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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:45
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
Dans le cadre sa volonté de mettre l'éducation populaire, la culture et sa transmission à tous au cœur de ses préoccupations, et suite à son initiative pour la clôture de l'exposition Picasso le 1er novembre 2017 avec déjà une conférence magistrale de Renaud Faroux devant 60 personnes, la Fédération du PCF du Parti Communiste organise à nouveau
 
le samedi 10 février avec le FDHEL des Capucins une visite guidée pour ses militants de l'exposition "Figures libres. Années 80" (10h-11h30)
 
suivie par: 
 
une conférence de l'historien et critique d'art Renaud Faroux, spécialiste de l'art contemporain dans sa version Punk, Arts de rue, années 80 et 90, avec projection de tableaux, de 12h à 13h30.
 
à la salle du Mille Club du 33, rue du Calvaire à Landerneau, de 12h à 13h30
 
Cette conférence en images est ouverte à toutes et tous, et en entrée libre.   
 
Un pique-nique fraternel s'en suivra. 
 
Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.
La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80"
le samedi 10 février à 10 heures.
La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste qui était venu le 1er novembre présenter l'expo et l'oeuvre de Picasso devant 60 adhérents et sympathisants communistes à Landerneau. La conférence aura lieu à la salle du Mille Club - 33 rue du Calvaire à Landerneau de 12h à 13h30. 
Et on pique niquera ensemble à l'issue de la conférence
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30

Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.

La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80"

le samedi 10 février à 10 heures.

La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste qui était venu le 1er novembre présenter l'expo et l'oeuvre de Picasso devant 60 adhérents et sympathisants communistes à Landerneau. La conférence aura lieu à la salle du Mille Club - 33 rue du Calvaire à Landerneau de 12h à 13h30. 

Et on pique niquera ensemble ! (chacun apporte un truc ou un machin..faites le nous savoir)

Inscrivez vous dès maintenant:  dominique-gontier5829@orange.fr

 FIGURES LIBRES ANNES 80

  À la fin des années 1970 et au début des années 1980, un courant artistique se répand un peu partout dans le monde sous différentes appellations : Figuration libre en France (Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Catherine Viollet…) ; Graffiti aux États-Unis (Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf…) ; Neue Wilde Malerei (Elvira Bach, Luciano Castelli, Rainer Fetting, Groupe Normal, Salomé…) en Allemagne ; Les Nouveaux artistes en URSS (Afrika, Timur Novikov, Oleg Kotelnikov)…

L’exposition, Libres Figurations – Années 80, dont le commissariat a été confié à Pascale Le Thorel, réunit pour la première fois plus de 50 artistes internationaux majeurs et emblématiques de cette scène. Elle rassemble plus de 200 oeuvres et évoque cet univers à travers peintures, sculptures, films, vidéos, photos et documents d’archive… Libres Figurations – Années 80 raconte les différents épisodes de cette histoire et se veut un témoignage sur cet art non académique, souvent provocant, inspiré de la culture populaire, né dans la rue, dans les clubs, dans les revues autant que dans les ateliers et qui entretient un lien très fort
avec la scène rock, punk et la bande dessinée.


Au coeur de sa conception figure le dialogue entretenu par la commissaire avec les artistes ou les acteurs des libres figurations pour le choix des oeuvres qui proviennent de musées internationaux, de grandes collections privées ou sont prêtées par les artistes eux-mêmes afin de créer un événement vivant reflétant la réalité de ce mouvement international.


Les artistes exposés
Afrika ; Valeri Alakhov ; Elvira Bach ; Jean-Michel Basquiat ; Ben ;
Rémi Blanchard ; François Boisrond ; Roberto Cabot ;
Marie-Odile Camdessus ; Luciano Castelli ; Robert Combas ; Crash ;
Walter Dahn ; Hervé Di Rosa ; Richard (Buddy) Di Rosa ; Jiri Georg Dokoupil ;
Rainer Fetting ; Futura 2000 ; Vassili Goloubiev ; Speedy Graphito ;
Keith Haring ; Philippe Hortala ; Louis Jammes ; Oleg Kotelnikov ; Kriki ;
Andrei Krissanov ; Tseng Kwong Chi ; Konstantin Latyshev ;
Samantha McEwen ; Mission Totale ; Musulmans fumants ; Groupe Normal ;
Timour Novikov ; Frères Ripoulin ; Ru Xiao-Fan ; Abderrazak Sahli ; Salomé ;
Inal Savchenkov ; Ivan Sotnikov ; Kenny Scharf ; Igor Veritchev ; Catherine
Viollet ; Bernd Zimmer

Renaud Faroux, pour sa conférence sur Picasso le 1er novembre 2017 à Landerneau

Renaud Faroux, pour sa conférence sur Picasso le 1er novembre 2017 à Landerneau

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 06:33
Pour Nazim Khalfa, Alger Républicain - L'ultime au-revoir à l'humaniste, au lutteur, au militant infatigable des causes justes - dimanche 28 janvier
Pour Nazim Khalfa
L’ultime au-revoir à l’humaniste, au lutteur, au militant infatigable des causes justes
dimanche 28 janvier 2018 
par  Alger republicain 
 

C’est une belle et forte assemblée d’amis, de camarades, de proches, de militants politiques, et associatifs, en présence de son épouse, de ses deux filles, et de sa soeur, qui a participé aux obsèques de Nazim Khalfa, mon vieux frère, mon camarade, trop tôt parti [1], en ce vendredi 26 janvier 2018, illuminé par un soleil indécis, que taquinait de petites averses.

Rassemblés au crématorium, ces femmes et ces hommes de Carhaix, la ville où il vivait depuis plusieurs décennies, mais aussi celles et ceux venus de toute la Bretagne et d’ailleurs, étaient là pour rendre hommage et dire au-revoir à un homme attachant, simple, généreux, amoureux de la nature et des chevaux [2], qui aura consacré sa vie aux luttes pour la justice sociale, le progrès, mais aussi aux justes causes et luttes des peuples opprimés et à la solidarité internationaliste.

