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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 17:14
Interdiction de lanceurs de balle de défense dans le cadre du maintien de l’ordre - Question écrite au gouvernement de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor (6 février 2019)

Lire aussi:

Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -

 

République Française


QUESTION ECRITE

 

 

Question N° 08540

Publiée au Journal Officiel du Sénat le 24/01/2019

 

 

 

Interdiction de lanceurs de balle de défense dans le cadre du maintien de l’ordre

 

Christine PRUNAUD

 

Sénatrice  des côtes d’Armor

 

GROUPE COMMUNISTE, REPUBLICAIN ET CITOYEN

 

Commission des affaires étrangères Et de la défense

 

Membre de la Délégation aux Droits des Femmes

 

Mme Christine Prunaud attire l'attention de M le Ministre de l’Intérieur sur l’interdiction de certaines armes utilisées dans le cadre du maintien de l’ordre.

En effet, de plus en plus de signalements pour violences policières présumées sont effectuées auprès de l’inspection générale de la police nationale. Les griefs portent notamment sur l’utilisation de lanceurs de balle de défense LBD40 ou des grenades GLI-F4.

Ces armes provoquent de graves blessures pour les personnes visées, de la simple contusion, à la perte d’un membre, d’un œil, voire plus grave au comas et au décès.

Elle lui rappelle que notre pays est le seul à en être doté au sein de l’Union Européenne. De plus, le Défenseur des Droits, l’ONU, l’Union Européenne et de nombreuses associations jugent ces armes extrêmement dangereuses et appellent à leur interdiction.

Pour ces raisons, elle lui demande s’il entend interdire l’utilisation de ces armes par les forces de l’ordre, lors des manifestations.

 

Réponse du Ministre à venir

 

 

 

 

 

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 05:59
Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

Photo C Berardan: intervention de Ian Brossat

180 personnes au Relecq-Kerhuon pour la rencontre-débat de Ian Brossat sur les élections européennes organisée par le PCF Finistère ce vendredi 1er février, dans une ambiance fraternelle et combative, avec les interventions aussi de deux autres candidats aux Européennes, sur la liste approuvée à 99,5% dans notre département le lendemain, Cindérella Bernard Première adjointe d'une commune rurale des Côtes d'Armor, présidente du groupe communiste au conseil départemental, militante associative Langue, école et culture bretonne (40 ans), une des étoiles montantes du communisme en Bretagne, et Glenn Le Saout (20 ans), le candidat finistérien, étudiant, ex-président du syndicat lycéen FIDL pour la Bretagne, animateur de la bataille contre la loi El Khomri dans le Finistère, bénévole associatif. C'était salle des associations Germain Bournot, le nom d'un camarade. Ian Brossat était chez lui.

Auparavant, Ian et les autres candidats ont effectué une table ronde avec des acteurs de la pêche, de la construction navale, et de l'économie maritime, pour évoquer différents aspects des enjeux actuels en termes de maritimité, de réindustrialisation, de protection de la pêche artisanale respectueuse de la ressource, de lutte contre les importations de poissons pêché dans des conditions bien moins glorieuses, de désarmement nucléaire, de relance de la construction et de la déconstruction navale, de développement des EMR, énergies marines renouvelables, et des éoliennes offshore, puis, pendant 40 minutes avant le meeting, toujours avec les autres candidats et moi-même, ainsi qu'avec Jacqueline Héré, maire adjointe PCF de quartier de Bellevue à Brest, et Christiane Caro, animatrice de l'atelier santé Bretagne du PCF, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, il a rencontré et échangé très fraternellement avec trois gilets jaunes brestois, lucides, courageux et déterminés, tout comme nous! .

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Table ronde avec des acteurs du monde de la pêche, de la construction navale et de l'économie maritime à 18h (photo Jacqueline Héré)

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Ian Brossat au Relecq-Kerhuon, 1er février 2019 -photo Daniel Ravasio

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - Photo C Berardan

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention préalable d'Ismaël Dupont - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Intervention de Cindérella Bernard - photo Mikaël Theng

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Glenn Le Saout et Ian Brossat - photo I Dupont

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn le Saout très à l'aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l'Europe, des luttes de la jeunesse, d'une autre vision du développement et de l'efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, "You'll Never Walk Alone!" En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c'est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Glenn Le Saout, candidat du PCF aux élections européennes - Photo Daniel Ravasio

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Photo C Berardan : Ian Brossat et Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste "L'Humain D'abord. L'Europe des gens"

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - Ian Brossat - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo I Dupont

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Karo Berardan

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Le Relecq-Kerhuon - réunion publique Européennes, 1er février 2019 - photo Daniel Ravasio

Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Européennes: réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L'Humain d'abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l'argent!
Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

Ian Brossat l'a promis au Relecq-Kerhuon: sa prochaine résolution, apprendre le breton pour lire Marx dans la langue des Bonnets Rouges! Merci Cindérella Bernard et Gaël Roblin pour le cadeau!

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

La force de conviction de Cindérella Bernard (photo I Dupont)

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Ian Brossat, salle Germain Bournot du Relecq-Kerhuon, un camarade communiste conseiller municipal de la ville côtière du sud de Brest, avec Claudie Bournot Gallou, sa fille, adjointe au maire PCF! L'esprit de famille, ça se cultive!

