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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 05:44
Chantiers navals. Le rapprochement de Naval Group et Fincantieri inquiète à Brest (Ouest-France, 24 avril 2018)

Les deux chantiers navals Naval Group et Fincantieri veulent constituer un « leader européen ». La CGT craint des suppressions de postes.

« Un énorme risque ! » La CGT s’inquiète du rapprochement entre le français Naval Group (ex DCNS) et l’italien Fincantieri (propriétaire de 50 % de STX). Naval Group s’engagerait dans une compétition mondiale « perdue d’avance » car l’industrie de l’armement est un marché « captif » avec « 70 % des programmes qui sont nationaux », et auquel la société française « n’accédera jamais ». Et c’est « éthiquement contestable » car « les armes ne sont pas des marchandises comme les autres ».

La CGT craint la suppression des postes en « doublon ». Elle ne croit pas à un « Airbus naval » européen, ni à l’exemple « Nissan-Renault » qui s’est traduit par « la perte de la moitié de ses effectifs pour la société française ». Le syndicat garde espoir que la construction neuve revienne, un jour, à Brest à condition d’investir 100 millions d’euros pour remettre en état les infrastructures, c’est-à-dire « rien du tout quand il s’agit de garantir un pan important de notre souveraineté et l’indépendance du pays ».

 

« Constituer un leader européen »

 

De son côté, la direction de Naval Group explique que le projet d’alliance sur le modèle industriel Renault-Nissan et Mitsubishi a pour objectif de « constituer un leader européen ». Un projet « favorable à l’emploi et à la valeur ajoutée », avec des réductions de coûts pour l’acquisition d’équipements, des présentations d’offres communes à l’export (ex-frégates Canada), et «la réalisation conjointe de bâtiments de surface comme le bâtiment de soutien et de ravitaillement du programme Flotlog ».

Concernant Brest, le site a connu un pic de charge avec l’adaptation des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins au missile M51 (trois SNLE concernés) qui se termine cet été. « Àpartir de 2019, le site retrouvera le cycle classique des entretiens de sous-marins et le niveau de charge d’avant 2011. » Concernant la construction neuve, « il nexiste pas de projet de programme à Brest pour des bâtiments de surface mais Brest peut participer à la réalisation densembles ou déquipements pour des constructions neuves de Naval Group. »  Brest travaille sur de possibles collaborations avec Cherbourg sur la construction des SNA (sous-marins nucléaires d’attaque), par exemple.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 12:20
Vous trouverez ci dessous un communiqué commun du groupe des élu-es communistes et de la section du Pays de Brest du PCF suite aux évacuations effectuées par la préfecture et au vote de la loi Asile-Immigration.
 
Par ailleurs le PCF se joint à de la Ligue des droits de l'Homme et soutient le rassemblement qui aura lieu demain mercredi 25 avril à 18 h devant la sous préfecture de Brest pour les droits des migrants. Lire aussi le communiqué de la LDH
 
 
Le groupe des élus communistes et la section du PCF du Pays de Brest condamnent l’évacuation effectuée la semaine dernière, sur l’ordre de la Préfecture, de la maison du Dour Braz, occupée par de jeunes migrants, mineurs isolés.
Cette évacuation, réalisée par les services de l’Etat, a été menée dans la précipitation et sans concertation avec les acteurs concernés. C’est une méthode intolérable.
Nous demandons que des solutions d’hébergement dignes et stables soient rapidement proposées par l’Etat afin de permettre à ces jeunes de faire valoir leurs droits et de poursuivre leur scolarité. Il est urgent que des moyens supplémentaires soient donnés aux associations afin qu’elles puissent remplir leurs missions.
Cette évacuation indigne, la 2ème au moins depuis la fin de la trêve hivernale, semble être la nouvelle marque de fabrique du Gouvernement Macron, et plus particulièrement de son ministre de l’Intérieur.
Elle s’inscrit dans l’esprit profondément inique de la loi Asile-immigration votée en première lecture ce week-end dernier au Parlement. Ce texte, sur lequel la majorité LREM s’est fissurée, n’est ni plus ni moins que celui de l’expulsion et de la répression. Il est celui de l’affaiblissement des droits et des garanties des étrangers. Il est celui de l’affaiblissement du droit d’asile. Il est celui du durcissement de la rétention administrative de mineurs qui a pourtant déjà valu à la France de nombreuses condamnations !
De manière plus générale, ce texte contredit non seulement les propos du candidat Macron, mais également ceux du Président de la République qui, en juin 2017, s’engageait devant le Conseil européen à ce que la France assume mieux et davantage ses responsabilités en matière d’accueil des réfugiés. Aujourd’hui, la France n’a toujours pas pris sa part de solidarité en Europe.
Enfin, il est regrettable que ce texte n’abroge pas le « délit de solidarité » bien que certains amendements l’aient assoupli.
Nous, communistes, l’affirmons haut et fort : la solidarité est légitime. Elle ne doit pas être punie mais au contraire encouragée ! Il est grand temps que le Gouvernement traduise en actes la tradition d’hospitalité de notre pays !
 