Après les tendres et poétiques lettres d’adieu de ses deux filles, dans une eulogie forte, dense et fraternelle, son ami et camarade Jean-Pierre Jeudy [3], dont nous reprendrons quelques passages avec son aimable autorisation, rappela ses luttes politiques et sociales, mais aussi son combat, exemplaire, inébranlable [4], et sa solidarité sans faille pour la Palestine et son peuple colonisé, réprimé, opprimé.

Nazim Khalfa avec Yasser Arafat {JPEG}Nazim Khalfa avec Yasser Arafat

Après un premier voyage en Palestine - Cisjordanie et Gaza - en 2001 au sein d’une délégation de la ville de Carhaix, conduite par son maire Christian Troadec, il rejoint l’Association France Palestine Solidarité. A cet effet, il me revient, c’était en juin 1967, qu’adolescents nous nous rendîmes au siège de l’OLP, à Alger, pour adjurer les responsables palestiniens de nous envoyer sur le front combattre l’armée sioniste.

Dans la foulée de ce premier voyage, il crée le groupe local de France-Palestine-Solidarité Centre-Bretagne [5] dont il assurera la présidence pendant 15 ans. Ce combat se matérialise par de nombreuses actions de solidarité en faveur du camp de réfugiés d’El Arroub, en Cisjordanie, où il séjourna lors de son voyage de 2001. Il y retournera à plusieurs reprises. Cette solidarité active, concrète, se traduit par l’équipement d’un laboratoire informatique pour les écoles, l’acheminement de mobilier scolaire pour l’école de filles et la maison de l’enfance, et par le parrainage de 12 enfants des familles les plus pauvres du camp, mais aussi, car il ne faut rien négliger, par la vente solidaire d’huile d’olive des paysans d’El Arroub. A ces actions s’ajoutent le projet de jumelage entre la ville de Carhaix et le camp d’El Arroub. Il jouera, à cet égard, un rôle décisif pour que soit acté officiellement en 2010 leur jumelage. Son combat et ses qualités lui valent d’être élu à trois reprises au Conseil national de France Palestine Solidarité, sa dernière élection remontait au congrès tenu en mai 2017.

Ces combats, ce choix de vie, J.P. Jeudy, son successeur à la Présidence de l’antenne Centre-Bretagne de l’Association France-Palestine-Solidarité, les restitua en ces termes : « Pour la justice et le progrès social. Du côté des faibles contre les puissants. Des victimes contre leurs bourreaux. Des exploités contre leurs exploiteurs. Des résistants contre l’occupant. Toujours l’indignation à fleur de peau et le refus de toute résignation ». 
Tel était, mais le portrait reste incomplet, Nazim Khalfa.

Pour pallier à cette incomplétude, écoutons le poète, dont le prénom, en hommage, lui avait été donné par son père :

Je suis communiste
Je suis amour des pieds à la tête
Amour : voir, penser, comprendre
Amour : l’enfant qui naît
La lumière qui avance
Amour : accrocher une balançoire aux étoiles
Amour : tremper l’acier avec mille peines
Je suis communiste
Je suis amour des pieds à la tête

Nazim Hikmet. Les Romantiques : la vie est belle, mon vieux.

.

Smaïl Hadj Ali
28.01.18

 

[1Son père Boualem Khalfa est décédé le six juillet 2017.

[2Nazim Khalfa créera le premier centre équestre de Carhaix pour démocratiser et ainsi permettre au plus grand nombre de pratiquer un sport réservé aux plus fortunés.

[3Maire communiste de la ville de Carhaix de 1977 à 1995.

[4Il associera l’antenne Centre-Bretagne de France Palestine Solidarité à la campagne Boycott-Désinvestissements-Sanctions. (B.D.S).

[5Nazim Khalfa en a été le Président honoraire et le fondateur.

Pour Nazim Khalfa, Alger Républicain - L'ultime au-revoir à l'humaniste, au lutteur, au militant infatigable des causes justes - dimanche 28 janvier
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 19:33
A l’UFR STAPS de l’UBO, filière sous grande tension en termes d’effectif étudiant et d’encadrement,  le personnel enseignant et administratif est à l’origine d’un mouvement de grève.
Le déclencheur est l’absence de moyens supplémentaires envisagés par le rectorat alors même qu’on leur impose une augmentation de 130 étudiants de L1 pour l’année prochaine (sachant que nous comptons déjà 600 L1 cette année…).
Plus largement, ce qui est dénoncé c’est l’absence d’ambition pour l’université et surtout pour permettre un réel accueil de tous. Seule la sélection déguisée par le nouveau parcours d’inscription fait office de solution, avec toute la charge régressive que cette loi comporte.
Le Parti Communiste apporte toute sa solidarité aux professeurs, aux personnels, aux étudiants qui luttent pour des conditions d'études en STAPS digne de ce nom! 

 

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)

Ouest-France, 6 février 2018

Lundi, les enseignants ont voté l’arrêt des cours, lequel commencera véritablement à partir de lundi prochain. Dans cette faculté sous tension, ils dénoncent l’absence de création de postes de titulaires. Il en manquerait 11. Ce mardi matin, à 11 h 30, avec les étudiants, un cortège de 600 personnes est organisé jusqu’à la Présidence de l’UBO.

Lundi, les enseignants de la faculté des sports de l’UBO ont voté un pré-avis pour une grève des cours à partir de lundi 12 février. Mais déjà certains enseignements ne sont pas assurés cette semaine.

Les étudiants ont aussi décidé d’accompagner ce mouvement de grogne et de le soutenir. Ce mardi matin, un « cortège » (et pas une manif, nuance !) composé de 600 étudiants environ s’est rendu à la Présidence de l’UBO (Université de Bretagne occidentale)  où une délégation a été reçue par Matthieu Gallou, président de l'UBO. « On lui demande de demander au rectorat de nous attribuer des postes ».

