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Pour le respect des lois
Pour un accueil humain
Dans le Finistère nous constatons une politique migratoire qui va à l’encontre des valeurs humanistes de notre pays des droits de l’homme.
Le droit lui même est bafoué, que se soit par le Département qui ne respecte pas la trêve hivernale, entre autres, et ainsi met à la rue plusieurs dizaines de Mineurs Non Accompagnés en plein hiver, sans compter sur les évaluations sociales au faciès ( « apparence physique ».)
Par la préfecture en réclamant des pièces non nécessaires au renouvellement de la carte de séjour, ou en multipliant les OQTF pour des familles pourtant installées et intégrées ici depuis longtemps.
Par la Justice, que ce soit le Parquet qui s’autorise à ignorer la loi Taubira, en ordonnant des tests osseux, alors même, que le jeune est en possession de papiers réguliers ou bien encore lorsque l’évaluation sociale des services du Département indique clairement que le jeune est mineur
Par les jugements rendus qui s’appuient sur les évaluations sociales à charge et sur des conclusions erronées ou subjectives de la Direction Zonale Police Aux Frontières, par exemple « que la carte consulaire est authentique mais cependant l’employé consulaire a pu ne pas voir une rature sur l’extrait d’acte de naissance», ce qui permet au Juge des Enfants d’écarter des nouvelles pièces du dossier, tel que le passeport.
Par l’Éducation nationale qui, au nom d’un protocole, non public, signé avec le département et donc en marge de la loi, refuse d’inscrire des MNA dans les classes et préfère laisser des jeunes étrangers à leurs portes dans le désoeuvrement le plus total.
L’Éducation nationale qui, dans le Finistère, rechigne à inscrire les élèves de moins de 16 ans tant qu'ils ne sont pas en possession d'un Jugement d’Assistance Éducative, violant ainsi le code de l’éducation qui rend l’instruction gratuite et obligatoire jusqu'aux 16 ans révolus.
Nous, organisations syndicales, politiques, associatives, nous appelons à manifester le samedi 4 mai à 10H30 du Palais de Justice au Département en passant la préfecture pour faire respecter les droits des étrangers et demandons l’application d’une politique migratoire digne de la 6ème puissance économique mondiale, une politique migratoire simplement humaine,et à minima le respect du droit, ce qui n’est pas le cas aujourd'hui dans le Finistère.
Retrouvons nous le samedi 4 mai à 10H30 devant le tribunal !
Défendons:
Le droit d'accueillir.
Dans le Finistère, comme ailleurs en France, les droits des étrangers sont en danger
Qu'ils soient majeurs soumis au Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ou mineurs protégés par les droits de l'enfant, rien n'est fait (ou tout est fait!) pour (ne pas) les accueillir.
– manque d'hébergements,
– manque de personnel dans les services dédiés à leur protection,
– octroi du statut de réfugié devenu de plus en plus restrictif sur la base d'une traque aux supposés fraudeurs,
– a l'échelle européenne et nationale, mise en place de hotspots aux frontières visant à trier les réfugiés en échange de contreparties financières ou diplomatiques,
– Dublin III et sa répartition des demandeurs d'asiles aux conséquences désastreuses,
– suspicion systématique et renforcement des contrôles à tous les niveaux : Etat ( Préfecture, tribunaux, éducation nationale pour les mineurs) département,
– mises à la rue en pleine trêve hivernale,
– des tests osseux dénoncés par le corps médical lui-même et pratiqués sur les mineurs en violation des dispositions de la loi Taubira,,
– convention signée entre le département du Finistère et la direction académique sur la répartition des mineurs dans les écoles de notre département au mépris de l'accès libre et obligatoire à l'éducation pour les moins de 16 ans...
Bref, nous ne serons pas les complices passifs de cette politique de rejet qui caractérise depuis plus de 15 ans la politique migratoire de la France et de l'Union Européenne basée sur des logiques irrationnelles de peur et de défiance.
