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5 décembre 2021 7 05 /12 /décembre /2021 06:24

Fabien Roussel était l'invité de Caroline Roux dans les 4 Vérités sur France 2, ce mardi 30 novembre.

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 06:53

 

Selon le ministère des transports, les autoroutes s’apprêtent à augmenter leurs tarifs de plus de 2 % dès février 2022. Une hausse de prix qui relance le débat sur leur nationalisation.

Double peine pour les automobilistes. Après le prix du carburant à la pompe, c’est celui des péages qui pourraient délester le porte-monnaie des automobilistes. Selon le ministère des transports, les sociétés autoroutières s’apprêtent à augmenter leurs tarifs de 2 % en moyenne, à partir du mois de février. Cette hausse concerne notamment deux réseaux autoroutiers, à savoir le réseau APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) et ASF (Autoroute du Sud de la France) avec respectivement 2,05 % et 2,19 % d’augmentation. Pas de quoi s’insurger, à entendre une « source proche des concessionnaires », citée par l’AFP, puisque « les tarifs de péage au 1er février 2022 n’augmenteront pas plus que l’inflation ».

La main molle du gouvernement

Le gouvernement a encore la main. Même si les contrats très stricts liant l’État aux sociétés d’autoroutes prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l’inflation et des chantiers entrepris sur le réseau, l’exécutif doit encore donner son feu vert. Il n’est peu probable qu’il aille à l’encontre de la dermande. Déjà, en 2019, il n’avait pas choisi cette option. En plein cœur du mouvement des « gilets jaunes », il s’était contenté d’obtenir de la part des sociétés d’autoroutes une réduction de 30 % des tarifs pour les conducteurs réguliers. Auparavant, en 2015, Ségolène avait gelé les tarifs… sous conditions. Le gel devait s’accompagner d’une hausse de tarif entre 2019 et 2023, mais aussi d’un allongement de leurs concessions en échange des travaux à réaliser. D’après l’Autorité des transports, les conséquences de ce gel se sont chiffrées à 500 millions d’euros de péages supplémentaires pour les conducteurs, faisant suite à une hausse des prix de 0,44 % en 2021.

Distributions de dividendes

Cette fois, la pilule passe encore plus mal. D’autant qu’en 2020, malgré deux confinements et une circulation routière quasi à l’arrêt, les sociétés autoroutières ont distribué près de deux milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires. Pis, selon le rapport d’enquête sénatorial, publié en septembre 2020, les sociétés historiques ASF (Vinci), APRR (Eiffage) et SANEF aurait versé aux actionnaires plus de 24 milliards d’euros de dividendes depuis la privatisation. Des dividendes qui devraient exploser, entre 2022 et 2036, pour atteindre 40 milliards d’euros environ, dont 32 milliards rien que pour Vinci et Eiffage.

Mais ce rapport reste « au milieu du gué », avait estimé le sénateur communiste du Nord, Eric Bocquet. Car les rapporteurs avaient écarté un rachat anticipé des concessions, dont le coût avait été jugé « prohibitif » : entre 45 et 50 milliards d’euros. Ils avaient proposé à la place de revoir les règles des contrats. L’argument avait été jugé « farfelu » par Eric Bocquet, d’autant que le coût de la renationalisation n’aurait pas été « à la charge de l’État », mais « remboursée par les péages ».

En pleine période présidentielle, le débat sur la renationalisation des autoroutes refait surface. Après les communistes en 2019, les députés Insoumis ont déposé à leur tour, ce mardi, une proposition de loi visant à nationaliser les autoroutes.

 

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 06:18

Fabien Roussel était l'invité de Laurent Ruquier et Léa Salamé sur le plateau d'On Est En Direct, sur France 2, le 27 novembre 2021.