« On a appris que le ministère ne créait aucun poste de titulaires à la faculté de Brest alors qu’on est en tension depuis plusieurs années. Il nous en faudrait onze (neuf d'enseignants et de deux d'agents techniques, NDLR) pour fonctionner normalement ! », explique Morzine, en 3e année. Elle-même n’a pas pu valider une Unité d’enseignement (UE). « Sur les quatre matières théoriquement enseignées, seulement une, l’anglais, l’a été effectivement. »

Les étudiants de première année sont particulièrement impactés. «  Les cours d’activités sportives et d’anglais se déroulent seulement une semaine sur deux », déplore Malou Paubert, président de l’association des étudiants en Staps. Il précise : « La fac de Brest est particulièrement lésée. Ici, c’est un enseignant pour 44 étudiants »

Cet été, l’université de Brest pouvait pourtant s’enorgueillir de ne pas avoir organisé de tirage au sort en Staps. Elle a même accueilli 130 étudiants de plus suite à un accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Il avait accordé des moyens supplémentaires (215 000 €), notamment pour recruter des CDD et intérims.

"Mais c’est déjà insuffisant, estime Malou Paubert. Et, à la rentrée prochaine 130 de plus arriveront encore en première année. Ce n’est plus possible ! Ça explose ! "

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 06:25
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF est venu présenter son livre, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF est venu présenter son livre, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac

Le Télégramme, 5 février

Le porte-parole du PCF et élu à Pau, Olivier Dartigolles, a été accueilli, jeudi en soirée, au foyer communal de Mellac, par de nombreux sympathisants. Il intervenait dans le cadre d'une session de réunions publiques. Son ouvrage « Macron ; entreprise de démolition. Forces, faiblesses et supercheries » a été au centre de cette rencontre qui a porté sur « le bilan du pouvoir et de sa majorité depuis les élections présidentielles. Les masques sont tombés sur des sujets très importants et personne ne peut plus croire qu'Emmanuel Macron mène une politique d'équilibre, de droite et de gauche. C'est le président des riches. 2018 sera marquée par une série de contre-offensives face aux grands groupes. Solidarité, social et égalité sont les maîtres mots de notre démarche », a déclaré Olivier Dartigolles. Le porte-parole du PCF avait auparavant rencontré les représentants du personnel, touché par la fusion des établissements hospitaliers sur le secteur et a fait part « du caractère insupportable et de la déshumanisation politique face à la dégradation des services publics ».

Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, Olivier Dartigolles et Dominique Gontier, membre du bureau fédéral, ont organisé diverses rencontres à Quimperlé et Mellac, hier. | Ouest-France

Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, Olivier Dartigolles et Dominique Gontier, membre du bureau fédéral, ont organisé diverses rencontres à Quimperlé et Mellac, hier. | Ouest-France

Béatrice GRIESINGER. Ouest-France, 2 février

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, est venu dans le pays de Quimperlé pour évoquer son livre, rencontrer la population et parler hôpitaux.

Porte-parole du Parti communiste français (PCF), Olivier Dartigolles a poursuivi hier, dans le pays de Quimperlé, ses rencontres avec les citoyens. Un tour de Bretagne-sud qui lui permet aussi de faire connaître son livre, Macron, entreprise de démolition, paru aux éditions de l’Atelier.

Avant une réunion publique prévue à Mellac, il a rencontré des représentants syndicaux du secteur de la santé pour évoquer la situation du milieu hospitalier.

« Je veux être au plus près de ce qui se passe dans le pays », assure le porte-parole qui est« très préoccupé face à la crise de l’hôpital public qui s’aggrave. L’hôpital public ne tient que par le dévouement des équipes soignantes. »

Quant aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les dernières manifestations du 30 janvier ont aussi montré « à quel point la situation est dégradée. La question hospitalière est vécue de manière sensible par la population. Elle est vivement ressentie dans le pays. » 

Le sujet trouve un écho dans le pays de Quimperlé avec la fusion des hôpitaux.

Olivier Dartigolles évoque la formation « d’un groupe parlementaire de l’Assemblée nationale dont la priorité porte sur le secteur hospitalier, avec bientôt, un projet de loi de défense des hôpitaux publics. Il y a des richesses en France qui permettent un accueil normal en Ehpad, il suffit de les mobiliser, plutôt que de faire des cadeaux aux riches. »

Ses rencontres avec les citoyens lui permettent de constater que la grogne monte face à la ligne politique de Macron.

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:35

Le ministre Blanquer présentera son projet de réforme au conseil des ministres le 14 février. A travers la réforme du lycée et celle du Bac, l’instauration de « Parcoursup » et bientôt la nouvelle licence, c’est un enjeu de société qui se dessine.

L’accès au niveau bac d’une part plus grande de la jeunesse a constitué un pas vers la démocratisation, entrouvrant la porte des études supérieures pour les couches populaires. L’entrebâillement reste modeste : 11% seulement d’étudiants sont des enfants d’ouvriers, alors qu’ils représentent un  tiers des jeunes de 18 à 23 ans.

 Avec le lycée « modulaire », les parcours seront différents d’un établissement, d’un individu à l’autre. Ajoutons à cela une forte dose de contrôle continu, et le bac ne sera plus qu’une coquille vide, sans dimension nationale. La sélection à l’entrée de l’université viendra estimer la valeur de chaque bac en fonction du parcours individuel de son titulaire. Le PCF refuses la transformation des universités en clubs privatisés et concurrentiels

 De plus  alors que nous manquons d'enseignants et de moyens dans les écoles et dans les universités, le gouvernement, lui, ouvre la boîte à licencier dans la fonction publique.

