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Aymeric Seassau membre du CEN du PCF en charge du Travail et des Entreprises
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Aymeric Seassau membre du CEN du PCF en charge du Travail et des Entreprises
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Pierre Laurent est vice-président du sénat et du conseil national du PCF. Il revient sur sa participation au dernier salon du Made in France où il représentait Fabien Roussel.
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Du droit au logement et du au droit au territoire
Articles et dossiers de presses, colloques, congrès, déclarations pour certaines intempestives, la question du logement interpelle subitement.
Et l'on découvre les conséquences désastreuses pour la majorité des habitants de la spéculation foncière et immobilière, de la spécialisation des territoires, du poids des résidences secondaires dans certaines communes et de l'assignation à résidence dans bien des cas.
Alors certes ce phénomène n'est pas particulier à la Bretagne et ne se limite pas d'ailleurs aux secteurs touristiques mais à l'ensemble des zones à forte valeur spéculative. On y trouve évidemment une partie de la frange littorale mais également des villes comme Rennes,ou Brest et leurs abords résidentiels.
Et la mise en place d'un statut de résident, version localisée d'un statut de bonne conduite n'y changera absolument rien. Notons au passage que la seule et réelle vocation de cette proposition est de fait d’introduire à bas bruit des critères identitaires au droit au logement.
Les constats que tout un chacun peut faire - gentrification du centre des grandes villes, gentrification des zones côtières à vocation touristique, développement de locations touristiques de courte durée, éloignement des salariés des zones d'emplois ou des secteurs bien pourvus en équipements etc – ne sont que le résultat des effets pervers du marché du logement laissé hors de toute régulation publique.
Chacun peut aujourd'hui mesurer les dégâts d'une politique totalement tournée vers le « laisser faire », le « fil de l'eau » la réduction de l'action publique et la transformation du logement social conçu pratiquement à son origine comme un logement de service public en logement des plus démunis.
On peut ensuite venir nous parler de mixité sociale, de cohérence entre le lieu de travail et le domicile, de bonne gestion des mobilités, d'indispensables transitions énergétiques, sociales, environnementales, dans la réalité , on est très loin du compte.
Si nous voulons une société inclusive, qui respecte de droit de tous les citoyens en matière de logement et de lieux de résidence nous ne pouvons en rester là.
Il y a des leviers qui existent. Il faut les utiliser.
Il y a des batailles à gagner. Il faut les mener.
Il y a des objectifs à atteindre. Il faut les désigner.
Le Parti communiste s'est toujours battu pour le droit au logement et le droit au territoire.Il s'est toujours battu pour que les citoyens dans leur diversité vivent là où ils ont envie de vivre quel que soient leurs moyens et leurs origines. Le recours systématique et systémique à la promotion immobilière privée ne peut répondre à ces objectifs d’égalité des droits.
Il est grand temps de redonner toute sa place stratégique au logement de service public, au logement pour tous. Car ce qu'il est convenu d'appeler le logement social c'est d'abord le logement pour tous. On ne peut donc détourner sa mission en le limitant au logement des plus démunis. En fait le logement de service public attribué sous conditions de ressources qu'il s'agisse du logement locatif ou en accession à la propriété intéresse la grande majorité des habitants de la région et 70% d'entre y sont éligibles. C'est donc un élément majeur du droit au logement et au territoire.
Il faut encourager les communes les communauté des communes et d'agglomération, à utiliser tous les moyens qui sont d’ores et déjà à leur disposition pour maîtriser le foncier et les opportunités immobilières, notamment dans les secteurs où l’exclusion des couches populaires est la plus marquée ou en voie de gentrification. En gardant pour ligne de conduite l’intérêt collectif et le bien commun.
Les organismes du logement de service public locaux, départementaux sont des partenaires essentiels avec lesquels il convient de conclure des conventions pour des interventions ciblées destinées à promouvoir la mixité sociologique.
Il est temps aussi d'expérimenter des solutions nouvelles comme l'Office Foncier Solidaire qui a déjà fait ses preuves à Paris et à Rennes, l’acquisition par bail emphytéotique, l'acquisition du logement sans le terrain, offrant la possibilité aux classes moyennes et populaires de vivre dans des zones qui leur sont de fait interdites.
Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste ( Finistère)
Dominique Gontier, PCF 29
Article pour le journal "Avenir" qui sortira à la fête de l'Humanité Bretagne, article des fédérations bretonnes du Parti communiste
Droit au logement, les propositions communistes:
Le logement est à la fois un droit reconnu par la Constitution et un bien marchand qui fait l’objet de spéculation. Dans les métropoles, la hausse des prix du mètre carré pénalise les familles, jusqu’à les exclure des grandes villes ou les livrer à la merci de propriétaires peu scrupuleux. Nous devons refuser que le logement soit une marchandise. Le manque de logements dignes et durables à un coût accessible à toutes et tous est un problème majeur de notre pays. Derrière la volonté affichée de favoriser l’accès à la propriété, se cache le désir profond de ce gouvernement de s’attaquer au secteur du logement social. Il représente pourtant un rempart pour permettre à des familles aux revenus modestes de se loger dignement. L’habitat privé insalubre, qu’il soit lié à l’habitat ancien, aux copropriétés dégradées ou à la paupérisation du tissu pavillonnaire est loin d’être un épiphénomène. Dans certains secteurs, le nombre de logements insalubres représente jusqu’à 40 % du parc de logement privé. Dans un contexte de crise du logement, les marchands de sommeil prospèrent sur le dos de la précarité et de la fragilité de familles entières. Au vu de la situation, les réponses ne peuvent pas reposer que sur les épaules des communes. Une intervention publique d’ampleur est nécessaire. Malgré des efforts conséquents autour de la rénovation urbaine, la violation de la loi SRU par certaines communes, la hausse des loyers et la baisse des APL ont aggravé les difficultés des habitant·e·s. Nous affirmons que le droit au logement doit primer et qu’il doit être garanti pour permettre à chaque citoyen·ne, à chaque famille de se loger et de sortir d’une insécurité insupportable. Il est temps qu’émerge un véritable droit au logement pour toutes et tous. Nous proposons :
Plus que jamais, la bataille à mener pour se loger dignement en France doit être une cause nationale.
