procès de Nuremberg comme Germaine Tillion, Missak Manouchian, pour saluer l'action de la FTP MOI, Ambroise Croizat, l'interné au bagne en Algérie, fondateur de la Sécurité Sociale, le jeune Guy Môquet, ou enfin Martha Desrumeaux, symbole de la résistance ouvrière, des conquêtes sociales de 36.

En juillet prochain, Emmanuel Macron panthéonise Simone Weil (et son mari?), une autre femme qui a marqué notre histoire nationale et l'émancipation des femmes, et dont l'hommage national est justifié, mais toujours pas d'ouvrier, a fortiori de communiste, au Panthéon, sur les 76 citoyennes et citoyens qui s'y trouvent! 

Faut-il croire qu'aux yeux des élites nationales, nous sommes toujours l'anti-France ? Celle qui écrit peu, compte peu...

« Seule la classe ouvrière dans sa masse aura été fidèle à la France profanée », a pourtant rappelé en son temps François Mauriac avec lucidité et esprit de justice.

Martha Desrumeaux naît en 1897 à Comines, une petite ville proche de Lille.

Elle commence à travailler à neuf ans comme femme de ménage puis comme ouvrière dans le textile, dans une usine de lin à Comines où elle découvre la dureté des conditions de travail. Elle adhère à la CGT à treize ans, puis, deux ans plus tard, aux Jeunesses socialistes.  En 1917, elle prend la tête d’un mouvement de grève dans le textile.En 1921, elle rejoint le Parti communiste. En 1925, elle dénonce la guerre coloniale au Maroc, la sale guerre du RIF menée de concert par Pétain et Franco.  

« Elle est de toutes les luttes », explique l’historien Pierre Outteryck. « En 1920-1922 à Comines, en 1928-1929 à Halluin, en 1930 autour des assurances sociales, en 1931 contre le puissant patronat roubaisien, en 1933 à Armentières… » Pendant ce temps, l’inlassable militante rattrape l’écueil d’une vie happée trop tôt par le labeur et apprend à lire et à écrire. En 1927, l’année où elle rencontre Clara Zetkin, la fondatrice de la Journée internationale des droits des femmes, à Moscou, pour les 10 ans de la révolution d’Octobre, elle devient également la première femme élue au Comité central du PCF

Elle impulsera par la suite les premières marches des chômeurs vers Paris, dont « la marche de la faim » en 1933. « Le mouvement des chômeurs fut un embryon des conditions d’union de la classe ouvrière », précisait-elle avec son accent du Nord, parfois injustement moqué lorsqu’elle s’exprimait en dehors de sa région natale.

En 1936, elle est une figure de proue du Front populaire dans le Nord. Elle est la seule femme présente lors de la signature des accords Matignon avec Léon Jouhaux et Benoît Frachon, seule femme à la table des négociations. Et c'est l'honneur de la CGT et du PCF d'avoir donné ce rôle à une femme qui n'avait pas le droit de vote, une non-citoyenne, comme le PCF dès lès années 20 à présenter des candidates aux élections, même si leur élection était ensuite invalidée.

Fondatrice du journal l’Ouvrière, représentante de la CGTU au comité de fusion avec la CGT, puis aux côtés de Danielle Casanova lors de la création de l’Union des jeunes filles de France (UJFF)… Son engagement pour la dignité des femmes et sa présence lors de moments cruciaux comme les accords Matignon sont autant de pas en avant pour la lutte féministe.

Martha Desrumaux a ensuite organisé la solidarité avec les forces républicaines espagnoles. Elle joue son propre rôle dans le film de Jean Renoir La vie est à nous.

En août 1940, dans le nord de la France sous administration directe de l’armée allemande, elle organise la grande grève patriotique de mai-juin 1941. 100 000 mineurs débrayent, refusant de fournir du charbon pour l’occupant. Dénoncée par le préfet, Martha est arrêtée par la gestapo. Elle est mise au secret à la prison de Loos et déportée à Ravensbrück.

