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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 19:32

 

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Merci à Jean-Marc Nayet (photos) et à Stephane Hébréard (graphisme) pour leur concours bénévole et talentueux.  

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 16:21

Nous y sommes: le car de 59 places pour Paris affrété par le Front de Gauche du Nord-Finistère est plein: il y aura 19 morlaisiens qui seront du voyage. Le rendez-vous est fixé à 6h45 sur le parking du collège Mendès France. Retour entre 2h et 3h du matin.... 

 

A Paris, dès 13h, les citoyens sont appelés à se rassembler place de la Nation pour partir en cortège en direction de la place de la Bastille. A 14 heures tapantes. Durant la marche, des artistes comme Agnès Bihl, les Noktambules, Alee ou encore La Chanson du Dimanche, contribueront à donner à la manifestation un caractère festif depuis les plate-formes de camions spécialement aménagés.

 

A partir de 15h, une scène dressée place de la Bastille verra se produire le musicien malien Cheik Tidiane Seck, HK et les Saltimbanks puis Ridan.

 

A 17h (selon l'heure d'arrivée du cortège), le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, prendra la parole.

 

200000 affiches ont été collées, 6 millions de tracts ont été distribués dans la perspective de cette marche. Des cortèges thématiques doivent prendre place: intellectuels qui soutiennent le front de Gauche, fédération CGT des organismes sociaux, union syndicales Solidaires, Fralib, Petroplus, m'Real, jeunes et précaires, féministes et LGBT, etc.

 

"Une insurrection qui éclate, c'est une idée qui passe son examen devant le peuple" , c'est par ces mots de Victor Hugo que le candidat Front de Gauche a clôturé son meeting de clermont Ferrand.

 

"Les idéologues libéraux se félicitaient que la classe ouvrière ne se fasse plus entendre...ils déchantent, et c'est une nouvelle fierté, une confiance restaurée dans leurs combats que les militants communistes ou de la gauche de transformation affichent. Avec eux, des centaines de milliers de citoyens, jusqu'alors sans attaches partisanes, sentent qu'il est possible de résister et que, aux combats défensifs -souvent usants- ils peuvent ajouter des luttes conquérantes. Ils s'emparent pour cela du Front de Gauche, unitaire et ouvert aux différences. Une gauche combative fait son retour en force et reflète ces aspirations populaires qui rejettent le sarkozysme. Là résident les ingrédients d'un succès qui chasserait l'Etat UMP de l'Elysée. Des commentateurs jusque là accompagnateurs fidèles de Sarkozy, feignent de s'inquiéter des conséquences que cela aurait pour le candidat socialiste. Balivernes! Comme l'écrirait Chamfort, "il y a des sottises bien habillées comme il y a des sots bien vêtus"... Les électeurs qui choisissent Mélenchon sont les plus décidés à battre le sarkozysme. Ils apportent à la gauche la fermeté qui la maintient debout face aux bourrasques des marchés. Ils sont le vaccin contre les déceptions qui ont démotivé tant d'électeurs. Dans ces temps enragés, c'est là que se dessine une espérance populaire. Et dimanche, elle marche de Nation à Bastille". (Patrick Appel-Muller, éditorial de L'Humanité du 16 mars: "Une espérance en marche").

 

 

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 07:53

120312_front_de_gauche_aff_l500h700_01_hd.jpg120312_front_de_gauche_aff_l500h700_02_hd.jpg 

Photos: Jean-Marc Nayet. Graphisme: Lux Vega- Merci à nos artistes bénévoles.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 17:05

Hier soir, nous avons participé à un ciné-débat organisé par Attac autour du film sur la dette comme moyen de domination pro-capitaliste, Deptocraty. Au cours du débat qui a suivi, Michel Le Saint a mis en avant le fait que c'était des gens comme Mélenchon qui faisaient le jeu d'une industrie de l'armement qui n'hésite pas à corrompre les hommes politiques et à alourdir la dette des Etats pour des projets sans efficience sociale en "se félicitant" que l'on vende des Rafales à l'Inde. Sur le coup, moi qui n'avait pas entendu l'émission de France Inter mais une autre de BFM TV datée d'il y a une vingtaine de jours, j'ai nié que Mélenchon ait nettemment applaudi à cette vente d'armes. En réalité, il a dit dans l'émission télé dont je parle que l'on était sur le plan des principes pour un monde démilitarisé régi par le droit international et non par la force, mais, comme en réalité il y a une hégémonie dangereuse de la puissance militaire américaine, on n'a pas à bouder notre puissance technologique indépendante en matière d'armement, a fortiori quand des commandes et des emplois suivent des investissements d'Etat extrêmement lourds. J'aurais aimé moi aussi que la position de Mélenchon soit plus pacifiste, idéaliste et rigoureuse sur les principes mais le projet du Front de Gauche ne peut être discrédité sur ce seul point d'une défense de l'indépendance nationale face à l'impérialisme américain.  Je publie ici la lettre ouverte un peu remontée d'Hubert Peneau qui a trouvé que ces propos manifestaient une volonté de dénigrement et n'étaient pas vraiment en phase avec les enjeux du débat d'hier sur les moyens d'attester l'existence d'une dette illégitime. Surtout, cette lettre ouverte illustre les interrogations d'un écologiste convaincu face à l'accord de législature PS-EELV.

