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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:35

Le ministre Blanquer présentera son projet de réforme au conseil des ministres le 14 février. A travers la réforme du lycée et celle du Bac, l’instauration de « Parcoursup » et bientôt la nouvelle licence, c’est un enjeu de société qui se dessine.

L’accès au niveau bac d’une part plus grande de la jeunesse a constitué un pas vers la démocratisation, entrouvrant la porte des études supérieures pour les couches populaires. L’entrebâillement reste modeste : 11% seulement d’étudiants sont des enfants d’ouvriers, alors qu’ils représentent un  tiers des jeunes de 18 à 23 ans.

 Avec le lycée « modulaire », les parcours seront différents d’un établissement, d’un individu à l’autre. Ajoutons à cela une forte dose de contrôle continu, et le bac ne sera plus qu’une coquille vide, sans dimension nationale. La sélection à l’entrée de l’université viendra estimer la valeur de chaque bac en fonction du parcours individuel de son titulaire. Le PCF refuses la transformation des universités en clubs privatisés et concurrentiels

 De plus  alors que nous manquons d'enseignants et de moyens dans les écoles et dans les universités, le gouvernement, lui, ouvre la boîte à licencier dans la fonction publique.

 

La section de Brest du PCF soutient l’appel des organisations syndicales du secondaire à faire grève le 6 février et appelle les enseignants, les parents et lycéens  à se rassembler ce mardi à 11 h place de la Liberté à Brest

 

 

 
PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr
La section PCF de Brest appelle à rejoindre l'appel des organisations syndicales de l'enseignement secondaire à manifester contre la réforme du Bac et de l'Université
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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:12
Casse leur bac d'abord! (PCF, Rouge 29)

Rouge Finistère

5 rue Henri Moreau 29200 Brest federation@29.pcf.fr

 

Casse leur bac d’abord

La stratégie est bien rôdée : les annonces dispersées et le débat anecdotique sur le port de la blouse masquent un véritable dynamitage du système scolaire.

La réforme du lycée et celle du Bac, l’instauration de « Parcoursup » et bientôt la nouvelle licence : à travers les méandres de dispositifs complexes, c’est un enjeu de société qui se dessine.

L’accès au niveau bac d’une part plus grande de la jeunesse a constitué un pas vers la démocratisation, entrouvrant la porte des études supérieures pour les couches populaires. L’entrebâillement reste modeste : 11% seulement d’étudiants sont des enfants d’ouvriers, alors qu’ils représentent un  tiers des jeunes de 18 à 23 ans.

La réforme envisagée du baccalauréat casse sa double fonction de diplôme national de référence et de clef d’accès à l’université. Avec le lycée « modulaire », les parcours seront différents d’un établissement, d’un individu à l’autre. Ajoutons à cela une forte dose de contrôle continu, et le bac ne sera plus qu’une coquille vide, sans dimension nationale. La sélection à l’entrée de l’université viendra estimer la valeur de chaque bac en fonction du parcours individuel de son titulaire.

Voici donc le fameux rapprochement du lycée et de l’université ! Un rapprochement qui ne permettra pas de s’attaquer dès l’amont aux obstacles pédagogiques et économiques rencontrés dans les études supérieures par les jeunes les moins familiers du système scolaire et les moins soutenus financièrement, pour permettre à tous de réussir dans des études longues. Non, il s’agit au contraire de transformer le lycée en « petite université » et de dissuader les jeunes les plus éloignés de la culture scolaire d’entrer dans ce cycle « lycée-licence » en les orientant dès la fin de la 3e vers l’apprentissage.

C’est pour leur bien : ils échoueraient de toute façon…Nous, communistes, nous refusons la transformation des universités en clubs privatisés et concurrentiels, le formatage de la jeunesse pour la compétition professionnelle, le marchandage des connaissances à coup de soutien privé,

de frais d’inscription et de crédit étudiant. Nous revendiquons un droit universel à l’accès aux savoirs et à leur maîtrise. Cette révolution est un puissant levier de transformation du travail, de la vie sociale et personnelle de chaque citoyen. Tous, de la maternelle à l’université incluse, sont capables d’en bénéficier, d’y apporter leur intelligence collective, et d’en faire profiter la société d’égalité et de justice que nous voulons.

 

Françoise Chardin et Marine Roussillon Commission d’animation du réseau école

 

Réforme du bac et plan étudiants du tirage au sort au triage social...

 

Avec le nouveau bac et le Plan étudiants, Macron met en conformité le système éducatif avec le monde du salariat organisé par la loi travail et plus globalement le modèle de société libérale qu’il veut imposer. On y retrouve les axes majeurs de cette reconfiguration globale : sélection, individualisation, mise en concurrence. Le tout favorisant l’introduction de nouveaux marchés privés dans le domaine de la formation.

La sélection contre les apprentissages

La sélection est l’arme de destruction massive de toute forme de solidarité et d’organisation collective. Evaluations, classement et sélections prolifèrent : dès septembre en CP, début de la scolarité obligatoire, une évaluation nationale repère l’élève qui sait déjà (ou pas !) identifier le dernier mot d’une phrase, distinguer majuscule et minuscule, etc. Puis vient la chasse au meilleur collège, aux options qui donnent un avantage dans la course au «bon» lycée, par le biais de procédures aussi opaques que chronophages. Le temps consacré à l’évaluation le dispute désormais à celui des apprentissages et de leur préparation, pour les élèves comme pour les enseignants.

Avec le nouveau «Parcoursup», quelque 700 000 lycéens devront formuler une dizaine de vœux chacun, étayés par des lettres de motivation. C’est 7millions d’avis que devront porter successivement les professeurs de terminale, puis, entre avril et mai, les établissements d’enseignement supérieur chargés d’examiner les dossiers. Et lorsqu’auront été donnés les avis sous forme de «oui», «oui si», ou «non», une seconde étape de classement démarrera. Avec à l’arrivée, des universités plus sélectives (et donc «meilleures» ?) et d’autres qu’on choisira par défaut. L’important n’est plus ce qu’on va étudier, mais où on l’étudiera, sur le modèle anglo-saxon.

Une sélection précoce et profondément inégalitaire

 

Le nouveau bac et l’organisation du lycée qui en découle casse les repères nationaux : à chaque lycéen son parcours, construit par des modules choisis dès la classe de seconde, à chaque établissement son baccalauréat, avec un poids du contrôle continu considérablement renforcé, à chaque quartier et chaque région sa carte de formation, sur laquelle le patronat local pèse de tout son poids.

En affirmant la fonction du bac comme simple «levier vers l’enseignement supérieur», on fait d’une pierre plusieurs mauvais coups. Le diplôme cesse d’être reconnu comme qualification, il n’est plus suffisant pour entrer à l’université.

Ce qui comptera, pour obtenir la formation de son choix, c’est le «profil» individuel des candidats, sa correspondance avec les « attendus » de chaque formation, ces compétences (les revoilà !) exigées du postulant. Un profil, c’est quoi ? C’est avoir fait ses études au bon endroit, dans le bon lycée, en ayant choisi, dès l’âge de quinze ans, les modules scolaires et même les activités extrascolaires –désormais prises en compte – les plus rentables.

Quel genre de personnes un tel système peut-il former? Des adultes qui auront appris, dès l’enfance, à mettre tout leur temps – loisir et travail confondus– au service de leur carrière et de leur employabilité, dans une concurrence permanente de tous contre tous.

Quant à ceux, moins bien informés ou moins bien dotés, qui n’auront pas le «bon profil», on leur promet tutorat et contrat de réussite personnalisé pour baliser leurs choix, et ils ne pourront donc s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils échouent... Informer des impossibles plutôt que de former à tous les possibles.

Université : les sélectionneurs sélectionnés

 

L’université, devenue sélective, n’en sera pas pour autant revalorisée ! La mise en concurrence des établissements change progressivement leur offre de formation, et cela ne peut que s’aggraver. Là, des formations plus sélectives et plus ambitieuses, pour une petite minorité. Partout ailleurs, l’injonction à accepter plus d’étudiants avec moins de moyens, à sacrifier les contenus, à baisser les ambitions. Se dessine ainsi de plus en plus clairement un  enseignement supérieur à plusieurs vitesses. Certaines licences continueront à préparer à la pour suite d’études en second cycle universitaire, tandis que les autres prendront en charge les lycéens – dont l’essentiel des titulaires de bac pro- pour qui l’horizon doit s’arrêter à une licence faiblement monnayable puisque délivrée par une université de moindre prestige.

la continuité bac -3/bac +3 tant vantée n’a donc pas grand-chose à voir avec l’élévation générale du niveau de connaissances et de qualification dont notre pays a besoin! La concurrence et la sélection sont mises au service de l’accroissement des inégalités. L’individualisation des parcours permet de refuser aux jeunes les avantages qu’ils devraient tirer de l’élévation de leur formation.