Nous associations, organisations politiques et syndicales condamnons unanimement ces pratiques inhumaines et attentatoires aux droits et libertés fondamentaux en appelant à manifester le samedi 4 mai.
Parce-que nous avons les moyens matériels (des milliards dépensés dans une politique de rejet qui pourraient être investis dans une logique d'intégration) et humains pour les accueillir dignement, nous vous donnons rendez-vous et vous attendons nombreux
samedi 4 mai à partir de 10h30 devant le palais de justice de Quimper.
FSU Finistère.
Fête du viaduc, grosse ambiance cette année à Morlaix. 400 personnes a l apéro, 200 personnes à manger et on a dû refuser du monde, et 600 personnes au moins en tout a être passé sur la fête. Le discours de Cinderella Bernard à 15h30 a été très suivi et applaudi, comme celui de Glenn le Saoût, candidat sur la liste de Ian Brossat à 12h30, nos candidats aux Européennes ayant convaincu de nombreuses personnes de voter PCF aux Européennes et de rejoindre le comité de soutien de la liste "L'Europe des gens contre l'Europe de l'argent" conduite par Ian Brossat.
Demain Marie-Hélène Bourlard est à Ploufragan.
C'est l'occasion de rencontrer celle qui est seconde sur la liste #europeDesGens et qui sera la première ouvrière au parlement européen.
Glenn Le Saoût, candidat finistérien aux Européennes du 26 mai sur la liste de Ian Brossat et du PCF
Dans trois jours... La 55ème fête du Viaduc -
Mercredi 1er Mai 2019
Tous les ans, la fête du Viaduc réunit au moins 180 personnes pour le repas, et autour de 400 personnes tout au long de l'après-midi. C'est un rendez-vous incontournable de la vie sociale et politique morlaisienne depuis 1964. De la culture, de la musique, de la lutte, de la joie, de la fraternité, et les bons repas de Jean-Pierre Beuzit.
A partir de 12 h 15 Place Allende - Morlaix
AU PROGRAMME – Mercredi 1er Mai 2019
12 h 15 - Inauguration de la Fête Discours d’accueil : Glenn LE SAOÛT, candidat aux Européennes
Claude Bonnard à l'orgue de Barbarie
Glenn LE SAOÛT, candidat morlaisien sur la liste du PCF "L'Humain d'abord" (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes accueillera tous ceux qui auront répondu à notre invitation pour l’inauguration de la fête. Possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel. Âgé de 21 ans, il s’est investi dans son lycée et au sein du syndicat lycéen FIDL, dans les luttes contre la loi travail, les réformes Macron, la sélection à l’université, … Il s’est aussi investi dans son club de foot, « J’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».
à partir de 12 h 30 - Repas
Menus adultes (13 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; café + 1 boisson
Menus enfants (6 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; café + 1 boisson
Tous les ans nous devons refuser du monde à notre restaurant aussi il est préférable de s’inscrire.
On peut s’inscrire en téléphonant au 06 62 74 75 27 ou en envoyant un courriel à pcf-morlaix@wanadoo.fr
Cindérella Bernard, une des 4 candidats bretons aux élections européennes, présidente du groupe communiste au conseil départemental des Côtes d'Armor
14 h : PATRICIA PAULUS
Patricia pratique depuis longtemps le chant participatif. Elle affectionne particulièrement les chansons " UTILES ", ces chansons qui ont toujours accompagné nos luttes.
Vous pourrez, si vous le souhaitez, chanter avec elle grâce aux textes qui seront à votre disposition.
15 h : interventions politiques et sociales Cindérella BERNARD - Ismaël DUPONT
Cindérella BERNARD, candidate bretonne sur la liste du PCF "L'Humain d'abord" (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes, sera présente sur notre fête au cours de l’après-midi. Elle aussi maire adjointe de BEGARD, Présidente du Groupe Communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor. Issue d’un milieu modeste, elle a travaillé en usine puis elle a exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance. Elle a pris aussi des responsabilités associatives. Elle en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
15 h 45 – 17 h : LES MARINS DES LEGENDES
LES MARINS DES LEGENDES:
"Notre répertoire trouve ses sources dans la culture maritime d’hier et d’aujourd’hui.