Il est possible de proposer des idées : cliquer sur le lien ci-dessous.
https://www.lafranceencommun.fr/un_logement_digne_et_durable
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1- Le PIB augmente de 3 % au troisième trimestre.
C’est à peu de choses près ce qui était prévu : l’INSEE prévoyait 2,7 % pour ce même trimestre dans sa note de conjoncture. L’écart est de l’épaisseur du trait. Sur l’ensemble de l’année 2021, cela pourrait faire entre 6,3 % et 6,5 % de croissance… après -8 % en 2020, il n’y a pas de quoi pavoiser.
2- Le contenu de cette croissance n’est pas bon :
C’est surtout de la consommation des ménages (+5 %) et du déstockage avec peu de production (-0,3 %).
C’est aussi la consommation de services marchands (+4,7 %, dont tourisme, cafés restaurant, laboratoires d’analyse, etc.) qui soutient cette consommation, consommation qui n’a pas vocation à continuer d’accélérer
La financiarisation de l’économie atteint des sommets (le CAC 40 dépasse ses records de fin 2019), rien ne s’observe encore sur l’investissement (-0,1 % après +2,5 %)
L’emploi reste miné en qualité et le nombre d’inscrits à pôle emploi enregistre lui aussi un record, le dégonflement du nombre de chômeurs de catégorie « A » étant du à 2 facteurs : transferts des chômeurs d’une catégorie à l’autre, augmentation du nombre de stage (mais pas des formations longues et qualifiantes !)
Nous sommes en train de « manger notre pain blanc » d’un retour quasi mécanique à un niveau « normal », mais dans une situation sous-jacente bien dégradée et sans préparer correctement l’avenir. Et ceci, alors que les marges des entreprises atteignent des sommets inégalés depuis 70 ans !
3- Rappelons que ce sont plus de 400 milliards de PIB qui n’auront pas été produits d’ici fin 2023, par rapport à la trajectoire sur laquelle nous étions avant la récession
4- Les nuages noirs sont en train de s’accumuler
5- Nuages noirs aussi :
6- Mais le gouvernement fait tout pour retarder les difficultés après l’élection présidentielle.
La survenue d’une « deuxième lame » risque de frapper fort, particulièrement l’emploi avec des plans de suppressions que les groupes mettront alors en œuvre probablement à l’été
7- Il faudrait tout au contraire, pour une transformation productive, engager des formations massives pour des emplois dans les services publics et dans les entreprises, appuyés par des investissements efficaces, sécuriser les revenus des ménages, impliquer les profits et le capital dans un immense effort de développement de l’emploi, de la formation et de la R&D.
Interpellons partout préfets et gouvernement sur l’utilisation des aides. Menons la bataille pour la convocation de conférences réunissant tous les acteurs économiques et sociaux, pour y exiger la prise d’engagements par les entreprises et les banques pour l’emploi, la formation, les salaires, la transformation productive et écologique.
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Fabien Roussel se rendra en Guyane, Martinique et Guadeloupe du 22 au 28 novembre 2021
La tension continue de monter en Guadeloupe : incendies, barricades, barrages s’étendent sur tout le territoire, dans les villes et dans les campagnes. Résultat de plusieurs années de revendications populaires restées insatisfaites et des diktats du gouvernement toujours plus incompréhensibles pour la population.
La réponse du gouvernement : envoyer 200 gendarmes ! Il faut stopper cette escalade dans la violence et prendre la mesure de la colère dans ce territoire, où les inégalités comme la pauvreté explosent et où les meurtrissures laissées par l’épidémie de Covid constituent des ferments de l’aggravation de cet embrasement social.
Tout laisse à penser que la réponse ne peut être dans la répression mais dans l’écoute et le dialogue avec la population et les organisations syndicales.
J’appelle le gouvernement à prendre la mesure de cette révolte afin et d’apporter des solutions aux problèmes posés, à la vie chère, afin d’éviter le chaos, dans ce territoire et l’extension de ce conflit dans les autres départements, régions et collectivités d’outre-mer.
J’apporte mon soutien à la population toute entière qui, au-delà de la situation liée à la vaccination ne croit plus en la parole publique.
Je me rendrai aux Antilles et en Guyane la semaine prochaine, afin de prêter une écoute attentive aux grévistes, aux élus et m’imprégner des difficultés de nos concitoyens qui se sentent discriminés et abandonnés depuis des décennies.
Les réactions du Gouvernement ne sauraient être celles d’une époque révolue qui ne peuvent que réveiller les blessures du passé.
Il est plus que temps de répondre aux besoins des habitants, de faire vivre l’égalité des citoyens, où qu’ils vivent ! En République, il ne doit pas avoir de citoyens de seconde zone.
Fabien Roussel, député du Nord, candidat à la Présidence de la République,
Paris, le 19 novembre 2021.