La sélection, une manne pour le privé

 

La réforme ouvre des perspectives alléchantes pour

les marchands de l’éducation. Plus la formation s’individualise, plus les vendeurs de «coaching» prospèrent. Gageons que nombre d’officines privées se bousculeront pour assurer en quelques semaines la remise à niveau exigée pour la spécialité choisie et délivrer des certifications maison...Par ailleurs, en surchargeant les universités de tâches nouvelles (sélection, actions de remise à niveau) sans leur donner les moyens supplémentaires de les assurer

 le gouvernement prépare les esprits à une nécessaire augmentation des droits d’inscription, modulée bien sûr en fonction du prestige de l’université, ouvrant la voie pour les banques au développement du crédit étudiant, enjeu stratégique majeur de la réforme.

Inévitable, la sélection ?

La sélection est présentée comme le seul remède possible aux maux de la société : trop de chômeurs? Qu’on les radie du chômage, ou qu’on les contraigne à accepter tout travail ! Trop d’étudiants qui encombrent les facs de leur échec ? Qu’on les sorte de l’université, ou qu’ils acceptent d’être fourrés là où restent des 

places. Et puisque le tirage au sort est vraiment trop injuste, remplaçons-le par la sélection sur dossier!

Mais une telle sélection n’est pas moins injuste. Elle accroît les inégalités. Elle ne répond pas au besoin d’une élévation du niveau de connaissance et de qualification dans la société. Elle corrompt la mission fondamentale de l’école comme de l’université : enseigner pour faire progresser, et non pour enfermer chacun dans ce qu’il est ; construire la réussite de toutes et tous, et non trier en fonction de compétences acquises avant et ailleurs. Incontournable, le fait de ne pouvoir accueillir tous les bacheliers ? Pas si l’on augmente les capacités d’accueil des facs, à la hauteur de la réalité démographique et des aspirations légitimes à  poursuivre des études supérieures à l’université.

Inéluctable, le taux d’échec élevé en premier cycle, d’ailleurs artificiellement gonflé en faisant entrer dans ce taux les réorientations choisies, les parcours plus lents d’étudiants salariés...? Pas si on s’attaque en amont à l’échec scolaire, pas si on améliore les conditions matérielles de vie et de scolarité des étudiants!

Les mobilisations qui se développent dans les universités ouvrent des perspectives. Avec toutes celles et ts ceux qui s’opposent à la sélection généralisée, nous voulons construire un projet ambitieux et égalitaire pour l’éducation.

 

L’engagement massif de l’état une fake news ?

 

L’effort financier pour l’université serait sans précédent: près d’un milliard d’euros sur le quinquennat. À voir :les 500 millions qui iront aux établissements – 1% du budget global des établissements –, attribués sur projets et versés sur 5 ans, doivent couvrir l’accueil des 40 000 étudiants supplémentaires chaque année (selon les projections du ministère), la mise en place de la réforme et des tâches nouvelles qu’elle implique (le Snesup évalue un temps de travail pour donner les avis entre 450 à 1600 équivalent temps plein), les progressions de carrière liées l’investissement pédagogique ; avec une inflation estimée à 1% par an : autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une nouvelle baisse de la dépense par étudiant, et d’un alourdissement de la charge de travail des enseignants.

 

Contact ; reseau.ecole-pcf@orange.fr   http://reseau-ecole.pcf.fr/

Casse leur bac d'abord! (PCF, Rouge 29)
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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 10:05
Réforme du lycée et du bac: face à un projet dangereux, tous en grève le 6 février! Manifestations à Brest et à Quimper à 11h!  (SNES)

REFORME  DU LYCEE ET DU BAC

 

FACE A UN PROJET DANGEREUX

EN GREVE LE 6 FEVRIER

 

Le ministre Blanquer présentera son projet de réforme au conseil des ministres le 14 février, trois semaines après la publication du rapport Mathiot.

 

Le lycée proposé :

 

Fragilise les horaires disciplinaires et signe la disparition des filières technologiques ;

 

Contribue à hauteur de dizaines de milliers de postes à la diminution du nombre de fonctionnaires promise par M Macron ;

 

Renforce la flexibilité et la modularité et, sous couvert d’autonomie, institutionnalise la concurrence entre établissements et entre disciplines dans les établissements ;

 

Détruit la notion de classe et n’apporte aucune réponse pour gérer l’hétérogénéité. Aucun dédoublement n’est garanti ;

 

Renforce les déterminismes sociaux. Il met en difficultés les élèves les moins autonomes en introduisant une semestrialisation à horaires variables, couplée à un choix précoce de disciplines. Seuls les élèves avertis seront armés pour choisir les parcours les plus favorables.

 

Ce projet enfin enlève tout caractère national au baccalauréat. Il exclut nombre de disciplines des épreuves terminales pour une évaluation en contrôle continu renforcé, et donne libre cours à des pressions au local encore plus fortes. Associé au projet de loi O.R.E sur la restriction d’accès à l’Université, il cesse d’en être la porte d’entrée.

 

 

Nos organisations, dans la suite des mobilisations interfédérales contre ParcourSup des 12 décembre et 1er février réaffirment la nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires ; le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ; l’exigence d’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l’entrée à l’université ; le refus de l’instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ; l’abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac et du plan «étudiants» qui l’accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.

 

 

 

Pour toutes ces raisons, l’intersyndicale appelle les personnels à faire grève et l’ensemble des acteurs à se rassembler et à manifester :

 

MARDI 6 FEVRIER

 

BREST, PLACE DE LA LIBERTE A 11 H 

 

QUIMPER, PLACE DE LA RESISTANCE A 11 H.

 

 

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 09:13
Glenn Le Saout au premier plan, avec un camarade de la FIDL à l'arrière plan, au Kiosque de Morlaix

Glenn Le Saout au premier plan, avec un camarade de la FIDL à l'arrière plan, au Kiosque de Morlaix

Sa devise: "You'll Never Walk Alone" ... 

du nom du chant historique des supporters au grand cœur de Liverpool, chant tiré originellement d'une comédie musicale de 1945, Caroussel.     

 

Glenn Le Saout, alors lycéen à Tristan Corbière à Morlaix, s'est révélé à l'engagement citoyen, syndical et politique au tout début de la bataille contre la loi El Khomri, dite Loi travail, à l'hiver et au printemps 2016-2017.

Nous avons tous découvert un garçon chaleureux, très actif, déterminé, sociable et culotté, capable de parler sans timidité devant des centaines et parfois des milliers de manifestants au kiosque à Morlaix, en rappelant avec aplomb et conviction aux grands principes de la République et du respect des citoyens et des salariés par les hommes politiques.

Apprenant à travailler en lien avec les syndicats, notamment FO et la CGT, Glenn a été un pont entre eux et les lycéens qu'il a contribué, pas seul évidemment, à mettre dans le mouvement, avec à certaines manifs une centaine d'entre eux qui ont rejoint les citoyens, forces syndicales et politiques refusant cette loi de régression sociale XXL.

Concomitamment, Glenn s'est engagé à la FIDL et en est devenu son président sur le plan de la Bretagne, ayant la responsabilité de coordonner le travail et l'action de 800 adhérents, au plus fort du combat contre la loi Travail.

Un travail important consiste pour lui à représenter l'organisation à Paris, à participer à ses débats et décisions au niveau national, à prendre en charge les demandes d'aides, de conseils et de renseignements arrivant au syndicat lycéen pour des contentieux avec des établissements, leurs directions, des professeurs, des absences d'affectation en lycées, notamment par manque de places en lycées agricoles et lycées professionnels. Il faut savoir ensuite frapper aux bonnes portes, mettre la pression sur l'institution pour débloquer des dossiers individuels compliqués. Glenn se déplace en Bretagne, tente de trouver des établissements pour des élèves qui n'en ont pas.

Pendant le mouvement contre la loi Travail, il a eu connaissance d'une dizaine de lycéens exclus de leur établissement pour des participations aux manifestations ou des activités citoyennes dans l'école. Il a fallu les défendre. La FDIL peut compter sur le conseil juridique de deux avocats bénévoles, des anciens de l'organisation. Dans quelques cas, la FIDL a réussi à faire reculer l'établissement.

Le recrutement des lycéens, dans un contexte, durant déjà depuis plusieurs décennies, de raréfaction de l'engagement des jeunes dans les organisations politiques et syndicales, se fait beaucoup par les réseaux sociaux.

De manière générale, Glenn considère que, majoritairement, « les jeunes ne s'intéressent pas beaucoup, à l'actualité, qu'ils sont victimes aussi de l'étouffement médiatique, qui met en avant les faits divers ou le sensationnel plus que les questions de fond, et du conditionnement par l'individualisme ». C'est parmi les raisons qui ont font, pour lui, en plus du sentiment d’écœurement et d'impuissance né du passage en force de la loi El Khomri avec le 49-3 décidé par le gouvernement socialiste en 2016 et du sentiment que Macron a été élu sur un programme de réforme économique libéral et qu'il a une certaine légitimité formelle pour le mettre en œuvre, que les jeunes n'ont pas plus bougé que ça contre les ordonnances qui dynamitent le droit du travail, et jusqu'à aujourd'hui, par rapport aux annonces sur la réforme du lycée et de l'Université.