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Les mousquetaires de la bataille contre l'Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste "L'Humain d'abord. L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent": heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d'un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l'image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Photo I Dupont - Cindérella Bernard et Glenn Le Saout avec Ian Brossat, la liste "L'Humain d'abord" au Relecq-Kerhuon et dans le Finistère ce 1er février 2019

Les 32 minutes de la première intervention de Ian Brossat au Relecq-Kerhuon à écouter ou réécouter!

45 minutes de débat au RELECQ KERHUON sur les Européennes après l'intervention de Ian Brossat, Glenn Le Saout, Cindérella Bernard

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 13:31
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h
Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h

Le lundi 4 février : les amis de l'Humanité invitent l'historien et camarade du PCF Pierre Outteryck pour nous parler de la magnifique figure d'ouvrière, cégétiste, communiste, résistante, déportée, féministe de Martha Desrumaux à la Maison du Peuple de Brest place Edouard Mazé à 18h

Le mardi 5 février : Pierre Outteryck sera à Morlaix pour les Mardis de l'éducation populaire sur Martha Desrumaux, 18h au local du PCF, 2, petite rue de Callac.

Martha Desrumaux - la solidarité populaire au cœur - Conférences de l'historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février, 18h

Martha la solidarité populaire au cœur

Martha naquit à Comines (59) en 1897. À 9 ans, elle doit travailler comme bonne à tout faire, son père ayant été écrasé par la pompe à eau des pompiers. Parmi les domestiques règne la précarité, la misère et la peur... Aucune solidarité ! Très vite, elle décide de devenir ouvrière ; le monde ouvrier construit à cette époque des solidarités de classes face à un patronat qui se croit roi absolu. À 13 ans, elle adhère à la CGT, puis aux jeunesses socialistes d’avant 14.

Évacuée à Lyon, elle y vit la fin de la guerre et participe à la solidarité envers les populations de la Volga, victimes de la famine après la guerre 14/18 et la guerre civile.

Engagée dans le PC et la CGTU, elle va animer les luttes ouvrières de l'entre-deux-guerres et particulièrement la grève des dix sous à Halluin de septembre 1928 à avril 1929. Elle parvient à convaincre les mamans à accepter de laisser leurs enfants rejoindre pendant plusieurs mois des familles d'accueil ; les enfants échappent ainsi à la misère liée au refus de toute négociation.

En 1936, Martha est une des figures de proue du mouvement ouvrier et du Front populaire. Dès septembre, elle organise dans les Hauts-de-France et en Champagne, la solidarité avec la République espagnole menacée par le coup d'État de l'extrême droite franquiste... Solidarités multiformes : impulsion des Brigades internationales en choisissant les jeunes susceptibles de partir en Espagne se battre aux côtés de l'armée républicaine, collecte de couvertures, de chaussures, de produits alimentaires et envoi d'ambulances pour aider les Républicains , accueil dans des familles du Nord Pas -de- Calais de plus de 500 enfants espagnols victimes du conflit. Notre ami Gilbert Avril, futur dirigeant du SPF du Nord, se souviendra de l'arrivée de ces enfants dans le bassin minier. Martha est présente à de nombreux meetings organisés par le SPF naissant pour favoriser la solidarité envers l'Espagne. Enceinte, Martha se rendra à plusieurs reprises en Espagne et deviendra l'amie de la Passionaria dirigeante du Frente popular espagnol.

Durant l'Occupation, le SPF aide des familles de mineurs déportés après la grande grève de mai/juin 1941. Plusieurs dirigeants du SPF seront arrêtés et déportés comme l'instituteur Résistant Willy Dubois.

Arrêtée le 26 août 1941, Martha est déportée au camp de Ravensbrück. Ici encore, elle y organise la solidarité. En décembre 1943 elle aide Charlotte Rosenberg et ses trois très jeunes enfants à survivre dans cet enfer. Aujourd’hui encore, Lili Rosenberg Leignel témoigne auprès de la jeunesse de cette solidarité qui lui a permis de survivre. Rescapée de Ravensbrück, redevenue responsable de la CGT, Martha organise avec le SPF la solidarité pour les enfants des mineurs grévistes de 1948 (aide alimentaire, aide vestimentaire, accueil des enfants dans la région parisienne, aide juridique pour les mineurs jugés pour fait de grève). En 1965, elle est présente lors de l'inauguration du premier local du SPF à Lille Wazemmes. Nous la retrouvons à Toulon dans les années 70 entre autres auprès du SPF piloté dont la cheville ouvrière sera Jo Séguy. Grande figure du mouvement ouvrier et de la solidarité, Martha est au centre de la campagne "Ouvrir le monde ouvrier au Panthéon, Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon, campagne à laquelle participe, notre ami, symbole de la Résistance, Julien Lauprêtre.