Nous interprétons autant des chants de bord anciens et traditionnels, qui ont transmis à travers les générations, l’histoire des marins et des grands voiliers, que des oeuvres de poètes et de musiciens plus contemporains.
La commune de Henvic, avec son petit port situé sur l’embouchure de la Penzé, entre Morlaix et Roscoff, représente le port d’attache pour l’association.
Ses membres proviennent de l’ensemble du Pays Léonard."
Toute l’après-midi :
- Exposition photo : Cyril Deleau (vues insolites de Morlaix et sa région)
- Buvette ; Crêperie (cidre – thé – café)
- Jeux : jeux prêtés par le magasin « La Boissellerie » de Plourin les Morlaix (billard hollandais ; …)
- Stands : fleurs - loterie – pêche à la ligne
- Stands : PCF Morlaix (Presse : L’Humanité / Livres d'histoire, de politique/ …)
- Stands : AFPS (Association France Palestine Solidarité)– Morlaix Wavel (de jumelage avec un camp palestinien du Liban)- CIAN (Comité pour l'Interdiction des Armes Nucléaires)
EXPOSITION De la naissance à la fin de vie L’humain d’abord
Situation des retraités en perte d’autonomie.
Les choix gouvernementaux. Quelles propositions et alternatives ?
Âgée de 40 ans, Cindérella Bernard est issue d’un milieu modeste (père ouvrier électricien et sa mère sans emploi). Enfants, ses deux parents ont connu les foyers de l’enfance. Sa mère a grandi en famille d’accueil auprès d’un couple d’agriculteurs qui l’ont élevée au sein de leur petite ferme. Cindérella en a gardé l'exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
Elle habite Bégard avec mon mari et ses quatre enfants. Jeune, elle a dû travailler comme ouvrière en usine et dans l’agroalimentaire pour des missions d’intérim. Elle a quitté l’école à la fin de sa première année de AES. Puis, après avoir exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance, elle a obtenu son diplôme d’éducatrice spécialisée. Elle est devenue médiatrice à Côtes d’Armor Habitat. Très tôt attirée par l’action collective, elle est devenue, adolescente, présidente du Foyer des jeunes de sa commune.
Jeune maman, elle a pris la responsabilité de l’Amicale Laïque de Bégard pendant sept années et a mené avec conviction et détermination les mobilisations pour la défense de l’école publique. Elle s'est attachée à porter les valeurs de solidarité, de laïcité, de vivre ensemble, et de proximité et de les partager avec le plus grand nombre de personne.
Cinderella a participé à la création de l’association Skol Bro Vear en 2006 pour porter la demande d’une filière bilingue publique à Bégard. Leur démarche s’est voulue militante car l’enseignement des langues régionales n’est pas une évidence pour l’Éducation Nationale faute de loi pour porter cette volonté. Aujourd’hui ce sont 130 enfants qui bénéficient à Bégard d’un enseignement à parité dans les deux langues, français/breton, de la maternelle à la 3ème au collège. La commune de Bégard est devenue un pôle bilingue public.
En 2008, elle rejoint l'équipe municipale de Gérard Le Caër, maire communiste de Bégard. En 2014, elle devient Maire-adjointe aux affaires scolaires et Présidente du Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères. Elle a conduit dans cette fonction des actions fortes en faveur de la protection de l’environnement comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, le broyage gratuit des déchets verts à domicile, le compostage collectif et individuel, la sensibilisation des enfants dans les écoles, le tri sélectif, ou encore l’installation de ruches d’abeilles noires de Bretagne à la déchèterie !