 
 
 Communiqué de la LDH
 
Un homme est mort et nous sommes en colère !
 
Abdulla Ramadani avait 56 ans et soufrait d’une maladie chronique grave. Sa maladie nécessitait des passages réguliers à l’hôpital où il était pris en charge par le service d’hémodialyse du CHU de Brest. Mais bien que demandeur d’asile albano-bulgare, l’État français ne lui a proposé aucune solution d’hébergement quand il n’était plus hospitalisé.
 
Depuis le 16 mars, il passait ses nuits dehors, en totale contre indication avec son état de santé. Abdulla est décédé jeudi dernier d’insuffisance respiratoire. Il s’agit là du décès prématuré d’un malade angoissé et épuisé par ses conditions de vie.
 
 
 
Tous les signaux d'alarme avaient pourtant été tirés
 
Pourtant, depuis le 16 mars, 7 certificats médicaux ont été rédigés pour sa mise à l’abri d’urgence. Les services sociaux du Conseil départemental, le Phare, le centre accueil précarité et le service d’hémodialyse sont intervenus auprès des services de préfecture pour l’alerter sur l’urgence d’un hébergement. Rien n’y a fait pendant un mois, et ça n’est que jeudi que l’État a enfin permis à Abdulla d’intégrer l’HUDA (Hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile). Il est mort dans les heures qui ont suivi. Abdulla est le premier migrant à décéder dans les rues de notre ville. Et si la politique d'accueil et de prise en charge de la préfecture du Finistère ne change pas, il y en aura fatalement d’autres.
 
Une négation de l'urgence médicale
 
En effet, on constate sur le terrain que les certificats médicaux sont de moins en moins pris en compte par les services de la préfecture. Aucun de ces certificats n'a été pris en compte pour permettre un hébergement depuis le début l’année ! Or, ces certificats de vulnérabilité établis par le corps médical sont le fondement même des mises à l’abri d’urgence. Nous sommes devant des situations de non assistance à personne en danger !
 
Avec bien d'autres organisations, la Ligue de droits des l’Homme dénonce cette politique migratoire qui nie l’urgence médicale et conduit à des drames humains prévisibles comme celui que nous venons de vivre ce jeudi à Brest.
 
Pour dénoncer cette politique migratoire meurtrière, rassemblons nous devant la sous préfecture de Brest mercredi 25 avril à 18h (à l'appel de nombreuses organisations dont la liste n'est pas close)
Les élus et la section PCF de Brest condamnent l’évacuation effectuée la semaine dernière, sur l’ordre de la Préfecture, de la maison du Dour Braz, occupée par de jeunes migrants, mineurs isolés.
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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 04:58
A Scrignac, dans les Hautes-Alpes, la menace de l'extrême-droite radicale peut s'exprimer en toute quiétude sous le pouvoir de Macron et Collomb
La manifestation des identitaires, racistes, fascistes organisée à Scrignac le 21 avril 2018 par plusieurs groupuscules violents (ADSAV, Identitaires, Gudards, royalistes d'extrême-droite radicale) sous le mot d'ordre "communistes assassins" a bien pu se tenir grâce à la complaisance du préfet et du gouvernement malgré l'absence de demande d'autorisation, les propos menaçants sur internet, le caractère inquiétant, violent et antidémocratique de l'appel à manifestation et de ces groupuscules qui glorifient la collaboration et criminalisent la résistance, malgré les menaces reçues par un camarade finistérien la semaine dernière dans sa boîte aux lettres ("On va te crever comme un chien. Antipatriote. Mort aux communistes").
 