Elle y organise l’entre-aide et la solidarité avec Geneviève De Gaulle-Anthonioz et Marie-Claude Vaillant-Couturier.

Extrait des mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier

 Dans le périple de déshumanisation qui est imposé à chaque nouvelle arrivante, elle a retrouvé, en passant à la douche, Martha Desrumaux, militante communiste du Nord, membre du Comité central du parti et qu'elle connaissait d'avant-guerre de réputation. Martha est la déportée française la plus ancienne du camp. Elle est en contact avec des Allemandes et des Tchèques, Tchèques qui l’ont sauvée de la mort à l'arrivée en remplaçant sa carte rose d'inapte au travail par une carte jaune de travailleuse.

Le rôle (clandestin) de Martha Desrumaux, et de ses camarades de la « colonne n° 2 », qui est chargée de vérifier, aux douches, que les détenues n'ont ni poux, ni gale, est magnifié dans le livre du collectif de détenues sur Ravensbrück : « À chaque nouvelle arrivée de prisonnières, la colonne n° 2 était aux douches et l'une ou l’autre de ces anciennes, dans la mesure où elle arrivait à parler aux femmes, en dépit de la présence des SS, essayait de les aider à supporter le premier choc et de les avertir de ce qu'il fallait faire pour éviter l'extermination : ne pas se déclarer malade, ne pas montrer ses infirmités pour ne pas recevoir la carte rose, ne pas se dire juive. »
« Martha, dit Esther Brun, nous fut d'un grand secours. C'est elle qui par son travail aux douches nous procurait du linge propre, des bas, des chaussures et surtout cet hiver, des lainages, des robes et des manteaux... Martha était celle qui nous aidait le plus ; elle avait tant d'amies dans le camp, tant de sympathies chez les prisonnières de toutes les nationalités... »

Extrait de Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg, de Dominique Durand, Éditions Balland, 2012, p.260-261

Libérée par l’Armée rouge, elle est rapatriée par la Croix-Rouge en 1945 mais revient malade du typhus. Elle réintègre les organes dirigeants de la CGT.

Lili Leignel, déportée à Ravensbrück à 11 ans, se rappelle d’une « femme simple » qui était « un exemple pour tous avec son amour du prochain incommensurable et sa grande conviction ». Dès la fin de la guerre, alors que les femmes n’ont le droit de vote que depuis un an, Martha Desrumaux est élue au conseil municipal de Lille et reprend ses fonctions à la CGT du Nord.

L’année suivante, elle est élue député communiste du Nord.

La maladie l’oblige à ralentir ses activités. Elle continue cependant son action auprès de la Fédération nationale des Déportés, proche du Parti communiste.

Elle meurt le 30 novembre 1982, le même jour que son mari, ouvrier métallurgiste et syndicaliste.

 

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Château de Kergoz au Guilvinec

Château de Kergoz au Guilvinec

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février

Château de Kergoz au Guilvinec samedi 24 février, au lieu des premières fêtes du travailleur bigouden au Guil...
Un repas républicain chaleureux et fraternel en chansons en l'honneur de Martha Desrumaux dont après l'introduction d'André Le Roux, Philippe Moreau a retracé la vie de lutte dans un discours émouvant, qui a précédé une minute de silence pour nos camarades du Pays Bigouden décédés en février, Jean-Louis et Joséphine Guiziou, et un bref discours politique d'Ismaël Dupont faisant le lien entre ce que représente l'action et l'exemple de Martha Desrumaux et les défis posés au PCF aujourd'hui, dans la résistance et la construction d'alternative au rouleau compresseur libéral et capitaliste de Macron, et dans la reconstruction d'une dynamique politique marxiste et populaire.