Laurence Dubois
Présidente des Ami.e.s de Martha Desrumaux
Janvier 2019

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 08:22
Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

Christiane Caro aux côtés de Denis Durand

PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
PCF Bretagne - compte rendu du débat de Saint-Brieuc le jeudi 31 janvier dans le cadre du grand Débat National sur le financement des hôpitaux, des EHPAD et de l'aide à domicile, avec Denis Durand, économiste du PCF
Jeudi 31 janvier à Saint-Brieuc, Salle de Robien
Grand débat national - Le financement des hôpitaux, des EHPAD, des soins à domicile en question
Avec Denis Durand, économiste du PCF
Débat organisé par l'atelier citoyen santé du PCF Bretagne et animé par Christiane Caro
 
Débat sur le financement des EHPAD, de l'aide à domicile et des hôpitaux à Saint-Brieuc avec l'économiste communiste Denis Durand, organisé par l'atelier santé PCF Bretagne et Christiane Caro, son animatrice.
Plusieurs représentants des collectifs de défense des hôpitaux de proximité étaient présents, dont Martine Carn, la présidente du collectif de défense de l'hôpital de Morlaix, parmi les 60 personnes présentes à la salle de Robien. Ce débat était organisé dans le cadre du grand débat national, et il a été ouvert par une vidéo très percutante des personnels de santé de l'hôpital de Toulouse, vidéo réalisée par la CGT sous forme flashmob avec un rappeur pour railler sur le discours techno de ceux qui assassinent l'hôpital avec 3 mots à la bouche: rentabilité, économie, ambulatoire...
Martine Carn: "dans beaucoup de structures, les soignants se disent maltraitants. Ils vont au boulot la boule au ventre. Tous les arrêts maladie ne sont pas remplacés. 28 patients par jour à voir en EHPAD, c'est un train d'enfer, vous ne pouvez faire que 24 toilettes. Du coup, vous sacrifiez la toilette de certains, ou vous ne faites que des toilettes partielles. C'est pareil dans les services de médecine. On met l'ambulatoire à tout va. La plupart des EHPAD n'ont plus d'infirmière de nuit. C'est aux aides soignants d'assurer la surveillance. Une aide-soignante va prendre le rôle de l'infirmière".
Une animatrice du comité de défense de l'hôpital de Lannion, ancienne infirmière elle aussi: "Quand j'ai fait mes premiers stages en gériatrie, on avait 1 infirmière pour 40 personnes âgées. C'était très dur. Il y a eu des embellies au fil du temps. Une montée de l'encadrement en personnel. Mais depuis une dizaine d'années, c'est la dégradation. Il n'y a que les murs qui ont changé. Plus ça va, plus on revient à la même prise en charge qu'en 1976"
Un autre animateur du comité de défense de l'hôpital de Lannion: "L'hôpital de Lannion-Trestel a été mis en faillite par des emprunts toxiques, une politique financière complètement hasardeuse. On a aujourd'hui des diminutions du nombre de lits dans des secteurs qui fonctionnent bien. On demande à des patients de la zone trégoroise de faire 80 km pour aller à Morlaix ou St Brieuc pour des actes médicaux qui pourraient être accomplis à Lannion".
Un autre intervenant met en avant le coût de l'EHPAD, 2000€ à Prevalon - Saint Brieuc: "sur place, pas assez de personnel dans les services, 3 ou 4 de jour. Les gens sont laissés à l'abandon. C'est pas le personnel qui est en cause. Un exemple, dans la chambre de ma mère de 98 ans, on a laissé le plafonnier avec des ampoules à changer, sans lumière, pendant 3 jours. La retraite moyenne est de 1000€ dans le secteur, comment se payer des EHPAD à 2000€".
Une autre intervenante: "Les soignants sont en situation de souffrance, ils décrivent une grande perte de sens de leur travail. Tout ce qui est relationnel ne rentre pas dans la comptabilité. Depuis qu'il y a les Agences Régionales de Santé, tout s'est dégradé avec la mise en compétition des établissements les uns avec les autres."
Une autre intervenante remarque avec force: "La santé n'est plus considérée comme un bien commun mais comme une marchandise. La pénurie de médicaments, touchant 30% d'entre eux, qui s'observe actuellement vient de ce que beaucoup de médicaments sont maintenant fabriqués en Inde et en Chine, et que leur approvisionnement obéit aussi à une logique de flux tendu. Le projet des gouvernements en France, depuis 15-20 ans, c'est celui d'une casse systématique des services publics. Il faut tout privatiser. On ne tient ni compte du coût environnement, ni du coût humain."
 