 

La section de Brest du PCF soutient l’appel des organisations syndicales du secondaire à faire grève le 6 février et appelle les enseignants, les parents et lycéens  à se rassembler ce mardi à 11 h place de la Liberté à Brest

 

 

 
PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr
La section PCF de Brest appelle à rejoindre l'appel des organisations syndicales de l'enseignement secondaire à manifester contre la réforme du Bac et de l'Université
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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:12
Casse leur bac d'abord! (PCF, Rouge 29)

Rouge Finistère

5 rue Henri Moreau 29200 Brest federation@29.pcf.fr

 

Casse leur bac d’abord

La stratégie est bien rôdée : les annonces dispersées et le débat anecdotique sur le port de la blouse masquent un véritable dynamitage du système scolaire.

La réforme du lycée et celle du Bac, l’instauration de « Parcoursup » et bientôt la nouvelle licence : à travers les méandres de dispositifs complexes, c’est un enjeu de société qui se dessine.

L’accès au niveau bac d’une part plus grande de la jeunesse a constitué un pas vers la démocratisation, entrouvrant la porte des études supérieures pour les couches populaires. L’entrebâillement reste modeste : 11% seulement d’étudiants sont des enfants d’ouvriers, alors qu’ils représentent un  tiers des jeunes de 18 à 23 ans.

La réforme envisagée du baccalauréat casse sa double fonction de diplôme national de référence et de clef d’accès à l’université. Avec le lycée « modulaire », les parcours seront différents d’un établissement, d’un individu à l’autre. Ajoutons à cela une forte dose de contrôle continu, et le bac ne sera plus qu’une coquille vide, sans dimension nationale. La sélection à l’entrée de l’université viendra estimer la valeur de chaque bac en fonction du parcours individuel de son titulaire.

Voici donc le fameux rapprochement du lycée et de l’université ! Un rapprochement qui ne permettra pas de s’attaquer dès l’amont aux obstacles pédagogiques et économiques rencontrés dans les études supérieures par les jeunes les moins familiers du système scolaire et les moins soutenus financièrement, pour permettre à tous de réussir dans des études longues. Non, il s’agit au contraire de transformer le lycée en « petite université » et de dissuader les jeunes les plus éloignés de la culture scolaire d’entrer dans ce cycle « lycée-licence » en les orientant dès la fin de la 3e vers l’apprentissage.

C’est pour leur bien : ils échoueraient de toute façon…Nous, communistes, nous refusons la transformation des universités en clubs privatisés et concurrentiels, le formatage de la jeunesse pour la compétition professionnelle, le marchandage des connaissances à coup de soutien privé,

de frais d’inscription et de crédit étudiant. Nous revendiquons un droit universel à l’accès aux savoirs et à leur maîtrise. Cette révolution est un puissant levier de transformation du travail, de la vie sociale et personnelle de chaque citoyen. Tous, de la maternelle à l’université incluse, sont capables d’en bénéficier, d’y apporter leur intelligence collective, et d’en faire profiter la société d’égalité et de justice que nous voulons.

 

Françoise Chardin et Marine Roussillon Commission d’animation du réseau école

 

Réforme du bac et plan étudiants du tirage au sort au triage social...

 

Avec le nouveau bac et le Plan étudiants, Macron met en conformité le système éducatif avec le monde du salariat organisé par la loi travail et plus globalement le modèle de société libérale qu’il veut imposer. On y retrouve les axes majeurs de cette reconfiguration globale : sélection, individualisation, mise en concurrence. Le tout favorisant l’introduction de nouveaux marchés privés dans le domaine de la formation.

La sélection contre les apprentissages

La sélection est l’arme de destruction massive de toute forme de solidarité et d’organisation collective. Evaluations, classement et sélections prolifèrent : dès septembre en CP, début de la scolarité obligatoire, une évaluation nationale repère l’élève qui sait déjà (ou pas !) identifier le dernier mot d’une phrase, distinguer majuscule et minuscule, etc. Puis vient la chasse au meilleur collège, aux options qui donnent un avantage dans la course au «bon» lycée, par le biais de procédures aussi opaques que chronophages. Le temps consacré à l’évaluation le dispute désormais à celui des apprentissages et de leur préparation, pour les élèves comme pour les enseignants.

Avec le nouveau «Parcoursup», quelque 700 000 lycéens devront formuler une dizaine de vœux chacun, étayés par des lettres de motivation. C’est 7millions d’avis que devront porter successivement les professeurs de terminale, puis, entre avril et mai, les établissements d’enseignement supérieur chargés d’examiner les dossiers. Et lorsqu’auront été donnés les avis sous forme de «oui», «oui si», ou «non», une seconde étape de classement démarrera. Avec à l’arrivée, des universités plus sélectives (et donc «meilleures» ?) et d’autres qu’on choisira par défaut. L’important n’est plus ce qu’on va étudier, mais où on l’étudiera, sur le modèle anglo-saxon.

Une sélection précoce et profondément inégalitaire

 

Le nouveau bac et l’organisation du lycée qui en découle casse les repères nationaux : à chaque lycéen son parcours, construit par des modules choisis dès la classe de seconde, à chaque établissement son baccalauréat, avec un poids du contrôle continu considérablement renforcé, à chaque quartier et chaque région sa carte de formation, sur laquelle le patronat local pèse de tout son poids.

En affirmant la fonction du bac comme simple «levier vers l’enseignement supérieur», on fait d’une pierre plusieurs mauvais coups. Le diplôme cesse d’être reconnu comme qualification, il n’est plus suffisant pour entrer à l’université.

Ce qui comptera, pour obtenir la formation de son choix, c’est le «profil» individuel des candidats, sa correspondance avec les « attendus » de chaque formation, ces compétences (les revoilà !) exigées du postulant. Un profil, c’est quoi ? C’est avoir fait ses études au bon endroit, dans le bon lycée, en ayant choisi, dès l’âge de quinze ans, les modules scolaires et même les activités extrascolaires –désormais prises en compte – les plus rentables.