Martha Desrumaux: Pour une ouvrière au Panthéon! - à l'honneur du Banquet Républicain du Pays Bigouden, au Guilvinec ce samedi 24 février
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 07:46
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
 
Communiqué de la section PCF du pays de Brest: 
Le 28 février  une prendra fin l'ordre de détention administrative contre l'avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, signé par le ministre israélien de la Défense , Avigdor Liberman, figure de l'extrême droite israélienne.
Depuis six moi s Salah Hamouri est détenu arbitrairement sans autre raison que d'être un militant de la paix, des droits et des libertés. Six moi s d'emprisonnement de trop.  La France ne peut se contenter d'être « préoccupée » par le sort de Salah Hamouri et d'« espérer sa libération », comme l'avait déclaré le Quai d'Orsay. Le président Macron, puisqu'il dit vouloir sa libération, doit passer aux actes et intervenir auprès du gouvernement israélien. Le 28 février, le risque est grand que l'ordre de détention soit renouvelé.
 
Le PCF réclame que le président de la République française, pays des droits de l'homme, et le ministre des Affaires étrangères agissent pour la libération de notre concitoyen, et que cesse l'acharnement du gouvernement Netanyahou contre Salah Hamouri et sa famille.
La section du Pays de Brest du PCF soutient l’appel  à se rassembler lundi 26 février à 18 h place de la Liberté à Brest pour que  Salah Hamouri soit enfin libéré et à l'élargir pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes, et Khalida Jarrar, députée, en prison depuis juillet 2017, qui font face à l'arbitraire le plus total. Il demande à MM Macron et Le Drian d'exiger que soient d'urgence libérés Ahed Tamimi et les 300 autres enfants palestiniens actuellement emprisonnés.
PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr
Le PCF appelle à participer au rassemblement le lundi 26 février à Brest pour la libération de Salah Hamouri, place de la Liberté à 18h
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 08:07
Spinetta: entreprise de démolition de la SNCF: laisserons-nous faire?
« Gang », le billet de Gérard Streiff !
 

 

 
Spinetta est l’auteur remarqué d’un récent rapport de casse de la SNCF. Wikipédia nous dit de lui que c’est un « haut fonctionnaire » mais aussi que c’est « le patron le mieux payé de France ». La contradiction n’est qu’apparente. Spinetta est l’exemple type de cette faune d’énarques qui ont colonisé à partir des années 80 les principaux rouages de la machinerie d’État.
Des technos passés du côté du fric et que l’on retrouve systématiquement dans tous les postes de la haute administration en même temps que dans une flopée de conseils d’administration (Alcatel-Lucent, Air-France, GDF-Suez, Areva, notamment, pour ce qui concerne Spinetta). L’État c’est eux, le pouvoir, le vrai, c’est eux. Au nom de quoi Spinetta est devenu un expert es SNCF ? Au nom de cette appartenance de ce gang de petits marquis dont le chef est Macron.
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 07:54
Emile Bernard

Emile Bernard

Gauguin, danses bretonnes à Pont-Aven

Gauguin, danses bretonnes à Pont-Aven

COMMUNE culture –
 
Pont-Aven, au rendez-vous des amateurs de peinture en Bretagne

 

Le musée de Pont Aven qui a rouvert ses portes après 3 ans de travaux a d'ores et déjà gagné son pari. Bien sûr, des voix s'étaient élevées contre ce projet jugé trop ambitieux pour une petite ville de 3000 habitants. Mais aujourd'hui, 122 500 visiteurs sont passés en moins d'un an. Bretons, pour plus de la moitié. L’École de Pont Aven, c'est l'histoire d'une révolution artistique mise en œuvre à la fin du XIXème siècle par Paul Gauguin, Emile Bernard, amorçant un courant de modernité qui dispersera ses idées novatrices jusqu'en 1939.

Les noms des peintres qui viennent à Pont Aven, Gauguin, Sérusier, Emile Bernard, Maurice Denis, sont aujourd'hui très connus. Mais l'ampleur artistique du mouvement se trouve augmenté par le nombre des artistes, méconnus pour la plupart, venant d'univers parfois très différents qui se retrouvent à Pont Aven, échangent et tentent des expériences réussies d'une autre manière de peindre (symbolisme, japonisme, primitivisme …).