« C'est passé avec Hollande, ça passera avec Macron ». « Surtout que Macron, encore plus que Hollande, a des députés godillots, qui n'ont guère d'assise politique indépendante ».

Glenn n'est que modérément optimiste sur les chances que le mouvement se développe de manière importante dans les lycées contre la réforme du Bac et des Filières et la réforme des conditions d'entrées dans les facs. « Le syndicat principal désormais à l'Université est la FAGE, apolitique, ou centriste, dont étaient issus des candidats En Marche aux Législatives ». « Ce n'est pas lui qui va éclairer sur les vrais enjeux de ces réformes ». « Les profs, que cela soit au lycée ou à la fac, ne se mobilisent plus beaucoup non plus, ni pour eux-mêmes, ni pour sensibiliser les élèves ». « Cela peut changer, mais pour l'instant, c'est plutôt calme plat ».

Glenn est maintenant à l'Université à la Fac de Brest, en série AES, dont il est en charge de la représentation de la filière au sein d'une association étudiante. Il conserve son mandat de président de la FIDL Bretagne jusqu'au congrès du syndicat et milite beaucoup, y compris syndicalement et politiquement. A l'Université, ces derniers jours, il n'a vu passer que des militants du SNES et du PCF pour tenter d'expliquer les réformes et d'attiser des contestations étudiantes.

Pour lui, Parcours Sup et la réforme de l'Université vont donner « totale liberté pour les facs de choisir leurs élèves ». Du coup, « on va laisser de côté les élèves issus de milieux ouvriers ou basiques. Un étudiant issu d'un milieu modeste est déjà handicapé. Il le sera davantage. On va trier les élèves en fonction de leurs établissements d'origine, de leur cursus ». Pour lui les réformes actuelles de l'Université et du Lycée tendent à « donner encore moins de chance à ceux qui n'en avaient déjà pas beaucoup et plus encore à ceux qui en avaient déjà beaucoup ». « Cela va creuser le fossé des inégalités entre élèves, entre facs, et entre lycées ».

Glenn suivra avec attention la réforme des mutuelles étudiantes, qui ne fonctionnent pas bien pour lui : « les remboursements sont très partiels, c'est mal géré ». Il est pour un seul interlocuteur, public, accessible, pour la Sécurité Sociale des étudiants. Il y a encore beaucoup de flou autour de la réforme des Universités, et des effets pervers qui ne semblent pas bien perçus.

Ce n'est pas Sandrine Le Feur, jeune députée En Marche de Morlaix, qui a rassuré le représentant de la FIDL : elle a été incapable d'expliquer ce que deviendraient les élèves non orientés en fac parce que leur niveau sera jugé trop faible ou nécessitant une remise à niveau. Dans ce dernier cas, celle-ci se fera t-elle à la Fac, dans les Lycées, sera t-elle de la compétence de la région ou de l'Etat ?

Pour la réforme du Lycée, Glenn regrette l'absence de concertation avec les acteurs, les syndicats lycéens, la suppression annoncée du rattrapage suite aux écrits du bac, l'absence de seconde chance. Il ne sait que penser encore de la volonté de renforcer le contrôle continu sur le modèle de la Fac, de restreindre peu à peu au lycée les disciplines enseignées en fonction des choix d'orientation, de plus en plus affirmés précocement des élèves, sans toujours le recul et l'information nécessaires, et de supprimer les matières non privilégiés par les jeunes. Des enseignements peut-être plus centrés sur les envies et les attentes, mais offrant aussi un choix moins large à la sortie, et une culture générale moins grande, constituant une orientation de plus en plus précoce. La mouture définitive de la réforme ne sera connue que le 14 février. Pour l'instant, il juge que « la filière professionnelle a été totalement oubliée ».

Une autre problématique complètement mise à l'écart des réflexions gouvernementales lui tient à cœur, celle des mineurs isolés réfugiés. La FIDL reçoit de nombreuses demandes de soutien contre des refus de scolarisation, des mises à la rue, des volontés d'expulsion d'exilés qui ne sont plus mineurs, qui sont reconnus majeurs par des tests osseux (humiliant, contraire à la déontologie médicale, et à la fiabilité litigieuse et approximative) ou une remise en cause des papiers et de la parole des jeunes migrants. Cela donne lieu à des situations humaines tragiques et sans issue, cela brise des processus d'intégration réussis et des vies entières. Pour Glenn Le Saout, on devrait étendre le droit à l'hébergement et à la scolarisation pour les jeunes  étrangers de 18 ans reconnu à 20 ou 21 ans, pour reconnaître aussi un droit aux études supérieures et un devoir de protection de ces jeunes, vis-à-vis de la misère, des réseaux, et de la violence de leurs pays d'origine ou de passage.

Le problème avec la réforme de l'Université, c'est qu'elle se fait aussi avec des moyens dérisoires : l'augmentation démographique importante du nombre de bacheliers et de parcours à l'Université ou dans les IUT et BTS n'a pas du tout été anticipée par les gouvernements précédents. Il aurait fallu un plan d'investissement ambitieux. Aujourd'hui, c'est 2 milliards par an qu'il faudrait pour l'enseignement supérieur pour rattraper le retard pris et Macron ne budgétise qu'un milliard pour tout le quinquennat, à rapporter avec les cadeaux aux grosses entreprises, aux très riches, la suppression de l'ISF ! « Les étudiants vont peut-être se réveiller quand ils verront leurs facs et leurs amphis être encore plus bondés, ou sans formation prévue à la rentrée, encore en juin, juillet, septembre... » Aujourd'hui, Glenn constate que les filières techniques professionnalisantes tels que les IUT et BTS, sont prises d'assaut par des élèves, et souvent des bons élèves issus de bac général, et qu'il ne reste souvent d'autres alternatives aux élèves issus de bac pro ou de bac technologique que la Fac, qui n'est pas une garantie de réussite au regard de leur parcours antérieur, même s'il y a des exceptions.

Glenn est un passionné de politique mais il est surtout passionné par les gens. Il fait du foot en club et entraîne les petits et les accompagne aux matchs le week-end. Ses modèles sont Jean Jaurès pour sa vision globale, Tanguy Prigent pour son engagement avec les dominés et pour la gauche de progrès dans le Front Populaire et l'ancienne députée de Morlaix, Marie Jacq, pour sa proximité avec les gens.

Mais sa référence, c'est surtout le Tregorois Tanguy-Prigent, peu commun pour un Léonard qui a grandi à Taulé !

Glenn Le Saout conclut: 

"Avec le peu de moyens que nous avons, nous faisons notre maximum. Nous aimerions donner plus de temps, aider des associations comme les Utopistes en action ou d'autres assos qui accomplissent un si nécessaire travail social, mais c'est difficile d'être partout. Je m'inscris en faux contre ceux qui ne voient dans la politique que le "tous pourris". C'est trop facile, et trop "bateau". Les temps changent, c'est vrai, les gens sont fatigués.  Mais on ne peut rien changer sa politique et les gens qui en font souvent cherchent à servir leurs concitoyens et la société". 

Propos recueillis par Ismaël Dupont, les 29 et 30 janvier 2018

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 07:18
Brest: une centaine de manifestants contre la sélection à l'Université ce 1er février (Ouest-France, 2 février)

Ce jeudi midi, place de la Liberté, à Brest, à l’appel d’une intersyndicale, une centaine d’enseignants, étudiants et lycéens ont manifesté contre les réformes en cours. Et notamment la plateforme Parcoursup, qui a succédé au controversé Admission Post-Bac, pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur.

À l’appel des syndicats Snes-FSU, CGT, FO et Sud, un rassemblement départemental a été organisé ce jeudi midi, place de la Liberté, à Brest. Au début, il n’y a qu’une cinquantaine de personnes, des militants et des enseignants. Puis, des étudiants et quelques lycéens ont rejoint le mouvement.

Indji, 18 ans, et Julie, 20 ans, sont étudiantes en licence d’histoire à l’UBO. "On vient d’un bac professionnel. À l’origine, nous voulions poursuivre en BTS mais il n’y avait plus de places dans la formation de notre choix. On a trouvé un place en faculté d’histoire et nous en sommes très heureuses. Au moins, on continue à avancer ! Tout le monde doit continuer à pouvoir étudier à l’université ", expliquent les deux femmes qui protestent contre les nouveaux « attendus », ces compétences exigées par les facultés et qui leur permettraient de sélectionner leurs étudiants.

Du côté des lycéens, on proteste notamment contre le pouvoir donné aux conseils de classe, qui peuvent désormais émettre des avis favorables ou défavorables aux vœux émis par les élèves. «  Je suis en bac technologique. Mais je veux poursuivre en fac d’histoire. Avec Parcoursup, je n’aurai aucune chance ! », assure Romain, élève à Jules-Lesven.