 

Ismaël Dupont.

 

Lettre ouverte d'Hubert Peneau à Michel Le Saint.

Cher Michel,

Cela fait deux fois en peu de temps que je t'entends argumenter que Mélenchon serait infréquentable puisque qu'il s'est félicité de la vente des rafales à l'inde !

Mis à part que les Indiens (qui semblent être un peuple démocratique...) ont tout à fait le droit de s'équiper militairement, je ne vois pas comment , en tant que candidat à la présidentielle avec un programme où il n'est nullement question du démantèlement de l'industrie militaire de notre pays, il pourrait dire autre chose ?

A moins d'être un gros hypocrite, ce que je ne pense pas qu'il soit.

Certes nous sommes nombreux à penser au Front de Gauche, comme toi, que les Indiens, c'est bien d'autres choses que des avions de guerre dont ils ont besoin, et quand bien même, au regard des temps difficiles qui s'annoncent, c'est pitoyable en vérité de dépenser des fortunes dans ce genre d'équipement !

Même si depuis quelques années le comportement expansionniste des Etats-Unis me fait, quant à moi, réviser ma position en ce qui concerne notre défense nationale !

A la vérité, je trouve désagréable ton obsession à vouloir faire passer les militants du Front de Gauche pour de dangereux militaristes, ce n'est pas loyal, ce n'est pas acceptable et il se trouve que ce n'est pas juste non plus!

N'y-a-t-il pas une sorte d'hypocrisie de la part d'un soutien d'EELV , à utiliser ce genre d'argument, parce que je ne crois pas que dans votre programme il y ait la suppression de notre industrie de défense !

N'y-a-t-il pas une sorte d'hypocrisie à utiliser ce genre d'argument, quand EELV, avant même le premier tour des élections conclu un accord politique (politicien je dirais même!) sur 60 circonscriptions, avec le PS, dont le candidat doit se satisfaire au moins autant que Mélenchon du succés de l'industrie française !

Ce même PS d'ailleurs qui sur son site de campagne prévoit (il va falloir qu'elles tournent les usines d'armement!), un taux de croissance de 2,5% en fin de mandat !!! Pour Hollande - crise + austérité = croissance, il est fou !

Et qui vient en plus, de conclure un accord électoral avec le MRC de Jean-Pierre Chevènement, qui dit l'inverse de votre accord sur le nucléaire, et qui pour le coup ne doit pas encourager François Hollande au démantèlement de notre production d'armes de combats !

Michel, comment peux-tu, avec le radicalisme antimilitariste qui te caractérise, être d'accord avec tout cela, et te permettre en plus de reprocher ses positions au camarade Mélenchon ???

Il faut quand même que tu saches certaines choses en ce qui concerne le FDG, afin que tu ne te focalises pas sur la personne de JL Mélenchon qui hélas, je te l'accorde, à la différence d'Eva Joly n'a pas que des qualités !

Cependant au regard de tes convictions, et au risque de te choquer, tu serais à mon avis beaucoup plus cohérent soit de te taire sur ce sujet, soit d'être au FDG en ce qui concerne cette question, je m'explique :

Premièrement au FDG nous ne luttons pas pour l'élection d'un homme, mais pour une cause celle de «l'humain d'abord ! » notre programme partagé.

La meilleure preuve de cela c'est que la première mesure de ce programme sera l'élection d'une assemblée constituante afin de passer à une sixième république proportionnelle et de mettre fin à la fonction présidentielle, ce qui fait qu'au bout du compte Mélenchon ne sera qu'un parlementaire comme les autres et OUF tant mieux, parce qu'il aime un peu trop les avions rafales !

Ensuite libre aux citoyens que nous sommes d'élire des représentants qui proposerons la sortie de cette industrie de mort.

Je ne saches pas qu'Hollande (votre partenaire que tu penses presqu'élu!) ait prévu de quitter la présidence au cours de son mandat, ce qui fait qu'en matière d'armement on est sûr d'une chose avec lui, c'est que rien ne va bouger ! C'est pitoyable d'imaginer cela en vérité !