Paris est alors devenue capitale des arts grâce à ses musées ; la qualité de l'enseignement des écoles des Beaux Arts attire des artistes de toutes nationalités.

En Bretagne, le développement des chemins de fer favorise la venue d'artistes étrangers puis parisiens, tous à la recherche de l'authenticité encore intacte des gens et des paysages, en réaction à l'Académisme triomphant alors dans les Salons.

Le nomadisme des artistes qui peuvent désormais peindre d'après nature en dehors de l'atelier est également facilité par la commercialisation des tubes de couleurs dès 1859.

Entre la population et ces colonies d'artistes qui s'installent parfois pour plusieurs années - Paul Gauguin y séjourna 8 ans- la cohabitation se passe non seulement sans heurts, et même avec bienveillance.

Ces artistes, migrants et désargentés, trouvent non seulement des modèles sans difficulté mais également gîte et couvert avec facilités de paiement.

Tous ces artistes, qui ont diffusé leur vision personnelle de la Bretagne pendant plus de 50 ans, sont aujourd'hui représentés dans ce nouveau musée de Pont Aven dont la réhabilitation réussie est l’œuvre d'un cabinet d'architectes brestois.

Le bâtiment, qui encadre un jardin en espalier inspiré d'une œuvre du peintre Charles Filiger, est volontairement intégré au centre ville.

Mais c'est avant tout un espace pensé pour que se rencontrent à nouveau tous ces courants de la modernité en peinture : donner à voir, confronter, décrypter et bien entendu, expliquer

Enfin, pour donner aux visiteurs l'envie de revenir, des expositions temporaires sont régulièrement présentées.

Isabelle Colpin

 

Image en ligne

Du 2 février 2018 au 6 janvier 2019, exposition: Pont-Aven, berceau de la modernité

Pont-Aven, berceau de la modernité / Collection d’Alexandre Mouradian

Le Musée de Pont-Aven présente l’histoire d’une révolution artistique ini-tiée entre 1888 et 1894 : le synthétisme, art fondé sur l’usage de couleurs pures posées en aplats et cernées de contours comme un vitrail. Autour d’Émile Ber-nard et de Paul Gauguin, le groupe d’artistes qui s’approprie ces principes est appelé « École de Pont-Aven ».

En 2018, Alexandre Mouradian, collectionneur philanthrope, s’associe au musée en prêtant 23 oeuvres de sa collection person-nelle dédiée aux amis de Gauguin. Ce corpus inédit et présenté en exclusivité au Musée de Pont-Aven prendra place au sein du parcours permanent, renou-velant totalement l’accrochage des oeuvres au niveau 3. Des oeuvres d’Émile Bernard, Émile Jourdan, Maxime Maufra, Henry Moret, Roderic O’Conor, Éric Forbes-Robertson, Armand Seguin, Paul Sérusier, Wladyslaw Slewinski, Jan Verkade seront présentées.

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 06:09
A l'agenda du PCF Finistère, une année 2018 utile et animée avant le congrès!

Agenda PCF 29 :

 

Samedi 24 février – Banquet Républicain PCF Pays Bigouden au Guilvinec en l'honneur de Martha Desrumeaux

 

Lundi 26 février : rassemblement pour Salah Hamouri, 18h, place de la Liberté

 

Début mars – Sortie du Journal fédéral du PCF- Rouge Finistère n°2

 

 

Jeudi 1er mars: rassemblement pour le droit d'asile et contre le projet de loi asile-immigration de Gérard Collomb à l'appel de la LDH

 

Samedi 3 mars Soirée PCF - Couscous au Relecq Kerhuon

Contact réservation 06 87 34 93 79 - à partir de 18h30, au local de la section 5 Bd Gambetta. A l'issue de ce pot convivial, le Café Crème nous accueillera autour d'un couscous. Participation aux frais : 20€/personne

 

Jeudi 8 mars : réunion publique régionale du PCF sur les EHPAD, la situation des personnes âgées en perte d'autonomie à St Brieuc - avec Olivier Dartigolles, un philosophe, un directeur d'EHPAD, un responsable associatif

 

Mardi 13 mars : réunion de préparation de la Fête de l'Huma Paris à 17h30 à la fédération rue Berger à Brest.