Denis Durand a pris la parole à ce moment là, disant entre autre;
"Les services d'aides à domicile, les EHPAD, devraient relever de la Sécurité Sociale, financée à 100% sur les cotisations. Tout se lie. Le pouvoir des actionnaires nous pourrit la vie dans tous les domaines. La moitié des personnes de plus de 75 ans touche moins de 1700€ et pourtant le coût moyen de l'EHPAD est de 1940€. En 2015, la réforme du financement des EHPAD a donné de très mauvais résultats. On est passé dans les années 60-70 de conditions d'accueil très dures à une amélioration. Mais depuis 10 ans au moins, tout le monde remarque que la situation se dégrade rapidement. C'est la marque d'un système économique qui n'est plus capable de répondre plus aux besoins sociaux. L'espérance de vie augmente, c'est une bonne nouvelle mais pas pour le capital. C'est un système économique qui n'est pas calibré pour répondre aux besoins sociaux, mais pour servir l'intérêt des actionnaires. Le groupe de clinique Korian par exemple a multiplié ses bénéfices par 5 depuis 2016. Les normes d'austérité budgétaire européenne, le passage à l'euro, le TSCG, se sont traduits par des dispositifs dans la gestion des hôpitaux qui ont changé la donne: tarification à l'acte, changement de gouvernance, prééminence des critères de rentabilité, jusqu'à produire une situation intenable pour tout le monde.
Si la France est en révolte aujourd'hui, c'est aussi lié à un mécontentement vis-à-vis des services publics qui se dégrade, à une demande de plus de services publics. L'adhésion des Français au service public, notamment de santé, augmente fortement. Il faut une augmentation des dépenses publiques, y compris pour la croissance économique: c'est l'avenir. C'est à la rentabilité privée qu'il faut s'attaquer, au coût du capital: par exemple l'Etat reverse chaque année 40 milliards d'intérêts au banque sur les intérêts de sa dette.
A côté de ça, les groupes financiers s'appuient sur les banques, des prêts consentis de manière complaisante, pour faire leur casino financier, absorber des concurrents, supprimer des emplois, comme Sanofi qui a absorbé Aventis en contractant un emprunt de 16 milliards d'€ à BNP Paribas à un taux ridiculement bas pour une OPA financière alors que Aventis était plus gros que lui.
Il faut que nous nous battions contre la dictature des marchés financiers, que nous mettions en avant l'exigence d'un pôle public du médicament au niveau français et européen, pour la recherche et la production de médicament. Que nous laissions à nouveau l'Etat et les hôpitaux s'endetter car cette dette amène des recettes publiques et sociales. Il faut que la BCE prête aux Etats pour des projets de développement humain et écologique plutôt qu'aux banques (700 milliards prêtés aux banques à des taux ridiculement peu élevés). Nous devons passer d'un encadrement de 23 pour 100 usagers dans les EHPAD à 60 pour 1000, cela créerait 60 000 emplois.
La cotisation sociale doit à nouveau financer la sécurité sociale à 100%. C'est tellement simple que ça devrait être remis au goût du jour. Au lieu de ça, leur ambition est de détruire la sécurité sociale. Il faut enrayer le processus de privatisation dans le système de santé, dans la chaîne de médicament. Aujourd'hui, le capitalisme en crise depuis les années 70 réorganise la société pour que tout aille au profit, il se nourrit de fonds publics, il s'attaque violemment à toutes les institutions progressistes. C'est un problème de système: on ne peut pas recadrer ce capitalisme dans le cadre du système. Il faut changer de système économique. Il y a la possibilité d'éradiquer le chômage, d'intégrer ces 15% de la société qu'on ne laisse plus produire des richesses, c'est la révolution à laquelle conduirait l'application de notre projet de sécurité emploi-formation, cela financerait autrement la Sécurité Sociale".
 
Pour ma part, j'ai défendu une plus grande nationalisation- socialisation du système de santé avec une reprise en main de la recherche sur le médicament, une entrave aux logiques de profit qui s'emparent de la santé, et tondent la Sécurité sociale, une fin du système de complémentarité juteuse clinique privée-hôpital, avec la complicité de bon nombre de médecins, qui ramène les actes lucratifs à la clinique et les plus coûteux à l'hôpital. Un pôle public du médicament, un retour au modèle hospitalier dominant, une réintégration de la rémunération médicale dans un modèle cadré, permettrait déjà faire faire beaucoup d'économies à la sécu. J'ai aussi avancé l'exigence d'une montée en puissance des cotisations sociales faisant contribuer les entreprises pour financer la perte d'autonomie, les EHPAD, l'aide à domicile, afin d'assurer une meilleure égalité des personnes âgées et de leur assurer une vie digne jusqu'au bout.
 
Ismaël Dupont.
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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 07:20
Mardi soir, 5 février à 19h15 - Glenn Le Saout, candidat sur la liste des Européennes du PCF conduite, par Ian Brossat  invité de Tébéo
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 18:10
Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Prisonniers palestiniens
Courrier du 29/01/19 à Monsieur le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Par / 29 janvier 2019

Monsieur le Ministre,
Fin 2018, nous avons eu le plaisir d’accueillir au groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste du Sénat, Salah HAMOURI, peu de temps après sa libération. Il nous a rappelé l’importance de poursuivre notre combat sur les conditions de détention des prisonniers palestiniens parmi lesquels on compte de nombreux enfants.
Aujourd’hui des centaines de Palestiniens sont placés en détention administrative. Sur le nombre total de prisonniers palestiniens derrière les barreaux plus d’un tiers des personnes auraient besoin de soins médicaux. De nombreux prisonniers palestiniens disent avoir été soumis à la torture et à des actes de violence en détention.
A cette situation déjà dramatique, le ministre israélien de la sécurité publique, a ajouté son intention « d’empirer » les conditions de détention des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Ce projet prévoirait la suppression des droits de cuisiner dans les prisons, la limitation de l’accès des prisonniers à la télévision, à l’eau, le blocage des fonds de l’Autorité palestinienne, la réduction de nombre de visite familiales...
Comme vous le savez Monsieur le ministre, aggraver les conditions de vie de ces prisonniers serait contraire au Droit International. Comptant sur votre influence auprès du Gouvernement Israélien pour défendre les droits des prisonniers palestiniens, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en toute ma considération.