Comment peut-on faire un accord avec ce genre de personnage ?

Deuxièmement il serait dommageable que tu te focalises sur ce genre de comportement de notre candidat qui passe les autres 99% de son temps à défendre des idées dont les verts seraient ravis de les voir arriver au pouvoir !

En premier lieu, des mesures radicalement anticapitalistes comme le revenu maximun autorisé, une échelle de salaires de 1 à 20 et la PLANIFICATION ECOLOGIQUE, qui a elles seules sont la base d'une véritable écologie politique, car comme tu le sais, le capitalisme dont la finalité est la recherche du profit sans limites qu'elles qu'en soit les conséquences, est absolument l'inverse de l'écologie qui elle, englobe dans sa réflexion l'humanité dans sa totalité, ceux qui ont été, ceux qui sont et ceux qui seront, qui inclus également notre écosystème (la nature) dont la préservation est indispensable à notre survie et qui implique INELUCTABLEMENT une réelle démocratie, parce qu'elle impose de faire des choix (donc d'interdire!), non pas pour l'intérêt de quelques-uns, mais pour le bien de tous, d'où la nécessité d'une sixième république pour une véritable démocratie et non pas une oligarchie comme c'est le cas actuellement ! Et comme cela le restera avec François Hollande, l'inéluctable futur président comme tu sembles le penser !

La deuxième mesure fondamentale de notre programme est cette proposition de référendum sur le nucléaire, qui si l'on raisonne, est la seule qui soit pertinente pour les antinucléaires que nous sommes, parce que cette question du pour et du contre traverse toutes les sensibilités politiques, et que depuis 60 ans nous n'avons eu que de la propagande scientiste sur le sujet !

Comme en 2005 le peuple s'est « auto-désintoxiqué » de la propagande libérale européenne, nous pensons au FDG , qu'il peut avoir l'intelligence de se désintoxiquer de la propagande pro-nucléaire !

Que diable vous, les écologistes, êtes-vous allé faire au coté d'un François Hollande qui pour toute mesure un peu anticapitaliste, bafouille une hypothétique taxation des revenus supérieurs à 1million d'euro à 75%, qui ne prévoit aucunement de changer les institutions, qui projette une croissance de 2,5% en fin de mandat (il va falloir la faire tourner la machine capitaliste pour tout et n'importe quoi!) et qui en matière de nucléaire ne prévoit qu'une seule chose : peuple de France, cause toujours tu m'intéresse !

Bref un fou, qui met en danger mes enfants !

Pour résumer...

Là ou nous proposons un référendum sur le nucléaire, vous avez négocié une fermeture programmée de quelques vieilles centrales, et encore il faut qu'Hollande respecte sa parole ! Ceux qui le pensent sont d'une naïveté coupable selon moi !

Là ou nous proposons un début de sortie du capitalisme productiviste fou, vous les verts vous négociez avec un homme qui n'a même pas commencé la moindre réflexion sur l'aspect délétère du capitalisme et dont la carrière politique passée et présente est toute dévouée au productivisme capitaliste !

La où nous proposons une planification écologique, vous imaginez infléchir du coté de l'écologie avec vos quelques élus négociés avec le PS, une politique qui sera tout sauf écologique parce que, pro-nucléaire, euro-libérale, capitaliste et productiviste !

Là ou nous pensons pouvoir renverser la table avec un programme de radicalité concrète, parce que nous au FDG, nous pensons que l'avenir c'est ce que l'on construit, vous baissez les bras bien avant le premier tour de l'élection en vous discréditant par un accord politicien avec les tenants du système (dont vous constatez pourtant la folie complète!!!), aveuglés que vous êtes par votre réalisme pesant, qui vous incline à penser que, éh bien ma pauvre dame, vous savez comme les socialistes vont être au pouvoir, le mieux c'est d'avoir quand même quelques élus, comme ça au moins on aura un peu notre mot à dire, parce que sinon, hein, vous comprenez ce que je veux dire ?

Honnêtement Michel, qui défend l'écologie politique dans cette histoire ?

Qui propose véritablement une alternative pour nous tous dans cette histoire ?

Honnêtement Michel, n'est-ce pas le prisme déformant de tes oppositions passées dans ta carrière politique avec nos camarades communistes, qui te fait penser ce que tu penses du FDG ?

Honnêtement Michel, ne vois-tu pas que la véritable alternative et que la véritable écologie indispensable à notre époque, est bien du coté du FDG et non pas du coté du PS !

