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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 19:49
Une vague d'adhésion au PCF Finistère/ 18 nouveaux adhérents depuis le 1er mai 2018
Une vague d'adhésion au PCF Finistère/ 18 nouveaux adhérents depuis le 1er mai 2018
Le PCF en Finistère a enregistré 17 nouvelles adhésions depuis le 1er mai 2018 - 27 depuis le 1er janvier 2018.
Parmi ces nouveaux adhérents, plusieurs ont la trentaine, moins de 25 ans ou de 20 ans, comme ce lycéen de Seconde qui a adhéré à Quimper le 26 mai pour la Marée Populaire.  
Notre Parti dans le département compte aujourd'hui 839 adhérents avérés.  
Qui a dit que le Communisme et le Parti Communiste étaient moribonds, à l'agonie?
Pourquoi notre société qui se transforme en une société de caste de plus en plus inégalitaire, où le capitalisme ravage la démocratie, le lien social, la culture, les hommes, la planète, où ce capitalisme engendre comme des produits dérivés ou des dérivatifs les guerres, le racisme, la xénophobie, et l'indifférence égoïste- individualiste-nihiliste, ne produirait pas, chez les jeunes et les moins jeunes, chez les gens de morale et d'idéal, chez les femmes et les hommes lucides et conscients, une volonté de retour à l'engagement autour de valeurs authentiques et fortes: l'intérêt général, l'égalité, la fraternité, le refus de la tyrannie des capitalistes, le besoin d'une société humaine où chacun aura le même droit à l'existence, à la dignité, à la liberté, au bonheur! 
Aux désabusés, aux aigris, aux suiveurs des modes, aux bourgeois, nous laissons le scepticisme, l'arrogance, le sentiment de supériorité, le mépris du peuple,  nous, nous continuerons à nous battre pour un avenir de notre société qui la rende vivable pour nous, nos enfants, les générations futures.
Adhérer au PCF, c'est vouloir révolutionner la société, c'est vouloir que la politique se mette au service du peuple, de l'égalité des droits, de ceux qui sont les moins favorisés, c'est refuser le cynisme et l'opportunisme en politique, c'est refuser la fadeur des "prétendus réalismes" qui dévoient la politique dans une gestion au service des puissances d'argent et préparent le pire. 
C'est reprendre le flambeau d'un glorieux héritage de luttes sociales et démocratiques qui ont construit ce qu'il y a de meilleur dans la société française! 
Les communistes sont ceux sur lesquels les gens peuvent toujours compter, ceux qui ne lâchent rien, ceux qui servent un idéal et une vision de l'intérêt collectif et de la mise en mouvement des gens pour leurs intérêts et leur émancipation et non des carrières. 
  
   
   
   
   
 

 

Une vague d'adhésion au PCF Finistère/ 18 nouveaux adhérents depuis le 1er mai 2018
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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 08:22
photo Le Télégramme - manifestation des parents, enseignants, élèves, sympathisants des écoles Diwan à Rennes le 26 mai 2018

photo Le Télégramme - manifestation des parents, enseignants, élèves, sympathisants des écoles Diwan à Rennes le 26 mai 2018

2 000 personnes ont manifesté ce samedi dans les rues de Rennes à l’appel de l’association Diwan qui réclame des moyens.

« Un dazont evitar Brezhoneg - Un avenir pour la langue bretonne » : le mot d’ordre de Diwan, le réseau d’écoles associatives bilingues, a rassemblé ce samedi entre 2 000 et 3 000 manifestants dans les rues de Rennes dans une ambiance très familiale. Signe de sa capacité à mobiliser, l’association a affrété des cars de toute la Bretagne pour venir défiler jusque devant la Préfecture de région, où une délégation a été reçue.

Forte de ses 54 établissements et 4 000 élèves, l’association Diwan a été créée en 1977. « 40 ans de bricole, soupire sa présidente, Stéphanie stoll. Si vous enlevez une pièce, tout s’écroule. » A la rentrée dernière, la suppression des emplois aidés - ils sont 150 dans le réseau - risquait de le mettre en grande difficulté. « Nous avons obtenu une solution d’urgence de la part du Préfet qui a maintenu ces contrats jusqu’au 6 juin prochain. Et après ? Nous demandons des mesures pérennes », détaille Stéphanie Stoll.