Depuis 2015, Cindérella est Conseillère départementale, dans l’opposition, et Présidente du Groupe Communiste et Républicain des Côtes d'Armor. Elle ne lâche rien de ses convictions et n’hésite pas à porter fort mes idées face à la Droite comme face aux représentants du Gouvernement, socialiste ou macroniste. A l'issue des élections législatives de 2017, Cindérella, après une très belle campagne collective, a été la candidate communiste qui a réalisé le meilleur score en Bretagne, sur la circonscription de Guingamp. Elle aurait été probablement élue députée sans la division de la gauche.
Cinderella Bernard a exposé les conséquences de la politique européenne sur les inégalités territoriales et les zones rurales en mai 2018 à Carhaix pour un café-citoyen sur l'Europe avec Patrick Le Hyaric, Anne-Véronique Roudaut (secrétaire départementale CGT Finistère), Maxime Paul et Ismaël Dupont
Cinderella Bernard intervenait pour le PCF au Colloque "Où va la Bretagne?" organisé par Skol Vreizh à Morlaix en octobre 2018
Cindérella Bernard avec le patron du bar-restaurant C'est Ici à Roscoff, Glenn Le Saoût, Patrick Le Hyaric
Grand entretien avec Cinderella BernardCandidate sur la liste soutenue par le PCF aux élections européennes du 26 mai 2019
Cindérella, comment tu vois ton rôle d'élue de terrain?
Une fois élus, nous sommes les élus de toutes et tous sans distinction, quelque soit les appartenances politiques. Il s'agit avant tout de se rendre disponible pour toutes celles et ceux qui expriment le besoin d'être soutenus, accompagnés, ou tout simplement écoutés. Chaque situation mérite toute notre attention mais il ne faut pas croire qu'on puisse apporter des solutions à chacun. L'honnêteté est indispensable, il ne s'agit pas de distribuer du rêve mais de partager de l'espoir et quand une personne repart de ma permanence avec le sourire, je me dis que c'est déjà un premier pas. Mon rôle est alors d'orienter, de soutenir leur demande et de tout mettre en œuvre pour débloquer leur situation.
Ces permanences sont nécessaires pour bien comprendre les préoccupations des personnes dans le besoin. Ces expériences de vie permettent d'argumenter les débats au sein de l'assemblée départementale pour tendre vers le meilleur service possible. Leur voix est alors portée dans les instances démocratiques.
Les permanences sont aussi l'occasion de rencontrer les élus locaux. C'est l'occasion de faire le point sur les projets de travaux, les demandes d'entretien des réseaux de voirie ou toute autre demande liée aux services publics de proximité : école, poste, service de secours et d'incendie, services hospitaliers... Mon rôle est alors de défendre leur dossier auprès des instances concernées : Conseil départemental, État, Éducation nationale...et d'être présente au côté de la population et des élus dans les mobilisations sociales.
Siégeant à la commission association, éducation, culture et citoyenneté au Conseil départemental, il s'agit aussi d'être présente auprès des associations subventionnées par le département, de soutenir leur projet et de veiller à ce qu'elles disposent de moyens suffisants pour bien fonctionner.
Et être élue de proximité, c'est aussi être présente dans les moments forts de la vie locale : assemblée générale, manifestations, festivités, anniversaire, inaugurations, cérémonies des vœux...
Mais il faut aussi s'adapter aux nouveaux modes de communication et en cela, les réseaux sociaux sont devenus un nouvel outil. Un outil qui permet de rendre compte d'une partie de son action, de se faire connaître et d'être accessible par les adeptes de messenger. Les débats publics et les rencontres occasionnelles de la vie de tous les jours sont d'autres temps forts de la vie d'une élue de proximité.
Cindérella, comment tu analyses le contexte social et politique actuel et le rôle que doit jouer dans cette situation le PCF?
2018, aura été une année exceptionnelle car c'est une année qui aura soulevé la colère dans divers rangs de notre société : les retraités, les agriculteurs, le milieu médico-social : ici, la maternité de Guingamp, là, les EHPAD, et puis les aides à domicile... demain les fonctionnaires … et des personnes en nombre, des familles, se retrouvant avec un pouvoir d'achat en berne, à qui on demande de faire toujours plus d'efforts quand d'autres s'enrichissent,… beaucoup se sont d'ailleurs retrouvés dans le mouvement des gilets jaunes pour exiger la justice sociale, la justice fiscale avec ce besoin de se retrouver ensemble, de s'unir pour faire front commun face au capitalisme.