 

Jeudi 15 mars: soutien à la nouvelle journée d'action dans les EHPAD à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO

 

Jeudi 15 mars, 18h au local du PCF rue Marcel Sembat : réunion plénière à Lanester pour l'édition 2018 de la Fête de l'Huma Bretagne

 

Samedi 17- dimanche 18 mars à Concarneau : formation régionale  avec Guillaume Roubaud Quashie, Olivier Mayer, Yann Le Pollotec, Florence Le Lieu une animation scientifique sur la bio-diversité: visite du Marinarium avec Stéphane Cadiou, son responsable   

 

Lundi 19 mars : prochain Conseil Départemental PCF Finistère à Pont de Buis  18h.

 

Mardi 27 mars, 18h: venue de Greg Oxley à Morlaix pour une conférence sur la Révolution Française  

 

Jeudi 12 avril : formation CIDEFE – ADECR avec Sébastien Jumel, député communiste de Seine Maritime sur les enjeux maritimes à Lorient avec visite des installations portuaires, échanges avec différents responsables des activités économiques du port de Lorient. Invitation à tous les élus pour s'y inscrire.

 

Samedi 14 avril : 6 heures pour la Palestine à Plourin-les-Morlaix avec Claude Léostic et peut-être Pierre Barbancey

 

Samedi 28 avril: venue de Patrick Le Hyaric, député européen PCF-Front de Gauche, à Carhaix. Compte rendu de son mandat de député européen et débat sur les enjeux européens et internationaux.  

 

Mardi 1er mai : fêtes du Viaduc (PCF Morlaix) place Allende à Morlaix (avec une exposition artistique autour des traces de 14-18, le chanteur Pol Huellou – musique irlandaise ) et fête du PCF à Brest.

 

Mardi 29 mai: Venue de Gérard Le Puill, journaliste à l'Humanité, dans la région de Morlaix pour une réunion publique sur:  Assurer notre souveraineté  alimentaire face au réchauffement climatique Quels enjeux pour l’agriculture  en Bretagne ?

 

Juillet-Août: 3 fêtes d'été du Pays Bigouden dont la fête de Loctudy en présence de Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

 

 

En préparation, et en réflexion :

 

Réunions publiques :

 

Invitation d'André Chassaigne pour une réunion publique sur la Paix, la Défense, le budget et l'industrie d'armement à Brest

 

Proposition faite aux Parlementaires communistes engagés dans le tour de France des hôpitaux de faire une étape dans le Finistère à l'occasion d'une tournée bretonne

 

Culture-Formation :

 

Formation « prise de parole en public en public » avec le journaliste et ancien responsable du syndicat CGT des journalistes Jean-François Téaldi et intervention de celui-ci sur le pluralisme dans les médias

 

Réunion publique sur la Syrie, l'agression contre le peuple kurde à Afrin la signification de l'islamisme et du djihadisme, avec Maha Hassan, écrivaine syrienne d'origine kurde d'Alep, réfugiée politique, qui vit à Morlaix

 

Visite de la prochaine exposition d'art contemporain aux Capucins à Landerneau suivie d'une conférence de Renaud Faroux : au mois de juin, peut-être le 18 juin. 