 

Au jour le jour

 

Gratuites, les écoles Diwan reposent pour une grande part sur les dons. L’Etat apporte un soutien financier aux écoles sous contrat mais elles doivent patienter cinq ans avant d’obtenir le statut. En attendant, c’est la débrouille. « C’est toujours aux parents de trouver l’argent pour que les établissements fonctionnent, résume Maryline, enseignante dans une école, venue manifester avec ses enfants. On vit au jour le jour. » Diwan revendique donc de passer sous contrat dès l’ouverture.

 

La colère des défenseurs de la langue bretonnes se porte aussi sur le manque de postes d’enseignants. « On nous en avait promis douze, nous n’en avons obtenu que sept », peste Stéphanie Stoll, tandis qu’on vient lui remettre en main propre une lettre de soutien de la maire de Rennes, Nathalie Appéré. L’Etat s’était pourtant engagé, en 2015, dans une convention signée avec la Région, à augmenter les moyens accordés à Diwan.

« L’Etat doit absolument nous soutenir car il y a une forte demande sociale », souligne Mona Bras, conseillère régionale, et cofondatrice de la deuxième école Diwan à Guingamp. « Les murs craquent de partout parce que le nombre d’élèves augmente sans que l’on puisse ouvrir suffisamment de classes. »

 

« Droit à la différenciation »

 

Au-delà de la seule situation de l’association, les manifestants sont aussi là pour défendre le Breton comme un élément à part entière de leur identité, menacé aujourd’hui de disparition. « Je ne comprends pas la psychorigidité de l’Etat français sur cette question et pourquoi c’est si compliqué pour lui de soutenir l’existence des langues minoritaires », tance Mona Bras, qui promet que la Région est à l’offensive. « Nous réclamons notamment le droit à la différenciation qui pourrait être un formidable levier pour garantir l’avenir de notre langue et de notre identité. »

Malgré les difficultés, Diwan continue d’avancer. Des négociations sont en cours avec la ville de Vannes pour permettre l’ouverture d’un deuxième lycée bilingue et désengorger celui de Carhaix L’inauguration est encore loin mais le Conseil régional s’y engage : la première pierre sera posée avant 2021.


Le Télégramme, 27 mai 2018 

MIEUX RECONNAITRE LES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DE DIWAN – 14 avril 2018

Argumentaire de Stéphanie Stoll, présidente de DIWAN*

* invitée à la fête de l'Humanité 2016 pour un débat sur les langues régionales sur l'espace Bretagne par la fédération du Parti Communiste du Finistère

La crise actuelle s’est déclenchée au moment de la suppression du dispositif des emplois aidés en août 2017.

Elle a révélé la fragilité du réseau Diwan, créé en 1977, qui s’est développé en s’appuyant sur ce que la loi n’interdit pas.

LA CRISE DES EMPLOIS AIDÉS

- Faute de moyen, trois quarts des salariés non-enseignants des écoles (152 sur 215 recensés en septembre 2017) sont employés en statut précaire ; le réseau est parvenu à pérenniser une soixantaine d’emplois. L’aide publique d’Etat représente alors 1,5M€. En février 2018, la mise en place des Parcours emploi compétence (PEC) n’apporte pas une solution pérenne : - réduction de l’aide publique, estimation minimale du manque à financer avec les PEC : 0,5M€

- réduction de la durée des contrats - précarité de l’emploi

UNE INSUFFISANTE RECONNAISSANCE DES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DE DIWAN

– Dans le respect des principes du service public

– la continuité, l’égalité, la neutralité, la laïcité

– Diwan assure des missions de service public dans les domaines :

✓ de l’éducation : contractualisation des établissements, accordée en 1994.

✓ des services périscolaires : en phase avec la demande sociale et son projet éducatif, Diwan propose aux familles, à l’instar des collectivités locales des services périscolaires en breton.

✓ de la transmission des langues régionales :

Bien que ces langues fassent “partie du patrimoine de la France”, selon la Constitution (article 75-1) et que les collectivités territoriales aient, parmi leurs compétences partagées “la promotion des langues régionales” (CGCT, L. 1111-4), la transmission de la langue bretonne n’est encore pas reconnue comme mission de service public.

Pourtant Diwan participe à la conservation et à la transmission de ce “patrimoine de la France”.

✓ de l’insertion : avec des parcours d’insertion qualitatifs aux personnes employées en contrats aidés. Les plus jeunes démarrent un parcours vers le métier d’Atsem ou même d’enseignant.

✓ de l’éducation à la citoyenneté : via les Associations d’éducation populaire (AEP), gestionnaires des écoles, les familles sont parties prenantes du service public et non seulement consommatrices.