La préfecture était parfaitement au courant de ces éléments très inquiétants.

Le fait qu'une quinzaine d'organisations (partis de gauche, syndicats, associations) demandent l'interdiction de cette manifestation n'a rien changé à la donne.
 
Le préfet a autorisé donc la manif de fachos, prenant une responsabilité majeure.

Le même jour, les identitaires partaient grillager la montagne et la frontière avec Italie dans les Hautes Alpes à une centaine de militants fachos prêts à partir en chasse aux migrants comme en Hongrie. Tout cela sans interdiction de la préfecture, avec la neutralité bienveillante de Gérard Collomb. Un vrai scandale! Heureusement qu'en ces jours anniversaires de la libération de l'Italie du fascisme, la gauche italienne était là pour repousser les fachos français.

Génération identitaire: la réaction de Gérard Collomb ne passe pas à gauche
 
Ce sont des évènements significatifs, très inquiétants, d'autant que l'on voit bien que c'est deux poids, deux mesures, avec la contestation de gauche, les étudiants, les zadistes et leurs défenseurs, et que tous les ingrédients d'une montée en puissance de l'extrême-droite la plus anti-démocratique et raciste sont réunis.

A Scrignac, les fachos étaient 60-70 selon les journalistes, pas mal de crânes rasés, des génuflexions devant la tombe de l'abbé Perrot.

La mobilisation n'était pas terrible pour eux, en deça de leurs espérances certainement. Le dispositif policier était conséquent autour d'eux à Scrignac.

Néanmoins, le fait qu'ils aient pu organiser leur manif d'extrême-droite radicale dans un haut lieu de la résistance culturellement très rouge, en traitant les communistes d'assassins sans interdiction du préfet, est déjà en soi une demi-victoire pour eux.

Le fait qu'ils ne puissent pas se mobiliser à plus de 60-70 sur une manif régionale montre néanmoins les limites actuelles de leurs organisations groupusculaires, même en fédérant tous leurs groupuscules fascistes et racistes: ADSAV compte une trentaine d'adhérents à jour de cotisation en Bretagne, les Identitaires ne sont pas plus d'une soixantaine, on est loin des ligues fascistes des années 30, même s'il y a sans doute des ponts entre le FN et ces groupuscules qui n'ont de nationalistes bretons que la façade: en vérité ils sont surtout racistes, fascinés par la force fasciste et anti-démocrates.    

 
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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 07:45
photo Le Télégramme

photo Le Télégramme

À l’appel de quatorze organisations, une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 21 avril, place des Droits de l’Homme, en soutien au peuple palestinien.

Une centaine de personnes se sont rassemblées, ce samedi 21 avril, à 11 h, place des Droits de l’Homme, en soutien au peuple palestinien. Elles répondaient à l’appel d’associations comme France Palestine Solidarité, l’Acat (Chrétiens contre la torture), le Mouvement de la Paix, Glenmor an Distro, Amnesty International, de partis politiques tels que le Parti communiste, le Parti socialiste, le Nouveau parti anticapitaliste, le Mouvement Bretagne Progrès, la section locale du Parti breton, ou encore l’Union démocratique bretonne, de syndicats (les Unions locales CGT et CFDT) ainsi que de la municipalité de Carhaix.

 

« Le droit international bafoué »

 

Tour à tour, les différentes organisations ont pris la parole pour demander que « cessent les massacres à Gaza », la reconnaissance des droits fondamentaux des Palestiniens, la libération des prisonniers politiques et le respect du droit international. Parmi les manifestants, Pierre et Anne, militants de longue date des droits de l’Homme, venus « dénoncer le silence de la France ». « Ce qui me frappe, c’est l’absence d’intervention à la hauteur de la France. Paris doit jouer son rôle. Il ne s’agit pas d’un combat périphérique mais international pour la justice et la liberté », martèle Pierre.