 

Initiative culturelle - art et littérature autour de Ladislas Kinjo (www.kijno.com ) artiste proche du PCF, de Jean Grenier, Georges Perros - avec notamment Renaud Faroux

 

Initiative avec Valère Staraselski et les Amis d'Aragon et d'Elsa Triolet sur Aragon

 

 

Congrès extraordinaire du PCF :

 

des dates importantes à connaître :

 

2 - 3 juin : CN avec vote de la base commune du congrès

 

6 juillet : date de dépôt des textes alternatifs

 

4-5-6 octobre : vote base commune par tous les adhérents

 

Samedi 10 novembre : probablement à Plounéour Lanvern dans le Pays Bigouden (9h-19h) : Congrès Départemental du PCF

 

24-25 novembre : Congrès National du PCF

A l'agenda du PCF Finistère, une année 2018 utile et animée avant le congrès!
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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 17:27
En l'honneur de Martha Desrumeaux, militante ouvrière, résistante, déportée - Repas républicain du PCF Pays Bigouden au Château de Kergoz du Guilvinec, samedi 24 février, à partir de 12h

Le traditionnel repas fraternel et républicain se tiendra

samedi 24 février 2018 à partir de 12 h.

au Château de Kergoz au Guilvinec.

A l’occasion de cette initiative politique, un hommage sera rendu à Martha Desrumeaux, militante syndicaliste et communiste dont la vie hors du commun a été dédiée tout entière à l’émancipation des classes laborieuses et particulièrement des femmes ouvrières.

A la suite de ses compagnes de la Résistance, la France s’honorerait de faire entrer au Panthéon « cette ouvrière ordinaire à l’existence extraordinaire »

(pétition http://fr-fr.facebook.com/marthadesrumaux/)

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Inscription pour le repas auprès de Etienne Le Bellec (02 98 11 27 38) ou auprès d'un militant qui transmettra. Relancer amis et connaissances !

MENU

Apéritif

Terrine de lapin au lard, compotée de pruneaux

Suprême de pintadeau farci aux champignons

Pommes de terre en cocotte

Salade

Fromage

Bavarois fruits rouges et son coulis

 

Café

Bordeaux blanc - Bordeaux rouge

Prix du repas fixé à 25 euros 

Avec la présence d'Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Pcf.

Martha Desrumeaux: syndicaliste et communiste résistante et déportée. Pour que la classe ouvrière rentre au Panthéon!
Martha avec son mari Louis Manguine dans leur maison à Evenos dans le Sud. Tous deux en retraite bien méritée.  "Louis Manguine, tout d'abord dessinateur dans une entreprise métallurgique de Douai, est responsable des " métallos " du Nord en 1936. En septembre 1938, il épouse Martha Desrumaux, dirigeante du Parti Communiste. Prisonnier durant la guerre, il reprend ses fonctions en 1946. Après sa libération, il est élu :  de 1947 à 1959, au conseil municipal de Lille de 1950 à 1966, secrétaire général de l'UD-CGT du Nord1. 1950 correspond à l'année où sa femme, Martha Desrumaux, avait dû abandonner ses responsabilités dans cette organisation.  Il décède le 30 novembre 1982, le même jour que son épouse, âgé de 77 ans"

Martha avec son mari Louis Manguine dans leur maison à Evenos dans le Sud. Tous deux en retraite bien méritée. "Louis Manguine, tout d'abord dessinateur dans une entreprise métallurgique de Douai, est responsable des " métallos " du Nord en 1936. En septembre 1938, il épouse Martha Desrumaux, dirigeante du Parti Communiste. Prisonnier durant la guerre, il reprend ses fonctions en 1946. Après sa libération, il est élu : de 1947 à 1959, au conseil municipal de Lille de 1950 à 1966, secrétaire général de l'UD-CGT du Nord1. 1950 correspond à l'année où sa femme, Martha Desrumaux, avait dû abandonner ses responsabilités dans cette organisation. Il décède le 30 novembre 1982, le même jour que son épouse, âgé de 77 ans"

Martha Desrumeaux. La classe ouvrière au Panthéon
OLIVIER MORIN
MARDI, 26 DÉCEMBRE, 2017
L'HUMANITÉ
Une pétition via Facebook pour faire entrer Martha Desrumaux dans la nécropole rassemble des soutiens très larges. Baziz Chibane/La Voix du Nord/MaxPPP
 

Relancée par les Ami·e·s de Martha Desrumaux, la campagne pour que la « Pasionaria du Nord » soit reconnue, s’étend et sort de l’oubli une femme hors du commun.