De nombreuses collectivités locales, quelles que soient leurs sensibilités, traitent donc Diwan comme un service public, notamment par la mise à disposition de locaux publics. Par exemple, dans une interview au Télégramme, parue le 1er septembre 2017, le président du conseil régional de Bretagne qualifie Diwan de “maillon essentiel du service public d’éducation en Bretagne” (Le Télégramme, 1er septembre 2017).

Depuis 40 ans, Diwan fonctionne avec des ressources financières sous-dimensionnées. Les membres de Diwan, qu’ils soient salariés ou bénévoles, compensent ces insuffisances par leur investissement personnel. Né de la nécessité, ce système a des effets positifs (créativité, approche économique, lien social…) et des limites quand les contraintes s’accumulent et créent des déséquilibres.

L’ACTION PUBLIQUE FRAGILISÉE

– Dans son rapport remis à la ministre de la Culture en juillet 2013, le conseiller d’Etat Rémy Caron portait plusieurs propositions dont celle-ci :

« 1.6. Rechercher une solution pour le financement des écoles associatives Les écoles d’enseignement par immersion à statut associatif contribuent à la politique de développement des langues régionales. Le Comité a constaté la difficulté de financement des investissements de ces écoles, du fait des dispositions de la loi du 15 mars 1850 qui limite les possibilités d’aides aux établissements de statut privé. Il souligne que ces écoles sont laïques, ouvertes à tous, qu’elles respectent les programmes de l’Éducation nationale, et forment des locuteurs de langues régionales qui maîtrisent parfaitement la langue française. Plusieurs de ses membres, ainsi que des personnalités auditionnées, ont indiqué que la pérennité de ces écoles avait nécessité la mise en place de solutions de contournement de ces dispositions, solutions à la légalité incertaine, impliquant l’ensemble des partenaires concernés. Une telle situation n’est satisfaisante, ni pour l’État, ni pour les collectivités territoriales, ni pour les associations elles-mêmes.

2 Une solution juridique ne pourrait toutefois intervenir que dans la mesure où elle serait respectueuse du principe d’égalité rappelé par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 13 janvier 1994, relative au projet de loi autorisant les collectivités territoriales à contribuer au financement des établissements scolaires privés. »

LES PROPOSITIONS DE DIWAN

– Pour répondre à ces enjeux, Diwan porte plusieurs propositions complémentaires. Elles pourraient faire l’objet de dispositions réglementaires et / ou législatives spécifiques. Elles pourraient aussi s’inscrire dans le cadre de nouvelles expérimentations (CGCT L1113-1 et suivants et avis n° 393651 du Conseil d’Etat) ou de la différenciation que pourrait permettre la prochaine modification constitutionnelle.

> SOULAGER LA CHARGE DE TRAVAIL DES BÉNÉVOLES : trop de charges et de contraintes pèsent sur les responsables associatifs. Il est urgent de réformer leur cadre d’action pour rendre ces fonctions bénévoles compatibles avec une vie quotidienne normale. Alors que ces missions de service public sont démesurément assurées par des acteurs associatifs, des réformes passent par une responsabilisation, notamment financière, des autorités publiques.

> EMPLOIS AIDÉS : mise en place d’un dispositif de soutien à l’emploi de salariés non-enseignants dans les établissements immersifs permettant 1°) de maintenir le niveau de financements public de juin 2017 sur ces postes, 2°) de recruter de nouvelles personnes à mesure que le réseau se développe et 3°) de pérenniser ces emplois essentiels à la mise en œuvre de l’immersion linguistique.

> FORFAIT SCOLAIRE : La loi ne rend obligatoire le forfait scolaire que pour les enfants de plus de six ans domiciliés dans la commune où se situe l’école. Les communes qui refusent de le verser, puisqu’il n’est pas obligatoire, font des économies sur le dos de Diwan, de ses bénévoles et des collectivités qui soutiennent Diwan. Une enquête interne est en cours pour connaître le manque à gagner dû à son nonversement. En 2015, le législateur a modifié l’article L212-8 du Code de l’Education pour rendre obligatoire son versement dans les classes bilingues publiques, mais cette modification n’avait pas été étendue à l’article L 442-5-1, qui concerne le versement du forfait pour les écoles de droit privé, créant une contradiction interne dans le Code de l’Education et instaurant une rupture d’égalité. Il convient de réparer cet oubli du législateur et de mettre en concordance les deux articles. Le versement du forfait pourrait compenser la baisse des aides publiques pour les emplois aidés ; toutefois, il resterait de nombreuses charges, notamment celles pour les bâtiments.