Christine PRUNAUD
Sénatrice des Côtes d’Armor

Prisonniers palestiniens: Lettre de Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères -
Quels engagements afin de permettre une réouverture ?
Institut français de Naplouse -
Par / 31 janvier 2019

Monsieur le Ministre,

L’Institut français de Naplouse a été fermé en août 2018. Cette décision avait alors indigné de nombreuses associations, citoyens et élus, tant sur le fond que sur le symbole.

En juillet 2018, j’avais adressé un courrier au Président de la République pour lui faire part de ma désapprobation. Je lui rappelais que compte-tenu du contexte local, cet Institut représente davantage qu’un simple lieu de culture française.

En octobre 2018, lors d’une audition sur le PLF 2019 au Sénat au sein de la Commission des Affaires Étrangères, nous avions échangé sur la situation de l’Institut de Naplouse. En réponse à mon inquiétude, vous aviez répondu « que le sujet n’était pas fermé ».

C’est pourquoi, je me permets de vous solliciter de nouveau sur l’avenir de l’Institut français de Naplouse. Quels engagements sont envisagés afin de permettre une réouverture de cet institut et le développement de ces activités ?

Je sais pouvoir compter sur toute votre bienveillance afin de veiller au maintien des liens de notre pays avec le peuple palestinien.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes sincères salutations.

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 14:48
La liste proposée à ses adhérents par le PCF pour les élections européennes validée à 95,6% par les adhérents, 99,5% dans le Finistère!

Déclaration de la commission nationale du vote PCF

Les 31 janvier, 1er et 2 février, 47 349 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient se prononcer sur la liste proposée par le Conseil national pour les élections européennes 2019.

23 019  de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 48.62 % des inscrit·e·s.

Il y a eu 461 bulletins blancs ou nuls, et 22 558 suffrages exprimés.

 21 578 ont voté POUR la liste, soit 95.66 %

358 ont voté CONTRE la liste, soit 1,59 %

627 se sont abstenus, soit 2,79%

La proposition de liste comportant 79 candidat.e.s et conduite par Ian Brossat est donc retenue conformément à nos statuts.

Merci à tous les communistes qui ont organisé et participé à ce vote,

Paris, le 02.02.2019

 

 
Voici le résultat du vote sur la proposition de liste du PCF votée par le CN du 26 janvier pour  les Européennes du 26 mai pour le Finistère. 
 
Le détail des votes section par section viendra par la suite. 
 
Merci à toutes les sections qui ont organisé le vote, fait remonter les résultats, et aux camarades qui ont participé aux votes. 
 
Commission du vote: Ismaël Dupont et Jean-Paul Cam 
 
Résultats du vote dans le Finistère: 
 
Cotisants: 540 
Votants: 234 (43,33%) 
Exprimés: 232 
Pour: 231 (99,5%) 
Abstention: 1  (0,5%) 
Contre: 0 
La liste proposée à ses adhérents par le PCF pour les élections européennes validée à 95,6% par les adhérents, 99,5% dans le Finistère!

Bulletin de vote - Consultation des adhérents communistes du 31 janvier au 2 février

" Cette liste est un arc en ciel de luttes, blouses blanches, gilets jaunes, cols bleus, robes noires, bottes vertes et chasubles rouges avec une très forte représentation du monde du travail.

50% d'ouvrières, d'ouvriers et d'employé-e-s, avec des élu-e-s de la ruralité ou de grandes villes: une liste à l'image de la France. Une liste féministe, antiraciste, écologiste, internationaliste, opposée à l'Europe libérale, co-conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, une ouvrière des Hauts-de-France.

Les 77 autres candidats représentent plus de 54 départements, ainsi que des luttes dans la société.

Avec Ian Brossat comme tête de liste, nous gardons la porte ouverte au rassemblement de tous ceux qui convergent avec cette démarche. C'est une exigence et nous saisirons toutes les occasions pour y arriver, en accord avec les communistes.

Nous entrons en campagne pour une Europe des gens, pas celle de l'argent".  

Les candidats de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme:

1. Ian Brossat (38 ans)

Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, auteur de plusieurs livres, dont le dernier sur la nouvelle économie "Airbnb, la ville ubérisée". Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d'hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris".

2. Marie-Hélène Bourlard (61 ans)

Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix dans le Nord et figure du documentaire "Merci Patron!". Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault, première fortune de France (57 milliards de patrimoine) afin d'éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.

3. Patrick Le Hyaric (61 ans)

Directeur du journal L'Humanité, député européen sortant et conseiller municipal d'Aubervilliers.

4. Marie-Pierre Vieu (51 ans)

éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, députée européenne.

5. Mamoudou Bassoum (35 ans)

"J'avais pris deux choses en partant: le drapeau français et mon gilet jaune". Médaillé d'or aux championnats d'Europe de Taekwendo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d'Europe avec son gilet jaune sur les épaules, en soutien au mouvement qu'il a rejoint dès les premières heures. Ingénieur dans le Loiret.

6. Julie Pontalba (40 ans)

Enseignante au collège à Saint-Leu (La Réunion), Julie Pontalba est membre du Parti Communiste réunionais (PCR). Elle a été candidate de rassemblement des forces de gauche, et militante pour la paix.

7. Anthony Gonçalves (47 ans)

Cancérologue et enseignant à la faculté de Médecine de Marseille. Il milite contre les fermetures d'hôpitaux de proximité. A l'échelle européenne, il plaide pour la création d'un pôle public du médicament.