 

« Nous ne pouvons pas accepter ces silences et cette complaisance de la France », renchérit son épouse.
« C’est très important de montrer à nos dirigeants que le droit international ne peut pas être à géographie variable. On s’est battu à juste titre pour la libération de Loup Bureau en Turquie. On ne peut pas abandonner Salah Hamouri », explique Jean-Pierre Jeudy, le président de l’association France Palestine Solidarité.

 

Salah Hamouri, citoyen d’honneur de la ville ?

 

Les manifestants ont réclamé « la fin de l’emprisonnement arbitraire » de l’avocat franco-palestinien, placé en détention administrative. Un Salah Hamouri qui devrait être fait citoyen d’honneur de la ville de Carhaix. Le conseil municipal doit en effet examiner, mardi 24 avril, la proposition de la municipalité. « Un acte fort » pour Claude Léostic, de l’association France Palestine, qui avant de revenir longuement sur la situation en Palestine, a remercié Christian Troadec, présent lors de ce rassemblement. La ville de Carhaix, jumelée avec le camp d’El-Arroub en Palestine, a développé, au fil des ans, des actions de solidarité avec ses habitants. En novembre dernier, suite à un vote du conseil municipal, le maire avait écrit au Président de la République pour  demander la libération de l’avocat franco-palestinien.

Le Télégramme, 22 avril 2018

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 07:21
Dimanche 22 avril 17h QUIMPER Halles St François -  Avec Nada Awad - Après la déclaration de Trump, l'intensification du transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem

Dimanche 22 avril 17h
QUIMPER Halles St François 
Après la déclaration de Trump, l'intensification du transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem

conférence-débat 
organisée par l’Association France Palestine Solidarité

avec Nada Awad, en charge auprès de l’Université Al Qods de la défense des droits des Palestiniens de Jérusalem

Entrée libre

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 07:22
Appel commun pour l'interdiction de la manifestation d'extrême-droite radicale prévue à Scrignac le 21 avril 2018
Appel commun pour l'interdiction de la manifestation d'extrême-droite radicale prévue à Scrignac le 21 avril 2018 
 
Nous, partis politiques de gauche, syndicats et associations défendant le progrès humain, la démocratie, refusant le racisme et le fascisme, nous demandons à la préfecture du Finistère et à l'Etat d'interdire le rassemblement de l'extrême-droite radicale prévu à Scrignac sous le mot d'ordre "Communistes assassins". 
 
Les organisations et individus qui pourraient participer à ce rassemblement sont extrêmement dangereux pour notre démocratie, s'illustrant très régulièrement par des menaces sur les réseaux sociaux, un discours d'intimidation guerrier, une apologie de la collaboration armée et du nazisme.   
 
Autoriser ce rassemblement serait irresponsable car nous savons bien le péril que représentent ces groupuscules très actifs sur internet et dans les manifestations racistes dans un contexte de montée des idées de haine, révisionnistes et d'extrême-droite en France et partout en Europe. 
 
Cela signifierait accepter que l'on salisse les hommes de la Résistance en en faisant une bande d'assassins et que l'on voue un culte aux anciens collaborateurs. 
 
La violence raciste et fasciste n'a pas sa place en Bretagne. Il faut refuser l'intimidation de la commune de Scrignac et de sa région, hauts lieux de la Résistance, qui gardent déjà un douloureux souvenirs des crimes commis par l'occupant et ses complices.
 
Sachant que les démocrates, les progressistes et antifascistes ne sauront tolérer un tel rassemblement, il faut interdire, Monsieur le Préfet Lelarge, cette manifestation de l'extrême-droite radicale.  
 
Les signataires de l'appel:
 
Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Générations groupe local 4ème circonscription, France Insoumise, Ensemble, NPA, EELV 29
 
CGT, CGT Educ Action, CGT enseignement privé, FSU, Solidaires, FIDL 
 
Ligue Des droits de l'Homme, Arac, Les Utopistes en action, CVA 22
 
 
 
 
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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 07:22
Les néo-nazis et les identitaires autorisés à crier leur haine raciste et anti-humaniste à Scrignac: En Marche arrière, la République met les voiles et prend Lelarge

En Marche arrière, la République met les voiles et prend Lelarge...

Les néo-nazis qui défilent à Scrignac un 21 avril, cela ne pose pas de problème au préfet Lelarge et au gouvernement.