 

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 06:16
Reportage du Quotidien lors du Rassemblement pour nos emplois et notre pouvoir d'achat, le 21 novembre à Paris.
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3 décembre 2021 5 03 /12 /décembre /2021 06:44
La droite refuse l'inégilibilité des personnes condamnés pour racisme proposée par Fabien Roussel
Vote incompréhensible des députés cette après-midi à l'Assemblée Nationale.
La majorité a donc décidé de laisser les personnes condamnées pour racisme candidater à des élections.
Comment être élus de la République quand on a exclu, stigmatisé et discriminé par ses idées une large partie de la population?
Ce vote est une honte pour notre Démocratie.
Enzo de Gregorio
La droite refuse l'inégilibilité des personnes condamnés pour racisme proposée par Fabien Roussel
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3 décembre 2021 5 03 /12 /décembre /2021 06:41
Tribune des parlementaires communistes - Il y a urgence pour nos hôpitaux!
Tribune des parlementaires communistes - Il y a urgence pour nos hôpitaux!
Tribune des parlementaires communistes - Il y a urgence pour nos hôpitaux!
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3 décembre 2021 5 03 /12 /décembre /2021 06:39
Réforme des APL - Plus de 400 000 allocataires ont perdu leurs droits! - L'alerte de la Sénatrice communiste Laurence Cohen

🔴 J'alerte la Ministre déléguée chargée du logement sur les conséquences de la baisse des #APL! Plus de 10 milliards d’euros d’économies faites au détriment des plus modestes depuis 5 ans.

⤵⤵⤵

Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement sur la réforme du calcul des aides personnelles au logement (APL).

2021 a été la première année de mise en œuvre de cette réforme de contemporaénisation avec un montant désormais révisé trimestriellement sur la base des ressources des douze derniers mois et non fixé pour une année en fonction des revenus perçus deux années auparavant.

Elle avait déjà alerté sur le risque pour de nombreux allocataires de voir leurs APL diminuer, voire supprimer. Elle avait également attiré l’attention sur les jeunes actifs qui risquaient d’être particulièrement pénalisés. Ces faits ont été vérifiés et formalisés dans le rapport N° 206 sur les crédits "logement’’ de la mission cohésion des territoires pour l’examen du projet de loi de finances pour 2022. Ce rapport démontre tout d’abord la fonction budgétaire de cette réforme, à savoir, réaliser des économies, comprises entre 1,1 et 1,2 milliards d’euros.

Par ailleurs, la mise en œuvre technique a été complexe à gérer par la caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), et près de 3% des versements mensuels étaient erronés, concernant près de 200 000 allocataires.

Enfin, alors que le Gouvernement s’attendait à ce que cette réforme entraîne plus de "gagnants’’ que de "perdants’’, la situation inverse s’est produite. Le rapport sénatorial est très clair : « La réforme a amplifié les ajustements à la baisse et atténué les réévaluations à la hausse. La réforme a conduit à augmenter les droits pour 18,2 % des allocataires de 49 euros en moyenne. 115000 personnes sont devenues allocataires grâce à la nouvelle formule de calcul. En revanche, les APL ont diminué d’un montant moyen de 73 euros pour 29,6 % des allocataires. Plus de 400 000 ont perdu leurs droits. 52,2 % ont conservé leurs droits à l’identique. » Pour 1/3 des allocataires, la réforme a engendré une baisse !

Dans un contexte de crise économique et sociale, de pouvoir d’achat en berne, et au vu de ces chiffres, elle lui demande si, elle entend revenir sur cette réforme ainsi que sur celle de 2017 abaissant le montant des APL de 5 euros. Elle rappelle que selon la fondation Abbé Pierre, la baisse des APL représente plus de 10 milliards d’euros d’économies faites au détriment des plus modestes depuis 5 ans.

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3 décembre 2021 5 03 /12 /décembre /2021 06:35
Carnet de campagne - Les deux plus droitiers du Parti Les Républicains qualifiés pour le second tour

Il est grand temps de s'inquiéter de la situation politique de notre pays.

Valérie Pécresse et Éric Ciotti sont les deux candidats des républicains qualifiés pour le 2nd tour de la primaire de la droite, avec Éric Ciotti arrivé en tête.

Les deux candidats les plus radicaux de la droite dite républicaine sont en lice pour être candidat à l'élection présidentielle.

Lors de cette campagne de la primaire, les candidats ont emprunté un chemin dangereux, ratissant à l'extrême droite et faisant leurs les thèses racistes d'Éric Zemmour.