 

Les lycéens protestent aussi contre la réforme annoncée du baccalauréat, qui favoriserait les « établissements riches au détriment des pauvres ».

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 06:24
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, dans le Morbihan et le Finistère du 31 janvier au 2 février 2018

Olivier Dartigolles, porte parole du Parti Communiste Français, sera dans le Sud Finistère et le Morbihan autour du mercredi 31 janvier, jeudi 1er février et le vendredi 2 février. 

 

Dans le Finistère,  sera accueilli le jeudi 1er à Quimperlé dans l'après midi puis à Mellac au foyer communal à partir de 18h. 

 

Il présentera son très récent ouvrage "Macron, entreprise de démolition. Force, failles et surpercheries" paru le 11 janvier dernier aux éditions de l'Atelier.

 

Olivier Dartigolles devrait ensuite intervenir à Vannes sur la question des Migrants et à Lorient sur la question de l'école.  

 

 

«Macron, entreprise de démolition : forces, failles et supercheries».

«Ce n'est pas un livre sur la personnalité de Macron ou sur la campagne électorale mais sur l'exercice du pouvoir par le président de la République et sa majorité présidentielle, un livre qui tente de présenter le vrai projet politique de Macron noyé sous la stratégie de communication présidentielle dite du «tapis de bombes», comme l'a défini un de ses conseillers, explique l'auteur. J'essaie de démontrer que la politique de Macron, contrairement aux apparences, n'est pas très équilibrée mais qu'elle est très dure et très inégalitaire. Un seul chiffre : le bouclier fiscal de Sarkozy représentait un transfert de 700 M€ vers les plus riches alors que les cadeaux fiscaux faits par Macron aux plus riches dans le budget 2018 atteignent les 8 à 9 milliards, c'est-à-dire que 5 % des plus riches vont capter 42 % des gains de la politique fiscale. Il ne s'agit en rien d'un gouvernement d'experts mais plutôt d'un gouvernement d'idéologues. Macron n'aime pas le Parlement, les élus locaux et les syndicats. C'est un pouvoir de plus en plus autoritaire qui se dessine avec beaucoup de brutalité, à l'encontre des plus démunis, notamment des réfugiés.» Enfin, le livre se conclut par des propositions «pour construire dans la durée les ripostes les plus unitaires».

La Dépêche, 22 janvier 2018 

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, dans le Morbihan et le Finistère du 31 janvier au 2 février 2018

 

Fédération du Finistère

5, rue Moreau

29100 Brest

 

Communiqué des communistes du sud Finistère 

 

Les communistes finistériens et morbihannais invitent Olivier Dartigolles, porte parole du PCF, à présenter son dernier ouvrage « Macron ; entreprise de démolition. Forces, faiblesses et supercheries» à Lorient le mercredi 31 janvier, Quimperlé/Mellac le jeudi 1er février, Vannes le 2 février.

Dans cet ouvrage paru aux éditions de l'Atelier il détricote les fondements de la politologie macronienne et son sprint libéral et autoritaire. Il ouvre aussi des pistes de réflexions pour combattre cette conduite des affaires du pays au profit exclusif des plus riches. Il indentifie également quatre axes majeurs de reconquête : réaffirmer le clivage droite/gauche ; reconstruire un imaginaire collectif d'émancipation ; mettre en avant l'enjeu démocratique dans la cité et l'entreprise,mener des actions concrètes de solidarité.

Nous l'accueillerons à Mellac le 1er février à 18 heures au foyer communal pour une rencontre débat, qui sera consacrée pour une part à la situation de la santé et notamment à la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire.

Auparavant Oliver Dartigolles et Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, rencontreront les représentants du personnel touché par la fusion des établissements hospitaliers en cours dans notre région.

Quimperlé le 25 janvier 2018.

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 08:15

Le Télégramme, 29 janvier 2018: 

La fédération du Finistère du Parti communiste appelle, à son tour, à participer à la manifestation intersyndicale, mardi, à 15 h, place de la Résistance à Quimper, pour revendiquer des moyens pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « Dans le Finistère, département vieillissant, 124 Ehpad publics ou privés offrent 11.300 places, soit 115 places pour 1.000 habitants de plus de 75 ans. Ce nombre stagne. Quant aux places en foyers-logements, elles diminuent. C'est insuffisant pour répondre aux demandes », estiment Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, et Yvonne Rainero, membre de la commission nationale santé protection sociale. « Les effectifs des personnels sont encore plus insuffisants : le ratio devrait être d'un professionnel par résidant, il est moitié moindre. Le taux d'équipement en soins infirmiers et d'aide à domicile est, par ailleurs, inférieur à la moyenne bretonne. En 2017, on comptait dans le budget départemental plus de 100 M€ versés pour l'allocation personnalisée d'autonomie, mais seulement 38 M€ compensés par l'État ! Derrière ces chiffres, il y a des réalités humaines insupportables », critiquent-ils. « Et ils sont encore plus alarmants au regard de l'évolution démographique : la proportion des plus de 75 ans dans le Finistère devrait passer de 10,9 % à plus de 18 % en 2050 », signifient les communistes. Ils revendiquent notamment « la création d'emplois qualifiés sur la base d'un salarié par personne âgée, la mise en place d'un grand service public de santé de proximité et d'un pôle public départemental de l'autonomie et la suppression des restes à charge pour les familles ».

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 19:18

 

A écouter, ces témoignages de personnels des EHPAD sur France Culture: 

Ehpad : laissez-nous le temps de soigner nos aînés !
Rassemblement départemental mardi à 15h, place de la Résistance à Quimper 
 
"Les 50 millions supplémentaires annoncés pour les EHPAD par Agnès Buzyn représentent 5000€ par an et par établissement, une goutte d'eau" a estimé hier l'intersyndicale CFDT, CGT, SUD qui appelle à se rassembler mardi à Quimper", nous apprend le Télégramme ce matin, 27 janvier.
 
"Une douche et un bain par mois, une protection parce qu'on a pas le temps d'emmener les résidents aux toilettes, un repas donné en cinq minutes... Si les gens entendaient les conditions qui les attendent, ils n'iraient plus dans les EHPAD", commente un représentant de SUD. 
 
"Les résidents sont pris en otage par le manque de moyens" renchérit son collègue de la CFDT. "La maltraitance est au niveau des patients et des personnels", affirme d'un point de vue unanime l'intersyndicale finistérienne, qui ne compte pas FO, contrairement à l'appel national. 
 
"En moyenne, il y a deux aides soignantes pour 40 résidents, la situation est assez catastrophique", souligne t-elle, alors que les EHPAD doivent faire face à l'arrivée de patients de plus en plus âgés, aux pathologies, y compris psychiatriques, de plus en plus lourdes. Conséquence de ce manque d'effectifs, un lissage des tâches, "une assistante sociale peut faire office d'infirmière et distribuer des médicaments", donne-t-on en exemple. 
 
"Le nombre d'accidents du travail et de maladies professionnelles dans le secteur des soins à la personne est passé devant le BTP, + 40% en dix ans au niveau national" affirment les trois organisations. 
 
"Aujourd'hui, tous les EHPAD n'ont pas les moyens de financer la dépendance. Ce n'est pas un problème de management, c'est un problème de moyens, de savoir comment notre société prend en charge les personnes vieillissantes", affirment les syndicats. 
 
(Le Télégramme, 27 janvier 2018)      
 
Cette grève soutenue par tous les syndicats au niveau national des personnels des EHPAD a reçu le soutien des directions des EHPAD. Le déblocage de 50 millions d'euros pour les EHPAD annoncé jeudi matin par la ministre qui sera complété par d'autres mesures ne convainc personne. Le plus sévère est le président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (ADPA): "Cette sommes ne compense pas même les 100 millions d'euros ponctionnés par le gouvernement sur le budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), il y a à peine trois mois" a déploré Pascal Chapvert. Et d'autant plus que cette somme a déjà été encaissée par les agences régionales de santé. 
 
"Je suis aide-soignante depuis 23 ans, je n'ai jamais connu une telle situation, a témoigné une aide-soignante de la CGT, lors de la conférence de presse des syndicats. Nous nous mobilisons pour que nos seniors et nous-mêmes, demain, soyons accompagnés dignement, humainement". 
 
(Sylvie Ducatteau, L'Humanité, 26 janvier 2018) 
   

 

 

Déclaration de la Fédération du Parti Communiste Français du Finistère, jeudi 24 janvier 2018: Assez de souffrance dans les EHPAD
 

 

Déclaration de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

 

ASSEZ DE SOUFFRANCES DANS LES EHPAD !

 

Depuis plusieurs mois les salarié-es des EHPAD ont brisé la chape de silence pesant sur les souffrances intolérables qui y sont vécues. L’insuffisance des effectifs et des financements conduit pour les personnels comme pour les résidents à une situation dramatique qui porte atteinte à la dignité humaine, jusqu’à la maltraitance, et est indigne d’un pays civilisé.