8. Maryam Madjidi (38 ans)

Prix Goncourt du premier roman (2017) et Prix Ouest-France étonnants voyageurs (2017) pour "Marx et la poupée". D'origine iranienne, Maryam n'est pas seulement une écrivaine reconnue et nouvelle figure de la littérature française: elle est aussi bénévole dans une association d'apprentissage de la langue française pour les réfugiés. 

9. Arthur Hay (28 ans)

Livreur (Deliveroo), Arthur Hay est à l'initiative du premier syndicat de France des coursiers à vélo. Face à l'ubérisation de la société, il milite pour la régulation à l'échelle européenne et une protection des salariés de la nouvelle économie.

10. Barbara Filhol (45 ans)

Aide-soignante, secrétaire générale du syndicat des EHPAD du Val-de-Marne, investie pour l'amélioration des de l'accueil de nos aînés et des conditions de travail du personnel soignant. Dans un pays comptant 14 millions de retraités, il s'agit d'un sujet de société majeur. 

11. Franck Saillot

Ouvrier de la papeterie Arjowigins de Wizernes dans le Pas-de-Calais, il a occupé avec ses collègues durant 3 ans, jour et nuit, son usine pour en éviter la fermeture et la délocalisation. Grâce à leur lutte, Franck Saillot et ses collègues ont trouvé un repreneur à l'automne 2018, et sauvé une centaine d'emplois. 

12. Claire Cemile Renkliçay

Co-présidente du Conseil démocratique kurde de France, militante pour la paix et élue à Grigny. 

13. Michel Jallamion (44 ans)

Président de la Convergence nationale des services publics, conseiller régional d'Ile-de-France. Membre du mouvement République et Socialisme.

14. Sophia Hocini

Salariée de l'économie sociale et solidaire à Paris, militante associative dans les quartiers populaires.

15. Stanislas Baugé

Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s'est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement Européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché. 

16. Manuela Dona (48 ans)

Douanière et syndicaliste au Havre. Militante pour la création d'une Douane européenne.

17. Michel Branchi

Économiste, élu à l'Assemblée de Martinique, dirigeant du Parti communiste martiniquais, conseiller territorial de Martinique.

18. Elina Dumont (50 ans)

SDF pendant 15 ans, Elina Dumont est de ceux qui plaident pour le retour de l'ISF et un meilleur partage des richesses en France et en Europe. Désormais comédienne et chroniqueuse régulière aux "Grandes gueules" (RMC), elle soutient le mouvement des Gilets Jaunes.

19. Benjamin Amar (42 ans)

Professeur d'histoire-géographie au lycée Gutemberg de Creteil, débatteur reconnu sur les plateaux télés, responsable syndical dans le Val-de-Marne

20. Sarah Chaussy

Paysanne, conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche. 

21. Loïc Pen

Médecin à l'hôpital de Creil, il a démissionné de son poste de chef de service des urgences pour protester contre la fermeture de la maternité. Lanceur d'alerte.

22. Christine Mequignon

Cheminote en Auvergne-Rhônes-Alpes, représentante des salariés à la SNCF.

23. Pascal Pontac

Grutier au port de Saint-Nazaire, responsable du syndicat des ports et docks.

24. Michèle Picard (51 ans)

Restauratrice, maire de Vénissieux.

25. Ralph Blindauer

Avocat au barreau de Metz, il a défendu de nombreux salariés en lutte dans toute la France, comme les 300 salariés marseillais d'une chaîne de fastfood, les métallos dijonnais contre TRW, ou encore les embouteilleurs aux Pennes-Mirabeau. Il a contribué au film "En Guerre" présenté au dernier Festival de Cannes.

26. Anne Laure Perez

Artiste sculptrice, maire-adjointe à Gennevilliers.

27. Franck Merouze

Salarié de la grande distribution, il a également accompagné les salariés de la biscuiterie Jeannette dans leur combatr victorieux pour sauvegarder les emplois (Calvados)  

28. Marianne Journiac

Infirmière syndicaliste à l'Assistante publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dirigeante de "République et Socialisme".

29. Belaïde Dedreddine

Vice-président du Conseil départemental de Seine St Denis en charge de l'écologie urbaine.

30. Amandine Miguel

Ancienne porte-parole de l'inter-LGBT, Amandine Miguel est militante féministe engagée contre l'homophobie? Paris.

31. Nacim Bardi

Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve et représentant syndicaliste.

32. Cinderella Bernard (40 ans)

éducatrice spécialisée, première adjointe de sa commune, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d'Armor, militante associative

33. Jean Luc Bou

Enseignant, militant Droits Humains à SOS Méditerranée en Occitanie (34).

34. Isabelle Liron

Salariée à Pôle Emploi en Bourgogne Franche Comté, syndicaliste

35. Dominique Pani

Employé dans le secteur de l'énergie (26).

36. Hulliya Turan

Assistante sociale, militante des droits humains à Strasbourg.