Ce qui signifie que l'extrême droite et la droite extrême auront potentiellement cinq candidats : Marine Le Pen, Nicolas Dupont Aignan, Florian Philippot, Éric Zemmour, et le candidat LR qui sera Valérie Pécresse ou Éric Ciotti.

Voilà la réalité du paysage politique français.

Toutes les forces progressistes de ce pays doivent se mobiliser dès à présent pour éviter le carnage qui se profile dans notre
pays.

Sara Ghenaïm (PCF Grigny)

 
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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 10:46

 

« Il n’y aura ni confinement, ni couvre-feu, ni fermeture anticipée des commerces, ni limitation de déplacement… », a affirmé Olivier Véran lors de sa conférence de presse le 25 novembre dernier. Mais il s’est empressé de rajouter : « La France connaît à son tour une cinquième vague qui sera sans contexte plus forte et plus longue que celle survenue cet été » !

 

 

Rassurer d’abord pour ensuite agiter le hochet de la peur panique ! La campagne vaccinale est relancée avec l’extension de la troisième injection : dont acte ! Mais qu’en est-il de la politique des tests, du suivi des personnes-contact ? Qu’en est-il de l’évaluation systématique de l’immunité des personnes vaccinées ?


Beaucoup de questions restent en suspens parce que nous sommes toujours dans une politique court-termiste et le refus de mener une politique de santé qui « pense global ». La raison en est simple : éviter l’implosion du système hospitalier, et surtout ne rien changer à cette politique ultra-libérale et délétère qui considère les dépenses de santé comme un coût insupportable pour le capital financier !


Mais le nouveau variant « provenant » d’Afrique australe risque de remettre « les pendules à l’heure » ! Est-ce que nous devons vivre avec cette menace permanente, vivre avec le vaccin ? Est-ce que les peuples vaccinés doivent vivre, claquemurés dans leurs frontières, face aux peuples non-vaccinés d’Afrique australe, des populations déjà lourdement atteintes par les effets du réchauffement climatique comme en Madagascar ?
Plutôt que de semer un vent de panique, faire appel encore et toujours à la responsabilité individuelle et réprimer les « récalcitrant·e·s », la question à l’ordre du jour : prendre les mesures qui s’imposent dans une telle situation ! Gouverner, en un mot dans l’intérêt général, en France et dans le monde !


L’heure est à renforcer nos initiatives, nos mobilisations autour de la pétition de l’Initiative citoyenne européenne (ICE), comme le rassemblement du 30 novembre, à la Bourse à Paris : la conscience grandit autour du « vaccin bien commun », des scientifiques s’engagent dans cette bataille. Mais nous ne pouvons en rester là : ce n’est pas seulement une question humanitaire et de santé ; ce qui est en jeu c’est le sens même de la direction que prend notre société ! 6,5 milliards de vaccins dans le monde et seulement 2,5 % de vacciné·e·s en Afrique : l’apartheid vaccinal a accouché d’un nouveau variant !
La levée des brevets et des droits de propriété intellectuelles est la seule solution pour garantir l’accès de tous les peuples de la planète aux vaccins et traitements : c’est une bataille de haute importance pour tous les communistes à mener conjointement avec le soutien à notre proposition de Pôle public du médicament.


Quand le gouvernement prétend « parler fort », il propose à la communauté nationale, aux hospitaliers en lutte depuis plusieurs années un projet de loi de financement de la Sécurité sociale indigent et qui, contrairement aux discours triomphateurs du ministre de la Santé, va aggraver la situation des hôpitaux publics.


Depuis l’été dernier, le mécontentement grandissant face à un Ségur de la Santé qui a montré très vite ses limites, cumulé à une fatigue généralisée, des pertes de sens, une précarité rampante, provoquent un véritable séisme au sein des services hospitaliers : innombrables sont les soignant·e·s, mais aussi des jeunes médecins qui quittent l’hôpital public. Ces vagues de départs se font dans un environnement de pénurie permanent de tout ! Au-delà de la médiocre polémique sur le nombre de lits fermés, la réalité est bien aujourd’hui des centaines de services d’urgence, de soins intensifs, de pédiatrie, de chirurgie, de psychiatrie qui sont en incapacité de fonctionner.