Enfin, dans l'isoloir tu feras bien ce que tu veux, parce que personne ne te verra !

Amitiés militantes,

Hubert, militant FDG indigné !

 

Réponse de Michel Le Saint

Je n'ai jamais qualifié Mélenchon « d'infréquentable ». En dehors des ténors du Front National ou de ceux qui, à droite, s'en rapprochent dangereusement, c'est un terme que je n'utiliserais pas pour évoquer quelqu'un qui participe activement la vie politique. De plus,  j'ai un grand respect pour beaucoup de ceux qui se sont engagés au Front de gauche ( Martine Billard au niveau national....

En revanche, sur le candidat Mélenchon, j'ai un certain nombre de réserves. Un professionnel de la politique (il en vit depuis 35 ans) est-il vraiment le mieux placé pour incarner la refondation démocratique dont nous avons besoin ? Je m'interroge également sur son parcours (Mitterrand pour modèle), sa manière d'être, avec les syndicats de l'éducation nationale hier, avec les journalistes aujourd'hui, et surtout sur certaines de ses positions : par exemple, sur la légitimité de l'annexion du Tibet par la Chine, sur les langues régionales, et tout récemment sur les ventes d'armes.
S'agissant de cette dernière question, tu évoques la position d'EELV : nous préconisons une résolution non violente des conflits, un renforcement du droit international dans le cadre d'une ONU réformée, une défense européenne indépendante de l'OTAN, garante de notre indépendance dans l'attente d'un désarmement généralisé.  Sur la base de ces orientations, nous proposons logiquement de réduire et de reconvertir notre industrie d'armement. C'est pour moi l'un des axes fondamentaux caractérisant l'écologie politique. Je n'imagine pas un seul instant qu'un responsable d'EELV puisse se féliciter d'une vente d'armes à l'étranger au nom de l'emploi, sachant les pratiques de corruption qu'il y a derrière et sachant que ces armes peuvent tuer deux fois, quand on les utilise et quand on consacre à leur achat les sommes indispensables à la santé, à l'accès à l'eau potable ou à l'éducation de la population !
Sur d'autres points, nous avons des convergences : il y a fort longtemps que nous défendons les idées de revenu maximal ou de 6ème République. Personnellement, je ferais davantage confiance à Eva Joly qu'à Mélenchon pour les mettre en œuvre (Mitterrand aussi critiquait la 5ème avant de se glisser avec délices dans les habits du Président Roi), mais c'est à toi de voir.
Sur l'écologie, pour être franc, je trouve que le programme du Front de Gauche est plutôt bon, mis à part un point central, l'ambiguïté sur le nucléaire. Si l'on relance le programme électro-nucléaire aujourd'hui, on en reprend pour 40 ans, avec les risques, les coûts et les conséquences sur l'organisation de la société que cela implique : c'est encore plus cadenassé qu'un traité européen ! Je n'ai rien contre l'idée de référendum, mais cela n'interdit pas d'exprimer une position claire, ce que le Front de Gauche ne fait pas (pour ne pas heurter la position traditionnelle du PC sur le développement de la filière nucléaire). Cela dit, un point positif à mettre à votre crédit, c'est que vous amenez un certain nombre de militants PC à évoluer sur cette question.
Nous avons d'autres divergences.  En matière de démocratie locale, la refondation de la démocratie passe par l'élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct dans le cadre de circonscriptions correspondant aux territoires communautaires. Nous y sommes favorables contrairement au PC (je n'ai pas vu de position du front de gauche là-dessus). C'est un point important car s'il n'y a pas de listes spécifiques porteuses de projets communautaires concurrents, il n'y aura pas de vote de la population sur ces projets et de responsabilité des élus devant les citoyens. Les communautés d'agglomération, qui concentrent aujourd'hui l'essentiel des pouvoirs locaux, continueront alors à fonctionner de manière opaque, clientéliste, en fédérant des baronnies de gauche et de droite …
Sur l'Europe, nous sommes historiquement très favorables à la construction d'une Europe politique fédérale, alors que je vous sens traversés par des tentations souverainistes. Nous voulons évidemment la sortir du carcan des dogmes monétaristes et libéraux et nous appelons de nos vœux une Constitution qui en jette les bases démocratiques.
Enfin, en ce qui concerne nos rapports avec le PS, nous ne faisons pas « front commun » comme le font le parti de gauche et le PC. Nous avons un accord électoral, voilà tout, parce que le système électoral actuel « nous l'impose ». À titre personnel, je considère que notre priorité aurait dû être de changer ce système électoral plutôt que d'avoir immédiatement un nombre significatif d'élus. J'ai plaidé pour une démarche commune EELV - Front de Gauche – NPA visant à obtenir du PS la proportionnelle à toutes les élections en contrepartie d'un dernier « désistement républicain ». C'est une autre stratégie qui a été choisie et j'en ai pris acte. Pour le reste, nous verrons bien qui gouvernera avec le PS, mais il ne me semble pas exclu que ce soit le cas du Front de Gauche.
Quoi qu'il en soit, nos principaux adversaires s'appellent Sarkozy et Le Pen, pas Hollande. Si j'ai bien compris,  c'est aussi le cas pour vous puisqu'il est clair que vous appellerez à voter Hollande au second tour...  Et, dans l'isoloir, j'espère bien pouvoir mettre un bulletin Eva Joly !
Dernière chose, peut-être la plus importante. À long terme, la seule perspective politique sérieuse qui puisse aboutir à transformer le monde dans l'intérêt des catégories populaires passe par la construction d'un vaste mouvement d'écologie politique anticapitaliste. Tu penses que le Front de Gauche nous en rapproche, je pense au contraire qu'il nous en éloigne, mais on est sans doute d'accord sur l'objectif.