En 1936. Après des mois de grève et de luttes acharnées, les patrons sont forcés de négocier avec les organisations de travailleurs. Face à eux, ce 7 juin à l’hôtel Matignon, aux côtés de Benoît Frachon et Léon Jouhaux, représentant la CGT, une seule femme est présente, Martha Desrumaux. Elle a apporté avec elle les fiches de paye d’ouvrières du textile du Nord, pour appuyer la satisfaction des revendications.

« Avec Martha Desrumaux, c’est toute la classe ouvrière qui serait honorée au Panthéon. » Laurence Dubois, présidente de l’association les Ami·e·s de Martha Desrumaux, est de celles et ceux qui ont relancé la campagne pour que cette ouvrière, élue du peuple et syndicaliste, ait enfin la reconnaissance de la patrie. À l’occasion du 35e anniversaire de sa mort et des 120 ans de sa naissance, le souhait de faire entrer Martha Desrumaux dans la nécropole revient avec vigueur, rassemblant des soutiens très larges à travers une pétition relayée par la page Facebook « Martha Desrumaux, une femme du Nord ». La sénatrice PCF Michelle Gréaume ou encore Martine Aubry, la maire PS de Lille, se sont notamment jointes à des milliers d’autres voix pour réclamer sa panthéonisation. Déjà en 2015, alors que François Hollande souhaitait faire entrer des femmes illustres au Panthéon, son nom avait été porté jusqu’à l’Élysée, notamment par la voix de la députée communiste Marie-George Buffet. Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, qui furent déportées à Ravensbrück dans le même camp que Martha Desrumaux, eurent les honneurs de la nation. Mais la figure du mouvement ouvrier ne fut pas retenue.

En 1921, elle adhère au PCF « Elle est de toutes les luttes »

Pourtant, sa vie hors du commun, dédiée tout entière à l’émancipation des classes laborieuses et particulièrement des femmes ouvrières, mérite d’être honorée. Neuf ans seulement après sa naissance à Comines (Nord) en 1897, Martha devient brutalement orpheline de père. Elle part alors travailler dans une famille bourgeoise de la banlieue lilloise où elle est bonne à tout faire. Elle s’enfuit rapidement et retourne à Comines où elle se fait embaucher comme ouvrière à l’usine Cousin. En y travaillant le lin, elle découvre la dureté des conditions de travail et se syndique à la CGT à 13 ans. Éloignée de sa région à la suite de la déclaration de guerre en 1914, elle se retrouve ouvrière aux usine Hassebroucq de Lyon, où elle dirige sa première grève victorieuse, dès 20 ans.

En 1921, elle adhère au tout jeune Parti communiste français que le congrès de Tours a fait naître un an auparavant et contribue de manière déterminante à l’organisation des ouvrières du textile. « Elle est de toutes les luttes », explique l’historien Pierre Outteryck. « En 1920-1922 à Comines, en 1928-1929 à Halluin, en 1930 autour des assurances sociales, en 1931 contre le puissant patronat roubaisien, en 1933 à Armentières… » Pendant ce temps, l’inlassable militante rattrape l’écueil d’une vie happée trop tôt par le labeur et apprend à lire et à écrire. En 1927, l’année où elle rencontre Clara Zetkin, la fondatrice de la Journée internationale des droits des femmes, à Moscou, pour les 10 ans de la révolution d’Octobre, elle devient également la première femme élue au Comité central du PCF. Elle impulsera par la suite les premières marches des chômeurs vers Paris, dont « la marche de la faim » en 1933. « Le mouvement des chômeurs fut un embryon des conditions d’union de la classe ouvrière », précisait-elle avec son accent du Nord, parfois injustement moqué lorsqu’elle s’exprimait en dehors de sa région natale.