Quel genre de personnes un tel système peut-il former? Des adultes qui auront appris, dès l’enfance, à mettre tout leur temps – loisir et travail confondus– au service de leur carrière et de leur employabilité, dans une concurrence permanente de tous contre tous.

Quant à ceux, moins bien informés ou moins bien dotés, qui n’auront pas le «bon profil», on leur promet tutorat et contrat de réussite personnalisé pour baliser leurs choix, et ils ne pourront donc s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils échouent... Informer des impossibles plutôt que de former à tous les possibles.

Université : les sélectionneurs sélectionnés

 

L’université, devenue sélective, n’en sera pas pour autant revalorisée ! La mise en concurrence des établissements change progressivement leur offre de formation, et cela ne peut que s’aggraver. Là, des formations plus sélectives et plus ambitieuses, pour une petite minorité. Partout ailleurs, l’injonction à accepter plus d’étudiants avec moins de moyens, à sacrifier les contenus, à baisser les ambitions. Se dessine ainsi de plus en plus clairement un  enseignement supérieur à plusieurs vitesses. Certaines licences continueront à préparer à la pour suite d’études en second cycle universitaire, tandis que les autres prendront en charge les lycéens – dont l’essentiel des titulaires de bac pro- pour qui l’horizon doit s’arrêter à une licence faiblement monnayable puisque délivrée par une université de moindre prestige.

la continuité bac -3/bac +3 tant vantée n’a donc pas grand-chose à voir avec l’élévation générale du niveau de connaissances et de qualification dont notre pays a besoin! La concurrence et la sélection sont mises au service de l’accroissement des inégalités. L’individualisation des parcours permet de refuser aux jeunes les avantages qu’ils devraient tirer de l’élévation de leur formation.

La sélection, une manne pour le privé

 

La réforme ouvre des perspectives alléchantes pour

les marchands de l’éducation. Plus la formation s’individualise, plus les vendeurs de «coaching» prospèrent. Gageons que nombre d’officines privées se bousculeront pour assurer en quelques semaines la remise à niveau exigée pour la spécialité choisie et délivrer des certifications maison...Par ailleurs, en surchargeant les universités de tâches nouvelles (sélection, actions de remise à niveau) sans leur donner les moyens supplémentaires de les assurer

 le gouvernement prépare les esprits à une nécessaire augmentation des droits d’inscription, modulée bien sûr en fonction du prestige de l’université, ouvrant la voie pour les banques au développement du crédit étudiant, enjeu stratégique majeur de la réforme.

Inévitable, la sélection ?

La sélection est présentée comme le seul remède possible aux maux de la société : trop de chômeurs? Qu’on les radie du chômage, ou qu’on les contraigne à accepter tout travail ! Trop d’étudiants qui encombrent les facs de leur échec ? Qu’on les sorte de l’université, ou qu’ils acceptent d’être fourrés là où restent des 

places. Et puisque le tirage au sort est vraiment trop injuste, remplaçons-le par la sélection sur dossier!

Mais une telle sélection n’est pas moins injuste. Elle accroît les inégalités. Elle ne répond pas au besoin d’une élévation du niveau de connaissance et de qualification dans la société. Elle corrompt la mission fondamentale de l’école comme de l’université : enseigner pour faire progresser, et non pour enfermer chacun dans ce qu’il est ; construire la réussite de toutes et tous, et non trier en fonction de compétences acquises avant et ailleurs. Incontournable, le fait de ne pouvoir accueillir tous les bacheliers ? Pas si l’on augmente les capacités d’accueil des facs, à la hauteur de la réalité démographique et des aspirations légitimes à  poursuivre des études supérieures à l’université.

Inéluctable, le taux d’échec élevé en premier cycle, d’ailleurs artificiellement gonflé en faisant entrer dans ce taux les réorientations choisies, les parcours plus lents d’étudiants salariés...? Pas si on s’attaque en amont à l’échec scolaire, pas si on améliore les conditions matérielles de vie et de scolarité des étudiants!

Les mobilisations qui se développent dans les universités ouvrent des perspectives. Avec toutes celles et ts ceux qui s’opposent à la sélection généralisée, nous voulons construire un projet ambitieux et égalitaire pour l’éducation.

 

L’engagement massif de l’état une fake news ?

 

L’effort financier pour l’université serait sans précédent: près d’un milliard d’euros sur le quinquennat. À voir :les 500 millions qui iront aux établissements – 1% du budget global des établissements –, attribués sur projets et versés sur 5 ans, doivent couvrir l’accueil des 40 000 étudiants supplémentaires chaque année (selon les projections du ministère), la mise en place de la réforme et des tâches nouvelles qu’elle implique (le Snesup évalue un temps de travail pour donner les avis entre 450 à 1600 équivalent temps plein), les progressions de carrière liées l’investissement pédagogique ; avec une inflation estimée à 1% par an : autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une nouvelle baisse de la dépense par étudiant, et d’un alourdissement de la charge de travail des enseignants.

 

Contact ; reseau.ecole-pcf@orange.fr   http://reseau-ecole.pcf.fr/

Casse leur bac d'abord! (PCF, Rouge 29)
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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:05
Réforme du lycée et du bac: face à un projet dangereux, tous en grève le 6 février! Manifestations à Brest et à Quimper à 11h!  (SNES)

REFORME  DU LYCEE ET DU BAC

 

FACE A UN PROJET DANGEREUX

EN GREVE LE 6 FEVRIER

 

Le ministre Blanquer présentera son projet de réforme au conseil des ministres le 14 février, trois semaines après la publication du rapport Mathiot.