37. Khaled Bouchajra

Employé chez Amazon. Syndicaliste sur le site de Saran dans le Loiret

38. Katja Krüger (43 ans)

comédienne-chanteuse franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

39. Pierre Lacaze (53 ans)

Infirmier, élu à la Métropole de Toulouse

40. Aicha Dabale

Militante féministe et altermondialiste vivant à Bagnolet (93), Aïcha Dabale est engagée sur la scène internationale dans la lutte contre les violences faites aux femmes

41. Jean Mouzat

Paysan, président du Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux). Elu à Tulle

42. Delphine Pietu (48 ans)

Directrice de l'école primaire de la commune de Thénioux où elle est maire-adjointe (18)

43. Denis Lanoy

Metteur en scène de théâtre à Nîmes. militant des droits sociaux des artistes, des écrivains et intermittents du spectacle.

44. Charlotte Blandiot-Faride (37 ans)

Maire de Mitry-Mory (77)

45. Arnaud Petit

Ouvrier métallurgiste, maire de Woincourt dans la Somme

46. Virginie Neumayer (44 ans)

Technicienne, syndicaliste à EDF

47. Aurélien Gall (36 ans)

Représentant des salariés de l'agriculture. Conseiller prud'homal. Président de la Fédération colombophile de Picardie.

48. Patricia Tejas

Agent administratif des Finances Publiques. Secrétaire générale d'une fédération des Finances. Militante auprès des sans-papiers (67)

49. Aurélien Aramini

Professeur de philosophie au Lycée Gustave Courbet à Belfort

50. Sandrine Macigno

Travailleuse de l'Etat sur la base navale de Cuers dans le Var, syndicaliste (83)

51. Cyrille Bonnefoy

Infirmier, maire de la Ricamarie (42)

52. Emilie Lecroq (37 ans)

Militante de l'éducation populaire à Saint-Ouen (93).

53. Emmanuel Trigo (44 ans)

Enseignant et responsable syndical dans le Var (83

54. Cathy Apourceau Poly

Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais

55. Michel Stefani

Conseiller à l'Assemblée de Corse (20)

56. Lucie Martin (18 ans)

Étudiante syndicaliste à Sciences-Po Grenoble.

57. Youssef Benamar

éducateur spécialisé, artiste et élu de la ville d'Allonnes (72)

58. Christelle Dumont

Aide-soignante de l'hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer (Morbihan), syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l'hôpital public

59. Sébastien Nugou

Cheminot dans le Loiret. Secrétaire régional syndicat SNCF

60. Laëtitia Maure

Aide à domicile dans les Pyrénées-Orientales

61. David Blaise

Ouvrier métallurgiste et syndicaliste en Meurthe-et-Moselle

62. Lamya Kirouani

Fonctionnaire territoriale. Vice-présidente du Conseil Départemental du Val-de-Marne (94)

63. Aurélien Crifo (37 ans)

Auteur et interprète. Gilet Jaune (68)

64. Maryline Lucas

Maire de Guesnain (59)

65. Yves Dedevec

Salarié Airbus en Loire-Atlantique

66. Mina Idir (43 ans)

Responsable d'exploitation dans le transport de marchandise, secrétaire départementale PCF Vaucluse, militante associative

67. Glenn Le Saout (20 ans)

étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (syndicat lycéen), bénévole dans une association sportive 

68. Geneviève de Gouveia (56 ans)

Militante au Secours Populaire à Montluçon, conseillère départementale de l'Allier

69. Alain Pagano

Enseignant chercheur en écologie et biologie à l'université d'Angers, conseiller municipal à Angers

70. Sandra Blaise (45 ans)

Formatrice, syndicaliste (88)

71. Edmond Baudouin (76 ans)

Dessinateur de BD et écrivain. Alpes-Maritimes

72. Ghislaine Noirault

 Ouvrière retraitée à Trimouille (86)

73. Florian Monteil

Ingénieur agronome. Syndicaliste agricole du Lot-et-Garonne

74. Nathalie Fabre (45 ans)

Présidente d'un club de Rugby en Dordogne et du club Agenais. Maire de Beaumont-du-Périgord

75. Fréderic Boulanger

Psychiatre à Nancy

76. Cécile Cukierman (42 ans)

Professeur d'histoire-géographie, sénatrice de la Loire, porte-parole du PCF avec Ian Brossat

77. Gilbert Garrel

Cheminot syndicaliste, président de l'Institut d'Histoire Sociale

78. Odette Nilès (94 ans)

 Grande résistante française arrêtée par les Nazis en août 1941. Fiancée de Guy Môquet. Doyenne de la liste

79. André Chassaigne (68 ans)

Principal de collège, président du groupe communiste GDR à l'Assemblée Nationale

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 20:25
PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr
 
 
La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français appelle à amplifier le puissant mouvement social qui s'exprime dans tous le pays en participant à la manifestation syndicale qui aura lieu mardi 5 février à 10 h 30 place de la Liberté à Brest. Il est traversé par une forte exigence sociale, fiscale et démocratique. Il va des gilets jaunes aux multiples mobilisations dans les entreprises, les hôpitaux ou les grandes enseignes de commerce. Les communistes se sentent pleinement solidaires et investis dans ces mouvements.
 