A cela s'ajoute la baisse constante des dotations de l’État envers les collectivités territoriales que sont le département et les communes et c'est tout notre système des solidarités, pourtant nécessaire pour réduire les inégalités sociales dont souffre le peuple, qui est chahuté, bousculé, cabossé et tout un pan de la population qui est mis de côté, écarté, ignoré, méprisé par Bercy.
« Tu donnes selon tes moyens, tu reçois selon tes besoins » c'est sur ce principe des solidarités que s'est créé l'impôt et la sécurité sociale créée elle par Ambroise Croizat, député communiste.
Le service public est en danger, c'est tout notre système des solidarités et notre capacité à inventer des services nouveaux pour répondre à des besoins nouveaux qui est fragilisé, au risque de laisser tout un pan de la population de côté.
Le débat national peut être un piège, il s'agit alors d'être présent partout où nous pouvons agir auprès des personnes pour expliquer les enjeux et le rôle fondamental que tiennent les services publics dans notre société.
Aucune caution ne doit être donnée à la casse sociale voulue par Macron.
A l'heure où le peuple s'approprie les questions politiques de répartition des richesses, de pouvoirs d'achat, prenons ce débat comme une opportunité pour diffuser largement les idées de progrès social, humain et écologique.
Il s'agit alors de briser la mauvaise image donnée aux fonctionnaires que les libéraux entretiennent pour introduire la loi du marché au plus près de nous, et servir la finance. Il s'agit aussi de rappeler l'importance de la démocratie représentative, tout en affirmant l'idée d'une démocratie plus participative. L'action des élus PCF doit servir à réinstaurer la confiance entre les électeurs et les élus. Nous devons rappeler le rôle des collectivités territoriales et le lien entre la politique européenne et notre quotidien…mais il s'agit aussi de rappeler les combats menés par le PCF, le rôle que tiennent les élus PCF depuis qu'ils siègent dans les assemblées parlementaires. Nous sommes le seul parti à avoir toujours gardé la même ligne directrice portant l'exigence d'une justice sociale et plaçant l'humain au cœur de toutes les préoccupations. Nous devons être fiers d'être communistes.
Quel a été selon toi le rôle et l'utilité des députés européens communistes et Front de Gauche au Parlement européen? Quels grands combats ont-ils porté?
Les parlementaires communistes et Front de Gauche ont joué un rôle essentiel de luttes contre les inégalités sociales et territoriales, et n'ont pas ménagé leurs efforts pour défendre les droits humains et la paix en Europe.
Ils ont proposé une COP fiscale pour lutter contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux, un gros chantier qui se poursuit et qui a le mérite d'avoir éclaté au grand jour. Une situation désormais largement reprise par les médias qui dénoncent l'injustice fiscale.
De quoi souffre l'Union Européenne?
Au fil des années, l'Europe s'est construite dans une logique économique, donnant toujours plus de pouvoir au Capital.
Les États membres sont sous le contrôle de la Finance et soumis à des chantages financiers les contraignant à réduire leurs dépenses publiques et à répondre à la loi des marchés européens. Cela se traduit par une délocalisation des entreprises tirant les salaires vers le bas, voir une fermeture de certaines d'entre elles, par la suppression des services publics de proximité, l'aggravation des inégalités sociales. L'action publique portée par les collectivités territoriales, pourtant nécessaire pour corriger les inégalités sociale,s se retrouve fortement impactée et contrainte. La crise sociale se répand alors dans toute l'Europe et on assiste à la montée des "populismes" plaçant au pouvoir des dirigeants nationaux extrême droite. Le capitalisme ou ce qu'on appelle encore le néolibéralisme a montré son inefficacité et représente aujourd'hui une menace pour la paix et l'avenir de l'humanité et de la planète.