 

Le lycée proposé :

 

Fragilise les horaires disciplinaires et signe la disparition des filières technologiques ;

 

Contribue à hauteur de dizaines de milliers de postes à la diminution du nombre de fonctionnaires promise par M Macron ;

 

Renforce la flexibilité et la modularité et, sous couvert d’autonomie, institutionnalise la concurrence entre établissements et entre disciplines dans les établissements ;

 

Détruit la notion de classe et n’apporte aucune réponse pour gérer l’hétérogénéité. Aucun dédoublement n’est garanti ;

 

Renforce les déterminismes sociaux. Il met en difficultés les élèves les moins autonomes en introduisant une semestrialisation à horaires variables, couplée à un choix précoce de disciplines. Seuls les élèves avertis seront armés pour choisir les parcours les plus favorables.

 

Ce projet enfin enlève tout caractère national au baccalauréat. Il exclut nombre de disciplines des épreuves terminales pour une évaluation en contrôle continu renforcé, et donne libre cours à des pressions au local encore plus fortes. Associé au projet de loi O.R.E sur la restriction d’accès à l’Université, il cesse d’en être la porte d’entrée.

 

 

Nos organisations, dans la suite des mobilisations interfédérales contre ParcourSup des 12 décembre et 1er février réaffirment la nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires ; le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ; l’exigence d’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l’entrée à l’université ; le refus de l’instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ; l’abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac et du plan «étudiants» qui l’accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.

 

 

 

Pour toutes ces raisons, l’intersyndicale appelle les personnels à faire grève et l’ensemble des acteurs à se rassembler et à manifester :

 

MARDI 6 FEVRIER

 

BREST, PLACE DE LA LIBERTE A 11 H 

 

QUIMPER, PLACE DE LA RESISTANCE A 11 H.

 

 

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 09:13
Glenn Le Saout au premier plan, avec un camarade de la FIDL à l'arrière plan, au Kiosque de Morlaix

Glenn Le Saout au premier plan, avec un camarade de la FIDL à l'arrière plan, au Kiosque de Morlaix

Sa devise: "You'll Never Walk Alone" ... 

du nom du chant historique des supporters au grand cœur de Liverpool, chant tiré originellement d'une comédie musicale de 1945, Caroussel.     

 

Glenn Le Saout, alors lycéen à Tristan Corbière à Morlaix, s'est révélé à l'engagement citoyen, syndical et politique au tout début de la bataille contre la loi El Khomri, dite Loi travail, à l'hiver et au printemps 2016-2017.

Nous avons tous découvert un garçon chaleureux, très actif, déterminé, sociable et culotté, capable de parler sans timidité devant des centaines et parfois des milliers de manifestants au kiosque à Morlaix, en rappelant avec aplomb et conviction aux grands principes de la République et du respect des citoyens et des salariés par les hommes politiques.

Apprenant à travailler en lien avec les syndicats, notamment FO et la CGT, Glenn a été un pont entre eux et les lycéens qu'il a contribué, pas seul évidemment, à mettre dans le mouvement, avec à certaines manifs une centaine d'entre eux qui ont rejoint les citoyens, forces syndicales et politiques refusant cette loi de régression sociale XXL.

Concomitamment, Glenn s'est engagé à la FIDL et en est devenu son président sur le plan de la Bretagne, ayant la responsabilité de coordonner le travail et l'action de 800 adhérents, au plus fort du combat contre la loi Travail.

Un travail important consiste pour lui à représenter l'organisation à Paris, à participer à ses débats et décisions au niveau national, à prendre en charge les demandes d'aides, de conseils et de renseignements arrivant au syndicat lycéen pour des contentieux avec des établissements, leurs directions, des professeurs, des absences d'affectation en lycées, notamment par manque de places en lycées agricoles et lycées professionnels. Il faut savoir ensuite frapper aux bonnes portes, mettre la pression sur l'institution pour débloquer des dossiers individuels compliqués. Glenn se déplace en Bretagne, tente de trouver des établissements pour des élèves qui n'en ont pas.

Pendant le mouvement contre la loi Travail, il a eu connaissance d'une dizaine de lycéens exclus de leur établissement pour des participations aux manifestations ou des activités citoyennes dans l'école. Il a fallu les défendre. La FDIL peut compter sur le conseil juridique de deux avocats bénévoles, des anciens de l'organisation. Dans quelques cas, la FIDL a réussi à faire reculer l'établissement.

Le recrutement des lycéens, dans un contexte, durant déjà depuis plusieurs décennies, de raréfaction de l'engagement des jeunes dans les organisations politiques et syndicales, se fait beaucoup par les réseaux sociaux.

De manière générale, Glenn considère que, majoritairement, « les jeunes ne s'intéressent pas beaucoup, à l'actualité, qu'ils sont victimes aussi de l'étouffement médiatique, qui met en avant les faits divers ou le sensationnel plus que les questions de fond, et du conditionnement par l'individualisme ». C'est parmi les raisons qui ont font, pour lui, en plus du sentiment d’écœurement et d'impuissance né du passage en force de la loi El Khomri avec le 49-3 décidé par le gouvernement socialiste en 2016 et du sentiment que Macron a été élu sur un programme de réforme économique libéral et qu'il a une certaine légitimité formelle pour le mettre en œuvre, que les jeunes n'ont pas plus bougé que ça contre les ordonnances qui dynamitent le droit du travail, et jusqu'à aujourd'hui, par rapport aux annonces sur la réforme du lycée et de l'Université.

« C'est passé avec Hollande, ça passera avec Macron ». « Surtout que Macron, encore plus que Hollande, a des députés godillots, qui n'ont guère d'assise politique indépendante ».

Glenn n'est que modérément optimiste sur les chances que le mouvement se développe de manière importante dans les lycées contre la réforme du Bac et des Filières et la réforme des conditions d'entrées dans les facs. « Le syndicat principal désormais à l'Université est la FAGE, apolitique, ou centriste, dont étaient issus des candidats En Marche aux Législatives ». « Ce n'est pas lui qui va éclairer sur les vrais enjeux de ces réformes ». « Les profs, que cela soit au lycée ou à la fac, ne se mobilisent plus beaucoup non plus, ni pour eux-mêmes, ni pour sensibiliser les élèves ». « Cela peut changer, mais pour l'instant, c'est plutôt calme plat ».