"Ils ne viendront peut-être pas", a t-on osé nous dire à la préfecture, "ou ils ne seront qu'une cinquantaine".  

"Ils ne posent pas de problème d'ordre public. Ils n'ont pas demandé l'autorisation de la manif, mais c'est pas grave".

"C'est la liberté du droit de manifester".

"Vous l'extrême-gauche, on connaît votre discours...": on lui a rappelé que le PCF n'était pas d'extrême-gauche mais le cœur de la gauche, que le PS et Générations signaient aussi l'appel. Que les militants communistes pendant la seconde guerre mondiale avaient été au premier rang, des dizaines de milliers le payant de leur vie, pour se battre pour le retour de la République et de la liberté.   

"Cela fait des décennies qu'ils défilent sous le mot d'ordre "communistes assassins", rien de nouveau sous le soleil".

Nous sommes atterrés par cette complaisance de l'Etat vis-à-vis de groupes racistes, révisionnistes, fascistes dangereux dont des individus profèrent des menaces tout à fait explicites sur des personnes qui ne partagent pas leurs idées racistes et fascistes. 

Rappelons qu'il y a un mois une manifestation de solidarité avec Afrin dénonçant l'agression des forces progressistes kurdes par Erdogan et ses supplétifs islamistes avait été interdite à Morlaix. Deux poids, deux mesures...

Nous avons dit au directeur de cabinet du préfet que le gouvernement et l'Etat assumeront toute la responsabilité des conséquences que pourra avoir cette manifestation, et de cette première victoire (la banalisation) pour les fachos. 

Même complaisance coupable vis-à-vis des sites néo-nazis qui peuvent déverser leur haine raciste, antisémite, antirépublicaine à longueur de journée avec des gens qui mettent des commentaires ignobles et qui peuvent déverser la saloperie qu'ils ont dans le cerveau et les tripes sans aucun souci. Un mois et demi que le site Démocratie.participative.biz a fait l'apologie de génocide des juifs dans un article ciblant la présidente du musée de la résistance nationale, Lucienne Nayet, et malgré notre rencontre avec le représentant de l'état, les nombreuses plaintes, adresses au procureur de la république, ce site est toujours en place. 

A croire que l'extrême-droite radicale ne dérange pas tant que ça le pouvoir. 

Le Télégramme, 19 avril 2018:

Les nationalistes bretons appellent à un rassemblement samedi

Plusieurs mouvements nationalistes bretons appellent à un rassemblement, samedi, à Scrignac, en réaction à la profanation de la tombe de l’abbé Perrot, fin mars. Le Parti communiste et plusieurs organisations de gauche demandent l’interdiction de cette manifestation.

 

Durant le week-end de Pâques, la tombe de l’abbé Perrot, située près de la chapelle Koat Keo, à Scrignac (29), a été profanée. La croix celtique qui surmontait la sépulture a été cassée et des tags à la peinture rouge avaient été inscrits sur la pierre tombale. L’abbé Perrot, rappelons-le, a été tué par Jean Thépaut, un résistant communiste de Scaër, le 12 octobre 1943, pour avoir collaboré avec les nazis. Et pour ses accointances avec les responsables des mouvements nationalistes bretons les plus radicaux.

 

« Communistes assassins »

 

Plusieurs mouvements nationalistes bretons d’extrême droite (Yaouankiz Breizh, Adsav et les Identitaires notamment) ont appelé à un rassemblement, samedi, à 18 h, à Scrignac sur la tombe de l’abbé Perrot, sous le mot d’ordre de « communistes assassins ».

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur, s’en est ému et a interpellé par écrit, le ministre de l’Intérieur au sujet de cette manifestation. Il demande que ce rassemblement soit interdit. « Ces groupes comptent dans leurs rangs des antidémocrates et des extrémistes violents qui ont déjà sévi à plusieurs reprises (…) en s’attaquant à des militants et citoyens de gauche.

 

Ils profèrent, pour certains d’entre eux, des menaces de mort sur les réseaux sociaux et cultivent la nostalgie du nazisme. Il y a un risque réel que ces personnes s’attaquent à des biens et/ou à des personnes à Scrignac, explicitement désignée par eux comme une commune indigne car encore sous influence communiste depuis la Résistance. Cela peut donc générer des troubles graves à l’ordre public ».