Les personnes âgées, qu’elles soient à domicile ou en maison de retraite, les salarié-es qui travaillent dans ces filières, les aidants familiaux payent un lourd tribut aux politiques menées ces dernières années et dominées par la soumission à la finance.

Avec Macron, les divers cadeaux fiscaux et exonérations de cotisations sociales au profit des plus riches et des grandes entreprises explosent, pillant le budget de l’État, l’évasion fiscale à elle seule l’ampute de 80 milliards d’euros par an.

La France devient un paradis pour les actionnaires.

L’argent public va à la rente du capital et manque pour répondre aux besoins humains et sociaux les plus essentiels, parmi lesquels l’accompagnement du vieillissement et la prise en charge de la perte d’autonomie.

Vieillir dans une société où l’argent prime sur l’humain s'accompagne d'angoisse et de difficultés : prélèvements sur les retraites, notamment la hausse de la CSG, insuffisance et coût des services d’aide à domicile, manque de places dans les maisons de retraite, reste à charge très important pour les résidents et leurs familles, accès aux soins plus difficile, services publics qui désertent les territoires ruraux et les quartiers populaires...

Et pour celles et ceux qui ne peuvent poursuivre leur vie à domicile, c’est trop souvent une maltraitance institutionnelle, des soins dégradés, des contacts humains réduits à leur plus simple expression car les personnels en nombre insuffisant sont débordés, épuisés, traumatisés de ne pouvoir accorder à chacun-e des résident-es un peu de temps, d’attention.

Selon la ministre de la Santé, il n’y a pas de problème d’effectifs ou de budget dans les EHPAD, c’est juste une question de « management », car pour elle ce sont des entreprises, pas des lieux de vie.

La réalité, selon la mission parlementaire qui a enquêté, c'est un sous-effectif généralisé, des conditions de travail particulièrement difficiles, l'absence d'infirmier-ère de nuit, une tarification qui accentue les inégalités territoriales...

Dans le Finistère, département vieillissant, 124 EHPAD publics ou privés offrent 11300 places, soit 115 places pour 1000 habitants de plus de 75 ans. Ce nombre stagne, quant aux places en foyers-logements, elles diminuent. C'est insuffisant pour répondre aux demandes..

Encore plus insuffisants les effectifs des personnels : le ratio devrait être d’un professionnel par résident, il est moitié moindre.

Le taux d’équipement en soins infirmiers et aide à domicile est inférieur à la moyenne bretonne.

En 2017 on comptait dans le budget départemental plus de 100 millions d’euros versés pour l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) mais seulement 38 millions compensés par l’État !

Derrière ces chiffres il y a des réalités humaines insupportables.

Et ils sont encore plus alarmants au regard de l’évolution démographique : la proportion des plus de 75 ans dans le Finistère devrait passer de 10,9 % à plus de 18 % en 2050.

Parce que l'humain est au cœur de leur projet, les communistes mettent en débat d’autres choix : création d’emplois qualifiés sur la base d’un salarié par personne âgée, mise en place d’un grand service public de santé de proximité, d’un pôle public départemental de l’autonomie ; formation de soignants ; suppression du numerus clausus en médecine ; suppression des restes à charge pour les familles ; financement de l’hôpital public à hauteur des besoins.

Ils proposent un financement solidaire à 100 % par la Sécurité Sociale, une cotisation supplémentaire sur les revenus financiers, le rétablissement de l’impôt sur la fortune, la suppression de la CSG, l’obligation pour l’État de compenser les dépenses des départements pour l’APA et la PCH (prestation de compensation du handicap).

La fédération du Finistère du PCF s'inscrit dans ce combat pour une société solidaire et apporte tout son soutien à la journée de mobilisation organisée par les syndicats. Elle appelle à participer en grand nombre à la manifestation départementale qui aura lieu le mardi 30 janvier à 15h place de la Résistance à Quimper. Nous sommes toutes et tous concerné-es !

 

Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF

Yvonne Rainero membre de sa commission nationale santé-protection sociale

  
La grève du 30 janvier dans les EHPAD s'organise dans le Finistère: les raisons de la colère
La grève du 30 janvier dans les EHPAD s'organise dans le Finistère: les raisons de la colère
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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 09:18
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés
Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère au Relecq Kerhuon, 27 janvier 2018 : discours d'Ismaël Dupont - Avec foi en notre avenir, nous avons le devoir d'inventer pour résister, construire, reconquérir au profit des dominés

Une soixantaine de personnes, au cours d'un moment très chaleureux, a participé au Pot de la Fédération du Parti Communiste à l'auditorium du Relecq Kerhuon après la projection enthousiasmante de 3 films de Ciné-Archives: 

 

« Breiz Nevez » (1938) : film sur la fête de la Bretagne du PCF avec Marcel Cachin, la montée du mouvement populaire dans le Sud-Finistère, dans le contexte du Front Populaire

 

« Magazine Populaire n°1 » (1938) : 34 minutes : Du rassemblement du 14 juillet à la Fête de l’Humanité, l’actualité politique et sociale, sportive et culturelle, de la France du Front Populaire, selon le Parti Communiste, déclinée en neuf sujets courts)

 

« Mon ami Pierre » (1951) : court-métrage primé au Festival de Venise : le travail en mer à bord du Franc-Tireur, chalutier bigouden basé à Concarneau. Une fois présenté l’équipage ce documentaire décrit la peine des pêcheurs : 20 jours en mer, deux jours à terre.

Discours d'Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Cher-e-s ami-e-s, cher-es camarades, 

Merci à tous d'avoir fait le déplacement, parfois de loin - Cap Sizun, Quimperlé, Fouesnant, Morlaix, Lanmeur - pour participer à ces voeux de la fédération du Finistère du Parti Communiste.

Merci à Dominique Gontier d'avoir eu l'idée de cette séance de cinéma à partir du travail de Ciné-Archives et des films commandés par le Parti Communiste pendant le Front Populaire et les années 50. Il y a eu beaucoup de plaisir, de joie, d'émotion, à voir ces films qui respirent, malgré la dureté des temps et de leur époque, le bonheur de vivre, de se projeter dans l'avenir, la fraternité, le goût de la fête et du collectif. 

Merci aussi à Isabelle Mazelin, adjointe communiste à la Culture au Relecq Kerhuon et à Ronan Tanguy, secrétaire de section, d'avoir rendu possible la mise à disposition de la salle et de l'avoir préparée en même temps que la projection. 

Dans cet auditorium, au début des années 80, a eu lieu un festival du film breton mettant à l'honneur René Vautier, un camarade du Parti Communiste du Finistère, venu parler trois fois devant une salle archi-comble, notamment autour de la présentation de "Avoir vingt ans dans les Aurès". 

Chers camarades, je vous souhaite à tous individuellement, et à vos proches, vos familles, une très belle année 2018, et je nous souhaite à tous collectivement une année 2018 utile politiquement pour résister à Macron, construire la perspective d'une politique opposée, et mettre le Parti Communiste à l'offensive. 

En passant ces magnifiques films "de propagande" mais qui sont bien plus que ça- "Breiz Nevez" sur la fête de la Bretagne de 1938 à Pont L'Abbé devant plus de 10 000 personnes, réalisé avec la voix et sous la direction de Marcel Cachin, bretonnant de cœur et passionné par sa Bretagne, le très beau "Magazine populaire n°1" qui nous montre les Brigades Internationales défilant à Paris, les défilés du Front Populaire, la France du Front Populaire, et "Mon ami Pierre" avec le concours de Kozma et Montand, sur les conditions de travail des pêcheurs de Concarneau en 1950, nous n'avons pas voulu être nostalgiques de ces époques, où, c'est vrai, malgré des conditions de vie difficiles, on pouvait se projeter dans un progrès nécessaire, voire un avenir radieux, où le Parti communiste était puissant, populaire, en voie de progression avec des perspectives de conquête du pouvoir très fortes. 

N'oublions pas qu'après le Front Populaire il y a eu la guerre, l'occupation, l'ignominie de la collaboration, qu'une grande partie des militants que nous voyons là dans les meetings du PCF ou de la CGT, Jean-Pierre Timbaud notamment, ont été traqués, emprisonnés, torturés, déportés, fusillés. 

N'oublions pas que nos camarades, avec leurs beaux espoirs d'émancipation, leurs combats pour la dignité, la justice, le bonheur des travailleurs, s'appuient et font reposer leurs espoirs sur une URSS gouvernée de main de fer et de manière cynique et criminelle par Staline ... Je ne m'étends pas, vous connaissez le tableau.          

Pourquoi alors avoir voulu montrer ces films d'archives du Parti Communiste? Il n'y a pas là qu'une oeuvre de curiosité pour alimenter notre culture générale et politique ou qu'une oeuvre de piété. Ce n'est pas non plus pour des raisons simplement esthétiques, même si, à bien des égards, ces films ont beaucoup d'intérêt de ce point de vue aussi. 