Michel

PS (ne saute pas au plafond!) : peux-tu transmettre ma réponse à ceux à qui tu as transmis ta lettre ouverte ? (je te fais confiance pour jouer la carte du débat).

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 20:05

  VLO2373

 

Ismaël Dupont: J'ai 32 ans et je suis père de deux enfants de 10 et 5 ans. J'exerce le métier de documentaliste en collège à Morlaix, la ville où je réside, après avoir été plusieurs années professeur de philosophie. J'ai grandi entre Vannes et Plougoulm, mon père et sa famille étant originaires de Saint-Pol de Léon. Après cinq passés dans la Manche pour des raisons professionnelles, je suis revenu en Bretagne il y a quatre ans.

Je me suis engagé au PCF en 2006 pour apporter ma contribution à la renaissance d'une gauche combative qui ne renonce pas à changer la société et à poursuivre des objectifs égalitaires sur la base d'une remise en cause franche des logiques capitalistes et du libéralisme. Je me retrouve pleinement dans la démarche de rassemblement de toute la gauche de transformation sociale qu'initie le Front de Gauche avec pour ambition de servir d'instrument pour qu'à nouveau les citoyens se mêlent de ce qui les regarde et réapprennent à travailler collectivement devant l'urgence sociale et écologique afin de bâtir une société plus humaine, solidaire et respectueuse de notre terre commune.

Outre l'amitié, les voyages, la politique, mes passions sont l'histoire, la littérature et le football, mais de moins en moins tant le milieu est pourri par le fric. Je me recommande aux électeurs pour certaines qualités que je crois avoir: la simplicité et la sincérité, le goût de la vie et des gens, la capacité d'écoute, la fidélité à des principes moraux, l'absence de sectarisme, le souci de travailler les dossiers et de m'investir à fond pour le collectif, le refus d'une vie politique sclérosée par le bipartisme, la professionnalisation et le cumul des mandats.

Marie Huon: J'ai 23 ans. Fille et petite-fille d'agriculteurs de Plouigneau, j'ai fait des études de sociologie à Brest avant de partir deux ans en Argentine pour me former en tant que travailleuse sociale auprès des enfants des quartiers pauvres. Je suis actuellement assistante d'éducation au collège de Lanmeur tout en me préparant au concours d'entrée à l'école d'éducateur spécialisé afin de réaliser mon projet professionnel qui est de pratiquer l'équithérapie, la construction de soi au contact des chevaux.

Je suis une citoyenne engagée n'appartenant à aucun parti. Pour moi, le projet du Front de Gauche répond seul dans la circonstance actuelle à la nécessité d'en finir avec la précarité, le développement des attitudes de désespérance politique, l'absence de prise au sérieux des problèmes des jeunes, les reculs démocratiques et sociaux qu'on nous impose depuis plusieurs années au niveau national et européen. A la fac de Brest, j'ai été engagée dans le syndicat étudiant SUD pour améliorer la situation sociale des étudiants et j'ai siégé au Conseil d'Administration de l'Université, y découvrant le goût de l'action pour améliorer très concrètement la vie des gens ainsi que les limites de ce volontarisme quand l'État ne parie que sur la marchandisation, la mise en concurrence, et la réduction des investissements dans les services publics.