Partout en région et en Île de France nous assistons bien à des ruptures dans la continuité des soins, des pertes de chance pour des milliers de personnes, par report d’opérations ou de traitement. Le gouvernement doit être tenu comme responsable des aggravations des pathologies et de morts évitables et non-évitées ! C’est un véritable krach sanitaire qui se profile : le gouvernement le craint mais ne fait rien ! Au contraire, il laisse la dégradation s’installer partout, et ce laisser-faire ouvre la voie en grand au secteur privé, qui accueille actuellement soignant·e·s et médecins qui désertent l’hôpital public !!


Après des mois de désarroi, de sidération, d’attentes non-satisfaites, les personnels, avec le soutien large de la population, des élu·e·s et des militant·e·s communistes partout mobilisé·e·s depuis de longs mois, des rassemblements inédits comme à Laval, Luçon, Sedan, Dôle, Draguignan, dans l’Essonne, la Seine-Saint-Denis… ont permis que la mobilisation dans la France entière soit à l’ordre du jour.

Le 4 décembre doit devenir un moment d’ancrage d’une mobilisation de toutes et tous pour l’hôpital public, à Paris et en région.


80 organisations, dont le PCF, conjointement aux organisations syndicales et collectifs d’hospitaliers, ont décidé de joindre leurs forces pour enfin obtenir un Plan d’urgence et permettre à l’hôpital public d’assurer ses missions de soins auprès de la population.


Nos propositions rejoignent les exigences majoritaires, qui cimentent les mobilisations et actions en cours. Alors : à l’aise les cocos ! Créons partout les conditions de la réussite du 4 décembre !

Évelyne Vander Heym

commission nationale Santé/Protection sociale

 

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 07:00
Tribune de Salah Hamouri sur le Club de Médiapart - Israël ou le harcèlement d'Etat

Billet de blog 30 nov. 2021

Israël ou le harcèlement d’État

J'avais 16 ans lorsque les autorités israéliennes m’ont emprisonné pour la première fois. Ce n’était que le début d’un long chemin tracé par une occupation militaire qui, en me condamnant sans preuves, a jeté l’opprobre sur moi. Du mur d’apartheid jusqu’aux logiciels espion en passant par la criminalisation des ONG, Israël exporte son modèle autoritaire testé sur nous. Cette impunité doit cesser.

En 2001, les autorités israéliennes m’ont arrêté pour la première fois et emprisonné pendant près de six mois, sans preuves. J’avais 16 ans. Je ne savais pas, alors, que c’était le début d’un harcèlement d’État, un long chemin parsemé d’épreuves douloureuses tracé par une occupation militaire qui, en me condamnant sans preuves, a jeté l’opprobre sur moi. Dès ce moment, par le simple fait d’avoir été arrêté, et de m’exprimer pour nos droits, j’ai été considéré comme suspect, sans jamais pouvoir prouver mon innocence.

En 2004, j’ai été de nouveau arrêté. Le ministre de la Défense de l’époque a fait de moi le plus jeune détenu « administratif » de Jérusalem. La détention administrative est une procédure arbitraire, prise sur ordre militaire et sans mise en accusation, qui peut être renouvelée pendant des années et est utilisée comme instrument de contrôle massif. Plus de 60% des hommes palestiniens passent par les geôles israéliennes.

En 2005, j’ai été encore arrêté et cette fois-ci, maintenu en prison. J’avais 20 ans. Accusé d’avoir fomenté un projet d’attentat, le tribunal militaire qui m’a jugé n’a jamais produit de preuves que j’aurais pu contester.

Cette incarcération fut un tournant décisif dans mon parcours. La prison, que j’ai connu si jeune, m’a fait grandir trop tôt, et durablement marqué.

Condamné sans preuves, j’ai dû faire en 2008 le choix le plus difficile de ma vie : être déporté en France pour 15 ans, et prendre le risque de ne jamais pouvoir revenir sur la terre qui m’a vu naître, ou négocier une procédure de marchandage en plaidant coupable. J’ai choisi la deuxième option, qui m’a imposé sept ans d’emprisonnement. Non parce que j’aime être enfermé entre quatre murs, mais que j’ai compris que notre combat se fait également en restant présent sur notre terre.