Les premières revendications recueillies dans les mairies qui ont ouvert des cahiers de doléances font largement état de l'exigence sociale et de justice qui s'exprime au travers du mouvement des gilets jaunes et de toutes les mobilisations en cours. Les inégalités, l'affaiblissement des services publics, l'injustice de la politique d'Emmanuel Macron sont vivement dénoncés. A l'heure où s'ouvre le Grand débat national, les salariés , les retraités et pensionnés ,les jeunes doivent faire  entendre leurs voix pour donner de la force à leurs  revendications sociales et démocratiques. A cet effet, le PCF lance des cahiers de doléances pour recueillir l'expression de tous les citoyens.
En 2018, les entreprises du CAC40 ont distribué 57,9 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires, en hausse de 12% par rapport à 2017. Les riches ne l'ont jamais été autant et la concentration des richesses s'accélèrent. A l'opposé, les travailleurs n'arrivent plus à vivre de leur travail, les retraités sont ponctionnés et les privés d'emploi menacés d'être encore plus pistés avec la réforme de l'assurance chômage. Quant aux annonces de Macron face au mouvement social, si elles sont une première victoire, elles sont largement insuffisantes (pas de retour de l'ISF, rien pour les salaires...) et couplées d'une répression policière inacceptable.
Appel pour la journée de manifestation et de grève du 5 février de la section PCF de Brest
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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 06:30
Européennes. Ian Brossat (PCF) ne renonce pas à unir la gauche - interview de Ian Brossat par Christian Gouerou, Ouest-France, 30 janvier 2019

Christian GOUEROU.

Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux élections européennes, sera en meeting près de Brest (Finistère), vendredi soir. Il ne renonce pas à rassembler les communistes, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

La désunion à gauche, entre le PCF, Génération. s, la France Insoumise, le mouvement citoyen Place publique, ou encore le PS et les Verts, vous tire vers le bas : comment l’analysez-vous ?

Cela fait longtemps que la gauche est traversée par ce débat sur l’Europe. Que ce soit pour le traité de Maastricht ou le référendum de 2005, le Parti socialiste par exemple a été divisé en son sein. Au PCF, nous avons rejeté tous les traités européens, même le traité de Rome. Quand nous regardons la réalité de l’Europe à ce jour, cela nous donne raison. Pour autant, nous souhaitons rassembler tous ceux qui souhaitent une autre Europe. Je ne renonce pas à rassembler Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Pour les Verts, ils ont décidé d’y aller seuls. C’est regrettable.

Quelle est donc cette Europe que vous dénoncez ?

Nous dénonçons l’Europe qui a créé la règle des 3 % de PIB du déficit public, qui crée l’austérité, la baisse des services publics et des services de santé publique. Il faut sortir de cette logique des 3 %. Je suis profondément européen, mais je ne veux pas de l’Europe qui délocalise, libéralise, fabrique des travailleurs détachés. Pour sauver l’Europe, nous devons l’arrimer à du progrès social. Si l’Europe continue comme elle est, elle se désintégrera.

Faudrait-il en sortir ?

Je ne suis pas favorable à un Frexit ! Quand on regarde ce qui se passe avec le Brexit, ça ne fait pas rêver. Pour les Britanniques, sortir de l’Europe ne veut pas dire sortir du libéralisme.

Avec qui travaillez-vous au sein du Parlement européen ?

Nous faisons partie du groupe « La gauche unitaire européenne » qui compte une cinquantaine de députés. Avec eux, nous menons des batailles comme celle concernant la directive « conditions de travail des routiers », qui empirait la situation des conducteurs routiers. Nous l’avons gagnée avec l’aide des syndicats et la mobilisation de nos députés. Cela veut dire que le Parlement a un rôle non négligeable. La Commission ne peut pas tout décider.

Des Gilets jaunes vont présenter une liste pour les élections européennes : qu’en pensez-vous ?

Que des citoyens s’organisent, c’est une bonne chose. Ensuite, j’attends de voir le programme, le contenu… Le PCF a cherché à construire une liste avec 50 % d’employés et ouvriers. La crise des Gilets jaunes a mis en relief l’inadéquation totale de la classe politique avec la société. En deuxième position, sur notre liste, nous avons Marie-Hélène Bourlard, ouvrière du Nord, qui, si elle est élue, sera la première femme ouvrière à rentrer au Parlement européen. En 5e position, nous avons Mamoudou Bassoum, qui s’est engagé dans le mouvement des Gilets jaunes.

Ian Brossat, tête de liste du PCF, sera en meeting au Relecq-Kerhuon près de Brest, vendredi 1er février, à 20 h, salle municipale des associations Germain Bournot.

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30 janvier 2019 3 30 /01 /janvier /2019 16:56
31 janvier, salle de Robien à 18h: Débat à St Brieuc sur le financement des EHPAD, des soins à domicile, des hôpitaux - avec Denis Durand - Atelier PCF Santé Bretagne (Ouest-France, 30 janvier)

Co-voiturage à partir du local de la section PCF de Morlaix 2 petite rue de Callac à 16h45 ce jeudi 31 janvier.

31 janvier, salle de Robien à 18h: Débat à St Brieuc sur le financement des EHPAD, des soins à domicile, des hôpitaux - avec Denis Durand - Atelier PCF Santé Bretagne (Ouest-France, 30 janvier)
31 janvier, salle de Robien à 18h: Débat à St Brieuc sur le financement des EHPAD, des soins à domicile, des hôpitaux - avec Denis Durand - Atelier PCF Santé Bretagne (Ouest-France, 30 janvier)
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