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:43

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Ces photos bien réussies sont de Jean-Marc Nayet: merci à lui et à tous les membres du collectif Front de Gauche présents ce samedi 10 mars.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 16:05

 

Début de la réunion prévue à 18 h (avec le petit retard inévitable), accueil d’Yvon Abiven maire de la commune

(en Breton et en Français, svp), introduction de Marylise Lebranchu (moins volubile qu’à l’accoutumée… un bon

point), intervention de Laurent Fabius… et départ obligatoire à 19 h 15 pour respecter l’horaire de l’avion. On

ne s’étonnera donc pas que l’échange avec la salle, pourtant annoncé dans la presse, n’ait pas eu lieu,

transformant ainsi celles et ceux, nombreux, qui s’étaient déplacés, en récepteurs passifs de la bonne parole.

 

Naïf, j’avais préparé une question :

 

« M. Fabius, en 2005 une nette majorité de Françaises et de Français a refusé clairement le traité

constitutionnel européen qui, comme la loi l’imposait, lui était présenté. Vous en étiez.

 

 Le « grand » homme d’état qui nous gouverne (pour seulement quelques semaines encore, je l’espère)

a compris la leçon : on allait se passer du peuple !

 

Mais pour cela, il fallait changer la Constitution… et trouver des appuis à l’extérieur de son camp. Ce

que, par le vote positif ou l’abstention de parlementaires de votre sensibilité, il réussit malheureusement.

C’est ce qui a permis d’adopter le désastreux Traité de Lisbonne.

 

C’est un déni de démocratie. Etes-vous d’accord avec une proposition qui rendrait obligatoire la

consultation du Peuple pour tout traité ou tout texte européen important ? Car je ne peux pas croire que,

comme notre candidat- président, vous considériez qu’il s’agit de sujets trop compliqués pour les soumettre

au jugement des citoyens. »

 

Comme la question n’a pas été posée, il n’y a pas eu de réponse. Mais j’ai cru lire parailleurs que

François Hollande, à peine élu, allait à lui tout seul renégocier les textes européens qui mettent les

Etats sous la tutelle de la Finance.

 

A chacun sa conception de la démocratie !

 

Alain DAVID

Le 02.03.2012

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 16:00

 

 

 

   FABIUS A SAINT-THEGONNEC : SOYEZ SAGES PENDANT 2 ANS

 

 

Le jeudi 1er mars Laurent FABIUS était dans le Finistère pour soutenir la candidature de François Hollande.

 

A l’aéroport de Guipavas il a rencontré les syndicalistes d’Alcatel. Puis il a visité à Landivisiau l’entreprise de préfabrication de béton Celtis (Quéguiner).

 

L’étape de Saint-Thégonnec a débuté  par une phase de tourisme culturel à l’église et à l’enclos. Puis ce fut la réunion publique dans la salle des fêtes avec 400 « spectateurs » bien sages.

 

Avec beaucoup d’humour, Laurent Fabius n’a pas épargné à plusieurs reprises Sarkozy qui est « bien meilleur candidat que Président ».

 

Vint ensuite le plat de résistance : Laurent Fabius a été chargé « par François Hollande et … par Martine Aubry » de préparer la première année de la nouvelle mandature. C’est à ce titre, même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, qu’il a décrit ce qui va se passer pendant ces 12 mois.

 

Première information : tout est prêt pour l’alternance et la prise de pouvoir. Comme en 1870, il ne manque pas un seul bouton de guêtre. On a même listé les hauts-fonctionnaires trop proches du pouvoir actuel et qu’il faudra bien déplacer !

 

Deuxième découverte : la situation n’est pas bonne, elle est même catastrophique. Conclusion : « on ne pourra pas tout faire tout de suite » (tiens, il me semble avoir déjà entendu cette chanson !). Il faudra être sage pendant 2 ans ! Pas question donc de revenir sur tout ce que le Parti Socialiste a vigoureusement condamné depuis des mois (retraite, salaires, emploi, non remplacement des départs en retraite dans la fonction publique … ) . On est loin du compte.

 

Troisième affirmation : après ces 2 ans, si la croissance est au rendez-vous, il sera possible d’apporter des réponses aux attentes de la population. On est loin de la guerre déclarée à la Finance. Pas certain que toutes celles et tous ceux qui souffrent tant aujourd’hui soient prêts à faire preuve de cette patience et de cette compréhension pour des propositions aussi éloignées de leurs attentes et de leurs exigences.


Alain David

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:15

Communiqué envoyé à la presse: nous condamnons le coup d'Etat parlementaire que constitue le vote du Mécanisme Européen de Stabilité.

 

Le 21 février, notre députée, Mme Lebranchu, a favorisé objectivement par son abstention à l'Assemblée l'adoption du Mécanisme Européen de Stabilité alors que tous les députés du Front de Gauche et d'Europe Ecologie les Verts, ainsi que 20 députés socialistes (10% du groupe parlementaire) votaient contre ce texte qui nous enferme dans le carcan des politiques de rigueur, dont l'inefficacité pour réduire la dette publique est pourtant patente.