> SÉCURISER L’ACTION DES COLLECTIVITÉS pour la mise à disposition de locaux. >

CONTRACTUALISATION DES ÉCOLES DÈS LEUR OUVERTURE :

La contractualisation est nécessaire au versement du forfait scolaire et à la mise en place de postes d’enseignants dans les écoles. En mars, plusieurs amendements parlementaires à la loi visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture et de contrôle des établissements privés hors contrat (loi Gatel), votée le 29 mars 2018, auraient pu répondre à cet enjeu. Lors des débats, le ministre de l’Education ayant déclaré sa bienveillance à l’égard de l’enseignement immersif et indiqué que cette loi « ouvre bien d’autres sujets qui seront traités par d’autres textes, de nature législative ou réglementaire, et surtout par l’action », un aménagement des dispositions réglementaires du Code de l’Education (R442-33) serait envisageable pour faciliter l’ouverture d’établissements sous statut d’annexe d’un établissement principal.

> CRÉATION DE POSTES D’ENSEIGNANTS répondant aux besoins du terrain et à la croissance des effectifs, à la fois dans l’académie de Rennes et dans celle de Nantes

ET OUVERTURE DE POSTES AU CONCOURS qui ne créent pas de dépenses supplémentaires, bon nombre de postes déjà sous contrat étant occupés par des vacataires rémunérés par l’Etat.

Stephanie Stoll à la fête de l'Huma Paris en septembre 2016, espace Bretagne: débat avec Paolig Combot (Skol Vreizh), Jean-Marc Cléry (FSU Bretagne), Ismaël Dupont (PCF)

Stephanie Stoll à la fête de l'Huma Paris en septembre 2016, espace Bretagne: débat avec Paolig Combot (Skol Vreizh), Jean-Marc Cléry (FSU Bretagne), Ismaël Dupont (PCF)

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 05:08
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
Jean-Yvon Ollivier défend la ligne un investissement des collectivités et de l'Etat sur la Morlaix-Roscoff - sans quoi elle fermera - et annonce le départ de la Marée Populaire le 26 mai à 10h30 de la Gare de Morlaix

Jean-Yvon Ollivier défend la ligne un investissement des collectivités et de l'Etat sur la Morlaix-Roscoff - sans quoi elle fermera - et annonce le départ de la Marée Populaire le 26 mai à 10h30 de la Gare de Morlaix

Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)

Présent en solidarité avec les Cheminots en lutte, en AG intersyndicale à Morlaix ce matin. 150 à 200 personnes. Une grosse détermination, après le résultat de la consultation interne, favorable aux revendications du mouvement de grève contre les réformes de Macron à 92% avec une participation de 60% des agents. Une grosse victoire pour les défenseurs du service public de la SNCF. Samedi 26 mai, la Marée Populaire sera en Gare de Morlaix de 10h30 à 11h avant de rejoindre l'hôpital et organisera une caisse de solidarité avec les grévistes cheminots. Tous ensemble, on va faire reculer les plans de casse du service public de Macron, Philippe, et Pepy!

En seulement quelques jours plus de 91000 cheminotes et cheminots ( plus de 61% des personnels de l'entreprise ) se sont exprimés par le vote sur la réforme 
94, 97% y sont opposés 
C'est une gifle à Macron , une réponse cinglante à Pepy qui communiquait sur l'adhésion des personnels à cette réforme 
C'est une démonstration de force des organisations syndicales , d'autant que toutes les catégories de personnels ( et notamment les cadres ) se sont massivement exprimés , malgré les entraves de la direction 
La bataille du rail et du service public continue
Voilà voilà

Gare MORLAIX - 23 mai 2018, AG intersyndicale des cheminots de Quimper, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc - La grosse détermination et le grand courage des Cheminots en lutte unitaire contre le projet de casse de la SNCF de Macron (photos Ismaël Dupont)
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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 05:28
Un plan d'urgence pour l'hôpital public... Le PCF propose un virage à 180 degrés par rapport à la politique menée actuellement de casse de l'hôpital public
Un plan d'urgence pour l'hôpital public... Le PCF propose un virage à 180 degrés par rapport à la politique menée actuellement de casse de l'hôpital public

Un plan d'urgence pour l'hôpital - Création de 100 000 emplois, arrêt des restructurations - les propositions et exigences de civilisation du PCF : nous ne pouvons plus tolérer la casse généralisée actuelle de la santé publique! Ce n'est pas à la finance de gérer nos vies et nos maladies.

Voici le dernier tract de la commission santé du PCF avec nos analyses et propositions transmis par Christiane Caro.  