Fondatrice du journal l’Ouvrière, représentante de la CGTU au comité de fusion avec la CGT, puis aux côtés de Danielle Casanova lors de la création de l’Union des jeunes filles de France (UJFF)… Son engagement pour la dignité des femmes et sa présence lors de moments cruciaux comme les accords Matignon sont autant de pas en avant pour la lutte féministe.

Quand la guerre éclate, en 1939, Martha Desrumaux, réfugiée en Belgique, réorganise le PCF dans la clandestinité. Elle revient à Lille dès juin 1940 et participe activement à la grande grève patriotique des mineurs, en mai et juin 1941. Dénoncée par le préfet Carles, elle est enfermée à Loos puis déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Là encore, elle organisera la résistance avec Marie-Claude Vaillant-Couturier et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, ainsi que des déportées antifascistes tchèques, allemandes, polonaises et soviétiques, toujours avec fraternité et le souci des plus faibles. Lili Leignel, déportée à Ravensbrück à 11 ans, se rappelle d’une « femme simple » qui était « un exemple pour tous avec son amour du prochain incommensurable et sa grande conviction ». Dès la fin de la guerre, alors que les femmes n’ont le droit de vote que depuis un an, Martha Desrumaux est élue au conseil municipal de Lille et reprend ses fonctions à la CGT du Nord. À la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), elle s’engage pour transmettre les valeurs et le souvenir des déportés et poursuit le combat pour l’émancipation des femmes à l’Union des femmes françaises (qui deviendra Femmes solidaires).

En 1982, Martha Desrumaux décède. Le même jour que son mari. À la suite de ses compagnes de la Résistance, la France s’honorerait à faire entrer au Panthéon « cette ouvrière ordinaire à l’existence extraordinaire ».

Martha Desrumeaux: syndicaliste et communiste résistante et déportée. Pour que la classe ouvrière rentre au Panthéon!

Martha à Ravensbrück
Les ami.e.s de Martha Desrumaux

19 déc. 2017 — Dans le périple de déshumanisation qui est imposé à chaque nouvelle arrivante, elle a retrouvé, en passant à la douche, Martha Desrumaux, militante communiste du Nord, membre du Comité central du parti et qu'elle connaissait d'avant-guerre de réputation. Martha est la déportée française la plus ancienne du camp. Elle est en contact avec des Allemandes et des Tchèques, Tchèques qui l’ont sauvée de la mort à l'arrivée en remplaçant sa carte rose d'inapte au travail par une carte jaune de travailleuse.

Le rôle (clandestin) de Martha Desrumaux, et de ses camarades de la « colonne n° 2 », qui est chargée de vérifier, aux douches, que les détenues n'ont ni poux, ni gale, est magnifié dans le livre du collectif de détenues sur Ravensbrück : « À chaque nouvelle arrivée de prisonnières, la colonne n° 2 était aux douches et l'une ou l’autre de ces anciennes, dans la mesure où elle arrivait à parler aux femmes, en dépit de la présence des SS, essayait de les aider à supporter le premier choc et de les avertir de ce qu'il fallait faire pour éviter l'extermination : ne pas se déclarer malade, ne pas montrer ses infirmités pour ne pas recevoir la carte rose, ne pas se dire juive. »
« Martha, dit Esther Brun, nous fut d'un grand secours. C'est elle qui par son travail aux douches nous procurait du linge propre, des bas, des chaussures et surtout cet hiver, des lainages, des robes et des manteaux... Martha était celle qui nous aidait le plus ; elle avait tant d'amies dans le camp, tant de sympathies chez les prisonnières de toutes les nationalités... »

Extrait de Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg, de Dominique Durand, Éditions Balland, 2012, p.260-261

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