 

La gauche demande l’interdiction

 

Le Parti communiste finistérien a entamé des démarches auprès de la préfecture pour que la manifestation soit interdite, comme 11 syndicats et partis politiques de gauche dont le PS, Génération-s, la France Insoumise, le NPA, la CGT, la FSU, Solidaires, FIDL et la Ligue des Droits de l’Homme. « Nous affirmons que ceux que les fachos appellent des assassins, les militants communistes sous l’Occupation, étaient simplement des patriotes qui ont donné leur vie pour libérer la France du joug de l’envahisseur nazi et de l’extrême droite raciste et réactionnaire », souligne, dans un communiqué, Ismaël Dupont secrétaire du PCF finistérien.

 

« Pas de menace à l’ordre public » selon le préfet

 

Pour sa part, le préfet du Finistère « estime qu’il n’y a pas de menace avérée à l’ordre public ». Il dit « suivre la situation avec attention » et « prendra les mesures adéquates si nécessaire ». Par ailleurs, aucune déclaration de manifestation n’a, à ce jour, été déposée auprès de la mairie de Scrignac.


 

Article dans le Poher, mercredi 18 avril 2018

Article dans le Poher, mercredi 18 avril 2018

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 07:20
Communistes et cégétistes: des terroristes, des preneurs d'otage, des privilégiés: C'est Clerc comme de l'eau de roche. Quand le Télégramme marche dans les pas du Figaro et de Valeurs actuelles

La bêtise de Christine Clerc n'est pas insondable, elle est limpide, elle saute aux yeux. 

Clerc comme de l'eau de roche...  

Dans son petit monde permanenté, de mamies à toutou, un spectre hante les beaux quartiers: le rouge, le syndicaliste furibard, le communiste au couteau entre les dents. 

Tous les samedi, Madame Clerc, ancienne de "L'express", du "Point", de "Elle"', de "Valeurs actuelles", qui a fait sa scolarité chez les Dominicaines du Havre avant de faire Sciences Po, nous fait la messe. 

Non, ma fille, tu n'épouseras pas un communiste: ils puent, ils sont dangereux, malpolis, et ils troublent le sommeil des bourgeois. 

Oh, rassurez-vous, elle n'est pas seule au "Télégramme de Brest", qui retrouve dans ses pages nationales les belles couleurs pétainistes qu'il avait aux temps de l'occupation, à qualifier les rouges de terroristes, de preneurs d'otage, d'empêcheurs de "Travail, famille, patrie" en rond: Hubert Coudurier et Henry Lauret, Anna Cabana font le job, avec avec peut-être moins de délicieuse bonne conscience de bourgeoise versaillaise envoyant les pétroleuses au bagne ou au poteau que mamie Clerc, qui a 76 ans pourrait raccrocher avec l'analyse politique, ce ne serait pas une perte irréparable pour le journalisme. 

C'est vrai qu'il y a sans doute pire que "Le Télégramme de Brest" dans la presse régionale.

Il y a plus indigent, plus décalqué des dépêches AFP, plus propre à alimenter le vote FN.  

Ce journal a encore un traitement sérieux de l'actualité locale, l'actualité régionale étant malheureusement sous la coupe des lobbies du patronat et de la FNSEA, de l'institut de Locarn et des petits amis d'Hubert Coudurier: un journal où l'on laisse à un des banquiers les mieux payés de France, Jean-Pierre Denis, le patron du Crédit Mutuel Arkéa (1,6 millions d'euros par an), le soin, non seulement de rédiger les pages économiques sur la crise au Crédit Mutuel, en empêchant que s'exprime toute voix divergente, mais aussi celui de commenter en mode hagiographique le discours de Macron sur le lien abîmé entre l'Eglise et l'Etat.

Nous avons envoyé deux rappels pour un droit de réponse au brûlot de Thierry Wolton et Christine Clerc associant dans un lien de filiation les deux figures du mal absolu de l'éditorialiste et de l'essayiste révisionniste* de droite, Thierry Wolton: le communisme et l'islamisme.  