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 05:25
Le personnel soignant entend se battre jusqu’au bout pour conserver une maternité à Guingamp.

Le personnel soignant entend se battre jusqu’au bout pour conserver une maternité à Guingamp.

Pour le personnel soignant, pas question de baisser les bras devant la décision prise par l’Agence régionale de santé de fermer la maternité de Guingamp au 31 janvier 2019. Les salariés comptent, samedi, sur la mobilisation de la population.

 

« Tout n’est pas perdu. Notre espoir repose désormais sur un recours devant le tribunal et sur la mobilisation de la population*, dont nous avons besoin plus que jamais ! », a lancé ce jeudi, lors d’un point presse, Karen Boualegue, puéricultrice à la maternité de Guingamp.

 

On ne comprend pas

 

Elle et ses collègues aides-soignantes, auxiliaires puéricultrice et sages-femmes ont souhaité revenir sur l’argumentaire développé, et non fondé à leur sens, par l’Agence régionale de santé (ARS). « S’il y a une pénurie de pédiatres sur le territoire, comment se fait-il alors qu’un poste de contractuel ne soit pas renouvelé à l’hôpital de Saint-Brieuc ? », s’interrogent-elles.

Les professionnelles sont dubitatives. Pour elles, la présence pédiatrique est assurée, notamment avec les deux pédiatres de néonatalité qui se relaient à Guingamp. « Nous ne sommes pas moins desservis qu’ailleurs. On ne comprend pas », affirment-elles.

 

Le sentiment d’être sacrifiés

 

Et quid de la réorganisation ? Selon les professionnelles, une quarantaine de salariés serait touchée, dont 15 auxiliaires de puériculture et 17 sages-femmes (sept contractuelles et dix titulaires). À l’annonce de la fermeture, que certaines ont apprise par voie de presse, « l’équipe est restée complètement solidaire, mais anéantie », confie Karen Boualegue. « Il n’y a rien de mis en place. On nous a demandé de réfléchir individuellement à nos projets professionnels, à des départs volontaires, etc. Et il faut faire vite puisqu’à partir de novembre, on nous imposera des choses ».

 

Les salariés ont donc pris le parti de lutter contre la sentence de l’ARS. « On ne lâchera pas. Nous fournissons un travail de qualité et nous aimerions qu’il soit reconnu ».

Et de rappeler que, depuis quatre ans, l’équipe de la maternité est engagée dans le processus de labellisation « Initiative Hôpital Amis des Bébés ». L’objectif étant d’améliorer l’accompagnement des parents avant, pendant et après la naissance de leur enfant. « Nous répondions déjà à dix critères sur douze. Nous devions être évalués sur les deux derniers aujourd’hui et demain ».

Mais sans l’autorisation de renouvellement, la labellisation ne pourra pas voir le jour. « À quoi tout cela aura-t-il servi ? Nous avons le sentiment d’être abandonnés par la direction et d’être les sacrifiés du Groupement hospitalier de territoire ».

 

Tout l’hôpital pourrait en pâtir

 

Un ressenti qui passe mal, d’autant que « l’on sait que le bassin de vie de Guingamp est le plus pauvre de Bretagne. Il y a beaucoup de familles qui venaient en scooter, en voiturette ou en stop. Comment vont-elles faire pour aller à Saint-Brieuc ou à Lannion ? »

En fermant la maternité, « on enlève un gros service à la population ». Les salariés sont également persuadés que tout l’hôpital va pâtir de cette décision. « C’est pour cela que l’on va se battre. Nous ne sommes pas d’accord et on va le faire savoir ! »

* Une manifestation pour la défense de la maternité de Guingamp aura lieu ce samedi 26 mai. Le rendez-vous est fixé à 11 h sur le parvis de la mairie.


Le Télégramme, 25 mai 2018 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 20:20
photo Ouest-France dernière AG des Cheminots reconduisant le mouvement de grève à Quimper

photo Ouest-France dernière AG des Cheminots reconduisant le mouvement de grève à Quimper

Ce Mercredi 23 mai à 11h aura lieu une Assemblée Générale Départementale des Cheminots en lutte consacrée en particulier à la défense des petites lignes ferroviaires de proximité et de la ligne Morlaix-Roscoff. 

Cette AG en Gare de Morlaix est publique. Soyons nombreux à soutenir les cheminots!   