Après le contournement du Non au référendum de 2005 sur le TCE par l'approbation au Parlement du traité de Lisbonne en 2008, il s'agit d'un nouveau coup d'Etat parlementaire puisque ce texte crucial qui restreint considérablement notre souveraineté budgétaire est à nouveau adopté à l'assemblée sans mandat, sans débat public, sans consultation du peuple par référendum.

Nous regrettons l'ambiguïté de ce positionnement tactique de Mme Lebranchu et de la majorité des députés socialistes qui relève plus du compromis interne et de l'intérêt électoraliste que de la volonté d'assumer clairement une orientation politique par rapport à l'Europe. Plus grave encore, ce vote suggère une opposition plus que timorée à l'autoritarisme libéral qui se met en place partout sur le vieux continent.

En effet, ce Mécanisme Européen de Stabilité qui crée une sorte de fonds d'assistance européen pour empêcher les faillites d'Etats endettés a été rejeté par la confédération européenne des syndicats parce qu'il est indissociable d'un autre traité conçu par Mme Merkel et Mr Sarkozy, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'union économique et monétaire (TSCG).

Ce traité oblige à réduire toutes les dépenses publiques et sociales sous peine de « sanctions européennes » et impose d'inscrire dans la constitution le principe de réduction des investissements publics, la fameuse règle d'or. Prévoyant la mise sous tutelle des Parlements et des gouvernements de pays endettés, l'adoption du TSCG exclut la possibilité de mettre en oeuvre une vraie politique de gauche en imposant l'austérité et les privatisations au préjudice des peuples: or, l'article 5 du MES prévoit qu'on ne peut profiter de ce fonds d'assistance que si on adhère au TSCG.

La responsabilité de la gauche française était donc de voter contre ce texte à l'Assemblée et au Sénat, où elle peut encore le rejeter.  

  

Déclaration commune de Ismaël Dupont et Marie Huon, candidats du Front de Gauche aux législatives 2012 dans la 4ème circonscription du Finistère.

Communique-vote-sur-le-MES---27-fevrier.jpg

En dehors de ma co-listière et de la co-signataire du communiqué, Marie Huon, dont le nom a été curieusement escamoté, l'essentiel de notre déclaration se retrouve dans ce papier paru ce 27 février dans Ouest-France.   

 

 

En annexe, le communiqué de notre camarade Françoise Pencalet-Kerivel, candidate du Front de Gauche dans la 7ème circonscription du Finistère (Douarnenez) dénonçant avec d'autres mots l'abstention de la députée PS de la circonscription, dont elle a tout de même eu la chance de recevoir une réponse "argumentée" à son interpellation d'avant le 21 février.

 


Le 30 janvier dernier, sur injonction du Président français et de la Chancelière allemande, le Conseil européen a adopté deux nouveaux traités : le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'union économique et monétaire » (TSCG) et le « Traité instituant un mécanisme européen de stabilité » (MES), ce dernier voté  à  l'Assemblée  nationale le  21 février.Dans un courrier adressé Me Le Loch, député de la 7è circonscriptions du Finistère, je lui demandais de  voter contre le MES. Car la mise en application de ces deux traités permettra de conditionner toute aide financière du MES à la mise en œuvre des choix de réduction des dépenses publiques et sociales. Elle imposera la « règle d’or » dans la Constitution. De plus, le M.E.S est érigé au statut de société anonyme, sans aucun contrôle démocratique, alors qu’il va gérer des sommes très importantes, ce qu’aurait pu faire la Banque Centrale Européenne. Ainsi la Commission européenne détiendra un pouvoir de contrôle sur les budgets nationaux ce qui est une insulte à la démocratie et au travail des élus. En clair, ce texte favorise le renforcement des politiques d’austérité en Europe, nouvelle capitulation face à la finance.
Me Le Loch, comme la plupart des députés socialistes, s’est abstenue car, dit-elle, dans sa réponse du 28 février, ce traité est « imparfait mais indispensable ». Au Front de Gauche, nous affirmons non seulement qu’il n'est pas indispensable mais qu’il est nuisible car il ferme la possibilité d'appliquer une réelle politique de gauche ! Soyons courageux, n’ayons plus peur et refusons de nous laisser guider par le pouvoir de la finance qui impose aux peuples d’Europe des mesures iniques. L'Europe que nous voulons, c'est une Europe qui œuvre pour le bien être de la population !

Françoise Pencalet-Kerivel, candidate du Front de Gauche pour la 7è circonscription du Finistère.
 