C'est surtout qu'il est important de se replonger dans cette histoire pour saisir en quoi des conquêtes sociales dont nous bénéficions aujourd'hui – Retraites, accès aux Loisirs, aux Vacances et à la Culture, temps de travail, Sécurité Sociale, droit du travail – ont été des conquêtes révolutionnaires portées par des idéaux d'émancipation nés, non seulement du renouveau de l'espérance révolutionnaire après 1917 et 1920, mais des valeurs de la Révolution Française elle-même, qui ont profondément pénétré la société française : Liberté, Égalité, Fraternité.

Ces voies d'humanisation de la société ont été ouvertes dans la difficulté, dans l'adversité, la conflictualité, la lutte des classes, avec le danger permanent de basculer dans le fascisme, autre issue possible à la crise du capitalisme, celle que privilégiait le Patronat et les 200 familles si la démocratie libérale et bourgeoise était trop malmenée par le péril rouge.

Ces films montrent comment le Parti Communiste en France a joué un rôle majeur d'incubateur du Progrès Social et du devenir Sujet et Acteur du Peuple, qui allait dans le sens de l'Histoire, certes, rétrospectivement, mais qui était loin d'être joué et gagné d'avance car les Forces de l'Argent ne se sont jamais résignés à renoncer à leur tyrannie et à céder des espaces de liberté et de bonheur aux prolétaires.

Dès 1938, elles reviennent en force. C'est la majorité même du Front Populaire, avec un gouvernement issu de ses députés, qui interdit le Parti Communiste, destitue les élus communistes, les assigne à résidence, les embastille, et c'est sur cette cargaison d'otages « rouges », militants cégétistes et communistes, que l'on puisera les premiers fusillés en 1941, choisis par ce même régime de Vichy qu'ont installé beaucoup de députés qui ont fait partie de la majorité du Front Populaire. On voit un meeting impressionnant de la CGT avec des orateurs du PCF et de la SFIO au moment de la remise en cause de la semaine de 40 heures en 1938. Cela se passe dans un Vélodrome d'Hiver archi-comble, quatre ans plus tard, ce seront 8000 policiers, gendarmes, forces "dites de l'ordre" qui seront mobilisés pour y parquer après les avoir brutalement arrêtés 12 000 femmes, enfants, vieillards, et hommes Juifs, privés de tout dans une chaleur suffocante, et d'abord d'eau, de nourriture, avant d'être envoyés vers les camps de transit, puis vers la mort et l'horreur en Allemagne. N'oublions jamais ce que produit la bête immonde qui se loge dans les époques troublées et de crise sociale où, Duclos le disait, le capitalisme cherche à diviser les pauvres gens entre eux, les chômeurs avec les travailleurs pauvres, les français de souche et les étrangers ... !    

L'histoire n'est jamais simple, linéaire, prévisible par avance.

En décembre 1935, le Parti Communiste dans le Finistère compte 650 adhérents, moins qu'aujourd'hui, en septembre 1937, moins de 2 ans plus tard, il en compte 1800 et l'année suivante, où s'amorce une décrue, il est capable d'organiser un rassemblement avec plus de 10 000 personnes.

En 1945, grâce à l'engagement du Parti Communiste dans la Résistance et au sacrifice de ses militants – je vous lisais l'an passé la lettre dernière lettre de condamné à mort d'Albert Rannou, maçon à l'arsenal de Brest, ancien des Brigades Internationales, exécuté au Mont Valérien le 17 septembre 1943, et après avoir été victimes de mois d'emprisonnement et avoir été torturé par la police française, c'est entre 10 000 et 12 000 cartes que plaçaient les militants communistes à la Libération.

Et une nouvelle histoire pouvait s'écrire, celle de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance, que Macron, après Chirac, Sarkozy, Hollande, va continuer à démolir, avec encore plus d'efficacité et de dangerosité, car cette fois, ce sont  les institutions républicaines, l'hôpital public et la Sécurité Sociale, l’École démocratique, qui sont directement dans le collimateur.

Le 22 janvier 2017, jour anniversaire de la mort du roi Louis XVI, nous intitulions nos vœux La Commune ou Versailles, en les consacrions à manifester, à travers les exemples de la campagne présidentielle, la nocivité de la monarchie présidentielle à la Française.

La présidentielle et les législatives ont rendu leur verdict. Et c'est un renforcement de l'affaiblissement de la gauche, de l'installation de la Monarchie Présidentielle au service de la Finance et des très riches, avec Macron qui, tout en prétendant gouverner la France comme une entreprise avec le pouvoir du pragmatisme et des experts, est en train d'installer un gouvernement post-démocratique et néo-libéral rodé aux pratiques publicitaires et tentant d'affaiblir jusqu'au souvenir de ce que constitue le clivage droite-gauche.

Ces élections présidentielles et législatives n'ont pas été simples à vivre pour les Communistes. Mais nous sommes toujours là, motivés, actifs, révoltés, soucieux de ne rien céder aux puissances d'argent et à la résignation ou à l'indifférence.

Nous sommes des Résistants, des éternels Résistants : nous ne nous endormons pas, nous ne nous résignons pas, nous ne nous économisons pas!  

En témoigne dans notre fédération la mobilisation très belle et très importante de plus d'une soixantaine de camarades au moins pour la fête de l'Huma Paris en septembre et la fête de l'Huma Bretagne, beaucoup sont ici, mais aussi pour 7 ou 8 autres fêtes de section qui ont émaillé l'année dans le Finistère : les 3 fêtes d'été du Pays Bigouden, les fêtes du 1er mai de Brest et Morlaix, et d'autres initiatives encore, à Fouesnant, au Relecq-Kerhuon. 

En témoigne notre présence hebdomadaire dans le département pour distribuer des tracts sur les marchés, dans les quartiers, aux portes des entreprises, aujourd'hui encore pour appeler à une grande mobilisation citoyenne pour les EHPAD et les personnes âgés, en cherchant à préparer notamment le succès du rassemblement du 30 janvier à Quimper.

En témoigne les vœux de plusieurs sections – Quimperlé, Quimper, Rosporden, Concarneau, Carhaix-Huelgoat, Morlaix, Brest - et du groupe des élus communistes de Brest Métropole courant janvier.

Nous sommes là, nous sommes actifs, nous sommes vivants, même affaiblis électoralement.

Et nous pouvons, même si les médias dominants relaient très peu, leurs actions, nous appuyer sur le travail de nos parlementaires nationaux et européens, avec notamment un groupe dynamique et renouvelé à l'Assemblée Nationale, mais aussi nous appuyer sur le travail de nos élus locaux qui travaillent pour l'intérêt de la population et de la justice sociale à Brest, au Relecq-Kerhuon, à Rosporden-Kernevel, à Quimperlé, à Morlaix, Plourin- les-Morlaix, Guimaëc, et dans d'autres communes encore...

Les municipales arrivent dans un peu plus de deux ans normalement : dans une situation politique très incertaine, avec une gauche émiettée et des forces affaiblies, mais aussi ébranlées dans leur certitude, et prêtes pour certaines face au macronisme, à revenir à des fondamentaux de la gauche, il y a je pense des vraies possibilités de reconquête, même si rien n'est joué d'avance. Nous devons être ouverts aux dialogues et à la construction commune avec toutes les forces de gauche, en étant attentif à tous les citoyens qui veulent d'une autre politique que celle de la régression sociale et démocratique. Nous devons prendre l'initiative de ces échanges, sans en rabattre sur nos valeurs et nos projets politiques, sans déserter surtout le terrain militant et du rapport de force pour faire valoir nos propositions contre les logiques libérales et capitalistes.

Il y a bien sûr de la mémoire, parfois du ressentiment vis-à-vis des uns et des autres, mais nous serons obligés de dépasser cela et de raisonner politiquement pour nos créer des perspectives de reconquête, de mise en échec de la droite Les Républicains ou Macroniste, et trouver des espaces pour agir dans l'intérêt de la population.

Mais bien sûr, ces débats feront aussi l'objet de notre Congrès en novembre 2018, un Congrès qui doit être un nouvelle rampe de lancement pour un Parti Communiste qui se crée un avenir, et qui parvienne à nouveau, en se transformant, en se réorganisant, en repensant son projet, ses priorités d'action, sa stratégie, sa communication, en évoluant, en rajeunissant, à parler aux jeunes, aux travailleurs, et à incarner une partie de la solution politique et de l'alternative aux forces de régression qui servent le Capital.

Pierre Laurent, face à nos propres difficultés, face aux potentialités nos exploitées de notre contexte politique, social, historique, face à la gravité de ce que fait et prépare Macron, face au potentiel de déshumanisation accélérée de notre société, déjà bien à l’œuvre vis-à-vis des pauvres, des chômeurs, des migrants, des vieux, des malades, nous « avons le devoir d'inventer » et le « devoir de nous réinventer ».