Glenn est maintenant à l'Université à la Fac de Brest, en série AES, dont il est en charge de la représentation de la filière au sein d'une association étudiante. Il conserve son mandat de président de la FIDL Bretagne jusqu'au congrès du syndicat et milite beaucoup, y compris syndicalement et politiquement. A l'Université, ces derniers jours, il n'a vu passer que des militants du SNES et du PCF pour tenter d'expliquer les réformes et d'attiser des contestations étudiantes.

Pour lui, Parcours Sup et la réforme de l'Université vont donner « totale liberté pour les facs de choisir leurs élèves ». Du coup, « on va laisser de côté les élèves issus de milieux ouvriers ou basiques. Un étudiant issu d'un milieu modeste est déjà handicapé. Il le sera davantage. On va trier les élèves en fonction de leurs établissements d'origine, de leur cursus ». Pour lui les réformes actuelles de l'Université et du Lycée tendent à « donner encore moins de chance à ceux qui n'en avaient déjà pas beaucoup et plus encore à ceux qui en avaient déjà beaucoup ». « Cela va creuser le fossé des inégalités entre élèves, entre facs, et entre lycées ».

Glenn suivra avec attention la réforme des mutuelles étudiantes, qui ne fonctionnent pas bien pour lui : « les remboursements sont très partiels, c'est mal géré ». Il est pour un seul interlocuteur, public, accessible, pour la Sécurité Sociale des étudiants. Il y a encore beaucoup de flou autour de la réforme des Universités, et des effets pervers qui ne semblent pas bien perçus.

Ce n'est pas Sandrine Le Feur, jeune députée En Marche de Morlaix, qui a rassuré le représentant de la FIDL : elle a été incapable d'expliquer ce que deviendraient les élèves non orientés en fac parce que leur niveau sera jugé trop faible ou nécessitant une remise à niveau. Dans ce dernier cas, celle-ci se fera t-elle à la Fac, dans les Lycées, sera t-elle de la compétence de la région ou de l'Etat ?

Pour la réforme du Lycée, Glenn regrette l'absence de concertation avec les acteurs, les syndicats lycéens, la suppression annoncée du rattrapage suite aux écrits du bac, l'absence de seconde chance. Il ne sait que penser encore de la volonté de renforcer le contrôle continu sur le modèle de la Fac, de restreindre peu à peu au lycée les disciplines enseignées en fonction des choix d'orientation, de plus en plus affirmés précocement des élèves, sans toujours le recul et l'information nécessaires, et de supprimer les matières non privilégiés par les jeunes. Des enseignements peut-être plus centrés sur les envies et les attentes, mais offrant aussi un choix moins large à la sortie, et une culture générale moins grande, constituant une orientation de plus en plus précoce. La mouture définitive de la réforme ne sera connue que le 14 février. Pour l'instant, il juge que « la filière professionnelle a été totalement oubliée ».

Une autre problématique complètement mise à l'écart des réflexions gouvernementales lui tient à cœur, celle des mineurs isolés réfugiés. La FIDL reçoit de nombreuses demandes de soutien contre des refus de scolarisation, des mises à la rue, des volontés d'expulsion d'exilés qui ne sont plus mineurs, qui sont reconnus majeurs par des tests osseux (humiliant, contraire à la déontologie médicale, et à la fiabilité litigieuse et approximative) ou une remise en cause des papiers et de la parole des jeunes migrants. Cela donne lieu à des situations humaines tragiques et sans issue, cela brise des processus d'intégration réussis et des vies entières. Pour Glenn Le Saout, on devrait étendre le droit à l'hébergement et à la scolarisation pour les jeunes  étrangers de 18 ans reconnu à 20 ou 21 ans, pour reconnaître aussi un droit aux études supérieures et un devoir de protection de ces jeunes, vis-à-vis de la misère, des réseaux, et de la violence de leurs pays d'origine ou de passage.

Le problème avec la réforme de l'Université, c'est qu'elle se fait aussi avec des moyens dérisoires : l'augmentation démographique importante du nombre de bacheliers et de parcours à l'Université ou dans les IUT et BTS n'a pas du tout été anticipée par les gouvernements précédents. Il aurait fallu un plan d'investissement ambitieux. Aujourd'hui, c'est 2 milliards par an qu'il faudrait pour l'enseignement supérieur pour rattraper le retard pris et Macron ne budgétise qu'un milliard pour tout le quinquennat, à rapporter avec les cadeaux aux grosses entreprises, aux très riches, la suppression de l'ISF ! « Les étudiants vont peut-être se réveiller quand ils verront leurs facs et leurs amphis être encore plus bondés, ou sans formation prévue à la rentrée, encore en juin, juillet, septembre... » Aujourd'hui, Glenn constate que les filières techniques professionnalisantes tels que les IUT et BTS, sont prises d'assaut par des élèves, et souvent des bons élèves issus de bac général, et qu'il ne reste souvent d'autres alternatives aux élèves issus de bac pro ou de bac technologique que la Fac, qui n'est pas une garantie de réussite au regard de leur parcours antérieur, même s'il y a des exceptions.

Glenn est un passionné de politique mais il est surtout passionné par les gens. Il fait du foot en club et entraîne les petits et les accompagne aux matchs le week-end. Ses modèles sont Jean Jaurès pour sa vision globale, Tanguy Prigent pour son engagement avec les dominés et pour la gauche de progrès dans le Front Populaire et l'ancienne députée de Morlaix, Marie Jacq, pour sa proximité avec les gens.

Mais sa référence, c'est surtout le Tregorois Tanguy-Prigent, peu commun pour un Léonard qui a grandi à Taulé !