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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 09:40

M'y associant pleinement, je publie cette lettre ouverte de notre camarade du Parti de Gauche, Patrick Le Nan (envoyée aux adresses email de tous les sénateurs, dont JL Fichet), concernant le vote du Mécanisme Européen de Stabilité - MES.

Sachez que la presse (Télégramme et Ouest France) dans un beau mouvement commun de pluralisme- a refusé de publier tout ou partie de notre lettre ouverte d'interpellation de la députée Marylise Lebranchu concernant son futur vote à l'Assemblée sur le MES. Je ne sais même pas si elle a fait part du vote de nos parlementaires. Mme Lebranchu, qui n'a pas jugé utile de répondre à ma question citoyenne envoyée directement à son adresse email, après avoir voté Oui au Traité de Lisbonne en 2007, s'est abstenu sur ce nouveau texte européen qui remet en cause la souveraineté des peuples en matière de définition des politiques économiques et sociales et qui, si l'on observait scrupuleusement ses dispositions, rendrait quasiment impossible de mener une politique de gauche. 

20 députés socialistes ont pourtant voté contre, comme en laissait la possibilité le bureau national du PS, dont Gilbert Le Bris, député de la 8ème circonscription du FinistèreJ'aimerais savoir comment la majorité des députés PS justifient leur abstention autrement que par la simple tactique en période de campagne électorale: sur un texte qui conditionne de manière aussi radicale le sort des démocraties et des peuples européens dans les prochaines années, il s'agit, il me semble, d'un positionnement fort ambigü et lâche qui trahit une adhésion de fond au renforcement des outils de contrainte européens au service de l'austérité et du néo-libéralisme. 

Ismaël Dupont.           

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Monsieur le Sénateur,

Je souhaite vous interpeller concernant le Traité Européen instituant le « Mécanisme Européen de Stabilité- MES » sur lequel vous devrez vous prononcer le 28 février prochain en tant que parlementaire français.

Je déplore le silence qui entoure ce Traité crucial et je m’indigne de l’absence de consultation populaire à ce sujet. Il est pourtant nécessaire d’ouvrir impérativement un débat public sur cette question.

Ce traité, présenté comme un mécanisme de solidarité entre les États membres de la zone Euro, subordonne toute « assistance financière » des États au bénéfice d’autres États à de «strictes conditionnalités » dans « le cadre de programmes d’ajustement ». Dans les faits, toute aide aura pour contrepartie les plans de rigueur préparés par la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International, dont on a pu observer les conséquences désastreuses en Grèce, au Portugal ou en Irlande. En fait de «solidarité », ce mécanisme organise donc la casse sociale et la récession.

Les décisions de mise en œuvre du MES seront prises par un Conseil des gouverneurs composé des ministres des finances de la zone euro. Aucun veto, aucune autorité des parlements nationaux n’est prévue. Seule la Cour de Justice de l’Union Européenne sera compétente pour traiter des différents entre un État et le Conseil des gouverneurs. Les peuples européens seront encore davantage dessaisis de leur souveraineté.

De plus, les États adoptant le MES acceptent de fait les dispositions sur la discipline budgétaire (« règle d’or », sanctions automatiques, etc …) contenues dans le futur Traité européen sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG), communément nommé le Traité Sarkozy-Merkel. Ce lien contraignant est en effet précisé dès les considérants du Traité MES : « le présent traité et le TSCG […] sont complémentaires dans la promotion de la responsabilité budgétaire et de la solidarité au sein de l’Union économique et monétaire ».

Madame la Sénatrice, Monsieur le Député, ces deux textes ne sont pas déconnectés, qui vote l’un accepte à l’avance l’autre !

Je demande que l’approbation du MES fasse l’objet d’un vote solennel nominal par scrutin public,. Cette procédure a été refusée. Ainsi, un traité international de première importance risque d’être adopté « en catimini ».

En 2005, le peuple a rejeté, à l’occasion d’un référendum, le Traité Constitutionnel Européen en votant « NON » à 55%. Or son vote n’a pas été respecté.

Le 28 février, je vous demande de refuser que le peuple soit dessaisi de son pouvoir.

Monsieur le Sénateur, qu’allez-vous voter ? Si vous votez pour ou que vous vous abstenez, le traité sera soustrait au vote populaire. En le refusant, vous imposeriez que celui-ci soit soumis, comme le futur TSCG / Traité Sarkozy-Merkel, à ratification du peuple français par référendum.

Dans l’attente de votre réponse à mon courrier, je vous prie d’agréer, Monsieur le Sénateur, l’expression de ma respectueuse considération.

Patrick Le Nan

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