En 2011, à ma sortie de prison, j’ai décidé d’étudier le droit et devenir avocat car même si on ne peut pas obtenir justice dans les tribunaux israéliens, j’ai compris que la cause des prisonniers politiques palestiniens doit être défendue partout dans le monde, et avant tout pour mes amis restés en prison.

Le harcèlement d’État a continué. En 2016, les autorités israéliennes ont expulsé ma femme Elsa, citoyenne française, alors enceinte de 7 mois, et l’ont interdite de territoire. Ma famille est utilisée comme un moyen de pression inhumain. Aujourd’hui encore, je suis contraint de vivre loin de ma femme et mes deux jeunes enfants.

En 2017, j’ai à nouveau été placé en détention administrative. Toujours sans preuves, j’ai été accusé d’appartenir au FPLP (une organisation politique d’extrême-gauche considérée comme terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union Européenne). Je ne suis sorti qu’au bout de treize mois, en 2018.

Devenu avocat pour Addameer, une ONG palestinienne de défense des prisonniers, j’ai été à nouveau arrêté un mois plus tard, alors que j’allais me faire tester au Coronavirus.

Le 18 octobre dernier, le ministère de l’Intérieur m’a notifié de mon expulsion et du retrait pur et simple de ma carte d’identité de Jérusalémite, signifiant ainsi ma possible déportation à tout moment, et ceci en utilisant de nouveau des méthodes de criminalisation dictatoriales de « violation de l’allégeance à l’État d’Israël ».

Tous les Palestiniens de Jérusalem, ne sommes considérés que comme des étrangers dans notre propre ville, annexée, « résidents » et sans citoyenneté. De la construction du mur aux lois racistes qui discriminent le droit à la propriété ou à la construction aux populations non-juives, nous , mes amis de l’autre côté du mur à Sheikh Jarrah et Silwan, luttons contre des plans d’expulsion massive.

Le lendemain, 19 octobre, les autorités israéliennes ont criminalisé six organisations de la société civile palestiniennes, dont Addameer, en les classifiant comme « groupes terroristes », après plusieurs années de campagnes de harcèlement et diffamation internationales en vain contre ces organisations. Quand on demande les preuves, les juges rétorquent : « Secret-défense. »

La semaine d’avant, plusieurs membres de ces organisations, moi y compris, avions fait analyser nos téléphones. Ils avaient été piratés par le logiciel-espion Pegasus, développé par la compagnie israélienne NSO. Ce logiciel a été utilisé pour surveiller – parfois menant à leur mort - des opposants, des journalistes ou des activistes des droits de l’homme, comme Israël le fait tous les jours, depuis toujours.

Le harcèlement d’État mené aujourd’hui contre les organisations palestiniennes, mes camarades défenseurs des droits et moi n’est que la suite de politiques d’un régime qui tente d’écraser à tout prix la volonté de liberté de notre peuple, et toute résistance au régime colonial et d’apartheid mis en place depuis 1948 qui, en attendant avance la colonisation sans relâche. Que ce soit Ariel Sharon, Ehud Barak, Benyamin Nétanyahou ou Yair Lapid aujourd’hui, il y a un consensus pour mettre en œuvre le mythe raciste développé par le mouvement Sioniste : « Une terre sans peuple, pour un peuple sans terre. »

Du mur d’apartheid jusqu’aux drones en passant par les logiciels espion et la reconnaissance faciale, le régime israélien contrôle nos moindre faits et gestes. Ce modèle d’autoritarisme sécuritaire testé sur nous, les Palestiniens, de manière massive, est ensuite exporté, y compris en France, et promu comme une avant-garde plutôt qu’un sérieux danger pour tout État de droit portant des valeurs démocratiques.  Aujourd’hui, considéré comme suspect, coupable et criminel, privé de mes droits et de la capacité de me défendre, je me sens cerné et ne sais pas de quoi demain sera fait.

En attendant, l’Union Européenne, les pays arabes, l’Angleterre et la France continuent d’accueillir les gouvernements Israéliens à bras ouverts, et signent divers accords de coopération militaires et technologiques.

Tant que la France et les autres membres de la communauté internationale perpétueront l’impunité israélienne et le mythe qu’Israël partage nos valeurs, notre vie continuera d’être une épreuve continuelle où nous ne pourrons construire un futur meilleur.