Bien sûr, le PCF ne va pas s'enfermer dans un bunker pour réfléchir à son avenir, même si la réflexion sur la situation politique, sociale, économique mondiale, nationale, et sur le bilan des évolutions et choix de notre Parti ces dernières années et décennies, doit être poussée, profonde, collective, et surtout animée par le souci de construire un avenir aux combats d'émancipation, nous devons en même temps activer et prendre toutes notre part, avec nos moyens, notre abnégation, dans les luttes contre la politique de Macron. Luttes qu'il faut stimuler, fédérer et aider à déboucher.

Dans les entreprises, les services publics, à la Poste, à la SNCF, à l'Hôpital, pour les EHPAD et le droit à la dignité d'un accompagnement humain et de qualité pour les personnes âgées en perte d'autonomie, lutte contre les projets d'école plus sélective et discriminante, pour des raisons budgétaires et idéologiques, avec les réformes du Lycée et de l'Université.

Nous allons continuer aussi à nous battre sur le terrain de l'internationalisme, non pas contre l'Europe et la solidarité européenne, mais pour une Europe de la reconquête de la souveraineté des peuples sur les marchés et leurs propres condition d'existences sociales, contre TAFTA et CETA, pour une prise en compte mondiale du problème de survie pour l'Humanité auquel correspond la lutte contre le réchauffement climatique ou pour le désarmement nucléaire, pour des solutions de paix respectueuses des peuples au Proche-Orient, contre l'oppression du peuple kurde et du peuple palestinien, pour la libération de Salah Hamouri, d'Ahed Tamimi et de tous les prisonniers politiques palestiniens. De notre côté, contrairement à certains, comme Gwendal Rouillard, député En Marche de Lorient, qui exprime ce point de vue dans le Télégramme ce matin au profit des chrétiens d'Orient, nous ne sommes pas pour une solidarité préférentielle ou discriminante mesurée sur des critères confessionnels ou ethniques, nous défendons le droit des peuples et une solidarité universelle, qui ne se partage pas ni ne se divise.   

Notre internationalisme et notre souci premier de la fraternité et de la générosité humaine nous pousse aussi à défendre un accueil humain, digne, non restrictif, des migrants, réfugiés et exilés au niveau européen, national et local, et sur ce point, la situation actuelle est des plus révoltantes : on parle de 10 000 migrants mineurs disparus en Europe, on voit chaque jour des enfants qu'on laisse dormir à la rue, qu'on renvoie dans des pays où ils ne sont pas en sécurité, que l'on condamne à la faim, au désespoir. J'encourage nos militants communistes à se montrer les plus actifs possibles dans ce combat pour l'honneur de notre pays, de notre République, et pour l'Humanité. Dans de nombreuses villes, je sais que beaucoup agissent déjà, politiquement et individuellement, avec des réussites parfois au bout du combat avec des personnes migrantes. 

Notre Parti est présent dans toutes ces luttes, au niveau national et local, souvent associé à d'autres formations progressistes, partis politiques, syndicats, associations.

Les États Généraux du Progrès Social organisés par le PCF le 3 février à Paris, sur les questions d'Industrie, de Logement, de Travail et d'Emploi, de Services Publics, sont un élément très important à la fois de la coordination dans les luttes et de leur accès à la visibilité, mais aussi et surtout un moyen de construire une perspective de politique réellement contraire et alternative à ce qui nous est imposée aujourd'hui, mettant au premier plan la démocratie, le progrès social, l'affection des richesses produites par les travailleurs au développement humain et aux politiques pour l'accès de tous aux droits fondamentaux.

Mercredi dernier, l'Humanité dévoilait une enquête de la Fondation Gabriel Peri montrant que pour 34 % des jeunes, le communisme reste d'actualité, une grande partie des valeurs et propositions sociales que nous portons étant spontanément même valorisés par la majorité, même si les mêmes ne croient pas toujours possible de les mettre en œuvre, ou ne nous croit pas suffisamment armés pour le faire, ni eux-mêmes, face à l'affaiblissement de la gauche authentique, du mouvement ouvrier, et à la toute-puissance de la finance. 

Seulement 28 % des jeunes jugent que les idées communistes n'ont plus aucune pertinence, contre 57 % des plus anciens. En témoigne le succès du film « Le Jeune Marx » de Raoul Peck. Nous devons nous appuyer sur cette génération à laquelle l'utopie et le mot de révolution ne fait plus peur, qui étouffe dans le système actuel et se sait potentiellement condamné au précariat, de cette génération avide de valeurs humaines et authentiques dans les rapports sociaux, et lui proposer une perspective d'implication politique porteuse d'espoir, avec une stratégie pour combattre et faire échec au capitalisme financier, au niveau national et international.

On en est encore loin, mais notre congrès doit aussi et surtout soulever cette question essentielle et déboucher sur une nouvelle ambition de construction communiste, non pas simplement de notre Parti, mais de la société.

Notre avenir ne dépendra pour une grande part que de notre foi en nous-mêmes et de notre capacité à reconstruire théoriquement d'abord un chemin d'émancipation dans les conditions de lutte transformées d'aujourd'hui.

Les autres ont des avantages sur nous, l'appui des Médias dominants notamment, une apparence de modernité, mais nous, nous avons (et il faut sans doute nous y retremper davantage) l'analyse marxiste des rapports de domination économique et sociaux, encore valable, une tradition et un idéalisme militant, une richesse humaine, qui font qu'on est toujours là aujourd'hui, après 20 ans d'effondrement du communisme soviétique, et 97 ans d'existence de notre parti, qui font que notre Parti continue d'attirer des jeunes, et que notre fédération il compte 850 adhérents.

Pour finir, je voudrais pour inviter aux initiatives du PCF qui sont déjà calées pour la fin janvier, les mois de février et mars, initiatives qui témoignent du dynamisme de nos sections et de notre fédération:

Mercredi 31 JANVIER à 16h30 au local du PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix : Le philosophe Jean-Michel Galano ancien professeur agrégé en classe préparatoire, membre du PCF, sera à Morlaix, à l'invitation de la Fédération et de la section de Morlaix, pour animer une conférence débat sur l'actualité du Marxisme, à l'occasion de l'anniversaire de la publication des 150 ans du Capital. Toute personne intéressée peut y participer. Les adhérents des autres sections sont bien sûr chaleureusement invités à cette réunion publique d'éducation populaire. La section de Morlaix est derrière le bar Corto Maltese, sur la direction de Plourin en venant du parking de la place Traoulen au bout de la rue de Paris, de la rue de Callac, de la route de Paris, première rue à gauche en allant en direction de Plourin. 
 

Olivier Dartigolles le jeudi 1er février à Mellac au foyer communal à 18h. Il présentera son très récent ouvrage "Macron, entreprise de démolition. Force, failles et surpercheries" paru le 11 janvier dernier aux éditions de l'Atelier. Le thème retenu pour la réunion publique du 1er février à Mellac portera sur le GHT Groupement Hospitalier de Territoire. Olivier Dartigolles devrait ensuite intervenir à Vannes sur la question des Migrants et la veille à Lorient sur la question de l'école.  


Samedi 3 février 9h30/11h30  à la FD du PCF avec Sylvian Chicote, membre de la commission économie du PCF, ancien inspecteur du travail, 
co-rédacteur de la proposition de loi du PCF sur la Sécurité Emploi Formation
rue Henri Moreau/ rue Berger – Brest: Temps de formation sur la Sécurité Emploi Formation 

Ouvert à tou.te.s les adhérent.e.s et sympathisant.e.s
Inscriptions auprès d’Erwan Rivoalan

Sylvain Chicote interviendra ensuite l'après-midi à 14h à la Fac Segalen le samedi 3 février sur l'atelier "Repenser le travail" en débat avec Denis Bayon dans le cadre du Forum Social Brestois. 

Mercredi 31 janvier à Morlaix  : Formation Actualité de la Pensée de Marx :venue de Jean-Michel Galano, professeur de philosophie de classes préparatoires, membre du PCF, pour une conférence-débat sur le Capital dont on fête les 150 ans cette année

Samedi 10 février à 10 heures. Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.

La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80" La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste.

Dimanche 11 février: à 12h, à la petite salle polyvalente de la Forêt-Fouesnant, raclette de l'association des amis du PCF

La demi-journée Aragon avec Valère Staraselski prévue initialement le 11 février est reportée pour des raisons d'organisation.  

Samedi 3 mars, à partir de 18h30 Soirée PCF au Relecq Kerhuon au local de la section 5 Bd Gambetta. A l'issue de ce pot convivial, le Café Crème nous accueillera autour d'un couscous. Participation aux frais : 20€/personne

Samedi 17 mars-dimanche 18 mars - Formation régionale PCF à l'auberge de jeunesse de Concarneau pour les Animateurs de section et de fédération – une dizaine de places pour notre fédé : inscription Dominique Gontier dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 09:32
Voeux de la Fédération du Parti Communiste du Finistère le samedi 27 janvier au Relecq Kerhuon: ce sera Cinéma Paradiso!
Bateau de pêche - Bretagne - Chabrol Jean-Pierre - Chalut - Chalutier - Coiffe du Pays Bigouden - Concarneau (29) - Marin - Mer - Montand Yves - Océan ...