Voir le Chiffon Rouge, car vous n'aurez pas pu lire cette tribune en forme de droit de réponse dans le "Télégramme".

Ils calomnient, ils insultent, ils falsifient la vérité, mais il est hors de question de donner la parole à l'adversaire.   

Le communisme a fait le lit de l'islamisme - quand le Télégramme relaie l'hystérie anti-communiste de Monsieur Thierry Wolton (12 avril 2018)

Deux jours après, Christine Clerc récidive avec un édito au titre charmant "Dany, réveille-toi!". Christine Clerc crédite Daniel Cohn-Bendit, l'ancien gauchiste, d'une certaine continuité dans sa mutation libérale qui le pousse à soutenir aujourd'hui Emmanuel Macron, la haine des "crapules staliniennes". 

Je veux donner la parole à Christine, c'est savoureux, et le militant communiste apprend qu'il a décidément beaucoup d'amis, tous ceux qui résistent aux politiques capitalistes, de dérégulation:

"Seulement, on l'a oublié: tout autant qu'au pouvoir gaulliste, Dany s'attaquait à ce qu'il appelait les "crapules staliniennes". Celles-ci auraient-elles disparu? A la SNCF, où la CGT joue sa dernière carte (Ben voyons, le premier syndicat de France, le seul qui permet de tenir la dragée haute aux politiques de droite des gouvernements UMP, socialistes, macronistes, serait aux bords de l'agonie...), comme à Tolbiac où des militants veulent, par la violence, "se réapproprier la fac et les moyen,s de production de l'éducation", on dirait qu'elles cherchent à nouveau à imposer leur loi. On attend un nouveau Dany pour leur répliquer d'une voix forte".       

Un Dany du côté des patrons et des CRS, mais qui aurait 18 ans plutôt que l'âge de Christine Clerc. Une pop star étudiante de droite, en somme... Et bien, cherche bien Christine...

Aujourd'hui, 21 avril 2018, Christine aurait pu écrire sur le triste anniversaire des 16 ans de la première accession du FN au second tour des Présidentielles, 57 ans après la chute du régime de Vichy, qui coïncide avec une manifestation néo-nazie autorisée par l'Etat à Scrignac, un haut lieu de la Résistance (1943-1944). 

Mais notre grande prêcheuse des beaux quartiers a d'autres priorités. L'ennemi, cela reste la CGT et les communistes, auteurs de "dénis de démocratie", contrairement à Macron qui gouverne par ordonnances, muselle le Parlement, et élu par 17% des français au premier tour, impose une politique ultra-libérale rejetée par une majorité de la population. 

Où l'on apprend, c'est savoureux, que les cocos ont eu aussi leurs milliardaires, décidés à bloquer le pays contrairement à ceux, bien plus philanthropes, que fréquente Christine Clerc. 

"Avec 10% d'encartés à la SNCF et EDF" se vantait le "milliardaire communiste" Jean-Baptiste Doumeng, "je bloque le pays"! C'était dans les années Mitterrand, quand le président socialiste semblait pourtant avoir réussi son pari: "Plumer la volaille communiste". Un tel cynisme semble se perpétuer au terme de la première année de Macron". 

Le cynisme de Mitterrand, le cynisme de Macron? Pensez-vous, non ! Le cynisme des grévistes, des gens qui font exprès de perdre leurs journées de salaire ou d'études pour troubler les nuits de notre bon président des riches. 

"... des minorités prétendent, à la SNCF et dans les universités, comme à la Zad de Nantes, imposer leur loi. Engagée dans un ultime et féroce combat pour conserver son pouvoir (et son financement) dans ses bastions traditionnels, la CGT n'hésite pas à prendre en otage les usagers, dont beaucoup, travailleurs indépendants ou salariés des petites entreprises, sont loin de bénéficier des salaires et avantages sociaux des employés de la SNCF ou d'Air France".  

Tous les poncifs de la propagande patronale y sont: les grévistes de la CGT, des privilégiés, des fainéants qui empêchent les vrais travailleurs de bosser, des enragés qui prennent le pays en otage. 