Comment crois-tu que l'Union européenne, ses institutions et ses politiques, doivent évoluer?
Pour faire face à l'urgence sociale, il faut redonner le pouvoir au peuple en faisant élire des représentant(e)s à l'assemblée européenne. Il s'agit de venir gonfler les rangs des élu(e)s progressistes au parlement européen pour recoder de l'intérieur l'ADN de l'Europe et construire une Europe Sociale, solidaire et écologique respectueuse des droits humains et répondant aux enjeux climatiques.
Nous ne voulons pas quitter l'Europe. Le Royaume Uni avec le Brexit est le parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire, cela ne fonctionne pas. Si la France qui est la locomotive de l'Europe avec l'Allemagne, décide de tout mettre à plat, tout changera.
Il faut rompre avec les traités européens libéraux et redonner l'autonomie, la libre administration aux États membres, seuls garants des équilibres sociaux sur leur territoire.
Indique-nous quelques exemples de questions importantes pour la vie quotidienne des Bretons et des Bretonnes, et quelques secteurs de notre vie sociale régionale, qui sont impactés par l'Union Européenne et sur lesquels les élections européennes du 26 mai vont avoir leur importance?
Aujourd'hui nous voyons disparaître de nombreux services publics de proximité participant de fait, à la désertification en milieu rural. Pour justifier ces suppressions, l’État agite le drapeau de la dette publique. En fait nous subissons la pression d'une Europe libérale qui impose la loi des marchés, l'austérité aux États membres qui ne doivent pas dépasser 3% du déficit public. A cela s'ajoute le traité de Maastricht qui impose la "concurrence libre et non faussée" et le choix du "moins disant ", ce qui contraint les collectivités, par le fait légal, de choisir des entreprises hors territoire et l’État à livrer au marché certains biens communs comme le transport ferroviaire ou l'Energie.
Le PCF a toujours tenu la même ligne directrice quand d'autres ont beaucoup fluctué comme Mélenchon qui a fait campagne pour Maastricht. En 1992 le référendum s'est soldé par une toute petite avance pour le oui avec seulement 51,04% des voix.
La Bretagne est une région agricole et maritime.
Pour préserver l'agriculture bretonne, il est nécessaire de sortir l'agriculture des logiques de marché et de mettre la banque européenne au service d'une agriculture saine et non productiviste. Pour cela il faut appliquer des normes européennes de la production respectueuse de l'environnement et rémunératrice.
Le Brexit pourrait venir fermer les frontières entre la Bretagne et le Royaume Uni. Les négociations avec l'Europe ont permis de réintégrer les ports bretons (Brest, Roscoff, Saint Malo) dans le corridor du réseau central trans européen. Il s'en est fallu de peu pour que ce ne soit pas le cas, c'est alors toute notre économie portuaire qui se serait retrouvée fragilisée, les parlementaires communistes n'avaient pas manqué d'alerter sur cette situation.
Il s'agit maintenant d'obtenir les fonds européens nécessaires aux investissements utiles pour développer l'activité des ports.
La mobilité est une question essentielle qui touche le quotidien des bretonnes et des bretons : il s'agit d'obtenir de l'Europe et de l’État des aides à la restructuration des lignes ferroviaires. un défi que l'Europe doit relever pour faire face aux enjeux climatiques en favorisant le transport collectif et le fret ferroviaire.
La Bretagne est riche de sa culture et de sa langue. Une Europe sociale est une Europe construite avec le respect de ses diversités culturelles et linguistiques. Notre langue est un atout culturel mais aussi touristique et économique largement sous-exploité. Pour encourager la dynamique des régions et préserver les atouts culturels des États Membres, l'Europe doit encourager l'affichage bilingue dans toutes les institutions et services publics par des subventions.
Pour toi, en quoi une autre politique de l'Europe peut-elle contribuer à améliorer la vie des gens en Bretagne?