 

Finistère: les cheminots vont défendre les petites lignes (Basile Caillaud, Ouest-France Quimper, 18 mai 2018)

19 ème jour de grève à la SNCF - Gabriel André, le timide devenu meneur de troupes (Basile Caillaud, Ouest-France - 18 mai 2018) - très beau portrait d'un des courageux animateurs du mouvement de résistance des Cheminots en Bretagne

 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 18:14
Manif pour la cardiologie de l'hôpital de Morlaix, l'unité de soins intensifs, 28 avril (2000 manifestants)

Manif pour la cardiologie de l'hôpital de Morlaix, l'unité de soins intensifs, 28 avril (2000 manifestants)

Manif pour la cardiologie de l'hôpital de Morlaix (2000 manifestants) le 2 décembre dernier

Manif pour la cardiologie de l'hôpital de Morlaix (2000 manifestants) le 2 décembre dernier

Grâce à l'insistance de sa présidente Martine Carn,  le comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix a obtenu un rendez-vous avec le directeur de l'ARS, mercredi prochain 23 mai à 14 h 30 à Rennes.
 
Dès l'obtention de ce rendez-vous le comité de défense a souhaité ouvrir sa délégation aux médecins et aux organisations syndicales (CFDT, CGT et Sud) de l'hôpital de Morlaix.
 
Les médecins ont répondu positivement, et c'est le Dr Cren qui a été chargé de nous accompagner. De son côté le syndicat CGT a désigné Madenn Gruat pour se joindre à la délégation.
 
Du coup, l'ARS ayant limité à six le nombre composant la délégation, outre les deux personnes précitées, ce sont Martine Carn, présidente, Annie Bergot-LeCalvez et Roger Héré, membres du bureau, et Maryvonne Bouget, membre du CA qui composeront la délégation qui se rendra à Rennes mercredi.
 
Dans l'intervalle les syndicats du CHPM ont obtenu de leur côté une entrevue vendredi 18 mai avec des représentants de l'ARS, basés à Quimper.
 
Il a été convenu avec eux qu'une restitution commune de ces deux rencontres aurait lieu jeudi prochain 24 mai à 11 h, au bâtiment administratif de l'hôpital de Morlaix, sous la forme d'une conférence de presse.
 
Vous trouverez ci-après le communiqué joint à l'invitation adressée à la presse locale.

Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix

La décision de fermer l’unité de soins intensifs de cardiologie de l’hôpital de Morlaix (USIC) à compter du 1er mai a amené le comité de défense à solliciter d’urgence une entrevue avec la direction de l’agence régionale de santé à Rennes.

Une rencontre a ainsi été obtenue avec son directeur. Elle aura lieu le mercredi 23 mai à 14 h 30 au siège de l’ARS à Rennes.

Le comité de défense a invité les médecins et les organisations syndicales de l’hôpital de Morlaix à faire partie de la délégation.

Un compte-rendu de cette entrevue sera fait le jeudi 24 mai à 11 h, sous la forme d’une conférence de presse, devant le bâtiment de la direction de l’hôpital de Morlaix.

Les usagers, la population et les personnels sont conviés à assister nombreux à cette conférence de presse.


 


 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 17:15
Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître Saint Thégonnec: rassemblement pour l'école des réfugiés des Utopistes, 21 mai 2018 photo I Dupont

Le Cloître St Thégonnec, ce matin: 100 à 120 personnes sont venus manifester leur solidarité avec l'école des réfugiés du Cloître dont les élèves ont été menacés par la préfecture de perdre leur droit à l'hébergement et leur aide financière journalière de demandeurs d'asile (6€) s'ils persistaient à vouloir apprendre, s'intégrer, et tisser du lien social. Il ne s'agit surtout pas qu'ils puissent renforcer leurs liens avec les gens, les associations, alors qu'on souhaite les expulser au plus vite dans le cadre des expulsions Dublin. La maire Véronique Péreira, qui met à disposition les locaux et soutient les utopistes et la cause de l'accueil des réfugiés depuis le début, Sandrine Corre, animatrice des utopistes en action avec Loïc Digaire, Polette Gentet, Elisabeth Bégard, et d'autres porte-paroles d'associations qui aident les migrants et réfugiés au quotidien ont pris la parole. Tous ensemble, tous ensemble, on ne lâche rien pour le droit à l'humanité et l'honneur de notre société qui ne doit pas tolérer qu'on expulse des migrants en danger chez eux ou qui ont traversé l'enfer sur leur route !