Elus bretons, cosignez la lettre à Macron et Jean-Yves Le Drian pour exiger que Salah Hamouri retrouve sa qualité de résident de Jérusalem

A Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

A Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian

Messieurs,

Le lundi 18 octobre Monsieur Salah Hamouri, citoyen français demeurant à Jérusalem-Est s’est vu notifier par les autorités israéliennes d’occupation la révocation de son statut de résident dans cette ville où il est né, de père palestinien et de mère française. Il bénéficie par conséquent d’une double nationalité.

Monsieur Salah Hamouri exerce la profession d’avocat. Spécialiste des Droits de l’Homme, il défend à ce titre, devant les tribunaux israéliens, des citoyens palestiniens victimes de la politique d’apartheid qui prévaut aujourd’hui en Israël et en Palestine occupée.

C’est en vertu d’une loi inique prétendant imposer aux Palestiniens de Jérusalem-Est un devoir d’allégeance à la puissance occupante que le gouvernement de Tel-Aviv a décidé la résiliation du statut de résident de Monsieur Hamouri, ouvrant la voie à son expulsion.

Des autorités d’occupation ne peuvent exiger allégeance des populations soumises à leur administration. C’est contraire à tous les textes internationaux et notamment aux multiples résolutions de l’ONU relatives au statut de Jérusalem depuis l’occupation par Israël de la totalité de cette ville en 1967.

La France, a indiqué le Ministère des Affaires Étrangères, « suit cette affaire avec la plus grande attention ».

Un grand pays comme le nôtre qui a vu naître la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1792 ne peut en rester là.

Face à une violation aussi flagrante des traités internationaux, une expression forte et publique de notre pays, à la hauteur de la gravité des faits, s’impose.

Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous faire connaître les mesures que vous comptez prendre pour que le droit international soit respecté à Jérusalem et que Monsieur Salah Hamouri puisse y vivre librement.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, notre considération distinguée.

Les 116 élus bretons premiers signataires du courrier au président Macron et au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour exiger une action résolue de la France en faveur de Salah Hamouri.

Delphine Alexandre, Vice-présidente à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste et progressiste, élue à Lorient (56), PCF

Patrick Appéré, adjoint au maire à la politique sportive à Brest, conseiller de Brest-Métropole (29), BNC

Marc Bacci ancien conseiller municipal à Larmor-Plage (56)

Patrick Béguivin, conseiller municipal à Plouigneau (29), PCF

Claude Bellec, ancienne conseillère municipale déléguée au logement à Brest (29), jusqu'en 2020, PCF

Djelloul Benhenni, Conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29), PCF
 
Gérard Bensoussan conseiller municipal de Tréogat (29)

Cinderella Bernard, conseillère départementale et vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d'Armor, élue à Bégard (22), PCF

Bertrand Bianic, Conseiller délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
René Bilien, conseiller municipal délégué au logement de la ville de Quimper (29), EELV
 
Christophe Boudrot, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau (29), PCF
 
Claudie Bournot Gallou, Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections, au Relecq-Kerhuon (29), PCF
 
Laure Boussard, conseillère municipale à Carhaix
 
Cécile Bouton, conseillère départementale d'Ille-et-Vilaine, vice-présidente déléguée à la citoyenneté et à la démocratie participative, à la relation aux services publics, élue à Chartres-de-Bretagne (35), PCF
 
Gaëtan Bouvet, élu de Noyal Châtillon sur Seiche (35), PCF
 
Gael Briand, conseiller municipal UDB de Lorient (56), Conseiller régional de Bretagne
 
Anton Burel Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Cintré (35)
 
Maéla Burlot, conseillère municipale à Morlaix (29), sympathisante PCF
 
Georges Cadiou, ancien maire-adjoint de Quimper (29)
 
François "Fañch" CADIOU, Adjoint à la Jeunesse et au Sport à Saint-Jacques-de-la-Lande (35)

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër (29), PCF

Anna Vari Chapalain, conseillère municipale déléguée de la ville de Quimper et conseillère communautaire

Martine Carn, conseillère municipale à Plougonven (29), PCF

Christine Corfmat, conseillère municipale à Loctudy (29)