Glenn Le Saout conclut: 

"Avec le peu de moyens que nous avons, nous faisons notre maximum. Nous aimerions donner plus de temps, aider des associations comme les Utopistes en action ou d'autres assos qui accomplissent un si nécessaire travail social, mais c'est difficile d'être partout. Je m'inscris en faux contre ceux qui ne voient dans la politique que le "tous pourris". C'est trop facile, et trop "bateau". Les temps changent, c'est vrai, les gens sont fatigués.  Mais on ne peut rien changer sa politique et les gens qui en font souvent cherchent à servir leurs concitoyens et la société". 

Propos recueillis par Ismaël Dupont, les 29 et 30 janvier 2018

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 07:18
Brest: une centaine de manifestants contre la sélection à l'Université ce 1er février (Ouest-France, 2 février)

Ce jeudi midi, place de la Liberté, à Brest, à l’appel d’une intersyndicale, une centaine d’enseignants, étudiants et lycéens ont manifesté contre les réformes en cours. Et notamment la plateforme Parcoursup, qui a succédé au controversé Admission Post-Bac, pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur.

À l’appel des syndicats Snes-FSU, CGT, FO et Sud, un rassemblement départemental a été organisé ce jeudi midi, place de la Liberté, à Brest. Au début, il n’y a qu’une cinquantaine de personnes, des militants et des enseignants. Puis, des étudiants et quelques lycéens ont rejoint le mouvement.

Indji, 18 ans, et Julie, 20 ans, sont étudiantes en licence d’histoire à l’UBO. "On vient d’un bac professionnel. À l’origine, nous voulions poursuivre en BTS mais il n’y avait plus de places dans la formation de notre choix. On a trouvé un place en faculté d’histoire et nous en sommes très heureuses. Au moins, on continue à avancer ! Tout le monde doit continuer à pouvoir étudier à l’université ", expliquent les deux femmes qui protestent contre les nouveaux « attendus », ces compétences exigées par les facultés et qui leur permettraient de sélectionner leurs étudiants.

Du côté des lycéens, on proteste notamment contre le pouvoir donné aux conseils de classe, qui peuvent désormais émettre des avis favorables ou défavorables aux vœux émis par les élèves. «  Je suis en bac technologique. Mais je veux poursuivre en fac d’histoire. Avec Parcoursup, je n’aurai aucune chance ! », assure Romain, élève à Jules-Lesven.

 

Les lycéens protestent aussi contre la réforme annoncée du baccalauréat, qui favoriserait les « établissements riches au détriment des pauvres ».

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 06:24
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, dans le Morbihan et le Finistère du 31 janvier au 2 février 2018

Olivier Dartigolles, porte parole du Parti Communiste Français, sera dans le Sud Finistère et le Morbihan autour du mercredi 31 janvier, jeudi 1er février et le vendredi 2 février. 

 

Dans le Finistère,  sera accueilli le jeudi 1er à Quimperlé dans l'après midi puis à Mellac au foyer communal à partir de 18h. 

 

Il présentera son très récent ouvrage "Macron, entreprise de démolition. Force, failles et surpercheries" paru le 11 janvier dernier aux éditions de l'Atelier.

 

Olivier Dartigolles devrait ensuite intervenir à Vannes sur la question des Migrants et à Lorient sur la question de l'école.  

 

 

«Macron, entreprise de démolition : forces, failles et supercheries».

«Ce n'est pas un livre sur la personnalité de Macron ou sur la campagne électorale mais sur l'exercice du pouvoir par le président de la République et sa majorité présidentielle, un livre qui tente de présenter le vrai projet politique de Macron noyé sous la stratégie de communication présidentielle dite du «tapis de bombes», comme l'a défini un de ses conseillers, explique l'auteur. J'essaie de démontrer que la politique de Macron, contrairement aux apparences, n'est pas très équilibrée mais qu'elle est très dure et très inégalitaire. Un seul chiffre : le bouclier fiscal de Sarkozy représentait un transfert de 700 M€ vers les plus riches alors que les cadeaux fiscaux faits par Macron aux plus riches dans le budget 2018 atteignent les 8 à 9 milliards, c'est-à-dire que 5 % des plus riches vont capter 42 % des gains de la politique fiscale. Il ne s'agit en rien d'un gouvernement d'experts mais plutôt d'un gouvernement d'idéologues. Macron n'aime pas le Parlement, les élus locaux et les syndicats. C'est un pouvoir de plus en plus autoritaire qui se dessine avec beaucoup de brutalité, à l'encontre des plus démunis, notamment des réfugiés.» Enfin, le livre se conclut par des propositions «pour construire dans la durée les ripostes les plus unitaires».

La Dépêche, 22 janvier 2018 

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, dans le Morbihan et le Finistère du 31 janvier au 2 février 2018

 

Fédération du Finistère

5, rue Moreau

29100 Brest

 

Communiqué des communistes du sud Finistère 

 

Les communistes finistériens et morbihannais invitent Olivier Dartigolles, porte parole du PCF, à présenter son dernier ouvrage « Macron ; entreprise de démolition. Forces, faiblesses et supercheries» à Lorient le mercredi 31 janvier, Quimperlé/Mellac le jeudi 1er février, Vannes le 2 février.

Dans cet ouvrage paru aux éditions de l'Atelier il détricote les fondements de la politologie macronienne et son sprint libéral et autoritaire. Il ouvre aussi des pistes de réflexions pour combattre cette conduite des affaires du pays au profit exclusif des plus riches. Il indentifie également quatre axes majeurs de reconquête : réaffirmer le clivage droite/gauche ; reconstruire un imaginaire collectif d'émancipation ; mettre en avant l'enjeu démocratique dans la cité et l'entreprise,mener des actions concrètes de solidarité.

Nous l'accueillerons à Mellac le 1er février à 18 heures au foyer communal pour une rencontre débat, qui sera consacrée pour une part à la situation de la santé et notamment à la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire.

Auparavant Oliver Dartigolles et Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, rencontreront les représentants du personnel touché par la fusion des établissements hospitaliers en cours dans notre région.

Quimperlé le 25 janvier 2018.

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