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 12:58
photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

Photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

Photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

Photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

Photo Julia Thatje - Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

Photo Ismaël Dupont Brest 22 mai 2018

4000 manifestants ce matin à l'appel de l'intersyndicale à Brest. Une manifestation unitaire qui s'est déroulé dans une bonne ambiance avec un long défilé passant par la sous-préfecture sous un soleil radieux!  

Et à Quimper, au moins 1500 personnes à manifester ce 22 mai. 

photo Marc Corbel

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photo C Berardan

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 07:17
Guingamp. Fermeture programmée de la maternité : les élus montent au créneau (Le Télégramme, 22 mai 2018)

L’Agence régionale de santé (ARS) s’apprêterait à annoncer la fermeture de la maternité de Guingamp. C’est ce qu’affirment cinq élus du pays guingampais qui appellent, d’ores et déjà, la population à entrer en résistance contre cette décision.

Dans un communiqué transmis à notre rédaction ce lundi soir, Yannick Botrel, Annie Le Houérou, Philippe Le Goff, Philippe Le Goux et Vincent Le Meaux, « représentant les élus du territoire et la population », s’opposent à la fermeture programmée de la maternité de Guingamp. Une fermeture que « la direction de l’Agence régionale de santé s’apprête à nous signifier ».

Depuis quelques mois, l’inquiétude était vive pour les élus, la population et le personnel. Début mai, le docteur Guichaoui, gynécologue et chef de service nous confiait ressentir une menace : « Dire que la maternité de Guingamp va fermer, je l’entends depuis plus de 20 ans que j’y travaille. Mais cette fois, ça paraît plus inquiétant, sans qu’il n’y ait pour autant de raison concrète de s’alarmer : les équipes médicales et le niveau d’activité sont stables ».

Cette annonce résonne ainsi comme un véritable coup de tonnerre pour la région guingampaise.

 

« Futurs parents, débrouillez-vous ! »

 

Or, appuient les élus, « une maternité comme celle de Guingamp, c’est cette année plus de 500 accouchements qui se font dans un cadre sécurisé répondant à des besoins de proximité. Depuis des années, au sein de cette structure, médecins, sage-femme, infirmière, administratif, élus, n’ont eu de cesse de défendre ce service de qualité pour les mamans et leurs bébés.

 

Le modèle qui veut nous être imposé est dorénavant d’aller faire accoucher les femmes du bassin de l’agglomération Guingamp Paimpol à Saint-Brieuc avec tous les risques que cela comporte en termes de délais, de surcoût pour les futures mamans. Aurons-nous dans les prochains mois des mamans qui accoucheront sur la route ? ».

« Guingamp fait partie d’un groupement hospitalier de territoire qui a pour objet de mutualiser les moyens entre les différents établissements. Aujourd’hui, unilatéralement, l’hôpital de Saint-Brieuc a affirmé sa volonté de ne plus mettre à disposition des pédiatres. L’hôpital de Saint-Brieuc ne sera pas lui-même en capacité d’accueillir les 500 naissances ! Futurs parents, débrouillez-vous ! ».

 

Manifestation samedi

 

Les élus signataires refusent cette décision de l’ARS et ont décidé « d’entrer dorénavant en résistance ». Le 5 mai, le rassemblement « Touche pas à ma maternité » avait déjà réuni 800 personnes au centre-ville de Guingamp.

Les élus appellent l’ensemble des personnes du territoire à se rassembler une nouvelle fois samedi 26, à 11 h, devant la mairie.

« Défendons notre hôpital, notre maternité et refusons cette régression historique », conclut le communiqué.

 

***

 

Samedi, environ 800 personnes, selon la police, ont protesté contre la possible fermeture de la maternité. Une structure où naissent environ 500 bébés par an, et qui serait supprimée « sans étude d'impact », selon les syndicats et le personnel.

« S'il n'y a plus la maternité de Guingamp, pour nous, c'est la catastrophe. » Sandra, 30 ans, a accouché d'une petite fille il y a deux ans et demi et attend déjà son deuxième enfant. « C'est prévu pour juillet donc normalement ce sera bon », s'exclame-t-elle. La crainte de cette jeune maman est loin d'être un cas isolé. « Moi, la dernière fois, je suis arrivée et le bébé sortait. S'il avait fallu aller jusqu'à Saint-Brieuc, j'accouchais sur la route », témoigne Maud, 34 ans et habitante de Louargat. Samedi après-midi, environ 800 personnes ont partagé les inquiétudes de ces parents et ont manifesté contre la possible fermeture de la maternité. Une mesure qui impliquerait la fin d'un service de proximité pour la ville, mais aussi pour les zones rurales environnantes.