Forough Dadkhah vice-présidente de la région Bretagne, Quimper (29)

Eugène Davillers Caradec, conseiller municipal à Morlaix délégué à l'urbanisme (29), PCF

Angélique De Cecco, Conseillère déléguée au Maire du Relecq-Kerhuon,
En charge de l’égalité femmes/hommes, de la citoyenneté et de la participation citoyenne (29), UDB
 
Ollivier Delbot, conseiller municipal à Douarnenez (29)
 
Michel Demolder, maire de Pont-Pean (35), conseiller communautaire, PCF
 
Corentin Derrien, conseiller municipal de St Thégonnec Loc-Eguiner (29), PCF
 
Jérôme Desbrousses, adjoint au maire, Chevaigné (35)
 
Françoise Dorval adjointe à la ville de Quimper et conseillère communautaire (29), EELV
 
Jacques Dyonisiak, conseiller municipal UDB, Pouldreuzic (29)

Michel Durand adjoint à Bécherel (35), UDB

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du Parti Communiste dans le Finistère

Dominique Evenat, conseiller municipal UDB, Pont-Croix (29)

Edith Fer, conseillère municipale déléguée à l'enseignement à Morlaix (29)

Pierre Fourel, ancien élu Frankiz Breizh à Brest, ancien vice-Président de la Communauté Urbaine de Brest(29), Membre de l'UDB.

Henri Merlin Gaba Engaba, Conseiller Municipal délégué aux travaux et aux chantiers, ville de Morlaix (29)

Patrick Gambache, conseiller municipal délégué Ressources Humaines, Finances, Police Municipale, Administration générale à Morlaix (29), PCF

Florence Gourlay, conseillère municipale, Lorient (56)

Gladys Grelaud, Conseillère régionale de Bretagne (29), PCF

Paul Guegueniat, ancien élu UDB à Saint-Yvi (29)

Eric Guellec, 2ème adjoint au maire de Brest - Dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, les acteurs de l’éducation populaire et les associations patriotiques et les anciens combattants (29), PCF

Philippe Guillemot, conseiller départemental de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Xavier Hamon, adjoint au maire à Brest (29), Génération.S

Jean Claude Harle, Conseiller municipal Saint Pern (35), PCF
 
Nolwenn Henry, conseillère municipale de Quimper (29), EELV

Jacqueline Héré, Adjointe à Brest et Maire de quartier de Bellevue, conseillère départementale du canton de Brest-1 (29), PCF

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, vice-président à Morlaix-Communauté (29), PCF

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau (29), Conseillère départementale du Finistère (canton de Plouigneau), PS

Yves Jardin, ancien élu de Douarnenez, militant de l'AFPS

Jean-Paul Jarnot, adjoint au maire à Pontivy (56), PCF

Bernard Jasserand, Maire Adjoint de Quimper (29), Conseiller Communautaire, PCF

Marie-Pierre Jean-Jacques vice-présidente de Quimper Bretagne Occidentale en charge des transports et mobilités, conseillère départementale du Finistère, canton de Quimper (29)

Jean-Pierre Jeudy, maire honoraire de Carhaix (29)

Philippe Jumeau, adjoint aux affaires sociales à Lanester, secrétaire départemental du PCF dans le Morbihan (56)

Jean-Luc Kerdoncuf  ancien élu UDB à Plouguerneau (29)

Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture à Morlaix-Communauté (29)

Anne-Marie Kervern, ancienne élue adjointe au Maire de Brest (29) UDB

Michèle Lacroix Bourven, ancienne élue à Plougonven (29), PCF

Elsa Lafaye, conseillère municipale à Fougères et élue communautaire (35), PCF

Fréderic L'aminot, adjoint au maire aux Affaires Scolaires à Morlaix (29), PCF

Jeremy Lainé, maire-adjoint à Guimaëc (29), PCF

Béatrice Le Bel conseillère municipale à Brest (29), UDB

Daniel Le Bigot vice-président de Quimper Bretagne Occidentale

Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne, élu à Saint-Thegonnec Loc-Eguiner (29)

Claude Le Brun maire-adjoint à Quimper (29), EELV

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau (29)