C'est rigolo, en même temps que des plumitifs comme Christine Clerc prétendent effacer la lutte des classes, ils ont tellement de zèle pour chercher à déconsidérer les défenseurs de la classe ouvrière qu'ils ressuscitent malgré eux cette lutte des classes et en révèlent de manière éclatante la vigueur, et la haine profonde que les possédants ont des communistes, des syndicalistes, et de tous ceux qui résistent à la dictature du capital. 

"Comme en mai 1968, et bien que le rapport de force se soit inversé depuis au sein de la gauche, on assiste, en outre, à une surenchère entre les héritiers de l'ancienne puissance communiste-cégétiste et les gauchistes de Sud Rail ou les étudiants de Tolbiac, baptisés non plus "Les enragés" comme au temps de "Dany le rouge" (Daniel Cohn-Bendit) à Nanterre, mais "Les Bloqueurs". 

"La majorité silencieuse (tiens, les concepts du FN...) va t-elle comme un certain 30 mai 68 de manifestation gaulliste sur les Champs-Elysée protester que les élections présidentielle et législatives de 2017 ont fait d'elle une majorité incontestable? Ou bien, inquiète des conséquences de la mondialisation et de l'ouverture à la concurrence, va t-elle freiner Macron dans son élan réformateur?"

"Freiner Macron dans son élan réformateur?"...

Où l'on voit que les plus furieux partisans du pouvoir absolu de la bourgeoisie ont trouvé leur maître et serviteur. 

Ismaël Dupont 

 

* Dans "Le Grand recrutement" (1993), Thierry Wolton, dont le grand combat est la lutte contre le communisme, a fait de Jean Moulin un agent de l'URSS: Pierre Vidal-Naquet et François Bédarida ont démontré l'imposture révisionniste et idéologique de ce pseudo-historien.  

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 05:27
Une politique migratoire qui tue ! (LDH)

Une politique migratoire qui tue !

Adbulla R. avait 56 ans et soufrait d’une maladie chronique grave. Sa maladie nécessitait des passages réguliers à l’hôpital où il était pris en charge par le service d’hémodialyse du CHU de Brest. Mais bien que demandeur d’asile albano-bulgare, l’État français ne lui a proposé aucune solution d’hébergement quand il n’était plus hospitalisé.
Depuis le 16 mars, il passait ses nuits dehors, en totale contre indication avec son état de santé. Adbulla est décédé jeudi d’insuffisance respiratoire. Il s’agit là du décès prématuré d’un malade angoissé et épuisé par ses conditions de vie.

Pourtant, depuis le 16 mars, 7 certificats médicaux ont été rédigés pour sa mise à l’abri d’urgence. Les services sociaux du Conseil départemental, le Phare, le centre accueil précarité et le service d’hémodialyse sont intervenus auprès des services de préfecture pour l’alerter sur l’urgence d’un hébergement. Rien n’y a fait pendant un mois, et ça n’est que jeudi que l’État a enfin permis à Adbulla d’intégrer l’HUDA (Hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile). Il est mort dans les heures qui ont suivi.
Les certificats de vulnérabilité établis par le corps médical sont le fondement même des demandes de mise à l’abri d’urgence. On constate sur le terrain qu’ils sont de moins en moins pris en compte par les services de la préfecture du Finistère.

La Ligue de droits des l’Homme dénonce cette politique migratoire qui nie l’urgence médicale et conduit à des drames humains comme celui que nous venons de vivre ce jeudi à Brest.

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 05:14
Photos du rassemblement de Rennes - JC 35 : 9000 manifestants dans la capitale de la région Bretagne!

Photos du rassemblement de Rennes - JC 35 : 9000 manifestants dans la capitale de la région Bretagne!

Rennes: 9000 personnes dans le cortège ce 19 avril 2018 pour la convergence des luttes. 1000 à Lorient et Quimper
Rennes: 9000 personnes dans le cortège ce 19 avril 2018 pour la convergence des luttes. 1000 à Lorient et Quimper
Rennes: 9000 personnes dans le cortège ce 19 avril 2018 pour la convergence des luttes. 1000 à Lorient et Quimper
Rennes: 9000 personnes dans le cortège ce 19 avril 2018 pour la convergence des luttes. 1000 à Lorient et Quimper
Rennes: 9000 personnes dans le cortège ce 19 avril 2018 pour la convergence des luttes. 1000 à Lorient et Quimper
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