Bateau de pêche - Bretagne - Chabrol Jean-Pierre - Chalut - Chalutier - Coiffe du Pays Bigouden - Concarneau (29) - Marin - Mer - Montand Yves - Océan ...

Voeux de la Fédération du Parti Communiste du Finistère le samedi 27 janvier au Relecq Kerhuon: ce sera Cinéma Paradiso!

INVITATION

 

VŒUX DE LA FEDERATION DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS DU FINISTERE

 

Le SAMEDI 27 JANVIER  à 16h

 

à l’Auditorium du RELECQ-KERHUON

 

 école primaire Jean Moulin, rue Jean Moulin (emprunter la rue Le Reun)

 

en partenariat avec Ciné-Archives :

 

Projection de films d’archives du PCF

 

« Breiz Nevez » (1938) : film sur la fête de la Bretagne du PCF avec Marcel Cachin, la montée du mouvement populaire dans le Sud-Finistère, dans le contexte du Front Populaire

 

« Magazine Populaire n°1 » (1938) : 34 minutes : Du rassemblement du 14 juillet à la Fête de l’Humanité, l’actualité politique et sociale, sportive et culturelle, de la France du Front Populaire, selon le Parti Communiste, déclinée en neuf sujets courts)

 

« Mon ami Pierre » (1951) : court-métrage primé au Festival de Venise : le travail en mer à bord du Franc-Tireur, chalutier bigouden basé à Concarneau. Une fois présenté l’équipage ce documentaire décrit la peine des pêcheurs : 20 jours en mer, deux jours à terre.

 

Suivie d’une intervention politique à 17h30 et d’un pot fraternel

 

Le Front Populaire dans le Finistère: C'était 1936, le Front Populaire vu de Bretagne

En dehors des vœux, beaucoup d'initiatives sont prévues dans les 2 mois à venir, avec des dates importantes déjà calées, témoignages du dynamisme de nos sections et de notre fédération.

Faisons de toutes ces initiatives des succès, à l'image du débat sur l'industrie maritime organisé hier par la section de Brest dans le cadre des états généraux du progrès social au bar « le mouton à cinq pattes » place Guérin qui a donné lieu à des échanges de très grande qualité.

Fraternellement, 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Mercredi 31 JANVIER à 16h30 au local du PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix : Le philosophe Jean-Michel Galano ancien professeur agrégé en classe préparatoire, membre du PCF, sera à Morlaix, à l'invitation de la Fédération et de la section de Morlaix, pour animer une conférence débat sur l'actualité du Marxisme, à l'occasion de l'anniversaire de la publication des 150 ans du Capital. Toute personne intéressée peut y participer. Les adhérents des autres sections sont bien sûr chaleureusement invités à cette réunion publique d'éducation populaire. La section de Morlaix est derrière le bar Corto Maltese, sur la direction de Plourin en venant du parking de la place Traoulen au bout de la rue de Paris, de la rue de Callac, de la route de Paris, première rue à gauche en allant en direction de Plourin. 


Olivier Dartigolles, porte parole du Parti Communiste Français, sera dans le Sud Finistère et le Morbihan le mercredi 31 janvier, le jeudi 1er février et le vendredi 2 février. Dans le Finistère,  sera accueilli le jeudi 1er à Quimperlé dans l'après midi puis à Mellac au foyer communal à 18h. Il présentera son très récent ouvrage "Macron, entreprise de démolition. Force, failles et surpercheries" paru le 11 janvier dernier aux éditions de l'Atelier.

Le thème retenu pour la réunion publique du 1er février à Mellac portera sur le GHT Groupement Hospitalier de Territoire.

Olivier Dartigolles devrait ensuite intervenir à Vannes sur la question des Migrants et à Lorient sur la question de l'école.  

 

«Macron, entreprise de démolition : forces, failles et supercheries».

«Ce n'est pas un livre sur la personnalité de Macron ou sur la campagne électorale mais sur l'exercice du pouvoir par le président de la République et sa majorité présidentielle, un livre qui tente de présenter le vrai projet politique de Macron noyé sous la stratégie de communication présidentielle dite du «tapis de bombes», comme l'a défini un de ses conseillers, explique l'auteur. J'essaie de démontrer que la politique de Macron, contrairement aux apparences, n'est pas très équilibrée mais qu'elle est très dure et très inégalitaire. Un seul chiffre : le bouclier fiscal de Sarkozy représentait un transfert de 700 M€ vers les plus riches alors que les cadeaux fiscaux faits par Macron aux plus riches dans le budget 2018 atteignent les 8 à 9 milliards, c'est-à-dire que 5 % des plus riches vont capter 42 % des gains de la politique fiscale. Il ne s'agit en rien d'un gouvernement d'experts mais plutôt d'un gouvernement d'idéologues. Macron n'aime pas le Parlement, les élus locaux et les syndicats. C'est un pouvoir de plus en plus autoritaire qui se dessine avec beaucoup de brutalité, à l'encontre des plus démunis, notamment des réfugiés.» Enfin, le livre se conclut par des propositions «pour construire dans la durée les ripostes les plus unitaires».



Samedi 3 février 9h30/11h30  à la FD du PCF 
rue Henri Moreau/ rue Berger – Brest: Temps de formation sur la Sécurité Emploi Formation 

Avec Sylvian Chicote, membre de la commission économie du PCF, ancien inspecteur du travail, 
co-rédacteur de la proposition de loi du PCF sur la Sécurité Emploi Formation


Ouvert à tou.te.s les adhérent.e.s et sympathisant.e.s

Inscriptions auprès d’Erwan Rivoalan au  06 73 89 36 91 dans la limite des 20 places disponibles.


Sylvain Chicote interviendra ensuite l'après-midi à 14h à la Fac Segalen le samedi 3 février sur l'atelier "Repenser le travail" en débat avec Denis Bayon dans le cadre du Forum Social Brestois. 

Mercredi 31 janvier à Morlaix  : Formation Actualité de la Pensée de Marx :venue de Jean-Michel Galano, professeur de philosophie de classes préparatoires, membre du PCF, pour une conférence-débat sur le Capital dont on fête les 150 ans cette année

Jeudi 1er Février: Olivier Dartigolles présent à Quimperlé et à Mellac pour des rencontres autour de son livre: "Macron, entreprise de démolition: forces, failles et supercheries" aux éditions de l'atelier et sur la question des regroupements d'hôpitaux autoritaires dans les GHT 

 

Samedi 3 Février:   dans le cadre de l’atelier « repenser le travail » du forum social brestois, venue de Sylvain Chicote, inspecteur du travail, acteur de la proposition de loi du PCF sur la Sécurité Emploi Formation pour une intervention à la fac Ségalen de 14h à 15h30, précédée le matin par une formation ouverte aux adhérents à la fédération et sympathisants de 9h30 à 11h30

 

Samedi 10 février à 10 heures. Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.

La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80"

La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste.

Et on pique niquera ensemble ! (chacun apporte un truc ou un machin..faites le nous savoir)

Inscrivez vous dès maintenant:  dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90

  À la fin des années 1970 et au début des années 1980, un courant artistique se répand un peu partout dans le monde sous différentes appellations : Figuration libre en France (Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Catherine Viollet…) ; Graffiti aux États-Unis (Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf…) ; Neue Wilde Malerei (Elvira Bach, Luciano Castelli, Rainer Fetting, Groupe Normal, Salomé…) en Allemagne ; Les Nouveaux artistes en URSS (Afrika, Timur Novikov, Oleg Kotelnikov)…

Dimanche 11 février: à 12h, à la petite salle polyvalente de la Forêt-Fouesnant, raclette de l'association des amis du PCF (15€ -  Apéritif - Raclette -Salade -  Tarte aux Pommes -  Café - Inscriptions avant le : samedi 3 février - Tel : 07 80 48 17 94 ou mail)

La demi-journée Aragon avec Valère Staraselski prévue initialement le 11 février est reportée pour des raisons d'organisation.  

Samedi 3 mars, à partir de 18h30 Soirée PCF au Relecq Kerhuon au local de la section 5 Bd Gambetta. A l'issue de ce pot convivial, le Café Crème nous accueillera autour d'un couscous. Participation aux frais : 20€/personne

 

Samedi 17 mars-dimanche 18 mars - Formation régionale PCF à l'auberge de jeunesse de Concarneau pour les Animateurs de section et de fédération – une dizaine de places pour notre fédé : inscription Dominique Gontier dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90

Aujourd'hui Angela Davis, militante communiste, féministe, anti-raciste, anti-Trump, a 74 ans: bon anniversaire ANGELA!

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