Guénola Le Huec, Conseillère municipale de Lanester (56), PCF

Jean-Michel Le Lorc'h, vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal de la ville de Brest (29), PCF

Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest (29), PCF

Doriane Le Treust maire-adjointe de Quimper, conseillère communautaire, Génération.S

Pierre-Yves Liziar, Conseiller délégué en charge de Handicap au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Didier Loas élu UDB à Audierne (29)

Roger Lostanlen Maire-adjoint honoraire Carhaix-Plouguer (29)

Marie-Françoise Madec Jacob, conseillère municipale aux personnes âgées à Morlaix (29), PCF

Mathilde Maillard, adjointe Santé- Personnes âgées à Brest (29), PCF

Taran Marec, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest (29), PCF

Isabelle Maugeais, élue à Pont-de-Buis, conseillère départementale du Finistère, canton de Pont-de-Buis (29), apparentée PCF

Isabelle Mazelin, Adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Rozenn Métayer, conseillère départementale du Morbihan - Lorient Sud et Groix (56)

Monique Mévellec-Sithamma, Conseillère déléguée aux associations au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Christiane Migot Conseillère déléguée à la mairie de Brest et conseillère déléguée à la Métropole (29) Radicaux de Gauche

Paul Mingant, conseiller municipal à Plouédern (29), UDB

Patrick Morre, adjoint au maire La Chapelle Thouarault (35)

Medora Mostajo, Conseillère municipale de la ville de Quimper, Génération.S

Corinne Nicole, conseillère départementale du Finistère, canton de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Françoise Nioche, conseillère municipale à Rosporden-Kernevel (29), PCF

Catherine Quéric, conseillère départementale du Morbihan, canton de Lorient (56), PCF

Guy Pennec, maire de Plourin-les-Morlaix, vice-président à Morlaix-Communauté (29)

Jean-Claude Perrot, Conseiller municipal à Briec (29), PCF

Christian Pierre, conseiller municipal délégué à St Evarzec (29), secrétaire fédéral adjoint Finistère, UDB
 
Jean-François Philippe, Ancien élu (25 ans de mandat) et adjoint PCF d'Hillion (22)
 
Arnaud Platel conseiller municipal de Plomelin et conseiller communautaire de Quimper Bretagne occidentale
 
Julien Ponthenier conseiller municipal de Pluguffan (29)
 
Piero Rainero, ancien élu et adjoint à Quimper, militant de la solidarité avec la Palestine, ancien secrétaire départemental du Parti communiste

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée de Quimper, conseillère communautaire (29), PCF

Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel, commune associée à Rosporden (29), conseiller communautaire, PCF

Fañch Rebours, conseiller municipal UDB, Lanloup (22)

Anita Richard, conseillère municipale PCF Rosporden Kernevel (29), PCF

Françoise Richard, conseillère municipale de Quimper (29), déléguée aux personnes en situation de handicap, EELV

Gael Roblin,Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Guingamp (22)
 
Katell Salazar, conseillère municipale déléguée à la communication à Morlaix (29)
 
Valérie Scattolin, adjointe au maire à Morlaix, Tourisme/Centre-ville/ Commerce (29), PCF
 
Ronan Sinquin, conseiller municipal à Quimper (29), PCF
 
Arnaud Stephan, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Rennes (35), groupe communiste
 
Patricia Stéphan, Conseillère Municipale à Morlaix (29)
 
Mathieu Stervinou, adjoint au maire de Quimper chargé des solidarités et du handicap, conseiller départemental du Finistère (29)

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal de Carhaix (29), PCF

Maxime Touzé, conseiller municipal UDB, Douarnenez (29)

Catherine Tréanton, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, vice-présidente à Morlaix-Communauté (29), Génération.S

Christian Troadec, Maire de Carhaix (29), Vice-président à langue et à la culture bretonne au Conseil Régional de Bretagne, régionaliste

Kofi Yamgnane, ancien ministre, député et maire de Saint-Coulitz (29)

Fragan Valentin-Lemeni, UDB, adjoint au maire, Ville de Brest (29)

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Finistère, deuxième adjointe à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner (29)

Ahamada Zoubeiri conseiller municipal à Morlaix, délégué à la vie associative (29)

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