Créer une Europe sociale, solidaire et écologique permettrait de
-garantir des salaires décents et donc d'augmenter le pouvoir d'achat d'une large partie de la population
- réduire les inégalités sociales avec le rétablissement des services publics de proximité adaptés aux besoins nouveaux de la population : transports collectifs par le rail, écoles, services hospitaliers, postes, trésorerie, accompagnement à l'usage du numérique ...
- Développer l'économie et l'emploi local
- manger sainement et vivre dans un environnement protégé
- affirmer notre culture pour mieux s'ouvrir aux autres
Mettre fin à l'austérité et à la logique concurrentielle imposée aux Etats membres, c'est redonner l'autonomie financière aux collectivités territoriales agissant au plus près des populations, c'est encourager l'expérimentation et l'innovation, redonner de l'oxygène à l'action publique porteuse de projets répondant aux enjeux sociaux et culturels, de projets répondant aux enjeux climatiques.
Propos recueillis par Ismaël Dupont pour Rouge Finistère (hiver-printemps 2019)
Le candidat finistérien sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, Glenn Le Saoût était à la rencontre des camarades, militants et sympathisants communistes, membres du comité de soutien à la liste, hier, samedi 27 avril, à Carhaix, salle de justice en mairie.
Un moment riche et convivial en présence de Paul Quemener, maire de Berrien, et de Marie-Pierre Coant, première adjointe à Berrien, sur le comité de soutien de la liste de Ian Brossat et de nouveaux camarades comme Linda Veschetti, prof d'EPS, syndicaliste. Une réunion organisée notamment par Pierre-Yves Thomas, secrétaire de section.
Ces belles photos nous ont été adressées par notre camarade Daniel Laporte.
Une conférence de presse a eu lieu avec la présence du Télégramme, du Ouest-France et du Poher.
Glenn Le Saôut sera présent au meeting de Ian Brossat vendredi 1er février au Relecq-Kerhuon et prendra la parole avec Cinderella Bernard, il participera auparavant à la rencontre avec les acteurs de l'économie maritime.
Glenn Le Saôut:
" Je suis né en 1998 à Morlaix, d'un père ouvrier qualifié et d'une mère travaillant dans le secteur du social, le dernier fils d'une fratrie de 3 enfants (1 sœur et 1 frère).
Je suis comme qui dirait « tomber dedans » car possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l'individuel.
En lycée public à Morlaix je me suis pleinement investi au sein des mandats qui m'ont été confiés que ce soit dans le comité de vie lycéenne ou bien au conseil d'administration (siégeant pour la représentation des élèves au sein de l’instance dirigeante).
J'ai pris des responsabilités également syndicales au sein de la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) en prenant la présidence localement puis au niveau de la Bretagne.
Lors des manifestations contre la loi travail, contre les réformes « Macron » mais aussi contre la sélection à l'université. J'ai pu pu exprimer la voix et défendre les intérêts des jeunes opprimés et oubliés depuis tant d'années par les gouvernements successifs.
Toujours accompagné dans l'ensemble de mes luttes par des camarades engagés et investis.
Ces derniers mois, j'ai alerté sur les conséquences de Parcoursup, avec nombre de lycéens restant en attente d'affectation pendant des semaines angoissantes avant le bac, ou carrément sur le carreau, certains renonçant même à s'orienter vers des études.
Depuis toujours joueur de football, et encadrant dans une équipe de jeunes je suis passionné de sport. L'ensemble de ces éléments m'ont permis de me construire politiquement.
J'ai adhéré au PCF à 18 ans, il y a un an et demi.
J'ai dernièrement effectué un voyage de 4 mois au Burkina Faso ainsi qu'au Bénin. J'ai pu apercevoir les dégâts du colonialisme, de la pauvreté sur les populations mais surtout le manque cruel de moyens dans l'ensemble des secteurs éducatifs et médicaux. Je vais poursuivre mes études dans le secteur de la culture et de l'animation. En attendant, j'ai accepté de m'engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu'il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l'idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l'extrême-droite".
L’argent, il y en a, et pas qu’un peu !