 

L'effet domino

 

Selon les manifestants, ce n'est pas seulement la maternité qui est en danger, mais tout le réseau hospitalier de proximité. « On verra tout de suite les répercussions », déplore Françoise, infirmière à l'Ehpad. « S'il n'y a plus de maternité, il n'y aura plus d'anesthésiste 24 h/24, et donc les urgences souffriront. Les services seront voués, petit à petit, à disparaître. » « C'est un engrenage et après on n'aura plus rien », complète Sandra, mère de deux enfants. Et celui de Guingamp n'est pas le seul hôpital concerné. À Paimpol, la maternité a déjà été supprimée et les urgences ont été menacées l'année dernière. « C'est l'effet domino », s'inquiète Agathe, habitante de Paimpol et futur maman. « La dernière fois, j'ai dû accoucher à Guingamp et ce sera pareil cette fois-ci. Mais si cette maternité ferme aussi, ça commence à faire trop loin. Et puis, après qui sait ? Ce seront peut-être les urgences de Paimpol ! »

« Ils réussiront à la fermer... »

 

Les avis sont partagés parmi les présents. Les uns déplorent un système qui ne tient plus compte de l'humain, les autres espèrent encore faire pression pour atteindre leur but. L'Agence régionale de santé (ARS) devrait communiquer sa décision le lundi 14 mai, mais pour Paul Barret, ancien chef de service à la maternité, le danger de fermeture n'est pas imminent. « Il y aura une prolongation d'un ou deux ans, puis ils donneront une liste d'exigences à remplir qui sera impossible, comme par exemple « il faut 100 naissances en plus ». C'est comme ça qu'ils réussiront à la fermer. »

 

Guingamp. Fermeture programmée de la maternité : les élus montent au créneau (Le Télégramme, 22 mai 2018)

 

 

Samedi, environ 800 personnes, selon la police, ont protesté contre la possible fermeture de la maternité. Une structure où naissent environ 500 bébés par an, et qui serait supprimée « sans étude d'impact », selon les syndicats et le personnel.

« S'il n'y a plus la maternité de Guingamp, pour nous, c'est la catastrophe. » Sandra, 30 ans, a accouché d'une petite fille il y a deux ans et demi et attend déjà son deuxième enfant. « C'est prévu pour juillet donc normalement ce sera bon », s'exclame-t-elle. La crainte de cette jeune maman est loin d'être un cas isolé. « Moi, la dernière fois, je suis arrivée et le bébé sortait. S'il avait fallu aller jusqu'à Saint-Brieuc, j'accouchais sur la route », témoigne Maud, 34 ans et habitante de Louargat. Samedi après-midi, environ 800 personnes ont partagé les inquiétudes de ces parents et ont manifesté contre la possible fermeture de la maternité. Une mesure qui impliquerait la fin d'un service de proximité pour la ville, mais aussi pour les zones rurales environnantes.

 

L'effet domino

 

Selon les manifestants, ce n'est pas seulement la maternité qui est en danger, mais tout le réseau hospitalier de proximité. « On verra tout de suite les répercussions », déplore Françoise, infirmière à l'Ehpad. « S'il n'y a plus de maternité, il n'y aura plus d'anesthésiste 24 h/24, et donc les urgences souffriront. Les services seront voués, petit à petit, à disparaître. » « C'est un engrenage et après on n'aura plus rien », complète Sandra, mère de deux enfants. Et celui de Guingamp n'est pas le seul hôpital concerné. À Paimpol, la maternité a déjà été supprimée et les urgences ont été menacées l'année dernière. « C'est l'effet domino », s'inquiète Agathe, habitante de Paimpol et futur maman. « La dernière fois, j'ai dû accoucher à Guingamp et ce sera pareil cette fois-ci. Mais si cette maternité ferme aussi, ça commence à faire trop loin. Et puis, après qui sait ? Ce seront peut-être les urgences de Paimpol ! »

« Ils réussiront à la fermer... »

 

Les avis sont partagés parmi les présents. Les uns déplorent un système qui ne tient plus compte de l'humain, les autres espèrent encore faire pression pour atteindre leur but. L'Agence régionale de santé (ARS) devrait communiquer sa décision le lundi 14 mai, mais pour Paul Barret, ancien chef de service à la maternité, le danger de fermeture n'est pas imminent. « Il y aura une prolongation d'un ou deux ans, puis ils donneront une liste d'exigences à remplir qui sera impossible, comme par exemple « il faut 100 naissances en plus ». C'est comme ça qu'ils réussiront à la fermer. »

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